REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE
UEA
BP 3323
FACULTE DES SIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
LES DETERMINANTS DES ECHANGES COMMERCIAUX EN R D
CONGO
Mémoire de fin d'étude
Présenté par Daniel BIRINDWA
KARHANGA
Contact :+243853166499/+243822374555
Adresse mail :danielbirindwa@yahoo.fr
Pour l'obtention du Diplôme de Licence en
Gestion financière
Directeur : Prof Jean Luc LEKI
MASTAKI
Co-directeur : Ass David KONGOLO
Année Académique :
2006-2007
0. INTRODUCTION
0.1 Problématique
Depuis plusieurs années la
république démocratique du Congo traverse une crise
socioéconomique aigue caractérisée par une
dégradation accélérée des conditions de vie et par
une économie extravertie à un rythme
accéléré. Ainsi, une disparition des diverses institutions
industrielles tant publiques que privées fut constatée, sur le
territoire congolais d'autre part.
En effet le commerce extérieur fait partie
des principaux leviers sur lesquels les pays en voie de développement
comptent s'appuyer pour un développement économique et social
durable. Les débats portant sur le pourquoi des échanges de
produits entre résidents et non résidents, nationaux et
étrangers ne cessent d'évoluer en fonction des mutations que
connaissent les échanges internationaux. A l'heure où l'on parle
de plus en plus de la mondialisation et de l'internationalisation, il
apparaît que l'activité économique internationale
s'articule rapidement autour des concepts libre-échangistes même
si un certain nombre de restrictions doivent être apportées.
Les échanges internationaux augmentent
l'efficacité des producteurs, ils permettent une meilleure utilisation
des ressources et à chaque pays, de se procurer de biens et services
dont il ne dispose pas (pétrole, café,...), ou qu'il ne produit
pas faute de compétence technique et technologique, (technologie
appropriée, qualité de la main d'oeuvre). Les théoriciens
du libre échange montrent que chacun a un intérêt à
ouvrir ses frontières alors que les partisans du protectionnisme
démontrent les limites du commerce international. (Le petit,
2008)
La théorie du libre-échange est en
réaction au mercantilisme. Depuis 1945, le libre-échange n'a
cessé de progresser et d'entraîner le développement du
commerce mondial. Pourtant lorsque l'activité économique
ralentit, le protectionnisme s'installe, (Dorman, 2007). Mais au-delà de
la nécessité matérielle, la science économique
s'accorde majoritairement à penser que les échanges vont
permettre une meilleure croissance et profiter à tous les pays qui y
participent.
Pour un pays comme le notre, les échanges
extérieurs sont toujours un domaine non négligeable dans les
stratégies pour l'amélioration de la balance commerciale.
Comme dans une économie, toute chose restant
égale par ailleurs, à chaque fois qu'il y aura
déséquilibre de la balance commerciale, on observera soit une
augmentation des importations par rapport aux exportations ou une augmentation
de ces dernières par rapport aux importations, au moment où notre
pays a connu une série des phénomènes au sein de son
économie, citons la monnaie avec les dévaluations, les
démonétisations, le recourt à la planche à billets.
En fait, nous devrions croire que selon les théories économiques
qu'en circonstance de ces phénomènes économiques, il y
aurait une amélioration de la balance commerciale mais pour notre pays
ce qui n'a pas été le cas.
.
Dans le souci de formuler une relation entre la théorie
et la pratique plus ou moins précise sur notre préoccupation
manifestée dans les paragraphes précédents, on
s'intéressera dans ce travail à déterminer les facteurs
susceptibles d'influencer et d'orienter le niveau des échanges des biens
et services en R D Congo
0.2 Hypothèse
Selon Grawitz, une hypothèse est une proposition de
réponse à la question posée. Elle tend à formuler
une relation entre les faits significatifs, même plus précis
(Grawitz 1993). Ainsi en ces termes nous répondons à la
préoccupation soulevée ci-haut :
Le niveau des échanges commerciaux serait fonction de
la consommation publique, de la consommation privée, de l'indice de prix
à l'importation, de l'indice de prix à l'exportation, de
l'investissement public, de l'investissement privé ainsi que du taux de
croissance démographique.
0.3 Choix et intérêt du sujet
Au moment où l'on parle partout de la crise alimentaire
et où cette dernière est différemment perçue et
sentie par la quasi-totalité des nations du globe, nous avons
jeté notre attention dans l'étude des échanges des
produits congolais.
C'est un thème qui, personnellement nous
intéresse. Au terme de cette étude nous voulons que notre
travail, une fois fini, constitue une documentation aux chercheurs et aussi
servir de guide ou instruments aux décideurs.
0.4 Difficultés rencontrées
L'élaboration de ce travail n'a pas du tout
été aisée du fait de nombreuses difficultés qui
l'ont émaillée. Les réels problèmes auxquels nous
nous sommes buttés sont relatifs à l'accès aux
données. En fait ça n'a pas été facile mais nous
avons fait preuve de beaucoup de courage et nous avons poussé
jusqu'à en avoir.
Ce travail nécessitait la conjugaison de beaucoup de
moyens financiers, comme nous n'en avons pas assez, nous avons tellement
souffert pour arriver à l'objectif. Aussi les difficultés
d'accès à l'outil informatique.
0.5 Délimitation du sujet
Comme les échanges semblent un domaine vaste, nous
avons trouvé utile de focaliser à cet instant notre attention sur
le seul aspect qui concerne les déterminants des échanges
commerciaux en R D Congo. Cette étude est subdivisée en trois
chapitres hormis l'introduction et la conclusion.
Dans le premier chapitre, nous trouvons la revue de la
littérature théorique concernant les échanges selon
différents courants, avec Adam Smith, David Ricardo, et Hecksher Ohlin
Samuelson dans la théorie traditionnelle. La théorie moderne qui
vient compléter la théorie traditionnelle sous différents
auteurs avec la notion des rendements d'échelle et la concurrence
imparfaite. Avant de passer à la revue de la littérature
empirique où on passera en revue sur quelques travaux scientifiques en
rapport avec notre sujet, une révision sur quelques concepts de base fut
envisagée.
Dans le deuxième chapitre, il est question de
présenter la démarche méthodologique. Une analyse sur
toutes les variables retenues où on critique et explique leur
évolution au fil des années concernées (1960-2000).
Grâce aux démarches économétriques et aux
théories économiques, on arrivera à spécifier un
modèle.
Dans le troisième chapitre, le modèle
présenté dans le deuxième chapitre, sera testé et
critiqué. Apres la présentation des résultats, on passera
à une interprétation tout en proposant quelques pistes de
solution.
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
Dans ce chapitre, il est question de revoir la
littérature aussi bien théorique qu'empirique portant sur le
commerce international. A cet effet, deux sections sont
développées dans ce chapitre : la première est
consacrée à la revue de littérature théorique
tandis que dans la seconde il est question de la revue empirique.
I.1 : Revue de la littérature
théorique
Les échanges internationaux sont une
nécessité : au minimum, ils permettent aux pays qui en sont
dépourvus de se procurer certains biens. A ce propos deux
théories se diffèrent et font l'objet de cette section : la
théorie traditionnelle et la théorie moderne.
I.1.1. Théorie traditionnelle du commerce
internationale
Le commerce international a fait l'objet d'une analyse
scientifique au tournant du XVIII ème siècle, s'opposant à
la doctrine mercantiliste alors en vigueur, quei voyait là un jeu
à somme nulle. Amorcée par le « père de
l'économie politique », Adam Smith, cette nouvelle analyse du
commerce international visant à montrer au contraire que le commerce
entre nations procure un gain net, sera approfondie par David Ricardo, puis au
XXè siècle, par Eli Heckscher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson
(Fontagné 2007).
Selon Adam Smith, chaque pays est plus efficace que les autres
dans la production d'un bien au moins. Chaque pays doit se spécialiser
dans la production d'un bien pour lequel ses coûts de production sont
plus faibles qu'à l'étranger, ce qui signifie l'abandon de la
production des autres biens, les biens pour lesquels ses coûts de
production sont supérieurs à la concurrence
étrangère, en fait ces biens seront importés. Ceci
facilite la division du travail et ainsi la liberté des échanges
va accroître le bien-être de l'ensemble des pays. C'est l'avantage
absolu dans la production d'un bien qui détermine la
spécialisation de chaque pays (Fontagné 2007).
Après sa préoccupation sur un pays sans avantage
absolu, Ricardo montre que, ce n'est pas l'avantage absolu qui compte mais
l'avantage relatif. Autrement dit un pays, qui est moins efficace que les
autres pays dans la production de tous les biens qui peuvent être
échangés, sera relativement moins inefficace dans la production
d'au moins un bien. Même si ce pays ne possède aucun avantage
absolu, il y a forcément un produit pour lequel il est meilleur que pour
les autres. Il possède un avantage comparatif sur ce produit. Il va donc
se spécialiser dans la fabrication de ce produit, ce qui va
libérer des ressources pour se procurer les autres produits dont il a
besoin. En exploitant cet avantage comparatif, c'est-à-dire en se
spécialisant dans la production de ce bien, le libre-échange se
révélera préférable à l'autarcie. Mais
cette théorie de Ricardo ne précise pas quel sera le niveau exact
des prix et des quantités échangées entre pays. Mais
l'existence des avantages comparatifs justifie l'échange international
quel que soit l'origine de l'avantage. Les échanges internationaux
augmentent l'efficacité des producteurs, ils permettent une meilleure
utilisation des ressources (Caballero et Cie, 2008).
Heckscher (1919), Ohlin (1933) et Paul Krugman sont souvent
cités dans beaucoup d'oeuvres, mais ont été peu lus. Le
point de départ consiste à s'appuyer sur le principe de
l'avantage comparatif pour montrer comment l'échange international
affecte la distribution des revenus entre les différents facteurs de
production à l'intérieur des pays. Heckscher (1919)
énonce la loi des coûts comparés dans une formulation
mettant en évidence à la fois le rôle de l'importation et
le bénéfice de la spécialisation déjà
évoqués à propos de Ricardo : « Un tel accroissement
de satisfaction se produit quand la loi des coûts comparés joue,
c'est-à-dire lorsqu'on peut satisfaire un besoin beaucoup plus
facilement de façon indirecte, en fabriquant un bien qui peut être
échangé contre le produit désiré. Il reste à
donner aux coûts comparés une formulation établissant une
relation simple entre rémunération des facteurs et prix des biens
pour obtenir la relation recherchée entre commerce et distribution des
revenus (Répertoire de l'administration française, 2008).
Les pays abondamment dotés dans un facteur,
relativement moins coûteux, seront avantagés dans les productions
incorporant intensivement ce facteur : c'est le théorème Heckscher-Ohlin des
spécialisations à l'échange.
Quant aux effets distributifs du commerce international, Les
activités concurrencées par les importations voient leur prix
baisser et inversement pour les activités avantagées. Cela
entraîne une modification des revenus dans le sens suivant : le facteur
employé relativement intensivement dans la production du bien dont le
prix baisse (augmente) verra sa rémunération baisser (augmenter).
C'est le théorème de Stolper-Samuelson d'effet du commerce sur la
distribution des revenus ; Il se produit aussi qu'en l'absence de
mobilité internationale des facteurs, l'ajustement par les prix qui fait
augmenter la rémunération du facteur relativement abondant
(demande en excès pour ce facteur) et baisser celle du facteur
relativement rare (offre en excès). On peut montrer que les mouvements
de prix des facteurs sont plus que proportionnels aux mouvements de prix des
biens, c'est l'effet d'amplification de Jones (Dorman, 2008).
Heckscher-Ohlin précise toujours que Ia combinaison
des évolutions (opposées) de rémunérations des
facteurs dans les pays importateur et exportateur, on obtient le principe
d'égalisation internationale des rémunérations des
facteurs, susceptible d'apparaître sous des conditions assez restrictives
: notamment les pays ne doivent pas être trop différents au
départ. Ce principe est couramment présenté sous le nom du
théorème Heckscher-Ohlin-Samuelson (H.O.S.). Mais après
il a été observé que la théorie classique du
commerce international, en particulier dans sa version factorielle qui vient
d'être rappelée, a été confrontée à
des observations inattendues :
Ø En premier lieu, le contenu net en services de
facteur des échanges d'un pays est théoriquement
déterminé par la dotation relative de celui-ci en facteurs, ce
qui constitue une proposition aisément testable. Or, les
résultats concernant l'abondance en capital sont corrects dans un cas
sur deux ces qui sont obtenus sur les différences d'identité
internationale des technologies de production, comme l'a fait Wassily Leontief
(María et Cie, 2008).
Ø En deuxième lieu, la difficulté est
située au niveau de la progression des échanges intra-branche
à l'occasion des épisodes d'intégration commerciale.
Ainsi, l'abaissement des barrières aux échanges aurait dû
entraîner un mouvement dans le cadre de la spécialisation au sein
du pays concerné ainsi que le prévoit la théorie classique
du commerce international. A l'inverse, les structures productives des pays
deviennent de plus en plus similaires et la part des échanges
intra-branche qui a fortement augmenté (María et Cie, 2008).
Une abondante controverse s'engage, concomitante d'un profond
bouleversement de la théorie : L'affinement des méthodes a
toutefois permis de souligner que l'élément le plus dynamique
était la progression des échanges croisés des produits de
qualité différente, réintroduisant un
élément de spécialisation des pays sur les gammes de
qualité (Fontagné, 2007). Ainsi l'abandon des hypothèses
des rendements constants à l'échelle et de concurrence parfaite
et imparfaite allaient être à l'origine d'un véritable
renouvellement de paradigme qui seront cités dans cette sous section qui
suit.
I.1.2. Théorie moderne du commerce international.
De par les insuffisances de la théorie traditionnelle
à pouvoir expliquer totalement la réalité du commerce
international, on a donc vu naître de nouvelles théories pour
décrire les échanges internationaux tels qu'ils se pratiquent
à l'heure actuelle. À partir des années 1980, l'approche
jusqu'alors dominante est supplantée par « une nouvelle
théorie du commerce international » dont l'initiateur le plus connu
est Paul Krugman, ce qui constitue en réalité le prolongement des
travaux plus anciens qui avaient aussi pour objectif d'expliquer les
caractéristiques du commerce international. A l'instar de cette nouvelle
théorie, le commerce international est aujourd'hui davantage
caractérisé par le rôle croissant de la technologie et de
l'innovation expliquant en partie les échanges entre pays à
degré de développement comparable et par la montée
inexorable des échanges des produits similaires
différenciés qui constituent la majorité des
échanges entre les pays. Voyons maintenant les analyses des
différents auteurs :
Les analyses de Paul Krugman (1979), Kelvin Lancaster
(1980) et Elhanan Helpman (1981) relèvent l'idée
suivante : les échanges internationaux sont la conséquence
du goût pour la diversité des consommateurs, qui engendre une
demande pour les variétés étrangères, et des
rendements d'échelle croissants des producteurs, qui favorisent l'effet
d'attractivité des marchés.
R. Vernon a mis l'accent sur le rôle de l'innovation
dans le commerce international, tout en insistant sur le fait que les
connaissances ne peuvent être considérées comme un bien
public librement et internationalement transférable (contrairement
à une hypothèse fondamentale de la théorie HOS).
Dès lors, les pays peuvent échanger les mêmes biens mais se
situant à des niveaux technologiques différents (
Simonnet 2008).
B. Linder pour lui, insiste sur la demande
domestique représentative pour expliquer les échanges des
produits similaires différenciés entre pays similaires, et
rejette la théorie traditionnelle. Un pays exporte plus facilement un
produit pour lequel il a une demande intérieure relativement forte et il
ne l'exportera que dans un pays susceptible de le consommer,
donc dans un pays à niveau de vie comparable. Les comportements de la
demande importent plus que les caractéristiques de l'offre pour certains
types d'échanges (
Simonnet, 2008).
Ainsi, le rôle de la différenciation des produits
et de la demande de variété comme déterminant des
échanges internationaux de nature intra-branche sera
intégré dans les nouveaux modèles de commerce
international en concurrence monopolistique qui n'omettent pas les facteurs
d'offre comme les économies d'échelle internes aux firmes. Ceci
conduit à dire que la similitude entre les pays et les biens
échangés est le moteur même de l'échange
international. La démonstration théorique a été
faite grâce aux nouvelles théories du commerce international en
concurrence imparfaite : des économies parfaitement identiques
échangeront entre elles des variétés
différenciées et le bien-être s'améliore pour les
consommateurs qui accèdent à une plus grande
variété de biens. Cependant, la causalité du commerce
international est inversée : au lieu d'être préalables aux
échanges commerciaux comme chez Ricardo ou Heckscher et Ohlin, les
avantages comparatifs et la spécialisation découlent de
l'échange international lui-même (Vujisic, 2008 ).
Quand aux analyses de James Brander, épaulé par
Paul Krugman qui fut cité précédemment comme l'initiateur
de la théorie moderne des échanges internationaux, sont la
conséquence des comportements stratégiques des firmes. Les
modèles retenant l'hypothèse de la concurrence pure expliquent le
commerce interbranches et les spécialisations entre économies
différentes (technologiquement ou par la dotation factorielle) mais ne
peuvent pas expliquer les échanges intra
branches(Simonnet,2006). Par contre, les
modèles du commerce international fondés sur la concurrence
imparfaite et les structures de marché expliquent l'importance des
volumes d'échanges intra branches entre
économies similaires. En réalité, les échanges
intra branches et interbranches coexistent. Une explication hybride fut
établie et faisant une place aux deux types d'analyse.
Différentes théories sont nées vers les années
1960, trois théories ont été mises au point :
a) La théorie fondée sur l'écart
technologique
Selon cette théorie, l'échange permet à
une nation d'accéder à des technologies qu'elle ne maîtrise
pas. Pour dire que le commerce international permet alors la diffusion du
progrès technique. En même temps, le pays qui possède
l'avance technologique dispose d'un avantage comparatif, qu'il peut exploiter
tant que les autres pays ne l'ont pas rattrapé. Les pays sont ainsi
incités à poursuivre leurs efforts d'innovation pour garder leur
avance technologique. (Espace économie et gestion 2006)
B) La théorie fondée sur la demande
Selon cette théorie, une entreprise va
privilégier d'abord sa demande intérieure. Lorsque le
marché national est saturé, elle va se tourner vers
l'exportation, en particulier vers des pays dont la structure de la demande est
similaire. Ceci pour dire que l'exportation est dans ce cas un prolongement du
marché national (Espace économie et gestion 2006).
De plus, l'ouverture aux importations constitue un moyen pour
les consommateurs de se voir offrir une gamme plus large des produits. Ceci
permet d'expliquer le développement du commerce intra-branche
(échanges de biens industriels similaires entre pays à la
dotation en facteurs de production équivalente) (Espace économie
et gestion 2006) exemple, la France et l'Allemagne échangent des
automobiles.
C) La théorie du cycle de vie du produit
Cette théorie est un prolongement de la théorie
sur l'écart technologique. Selon la phase du cycle de vie du produit, la
fabrication et la commercialisation diffèrent phase de lancement, de
croissance, de maturité et du déclin. (Espace économie et
gestion, 2006).
Ceci peut expliquer le développement du commerce
intra-firme (échanges entre une maison mère et les filiales d'un
même groupe) (Espace économie et gestion 2006)
Les nouvelles théories se présentent
donc comme concurrentes de la théorie traditionnelle et
prétendent expliquer ces faits, en utilisant de nouveaux outils. Alors
que la théorie HOS par exemple s'inscrit dans le cadre de la concurrence
pure et parfaite, les nouvelles théories privilégient la
concurrence imparfaite. Les références aux rendements croissants
et à la différenciation du produit deviennent alors une
évidence pour les nouvelles théories. En fait, il est possible
d'appliquer les outils développés pour et par l'économie
industrielle pour traiter de la concurrence imparfaite :
· les deux grands modèles de la concurrence
monopolistique, de Hotelling (1929) et de Edward Chamberlin (1933).
· les modèles de la concurrence oligopolistique,
en particulier celui d'Augustin Cournot (1838).
d) Marché de concurrence monopolistique
Krugman montre comment le commerce
international atténue le conflit entre variétés des biens
et échelle de production auxquels les pays sont confrontés
individuellement. Dans le modèle de concurrence monopolistique, un
marché plus étendu conduit à la fois à un prix
moyen plus bas (p2<p1) et à une plus grande variété de
la production (n2>n1). En effet chaque entreprise produit plus et a un
coût moyen plus bas. Il en résulte simultanément un
accroissement dans le nombre d'entreprises (et par conséquent dans la
variété de biens disponibles) et une diminution du prix de chaque
produit (Vujisic, 2007).
En appliquant ce résultat au commerce international, on
voit que celui-ci crée un marché mondial plus vaste que chacun de
marchés nationaux qui le constituent. Intégrer les marchés
par le commerce international a les mêmes effets que la croissance d'un
marché à l'intérieur d'un même pays. Ainsi
deux pays ayant les mêmes dotations factorielles, utilisant les
mêmes technologies à économies d'échelle internes
pour produire des biens différenciés, seront conduits à
échanger, malgré leur parfaite similitude dans les conditions
d'offre. Cet échange de différenciation résulte de la
préférence des consommateurs des deux pays pour la
variété. L'ouverture des économies engendre les effets
suivants :
- le nombre de variétés disponibles
augmente ;
- il existe un effet de rationalisation de la production.
Certaines firmes vont tout de même disparaître ;
- Les économies d'échelle sont mieux
exploitées, les firmes restantes produisant des séries plus
longues, ce qui réduit le coût de production et donc le prix.
- L'utilité des consommateurs augmente,
l'échange avec l'étranger permettant de consommer un plus
grand nombre de variétés.
e) Echanges internationaux et rendements
croissants
La théorie traditionnelle pose l'hypothèse de
rendements constants. La spécialisation internationale n'est
déterminée que par des différences figées de
coûts de production (l'avantage comparatif), expliquées entre
autres par des dotations naturelles des facteurs de production. Dans cette
théorie, la taille des nations n'a aucun impact sur la
spécialisation internationale. Que se passe-t-il, au
contraire, si les coûts de production diminuent avec les quantités
produites ?
f) Les différents cas de rendements
d'échelle croissants.
Alfred Marshall (1879) a été
le premier à introduire la distinction fondamentale entre les
économies d'échelle internes et externes à la firme.
Ø Les économies d'échelle
internes.
C'est l'augmentation de
la taille de l'entreprise, et qui conduit à ces économies
d'échelle, pouvant provenir d'économies réalisées
sur l'organisation interne de la firme ou encore de l'existence de coûts
fixes (La fonction de production présente des rendements
d'échelle croissants si f(ëK,ëL)>ëf(K,L) avec
ë>1, dans ce cas la production d'une grande firme est supérieure
à la somme des productions d'entreprises plus petites), (Vujisic,
2007).
Ø Les économies d'échelle
externes.
Il existe des économies
d'échelle externes lorsque l'efficacité d'une firme quelconque
est influencée positivement par la taille du secteur ou du pays. Lorsque
de telles économies existent, toutes les entreprises du secteur, alors
qu'elles gardent la même taille, voient leurs coûts de production
diminuer suite à une augmentation de la production globale. Le
coût unitaire de production dépend alors de la taille du secteur,
mais pas de celle de la firme spécifiquement (Vujisic, 2007).
C'est le cas par exemple, lorsque les industries sont
concentrées dans un lieu donné, ce qui leur permet de
bénéficier d'infrastructures plus développées,
d'une offre de services plus appropriée ou encore d'une offre de travail
spécialisée plus compétente et plus productive ainsi que
de « retombées en connaissances » plus importantes (diffusion
du savoir et amélioration des connaissances par l'imitation ou la
collaboration).
g) Les économies d'échelle externes
et les échanges internationaux
Les économies d'échelle externes sont-elles une
cause des échanges internationaux ? Si de telles économies
existent de manière significative dans la production d'un bien
donné, elles ont pour effet de favoriser, toutes choses égales
par ailleurs, les nations qui produisent des volumes importants de ce bien. Il
en découle que l'entrée sur le marché international de
nouveaux exportateurs capables potentiellement de produire à des
coûts unitaires plus faibles, peut alors être impossible. Cette
analyse a plusieurs conséquences :
- la taille du marché intérieur d'une nation
peut, en présence d'économies d'échelle externes,
être un facteur explicatif du commerce international (elle procure un
avantage certain sur les autres nations) ;
- les spécialisations internationales résultant
des économies d'échelle externes sont stables, même si les
avantages comparatifs se modifient (un nouveau pays, accédant à
la technologie, capable potentiellement de produire à un coût
unitaire plus faible en raison de l'infériorité des coûts
salariaux ne pourra pas rentrer sur le marché);
- des « accidents historiques », à l'origine
d'une production donnée dans un pays spécifique, peuvent se
révéler décisifs dans la création des flux
commerciaux internationaux. La date d'entrée dans la production des
firmes d'un pays devient un facteur essentiel pour expliquer la
spécialisation internationale : les premiers pays entrés
bénéficient d'un avantage qui ne peut être rattrapé
par d'autres concurrents.
- les économies d'échelle constituent donc une
barrière à l'entrée d'un secteur. En économie
internationale, c'est un argument en faveur de la protection des industries
naissantes.
h) La différenciation des produits
Selon Rainelli il faut attendre
les nouvelles théories du commerce international pour que la
différenciation des produits soit vraiment retenue dans l'analyse des
échanges internationaux en dépit de la parution antérieure
de travaux rigoureux mais non formalisés, comme ceux de Bernard
Lassudrie-Duchêne.
La différenciation peut porter sur la qualité
du produit (voiture plus puissante, plus rapide, plus économe en
carburant...), elle est dite verticale. Elle peut également concerner la
variété des caractéristiques d'un produit à
qualité identique (emballage, couleur, proximité,...), elle sera
dite horizontale. Pour expliquer les échanges de biens similaires
différenciés (Vujisic, 2007).
P. Krugman recourt à un
modèle de différenciation des produits qui exclut par
définition la concurrence parfaite. Son modèle s'appuie sur une
situation de concurrence monopolistique mise à jour par
Edward Chamberlin en 1933.
En effet, à court terme, les entreprises sont
supposées toutes en situation de monopole sur la variété
des produits qu'elles fabriquent sachant que tous les produits sont
différenciés. Par exemple, Volkswagen a le monopole de la Golf
tandis que Peugeot détient le monopole de la 307. Les deux entreprises
sont concurrentes sur le marché de l'automobile, mais au lieu de
produire le même bien sur ce marché elles développent des
variantes originales de ce bien. Chaque entreprise est par conséquent un
monopoleur au sens où elle est la seule firme produisant son bien
particulier (pas exactement semblable mais substituable) (Vujisic, 2006)
.
Mais la demande pour ce bien dépend du
nombre de produits similaires disponibles sur le marché et des prix que
font les autres firmes de l'industrie.
b) D'un coté plus le nombre d'entreprises sera
élevé, plus la concurrence entre elles sera forte et plus bas
sera par conséquent le prix dans l'industrie.
c) . D'un autre coté, plus le nombre d'entreprises sera
élevé, moins la production par entreprise sera importante et plus
haut sera par conséquent le coût moyen.
En résumé l'approche ricardienne et
l'approche d'heckscher-ohlin-samuelson avec l'échange interbranche,
adoptent l'avantage comparatif comme fondement de l'échange à la
seule différence, l'approche ricardienne conserve la technologie comme
déterminant de la structure des échanges,mais l'approche
d'heckscher-ohlin-samuelson conserve la dotation en facteur de production
comme déterminant des structures de production. Par contre la
théorie moderne est fondée sur les économies
d'échelle et demande de variété, pour ce qui concerne les
échanges intra-branche la structure des échanges est souvent
indéterminé.
Parlant du commerce extérieur nous trouvons
d'abord nécessaire de passer en revue des quelques indicateurs de ce
secteur, où le taux de couverture est le rapport entre la valeur des
exportations et la valeur des importations exprimée en pourcentage. Pour
un chiffre inférieur à 100 % cela signifie que les
importations sont supérieures aux exportations. Si ce chiffre est
supérieur à 100 % signifie que les exportations sont
supérieures aux importations.
Le taux de pénétration est le rapport
entre les importations et le marché intérieur exprimé en
pourcentage avec le marché intérieur la sommation de la
production intérieure et les importations. En bref ce chiffre permet
d'évaluer dans quelle mesure la demande intérieure d'un pays est
assurée par des biens importés ou par des biens produits dans ce
pays.
Le degré d'ouverture, celui-ci
mesuré par le taux d'ouverture qui est le rapport entre la moyenne de la
sommation des exportations avec les importations et la production
intérieure brute (PIB) Ce chiffre permet d'évaluer
l'intensité des échanges d'un pays avec les autres.
Termes de l'échange est le rapport entre
l'indice de prix à l'importation et l'indice de prix à
l'exportation exprimé en pourcentage. Ce chiffre mesure
l'évolution du pouvoir d'achat des exportations. Si le chiffre augmente
d'une année sur l'autre, cela signifie que le prix des exportations
augmente par rapport au prix des importations. Au contraire, si le chiffre
diminue, on parle de détérioration des termes de l'échange
: cela signifie que le pays doit exporter plus de marchandises pour se procurer
un même volume d'importations.
I.2 Revue de la littérature empirique.
En fait quelques travaux empiriques furent consacrés
dans la détermination de ces phénomènes.
Partant de cette étude, sur les Déterminants du
commerce extérieur cas du Sénégal, publié par
l'Institut Africain de Développement Economique et de planification en
2005, Doudou NDIAYE avait montré comment les échanges
extérieurs au Sénégal ont toujours été un
domaine non négligeable dans les stratégies de croissance de son
économie. En effet, le commerce extérieur fait partie des
principaux leviers sur lesquels le Sénégal compte s'appuyer pour
un développement économique et social durable. C'est ce qui
explique les importants efforts consentis, depuis longtemps par le pays
notamment à travers les ajustements structurels (Ndiaye 2005).
Cependant, ces efforts n'ont pas tous été
couronnés de succès, faute d'une cohérence d'ensemble des
actions initiées dans le secteur.
D'où l'importance d'étudier un modèle du commerce
extérieur pouvant concourir à la maîtrise des
déterminants et permettant d'identifier les leviers susceptibles
d'être actionnés pour réussir une ouverture commerciale du
Sénégal.
Plusieurs modèles empiriques ont été examinés,
allant des modèles simples (formulation et/ou utilisation d'une seule
fonction) aux modèles complexes. D'une manière
générale, la fonction mathématique utilisée est la
fonction logarithme avec des variables plus ou moins significatives et l'outil
des estimations a été le modèle à correction
d'erreur (mce) (Ndiaye 2000).
Le modèle s'appuie sur une fonction «
importations » et une fonction « exportations ». Il
décompose les exportations en fonction de la demande mondiale et de la
compétitivité extérieure et les importations en fonction
du produit intérieur brut et de la compétitivité
intérieure. C'est un modèle réduit qui permet
d'étudier à la fois les importations et les exportations. Sur
les quatre variables du modèle, les résultats obtenus ont
montré que seules deux sont statistiquement significatives, donc
influencent les fluctuations des importations et des exportations. Il s'agit de
la demande mondiale pour la fonction « exportation » et du produit
intérieur brut pour la fonction « importation ». Les variables
de compétitivité (compétitivité intérieure
et compétitivité extérieure) n'influencent pas les
mouvements des importations et des exportations. (Ndiaye 2005).
Dans cette étude basée sur l'Analyse
économétrique des déterminants de la demande d'importation
de lait et de produits laitiers au Sénégal en 2003. TOURE
Alioune signale que l'élevage contribue pour près de 7% au
Produit Intérieur Brut du Sénégal. Des importations
massives de ces produits sont effectuées chaque année pour
couvrir les besoins des populations. Elles ont ainsi une incidence non
négligeable sur la balance des paiements du Sénégal. En
effet, la valeur annuelle des importations de lait et de produits laitiers est
estimée à 30 milliards de francs CFA (UPE, 1999).
Cependant, les facteurs explicatifs de ces importations
méritent d'être mieux connus pour appréhender les
importations et le rôle véritable qu'elles sont à
même de jouer dans la politique de sécurité alimentaire du
Sénégal. Pour cela, il est nécessaire d'identifier et
d'analyser les principaux facteurs explicatifs de ces importations.
Selon CHAKROUN Mohamed dans son étude
sur les déterminants de la compétitivité internationale du
secteur manufacturier tunisien. Le rôle de la technologie tient une place
importante, dès lors que cette dernière façonne l'avantage
compétitif des économies et les modalités de leur
insertion dans l'économie mondiale. Ainsi, la
compétitivité technologique semble déterminante dans
l'explication du différentiel des parts de marché à
l'exportation entre les pays industrialisés et les pays émergents
(CHAKROUN, 2002).
L'appréhension des mécanismes via lesquels les
technologiques interviennent dans la détermination des performances
commerciales diffère selon le secteur d'activité
étudié (selon que ce dernier soit à haute ou à
faible intensité technologique), mais aussi et surtout selon les
systèmes socio politico-économiques qui les hébergent,
façonnent et diffusent.
Il se dégage ainsi des spécificités
sectorielles et nationales dont il faudrait tenir compte lors de l'analyse des
déterminants de la compétitivité internationale.
En tant que concept, cette dernière s'apparente
à une réalité complexe qui dépend de facteurs
multiples et difficilement mesurables. En tant que source de croissance et
moyen de desserrement de la contrainte extérieure, elle
représente un défi que devraient lancer les pays les moins
avancés, s'ils voulaient assurer leur processus d'intégration
mondiale (CHAKROUN, 2002).
Ces derniers, toujours en quête des dispositifs et
politiques en mesure de remédier à leurs
déséquilibres macro-économiques structurels et de placer
leurs économies vulnérables sur les sentiers d'une croissance
durable, n'ont guère de choix aujourd'hui. Surtout après leur
crise d'endettement dans les années quatre-vingt, que d'ouvrir leurs
frontières devant les firmes multinationales et de leur offrir diverses
incitations et privilèges, afin de s'approprier de nouvelles
technologies, indispensables pour assurer la compétitivité de
leurs secteurs exportateurs, et de combler leur déficit courant
structurel.
La présente contribution s'attache à mettre en
exergue, à l'aide d'un modèle macro économétrique
à correction d'erreur appliqué au cas tunisien, le rôle
significatif des facteurs hors coûts dans la compétitivité
des exportations manufacturières tunisiennes. Deux variables
s'avèrent significatives : notamment l'accumulation du capital physique
et l'investissement en capital humain (CHAKROUN, 2002).
.
Selon Olivier Floc dans son étude portant sur le
commerce extérieur de l'Allemagne : force et faiblesse. L'auteur
montre que les exportations représentaient en 21,7% de la production
intérieure brute en 1995. L'Allemagne connaîtra un retard par
rapport à certains pays d'Asie dans plusieurs domaines, notamment la
biotechnologie ou la microélectronique, par rapport à ses
concurrents. Par conséquent ceci a conduit à une hausse des
importations.
La plus part des institutions Allemandes de provision
économique estime en effet que le volume des exportations pourrait
croître de 6% à 8%. Dans le même temps les importations
devraient connaître un rythme de croissance plus modéré
(entre 4 et 5%).
L'auteur insiste en montrant que l'Allemagne n'est plus
uniquement attaquée sur le niveau de ses coûts, elle souffre d'un
regain de concurrence aussi bien sur le terrain de la technologie que sur celui
de la qualité. Pour dire que la hausse du niveau des investissements
étaient négligeables pour accroître les exportations.
D'où il fallait hausser le niveau des investissements.
Selon Staotliche B. dans son étude sur l'investissement
et l'emploi public : une comparaison internationale des politiques,
où le but de son étude est seulement d'analyser la contribution
quantitative de l'état lui-même dans le commerce extérieur.
En fait parmi les pays de l'échantillon, citons le japon et les USA
favorisés par des taux d'intérêt à bas niveau. Ceci
a fait monter progressivement l'investissement d'une manière
impressionnante.
Dans chaque pays, c'est toujours un ensemble de
déterminants qui détermine la longévité et la
vitesse de la croissance économique. Dans ce cas l'Etat fournit une
contribution importante. La tendance dans presque tous les pays analysés
est que les dépenses d'investissement ont moins augmenté que le
PIB nominale. En définitif il faut noter que dans certains pays comme
le pays bas la force motrice a été l'accélération
de la croissance tirée par les exportations liée à la
dévaluation réelle importante, ce qui peut être une
stratégie à long terme pour des petits pays.
Selon M. schuller (1995) dans son étude
titré : l'ouverture du marché des biens de consommation en
chine, la croissance de l économie chinoise offre aux entreprises
étrangères des nombreuses opportunité commerciales, ce
n'est pas seulement en raison du besoin en technologies et équipements
exigés par la modernisation des installations nationales, mais aussi la
demande en biens de consommation de qualité s'est accrue par la hausse
du niveau de la population (schuller, 1995).
L'auteur veut permettre au lecteur de se faire
l'idée la plus juste du marché chinois de biens de consommation
et des débouchés qu'il offre aux entreprises
étrangères sur les créneaux correspondants. En fait,
partant d'un revenu par tête de 1000 dollars, le cabinet de consultants
Mckinsey et Co, a établi que des consommateurs solvables
s'élevaient à environ 60 millions de personnes et qu'il devrait
atteindre 200 millions d'ici l'an 2000. Partant du principe que ce nombre
augmente chaque année de 25%, cette proportion devrait atteindre 20%
d'ici dix ans. En fait le marché de biens de consommation qui comptait
184 millions des consommateurs solvables a accru, avec leur forte
préférence pour les produits de luxes en provenance de
l'extérieur. En fait les investissements en capital permettraient
d'améliorer le commerce extérieur en chine.
Selon la direction des relations économiques
extérieur française, titré : Le commerce
extérieur français, le retour à l'excédent. Qui a
été publié en 1993. Le record de l'excèdent qu'a
connu la balance commerciale français en 1993 constitue un
événement. Redevenu excédentaire dans le prolongement de
l'amélioration engagée en 1991. La balance commerciale retrouve
ainsi sa situation d'avant le premier choc pétrolier, le taux de
couverture des échanges revenant à un niveau qu'il n'avait pas
atteint depuis 1990, joint à l'effet réunification Allemande en
1990 et 1991.
La nécessité d'un diagnostique sur les
facteurs explicatifs de l'amélioration récente du commerce
extérieur en France, qui touche tous les secteurs d'activité et
toutes les grandes zones géographiques. D'où la faiblesse de la
demande intérieure française a permis de limiter la croissance
des importations, les gains de part des marchés à l'exportation
ont également à ce résultat, ainsi que la baisse du prix
de l'énergie importée. En effet le retour à
l'excédant n'est pas un accident certes, il s'inscrit dans un contexte
de ralentissement conjoncturel caractérisé par une baisse
prolongée régulièrement en valeur dans le courant de 1992.
Alors que les exportations ont continué à accroître
jusqu'au milieu d'année, avant de se replier également par la
suite en liaison avec le recul des marchés européens.
CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE
Apres avoir passé en revue la
théorie sur le commerce et les échanges internationaux, nous
tenons à présenter dans ce présent chapitre la
méthodologie dans le but de spécifier le modèle et
d'identifier les déterminants du niveau des échanges en RDC.
Avant tout, il est question de présenter
dans cette première section la spécification du modèle
avant de présenter les différentes variables retenues dans le
modèle.
II.1. Spécification du modèle
Dans cette section, nous sommes appelés
à présenter le modèle initial de l'échange pour
arriver à présenter le modèle définitif
après l'avoir aménagé selon les circonstances de la
RDC.
II.1.1. Modèle initial
Dans notre étude pour arriver à
spécifier notre modèle nous nous inspirons du travail de Doudou
NDIAYE portant sur les déterminants du commerce extérieur cas du
Sénégal en 2005. Pour arriver à spécifier le
modèle il a décomposé les exportations en fonction de la
demande mondiale et de la compétitivité des exportations par
rapport à la production extérieure, mesurée par l'indice
de prix à l'exportation et les importations en fonction du produit
intérieur brut et de la compétitivité des importations par
rapport à la production intérieure qui est mesurée par
l'indice de prix à l'importation.
C'est un modèle réduit qui permet
d'étudier à la fois les importations et les exportations.
ECHANGE = aPIB+bCINT+cCEXT +dDMON
(1)
Avec
- ECHANGE= la balance commerciale
- DMON = Demande Mondiale brute,
- PIB = Production intérieure brute
- CEXT= compétitivité des exportations par
rapport à la production extérieure et qui sont substituables aux
produits nationaux
- CINT= compétitivité des importations par
rapport à la production intérieure et qui sont substituables aux
produits étrangers,
a étant le coefficient de la variable PIB
b étant le coefficient de la variable CINT
c étant le coefficient de la variable CEXT
d étant le coefficient de la variable DMON
II.1.2 Aménagement du modèle
Nous avons essayé de spécifier ce
modèle par rapport à la situation socio-économique de la
R.D.Congo, en supprimant la demande mondiale compte tenu de la non
disponibilité des données et en remplaçant la production
intérieure brute par d'autres variables compte tenu des
différentes réalités échappant au service de
statistiques afin de spécifier un modèle reflétant la
réalité de ce pays, notamment l'informelle, la fraude...
En effet, partant du paradoxe du surplus de
consommation et du surplus de la production (Ceped et Cie, 1963), certains pays
développés bien qu'ils aient une production abondante et dont
leur taux de croissance de la production est supérieur au taux de
croissance démographique, ils ne peuvent pas consommer toute leur
production. Ils sont alors appelés à exporter.
Au contraire pour les pays en voie de
développement dont leur production est insuffisante et leur taux de
croissance de la production est inférieur au taux de croissance
démographique, sont appelés à importer. Cela étant
nous ajoutons la variable population au modèle, pour dire que
l'échange serait fonction de la production intérieure brute, de
la compétitivité sur le marché intérieur, de la
compétitivité sur le marché mondial et le taux de
croissance démographique .
ECHANGE= f (PIB, CINT, CEXT, TXCDEMO)
(2)
Où : ECHANGE= balance commerciale
PIB= production intérieure brute,
TXCDEMO=le taux de croissance démographique
CEXT= compétitivité des exportations par
rapport à la production extérieure
et qui sont substituables aux produits
nationaux
CINT= compétitivité des importations par
rapport à la production intérieure et qui
sont substituables aux produits
étrangers
En fait la demande d'un marché
découle des demandes individuelles, la quantité demandée
globalement par un marché dépend non seulement du prix de ce bien
mais aussi du revenu des acheteurs (Mankiw,1998). Partant des règles de
la comptabilité nationale qui comprennent un certain nombre
d'identités remarquables c'est-à-dire l'équation
obligatoirement vérifiée, la production intérieure brute
(PIB) correspond à la fois le revenu total de l'économie et la
dépense totale de la même économie. Au niveau
macroéconomique dans sa nouvelle base de 1995 et opérationnelle
depuis 2000. Le revenu disponible brut est la sommation de la dépense de
consommation finale et de leur épargne d'où nous retenons :
PIB = Y= C+S
(3)
Où y = revenu, C = consommation et S =
épargne
Introduisons (2) dans (1) on obtient :
ECHANGE=f [(C+S), CINT, CEXT, TXCDEMO]
(4)
La comptabilité nationale définit
deux de notions de consommation, la consommation effective des ménages
recouvrant l'ensemble des biens et services que les ménages consomment
effectivement, quelle que soit la manière dont ils sont financés,
tandis que la dépense de consommation finale de ménage se limite
aux dépenses que les ménages supportent effectivement (villier,
2002).
L'écart entre les deux notions
représente ce que la comptabilité nationale appelle la
dépense de consommation individualisable (ou individuelle) des
administrations publiques. En fait la valeur de cette dernière
correspond aux transferts sociaux en nature qui se décompose : des
prestations sociales en nature obtenues grâce au remboursement de
médicaments ou des soins médicaux achetés, et des Les
transferts des biens et services non marchands individuels correspondant aux
services non marchands d'éducation et de santé consommés
par les ménages mais fournis gratuitement par les administrations. On y
trouve notamment l'essentiel de soin hospitalier et des dépenses de
l'éducation nationale pour ne parler que de consommations publiques
(villier, 2002), par rapport à la consommation finale de l'ancienne base
1980 de la comptabilité nationale.
C = conspub +conspri (5)
Où Conspub = consommation publique
Conspri = consommation privée
Introduisons (5) dans (4) on obtient :
ECHANGE= f {[(CONSPUB+CONSPRI) +S] CINT, CEXT,
TXCDEMO } (6)
En fait il existe une relation économie
entretenue d'une économie ouverte avec le reste du monde sur le
marché des biens et services et le marché financier international
lorsque les exportations nettes et les investissements nets à
l'étranger mesurent un certain type de déséquilibre sur le
marché. Il est important de noter que, pour l'économie prise dans
son ensemble, ces deux déséquilibres se compensent.
C'est-à-dire que l'investissement net à l'étranger est
toujours égal aux exportations nettes. Partant de la théorie
générale où il y a rejet sans appel de la loi de SAY, qui
d'après Keynes, confond une identité comptable (offre
=Revenu=Demande) de manière comptable, l'épargne est égale
à l'investissement. Mais cette identité ne vaut que pour un
niveau réalisé de l'équilibre. En se
référant au modèle de Wicksell, il considère une
économie monétaire ou l'ajustement épargne -
investissement doit tenir compte de l'accroissement du crédit bancaire
(dC°) qui augmente l'offre de fonds disponibles pour l'investissement, et
de l'accroissement de la détention de monnaie (dM°) qui la
réduit (Villier, 2002).
INV+dM°=S+dC°
(7)
Où INV = investissement,
Introduisons (7) dans (6) on
obtient :
ECHANGE= f {[(CONSPUB+CONSPRI) +INV] + CINT, CEXT,
TXCDEMO (8)
En suite lorsqu'on parle de
l'investissement, c'est une combinaison de l'investissement public et de
l'investissement privé. L'investissement public concerne la formation
brute du capital fixe des administrations publiques, quant à
l'investissement privé tient aux projets initiés par les
opérateurs économiques du secteur privé (Mankiw, 1998).
INV= (INVPUB+INVPRI) (9)
Où INVPUB = Investissement public
INVPRI = investissement privé
En Introduisant (9) dans (8), nous avons :
ECHANGE=f[(CONSPUB+CONSPRI),(INVPUB+INVPUB),CINT,CEXT,
TXCDEMO]
(10)
En fait après ces différentes théories
économiques, nous approximons le modèle :
ECHANGE=f(CONSPUB,CONSPRI,CINT,CEXT,INVPUB,INVPRI,TXCDEMO)
(11)
II.1.3 modèle final
Nous avons maintenu la forme semi-logarithmique étant
donné notre base de données concernant la variable à
expliquer contenait des chiffres avec une valeur négative.
Pour pouvoir palier au problématique de
l'hétéroscedasticité et arriver à
l'interpréter les paramètres par la voie
d'élasticité R Bourbonnais (1998), suggère le recours
à l'usage des logarithmes. Ainsi nous avons introduit le logarithme dans
notre modèle qui désormais se pressente comme suit :
ECHANGE=a1LCONSPUB+a2LCONSPRI+a3LINDPM+a4LINDPX+a5INVPUB
+a6LIVPRI+a7LTXCDEMO+ u
(12)
Avec a1< 0, a2< 0,
a3< 0, a4> 0, a5> 0,
a6> 0 et a7< 0
Où :
ECHANGE : échanges commerciaux de biens et
services,
CONSPUB : consommation publique,
CONSPRIV : consommation privée,
INDPM : indice de prix à l'importation,
INDPM : indice de prix à l'importation,
INVPUB : investissement public,
INVPRI : investissement privé,
TXCDEMO : taux de croissance
démographique,
u : terme d'erreur.
Signalons que la lettre L devant chaque variable retenue
signifie le logarithme de cette variable.
II.1.4. les données
Dans l'univers de la recherche scientifique il
existe plusieurs types des données selon que le modèle est
spécifié. Les données en coupes instantanées
où les données sont observées au même instant et
concernent les valeurs prises par la variable pour un groupe d'individus
spécifique. Les données en panel où la variable
représente les valeurs prises par un échantillon au cours d'une
période. Les données en série chronologique où les
variables sont observées à intervalle de temps réguliers,
c'est le type des données utilisées dans notre étude. Ce
sont des données annuelles allant de 1960 à 2000 contant 41
observations pour chaque variable1(*).
II. 3. Présentation des variables du
modèle
Cette section a pour objet de présenter les
variables de notre modèle. En Premier lieu nous commençons par la
variable endogène avant de procéder en revue des variables
exogènes.
II.3.1 La variable endogène
L'usage de deux variables différentes semble
important pour arriver à déterminer la quantité globale
des biens et services échangés en RDC soit la balance commerciale
qui est constituée par le solde entre les exportations et les
importations. Toute augmentation des exportations améliore la situation
de la balance commerciale. L'augmentation des importations engendre une
détérioration de la balance commerciale pour signifier une
diminution des exportations nettes. Ce graphique nous retrace
l'évolution des échanges commerciaux soit celle de la balance
commerciale.
GRAPHIQUE NO II.1 : Evolution
des échanges commerciaux soit la balance commerciale.
Source : Cfr annexe 4, obtenus
sur base du logiciel E-Views,
Ce graphique retrace quatre phases dans l'évolution du
niveau de la balance commerciale.
Au cours de la première phase allant de 1960 à
1973, juste après l'indépendance la balance commerciale commence
à s'améliorer et atteint l'équilibre soit un solde nul. Le
niveau des échanges est allé jusqu'à 39 % en 1967 suite
à une politique adoptée pour éviter un glissement de la
demande vers de produits de remplacement, c'est ainsi que l'indice des minerais
exportés par le Congo s'est élevé (Banque centrale du
Congo, 1967).
La deuxième phase commence de 1974 à
1978 est caractérisée par une détérioration de la
balance commerciale soit une diminution des exportations. Ces résultats
sont liés aux problèmes de zaïrianisation qui ont
perturbé le niveau de la production nationale (Banque centrale du Congo,
1976).
La troisième phase allant de 1979 à
1982, est caractérisée par une légère
amélioration de la balance commerciale suite à l'accroissement de
plus de 50% de la demande des pays de l'OCDE et de l'union économique
belgo luxembourgeoise (Banque centrale du Congo, 1976).
La quatrième phase allant de 1983 en 2000, est celle
qui apparaît comme étant la plus longue. Elle est
caractérisée par la détérioration de la balance
commerciale au fur et à mesure qu'on avance dans le temps. Les
échanges extérieurs du Zaïre (avec le reste du monde) ont
enregistré une baisse de 34,3% en 1991. Cette
détérioration des transactions globales serait due à la
décélération aussi bien des dépenses d'importation
de (-52%), que des recettes d'exportations de (-18,2%).D'ou les facteurs
seraient la baisse du niveau de l'indice de prix à l'exportation ainsi
que le volume des exportations (Banque centrale du Congo, 1991).
.En fait cette détérioration de l'indice de prix
à l'exportation par rapport à l'importation continue en 1997
aussi qu'en 2000 (Banque centrale du Congo, 2000).
II.3.2 Les variables exogènes
Les échanges, parlant des importations et des
exportations en d'autres termes la balance commerciale, en rapport avec la
politique commerciale dans un pays, nous retenons sept variables suivantes
comme variables explicatives du modèle : La consommation publique,
la consommation privée, indice de prix à l'importation, indice de
prix à l'exportation, l'investissement public, l'investissement
privé, et le taux de croissance démographique.
II.3.2.1 consommation publique
Consommation publique, celle-ci renferme à
son sein les dépenses liées aux rémunérations des
fonctionnaires et à l'achat des biens et services (M Rutamu, 2006). La
relation entre la consommation publique et l'échange est qu'en cas de
l'insuffisance de la production locale l'Etat doit recourir à
l'extérieur. L'évolution des consommations publiques est
analysée par le graphique ci-après.
GRAPHIQUE NO II.2 : Evolution
des consommations publiques
Source : Cfr annexe 4, obtenus
sur base du logiciel E-Views,
Ce graphique nous retrace quatre phases dans
l'évolution de la consommation Publique :
La première phase allant de 1960 à 1970, est
caractérisée par des augmentations autour de 15%. Cette
période est marquée par des reconstructions après les
guerres et des troubles politiques.
La deuxième phase (1970-1984) cette phase est
caractérisée par une baisse et des oscillations autour de 14%.
Cette baisse est due aux différentes mesures prises par le conseil
exécutif afin de contenir les dépenses publiques.
La troisième phase (1985-1992) est
caractérisée par une tendance à la baisse des
consommations publiques. Cette baisse peut être expliquée par un
déplacement remarquable de plus de 20% de dépenses publiques en
ce qui concerne les titres des rémunérations, de biens et
services (Banque centrale du Congo, 1992).
La dernière phase (1993-2000), il s'agit d'une
période caractérisée par une baisse sensible du niveau des
consommations publiques avec des oscillations autour de 15%.
II.3.2.2 Consommations privées
Les consommations privées constituent la principale
consommation en moyenne de ménages au sein du pays. Le lien pouvant
exister entre les consommations privées et l'échange peut
être expliqué en cas d'une insuffisance de la production locale,
dans le cadre de couvrir le déséquilibre sur le marché
intérieur, on fait recourt à l'extérieur.
Ce graphique ci-après nous analyse l'évolution
de consommations privées.
GRAPHIQUE NO II.3 :
Evolution de consommations privées
Source : Cfr annexe 4, obtenus sur
base du logiciel E-Views,
Partant de ce graphique : il ressort quatre phases de
l'evolution des consommations privées.
La premiere phase (1960-1970) cette pèriode
est caracterisée par une baisse du niveau des consommations
privées. Cette baisse peut être expliquée par des conflits
et des troubles politiques et des guerres depuis l'indépendance.
La seconde période (1970-1984), est
marquée par une hausse du niveau de consommation privée. Cette
hausse peut être liée aux effets du choc pétrolier en 1976,
et aussi à la dévaluation de la monnaie en 1979
décidée par le gouvernement (Banque centrale du Congo, 1978).
La troisième phase (1984-1992), celle-ci
est marquée par une chute remarquable du niveau des consommations
privées. En fait cette baisse peut être expliquée par des
mesures prises dans le programme d'ajustement structurel de 1983 à
1989.
La dernière phase (1993-2000), cette
période est caractérisée par une tendance à la
hausse du niveau de consommations privées. Il s'agit d'une
période qui a été marquée par des taux d'inflation
allant jusqu'à 265% en 1990 ainsi que des déficits
budgétaires croissants (Banque centrale du Congo, 2000).
.
II.3.2.3 Indice de prix à l'importation
L'indice de prix à l'importation comme
variable explicative permet d'apprécier la compétitivité
de biens et services étrangers sur le marché intérieur
d'un pays (Ndiaye, 2000). .
Le lien pouvant exister entre l'indice de prix
à l'importation et l'échange commercial des biens et
services peut être expliqué par le fait qu'une modification du
niveau de l'indice de prix à l'importation peut affecter un
déséquilibre sur le marché des biens et services sur le
marché intérieur. Observons ce graphique ci-après qui
analyse l'évolution de l'indice de prix à l'importation.
GRAPHIQUE NO II.4 : Evolution
de l'indice de prix à l'importation
Source : Cfr annexe 4, obtenus
sur base du logiciel E-Views,
Ce graphique nous retrace trois phases dans l'évolution
de l'indice de prix à l'importation
La première phase (1960 à 1967),
celle-ci est caractérisée par la stabilité en moyen du
niveau de l'indice de prix à l'importation.
La deuxième phase (1967 à 1989),
celle-ci est caractérisée par une hausse de l'indice de prix
à l'importation, cette période traduit l'effet conjugué de
l'inflation dans les pays industrialisés et la dévaluation du
zaïre-monnaie.
En 1984 les états unis ont provoqué une hausse
de prix de biens en destination du zaïre en appréciant la monnaie
dollar ainsi que la hausse du taux d'intérêt.
La situation s'est aggravée en 1986 à cause de
hausse des prix de facteurs de production encourus par les pays
industrialisés.
La troisième phase qui est la
dernière (1989 à 2000), celle-ci est caractérisée
par une baisse progressive du niveau de l'indice de prix à
l'importation. Cette reprise en 1989 s'est maintenue sous l'effet du
redressement économique au niveau de pays industrialisés. Cette
période est aussi marquée par des crises politique et des guerres
dites de libération en effet la situation fut améliorée
par l'entrée massive des ONG au service de victimes de guerres,
d'où certains biens et services ont été acquis
gratuitement.
II.3.2.4 Indice de prix à l'exportation
L'indice de prix à l'exportation comme
variable explicative permet d'apprécier la compétitivité
de biens et services nationaux sur le marché international.
La relation existant entre l'indice de prix
à l'exportation et l'échange commerciale des biens et services
peut être expliqué par le fait qu'une modification du niveau de
l'indice de prix à l'importation peut affecter le niveau de la demande
des biens ou services sur le marché international. Observons ce
graphique ci-après nous analysant l'évolution de l'indice de prix
à l'exportation.
GRAPHIQUE NO II.5 : Evolution
de l'indice de prix à l'exportation
Source : Cfr annexe 4, obtenus
sur base du logiciel E-Views,
Ce graphique nous retrace deux phases dans l'évolution
du niveau de l'indice de prix à l'exportation :
La première phase (1960 à 1985),
cette phase est caractérisée par une augmentation progressive du
niveau de l'indice de prix à l'exportation, cette hausse fut
causée par la reprise des activités économiques des
certains pays industrialisés provoquant ainsi une augmentation de la
demande des matières premières.
La seconde phase (1985 à 2000), cette phase
est caractérisée par une baisse progressive du niveau de l'indice
de prix à l'exportation. Cette détérioration des prix
à l'exportation qui s'est manifestée serait due à
l'existence d'une offre importante face à une faible demande. En plus
l'offre de produit congolais s'est confrontée au problème du
marché informel et la fraude.
II.3.2.5 Investissement public
L'investissement public mesure les dépenses
d'une nation pour accroître son capital fixe. Il constitue la valeur des
biens durables acquis par les unités de production pour être
utilisée pendant au moins un an dans le processus de production (P.
Villieu, 2000). Observons l'évolution des investissements publics au fil
de temps par ce graphique.
GRAPHIQUE NO II.6 :
Evolution des investissements publics
Source : Cfr annexe 4, obtenus
sur base du logiciel E-Views,
Ce graphique nous retrace quatre phases dans
l'évolution du niveau des investissements publics :
Au cours de la première phase allant de
1960 à 1965, le niveau des investissements publics avait sensiblement
baissé. Cette baisse serait due par des troubles politiques après
l'indépendance.
La seconde phase qui va de 1966 à 1985. Au
cours de cette phase il y a eu une hausse remarquable des investissements
publics suivie d'une chute en 1975. Cette chute serait due aux
difficultés de paiement extérieur, d'approvisionnement en biens
d'équipement et intermédiaire (Banque centrale du Congo, 1975).
Grâce aux efforts d'investissement consentis par le gouvernement en 1980,
une forte progression en valeur nominale fut remarquée. Cette
évolution est à mettre en rapport avec l'exécution du
programme de la relance économique initiée par le conseil
exécutif.
La troisième phase qui va de 1985 à
1994. Cette phase est caractérisée par une diminution progressive
du niveau des investissements au fil du temps. Le niveau des investissements
déjà faible, la situation de 1986 ne sera pas différente
de celle des années précédentes. Cette
réalité, qui contraste avec les objectifs du développement
que le zaïre s'est assigné, à amener le pays à une
profonde réflexion qui a abouti à la mise sur pied d'un plan
quinquennal en 1990. Suite à un certain manque d'engouement de la part
de promoteurs un ralentissement de projets s'est manifesté au terme de
ces années. L'incertitude qui a caractérisé
l'environnement économique en 1990 ainsi que la
détérioration du cadre macroéconomique n'ont pas
été de nature à favoriser un climat d'investissement en
1992. (Banque centrale du Congo, 1992).
La quatrième phase allant de 1995 à
2000 c'est une phase où l'économie tentait de se ressaisir mais
avec des troubles politiques les investissements ont continué à
chuter.
II.3.2.6 Investissement privé
En retenant l'investissement comme variable
explicative de notre modèle, la notion d'investissement décrit
une multitude d'opération. Le lien existant entre les échanges
commerciaux et l'investissement privé, se traduit par le fait que la
hausse du niveau d'investissement privé accroît le niveau de la
production pour tirer enfin le niveau des exportations à la hausse.
Observons l'évolution de l'investissement privé à l'aide
de ce graphique.
GRAPHIQUE NO II.7 : Evolution
de l'investissement privé
Source : Cfr annexe 4, obtenus sur
base du logiciel E-Views,
Ce graphique nous retrace quatre phases
dans l'évolution du niveau des investissements privés.
La première qui va de 1960 à 1976, en moyenne
cette phase est caractérisée par une augmentation progressive du
niveau des investissements publics, cette situation serait expliquée par
des provisions d'amortissements des entreprises dans le but de moderniser leur
équipement et d'étendre leur capacité de production en
1967, malgré les restrictions de change et l'augmentation de la taxation
nette ainsi qu'aux méfiances suscitées auprès des
investisseurs étrangers 1973 et 1974. (Banque centrale du Congo
1974).
La seconde période allant de 1977 à
1980 est caractérisée par des fluctuations en moyenne le pays a
réalisée d'importants investissements sur ressources
extérieures spécifiques.
La troisième phase allant de 1981 à
1995, cette phase est caractérisée par une diminution progressive
du niveau des investissements privés, en fait cette situation se produit
par les allocations insuffisantes en faveur de secteur productif .En
définitive, l'évolution observée en 1989 résulte
beaucoup plus de la persistance des facteurs structurels qui s'érigent
en véritable barrière contre laquelle les investissements tant
nationaux qu'étrangers se butent. Parmi ces facteurs on peut
dénombrer : Les coûts dissuasifs de loyer de argent,
l'absence d'une structure d'accueil pour les investisseurs et la rareté
de moyens de paiement extérieur, spécialement dans le cas des
investissements d'extension moderne (Banque centrale du Congo, rapport annuel
1989).
La quatrième phase qui en1996 et prend fin
en 2000. Cette période est marquée par une régression du
niveau des investissements privés, cette situation serait due en raison
du climat de guerre qui a prévalu dans le pays. D'autre coté il
s'agissait plutôt des intentions que des réalisations vers les
années 1999.
II.3.2.7 Taux de croissance démographique
Cette variable mesure le taux de croissance de la
population congolaise durant la période sous étude. On
présume qu'elle influence négativement les échanges
commerciaux en RDC. En effet, en cas d'insuffisance ou du surplus de la
production locale de biens et services on est obligé de recourir
à l'extérieur. D'où celle-ci engendre un
déséquilibre de la balance commerciale. Observons
l'évolution de la croissance démographique au fil des
années.
GRAPHIQUE NO II.8 : Evolution
du taux de croissance démographique
Source : Cfr annexe 4, obtenus sur
base du logiciel E-Views,
Partant de ce graphique, il ressort trois grandes
phases :
La première va de 1960 à 1970.
Cette période est relativement caractérisée par une
diminution progressive du taux démographique cette situation est
liée aux problèmes politico économiques, avec une chute
du taux démographique annuel de 1,5% en 1967.
La seconde phase qui va de 1970 à 1987. La
population congolaise est relativement stable entre 1970 et 1979 avec une
moyenne de 2,87%. Le reste de cette phase est caractérisée par
des fluctuations et une augmentation légère en moyenne du taux
démographique de 3,2%.
La troisième phase qui est la
dernière, de 1987 en 2000. Cette phase est caractérisée
par une diminution progressive du taux de croissance démographique.
Le taux de croissance de la population congolaise commence
à diminuer en raison des effets néfastes des guerres à
répétition.
CHAPITRE III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Dans ce chapitre, il sera question de tester
empiriquement le modèle d'analyse des échanges commerciaux
donné dans le chapitre précèdent ensuite passer à
l'interprétation des résultats.
En fait nous présentons en premier lieu les
résultats de nos estimations avant de passer aux interprétations.
III.1. Présentation des résultats
En fait pour éviter les régressions
fallacieuses entre la variable à expliquer d'une part et les variables
explicatives d'autre part, une analyse préliminaire des données
est faite.
En ce qui concerne les données
chronologiques, les risques d'estimer les relations fallacieuses,
d'interpréter les résultats de manière erronée sont
élevés. De ce fait nous recourons au test de stationnarité
et de coïntégration étant donné que nous travaillons
avec les données chronologiques.
Compte tenu de la particularité de nos
données, lesquelles sont du type de série temporaire, il y a une
nécessité d'un traitement particulier, spécifique des
séries chronologiques, diffèrent du traitement appliqué
aux autres types des données telles que les données en panel ou
en coupes instantanées. On tient sur cette spécificité car
les séries chronologiques sont caractérisées par la
violation de l'hypothèse d'absence d'autocorrelation des erreurs dans la
régression, tout en sachant que l'erreur d'une période peut
influencer de manière plausible celle des autres périodes.
D'où les estimations obtenues par la méthode de moindres
carrés ordinaires ne sont plus à variance minimale.
Comme nous l'avions énoncé au
début de ce chapitre, deux opérations sont effectuées pour
arriver à l'estimation proprement dite, il s'agit notamment de la
stationnarité et de coïntégration.
III.1.1 test de stationnarité
Concernant l'analyse de la stationnarité,
l'utilisation des séries temporelles conduit à rechercher des
régularités dans les valeurs passées de la série.
Pour que cette démarche ait un sens pour la prévision, il faut
que le processus présente une certaine stabilité ou un certain
degré d'invariance au cours du temps (Haudeville, 1996).
Le test de Dickey-Fullere augmenté (ADF)
est généralement utilisé pour tester la
stationnarité des variables. Il consiste à déterminer le
t-statistique de la variable et à le comparer à sa valeur
critique (Mc Kinnan-value) qui est choisie en fonction du nombre d'observations
et des options d'estimation, si t-statistique est petit nous ne pouvons pas
rejeter l'hypothèse de non stationnarité et l'existence d'une
racine unitaire. Dans ce cas, il est conseillé de remplacer la variable
par sa différentielle et cette dernière soit stationnaire.
Tableau NO III.1 : Test de
stationnarité
|
Constante
|
Tendance
|
Valeur du test ADF
|
Valeur critique 1%
|
Valeur critique 5%
|
Conclusion
|
ECH
|
Non
|
Non
|
-3.292216
|
-2.6227
|
-1.9495
|
|
D(ECH)
|
Non
|
Non
|
-5.209831
|
-2.6243
|
-1.9498
|
I (1)
|
L(Conspub)
|
Non
|
Non
|
0.398929
|
-2.6227
|
-1.9495
|
|
DL(Conspub)
|
Non
|
Non
|
-4.102474
|
-2.6243
|
-1.9498
|
I (1)
|
L(conspriv)
|
Non
|
Non
|
-0.801574
|
-2.6227
|
-1.9495
|
|
DL(conspriv
|
Non
|
Non
|
-6.228545
|
-2.6243
|
-1.9498
|
I (1)
|
L (INDPM)
|
Non
|
non
|
0.932197
|
-2.6227
|
-1.9495
|
|
DL (INDPM)
|
Non
|
Non
|
-3.739937
|
-2.6243
|
-1.9495
|
I (1)
|
L (INDPX)
|
Non
|
Non
|
-0.084211
|
-2.6227
|
-1.9495
|
|
DL(INDPX)
|
non
|
Non
|
-5.567607
|
-2.6243
|
-1.9498
|
I (1)
|
L(invpub)
|
Non
|
Non
|
-1.736687
|
-2.6227
|
-1.9495
|
|
DL(invpub)
|
Non
|
Non
|
-6.768762
|
-2.6243
|
-1.9498
|
I (1)
|
L(invpriv)
|
Non
|
Non
|
-0.291833
|
-2.6227
|
-1.9495
|
|
DL(invpriv)
|
Non
|
Non
|
-5.381736
|
-2.6243
|
-1.9498
|
I (1)
|
L(txcdemo)
|
Non
|
Non
|
-0.675200
|
-2.6227
|
-1.9495
|
|
DL(txcdemo)
|
Non
|
NON
|
-7.031603
|
-2.6243
|
-1.9498
|
I (1)
|
Source : ces résultats ont été obtenus
sur base des données (Cfr annexe 3) et grâce au logiciel
E-views
Cette analyse montre que les variables sont non
stationnaires en niveau mais elles sont plutôt stationnaires en
différentielle première, ce qui nous conduit à supposer
une relation de coïntégration.
III.1.2 Le test de coïntégration
La coïntégration permet d'identifier
clairement la relation véritable entre les variables tout en cherchant
l'existence d'un vecteur de coindexation et en éliminant son effet le
cas échéant. (Bourbonnais, 1998) En fait avant de
passer à l'estimation de l'équation (7), nous devons nous
rassurer que nos séries soient co-intégrées, ou les
variables du modèle convergent vers un équilibre de long terme.
Observons le tableau qui suit
présentant les résultats du test de coïntégration les
variables du modèle. Dans l'équation de
coïntégration la spécification retenue est linéaire
tout en tenant compte de la constance et de la tendance.
Tableau NO III.2 : Test de
coïntégration
Valeurs propres
|
Valeur de vraisemblance
|
Valeur critique seuil de 5%
|
Valeur critique seuil de 1%
|
Hypothèse sur le modèle
|
0.849440
|
223.9864
|
156.00
|
168.36
|
aucun
|
0.678540
|
150.1439
|
124.24
|
133.57
|
|
0.601169
|
105.8835
|
94.15
|
103.18
|
|
0.457569
|
70.03403
|
68.52
|
76.07
|
|
0.406502
|
46.17795
|
47.21
|
54.46
|
|
0.328582
|
25.83081
|
29.68
|
35.65
|
|
0.215500
|
10.29466
|
15.41
|
20.04
|
|
0.021032
|
0.829016
|
3.76
|
6.65
|
|
Source : ces résultats ont été obtenus
sur base des données (Cfr annexe 2) obtenus sur base du
logiciel E-Views.
D'après nos observations, nous constatons
qu'il y a quatre valeurs de vraisemblance chacune étant
supérieure à la valeur critique, ceci implique l'existence d'une
relation de coïntégration entre différentes séries
étant donné qu'il existe quatre équations de
coïntégration dont trois au seuil 1% une au seuil de 5%2(*).
Cependant, la relation entre les échanges
extérieurs, la consommation publique, la consommation privée,
l'indice de prix à l'importation, l'indice de prix à
l'exportation, l'investissement public, l'investissement privé, et le
taux de croissance démographique peut être saisie par un
mécanisme à correction d'erreur.
Apres avoir effectué différents tests sur le
modèle, il convient alors de passer à l'estimation.
III.1.3 Estimation du modèle
L'équation ci-après présente les
résultats de la régression effectuée sur le modèle
à correction d'erreur semi-logarithmique.
D(BCLE) =
a1D(LCONSPRIV)+a2D(LCONSPUB)+a3D(LINDPM)
+a4D(LINDPX) + a5D(LINVESTPUB) +
a6D(LINVPRIV) + a7D(LTXCDEMO) +a8BCLE(-1)
+a9LCONSPRIV(-1) +a10LCONSPUB(-1)
+a11LINDPM(-1) +a12LINDPX(-1)+
a13LINVESTPUB(-1)+a14LINVPRIV(-1)+a15LTXCDEMO(-1)+u
Avec :-D, le différentiel
-L, le logarithme
-a1 à a7, les
coefficients de court terme
-a8 la force de rappel
-a9 à a15, les
coefficients de long terme
Ainsi le tableau suivant présente les résultats de
l'estimation
Tableau NO III.3 : Résultat de
l'estimation
Variables
|
Elasticité de court terme
|
t de student
|
Elasticité de long terme
|
t de student
|
Consommation publique
CONSPUB
|
1.407672
|
-4.10662
|
9.858403
|
-2.551457
|
Consommation privée
CONSPRIV
|
-51.60820
|
0.193127
|
-31.62540
|
1.122526
|
Indice de prix à l'importation
INDPM
|
1.598429
|
0.084747
|
1.689450
|
0.267160
|
Indice de prix à l'exportation
INDPX
|
9.184636
|
0.879053
|
1.689450
|
3.103950
|
Investissement privé
INVPRIV
|
-11.98290
|
0.718936
|
1.689450
|
-0.508138
|
Investissement public
INVESTPUB
|
2.628559
|
-2.57532
|
1.689450
|
-1.900014
|
Taux de croissance démographique
TXCDEMO
|
-38.14937
|
-4.62102
|
34.42908
|
-2.968956
|
Source : ces résultats ont été obtenus
sur base des données (Cfr annexe 1) obtenus sur base du
logiciel E-Views
R2 =0.795 ; R-ajusté=0.680 ;
D-W= 2.300494 ; seuil de 5% et de 10%
F-statistic=6.945509
L'examen des résultats montre que
l'équation a un pouvoir explicatif satisfaisant, avec un coefficient de
détermination (R2) de 79%, cette valeur permet de dire que
79,5% de la validité du comportement des échanges est
expliqué par ces variables exogènes retenues dans le
modèle. Les statistiques t-student dans le tableau montrent que les
coefficients sont relativement significatifs et bons. La valeur relativement
élevée du test de FICHER indique la significativité
effective du modèle dans sa globalité, pour dire la
validité effective du modèle.
La force de rappel vers l'équilibre
à long terme est significativement négative et différent
de zéro de ce fait le modèle à correction d'erreur est
validée.
Apres avoir présenté les
résultats de l'estimation, il convient de passer à
l'interprétation de ces dernières.
III.2. Interprétation des résultats
Dans cette section, nous interprétons les
résultats obtenus au regard des spécificités de
l'économie congolaise.
III.2.1 La consommation privée
S'agissant de la consommation privée qui
représente les consommations des ménages, elle est significative
à court et à long terme, conformément à la
prédiction théorique. Elle est affectée d'un signe
négatif à court terme comme à long terme. D'où,
nous constatons l'existence d'une relation négative entre la
consommation privée et les échanges à court et à
long terme. C'est-à-dire que l'accroissement des dépenses
affectées à la consommation faite par les ménages implique
une détérioration de la balance commerciale soit une augmentation
du niveau des importations ou une diminution du niveau des exportations.
Cette conclusion est en rapport avec celle de Margot (1995),
portant sur les consommations des biens de luxe par les chinois en provenance
de l'extérieur.
L'auteur montre comment l'augmentation de la consommation
des biens de luxes a accentué le niveau des importations.
D'après ces résultats, il en résulte que
l'économie congolaise est caractérisée par la hausse des
dépenses affectées à la consommation faite par le secteur
privée ou les ménages. Principalement les biens alimentaires et
aussi d'autres biens de première nécessité sont
importés en grande quantité.
Ces résultats se marient à ceux d'un
travail fait en France par la direction des relations économiques
extérieures (1993) portant sur l'excédent du commerce
extérieur en France, l'auteur montre que c'est principalement la
faiblesse de la demande intérieure qui a permis de limiter la croissance
des importations pour dire que le retour à l'excédent n'est pas
un accident. Certes, il faut toutefois décourager des hautes
consommations pour ne pas hausser la demande qui est orientée vers
l'extérieur.
III.2.2 La consommation publique
En ce qui concerne la consommation publique,
celle-ci n'est pas significative à court et à long terme. Elle
n'a pas de signe attendu à court et à long terme, ce qui ne nous
permet pas de confirmer l'hypothèse qui a été
énoncée sur cette variable. C'est-à-dire que la
consommation publique n'a aucun effet sur les comportements du niveau des
échanges.
En fait il sera difficile de dire que la fonction
publique fonctionne normalement, car de par nos observations, l'acquisition des
matières et fournitures consommées est très
négligeable et avec outils archaïques. D'autre part
différentes charges que l'état devrait prendre comme
dépenses affectées à la consommation sont
déjà à la charge de la population comme par exemple
l'éducation, la santé...
III.2.3 L'indice de prix à l'importation
La variable indice de prix à l'importation
n'est pas significative à court et à long terme, Ce qui nous
permet de rejeter l'hypothèse de base qui a été prise sur
cette variable. C'est-à-dire l'indice de prix à l'importation n'a
aucun effet sur les comportements du niveau des échanges commerciaux
dans le court comme dans le long terme.
En effet malgré la persistance de
l'inflation, ou le rythme d'augmentation de prix s'est ralenti dans les pays
fournisseurs du Congo favorisant la hausse de prix à l'importation et
aussi la dévaluation de zaïre monnaie. Tout fois la valeur
réelle des importations reste la même. Ces résultats
justifient la neutralité de l'indice de prix à l'importation sur
le niveau des échanges commerciaux.
Ces résultats se marient avec ceux de
NDIAYE (2005) où la compétitivité intérieure
exprimée par l'indice de prix à l'importation n'influence pas les
mouvements à court et à long terme au Sénégal.
III.2.4. L'indice de prix à l'exportation
Pour ce qui concerne l'indice de prix à
l'exportation n'est pas significative à court terme, mais significative
à long terme. A court terme l'indice de prix à l'exportation n'a
aucun effet sur les comportements du niveau des échanges commerciaux
pour dire qu'elle est neutre. Par contre, la variable indice de prix à
l'exportation est significative à long terme. En fait elle est
affectée d'un signe positif ce qui permet de confirmer
l'hypothèse de base qui a été prise sur cette variable.
C'est-à-dire l'indice de prix à l'exportation a un impact positif
sur les comportements du niveau des échanges. Autrement dit toute hausse
du prix des biens d'importation entraîne une augmentation de la demande
extérieure soit le niveau des exportations ou l'amélioration de
la balance commerciale.
Par contre ces résultats s'opposent
à ceux de NDIAYE (2005), où l'indice de prix à
l'exportation est non significatif à court et long terme. Pour dire que
la compétitivité extérieure exprimée par l'indice
de prix à l'exportation, n'influence pas les mouvements des exportations
à court et à long terme.
III.2.5. L'investissement public
La variable investissement public, à court
terme n'est pas significative, par contre à long terme elle est
significative. Mais elle n'a pas le signe attendu, ce qui ne permet pas de
confirmer l'hypothèse qui a été prise sur cette variable.
L'investissement public a un effet négatif sur le niveau échanges
commerciaux, c'est-à-dire que la hausse des investissements influence
positivement le niveau des importations où influence négativement
le niveau des exportation soit la détérioration de la balance
commerciale.
Contrairement à l'étude fait sur
quelques pays avancés, où l'auteur insiste sur l'effort de l Etat
vis-à-vis de sa politique commerciale avec l'extérieur, ou des
subventions qu'ont accordé ces Etats aux cultivateurs de coton, a
conduit à une amélioration de la balance commerciale à
partir de l'augmentation de la production intérieure pour couvrir la
demande intérieure.
L'investissement public en RD Congo n'a pas de
caractère productif étant donné qu'il est composé
en majorité par l'acquisition des équipements pour l'armé,
pour les hôpitaux... D'où il faut importer du carburant pour le
fonctionnement de véhicules acquis comme investissement public.
III.2.6. L'investissement privé
La variable investissement privé, à
court terme elle est significative mais à long terme elle n'est pas
significative. Cette variable n'a pas de signe attendu ce qui ne nous permet
pas de confirmer l'hypothèse qui a été
énoncée pour cette variable. En effet l'investissement
privé a un effet négatif sur les échanges commerciaux
c'est-à-dire que toute hausse du niveau de l'investissement privé
entraîne une hausse du niveau des importations en
détériorant la balance commerciale.
Comparativement aux résultats obtenus par
Wocknbercht (1990), portant sur la comparaison internationale des politiques
économiques où l'auteur montre comment les USA et le JAPON
favorisés par un bas niveau du taux d'intérêt, ceci est
venu améliorer le niveau des investissements privés, ce dernier
vient à son tour améliore la balance commerciale en diminuant le
niveau des importations par l'augmentation de la production intérieure.
Mais pour l'économie congolaise quant
à elle, la production induite par le investissement privé est
insuffisante alors que les petites entreprises créées doivent
s'approvisionner en matières premières, en important, ceci
détériore en plus la balance commerciale.
III.2.7 Taux de croissance démographique
La variable taux de croissance
démographique est très significative à long terme et
à court et à long terme en plus elle a le signe attendu à
court comme à long terme. Elle est affectée d'un signe
négatif, ce qui permet de confirmer l'hypothèse prise sur cette
variable, Autrement dit, une modification positive du taux de croissance
démographique entraîne une diminution des exportations où
une augmentation des importations par l'augmentation de la demande
intérieure, en conséquence il y a détérioration
de la balance commerciale.
Ces résultats se rapprochent à
ceux de Margot (1995) où l'auteur insiste et montre les
conséquences de l'augmentation de la population qui n'est pas au
même rythme que la croissance de la production intérieure sur la
balance commerciale, c'est simplement la détérioration suite
à une hausse du niveau des importations.
III.3. Commentaire et recommandation
La RDC participe aux efforts de
libéralisation au sein de plusieurs organisations économiques
régionales auxquelles elle appartient, telles que la
CEEAC,
le
COMESA et la '
SADC.
La RDC fait également partie des pays bénéficiant de
tarifs commerciaux préférentiels avec les
États-Unis dans le cadre
de l'
AGOA, et avec l'
Union européenne
dans le cadre de l'initiative « Tout sauf les armes ». Par
ailleurs, les autorités ont initié une réforme de l'office
des douanes et mis en place un guichet unique depuis un certain temps, au port
de
Matadi (Wikipédia, 2008)
Partant de l'actualité elle ne
bénéficie que très peu de ces accords régionaux, en
raison du manque de diversification de ses exportations.
Sur un total de 2.07 milliards de dollars de recettes
d'exportations en 2005, près de 56 pour cent sont provenus des diamants
et 22 pour cent du pétrole. D'un autre côté, le pays
dépend très fortement des pays développés pour ses
importations.
La part des exportations dans le PIB était
de 28.1 pour cent en 2006 contre 28.9 pour cent en 2005. Malgré la
flambée des cours du pétrole et des métaux sur les
marchés internationaux, le volume des exportations a fortement
diminué, particulièrement de pétrole et de diamants, en
raison d'une production en baisse. En 2006, près de 26 millions de
carats de diamants ont été exportés, pour une valeur de
624.7 millions de dollars. Les pierres, essentiellement du diamant
alluvionnaire industriel de la région du Kasaï (centre), sont
exportées vers Israël et la Belgique.
Outre les taxes d'exportation, l'État congolais
perçoit une taxe de 2 pour cent sur la valeur de toute opération
de vente. Au total, les exportations en valeur ont diminué
en 2006 et les prévisions tablent sur une stagnation de
la part des exportations dans le PIB en 2007 (28.2 pour cent) puis une
amélioration en 2008 (29.2 pour cent), avec la reprise des
différentes productions de matières premières et la
diversification des produits exportés. Le cuivre et le cobalt devraient
tirer les recettes d'exportation dans les prochaines années (Banque
africaine de développement, 2007).
En 2006, la croissance et la reconstruction ont vu
la part des importations passer de 31.7 à 33.7 pour cent du PIB. Le
déficit de la balance commerciale s'est aggravé, passant de -2.8
à -5.6 pour cent du PIB entre 2005 et 2006. En 2006, la balance
commerciale a affiché un solde négatif de plus de 468 millions de
dollars.
Les prévisions indiquent une
amélioration de la balance commerciale en 2007 et 2008 ainsi qu'une
diminution correspondante du déficit de la balance courante. Ainsi, le
solde de la balance courante devrait passer de - 4.8 pour cent du PIB en 2006
à - 3.6 pour cent en 2007 puis - 2.9 pour cent en 2008.
Les IDE (investissements directs étrangers)
en RDC se sont élevés à 500 millions de dollars en 2006,
contre 405 millions en 2005 et une moyenne annuelle de
Seulement 5 millions entre 1990 et 2000. Les investisseurs
étrangers, plus particulièrement les Chinois et les
Sud-africains, ont diversifié leurs placements dans le secteur minier
mais également dans l'énergie et le secteur bancaire.
Parlant du développement
récent avec la reprise de la production de cuivre et de cobalt par la
société KCC (Kamoto Copper Company) représente le plus
important investissement privé en RDC depuis son indépendance, ou
la Gécamines a dû mettre sur la table ses droits d'exploitation,
tandis que Kinross Forrest s'est engagé à investir 426 millions
de dollars pour la création de la KCC.
En fait parlant des difficultés connues les
guerres, les conflits politiques, le secteur informel ainsi que la corruption
ont sapé les performances économiques de la plupart des pays au
monde, tant que ces derniers poursuivront en RDC, l'économie restera sur
sa pente descente.
L'amélioration du niveau des
investissements privé, tout en décourageant les consommations
exorbitantes et augmentation du niveau des exportations serait une meilleure
politique étant donné que la production congolaise
constituée en majorité par les produits miniers. Ces derniers
sont compétitifs sur le marché mondial, sans oublier que la
politique commerciale est efficace dans un régime de taux de change
flottant. En fait la dépréciation est une bonne stratégie
étant donné un taux d'échange réel plus
élevé rend donc les produits étrangers relativement plus
chers,, ce qui conduit à une diminution de la quantité des
importations une part et d'autre part une augmentation de prix relatif des
biens étrangers en terme de biens nationaux relativement plus
attractifs, d'où une augmentation des exportations (Blanchard et Cohen,
2004).
En ce qui concerne les investissements il en
découle qu'un surplus de la balance commerciale doit correspondre
à un excès de l'investissement sur l'épargne par rapport
à l'investissement, un déficit doit correspondre à un
excès de l'investissement sur l'épargne en partant des comptes
capital et de compte courant. En fait un surplus commercial implique une
créance nette sur le reste du monde, et qu'un déficit commercial
implique une dette envers le reste du monde. A ce propos une augmentation de
l'investissement doit être compensée soit par une augmentation de
l'épargne privée ou publique soit par une
détérioration de la balance commerciale. Une augmentation du
déficit budgétaire doit être compensée par soit par
une augmentation de l'épargne ou une diminution de l'investissement ou
d'une détérioration de la balance commerciale. Mais un pays avec
un fort taux d'épargne privée et publique doit avoir un fort taux
d'investissement, soit un fort excédent de la balance commerciale
3(*)(Blanchard et Cohen,
2004). Mais l'augmentation de l'indice de prix à l'exportation nous
conduit à affirmer que les produits congolais sont des biens
supérieurs sur le marché mondial étant donné
l'amélioration de la balance commerciale montre qu'il y a augmentation
de la demande malgré la hausse du prix.
CONCLUSION
Dans cette étude, nous avons cherché
à appréhender les effets respectifs joués par les
variables explicatives sélectionnées sur la variable à
expliquer qui est la balance commerciale qui représente le niveau des
échanges commerciaux.
Afin d'aboutir à l'objectif fixé,
trois chapitres ont constitués le corps de notre étude hormis
l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre a été
consacré à la revue de la littérature théorique et
empirique en fait ces deux derniers constituent les deux sections de ce
chapitre. Dans la première section, on s'est focalisé sur
l'apport de différents auteurs tout en distinguant la théorie
traditionnelle de la théorie moderne. Dans la seconde section il a
été question de passer en revue de différents travaux en
rapport avec notre sujet, faites même sur la politique commerciale des
différents pays.
Dans son second chapitre, ce travail a
porté sur deux sections, dont la première fait l'objet de
l'approche méthodologique, cette dernière fut inspirée du
modèle développé par NDIAYE 2005 dans son étude
portant sur les Déterminants du commerce extérieur cas du
Sénégal, quant à la seconde section, elle est
consacrée à la présentation de différentes
variables retenues dans le modèle, tout en expliquant à l'aide
d'un graphique chaque fois leur évolution.
Dans son troisième chapitre, ce travail a
fait l'objet de la présentation et l'interprétation des
résultats obtenus. Ce chapitre est constitué de deux sections. La
première est consacrée aux différents tests
effectués, il s'agit du test de stationnarité, Par
conséquent il existe une relation de long terme entre les variables du
modèle. En effet nous avons estimé le modèle par le
mécanisme de correction d'erreur semi logarithmique.
A cet effet, on a constaté la
significativité et la non significativité de variables
explicatives où la consommation privée et le taux de croissance
démographique étaient significativement négatifs à
long et à court terme au seuil de 5%. L'investissement privé est
significativement négatif à court terme au seuil de 5% mais non
significatif à long terme, quant l'investissement public est
significativement négatif à long terme au seuil de 10% et non
significative à court terme. Partant de cette significativité
négative, on constate que ces variables influencent positivement les
importations par conséquent il y a détérioration de la
balance commerciale.
L'indice de prix à l'exportation est
significativement positif à long terme au seuil de 5% et non
significatif à court terme. C'est-à-dire que les produits
congolais sont compétitifs sur le marché mondial ou toute hausse
du prix influence positivement les exportations tout en améliorant la
balance commerciale.
Mais la non significativité de la
consommation publique et de l'indice de prix à l'importation à
court et à long terme traduit la neutralité de ces deux variables
vis-à-vis de l'échange commercial en République
Démocratique du Congo, ceci étant nous infirmons notre
hypothèse énoncée sur ces deux variables.
A l'égard de cette étude nous osons
formuler quelques suggestions en vue d'améliorer le niveau des
échanges commerciaux soit la balance commerciale en république
démocratique du congo.
Nos résultats montrent que la faiblesse de
l'effort d'investissement privé est plus médiocre, surtout du
point de vue de son adaptabilité aux exigences industrielles du pays,
justifient dans une certaine mesure la relance de l'investissement privé
qui se voit bloqué par un taux d'intérêt ainsi que le
niveau du risque est élevé. D'autre part nous observons le taux
de croissance démographique et le niveau de consommation privée
qui augmente. A ce propos il serait utile de procéder par une
augmentation du niveau des investissements privés par une baisse du
niveau du taux d'intérêt tout en offrant une paix durable aux
investisseurs afin de réduire le niveau de risque et décourager
la consommation de biens de luxe en provenance de l'extérieur tout en
encourageant les exportations étant donné que nos produits sont
compétitifs sur le marché mondial.
Ce travail souffre cependant des limites des
divers genres, notamment la non disponibilité de données
après l'année 2000, le manque de certains documents traitant les
échanges commerciaux. D'où ce travail reste sujet à
d'éventuelles améliorations.
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politiques'', inédite sl, 1998
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION 1
0.1 Problématique 1
0.2 Hypothèse 2
0.3 Choix et intérêt du sujet 3
0.4 Difficultés rencontrées 3
0.5 Délimitation du sujet 3
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
5
I.1 : Revue de la littérature théorique
5
I.1.1. Théorie traditionnelle du commerce
internationale 5
I.1.2. Théorie moderne du commerce international
8
I.2 Revue de la littérature empirique 16
CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE
21
II.1. Spécification du modèle
21
II.1.1. Modèle initial 21
II.1.2 Aménagement du modèle 22
II.1.3 Modèle final 25
II.1.4. Les données 25
II. 3. Présentation des variables du
modèle 26
II.3.1 La variable endogène 26
II.3.2 Les variables exogènes 28
II.3.2.1 Consommation publique 28
II.3.2.2 Consommations privées 30
II.3.2.3 Indice de prix à l'importation
31
II.3.2.4 Indice de prix à l'exportation
33
II.3.2.5 Investissement publique 34
II.3.2.6 Investissement prive 36
II.3.2.7 Taux de croissance démographique
37
CHAPITRE III PRESENTATION ET INTERPRETATION DES
RESULTATS 39
III.1. Présentation des résultats
39
III.1.1 Test de stationnarité 39
III.1.2 Le test de coïntégration
41
III.1.3 Estimation du modèle 42
III.2. Interprétation des résultats 44
III.2.1 La consommation privée 44
III.2.2 La consommation publique 45
III.2.3 L'indice de prix à l'importation
45
III.2.4. L'indice de prix à l'exportation
45
III.2.5. L'investissement public 46
III.2.6. L'investissement privé 46
III.2.7 Taux de croissance démographique
47
III.3. Commentaire et recommandation 48
CONCLUSION 51
BIBLIOGRAPHIE 53
TABLE DE MATIERES 55
ANNEXES 57
ANNEXE 1
ANNEXE 2
ANNEXE 3
ANNEXE 4
* 1Toutes ces données
utilisées dans notre analyse économétrique ont
été tirées du disc compact data paper du fonds
monétaire international (FMI) et sont exprimées en million de
zaïre
* 2 Ceci s'explique dans le
cadre ou la valeur de vraisemblance est supérieure à la valeur de
critique pour dire qu'il existe d'équation de coïntégration,
(Cfr tableau no2)
* Avec la condition
d'équilibre Y=C+I+G-eM + X ou e =le taux de change réel
En soustrayant C+T dans les deux membres, et en utilisant le
fait que l'épargne privé est donnée par S = Y-C-T, pour
obtenir : S = I+G-T-eM+X
Ou les exportations nettes : NX=X-eM et en
réorganisant on obtient :
NX=S+ (T-G)-I
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