1
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique Université A. Mira de Bejaia
Faculté des Sciences Economiques, Sciences de Gestion,
et des Sciences Commerciales Département des Sciences
Commerciales
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES
En vu de l'obtention du diplôme LICENCE EN
SCIENCES COMMERCIALES OPTION MARKETING
Thème
Les Circuits De Distribution Des Produits
Alimentaires
Cas Pratique : Danone Djurdjura Algérie
Établit par : Encadré par :
M. BELHADJ Fahim M. ALITOUCHE
M. BELLACHE Hadi
Les Jurists:
................................... ................................... ....................................
JUIN 2009
70
RECOMMENDATION
Le travail que nous avons effectué dans l'entreprise DDA,
nous a conduit à la détermination et à la connaissance des
différents circuits de distribution utilisés par l'entreprise
en question tel que :
> Le choix d'un distributeur.
>
Les circuits utilisés dans la distribution des produits
de DDA.
> L'organisation de la distribution par region et par
circuit.
A
de distribution de l'entreprise, entre autres
> Non couverture de tout le territoire national (28 wilayas
couvertes sur les 48)
> Absence d'un dépôt d'approvisionnement dans le
sud algérien.
> Une faible couverture de la région ouest
comparativement aux autres régions.
Pour remedier à ces insuffisances, nous conseillons
à l'entreprise de couvrir
l'ensemble de territoire national, et de prôner une
politique de, distribution intensive, du fait que le marche algerien n'est pas
encore structure, et il est toujours en croissance en termes de consommation
des produits laitiers frais.
Analyser ses reseaux de distribution donne un aperçu sur
l'implantation de ses distributeurs sur le territoire national.
2
Introduction générale :
Avec l'évolution du marketing et la multiplicité
des produits alimentaires, les entreprises doivent non seulement produire, mais
aussi écouler leurs produits de la meilleure des façons. Et
ça en choisissant un réseau de distribution adéquat
à leurs produits.
Deux considérations font du choix d'un circuit de
distribution l'une des décisions les plus importantes en marketing.
D'une part, la nature des canaux choisis a une incidence sur toutes les
variables du mix-marketing. Une entreprise ne saurait fixer ses prix avant de
savoir si elle distribuera par des intermédiaires ou bien de la grande
distribution. Elle doit aussi intégrer à sa politique la
collaboration éventuelle des distributeurs.
D'autre part, le choix d'un circuit de distribution lie
l'entreprise pour une période relativement longue. De ce fait, la survie
d'une entreprise dépend beaucoup plus de sa politique de distribution,
et c'est ça qui fait que le choix d'un circuit de distribution est
très difficile à prendre au sein d'une entreprise surtout avec la
grande variété des produits alimentaires et leur forte
substitution.
Pour réussir à satisfaire le consommateur
l'entreprise doit présenter son produit au bon moment et au bon endroit.
Et dans ce cas l'entreprise doit choisir le circuit de distribution
adéquat à ses produits.
Dans ce cadre d'analyse nous avons évoqué un
problème de grande importance : quels sont les circuits de distribution
utilisés dans la commercialisation des produits alimentaires ?
Nous avons pour répondre à cette
problématique opté pour un stage pratique dans une filiale d'un
des groupes agro-alimentaires les plus présents à
l'échelle mondiale et sur le marché algérien, en
l'occurrence Danone Djurdjura Algérie(DDA).
Pour présenter notre travail, nous avons subdivisé
ce dernier en trois chapitres.
Dans le premier chapitre nous allons présenter des notions
générales sur la distribution, et il est composé de trois
sections : dans la première nous avons étudié les formes
de la distribution, la deuxième est consacrée à la
présentation des fonctions de la distribution, et dans la
troisième on étudiera la politique de distribution.
Dans le deuxième chapitre on étudiera les circuits
de distribution des produits alimentaires. Ce chapitre est composé de
trois sections : dans la première on fera une présentation des
circuits de distribution, dans la deuxième on montrera quels sont les
critères de choix d'un circuit de distribution, et enfin dans la
troisième on étudiera comment choisir un circuit adéquat
pour un produit.
Le dernier et troisième chapitre est consacré
à la présentation de l'entreprise DDA, et à la
manière dont est organisé son réseau de distribution .Ce
chapitre est composé de deux sections : dans la première on fera
une présentation de l'entreprise, dans la deuxième on fera une
présentation des circuits de distribution utilisés par
l'entreprise DDA.
LISTE DES FIGURES
Liste des figures : Page
Figure [1] - Les formes de la distribution. 6
Figure [2] - Les fonctions de distribution.
14
Figure [3] - Le degré de
sélectivité selon le nombre de distributeurs. 19
Figure [4] - Les différents types de
circuits de distribution. 24
Figure [5] - Représentation d'un canal de
distribution. 32
Figure [6] - Les procédures de choix des
canaux de distribution. 35
Figure [7] - L'organigramme de DDA. 48
Figure [8] - Les quatre dépôts de
DDA. 51
5
Avant de définir ce concept nous devons noter que la
distribution (place) est un << P >> parmi d'autres << P
>> marketing : elle doit s'intégrer dans le mix-marketing de
l'entreprise mais c'est aussi une variable stratégique.
Ainsi on peut définir la distribution comme l'ensemble des
activités réalisées par le fabricant avec ou sans le
concours d'autres institutions, à partir du moment où les
produits sont finis jusqu'à ce qu'ils soient en possession du
consommateur final et prêts à être consommés au lieu,
au moment, sous les formes et dans les quantités
correspondants aux besoins des utilisateurs.
Distribuer des produits, c'est les amener au bon endroit en
quantité suffisante, avec le choix requis, au bon moment et avec les
services nécessaires à leur vente, à leur consommation et,
le cas échéant, à leur entretien.
La distribution se définit également comme
étant un ensemble des activités qui s'exercent depuis le moment
où le produit, sous la forme d'utilisation, entre dans le magasin
commercial du producteur ou du dernier transformateur, jusqu'au moment
où le consommateur en prend possession.
Enfin la distribution est l'ensemble des activités
logistiques, financières, administratives et commerciales
réalisées à partir du moment où les produits sont
finis et attendent d'être écoulés jusqu'à celui
où ils sont en possession du consommateur final. La distribution est,
par voie de conséquence, un ensemble des fonctions qui font passer le
produit de
son état de production à son état de
consommation, chacun d'eux se caractérisant par un état de lieu,
un état de lot et un état de temps.
Section 1 : Les formes de la distribution
La forme de distribution est un système organisé en
vue de proposer une offre commerciale compétitive aux consommateurs par
opposition à la formule que désigne les caractéristiques
visibles par le client (format, assortiment, etc.).
Les formes renvoient à ce que les clients ne voient
pas, l'ensemble des structures, liens juridiques et mode de fonctionnement mise
en oeuvre pour permettre la réalisation de la prestation au client final
et de bénéficier de quelques avantages.
|
Figure [1] - Les formes de la distribution
|
|
ASSOCIEE
-Groupement de Commerçants -Franchise
-Chaînes volontaires -Concession
|
|
INDEPENDANTE
-Commerce de détail -Commerce de gros
|
|
|
|
E-COMMERCE
INTEGREE
-Les grands magasins -Les magasins d'usines -Les maxi discomptes
-Hypermarchés -Supermarchés
|
Source : « Article Distribution » P.L.
Dubois Encyclopaedia Universalis Paris Corpus 6.
A\ La distribution isolée :
Le commerce indépendant non associé dans lequel
le commerçant assume seul la responsabilité de ses achats. Le
petit commerce indépendant est encore la forme dominante de distribution
à travers le monde.
7
Cependant, dans certains pays où l'appareil commercial est
plus moderne, leur importance s'est quelque peu amoindrie au profit des formes
organisées, associées ou intégrées de
distribution.
Pour faire face à la concurrence des nouvelles formes
d'organisation commerciale, les commerçants indépendants ont
dû adopter certaines stratégies comme l'hyperspécialisation
de leur assortiment, le service à la clientèle (heures
d'ouverture, livraisons à domicile, ...), l'intégration dans les
centres commerciaux, ...etc.
On distingue deux formes de commerce isolé :
A. 1\ Commerce de gros :
La fonction de gros consiste à acheter les marchandises
aux producteurs ou aux importateurs, les stocker et les revendre aux
détaillants.
Caractéristiques
> L'importance de la fonction de stockage
> Le caractère sous régional de l'entreprise :
un distributeur qui assure une
fonction de gros couvre généralement plusieurs
départements.
> La spécialisation de l'entreprise par
clientèle ou par produit.
Rôles : Son rôle est de
:
> Constituer un trait d'union entre le producteur ou
l'importateur et les détaillants.
> Acheter régulièrement et en grandes
quantités.
> Assurer pour le détaillant un rôle de
"centralisateur" de marchandises et de stockage.
REMARQUE :
Cette fonction est généralement
assurée par des entreprises spécialisées ou par les
producteurs eux-mêmes. Mais elle est de plus en plus exercé par
des centrales d'achat ou des chaînes volontaires.
A. 2\ Commerce de détail :
La fonction de détail consiste à s'approvisionner
en marchandises pour les revendre en détail au consommateur final. Cette
fonction offre la proximité de l'alimentation aux clients, des heures
d'ouverture plus large, un assortiment de produits de premières
nécessités et la vente au micro détail.
B\ La distribution associée :
Un réseau de commerce associé est constitué
par des petites et moyennes entreprises de détail réunies en un
groupement d'achat ou collaborant avec un fabricant, un grossiste ou une
centrale d'achat.
Les commerçants sont propriétaires de leur magasin
mais dans le cadre d'un réseau quiles apporte des avantages
(conditions d'achat, enseigne commune, logistique, accès à une
marque renommée,...) en échange d'une contribution
financière et du respect des règles du réseau. Le
commerçant exploite seul son entreprise et en assume les risques.
B.1\ Le groupement de commerçants :
Le GC a connu une forme traditionnelle sous forme de
coopératives : des indépendants mettent des moyens en commun pour
développer leur activité ou réduire leurs coûts. Des
coopératives traditionnelle, les groupements gardent l'influence
décisive des adhérents qui en sont en principe les
véritables dirigeants (le groupement étant au service des
adhérents et non l'inverse) et la relative égalité des
membres (une personne, un vote). Cependant beaucoup de groupements ont connu
une évolution qui les éloigne du fonctionnement traditionnel des
coopératives : les équipes centrales de management y jouent
souvent un véritable rôle de direction, et certains
adhérents y ont acquis un poids « politique » ou
économique sensiblement plus important que les autres.
B. 2\ La franchise :
La franchise est une méthode de collaboration entre une
entreprise - le franchiseur - et plusieurs entreprises - les franchisés
- pour exploiter un concept de distribution.
9
Le concept de franchise, mis au point par le franchiseur, est de
tout ou partie des trois éléments suivants :
> le droit d'utiliser une marque et sa signalétique
;
> le partage d'une expérience et la mis à
disposition auprès du franchisé d'un certains savoir-faire ;
> un ensemble de produits, de services ou de technologies.
Dans le cas de franchise de distribution, le franchiseur
produit les biens distribués par les franchisés, ou bien le
franchiseur joue le rôle d'une centrale d'achat ou de centrale de
référencement.
Tableau [1] - Avantages et inconvénients
de franchise
|
Le franchiseur
|
Le franchisé
|
|
Il a un droit de regard sur
|
Il bénéficie de la notoriété de la
marque
|
|
la gestion
|
Il ne prend pas trop de risques
|
avantages
|
Les franchises sont des indépendants donc ils sont
|
Il bénéficie d'une assistance commerciale,
technique et d'un savoir-faire
|
|
motivés
|
L'investissement au départ n'est pas trop
|
|
Pas d'investissement
|
lourd
|
|
Il doit prouver la réussite
|
Il ne peut pas vendre les produits d'autres
|
|
commerciale de ses idées ou
|
marques
|
inconvénients
|
de ses produits
|
Il a des obligations financières : un droit
|
|
Il doit assurer l'information
|
d'entrée puis des royalties chaque mois
|
|
de ses franchisés
|
Le franchiseur a un droit de regard sur la gestion
|
Source : Jean-Marc LEHU, L'encyclopédie
du marketing, Edition d'Organisation, 2004
B. 3\ Chaînes volontaires :
Association entre un groupe de détaillants et des
grossistes pour organiser en commun l'achat, la gestion et la vente.
B. 4\ Concession :
Contrat par lequel un commerçant ou un industriel
(concédant) délivre à un nombre limité de
commerçants (concessionnaires) le droit de vendre ses produits.
10
C\ La distribution intégrée :
Le commerce intégré désigne les
réseaux qui exploitent en propre au moins 10 points de vente. Les
magasins sont la propriété d'un groupe et sont dirigés par
des directeurs salariés. Le réseau fonctionne
généralement avec une centrale d'achat interne. Les
coopératives de consommateur en sont des cas particuliers.
C. 1\ Les grands magasins :
Offrent en centre ville, dans une vaste surface un large
assortiment de produits à dominante non alimentaire. Ce type de magasins
connaît actuellement des difficultés liées à
l'importance de leurs charges de structure et à la concurrence des
nouvelles formes de commerce.
C. 2\ Les magasins d'usines :
Créés par les producteurs, ils ont pour fonction
d'écouler les stocks de produits directement aux consommateurs à
des prix dits « d `usine ».
C. 3\ Les grandes chaînes d'hypermarché et
de supermarché :
Les hypermarchés: sont des
magasins de détail de plus de 2 500m2 à dominant
alimentaire, mais dans les nombreuses références
(40 à 80 000) couvrent également de très nombreux produits
de grande consommation. Situés en périphérie des villes de
façon isolée où, le plus fréquemment, au sein d'un
centre commercial dont ils sont le moteur, ils drainent une clientèle
importante par leur prix attractif. Leurs marges réduites (18 à
22%) sont compensées par une rotation des stocks
élevée.
Les supermarchés : sont des
magasins de détail à dominante alimentaire (notamment
les produits frais), dont la surface est inférieure
à 2 500m2. L'assortiment laisse une place très
importante à l'alimentaire que les hypermarchés. Situés en
centre ville ou en proche périphérie, les supermarchés,
qui avaient beaucoup souffert du développement des hypermarchés,
ont su regagner leur part de marché en jouant sur la proximité et
en
redevant compétitifs sur les prix. Mais sur ce dernier
point, ils doivent affronter aujourd'hui la concurrence très agressive
des maxi discounts.
C. 4\ Les maxi discomptes ou hard discounters :
Il s'agit de chaînes de magasins qui offrent un choix
limité à des prix particulièrement bas. De surface moyenne
(600 à 900m2), les mxidiscomptes ont un assortiment
étroit et peu profond (environ 600 références alimentaires
et non alimentaires). Ils vendent principalement des marques propres sans
notoriété nationale ou des produits « premier prix »
sans marque, mais certains enseignes ont élargi leur offre vers les
marques nationales.
Leurs prix très compétitifs sont dus à un
taux de marge faible (environ 15%) et à une réduction des
coûts de gestion : moins de personnel, décor sommaire, moins de
coûts de mise en rayon, peu de référence mais avec un taux
de rotation élevé. Leur rentabilité est aujourd'hui
supérieure à celle des supermarchés et des
hypermarchés.
Tableau [2] - Les caractéristiques du
grand commerce intégré.
Hypermarchés
|
Grands magasins
|
- Une formule inventée par les français
|
- Très grande surface de vente :
|
aujourd'hui arrivée à maturité sur le
|
.grands magasins seniors : plus de 30 000 m2
|
marché domestique
|
.grands magasins juniors : plus de 15 000 m2
|
- Grande surface de vente : 2 500 m2 au
|
- Jusqu'à 200 000 références
|
minimum. Moyenne : 5 800 m2
|
- Dominante non alimentaire. Point forts : textile
|
- Libre services pour la quasi-totalité des
|
et nouveautés
|
rayons
|
- Situation économique contrasté selon le lieu,
et
|
- Large assortiment : 40 000 à 80 000
|
selon la spécialisation des grands magasins. Les
|
références
|
multi spécialistes, cherchent à se positionner
sur
|
- Parking avec vente de carburant (plus de
|
des axes plus précis
|
50 % des ventes totales de carburant sont faites par des
hypermarchés)
|
|
- Marges et prix réduits (marge moyenne
|
|
17 %)
|
|
- Souvent, l'hypermarché est la locomotive d'un centre
commercial
|
|
12
Supermarchés
|
Hard discounters
|
- Stagnation de leur nombre mais progrès
|
- Une formule en très forte progression au cours
|
en CA et évolution qualitative
|
des quinze dernières années
|
- Surface de vente : 400 à 2 500
|
- Surface de vente : 600 à 800 m2
|
m2.Moyenne 1 200 m2
|
- Assortiment très étroit et peut profond :
environ
|
- Libre service pour tout l'alimentaire et
|
600 références, principalement produits « secs
»
|
pour une part variable des rayons de
|
alimentaires
|
marchandises générales
|
- Vendent peu ou pas du tout de
|
- 3 000 à 5 000 références. 90 % des
ventes
|
marque « nationales »
|
en alimentaire, le frais peut atteindre 50 % chiffre
d'affaires
|
- Les prix les plus bas du marché
|
- Les petits supermarchés (moins de 1 000 m2)
sont plutôt situés en centre ville, les grands en
périphérie proche
|
|
Source : LENDREVIE J. & LINDON D, «
Mercator : théorie et pratique du marketing », 8eme édition,
Paris, Dalloz, 2006, page 398.
D\ Le e-commerce :
Repose sur une boutique en ligne accessible via Internet
permettant la commande, un système de paiement sécurisé en
ligne et une infrastructure logistique puissante pouvant assurer les livraisons
dans le monde entier. Le commerce électronique se développe aussi
bien sur le marché B to B (entreprise à entreprise) que sur le
marché B to C (entreprise à consommateur).
C'est un puissant outil de segmentation, puisqu'il est possible,
à travers le site web, de s'adresser personnellement à chaque
client.
Toutes les formes de commerce traditionnelles
(indépendant, associé ou intégré) l'ont mis en
place. Le e-commerce constitue pour l'instant, une voie complémentaire
aux points de ventes et pour certains commerçants indépendants un
moyen de survie.
Section 2 : Les fonctions et rôle de la
distribution.
A\ Rôle de la distribution :
Ici le rôle de la distribution ne se limite pas qu'au
producteur, mais s'étend également au consommateur.
Le rôle de la distribution vis-à-vis du
producteur :
> La distribution opère une régulation de
fabrication en permettant son étalement sur toute l'année, par le
stockage et la commande à l'avance, les hauts et les bas de la demande
sont amortis ;
> La distribution participe à l'effort financier du
producteur en payant les biens qu'elle stocke sans avoir la certitude de les
vendre ;
> La distribution permet au producteur d'acheminer partout sa
production ; > La distribution participe à des opérations
publicitaires destinées à mieux vendre le produit et service.
Le rôle de la distribution vis-à-vis du
consommateur :
> La distribution met à sa disposition ou qu'il se
trouve et souvent quelque soit la saison, le bien qu'il désire dans la
quantité voulue. Elle lui évite ainsi d'avoir à faire des
gros achats et de mobiliser des sommes qu'il n'a peut-être pas.
B\ Les fonctions de la distribution :
La distribution recouvre plusieurs types de fonctions
correspondantes à de multiples opérations réalisées
soit par le producteur soit par le distributeur, et ce schéma nous
indique les deux fonctions principales de la distribution :
Figure [2] - Les fonctions de distribution
14
|
Les principales fonctions de la
distribution
|
|
La fonction physique et logistique
La fonction des services associés
Transport
Stockage
Assortiment
Marketing
Financier
Commercial
Source : « Article Distribution » P.L.
Dubois Encyclopaedia Universalis Paris Corpus 6.
1\ La fonction distribution physique et logistique
:
Au sens large, la distribution physique correspondant à
l'enchaînement des opérations de : conditionnement, transport,
manutention et stockage qui assure l'écoulement des produits des lieux
de production jusqu'aux clients.
Il s'agit de prévoir, posséder, mettre à
disposition et gérer des moyens pour amener le produit au lieu
précis, dans les temps prévus aux moindres coûts.
La logistique recouvre toutes les méthodes d'organisation
et de gestion permettant d'optimiser et de contrôler le système
d'approvisionnement, de production et de distribution.
a. La fonction du transport et d'éclatement
du produit :
C'est la plus évident, car on ne peut pas raisonnablement
envisager de mettre les usines à proximité immédiate de
toute la clientèle ou de demander aux clients d'aller euxmêmes
chercher les produits dans les entreprises.
b. la fonction d'assortiment :
Elle consiste à transformer les lots de production en lots
de vente. Le distributeur compose ainsi une offre adaptée à son
marché.
L'ensemble des articles qu'offre un magasin à sa
clientèle constitue l'assortiment.
> la largeur de l'assortiment exprime le nombre de
modèles différents, pour un article donné.
> la profondeur indique que pour chaque
modèle, existe un choix riche en coloris, dessins, tailles...
Tableau [3] - Classement des formes de commerce
selon leur assortiment
Largeur
Profondeur
|
Assortiment étroit
|
Assortiment large
|
Peu de choix
|
Magasins de dépannage, Petit commerce de proximité,
Superettes, Stations services
(300 à 400 références homogènes)
|
Magasins populaires, Supermarchés, Catalogues de VPC
(7000 à 10000 réf. Variées)
|
Beaucoup de choix
|
Magasins spécialisés
(1000 à 5000 réf. Homogènes)
|
Hypermarchés,
Grands magasins
(10000 à 300000 réf. Variées)
|
Source : « article Distribution » P.L.
Dubois, Encyclopaedia Universalis, Paris, Corpus 6.
L'assortiment choisi pour le point de vente doit être en
cohérence avec la clientèle ciblée, la politique de prix
et de marges du point de vente et la politique de marque de l'enseigne.
c. la fonction de stockage :
Les produits doivent arriver au bon moment et en quantités
suffisantes pour satisfaire les besoins de consommation. Le stockage
effectué à différents niveaux dans le circuit de
distribution permet d'ajuster, dans le temps et dans l'espace, la production et
la demande. Les intermédiaires ont donc un rôle de
régulateur, essentiel au bon fonctionnement de l'économie.
16
Tableau [4] - Les principaux systèmes
de distribution physique
Une seule usine, un seul marché
|
Une seule usine, de multiples marchés
|
L'unité de production située au centre du
|
Livrer directement les clients des marchés
|
marché.
|
à partir de l'unité de production
|
|
Expédier par chargements complets à un
|
Il vaut parfois mieux se situer plus loin:
|
entrepôt situé prés des marchés
|
l'accroissement des frais de transport sera
|
Expédier des pièces détachées
à un atelier
|
compensée par une diminution des frais
|
de montage situé à proximité du
marché
|
d'immobilisation, de main d'oeuvre,...
|
Implanter une usine près d'un marché,...
|
Source : « La politique de place
(Distribution) », Cours d'initiation au marketing, Auteur : Isabelle
Piton
2\ Les services associés :
a) La fonction marketing :
Le magasin durant une longue période, compte tenu des
conditions de la production, n'a été qu'un lieu
d'écoulement des produits, la production étant insuffisante,
l'offre s'imposait aux consommateurs, le rôle des commerçants
était limité alors une simple mise à la disposition des
produits.
Aujourd'hui le commerçant joue un rôle important,
il n'est plus intermédiaire passif, il doit notamment
sélectionner ses fournisseurs et ses produits, s'il veut rester
compétitif proche de son marché, ce qui est un avantage pour une
bonne connaissance des consommateurs. Donc, le commerçant doit pratiquer
le marketing avec une grande rigueur dans sa machine.
b) La fonction commerciale :
Les produits étant sélectionnés et le niveau
de service est défini, il s'agit pour le commerçant de
procéder à la vente. Selon les produits et les circuits de
distribution, celle-ci ce fera avec la présence d'un vendeur ou en libre
service, la forme la plus répandue dans la formule de grande
distribution.
Quel que soit la formule retenue, il sera nécessaire de se
donner les moyens de répondre avant, pendant et après la vente
aux attentes des consommateurs en matière de service.
Le principal souci des clients avant et pendant l'achat est de
trouver une information claire sur les produits susceptibles de répondre
à ses besoins ; et de pouvoir comparer les avantages des un et des
autres. Dans le cas ou le vendeur est présent, il entre dans ses
attributions pour fournir des informations. En cas de vente en libre service,
le marchandising de point de vente doit intégrer cette dimension par une
recherche de clarté et de lisibilité : logique d'implantation des
rayons et des produits dans les rayons les un par rapport aux autres, affichage
des prix.
Pour certains produits, au moment de la vente, un service
complémentaire peut apparaître comme une nécessité
ou un avantage concurrentiel.
Enfin le rôle du distributeur ne s'arrête pas
nécessairement au moment ou le client quitte le magasin, certains
produits nécessitent le mise en place d'un service après vente
(réparation et entretient des biens d'équipements).
c) La fonction financière :
Le rôle d'intermédiaire joué par les
distributeurs conduit à assurer une fonction de financement de processus
d'écoulement des biens, le commerçant prend le relais et assume
le risque à la place de producteur.
Section 3 : La politique de la distribution.
A\ Les différentes stratégies de distribution
:
L'entreprise a le choix entre définir une politique de
distribution intensive, sélective ou exclusive :
1\ Distribution intensive :
Mode de commercialisation qui convient essentiellement aux biens
banals, aux produits de consommation courante qu'en doit trouver à touts
moments, dans le plus grand nombre possible de points de vente.
18
Toutes les catégories de détaillants sont
susceptibles de présenter ses articles qu'il s'agissent de grandes
surfaces ou de petits détaillants.
Cette politique exige par conséquent, qu'il existe de
nombreux entrepôts qui servent à stocker les marchandises sur
l'ensemble du territoire.
En outre le fabricant doit effectuer de gros efforts de
dynamiques.
2\ Distribution sélective :
L'entreprise sélectionne un nombre limité de points
de vente qui correspondent à certains critères qu'elle s'est
fixée en termes de localisation, d'assortiment ou d'image. Il peut
être nécessaire de limiter le nombre de détaillants, sur
leur demande, afin de les protéger de la concurrence et d'obtenir leur
adhésion, leur motivation ainsi que leur acceptation de certaines
contraintes liées à la commercialisation du produit (stocks,
service aux clients, publicité).
Dans les pays où la répartition des revenus est
très inégale, l'entreprise pourrait utiliser un système de
distribution sélectif afin de cibler la catégorie de
consommateurs ayant un niveau de revenus adéquat.
La distribution sélective peut également être
indiquée pour les biens de consommation durables ou les produits
industriels dont la demande est assez faible et concentrée.
3\ Distribution exclusive :
Le fabricant accord uniquement à quelques
détaillants la possibilité d'écouler ses produits chacun
qui trouve des avantages, le fabricant suit bien la vente de ses produits et
enregistre les commandes plus régulièrement.
Quant au commerçant aidé par le fabricant, il est
satisfait de ne pas avoir les prix chutés en raison de la concurrence,
et il dispose d'un certain monopole dans un air géographique
donné.
Toutefois, la formule présente à aussi des
inconvénients, le fabricant ne trouve pas toujours le commerçant
compétant et son développement est limité, quant au
détaillant, il dépend traitement du producteur, il doit
satisfaire ses exigences, respecter les quotas de vente, un stock minimum et
une politique commerciale stricte.
Les nouvelles orientations stratégiques
:
Les options que l'en vient de voir ne sont pas fixés
définitivement, elle évoluent parallèlement on
vieillissement des biens.
Une stratégie de distribution sélective
évolue en phase de croissance pour : > Infidélité de
clients à la marque.
> Epuisement des capacités d'achat du premier segment
(clientèle)
> Demande très vive des autres segments (distribution
exclusive au départ et
à l'innovation, puis se transforme en distribution
intensive).
Figure [3] - Le degré de
sélectivité selon le nombre de distributeurs.
Beaucoup = Distribution intensive
Nombre de Distributeurs
Quelques uns = Distribution sélective
Rares = Distribution exclusive
Source : Catherine VIOT, L'essentiel sur le
marketing, BERTI Edition, Alger, 2006, Page 220.
20
B\ La force de vente :
La force de vente d'une entreprise est l'ensemble de personnes
ayant pour mission principale de vendre les produits de l'entreprise.
Ce groupe de personnes est chargé de maintenir les
clients. A travers cette action, le vendeur assure d'une part, la transmission
et l'adaptation de l'offre aux besoins des clients, d'autre part, ils
transmettent les informations qui proviennent du marché à
l'entreprise.
1\ Les objectifs de la force de vente :
> La prospection : chercher de nouveaux clients et
analyser leurs besoins.
> La vente : convaincre les clients à acheter
les produits et conclure les contrats.
> La communication : qui consiste à
transmettre les informations relatives aux produits de l'entreprise et
l'assistance après vente.
> La collecte d'information : le vendeur effectue
une étude de marché, et transmet les informations à
l'entreprise.
> Les services : le vendeur représente son
entreprise sur le terrain, il doit donner les conseils, une consistance
technique et effectuer la livraison.
2\ Organisation de la force de vente :
On distingue généralement trois formes
d'organisation :
> Organisation par zone géographique : il
consiste à diviser le marché en zones géographiques.
> Organisation par produits : si les produits son
différents et chaque produit présente des techniques de
production et d'utilisation, alors le découpage par produits est
demandé, mais les coûts pourra être élevés.
> Organisation par clients : lorsque les clients ont
des caractéristiques différents ou des besoins différents,
le marché sera reparti par catégories de clients, et chaque
segment est constitue de clients homogènes.
En résume, un réseau de distribution est plus
efficace que l'autre, et chaque stratégie à ses avantages et ses
inconvénients.
C'est à l'entreprise de déterminer le
réseau et la stratégie la plus pertinente compte tenu de ses
objectifs, ses opportunités et de ses ressources.
Le choix d'un réseau et d'une stratégie de
distribution ne peut être suffisant pour la réussite de
l'entreprise, le contrôle de tout le système est indispensable.
23
Distribuer des produits, c'est les amener au bon endroit, en
quantité suffisante, avec le choix requis, au bon moment, et avec les
services nécessaires à leur vente, à leur consommation et,
le cas échéant, à leur entretien. De ces exigences
découle une multitude d'opérations. Elles sont assumées
par des individus et des organisations qui forment les différents
circuits de distribution.
Section 1 : Les circuits de distribution :
On appelle circuit de distribution l'ensemble des intervenants
qui prennent en charge les activités de distribution,
c'est-à-dire les activités qui font passer un produits de son
état de production à son état de consommation. Le circuit
de distribution est caractérisé par sa longueur,
c'est-à-dire le nombre de niveaux qu'il comporte correspondant au nombre
d'intermédiaire. Le canal de distribution est une catégorie
d'intermédiaires au sein du circuit.
A\ Types de circuits :
Les circuits de distribution se distinguent par leur
longueur et leur complexité
c'est-à-dire par le nombre d'intermédiaires (grossistes et
détaillants) qui se placent entre le producteur et le client final.
La longueur des canaux de distribution dépend en grande
partie du degré d'intégration de la fonction de gros qui se
trouve en amont des points de vente de détail. Celle-ci peut être
assurée par un seul ou par plusieurs grossistes intervenant
successivement dans le circuit. Parfois même, les détaillants
assument eux-mêmes la fonction : c'est le cas, par exemple, des centrales
d'achat de la grande distribution qui sont des commerces
intégrés.
Figure [4] - Les différents types de
circuits de distribution
Source : BARELIER (A), DUBOIN (J), et
autres, « Exporter : Pratique du Commerce International - 16éme
édition ». Edition FOUCHER - Centre Français du Commerce
extérieur.
Lorsque le nombre d'intermédiaires est faible, on parle
de circuit court ou de réseau de distribution
direct. A l'opposé, lorsque le réseau est
constitué d'un grand nombre d'intermédiaires, on parle de
circuit long ou indirect. La majorité des entreprises
essaient d'avoir des réseaux de distribution les plus directs possibles
afin d'accroître leur efficacité. Cependant, de façon
générale, on observe que :
> plus les contraintes de la distribution physique sont
importantes en terme de stockage, de transport et de conservation, plus les
circuits se compliquent (exemples : fruits, légumes, poisson frais,
boissons en bouteille, ...) ;
> plus les commerces de gros et de détail sont
éclatés dans un marché, plus les circuits sont complexes
(exemple : distribution alimentaire).
1\ Les circuits longs :
Historiquement, le commerce s'est organisé à
partir des circuits longs : des grossistes s'approvisionnent en produits
variés auprès de divers fabricants puis revendaient ces produits
aux détaillants, le plus souvent des commerçants
isolés.
25
Il n'y avait pas de lien juridique entre le grossiste et les
détaillants, si ce n'est les relations d'achat-vente normale. C'est ce
que l'on appelle un circuit long traditionnel.
Les circuits longs traditionnels restent très
développés, partout ou le petit commerce indépendant
isolé est fort. Des secteurs comme la boulangerie relèvent
largement de ce type de circuits. Mais leur recul est rapide, sous la double
influence des formules modernes et des réseaux organisés.
Les grossistes ont cherchés à fidéliser
leurs clients détaillants via les chaînes volontaires, et
aujourd'hui nombre de grossistes, autant que les vendeurs de produits, sont les
vendeurs d'enseignes ou de services qui animent un réseau de magasins
affiliés ou franchisés. Ce sont les réseaux longs
contractuels.
Le développement des réseaux longs contractuels
est largement lié à celui de la franchise. Dans de nombreux cas,
le franchiseur assume une fonction de gros : il constitue les assortiments
négocie avec les industriels et revend à ses franchisés
avec une (quasi-) exclusivité d'approvisionnement. Mais son
activité est bien éloignée de celle du grossiste
traditionnel : il est avant tout un compteur, un animateur, un prestataire, et
plus seulement un revendeur.
Enfin, certains fabricants se limitent de plus en plus à
un rôle de grossiste, ou plutôt d' « assembleur » : les
produits de base sont fournis par des sous-traitants et l'industriel n'assure
que la dernière étape de la transformation, ou le montage final
à partir d'éléments qu'il n'a pas fabriqués. C'est
une pratique courante dans l'informatique, l'électronique ou le
prêt-à-porter.
Tableau [5] - Les avantages et les
inconvénients du circuit long
Avantages
|
Inconvénients
|
- Réduction de son équipe de
vente.
|
- Risque de constitution d'un écran avec
le
|
- Couverture géographique plus
dense.
|
marché cible.
|
- Régulation des ventes grâce au stockage
|
- Perte des contacts avec les
détaillants.
|
des intermédiaires.
|
- Infidélité des grossistes.
|
- Financement plus souple de la production.
|
- Dépendance vis-à-vis des grossistes.
|
- Baisse des frais de facturation et de
|
- Pression sur les prix et les marges en cas de
|
transport.
|
groupement des achats.
|
- Ils sont proches de ceux du réseau long
|
- Envois directs à certains détaillants.
|
traditionnel car groupement d'achat assure
|
- Nécessité de promouvoir les produits
|
tout ou partie des fonctions du grossiste.
|
auprès des grossistes et des détaillants.
|
|
Source : Yves Chirouze ; le marketing tome 2,
office des publications universitaires ;(Alger), réimpression 1990 ;
Page 47.
2\ Les circuits courts :
Les circuits courts, qui ne comportent qu'un
intermédiaire entre le fabricant et le consommateur, sont de nature
variée : on y trouve aussi bien des succursalistes que des fabricants ou
des groupements d'achats ; de la vente au magasin comme hors magasin ; des
formules traditionnelle comme les grandes surfaces.
Les circuits courts les plus habituels sont les réseaux
succursalistes, dans lesquels une entreprise de commerce de détail
assume elle-même les fonctions de gros en trait directement avec les
industriels. Elle se dote pour cela d'une centrale d'achats qui n'est pas un
intermédiaire : elle ne revend pas les produits aux magasins puisqu'ils
appartiennent à la même société. Ces réseaux
sont dits réseaux courts intégrés.
Un autre type de circuit court se rencontre dans le commerce
indépendant organisé avec certains groupements d'achats. Dans ce
cas, des commerçants indépendants se regroupent pour mieux
négocier avec les industriels, mais la centrale d'achat dont ils se
dotent n'est pas vraiment une centrale d'achats, dans la mesure ou elle se
contente de négocier avec les fournisseurs, d'informer les magasins des
conditions
27
obtenues, et de les laisser ensuite effectuer l'opération
d'achat. On dit alors que la centrale a un rôle de
référencement.
Il existe encore un autre type de circuit court : les circuits
courts contractuels, qui lient un fabricant à un ensemble de
commerçants détaillants. C'est le cas de la concession, ou la
franchise quand le franchiseur est le fabricant.
La VPC relève aussi souvent de circuits courts, lorsque
le vépéciste n'est pas luimême fabricant.
Tableau [6] - Les avantages et les
inconvénients du circuit court
Avantages
|
Inconvénients
|
- Economie de la marge du grossiste.
|
- Frais de vente très
élevés par l'émiettement
|
- Bonne coopération entre les détaillants.
|
des commandes.
|
- Diversification des risques
d'infidélité.
|
- Insolvabilité des petits
détaillants.
|
- Bons services après-vente et
produits
|
- Rentabilité douteuse de certains
détaillants.
|
personnalisés.
|
- Stockage très important.
|
- Meilleures connaissance du marché.
|
- Nécessité d'actions
promotionnelles vers le
|
- Fidélité assurée en cas de franchise.
|
consommateur.
|
- Croissance de la notoriété et de
|
- Aide à la gestion et à
l'assistance technique
|
l'implantation géographique en cas de
|
en cas de franchise.
|
franchise.
|
|
|
Source : Yves Chirrouze ; le marketing tome 2,
office des publications universitaires ;(Alger), réimpression 1990 ;
Page 50.
3\ Les circuits ultracourts :
Dans les circuits ultracourts, le fabricant vend directement ses
produits aux consommateurs. C'est la forme la plus ancienne de vente,
puisqu'elle englobe la vente directe des produits alimentaires par les
agriculteurs, ou de tout autre article par les artisans. Au-delà de ces
formes traditionnelles, de nouveaux types de circuits ultracourts sont apparus
au cours du XXe siècle. Certains industriels ont choisi de tout faire
eux-mêmes, en lançant un catalogue de VPC, via une force de vente
à domicile, voire en créant des magasins.
Les circuits ultracourts, parfois performants, restent d'un poids
limité dans le commerce. Il est difficile de concilier dans une
même entreprise des activités de fabrication et de distribution,
chacune nécessitant des orientations stratégiques pas toujours
compatibles.
Une forme spécifique de circuits ultracourts concerne les
magasins de surplus, de dégriffés, fin de série et autres
articles de second choix, que des fabricants exploitent eux-mêmes.
Parfois regroupés dans des centres de magasins d'usine, ces magasins
vendent en générale à des prix intéressants des
articles de qualité, mais leur nature même (écouler les
individus des circuits de distribution normaux) explique que leur poids dans le
commerce reste marginal.
On rencontre des commerçants isolés qui
achètent directement aux fabricants, mais ce n'est pas le cas le plus
fréquent. Il est rarement rentable pour un industriel de traiter
directement avec un commerçant isolé, d'où le recours
fréquent à des grossistes. Il existe toutefois des exceptions :
les boulangers, par exemple, sont directement approvisionnés par les
minotiers qui leur livrent la farine ou la pâte surgelée.
Enfin, un même magasin peut relever à la fois d'un
circuit court et d'un circuit long, s'il traite directement avec les fabricants
pour une partie. Ce cas est très courant. Ainsi, les réseaux
succursalistes de bricolage, normalement réseaux courts, utilisent les
services de grossistes pour certains types de produits, participant alors d'un
réseau long.
Dans les groupements de commerçants, il est très
fréquent que les adhérents passent par la centrale d'achats du
réseau pour certains produits (réseau long) mais traitent en
direct avec les fournisseurs pour d'autres produits (réseau court). Le
choix de passer ou non par un intermédiaire dépend simplement
d'une analyse économique du rapport coût/avantage de chaque
solution.
29
Tableau [7] - Les avantages et les
inconvénients du circuit ultracourt
Avantages
|
Inconvénients
|
- Connaissance de fond des besoins de la
|
- Stockage très important
|
clientèle cible.
|
- Organisation et gestion très lourdes des
|
- Lancement rapide des produits
|
vendeurs
|
nouveaux.
|
- Capacité financière et humaines
|
- Services à la carte pour les clients
|
importante pour faire face aux besoins en
|
fidèles.
|
magasins, en dépôt, en stocks, en
|
- Gain partiel de la marge des
|
vendeurs, en techniciens du service après
|
intermédiaires éliminés (prix
|
vente, en crédits, etc.
|
concurrentiel).
|
- Offre de produits limitée à ceux de
|
- La relative absence de concurrence.
|
l'entreprise
|
- Le service après vente, le conseil, les
|
- Les produits inhérents au personnel de
|
démonstrations sont facilité.
|
vente, exemple : formation, animation,
|
- Une grande facilité pour introduire des
|
recrutement, etc.
|
produits nouveaux.
|
|
|
Source : Yves Chirrouze ; le marketing tome 2,
office des publications universitaires ;(Alger), réimpression 1990 ;
Page 54.
B\ Les canaux de distribution :
Le canal est le chemin parcouru par un produit pour atteindre le
consommateur final, tandis que le circuit est l'ensemble des canaux de
distribution par les quels s'écoulent ces biens entre le producteur et
le consommateur ultime, un fabriquant distribuant généralement
ces produits en empruntant plusieurs canaux et circuits à la fois, donc
il forme un réseau de distribution dont l'objectif principal est de
mettre le produit à la disposition des consommateurs.
1\ Rapport entre circuit & canal de distribution
:
Nous disons que le canal de distribution était un chemin
permettant l'acheminement des biens, tandis que le circuit de distribution est
l'ensemble des canaux ; comme pour dire que dans le circuit de distribution on
retrouve non seulement un canal de distribution, mais des canaux de
distribution, donc le canal ou les canaux de distribution sont inclus ou
constituent un circuit de distribution.
2\ Caractéristiques des canaux de distribution
:
Le nombre et la répartition géographique d'un
canal déterminent le degré de couverture du marché. Ce
sont des critères essentiels pour les produits alimentaires et les
produits de grande consommation en général. Les
compétences techniques et commerciales, les équipements offerts
par un canal sont également des critères de choix importants.
Tableau [8] - Les caractéristiques des
canaux de distribution
Couverture de la cible par le canal
|
- Part du marché visée couverte par le canal et
potentiel du circuit c'est-à-dire la part de marché du circuit
pour le bien considéré.
- Optimisation du volume par une meilleure couverture du
marché, une meilleure adaptation à la demande parce que les
différents segments de clientèle ne fréquente pas les
mêmes formules de magasins.
|
Compétence du canal
|
- Canal ayant l'expérience du produit ou du service
à commercialiser.
|
Image du canal
|
- Cohérence entre l'image du canal et l'image de la
marque. Le canal doit crédibiliser le positionnement du produit.
|
Rapport de force producteur - distributeur
|
- Degré de dépendance à l'égard
du canal principal ou du distributeur principal (nécessité de
garder une marge de négociation).
|
Perméabilité du canal
|
- Coût de référencement.
- Coût associé au canal (coopération
commerciale facturée par la grande distribution, par exemple)
|
|
Source : Catherine Viot, L'essentiel sur le
marketing, BERTI Edition, Alger, 2006, Page 222.
Lorsque le producteur réfléchi à un
système de distribution, il doit veiller à réduire les
risques de conflits entre canaux concurrents.
Le risque de conflit entre canaux est aussi lié au
poids qu'il représente. Les grossistes arrivent à négocier
de meilleurs prix que les détaillants. Le prix de revente en GMS
(grandes et moyennes surfaces) est parfois inférieur au prix d'achat des
détaillants indépendants.
31
Tableau [9] - Les éléments
caractéristiques des trois types de réseaux
|
Commerce isolé
|
Commerce indépendant organisé
|
Succursalisme
|
Situation
|
Isolement
|
Indépendance
|
Subordination
|
Statut commerçant
|
Indépendance
|
Indépendant
|
Salariat
|
Enseigne
|
Personnalisée
|
Commune
|
Commune
|
Savoir-faire
|
En aval
|
En amont et en aval
|
En amont
|
Surface de vente
|
Faible
|
Moyenne
|
Moyenne/élevée
|
Implantation
|
Rural, quartiers
|
Variable
|
Variable
|
Logique commerciale
|
Survie
|
Développement
|
Investissement
|
|
Source : Cédric Ducrocq, « La
Distribution, 4éme édition », Librairie Vuibert, Paris, mars
2005, Page 175.
3\ Représentation d'un canal de distribution
:
Le canal de distribution est traditionnellement
représenté par une schématisation verticale ou
apparaissent, au sommet, des producteurs (l'amont) et au dessous desquels on
place les intermédiaires (l'aval), Outre le vocabulaire
hiérarchiquement chargé, cette verticalité graphique ne
trahit-elle pas, elle aussi l'héritage de la présence des
premiers sur les seconds.
Figure [5] -- Représentation d'un
canal de distribution
Source : Catherine Viot, L'essentiel sur le
marketing, BERTI Edition, Alger, 2006, Page 214.
C\ L'efficacité économique d'un circuit de
distribution :
On croit généralement qu'un circuit long est un
circuit coûteux. Le fabricant qui exploite un circuit direct et propose
des produits à très bon rapport qualité prix
semble être l'illustration des avantages d'un circuit
direct.
La publicité et la promotion des ventes exploitent
largement cette perception. Ainsi, tel fabricant qui vent à la fois par
correspondance et par son propre réseau de
magasins, proclame dans sa publicité, qu'ayant
supprimé les intermédiaires, il peut vendre au « prix usine
». En réalité, il n'a pas pu faire disparaître les
coats de stockage, de transport, d'investissement dans des fonds de commerce,
ainsi que la paie des vendeurs, les taxes supportées par le commerce
local, et la publicité qui permet de vendre par correspondance, toutes
choses qui grèvent, en fin de compte, le prix supporté par le
consommateur.
33
Ce producteur a intégré un certain nombre de
fonctions généralement assurées par des distributeurs
indépendants. L'intégration économique permet au
producteur de contrôler totalement sa distribution mais n'a pas
automatiquement pour conséquence de diminuer les coûts de revient,
la marge de distribution qui est prélevée, et a fortiori, les
prix de vente. Si ses volumes ou sa productivité sont insuffisants, le
poids de ses prix fixes pèse très lourdement sur ses marges et
donc le prix de vente : il aurait avantage alors à écouter sa
production par le biais d'intermédiaires.
L'efficacité économique d'un circuit tient moins
à sa longueur qu'à sa productivité, à chaque stade
de distribution.
Section 3 : Le choix d'un circuit de distribution :
Le choix d'un circuit de distribution est une décision
importante pour l'entreprise car cela lui impose des investissements. Pour
faire un bon choix, il est important de sélectionner le canal qui
maximise le rapport produit marché, pour faire ce choix il y a des
critères et des étapes à suivre pour choisir un canal de
distribution.
A\ Les critères de choix :
Pour choisir un circuit de distribution on prend deux
critères de choix, le facteur externe et le facteur interne à
l'entreprise :
a\ Facteurs externes : au niveau du
marché il s'agit de prendre en considération :
> les concurrents (les canaux déjà
utilisés par les concurrents);
> les distributeurs (leurs moyens matériels et
humains, leur image La méthode
de la notification pondérée des facteurs peut
aider le producteur) > la clientèle (degré de segmentation,
taille de la population, situation
géographique, comportement et attitude d'achat, les
mobilités d'achat, etc.); > la réglementation (le
contrôle de qualité des produits, réglementation
spécifique aux modalités d'usage
(sécurité d'utilisation), etc.).
b\ Facteurs internes :
> les caractéristiques de l'entreprise (sa taille, ses
moyens financiers, sa capacité de production, sa force de vente, et
sa stratégie marketing);
> le produit (la nature du produit impose des conditions de
stockage et conservation de transport, le niveau de vendeur);
> les coûts de circuits (il faut calculer le coût
de chaque circuit potentiel et déterminer le plus rentable).
> l'image de marque (le style de vente doit être
cohérent avec le canal, exemple : la franchise).
B\ / 11 ét1EIs iSe FKR4 iSIXn FRFX1t de distribution
:
Le choix des circuits de distribution selon la procédure
proposée par Y.CHIROUZE dans la figure ci-dessous.
35
Figure [6] - Les procédures de choix
des circuits de distribution
Source : YVE CHIROUZE ; « le marketing
études et stratégies » ; édition ellipses marketing
S.A., Paris, 2003.
1) Première étape : Le diagnostic
d'entreprise dans une optique de choix des circuits :
L'intérêt d'effectuer un diagnostique est de
définir la politique de distribution en prenant en considération,
d'une part, l'ensemble des facteurs environnementaux et, d'autre part, les
forces et les faiblesses de la firme. Le diagnostique d'entreprise dans une
optique de choix des circuits nécessite au moins :
> une étude des consommateurs,
> une étude de la concurrence,
> une étude de la distribution,
> une étude du potentiel de la firme.
1) Deuxième étape : L :
Le fabricant est tenu de fixer les objectifs de son
système de distribution et de déterminer ses critères de
choix à partir des données collectés par l'étude de
passé et futures de potentiel et de l'environnement de la firme.
Le coût de rentabilité du système de
distribution est, il faut bien le reconnaître, les éléments
déterminants du choix d'un réseau. Il n'en demeure pas moins vrai
qu'un réseau de distribution peut être retenu pour sa
capacité à couvrir le marché ou pour la compétence
de ses membres, ou encore pour le contrôle que le fabricant compte avoir
sur lui, le contrôle assurer une meilleure coordination des
activités des intermédiaires et le respect de sa politique
marketing.
2) Troisième étape : La
détermination des solutions de distribution possible :
Une fois les objectifs, les critères et les contraintes
de sa politique de distribution identifiés, le créateur du
réseau se doivent découvrir les différents systèmes
de distribution envisageables.
3)
37
Quatrième étape : Le choix final du ou des
réseaux de distribution :
A ce stade du processus séquentiel de prise de
décision, le dirigeant va sélectionner, à l'aide d'un
certain nombre de méthodes, le réseau de distribution qu'il
jugera le plus satisfaisant.
En fonction du nombre de ses objectifs, de la quantité et
qualité des
informations dont il dispose, le concepteur du réseau
adoptera soit une méthode unique, soit une méthode
multicritère.
4) Cinquième étape : La mise en place d'un
réseau de distribution : Elle consiste à collecter les
informations qualitatives et quantitatifs nécessaires, l'étude de
toutes les contraintes, les avantages et les inconvénients de chaque
réseau de distribution qui sera suivis par une étude de
contrôle de l'efficacité de ce réseau.
Section 3 : Choisir un canal adéquat pour un
produit .
Comme un canal de distribution doit maximiser le rapport produit
marché, il doit aussi être en adéquation avec ce produit
distribué car le positionnement de ce dernier doit être
crédibilisé par le canal de distribution. Et pour cela, il faut
prendre en considération certains critères lors du choix d'un
canal de distribution.
A\ Distribution selon le type de produit :
Selon leur consommation, on distingue trois types de produits :
Produits de consommation durable, produits de consommation semi durable et les
produits de consommation finale.
1. Les produits de consommation finale :
Se sont des produits de grande consommation ou banals, dont le
coût de revient est faible, dont la fréquence d'achat est
élevée et dont l'achat est souvent automatique ou
semi-automatique. Exemple : produits alimentaires. Le client recherche
souvent
un gain de temps et d'effort à l'acquisition de ce genre
de produits, qui nécessite une dense couverture du marché pour le
fabriquant, ceci requiert un distributeur de masse.
2. Les produits de consommation semi durable :
Dénommés anomal, sont des produits dont le coût de
revient est élevé, dont la fréquence d'achat est
relativement faible, et dont l'achat est souvent réfléchi.
Exemple : ordinateur. Un processus d'achat plus complexe et plus long. Le
consommateur comparera les caractéristiques des produits et des
magasins. Le produit doit être implanté dans des points de vente
dont l'image est la plus en conformité avec la marque. La distribution
sera sélective.
3. Les produits de consommation durable :
Ce genre de produit est particulier, dont le coût de
revient est très élevé, dont la fréquence d'achat
et faible, et dont le processus d'achat est très long. Exemple :
véhicule. Le producteur essaye toujours de réduire la longueur de
ses circuits de distribution afin d'éviter les marges des
intermédiaires qui rendent le produit très coûteux, et de
préserver son image de marque. La distribution sera donc exclusive.
B\ Distribution selon l'étape du cycle de vie d'un
produit :
Dans les démarches antérieures on a vu que chaque
type de produit requiert un circuit de distribution plus adapté à
lui-même, et dans chacun de ces produits on peut aussi préciser
une certaine dépendance entre le circuit choisit et l'étape de
son cycle de vie. Et pour cela, nous allons analyser les trois phases du cycle
de vie d'un produit :
1.
39
Phase de lancement du produit :
C'est l'étape d'entrer ou lancer un nouveau produit sur
le marché, et on distingue deux cas :
> Dans le cas d'un produit existant déjà qui
arrive sur un marché concurrentiel : l'entreprise peut choisir la
distribution sélective si le produit est anomal ou de haute gamme, sinon
une distribution ouverte pour les produits bas gamme ou banals.
> Dans le cas d'un produit plus au moins nouveau sur un
marché qui est encore en évolution : l'entreprise peut chercher
à écrémer le marché en distribuant à prix
élevé de manière sélective, voire même
exclusive et cela dans la perspective d'un positionnement haut, si c'est le
produit est de grande consommation dans ce cas la distribution sera ouverte est
indispensable, appuyée par un prix relativement bas pour intimider les
concurrents ou au moins les dissuader un certain temps de venir se battre sur
le terrain.
2. Phase de croissance :
Dans la quel le produit commence à prendre sa place dans
le marché et réalise des ventes plus élevées, dans
cette phase on distingue deux cas :
> Le cas d'un produit banal : la distribution devra
être plus vaste. Si elle ne l'est déjà, et
diversifiée en raison des phénomènes
d'infidélité à la marque.
> Le cas d'un produit anomal : la pratique de distribution
d'écrémage puis de pénétration est
intéressante : on élargit la distribution tout en
réduisant le prix chaque fois qu'un segment de client potentiel a
été exploité.
3. Phase de maturité :
La distribution sera généralement étendue,
il est peut être alors utile de recentrer si l'entreprise à une
forte concentration du chiffre d'affaires.
Après avoir étudié l'adaptation d'un circuit
de distribution à un produit selon son cycle de vie ou son type de
consommation.
On remarque que les produits alimentaires qui font parti des
biens de grande consommation, sont généralement adéquats
avec la distribution intensive ou les circuits longs de distribution.
Et ça parait être logique, car c'est les
caractéristiques des produits alimentaires (durée de vie
limitée) en premier lieux qui imposent leurs politique de distribution,
avant l'indispensabilité d'une couverture géographique plus dense
et large, et l'incapacité des fabricants d'acheminer leurs produits avec
leurs propres moyens sans appeler aux franchiseurs, concessionnaires, et
d'autres formules de distribution.
Ainsi, les produits alimentaires sont un cas particulier dans
leur distribution quant ils exigent toujours la même politique de
distribution durant tout leurs cycle de vie, et cela pour permettre de produire
et de vendre le maximum possible de quantités et d'éviter
l'écoulement des stocks, et parce que ce type de produit se base sur les
quantités à vendre non sur leur faible coûts de revient
unitaire , cela permet au fabricants qui gagnent les frais de stockage et de
transport d'externaliser leur distribution sans toucher aux prix
pratiqués sur le marché.
72
CONCLUSION
A travers notre travail de mémoire qui a porté
sur les circuits de distribution des produits alimentaires de l'entreprise DDA,
nous avons pu constater ceci :
> Les critères de choix d'un circuit de
distribution.
> Les circuits utilisés par DDA.
> L'organisation de la distribution de DDA, ainsi que sa
stratégie de distribution.
Conformément aux questions posées dans
l'introduction, on constate certaines insuffisances dans le réseau de
distribution de l'entreprise, surtout en ce qui concerne la couverture du
marché algérien, ou on remarque l'absence de distributeurs de DDA
dans le sud algérien.
L'absence d'un réseau de distribution performant et
couvrant tout le marché, peut s'avérer fatal pour l'entreprise
dans un monde ou la concurrence fait rage. Même si une entreprise produit
des produits de bonne qualité, elle doit les accompagner d'un
réseau de distribution adéquat.
En plus des insuffisances formulées plus haut, notre
travail comporte certaines lacunes, du fait de l'absence d'informations qu'on
n'a pas pu se procurer.
Enfin, notre travail nous a permis de connaître les
circuits de distribution utilisés par l'entreprise DDA, et aussi
connaître leur organisation
SOMMAIRE
Introduction générale 2
CHAPITRE I : Notions et généralités sur la
distribution 5
Section 1 : Les formes de distribution 6
A - La distribution isolée .. 6
B - La distribution associée 8
C - La distribution intégrée 10
D - Le e-commerce ..12
Section 2 : Les fonctions et rôle de la distribution
|
13
|
A - Rôle de la distribution
|
.13
|
B - Les fonctions de la distribution
|
13
|
1. La fonction distribution physique et logistique
|
14
|
2. Les services associés
|
16
|
Section 3 : La politique de la distribution 17
A - Les différentes stratégies de distribution
17
1.
|
La distribution intensive
|
17
|
|
2.
|
La distribution sélective
|
18
|
|
3.
|
La distribution exclusive
|
|
18
|
B - La force de vente 20
1. Objectifs 20
2. Organisation de la force de vente 20
CHAPITRE II : Les circuits de distribution 23
Section 1 : Présentation des circuits de distribution
23
A - Types de circuits 23
B - Les canaux de distribution 29
C - L'efficacité économique d'un circuit 32
Section 2 : Le choix d'un circuit de distribution 33
A - Les critères de choix 33
B - Les étapes de choix d'un circuit de distribution 34
Section 3 : Choisir un canal adéquat pour un produit 37
A - Distribution selon le type de produit 37
B - Distribution selon l'étape du cycle de vie d'un
produit 38
CHAPITRE III : Les circuits de distribution utilisés par
l'entreprise DDA 42
Section1 : Présentation de l'entreprise DDA 42
A- Historique ..42
B - Situation géographique 45
C - Identification de l'entreprise DDA 46
D - Organigramme de DANONE DJURDJURA ALGERIE 48
E - La production et les différents produits de DDA 49
F - Les concurrents de DANONE DJURDJURA ALGERIE 49
Section 2 : L'organisation de la distribution de DDA 50
A - La stratégie de distribution de DDA 50
B - Le choix d'un distributeur 50
C - Les centres d'approvisionnements de DDA 51
D - La distribution par région 51
E - Les circuits utilisés par DDA 56
Recommandations 70
Conclusion 72
Bibliographie 74
Liste des tableaux : Page
Tableau [1] - Avantages et inconvénients
de franchise 9
Tableau [2] - Les caractéristiques du
grand commerce intégré 11
Tableau [3] - Classement des formes de commerce
selon leur assortiment 15
Tableau [4] - Les principaux systèmes de
distribution physique 16
Tableau [5] - Les avantages et les
inconvénients du circuit long 26
Tableau [6] - Les avantages et les
inconvénients du circuit court 27
Tableau [7] - Les avantages et les
inconvénients du circuit ultracourt 29
Tableau [8] - Les caractéristiques des
canaux de distribution 30
Tableau [9] - Les éléments
caractéristiques des trois types de réseaux 31
Tableau [10] - Les distributeurs de la
région CENTRE 51
Tableau [11] - Les distributeurs de la
région CENTRE OUEST 52
Tableau [12] - Les distributeurs de la
région CENTRE EST 54
Tableau [13] - Les distributeurs de la
région EST 55
Tableau [14] - Les distributeurs de la
région OUEST 55
Tableau [15] - Les distributeurs directs de la
région CENTRE 57
Tableau [16] - Les distributeurs directs de la
région CENTRE EST 57
Tableau [17] - Les distributeurs directs de la
région CENTRE OUEST 58
Tableau [18] - Les distributeurs directs de la
région EST 58
Tableau [19] - Les distributeurs exclusifs de la
région CENTRE. 59
Tableau [20] - les distributeurs exclusifs de la
région CENTRE EST 60
Tableau [21] - Les distributeurs exclusifs de la
région CENTRE OUEST 60
Page
Tableau [22] - Les distributeurs exclusifs de la
région OUEST 61
Tableau [23] - Les distributeurs non exclusifs
de la région CENTRE 61
Tableau [24] - Les distributeurs non exclusifs
de la région CENTRE EST 62
Tableau [25] - Les distributeurs non exclusifs
de la région CENTRE OUEST 63
Tableau [26] - Les distributeurs non exclusifs
de la région EST 63
Tableau [27] - Les distributeurs non exclusifs
de la région OUEST 64
Tableau [28] - Les distributeurs mixtes de la
région CENTRE EST 65
Tableau [29] - Les distributeurs mixtes de la
région CENTRE OUEST 65
Tableau [30] - Les distributeurs mixtes de la
région EST 66
Tableau [31] - Les distributeurs mixtes de la
région OUEST 66
Tableau [32] - Les clients directs de DDA. 67
|