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Architecture SOA (Architecture Orientée Services ). Quelle source de valeur pour le Groupe Terrena?

( Télécharger le fichier original )
par Virginie ELIAS
Conservatoire des arts et métiers de Nantes - Pays de la Loire - Ingénieur CNAM en informatique 2009
  

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1.7 L'Architecture SOA se caractérise par une modélisation et une méthodologie orientées vers la « réutilisabitée » et l'interopérabilité des composants du SI Néanmoins les outils sont indispensables mais découlent naturellement de l'approche SOA.

Quels outils ?

Même si l'architecture SOA ne peut se résumer en termes d'outil, elle ne peut s'en passer :

q Outils UML orienté MDA pour générer automatiquement les schémas XML, les WSDL pour les services, le BPEL pour le moteur d'orchestration,

q Annuaire des services métiers (UDDI), (pas obligatoire au démarrage),

q

_

Outils de sécurité : WS-Security,

q IDE : Plate-forme de conception / développement intégré,

Illustration 51 : Constitution d'une Architecture SOA (clin d'oeil à Vitruve)

1.7.1 Les Web Services sont-ils suffisamment mûrs ?

S'il est possible de mettre en place une architecture SOA, sans avoir recourt systématiquement aux Web Services, de nouveaux projets les y introduiront tôt ou tard. Or les spécifications ne cessent de fleurir en matière de Web Service. C'est pourquoi le WS-I120(*) tente d'apporter une certaine stabilité en mettant à disposition une suite de logiciels gratuits. Ils permettent de vérifier la conformité aux profils WS-I (sur la base de l'interopérabilité entre les différentes briques SOA) : Une console permettant d'intercepter les messages SOAP et les entêtes HTTP, un analyseur pour vérifier les différentes briques : WSDL (définition du service) et UDDI (localisation du service), des cas d'utilisation et le code source associé. Depuis 2002, les WS-* se sont mis à fleurir pour consolider le triptyque (WSDL, SOAP, UDDI) des Web Services. L'illustration ci dessous permet de matérialiser ces spécifications qui ne cessent de s'ajouter les unes aux autres sans réellement être finalisées. L'unification d'une couche Web Service est pour l'instant une grande illusion.

Illustration 52 : Standardisation des Web Service

(Source : architectes.capgemini.com/evenement/XemeSymposium/Pleniere/Microsoft)

1.7.2 XML : LE standard ?

1.7.2.1 Généralités

API

XHTML

(2000)

Pages Web

Transmission

Par message

_

XML (1998)

DTD

XML SCHEMA

(1998)

XPATH

(1999)

XPOINTER

(2003)

XLINK

(2001)

RDF

(1999)

RDFS

(2000)

SWRL

(2004)

XSL

XSLT

(1999)

XSL-FO

(2001)

XML Signature

SOAP 1.2

(2002)

XQUERY

(2007)

Vocabulaire

Logique

de description

Règles

Outils d'interrogation

de document

Service Web

Description de

Document (grammaire)

Transformation

Mise en Forme

Liens intra-inter documents

SAX

(1998)

DOM

(1998)

En 1989 le World Wide Web est mis sur pieds par Tim Berners Lee. A cette époque HTML est réduit à des feuilles simples (HTML version 1). Jusqu'en 1998, un phénomène de « balkanisation du Web » se produit : chacun assiste alors à une explosion du nombre de pages Web. Naquit alors le XML, fruit du travail du W3C121(*) dont le président est ... Tim Berners Lee. En parallèle, HTML poursuit son évolution (aux versions 2.0 de 1995, 3.2 et 4 de 1997 s'ajoute la version 4.01 en 1999). Un temps abandonné au profit de XHTML, HTML renaît de ses cendres en 2007 et propose sa version 5 aux éditeurs de navigateurs Web. Pendant ce temps, Microsoft et Netscape introduisent des balises « propriétaires ». XML continuent d'enrichir son offre : RDF pour les données sur le Web, suivi en 2004 d'OWL qui apporte sa logique de classification de données (« Ontologie122(*) »).

Illustration 53 : La Galaxie XML

A cette galaxie, s'ajoutent régulièrement de nouveaux standards qui continuent de répondre à des problématiques précises. Même si ces standards ne sont pas visités dans ce mémoire, il peut être intéressant d'en avoir un bref aperçu :

q MathML, langage pour définir des formules mathématiques,

q VoiceXML, pour les interactions vocales,

q SVG, Scalar Vector Graphic, langage des graphiques du Web en Mode vectoriel,

q SMIL, Synchronized Multimedia Integration Language, pour définir les objets multimédia,

q XFORMS, pour créer des formulaires en ligne destinés à être utilisés avec HTML, XHTML, SVG

q .../...

* 120 WS-I (Web Services Interoperability) : consortium d'industriels de l'industrie du logiciel : BEA, IBM, Microsoft, Oracle, HP, SAP, INTEL et SUN) oeuvrant à la promotion de l'interopérabilité entre plates-formes par la rédaction des spécifications des Services Web annotés : WS-*. Le WS-I a été initié en 2000.

* 121 W3C (World Wide Web Consortium) : organisme de normalisation a but non-lucratif, fondé 1994. Consortium actif dans la promotion des technologies Web telles que HTML, XHTML, XML, RDF, CSS, PNG, SVG et SOAP, le W3C n'émet aucune norme, mais des recommandations considérés comme des standards industriels.

* 122 Ontologie : cherche à représenter le sens des concepts d'un domaine et les relations qui les lient. Cf. Mémoire X. Aimé [AIM-VHC].

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld