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Architecture SOA (Architecture Orientée Services ). Quelle source de valeur pour le Groupe Terrena?

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par Virginie ELIAS
Conservatoire des arts et métiers de Nantes - Pays de la Loire - Ingénieur CNAM en informatique 2009
  

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1.4.5 Constat et principaux fournisseurs et solutions du marché58(*)

Depuis l'ère du Mainframe, les décennies se sont succédées apportant de nouvelles strates technologiques (micro, client-serveur, ETL, EAI, Internet ...) et de nouveaux protocoles (FTP, HTTP, SOAP ...). Le système d'information s'est complexifié car rarement une technologie a totalement remplacé une autre, plus ancienne. La cohabitation du nouveau et de l'ancien est une obligation, un peu à l'image de nos vieux centres urbains. Néanmoins, il est demandé aux DSI de stabiliser leurs budgets informatiques tout offrant plus de services. C'est une des raisons pour lesquelles la SOA devient une réelle préoccupation et que les offres foisonnent :

ETL

q Ascential Software

q Hummingbird

q Informatica

q Information Builders

q Business Objects (via l'acquisition d'Acta)

q CrossDataBase Technology (Data Exchanger)

EAI

q WebMethods (SAG)

q Seebeyond (SUN)

q Tibco

q BEA (WebLogic Integration) (Oracle)

q Microsoft (Biztalk)

q IBM (WebSphere Integration)

q BlueWay (Net.EAI)

q Sunopsis (racheté depuis peu par Oracle : solution ODI)

MOM

q WebSphere MQ (ex MQSeries) d'IBM

q MSMQ de Microsoft

q SonicMQ de Sonic

q FioranoMQ de Fiorano

ESB

q WebMethods (SAG)

q Tibco

q BEA (WebLogic Integration) (Oracle)

q Microsoft (Biztalk)

q IBM (WebSphere Integration)

q Sonics

q Netbeans (SUN)

1.4.6 SOA

La démarche SOA n'est pas nouvelle et ne peut se résumer à de simples briques techniques. Elle trouve néanmoins ses racines dans l'ESB qui constitue son épine dorsale, et à travers lui, les architectures plus anciennes. Les besoins d'intégration restent actuels, malgré la mise en oeuvre des ESB car les technologies « e-business » arrivent à maturité : serveurs J2EE et .Net, Web Services (SOAP et WSDL). Mais l'enjeu est tout autant de faire communiquer toutes les typologies de serveurs (nouvelles, anciennes, progiciels ou legacy system) que d'intégrer des applications parfois partiellement redondantes en termes de fonctions et/ou de données.

L'enjeu est de répondre à un besoin de plus en plus exprimé par les utilisateurs : celui d'un accès dit « sans couture » aux différents services du SI, c'est à dire sans l'obligation de changer de poste de travail, ou d'application, et sans avoir à sortir sa calculatrice pour agréger des données éparpillées sur plusieurs systèmes. L'idée est de pouvoir accéder aux services internes et externes de la façon la plus transparente possible pour l'utilisateur. La notion d'Entreprise s'étoffe et devient tantôt Entreprise Reseau, Entreprise Etendue, Entreprise e-transformée, Entreprise Plug-and-play, Entreprise Agile. Pour ce faire, trois leviers permettent d'oeuvrer dans ce sens : la transversalité, la granularité et la réactivité. La transversalité vise, par exemple, à présenter une vue unifiée du client ou du stock. La granularité permet de tendre vers la mutualisation des fonctions. Ce n'est plus une application qui engendre des fonctions mais l'utilisation de certaines fonctions communes qui constituent un processus. La réactivité est le liant des deux premiers leviers (notion de zero latency59(*) ou latence zéro).

ESB et SOA se confondent en termes techniques dans le sens où l'ESB est un des modules de base de la SOA et dans la mesure où des outils complémentaires ont déjà été greffés aux ESB pour les rendre plus agiles : BAM, BPM, IDE, UDDI ...Il est difficile de trouver une définition précise de ce qu'est la SOA. Aussi, dans un premier temps, l'accent peut être mis sur les concepts de base de l'architecture SOA.

1.4.6.1 Constitution de la SOA

Le Service

Le « S » de SOA annonce le concept de Service. La question, que beaucoup se posent en abordant ce premier concept est de savoir s'il s'agit de « service » dans le sens Web Service, ou autrement dit, s'il est possible de mettre en oeuvre une architecture SOA sans Web Service. L'occasion est donc donnée de préciser que « Service » est à prendre ici dans le sens logique du terme et non pas dans le sens physique.

Service : Niveau Logique

Composant : Niveau Physique

Illustration 18 : Différentiation Service / Composant

Le service, dans le cadre d'une architecture SOA, a souvent une connotation de « service métier ». Par contre, le service compris dans le sens physique, est appelé « composant » : un EJB, un javabeans, une servlet dans une architecture J2EE, un exécutable sur un legacy système, un composant ETL, EAI, ... L'ITIL60(*), depuis 2004, liste les bonnes pratiques pour donner le moyen aux Directions Informatiques de jouer un rôle de fournisseur de services informatiques plutôt que celui de fournisseur de ressources techniques. Longtemps assimilé à un centre de coûts, l'informatique peut aussi se transformer en créateur de valeur par les services mis à disposition des activités.

S

ervice:

Moyen de fournir de la valeur à un client pour lui permettre de satisfaire ses objectifs métiers, sans porter toute la responsabilité des risques et des investissements additionnels61(*). (Source : ITIL v3, Service Design, page 11).

S

E

R

V

I

C

E

Consommateur

Fournisseur

Illustration 19 : Service

Le service n'a de raison d'être que s'il est consommé. Le cycle de la qualité de service décrit par ITIL passe par un contrat liant le consommateur et le fournisseur du service. Ce contrat définit le contexte dans lequel le service peut être consommé. La notion de service encapsule donc celle du contrat d'utilisation de ce service.

Illustration 20 : Cycle de vie des services ITIL62(*)

(Source : http://www.itilfrance.com/)

Ce contrat formalise la qualité de service (QoS63(*)) attendue dans un contexte donné. Itil énonce le concept de « Service Level Agreement » (SLA) pour lequel sont précisés les niveaux de disponibilités du service, les performances attendues pour chaque opération, la facturation et, dans certains cas, les pénalités en cas de manquement à cet engagement SLA. Des mesures ont donc été définies pour qualifier ce SLA.

Par exemple, pour un centre d'appel, quatre mesures sont proposées :

q ABA : (Abandon Rate) : pourcentage d'appels interrompus pendant la mise en attente.

q ASA : (Average Speed to Answer) : temps moyen pour répondre à un appel.

q TSF : (Time Service Factor) : pourcentage de réponses dans une période.

q FCR : (First Call Resolution) : pourcentage d'appels pouvant être résolus en une seule fois.

* 58 Pour approfondir : « Architectures de systèmes d'information » [OCT-SYST] et « Intégration des Applications d'Entreprise » [OCT-EAI].

* 59 Zero Latency : L'information doit ou est immédiatement disponible à un autre point du système.

* 60 ITIL (Information Technology Infrastructure Library) : ensemble de 5 ouvrages recensant les bonnes pratiques en matière informatique (la dernière version : Version 3, est sortie en mai 2007). On trouve le berceau d'Itil en Angleterre dès la fin des années 1980. Le gouvernement Thatcher souhaite mettre en concurrence systématique les prestations informatiques internes des services publics avec l'offre du marché (Market testing).

* 61 Traduction de l'anglais : «Means of delivering value to customers by facilitating outcomes customers want to achieve without the ownership of specific costs and risks  »

* 62 Cf. Origines de Itil à la note de base de page n° 62.

* 63 La qualité de service (QoS, Quality of Service) est la capacité à véhiculer un type de trafic donné, en termes de disponibilité, débit, délais de transmission etc ...

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld