I.7.7.ESTIMATION DE LA HAUTEUR DES PHE
La hauteur des culées peut être déduite du
niveau des plus hautes eaux exceptionnelles si celles-ci sont connues avec
précision. Dans la plupart des cas et surtout dans notre milieu, elles
sont peu connues. On se sert du débouché superficiel et
linéaire pour tenter d'avoir cette dite hauteur.
Pour notre cas, la nécessité oblige de signaler
que la portée du pont ne couvre pas seulement la largeur de la
rivière. Elle comprend un prolongement en fonction de la configuration
et de la topographie de la route en cet endroit.
En effet, le pont se trouve dans un virage un peu obscur. La
potée ainsi adoptée facilite l'accès au pont en augmentant
la visibilité de cet endroit.
Pour cette fin, nous avons proposé une portée de
28m en raison d'un prolongement de 12m. Le débouché
linéaire est alors de 16m.
Ù=débouché linéaire X h1
Ù
=
u i i
h1=
h1=2,273995864m
I.7.8. TIRANT D'AIR
Le pont ne doit pas empêcher à l'eau de couler
librement. Il se limite juste à franchir l'eau et les obstacles divers
tout en lui permettant de couler librement. Le tirant d'air permet ainsi
à l'eau de couler sous le pont avec tout ce qu'elle entraine avec elle
sans rien laisser ou accrocher au pont.
Le tirant d'air est maximum lorsqu'il atteint la valeur de
1.5m. Étant donné que le pont est entouré d'autres petits
cours d'eau qui, en cas de crue, lui fournissent une partie de leurs eaux ;
nous utilisons le maximum. En amont il ya aussi des bananerais et des arbres
dans fonds privés qui abandonnent leurs détritus dans ladite
rivière.
I.7.9. HAUTEUR DES CULEES
Elle est comptée dans ce cas ici à partir du
niveau du lit de la rivière. Son obtention se fait en prenant la hauteur
éventuelle des plus hautes eaux exceptionnelles augmentée de
celle du tirant d'air. En prenant h comme cette hauteur, on a :
h=h1+tirant d'air
h= (2,273995864+1,5) m
h=3,77m
h=3,80m
CHAPITRE II : CONCEPTION ET CALCUL DE LA
STRUCTURE II.1. CONCEPTION DU TABLIER II.1.1.PROLOGUE
Avant la conception de tout ouvrage d'art, on doit d'abord se
rassurer de respecter les normes et les réglementations en la
matière. Après une certaine prospection et une estimation de la
valeur de l'ouvrage, il est impérieux de le circonscrire dans la
réglementation en charge de ce domaine. Il existe plusieurs
réglementations en charge de la construction d'ouvrages d'art.
En République Démocratique du Congo, il n'ya pas
de réglementation facilitant ce genre d'études. Cependant, nos
prédécesseurs ayant fait des observations concernant
l'utilisation des manuels de ce secteur, ont adopté le mode de
dimensionnement classique basé sur les contraintes admissibles. Il n'ya
pas moyen de faire travailler les pièces à leurs états
limites faute de control adéquat.
Pour notre cas, nous ferrons usage de la norme
Française de 1971 tel que le définit le cours de pont de
l'IBTP/Butembo de l'année académique 2011-2012. En effet, ici on
associe à cette norme certains coefficients correcteurs.
Le pont présente un biais d'environ 60° avec le
cours d'eau. Son calcul se fera toujours comme s'il était droit
étant donné que les pièces ne subissent pas un effet
d'angle avec la rivière pendant leur dimensionnement.
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