ETUDE TECHNIQUE D'UN PONT METALLIQUE
2012
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS
BP : 124 BUTEMBO
ETUDE TECHNIQUE D'UN PONT METALLIQUE : CAS DU PONT
KATSYA II EN VILLE DE BUTEMBO
Par MATHE MUKOKO Jean-Pierre
Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du diplôme d'Ingénieur
Technicien en bâtiment et Travaux Publics
SECTION : BATIMENT ET TRAVAUX
PUBLICS
Directeur : ASS. Ir MAPENDO KABYABU
Feja
Encadreur : Ir KANGITSI
KYAVULIKIRWA Pascal
ANNEE ACADEMIQUE 2011-2012
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DEDICACE
Ce travail étant le fruit des efforts consentis de tous,
je le dédie à :
- Tout le monde ayant pour frère, père et
grand-père Mr KASEREKA MUKOKO Edmond ;
- Particulièrement aux familles KATEMBO MUKENGESHAY et
KITSA MUKOKO ;
- Tous les amis et proches collaborateurs à l'instar de
PALUKU
KINYASWIRI Piscas, KITSA MUYAYALO Benjamin, KINGANI OPIPO
Albert.
REMERCIEMENTS
La reconnaissance restant la seule base d'une évolution,
nos sincères remerciements s'adressent à :
- L'Omniprésent ayant mis en nous la capacité
d'affronter ce travail
- Toute la famille MUKOKO ayant servi de cadre sans se lasser
durant toute notre carrière de vie,
- La famille MUKENGESHAY pour son dévouement afin de nous
conduire vers un avenir radieux,
- Le corps enseignant de l'IBTP/Butembo ayant concouru
à notre bonne formation intellectuelle notamment l'Ir PALUKU KAHIGHANA
Julien, l'Ir NGWALI Bertrand, l'Ass. YALALA LUSENGE,
- Mon directeur l'Ir MAPENDO KABYABU Feja, mon encadreur l'Ir
KANGITSI KYAVULIKIRWA Pascal ainsi qu'à tous les collaborateurs du
présent travail pour sa bonne prestation,
- Aux amis intimes et aux connaissances.
Bref, l'accomplissement de ce travail a connu la participation de
tous ceux qui le voulait. Ainsi, que chacun d'entre eux trouvent ici
l'expression de notre sincère gratitude.
PREFACE
La science ne restera utile que si elle apporte des solutions
aux problèmes de la société .Elle se rend utile dans sa
partie technique ou pratique. Certains ont tendance à laisser passer la
théorie et de ne retenir que la pratique, pourtant basée sur la
maitrise des concepts fondamentaux de la science.
Parmi les grands problèmes de la ville de Butembo, les
voies de circulation trouvent une place d'honneur. Comme la ville regorge une
ribambelle d'institutions d'enseignement supérieur, les jeunes
âmes intellectuelles doivent se mettre à l'oeuvre pour
présenter des solutions à un certain nombre de
problèmes.
Cette recherche se veut une tentative de palliation à
un problème aussi récurrent dans la ville concernant le
franchissement d'obstacles sur les voies publiques. L'usage des ponts en acier
était trop coûteux. Actuellement, nous nous sommes rendu compte
que réaliser un pont en acier est mieux dans certains cas qu'un pont en
Béton Armé ou en maçonnerie en analysant la durée
de vie. La plupart des ponts en béton périssent soit par flexion
du tablier, soit par déstabilisation des culées. Pourtant dans ce
cas, s'agissant d'un pont en acier, on peut encore récupérer
certains éléments de la structure et en faire usage dans la
suite.
Rappelons en passant que le pont Katsya II est à sa
première conception en acier. Cependant il n'en est pas de même
pour celle en béton armé. Il a été plusieurs fois
reconstruit avant même l'âge normal d'un pont. En
répétant cette construction on dépasse de loin ce que
couterait l'acier en usage normal.
Ayant analysé ce fait nous nous sommes assigné
la noble tache de faire une amble et petite étude technique d'un pont en
acier et montrer à tous qu'il ne s'agit pas d'un mystère de le
projeter.
0. INTRODUCTION GENERALE
L'étude technique envisagée dans cette recherche
est une
application des notions et principes de construction des ponts
et s'adapte mieux à l'endroit où cet ouvrage sera
érigé. Il ne constitue pas un prêt-àporter pour tous
les projets de pont en acier. Il dépend d'un certain nombre de
paramètres propres à l'obstacle franchi comme la
visibilité dans ce petit virage.
Toutefois, certaines valeurs peuvent être réduites
tout en respectant les règles de calcul en cas de défaut de moyen
pour l'exécution.
0.1. PROBLEMATIQUE
Le quartier Katsya, et tous les environs,
bénéficiant d'un droit de passage permanent doivent aussi
franchir tous les obstacles qui s'y localisent sans devoir peiner comme
actuellement. Pourtant la réalité reste triste en constatant que
ce problème semble se poser seulement pour ceux qui ne savent pas
comment procéder pour y trouver une solution.
Le pont Katsya II quant à lui, a connu une modification
répétée du lit au lieu le mieux indiqué pour sa
bonne mise en place. De fois on cherche à le décaler suite
à ce fait pourvu que l'ouvrage donne une impression d'être stable.
Cette situation ne tarde pas à empiéter sur les parcelles
voisines sans résoudre le problème de visibilité de la
voie en ce lieu.
En conservant cette courbure qui ne respecte pas les normes
topographiques de part son rayon de courbure, on se heurte à un
problème de circulation en cet endroit. Il se crée une sorte de
goulot d'étranglement du trafic surtout aux heures de pointes.
A part ces facteurs, un petit cours d'eau presque saisonnier
se trouve à la sortie du pont en se dirigeant vers le quartier Katsya.
Ce dernier lui, avait été mal redirigé de sorte que
lorsqu'il pleut abondamment, ses eaux n'hésitent pas à surgir
devant les anciennes culées et occuper la chaussée. Ces eaux
déterrent progressivement les culées.
0.2. HYPOTHESES
En nous basant sur notre cours de pont ainsi tous ceux se
rapportant aux matériaux de construction, nous pouvons provisoirement
estimer que les problèmes des ponts en cet endroit se focalisent sur des
faits suivants :
- Le manque d'un pont métallique qui devrait en diminuer
le coüt
comparativement à une répétition de la
construction d'ouvrages en
béton non protégés contre les
phénomènes atmosphériques.
- L'estimation des dimensions du pont qui souvent néglige
certaines
eaux du parage ne passant pas par le lit de ladite
rivière mais ayant
un impact sur le bon fonctionnement de l'ouvrage.
- La mauvaise confection et utilisation du béton,
celle-ci étant due à la mise en oeuvre des matériaux non
adaptés pour le béton ou mieux non essayés.
0.3. METHODE DE TRAVAIL
La détermination des éléments
constitutifs d'un pont se fait selon l'ingéniosité du chercheur.
Pour mon cas, j'ai usé de toutes mes capacités intellectuelles et
physiques pour avoir accès à tout ce qui m'a été
utile. Pratiquement, l'usage des méthodologies telles que les
renseignements auprès des usagers dudit ouvrage, l'exploitation de mes
facultés d'observation intelligente, le prélèvement et la
consultation de certains documents de construction des ponts ont
été utiles pour mener à bien mes recherches.
De mes renseignement par interview directe, j'ai obtenu le
niveau de débordement jusque-là le plus extreme, le degré
d'encombrement de la voie en ce lieu malgré l'existence d'un ouvrage en
béton, les particules que la rivière entraine avec elle pendant
la pluie.
L'observation intelligente quant à elle, a permis
d'avoir une appréciation du milieu du point de vue pédologique,
d'adopter la forme de
l'ouvrage et d'énumérer les facteurs à
retrouver exceptionnellement en cet endroit comme la courbure, le comportement
des eaux supplémentaires .
Le prélèvement a consisté à
prendre les mesures du lit, quantifier le débit ainsi que les autres
facteurs similaires à ceux-ci. Après cette étape,
l'adoption des données normalisées a suivi pour faire une
étude scientifique adéquate en la matière.
La consultation des documents relatifs à la
construction des ponts a finalisé cette étude technique et a
abouti à des résultats détaillés dans la suite du
présent travail.
0.4. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Dans ce travail on retrouve agencé les points essentiels
suivants :
L'introduction et la conclusion présentent un
caractère habituel de tout travail de recherche scientifique. Ils ne
contiennent que des éléments visibles chez tout chercheur.
Le premier chapitre retrace une brève présentation
du pont métallique en retraçant l'histoire de son
évolution dans le temps. Il englobe la majeure partie des données
prélevées au site et la déduction des facteurs facilitant
le calcul d'un pont.
Le deuxième chapitre quant à lui effectue une
conception des éléments de structure du pont tels que le
tablier, les appareils d'appui et les culées. Il dimensionne ceux-ci
après leur conception et vérifie leur stabilité.
Le troisième chapitre propose un procédé de
gestion rationnelle de l'ouvrage. Celui-ci consiste en une protection durable
de la structure, la protection de la berge contre l'érosion et les
éboulements et une méthode saisonnière de cure du lit.
0.5. DIFFICULTES RENCONTREES
A l'instar de tout travail de recherche technique dans notre
milieu, nous avons été confrontés au problème de
données fondamentales. Ceux-ci se sont présentés surtout
lors du prélèvement du débit, de la classification des
sols du lieu et l'accès aux manuels nécessaires pour le calcul
de
l'ouvrage. Les données climatiques ne se sont pas
épargnées de ce genre de problème étant
donné que le milieu n'a pas d'archives de ce domaine.
Une autre catégorie des difficultés auxquelles
nous avons été soumis sont ceux liés aux aléas de
la nature qui nous ont poussés à travailler hors des conditions
normales.
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'ingénieur ayant pour tâche d'apporter des
solutions pratiques aux problèmes techniques de la
société, le transport des personnes et de leurs biens pose encore
problème en ville de Butembo. Pourtant les gens doivent se
déplacer avec leurs biens pour vivre. J'ai apporté ma pierre pour
la construction de ce secteur en proposant une étude technique d'un pont
en acier. Par ce fait, je compte sauver des milliers des personnes qui
franchissent le cours d'eau en cet endroit surtout en allant et/ou en revenant
du centre-ville. Ce chemin servant aussi de passage raccourci aux personnes
allant vers Musienene et même aux élèves. Ayant
observé que les ponts en béton décevaient chaque jour et
qu'on pouvait profiter au maximum de l'acier, il m'a paru génial de
faire usage d'un ouvrage métallique.
A part cette cause, le souci majeur qui m'a motivé
à mener ma recherche dans cette filière est lié surtout au
genre d'ouvrage. Les constructions en acier sont tellement rares que l'on peut
vieillir sans jamais participer à leur utilisation dans ce milieu si
l'on n'y penche pas. Pourtant la révolution de la science plonge les
constructions dans l'usage de l'acier de part ses avantages qui croissent avec
le temps.
Sachant que les clients actuels se penchent vers une
durée de vie des ouvrages très élevée,
l'utilisation de l'acier est à leur faveur surtout dans le domaine de
pont comme on ne les réhabilite qu'après des siècles ou
presque pas.
CHAP I : APERCU GENERAL
I.1. CONSTRUCTIONS METALLIQUES
Tout pont est un ouvrage servant à franchir un obstacle.
Le pont métallique quant à lui, possède une certaine
particularité liée au genre de
matériaux utilisés, au procédé de
calcul et de mise en oeuvre de ses composants.
Les matériaux utilisés sont des métaux soit
à leur état pur, soit alliés à d'autres
métaux selon qu'on désire améliorer telle ou telle
propriété. Dans
la plupart des cas actuels on préfère faire usage
de l'acier. Les constructions métalliques constituent un domaine
important d'utilisation des produits
laminés sortis de la forge. Elles utilisent souvent des
tôles ou des profilés selon que l'on désire réaliser
tel ou tel ouvrage. Les structures constituées à partir de ces
éléments nécessitent des opérations
préalables de décapage, de perçage et de soudage en usine.
Les opérations sur site sont limitées à des assemblages
des modules primaires après les opérations de ripage ou de
levage, permettant de rapprocher les zones d'assemblage.
Le tableau ci-dessous résume les trois
catégories d'aciers généralement utilisées. Pour
des raisons esthétiques ou de sécurité, d'autres types
d'aciers peuvent être parfois rencontrés: acier Corten, acier
inoxydable, ...1
Désignation de la
nuance de l'acier
|
|
Résistance à la rupture, en
MPa
|
|
Résistance à la limite élastique
en MPa
|
|
Allongement du métal à la rupture, en
%
|
Acier doux ordinaire 360 à 510 235 à 355 >15
Acier à haute résistance 510 à 1000 355
à 690 >15
Acier à très haute
résistance pour la constitution des câbles
|
1500 à 1800 1200 à 1400 1,5 à 2,5
|
Pour des raisons de sécurité, on ne fait
travailler l'acier dans les ouvrages que très au-dessous de sa limite
élastique; la fatigue limite les contraintes à environ la
moitié de cette limite, soit 120 MPa pour l'acier doux ordinaire et
1
www.wikipedia.com, mai
2012
180 MPa pour l'acier à haute résistance. C'est
cette limite en fatigue qui sert de référence dans le calcul des
structures.
D'autres caractéristiques peuvent également
intervenir: la résilience à basse température, la
résistance à la corrosion sous contrainte, la tenue en ambiance
saline,...
Le cout élevé des matériaux de base
conduit à rechercher le poids minimal et à développer
l'emploi de l'acier pour les domaines très spécifiques permettant
de mettre en valeur les qualités suivantes : la
légèreté, la rapidité de mise en oeuvre,
l'adaptation aux transformations ultérieures et les
propriétés mécaniques (limite d'élasticité,
ductilité, résistance à la fatigue).
Les domaines d'application des constructions
métalliques sont très nombreux. Ils concernent d'abord les
bâtiments et les ouvrages d'art (ponts, grandes couvertures). Même
dans les pays en voie de développement, les charpentes industrielles se
montrent compétitives, grâce à la facilité de
montage et de l'expédition des éléments par voie maritime
ou terrestre.
Les ponts et les passerelles forment un secteur de pointe
lequel on distingue les suspendus de grande porté et les ouvrages
démontables ou déplaçables.
I.2. TERMINOLOGIE DU PONT
Voici quelques mots usuels dans les travaux de construction
de
ponts :
a. Largeur de la rivière
Il s'agit de la distance entre les appuis extremes d'un ouvrage
franchissant cette rivière2.
2 Ir MAPENDO KABYABU, Cours de ponts, BUTEMBO, IBTP,
inédit, 2011-2012
b. Débouché superficiel
Par ce mot on entend la somme des surfaces offertes à
l'écoulement de l'eau c'est-à-dire la somme des surfaces
mouillées.
c. Surface mouillée
Elle est constituée par la section droite d'un cours
d'eau limitée par les parois et la surface libre de l'eau
d. Débouché linéaire
Il s'agit de la largeur de la rivière déduite de
celle des culées et des piles.
e. Rayon hydraulique
C'est le rapport entre la section mouillée et le
périmètre mouillé. Il est utilisé dans le calcul de
la vitesse d'une rivière, par conséquent dans la
détermination du débit.
I.3. PONT METALLIQUE I.3.1. HISTORIQUE
Un pont métallique désigne tout pont dont la
structure est réalisée en métal du genre fer, fonte ou
acier. Le tout premier pont métallique a été
réalisé en fonte au cours de l'année 1770 et appartient
aux Anglais. Vers 1810, les ponts en fer se développent, surtout aux
Etats-Unis.
C'est avec l'apparition des techniques de fabrication
performantes de l'acier que vont vraiment se multiplier les ponts
métalliques, en parallèle avec le développement du
réseau ferroviaire. Les aciers utilisés pour les ponts sont des
alliages fer-carbone. Cet alliage est habituellement faible et varie de 0.15
à 0.20% de carbone.
En République Démocratique du Congo, ce genre
d'ouvrages date de l'époque coloniale. Ce secteur semble attirer
l'attention des personnes habilitées à cette tache seulement en
cas d'incident malheureux. L'utilisation des ponts en béton armé
semble l'emporter. Pourtant quand ceux-ci présentent une partie
défectueuse avant l'âge, ils exigent qu'on les
abandonne sans même une moindre idée de
réemploi. On devrait donc exploiter les autres types de ponts comme ceux
en acier vu que le facteur défectuosité est à l'honneur
dans ce pauvre pays surtout pour les structures en béton armé
résultant du caractère des matériaux non
essayés.
I.3.2.QUELQUES DETAILS TECHNIQUES SUR LE PONT
METALLIQUE
La technologie utilisée pour un pont métallique
détermine le genre d'éléments qui le constituent. Parmi
ceux-ci, en voici certains utilisés dans ce travail scientifique :
- Les poutres latérales ou poutres
maitresses
Ce sont des poutres généralement en treillis
métallique placées aux deux extrémités
parallèles à l'axe longitudinal du pont.
- Les pièces de pont
Ce sont des poutres souvent perpendiculaires à l'axe
longitudinal du pont. Elles sont supportées par les poutres
latérales. Pour le cas en présence, l'axe longitudinal du pont
ferra un angle de 60° avec l'axe de la rivière.
- Les longerons
Ce sont des poutres parallèles à l'axe
longitudinal du pont. Elles s'appuient sur les pièces de pont. Leur
quadrillage avec les pièces de pont constitue le tablier du
pont.
Le tablier en son tour supporte le platelage en bois ou en
acier. A la place de ce genre de platelage certains font usage d'une dalle ne
béton armé pour recevoir la couche de roulement de la
chaussée. Dans le cadre de notre recherche, il s'avère
impérieux de faire usage d'un platelage métallique pour tenter de
rester dans la logique préétablie.
- A part ces principaux éléments structuraux du
pont qui sont presque les mêmes que ceux pour un pont en béton
armé, il existe une autre vague de petits éléments qui
facilitent le procédé de mise en oeuvre, l'assemblage ou
même l'adaptation de la structure étudiée. Dans cette
catégorie on retrouve :
- Les éléments d'assemblage : boulons, rivets,
soudure,...
- Les éléments de rigidité : goussets,
jarrets, raidisseurs, contreventement, entretoisement,...
I.4. CLIMATOLOGIE
Le climat constitue un élément essentiel pour
une bonne recherche en rapport avec le pont. Il permet d'effectuer le choix de
matériaux, et même d'envisager la gestion de tout ouvrage s'y
rapportant, le dimensionnement de l'ouvrage et l'entretien après remise.
Il est donc impérieux d'avoir un aperçu sur les
éléments qui influencent les variations du climat. La
climatologie permet d'élaborer un bon planning des travaux, d'adopter le
mode d'exécution et l'organisation de chantier. De ces facteurs
permettant la classification d'un climat, on peut avoir :
I.4.1. La température
La température étant la sensation du chaud ou du
froid, nous permet d'adapter les matériaux aux variations qu'elle subit
afin de conserver leur nature, surtout leur résistance. Elle sert
à déterminer les dilatations des éléments de la
structure du pont tels que les matériaux métalliques, les
appareils d'appui comme dans ce cas ils sont en polymère fretté
(néoprène). Il suffira donc d'avoir l'amplitude thermique pour
évaluer les valeurs des dilatations de ceux-ci.
Les températures mentionnées ci-après
sont exprimées en degré Celsius et représentent les
moyennes annuelles observées sur un grand nombre
d'années3.
3
www.levoyageur.net, avril
2012
Catégorie 1
janvier fevrier mars avril mai juin
juillet aout septembre octobre novembre decembre
17
16,8
16,6
16,4
16,2
16
15,8
15,6
15,4
15,2
30
25
20
15
plus hautes températures (1) plus basses
températures (2)
10
5
0
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Les deux courbes suivantes indiquent la température la
plus élevée (1) et la température la moins
élevée (2) observées dans la ville de Butembo.
La température fait partie des facteurs provocant
certaines modifications aux matériaux de construction. Elle n'est pas
à négliger s'agissant d'une construction métallique car
elle facilite l'étude des éléments métalliques
vis-à-vis du changement qu'ils peuvent subir.
De ce fait, on déduit directement la variation de
température moyenne équivalente. On a ainsi
~ ? i é pé u .
=12.10°C
I.4.2. Les précipitations
Les précipitations trouvent aussi un grand rôle
à jouer dans l'étude d'un cours d'eau pour la
détermination du débit de crue, l'évaluation des effets
dus aux affouillements du sol dans le lit,... La maitrise du régime d'un
cours d'eau se base sur la connaissance des variations des
précipitations dans son bassin versant et l'évaporation due aux
effets de la température.
Le diagramme suivant reprend les précipitations
moyennes prélevées dans la ville de Butembo pendant un bon nombre
d'années4.Elles sont en mm.
250 200 150 100 50
0
|
|
|
|
|
janvier fevrier mars
avril mai juin juillet
aout septembre octobre novembre decembre
|
mois
4
www.levoyageur.net, avril
2012
En fonction de ces données pluviométrique, on
peut maintenant faire une bonne planification du travail, adopter une
méthodologie de cure du lit de la rivière. Nous verrons plus tard
qu'on peut aussi évaluer la quantité des dépôts sous
le pont pour une certaine durée en fonction des
précipitations.
I.4.3. Le vent
Il permet la circulation de l'air et oriente le comportement
des précipitations (pluies) dans un milieu donné. La ville de
Butembo a déjà des « microclimats » qui sont tels qu'il
ne pleut pas nécessairement partout dans la ville au même moment
ou le même jour. Toutefois le vent y souffle généralement
de l'Est vers le Sud-est de la ville.
La mise en résonance des ponts a toujours eu des
conséquences dramatiques sur les ouvrages d'art et
particulièrement les ponts à câbles (ponts suspendus et
ponts à haubans) provoquant parfois même leur destruction. Lorsque
le vent rencontre un obstacle, la veine d'air peut s'échapper à
l'aval en produisant des instabilités tourbillonnaires appelées
tourbillons de Karman. Ces tourbillons génèrent des
fluctuations périodiques à une fréquence donnée et
induisent des efforts dans la direction perpendiculaire à l'axe du vent.
La naissance d'une telle allée tourbillonnaire dépend de la
valeur d'un paramètre, dénommé nombre de Reynolds,
faisant intervenir la vitesse du fluide, la section de contact et la
viscosité du fluide
La fréquence à laquelle ces tourbillons sont
émis derrière l'obstacle, la pile ou le tablier du pont en
l'occurrence, est facilement déterminée car elle résulte
de la division de la vitesse du vent sur la longueur caractéristique de
l'ouvrage sur laquelle on applique un nombre adimensionnel, le nombre de
Strouhal, valant approximativement 0,2, d'après les études en
soufflerie.
I.4.4. Le relief
La ville de Butembo se situe dans un relief montagneux. Elle
subit tous les effets dus à l'altitude très
élevée tels que la diminution de la tempéra ture,
l'effet du vent et tant d'autres. Ainsi, l'ouvrage en étude est
affecté par ces effets à travers son bassin
versant, celui étant essentiellement constitué de collines aux
pentes très raides.
I.5. APPROCHE GEOGRAPHIQUE
Le pont Katsya II sert à traverser la rivière
Butsangabo. Il en est le premier en acier et serait le nième
en béton armé. La configuration de la route en cet endroit est
assez complexe. Elle combine à la fois des courbures et des paliers
droits. En évoluant dans cette perspective, la nécessité
d'avoir un ouvrage de franchissement aisé a attiré notre
attention.
L'ouvrage se trouve en aval d'un bassin versant
constitué essentiellement des cellules Ngule, Lusando, Vubangé,
Kitingu, Vukula et une partie de la cellule Katsya.
Outre ces éléments, certaines rivières
lui fournissent leurs eaux. C'est le cas de la rivière entre les
cellules Kalimbute et Lusando, celle entre les cellules Kalimbute et Vukula.
L'ouvrage se trouve en ville de Butembo, dans la commune Kimemi.
I.6. APPROCHE PEDOLOGIQUE I.6.1. ETUDE DU
TERRAIN
En défaut du matériel adapté pour cette
fin, la présente recherche s'est bornée à certains
procédés liés à des simples observations du lieu
qui logeait les anciens ouvrages écroulés. Certains puits d'eau
fossés dans les parages et une fosse à terme de creusage,
destiné à servir de toilette dite à chute libre ont permis
d'avoir accès à des couches souterraines du sol tel qu'elles sont
superposées.
I.6.2.NATURE DU SOL
Par approximation, l'observation a conduit à
établir un rapport estimatif du sol suivant :
- A environ 2,00m de profondeur jusqu'au niveau du sol on a une
terre argileuse
- De 2.00m à 2,50m : mélange sable argileux et
gravier
- De 2.50m à 3,70m : silt sablonneux. C'est dans cette
couche que se situe le niveau bas du lit de notre rivière en
étude.
- Au-delà de 3,70m : le kaolin contenant du sable fin
allant jusqu'à une profondeur peu connue.
I.7. ETUDE HYDROLOGIQUE
I.7.1.VITESSE DU COURS D'EAU
La vitesse d'un cours d'eau s'obtient de plusieurs
façons parmi lesquelles la méthode de flotteur, la méthode
de moulinet, la méthode de jaugeage,...
De toutes celles-ci, l'usage de la méthode de flotteur
a paru intéressant pour notre cas. Nous avons prélevé en
considérant un parcours de 12m. Elle a abouti à des
résultats détaillés ci-après :
- Première expérience : 9,13 secondes en septembre
2011
- Deuxième expérience : 8,95 secondes en janvier
2012 - Troisième expérience : 9.02 secondes en janvier 2012 -
Quatrième expérience : 8,80 secondes en avril 2012
- Cinquième expérience : 8,90 secondes en avril
2012
- Sixième expérience : 9,06 secondes en avril
2012
En moyenne on a le temps ?= =8,98 secondes.
?=8,98 secondes V= =1,34m/s
V=1,34m/s
I.7.2. VITESSE MOYENNE5
En adoptant la théorie de Prony, la vitesse moyenne
d'écoulement déduite de celle du lestage équivaut aux
huit-dixièmes de la vitesse à la surface v.
On a alors : Vm =0,8V=0,8X1,34
Vm=1,07m/s
Il s'agit de la vitesse au niveau de l'axe du pont.
5 Ir ISSEMIGHAMBO Roger,avant-projet de rehabilitation
du pont Lume,TFC,IBTP/Bbo,2011
I.7.3. VITESSE AU FOND
La vitesse au fond W vaut les trois quarts de la vitesse moyenne
d'écoulement.
W= Vm
W=0,80m/s
I.7.4. SECTION MOUILLEE
Sur base des mesures effectuées au site de recherche,
la section mouillée de cette rivière n'a pas un contour uniforme
permettant une évaluation facile.
Cependant, la nécessité a poussé à
uniformiser ce contour par triangulation pour essayer d'avoir un aperçu
de ce qu'elle vaut. Nous avons trouvé la section S ayant une forme
suivante avant uniformisation :
2 2,5 2,8 4,0 4,7
Par uniformisation de cette figure on déduit :
2 2,5 6,8 4,7
2,7 2,7
2,2
La section mouillée est alors donnée par la somme
des petites sections suivantes :
S=2x2,5x + x6,8+4,7x2,2x + x2,5
S= 30,83 m2
I.7.5. DEBIT DE LA RIVIERE
La détermination du débit de la rivière
peut se faire de plusieurs manières dont la plupart ne sont pas
accessibles à tous faute de matériel. Par conséquent, la
méthode de flotteur utilisée précédemment dans la
détermination de la vitesse reste la seule base pour l'évaluation
du débit étant donné que ce dernier peut être aussi
obtenu en fonction de la vitesse.
La formule suivante donne l'expression du débit en
fonction de
la vitesse :
Q=Smx Vm avec Q= le débit de la rivière en
m3/s Q=30,83x1,07
Q=32,9881m3/s
Le débit ainsi calculé concerne le profil en
travers du lieu indiqué pour l'ouvrage.
I.7.6. DEBOUCHE SUPERFICIEL BRUT Ù
Il est fonction du débit, de l'ouverture de l'ouvrage,
de la vitesse au fond du cours d'eau, de la vitesse moyenne ainsi que d'un
certain coefficient de contraction. Il s'exprime par :
Ù=
Le coefficient de contraction est fonction de la section des
piles et des culées. Il provient des effets auxquels le cours d'eau est
soumis à l'entrée de la travée(1).
- m=0,85 pour une pile ou culée rectangulaire opposant des
arêtes saillantes au libre écoulement de l'eau,
- m=0,90 pour une pile ou culée arrondie en
demi-circonférence ou effilée,
- m=0,95 pour le cas d'une pile ou culée terminée
en ogive ou courbe allongée en amont.
De ce fait nous constatons que nous sommes en face du cas qui est
tel que m=0,85.
Le débouché superficiel brut sera alors :
Ù = O,75x 32,9881
x
Ù=36,38393382m2
I.7.7.ESTIMATION DE LA HAUTEUR DES PHE
La hauteur des culées peut être déduite du
niveau des plus hautes eaux exceptionnelles si celles-ci sont connues avec
précision. Dans la plupart des cas et surtout dans notre milieu, elles
sont peu connues. On se sert du débouché superficiel et
linéaire pour tenter d'avoir cette dite hauteur.
Pour notre cas, la nécessité oblige de signaler
que la portée du pont ne couvre pas seulement la largeur de la
rivière. Elle comprend un prolongement en fonction de la configuration
et de la topographie de la route en cet endroit.
En effet, le pont se trouve dans un virage un peu obscur. La
potée ainsi adoptée facilite l'accès au pont en augmentant
la visibilité de cet endroit.
Pour cette fin, nous avons proposé une portée de
28m en raison d'un prolongement de 12m. Le débouché
linéaire est alors de 16m.
Ù=débouché linéaire X h1
Ù
=
u i i
h1=
h1=2,273995864m
I.7.8. TIRANT D'AIR
Le pont ne doit pas empêcher à l'eau de couler
librement. Il se limite juste à franchir l'eau et les obstacles divers
tout en lui permettant de couler librement. Le tirant d'air permet ainsi
à l'eau de couler sous le pont avec tout ce qu'elle entraine avec elle
sans rien laisser ou accrocher au pont.
Le tirant d'air est maximum lorsqu'il atteint la valeur de
1.5m. Étant donné que le pont est entouré d'autres petits
cours d'eau qui, en cas de crue, lui fournissent une partie de leurs eaux ;
nous utilisons le maximum. En amont il ya aussi des bananerais et des arbres
dans fonds privés qui abandonnent leurs détritus dans ladite
rivière.
I.7.9. HAUTEUR DES CULEES
Elle est comptée dans ce cas ici à partir du
niveau du lit de la rivière. Son obtention se fait en prenant la hauteur
éventuelle des plus hautes eaux exceptionnelles augmentée de
celle du tirant d'air. En prenant h comme cette hauteur, on a :
h=h1+tirant d'air
h= (2,273995864+1,5) m
h=3,77m
h=3,80m
CHAPITRE II : CONCEPTION ET CALCUL DE LA
STRUCTURE II.1. CONCEPTION DU TABLIER II.1.1.PROLOGUE
Avant la conception de tout ouvrage d'art, on doit d'abord se
rassurer de respecter les normes et les réglementations en la
matière. Après une certaine prospection et une estimation de la
valeur de l'ouvrage, il est impérieux de le circonscrire dans la
réglementation en charge de ce domaine. Il existe plusieurs
réglementations en charge de la construction d'ouvrages d'art.
En République Démocratique du Congo, il n'ya pas
de réglementation facilitant ce genre d'études. Cependant, nos
prédécesseurs ayant fait des observations concernant
l'utilisation des manuels de ce secteur, ont adopté le mode de
dimensionnement classique basé sur les contraintes admissibles. Il n'ya
pas moyen de faire travailler les pièces à leurs états
limites faute de control adéquat.
Pour notre cas, nous ferrons usage de la norme
Française de 1971 tel que le définit le cours de pont de
l'IBTP/Butembo de l'année académique 2011-2012. En effet, ici on
associe à cette norme certains coefficients correcteurs.
Le pont présente un biais d'environ 60° avec le
cours d'eau. Son calcul se fera toujours comme s'il était droit
étant donné que les pièces ne subissent pas un effet
d'angle avec la rivière pendant leur dimensionnement.
II.1.2.ELEMENTS DE PRE DIMENSIONNEMENT DU TABLIER
Quoique métallique, ce pont est supporté par des
culées et des semelles qui ne sont pas en acier. Il comporte des
appareils d'appui en élastomères frettés. C'est un pont
à poutres latérales. Le platelage en acier inoxydable sert de
couche de roulement. Il est constitué de tôles en acier de
dimensions sont les suivantes :
- les tôles courantes : 4000x500x10 (mm)
- les tôles de rive : 2000x500x10 (mm)
La portée est de 28m, sa largeur roulable est de 4m. Il
comporte 5 pièces de pont et 3 longerons. Il s'agit d'un pont de classe
III. Le
poids volumique est pris égal à
7850kgf/m3. Le trottoir n'est pas décalé du niveau du
platelage. Il se présente presque comme une partie de la largeur
roulable du pont.
Toute la structure du tablier étant exposée aux
intempéries atmosphériques, nous avons résolu d'utiliser
l'acier inoxydable.
II.1.3. LES LONGERONS
Le longeron souvent supprimé pour le cas des ponts
routes, est considéré comme une poutre reposant librement sur
deux appuis et supporte :
- une charge permanente constituée par son
poids-propre, la moitié du poids de la voie et du plancher qui repose
sur deux longerons voisins. On la considère comme uniformément
répartie sur le longeron. Le moment maximum se produit au milieu de la
portée et est donné par pl2/8
- une surcharge mobile due aux roues des
véhicules qui circulent sur le pont. Le moment maximum s'obtient en
appliquant le théorème de Barré de Saint Venant.
Notre pont possède trois longerons dont deux de rive et
un du milieu de la largeur roulable. En mettant en valeur l'encastrement
partiel des longerons sur les pièces de pont, la somme des moments
maxima dus à la charge permanente et à l'effet du convoi sera
multipliée par :
· 0,8 en travée
· -0,5 aux appuis.
A. Coefficient de majoration dynamique et coefficient de
pondération
a. coefficient de majoration dynamique
Le coefficient de majoration dynamique est donné par
l'expression suivante :
ä=1+
l=longueur de la travée en étude G=charge totale de
la travée. G=7850x0,01x7x4=2198 kgf
S= surcharge mobile maximale possible à placer sur la
longueur l
S=30000 kgf
X X ~
ä=1+
ä=1+0,16667+0,464013
ä=1,63
a. Coefficient De Pondération
Ce coefficient est souvent pris égal à
1,206
B. CALCUL DES MOMENTS
1. CHARGE PERMANENTE
d/2 d/2 d/2 d/2
a a
d=2m
Le poids au m2 des tôles de platelage vaut
q=7850x0.010=78.5kgf/m2.
Le poids par m supporté par un longeron est donné
par : P= qX( ) = qXd
P= 78,5x2=157kgf/m
6 Ir MAPENDO KABYABU Feja , Cours de Pont
,IBTP-Bbo, Inédit,2011-2012
7m 7m 7m 7m
On a 5npièces de pont espacées de 7m d'axe en
axe.
1.1. Le moment dû au poids propre des
tôles vaut : M0=pl2/8
157X49
M0= 8 = 961,625 kgf m
En tenant compte de l'encastrement partiel nous avons les moments
suivants :
- En travée : Mt=0,8M0=0,8x961,625
Mt=769,3kgf m
- Sur appui : Ma=-0,5M0=-0,5x961,625
Ma=-480,8125kgf m
1.2. LE MOMENT DU AU CONVOI BC :
- Sens transversal :
Faisons usage des lignes d'influence pour avoir la
réaction maximale.
1
2m 2m
P P
X 1 X
2 1
X=1/2= 0,5
R=2PXä
R=2x6000x0,5xä=6000ä
- Sens longitudinal
La portée d'une travée ne sera pas à
mesure de contenir les trois essieux du camion type de part sa portée
afin de produire le moment maximum. Appliquons le théorème de
Barré pour avoir le moment maximum en fonction de deux essieux
arrière comme le montre la figure ci après :
R R1 R
3,125 0,75 0,75 2,375
3.5 3.5
Avec R1= ? = 2R
RA=2Rx =2x6000x =5357,143kgf
RB=2Rx =2x6000x =6642,857kgf
Le moment maximum se produira au droit de l'essieu en C comme
elle est en symétrie avec la résultante R1 par rapport au milieu
de la travée. On a alors :
M0=RAx3,125=5357,143x3,125
M0=16741,072kgm
En tenant compte de la majoration dynamique et de la
pondération on
a :
M0max=16741,072x1,63x1,2 M0max=32745,536kgf m
- En travée, Mt=0,8M0=0,8x32745,536
Mt=26196,4288kgf m
- Aux appuis, Ma=-0,5M0=-0,5x32745,536
Ma=-16372,768kgf m
- CHOIX DU PROFILE
Nous avons choisi d'utiliser les aciers laminés du type
E36 (S355 dans la nouvelle classification) ayant une limite
d'élasticité égale à 36kg/mm2. L'effet
du convoi étant toujours plus grand que celui de la charge permanente,
nous pré choisissons le profilé par l'équation
d'équarrissage :
e
M étant le moment total issu du convoi Bc. Ce
profilé ne sera maintenu que lorsque l'expression ~ sera
vérifiée. Où MT est le moment
total issu de la charge permanente et du convoi et, W, le module
de flexion du profilé adopté.
e= 36kgf/mm2. De ce fait,
W
W~727,679cm3
E n choisissant parmi les profilés HEA en fonction de ce
module de flexion, on trouve le profilé HEA260 car W'=836
cm3
Les moments issus du poids du profilé valent :
- En travée : Mt=0,8pl2/8
- Sur appui Ma= -0,5pl2/8
Où p est le poids du profilé et est égal
à 68,2 kgf/m. On a alors
Mt =0,8x68,2x
Mt=334,18kgf m Ma=-0,5x68,2x
Ma=-208,8625kgf m
Wz=
Wz=758,3308 cm3 836cm3
Retenons le profilé HEA260 dont les
caractéristiques sont à observer sur les annexes
II.1.4. PIECES DE PONT
Le pont en cours d'étude comporte 5 pièces de
pont reposant sur 2 poutres latérales en treillis. Le pont étant
de faible portée, nous allons nous servir du principe selon lequel les
pièces de pont sont simplement appuyées sur les poutres
latérales. De ce fait, le moment maximum due aux charges permanentes et
au passage du convoi se réalise à portée du longeron
c'està-dire dans la pièce de pont du milieu. Nous faisons donc
l'étude de la pièce de pont placée sur la mi-portée
du pont.
3,5 3,5
7m 7m
A. COEFFICIENT DE MAJORATION DYNAMIQUE
Le coefficient de majoration dynamique à utiliser est
le même pour toutes les pièces de la structure selon la norme en
cours d'utilisation. Nous allons donc nous servir du coefficient
précédemment obtenu lors du calcul des longerons. Ce coefficient
vaut ä=1,63.
B. CALCUL DES MOMENTS
1. CHARGE PERMANENTE
Charge des tôles sur la pièce de
pont
P1=7850x0,01x7
P1=549,5kgf/m
Charge des longerons sur la pièce de
pont
P2= ie X u u u ie
X i u X u
= X X
X
P2=286,44kgf/m
La charge permanente totale est de P=549,5kgf/m+286,44kgf/m
=835,94kgf/m P=835,94kgf/m
Le moment due à la charge permanente est de :
M0=pl2/8
M0= = 1854,9 kgf m
M0=1854,9 kgf m
- En travée:
Mt =0,8M0=0,8x1854,9 Mt=1483,92 kgf m
- Sur appui:
Ma=-0,5M0=-0,5x1854,9 Ma=-927,45kgf m
2. SURCHARGE DU TYPE Bc
- Disposition longitudinale
P P P/2
B
A
C
7 1,5
4,5 1
1 X Y
7m 7m
Y= =0,143
X= =0,785714
RB=0,143xP/2+0,7857xP+P Avec P=6000 kgf RB=6000(0,143+0,7857+1)=
11572,2kgf=R
- Disposition transversale
R RT R
0,25 1 0,75 0,25 1,75
RA 2 2 RB
4m
Avec Rt=?
RA=R x (
) =11572,2x ~
RA=15911,775kgf
Le moment dû à l'effet du convoi est :
M0=RAx2,25 -Rx2
M0=15911,775x2,25-11572,2x2=35801,49375-23144,4 M0=12657,09375kgf
m
En tenant compte de la pondération et de la majoration
dynamique on
a : M0=12657,09375x1,2x1,63 M0=24757,275375kgf m - Moment en
travée Mt=0,8x24757,275375 Mt=19805,203kgf m
- Moment aux appuis : Ma=-0,5x-24757,275375 Ma=-12378,6376875kgf
m
- CHOIX DU PROFILE
Le principe reste le même que celui utilisé pour les
longerons. Sur ce, nous partons de l'inégalité suivante :
> W
W ~
W
W~550,161675 cm3
Effectuons un choix parmi les HEA.
On a le profilé HEA240 car W=675 cm3~ 3.
Son poids propre vaut p=60,3kgf/m
Les moments résultant de son poids-propre sont - En
travée :
Mt = =0,8
Mt=96,48kgf m - Sur appui :
Ma = =-0,5
Ma=-60,3 kgf m
Le moment total sera de
M=96,48+19805,8203+1483,92 M=21386,2203kgf m
W=594,061675 cm3<Wx=675 cm3
W=594,061675cm3, largement suffisant pour couvrir
toute la charge lui attribuée.
Le profil HEA240 suffit pour être affecté à
cette utilisation.
Les autres détails sont à observer sur les
annexes.
II.1.5. LES POUTRES LATERALES
Les poutres latérales sont sollicitées par le
poids du platelage, des longerons, des pièces de pont ainsi que son
poids-propre. Pour faire un bon dimensionnement, nous allons d'abord utiliser
le poids des pièces déjà dimensionnées et par la
suite faire une vérification en tenant compte du poids-propre des
poutres latérales.
q=465,192kgf/m
28m
Pour évaluer ce moment nous allons nous servir de toutes
les charges appuyées sur les poutres latérales. Ces charges sont
constituées de:
- Platelage
La largeur roulable du pont étant de 4m et la
portée du pont de28m, le poids par mètre du platelage pour chaque
poutre vaut q2= 7850X0,010X4
2
Q1=157kgf
- Longerons
Nous disposons de trois longerons de poids par mètre par
longeron p=68.2 kgf.
Le poids total par m des longerons sera de :
q=
q=204,6kgf/m.
La charge totale des longerons sur une poutre latérale
vaut Q2=
Q2=102,3kgf/m
- Pièces de pont
Les pièces de pont couvrent chacune une longueur de 4m.
Elles ont chacune une charge par m de p=60,3kgf.
La charge totale des pièces de pont sur une poutre
latérale vaut :
Q3
X
Q3=21,535kgf/m
La charge permanente totale par mètre qui sollicite une
poutre latérale
vaut :
q=q1+q2+q3
q=157kgf+102,3kgf/m+21,535kgf/m
q=280,835 kgf/m
Le moment isostatique dû à la charge permanente est
donné par l'expression ci-après :
M0= M0= kgf m
M0=27521,83 kgf m
- En travée:
Mt=0,8 M0=0,8x27521,83
Mt =22017,464kgf m
- Sur appui:
Ma=-0,5 M0=-0,5x27521,83
Ma=13760,915kgf m
A. MOMENT DU AU PASSAGE DU CONVOI Bc .
Sens transversal
P R' P
1 0,75 0,25
0,25
1,75
RB
RA
4m
La résultante R' est excentrée de e=0.75m de l'axe
du pont .La réaction en A sera donnée par RA='
. Elle est la plus grande à
utiliser dans ce travail.
R'=2P=12000 kgf
RA=
RA=8250 kgf
. Sens longitudinal
Selon le théorème de Barré de Saint
Venant, le moment maximum s'obtient au droit de l'essieu la plus proche de la
résultante des charges ; celle-ci étant placée en
symétrie avec la résultante. Pour ce cas en présence, il y
a deux essieux équidistants de la résultante de toutes les
charges. Nous analysons les deux cas et retenons le moment le plus grand des
deux qui seront obtenus.
12,35
ETUDE TECHNIQUE D'UN PONT METALLIQUE
2012
RT
R R R/2
d d 4,2 9,65
C D E F
1,5
14m 14m
RA
RB
Avec R=8250kgf et d=0,15m RT= R+R+R/2
RT=2,5R=2,5X8250kgf
RT=20625kgf
RA=RTx 13,85
28
RA=10202,0089kgf
Dans cette disposition le moment résultant du convoi au
niveau de la section en D est donné par :
M0= RAx13,85-Rx1,5
=10202,0089x13,85-8250x1,5
=141297,823265-12375
M0=128922,823265kgf m
En tenant compte de la pondération et de la majoration
dynamique nous obtenons le moment M0=128922,823265x1,2x1,63
M0=252173,04230634kgf m
- En travée : Mt=0,8x252173,04230634
Mt=201738,433845072kgf m
- Sur appui : Ma=-0,5x252173,04230634
Ma=-126086,52115317kgf m
II.1.5.1. PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
DE STRUCTURE
A. Membrures
Les membrures sont constituées de 4 profilés IPE
sur chaque poutre dont 2 sur la partie supérieure et 2 autres à
sa partie inférieure. Ces membrures sont fixées et
solidifiées à l'aide de montants et des diagonales de
manière à former des poutres du type Pratt.
Les montants ont pour hauteur totale de 2,00m. Les membrures
auront leur hauteur définitive par à l'aide des équations
d'équarrissage. Les profilés formant les membrures sont
soudés entre eux.
Voici le schéma de la poutre.
2m
14m
A A'
Coupe A-A'
La coupe A-A' montre les deux montants accolés
appuyés sur les deux membrures.
B.
2m
2m
a
Page 34 sur 84
Montants
Les montants sont constitués de profil H ou I selon la
section la plus voisine de celle trouvée par les calculs et prennent une
hauteur de 2.00m. Ils sont espacés de 2m longitudinalement et
accolés transversalement. Les membrures étant constituées
de 2 IPE sur la partie supérieure, chacun de ces profils étant
fixé sur un montant. En outre, on aura un montant appuyé sur un
profilé IPE de la membrure inférieure et supportant un autre
profilé IPE de la membrure supérieure.
C. Les diagonales
Dans le premier chapitre nous avons signalé que le vent
a une influence sur les ponts. Les diagonales servent à remédier
à ce défit en assurant une stabilité de l'ouvrage et
annihiler les efforts horizontaux susceptibles d'empiéter sur sa
résistance. Les diagonales utilisées ici sont des profils
présentant les mêmes caractéristiques que celles
utilisées comme montants. Elles diffèrent des
précédentes par leur affectation et donc par leur poids par
mètre à utiliser dans les calculs.
La longueur d'une diagonale est obtenue en utilisant les
méthodes de calcul des triangles dont celle du triangle rectangle. Le
schéma suivant montre le mode d'interprétation dudit triangle.
Une diagonale aura comme mesure A telle que a=v
a=2,8m
Chaque poutre latérale est constituée de 14 paires
de diagonales de longueur a.
II.1.5.2. DETERMINATION DES EFFORTS INTERIEURS DES
BARRES7
Les éléments de réduction à
utiliser dans ce dimensionnement sont ceux liés au passage du convoi Bc
ainsi qu'à la charge permanente des pièces déjà
dimensionnées. La vérification de la stabilité tiendra
compte du poids propre de la poutre entière après son
dimensionnement.
A. MEMBRURES
Les membrures sont sollicitées par un effort normal N tel
que : N=
Avec M= moment issu du passage d'un convoi Bc et du poids des
pièces déjà dimensionnées.
M=223755,897845072kgf m
Z= est le bras de levier du moment =2m
N=
N=111877,948922536kgf
La section nécessaire à donner aux membrures est
donnée par l'expression suivante : A= N
A'=
A'=31,07720803403778cm2
Cette section étant constituée de quatre IPE, la
section minimale que doit avoir un profilé vaut :
7 Ir ISSEMIGHAMBO Roger,avant-projet de rehabilitation
du pont Lume,TFC,IBTP/Bbo,2011
A=
A=7,769302008509444 cm2
En fonction de la section obtenue, nous constatons que l'IPE100 a
une section légèrement supérieure à celle obtenue.
A1=10,3cm2.
P=8,1kgf/m.
Le poids total par m des membrures sur une poutre latérale
vaut : P1=8,1kgf/mX4
P1=32,4kgf/m
B. LES DIAGONALES
Les diagonales sont soumises à des efforts tranchant
provenant de la charge permanente d'une part et de l'effet du convoi d'autre
part. Ces efforts subissent l'effet de l'angle. Nous déterminons d'abord
leur projection verticale qui va nous faciliter d'avoir leur valeur en
utilisant des relations trigonométriques.
1. L'effort tranchant provenant de la charge
permanente de
la poutre
Cet effort est donné par l'expression suivante T1= avec q=
le poids par mètre de la poutre q=280,835 kgf/m
l= la portée du pont l=28m
T1=
T1=3931,69 kgf
2. Effort tranchant provenant du passage du convoi
Bc
On obtient l'effort tranchant en disposant d'un essieu sur un
appui. Pour notre cas, nous disposons d'un essieu arrière sur l'appui
tel que montre la figure ci après :
RA
R R R/2 R R R/2
1,5
4,5 4,5
1,5 4,511,5 5
RB
28m
RA=R
RA = ~
RA= kgf
RA=30863,839kgf fL'effortt tranchantétantt
maximumàal'appui,,ilt estégallàa T2=30863,839kgf
fL'effortt tranchant total est la somme des efforts tranchants
dusàa la charge permanente etàal'effett du convoi.
T=3931,69 kgf+30863,839kgf fT=34795,529kgf f
L'effortt dans la diagonale est alorsdéterminée de
la manière suivante :
T T
2
âp estl'angleeformée par le montant et la diagonale.
On a alors:cos?6= =0,71428571428571433
Or cos?= avec T'= l'effort dans la diagonale.
T'=
? =
T'=48713,7406kgf
La section totale à donner aux diagonales est de :
A=
A= 9 cm2
En tenant compte du fait que cette section est partagée
entre 2 profilés formant une diagonale, nous obtenons la section
minimale que doit avoir une diagonale.
A1= A1=6,765797cm2
Cette section nous renvoie aux profilés IPE parmi lesquels
nous trouvons l'IPE80 de section A=7,64cm2.
P=6kgf/m
Chaque poutre maitresse renferme 14 paires de diagonales. Le
poids total par m des diagonales vaut :
P2=6kgf/m X i u u u i
u u p u i
P2=6x
P2=16,8kgf/m
C. LES MONTANTS
Les montants doivent absorber l'effort tranchant T obtenu dans
le
dimensionnement des diagonales. La section qu'ils doivent avoir
ensemble
vaut :
A=
A=9,665424722 cm2
La section minimale à donner à une pièce de
montant vaut :
A1=
A1=4,83271236cm2
Veuillons choisir parmi les IPE en fonction de cette section. On
trouve l'IPE80 ayant une section A=7,64cm2
P=6,00kgf/m.
Le pont est conçu de façon à avoir 15
paires de montants sur chaque treillis latéral. Le poids total par m des
montants sur une ferme maitresse vaut :
u u p u i
P3=6kgf/mx u u U
P3=6kgf/mx
P3= 12,857142857kgf/m
La charge permanente totale d'une poutre latérale vaut
:
Q4=P1+P2+P3
Q4=32,4kgf/m+16,8kgf/m+12,857142857kgf/m
Q4=62,057142857kgf
II.1.5.3. VERIFICATION DE LA STABILITE DES POUTRES
LATERALES
La vérification des pièces des poutres
latérales va se faire en tenant compte de la charge permanente totale
comme toutes les pièces sont déjà dimensionnées.
Elle va permettre de retenir certains éléments et d'en changer
d'autres qui ne vont pas répondre aux conditions nécessaires et
suffisantes. Aux éléments de réduction d'une poutre
latérale trouvée ci haut nous allons ajouter ceux liés au
poids propre de la poutre elle-même.
- Le poids total par m d'une poutre va devenir :
P=280,835 kgf/m+62,057142857kgf/m
P=342,892kgf/m
- L'effort tranchant maximum issu de la charge permanente vaut
:
T2=P
T2=
T2=171,4460714285 kgf
L'effort tranchant total sollicitant une poutre latérale
vaut : T=30863,839kgf+171,4460714285kgf
T=31035,2850714285 kgf
- Le moment fléchissant provenant de la charge permanente
vaut : M0=
M0=
M0=33603,416kgf m
· En travée : Mt=0,8M0=0,8x33603,416
Mt=26882,7328kgf m
· Sur appui : Ma=-0,5M0
Ma=-16801,708kgf m
Le moment total sollicitant une poutre latérale vaut
équivaut à la somme des moments en travée dus à la
charge permanente et au passage du convoi.
MT=26882,7328kgf m+201738,433845072kgf m MT=228621,166645072kgf
m
A. LES MEMBRURES
L'effort N qui sollicite les membrures vaut N=
z
Avec MT=le moment isostatique total=228621,166645072kgf m Z= le
bras de levier du moment M, z=2m.
N=
N=114310,583322536 kgf
La section à attribuer aux membrures pour absorber cet
effort
vaut :
A'= N
A'=
A'=31,75293981181556cm2
Les membrures sont constituées de 4 profilés qui
se partagent la résistance à cet effort de façon qu'il
soit totalement absorbé. La section à donner à un
profilé est de :
A1=
=
A1=7,938234952953889cm2 10,3cm2
Le profil choisi pour emplir cette tache suffit largement pour
absorber l'effort N.
Nous retenons l'IPE100 pour cette fin.
B. LES DIAGONALES L'effort tranchant
absorbé par une diagonale est donné par :
T'= T ?
T=31035,2850714285kgf
C ?= =0,7142857142857143
T=
T=43449,3990999kgf
La section minimale à donner à une diagonale vaut
: A'=
A'=12,06927752777775cm2
Une diagonale étant constituée de deux
profilés, chacun d'eux doit avoir une section minimale telle que :
A1=
A1=6,034638763888877cm2 7,64cm2
Cette section est suffisante pour résister à cet
effort. Le profilé IPE80 proposé est maintenu.
C. LES MONTANTS
Les montants doivent absorber l'effort tranchant T obtenu dans la
vérification des diagonales. La section qu'ils doivent avoir ensemble
vaut :
A'=
A'=8,62091251984125 cm2
Un montant étant constitué de deux profilés
la section minimale à donner à une pièce de montant vaut
:
A1=
A1=4,310456 7,64 cm2.
L'IPE80 suffit largement pour absorber cette sollicitation. Il
est maintenu pour cette tache.
Toutes les sections conviennent pour absorber les sollicitations
auxquelles la poutre latérale est soumise. La structure convient mieux
pour
cette fin.
II.2. ASSEMBLAGE DES PIECES DE LA
STRUCTURE8
Les procédés d'assemblage de l'acier sont : le
boulonnage, le rivetage et le soudage. Les boulons et les rivets agissent par
serrage de leur tête. Les boulons sont posés à froid, ils
sont surtout utilisés pour réaliser des assemblages provisoires
ou pour se substituer aux rivets, dans certains cas particuliers ou ceux-ci
travailleraient mal. Le boulon comporte une tête fixe venue de forge avec
sa tige, qui est filetée. Il comporte une deuxième tête
mobile, appelée écrou, qui est vissée sur la partie
filetée de la tige.
Les rivets sont posés à chaud. Ils constituaient
le moyen d'assemblage le plus utilisé en construction métallique.
Le rivet comporte une tête livrée d'usine avec sa tige; la
deuxième tête est réalisée par forgeage de
l'extrémité de la tige qui dépasse à cet effet les
éléments à assembler, cette deuxième tête
doit être terminée alors que le métal du rivet est encore
très chaud. Ainsi, au refroidissement, la contraction de la tige
provoque un serrage énergique des éléments à
assembler.
La soudure assure l'assemblage par reconstitution de l'acier
dans les joints ou dans les plans de contact des éléments
à assembler. On utilise à cet effet des baguettes d'acier
enrobé appelées électrodes, qui fondent sous la
température extrêmement élevée de l'arc
électrique.
De nos jours tous les ponts métalliques sont
soudés. Les rivets ont été abandonnés. Quant aux
boulons, ils sont encore utilisés pour les ponts de secours.
Amenés en pièces détachées, ces ponts sont
montés par boulonnage très rapidement.
8 Ir MAPENDO KABYABU Feja, cours de constructions
métalliques,IBTP/Bbo, inédit,2012
Les boulons sont utilisés minimalement en deux pour
assurer un bon assemblage des pièces. Dans ce travail nous allons nous
limiter à donner la section par boulon. Les autres facteurs sont
à vérifier en cas d'exécution de l'ouvrage en fonction de
ceux qui seront disponibles sur le marché. Toutefois, nous faisons
l'étude en fonction des boulons de classe 6.6 partout pour faciliter le
choix sur le marché.
a. Le platelage : Celui-ci
étant constitué de tôles en acier conçues avec des
dispositifs
d'ancrage de manière à ne pas glisser sur les
longerons. Les tôles formant le trottoir sont pourvues de bordures de
poids négligeable permettant de
séparer celui-ci de l'espace réservé aux
véhicules.
b. Les longerons :
Ceux-ci sont liaisonnés entre elles et fixés sur
les pièces de pont à l'aide de boulons ordinaires. Le freinage
des véhicules tend à déstabiliser les longerons. Dans ces
conditions les boulons travaillent au cisaillement provoque par l'effort
tranchant T tel que :
1,54 f
Avec T= effort de freinage des véhicules types.
Le poids d'un camion type étant de 30000kgf, l'effort de
freinage est donné par l'expression suivante pour un longeron :
T= T
T=10000kgf
n= nombre de plan de cisaillement=1
A= section du boulon non fileté fyb = limite
d'élasticité du boulon
En choisissant d'utiliser les boulons de classe 6.6 de limite
d'élasticité fyb=360 MPa=3600 bars=3600kg/cm2, nous
avons une section totale, que
doivent avoir les boulons assemblant une pièce de pont
avec un longeron en un seul point de contact, équivalente à :
A~
A
A~ cm2
En prenant une section égale à cm2, nous
aurons deux boulons de 2.5cm2 de section.
Pour assembler deux profils formant un seul longeron, nous
aurons besoin d'un plat joignant leurs bouts et respectant les normes de
trusquinage. Ce plat sera disposé sur leurs parois latérales.
Etant donné que ce plat aura presque les mêmes
caractéristiques que celles des profils utilisés en respectant
les règles d'assemblage, il sera assemblé comme dans le cas de
l'assemblage longeron- pièce de pont.
c. Pièces de pont
Comme les longerons, les pièces de pont sont
exposées à un déversement si elles ne sont pas retenues
par des éléments d'assemblage. Ce type d'assemblage soumet les
boulons à un cisaillement donné par l'équarrissage suivant
:
1,54 ~
X
fyb=3600 n=1
F=6000kgf
La section totale que doivent avoir les boulons vaut : A
A
A~2,5667cm2
d. Poutres latérales
Les membrures seront sorties de l'usine ayant les deux IPE
accolés par la soudure. Les montants et les diagonales sont à
fixer sur chantier. Les goussets seront déjà fixés par
soudure comme le montre la figure suivante :
COUPE A-A'
1. Les montants
L'effort intérieur dans la barre soumet les boulons
à un cisaillement.les montants doivent etre assemblés à
l'aide de l'équarrissage suivant :
1,54 nxTA> ~
T= l'effort intérieur dans la barre. T=31035,2850714285
kgf
n=1
fyb=3600 kg/cm2
A> , T
A> 1,54x
x 3600
A> 13,27620528055553 cm2
A est la section minimale pour assembler une
extrémité d'un montant à une des membrures. Pour avoir les
deux extrémités assemblées, il faut prendre le double de
A.
2. Les diagonales
Ici aussi les boulons sont soumis au cisaillement. La section
totale qu'ils doivent avoir pour absorber cette sollicitation est de :
A>
T'=43449,3990999kgf n=1
fyb=3600kgf/cm2
A> 1,54x
x
A> 12,06927752775 cm2.
Cette section est celle minimale pour assembler une
extrémité d'une diagonale avec une des membrures. Pour avoir la
section totale devant assembler les deux extrémités, celle-ci
sera doublée.
II.3. LANCEMENT 9
Le lancement de l'ouvrage s'exécute à l'aide
d'un avant-bec. Ce procédé permet de sécuriser les appuis
devant recevoir la structure. La phase entière de construction se
déroule à la rive. L'assemblage se fait sur un châssis
métallique adapté à chaque mode de lancement. Pour notre
travail, ce châssis sera pourvu galets facilitant de le pousser lors du
lancement.
Sur l'autre rive, on installe un appareil permettant de
mouvoir la structure jusqu'à se reposer correctement sur les appuis.
Nous avons choisi de faire usage d'un treuil qui sera relié à la
structure par un câblage capable de tirer la structure jusqu'à sa
destination.
La longueur de l'avant-bec varie en fonction de la portée.
Voici le tableau indiquant la longueur de l'avant-bec :
Portée en m
|
Longueur de
l'avant-bec
en m
|
Poids de
l'avant-bec
en kg
|
9
|
6
|
2142
|
12
|
9
|
1750
|
15
|
9
|
1359
|
18
|
11
|
974
|
21
|
13
|
974
|
24
|
15
|
747
|
Etant donné que la valeur de la portée de notre
ouvrage ne figure pas dans ce tableau, nous avons fait une extrapolation ayant
déduit la valeur de l'avant-bec de celles de ce tableau. Cette longueur
a été arrondie à 17m.
Les méthodes que nous adoptons sont celles n'exigeant pas
assez de moyen pour mettre en place la structure assemblée.
9 Ir ISSEMIGHAMBO Roger,avant-projet de rehabilitation
du pont Lume,TFC,IBTP/Bbo,2011
II.4. DIMENSIONNEMENT DES APPAREILS D'APPUI II.4.1.
ELEMENTS CONSTITUTIFS
Un appareil d'appui en élastomère fretté
est un bloc d'élastomère vulcanisé renforcé
intérieurement par une ou plusieurs frettes en acier, collées
chimiquement (adhérisation) pendant la vulcanisation.
L'élastomère est un matériau macromoléculaire qui
reprend approximativement sa forme et ses dimensions initiales après
avoir subi une importante déformation sous l'effet d'une faible
variation de contrainte.
A. Le caoutchouc10
Le caoutchouc entrant dans la composition des appareils
d'appui peut être soit naturel et d'origine végétale, le
latex, un polymère de l'isoprène, soit synthétique et, le
composé le plus souvent utilisé étant un polymère
du chloroprène (polychloroprène ou CR pour "Chloroprène
Rubber" dans la norme). Il existe plusieurs formules qui, sur le marché,
portent des noms de marques : Néoprène (Du Pont de Nemours),
Butachlor (Ugine), etc. Mais l'usage a retenu la marque néoprène
comme étant un nom usuel.
B. Les frettes en acier
Les frettes sont des plaques en acier S235 (E24) ou d'un acier
présentant un allongement minimal à la rupture équivalent.
Leur épaisseur ne pourra, en aucun cas, être inférieure
à 2 mm.
II.4.2. PRE DIMENSIONNEMENT
Nous avons adopté une épaisseur du
néoprène de 3mm et une frette en tôle d'acier de 12mm
d'épaisseur. Il ya trois plaques de néoprène ayant une
section de 400x400mm2. L'épaisseur totale de la plaque sera
de
e=3x (1,2+0,3) cm e=4,5cm
La contrainte limite étant de 95 bars à la
compression à vide, est de 135 bars en compression pour l'ouvrage
chargé.
10
www.wikipedia.com, juillet
2012
Le chargement total de la poutre étant dû
à la charge permanente et au convoi Bc, nous avons une composante de
réaction provenant de chacune de ces types charge.
- De la part du poids de la structure nous avons une
composante
égale à R1
R1=
R1=4800,488 kgf
- De la part de du convoi Bc nous avons la composante
R2=30863,839kgf
.
II.4.3.EVALUATION DE LA STABILITE DES APPAREILS
D'APPUI11
A. COMPRESSION
1. Contrainte de compression du pont non
chargé 1= avec S= section de la plaque
S=40x40=1600 cm2
R1=4800,488 kgf
=3,000305kgf/cm2
1= 3,000305x1,02 bars
1= 3,0603111bars 95bars ok
11 Ir MAPENDO KABYABU Feja, cours de pont en
G3BTB,IBTP/Bbo,inédit,2012
2. Contrainte de compression du pont
chargé
? ~
2=
|
=
|
=22,290204375kgf/cm2
|
2=22,290204375x1,02 bars
2= 22,7360084625 bars 135 bars ok B.
DISTORSION
1. Due à la dilatation
Au premier chapitre nous avons constaté une amplitude
thermique de 12,10°C.
La distorsion aura pour valeur dt telle que :
dt=
Avec dt= distorsion
L=longueur de la poutre
Variation de la température
Coefficient de dilatation thermique de l'acier
x10-5
La distorsion est alors de
dt= x10-5x x12,10
dt= 203,28x10-2 mm
dt= 0,20cm
Cette distorsion est-elle inférieure à 0,5xe ? Avec
e= l'épaisseur de la plaque constituée des trois plaques de
néoprène.
0,5xe=0,5x4,5cm=2,25cm 0,20cm 2,25cm
2. Due au freinage df=
df= distorsion au freinage
e= épaisseur totale de la plaque en néoprène
s=section de la plaque
G= module d'élasticité transversale du
néoprène G= 10 bars
L'effort de freinage est donné par F=
p
30000 kgf = charge du camion type np= nombre de poutres = 2
na= nombre d'appuis=2
F= =7500kgf
df= = 2,109375 cm.
La distorsion totale est de d= dt + df d=0,20cm+2,109375cm
d=2,309375 cm
Cette distorsion est-elle inférieure à 0,7Xe ? Avec
e= épaisseur de la plaque=4,5cm
0,7Xe=0,7X4,5cm=3,15cm 2,309375cm 3,15cm
On constate que toutes les conditions sont
vérifiées pour que les appareils d'appuis adoptés
transmettent correctement les charges qui leur
sont abandonnées par le tablier et ses accessoires. Ils
sont alors retenus pour remplir cette tache.
II.5. DIMENSIONNEMENT DES CULEES
II.5.1. ELEMENTS DE PREDIMENSIONNEMENT
Le pont possède deux culées espacées de
28m. Celles-ci ont une hauteur égale bien qu'elles ne sont pas soumises
aux sollicitations de même module. Nous avons choisi d'étudier
celle qui est plus sollicitée que l'autre. La culée
possède les dimensions suivantes en fonction des éléments
maintenus précédemment. Le sommier et le mur garde-grève
sont en béton armé.
A. MUR GARDE-GREVE
Ses dimensions sont en fonction de la hauteur du tablier. Dans
le cas des ponts métalliques, nous évaluons la somme des hauteurs
du platelage, des longerons, des pièces de pont, des membrures
inférieures ainsi que celle des appareils d'appui. Cette hauteur en cm
vaut : h=1+25+23+10+4.5=63.5 cm
H=63,5cm
p i e S p { } ve
e e ve
9 c 9
e= sup{ 9 }
e=0,3m
a. Stabilité du mur
garde-grève12
La stabilité du mur garde-grève doit être
assurée en fonction du freinage des véhicules, de la
quantité de remblai qu'il supporte. Nous allons le stabiliser sous
l'hypothèse qu'il fonctionne comme un mur de soutènement
ordinaire tout en adjoignant l'effet du passage des convois.
b. Eléments de
réduction
1. Poussée des terres
L'expression ci après donne sa valeur. Q=
K.Ä.H2
Avec K= coefficient dépendant de l'angle de frottement
interne ö des terres à stabiliser. Ö=35
K=tan2 ( =tan2 (45 -17,5 )
K=0,27
Ä= poids spécifique des remblais=1600kg/m3
H=Hauteur du mur garde-grève=0,635m
Q= x0,27x1600x0,403225
Q=87,0966kg
Et s'applique à à partir de sa partie
inférieure. Z= = =0,212m
Le moment issu de charge vaut M1.
M1=QxZ=87,0966x0,212
M1=18,435447 kg m
12 Ir MAPENDO KABYABU Feja, cours de pont en G3BTP,
IBTP/Bbo, inédit,2012
2. Poids de la surcharge au dessus des
remblais
Cette surcharge se symbolise par q et vaut
1000kgf/cm2. Elle produit une charge Q sur le mur garde-grève
telle que :
Q=Kxqxhx1,2
Q= 0,27x1000x0,635x1,2
Q=205,74kg
Elle est appliquée à Z= =0,3175m. Le moment
résultant de celle-ci vaut: M2=QxZ=205,74x0,3175
M2=65,32245kg m
3. Effort de freinage
La charge produite par cet effet qui agit sur le mur
garde-grève est liée au freinage et vaut Q. Elle dépend du
camion type utilisé. P étant l'effort de freinage et l la largeur
du tablier, la charge due au freinage est évaluée par :
Q=p avec p= 30000kg et l=4m
Q=p =
Q=7500kg
Son bras de levier Z=h=0,635m
Le moment produit par cette charge est donné par : M3=QxZ=
7500x0,635
M3=4762,5kg m
Le moment total qui sollicite un mur garde-grève est de
:
M=? =18,435447kg m+65,32245kg m+4762,5kg m
M=4846,257897kgf m. 4. Ferraillage
Le ferraillage dudit mur tiendra compte de l'encastrement qu'il a
comme appui inférieur. Ses armatures sont :
A=
Avec Z= hu, hu=0,635m Z=0,555625m
M=4846,257897kgf m
Nous choisissons de faire usage des aciers à haute
adhérence de nuance FeE40A. Leur limite d'élasticité vaut
4200kg/cm2
= = 4200=2800kg/cm2
A=
A=3,11506212244898cm2
Ar=25%A
Ar=3,11506212244898x0,25
Ar=0,7787655306122449cm2
B. CULEE PROPREMENT DITE B.1. PRE
DIMENSIONNEMENT
- Hauteur libre au-dessus de la rivière=3,80m
- Profondeur du mur en-dessous du lit=1,20m
- Epaisseur du mur garde-grève Eg=30cm
- Epaisseur du sommier au sommet Es=80cm
- Largeur de la semelle B~4m, retenons B=4m
- Epaisseur de la semelle e=80cm
Voici la présentation d'une culée en fonction des
dimensions choisies ci haut:
0,3 0,8
2
3 4
C
1 B
PHE
PBE
0,8 1,20 0,3 2 1,5 0,635
A
7
0,5 2,5 1,00
B.2. EVALUATION DES CHARGES APPLIQUEES
Les culées jouent dans ce cas présent un double
rôle : servir de support transmettant les charges de l'ouvrage au sol et
protéger les terres contre les éboulements éventuels. Les
charges qui lui sont appliquées sont de deux genres : les charges
horizontales et les charges verticales.
1. CHARGES VERTICALES
a. Les réactions d'appui
Elles ont pour composante R1 due à la charge permanente
et R2 due au passage du convoi Bc. R1=4800,488 kgf et R2=30863,839kgf. La somme
de ces deux doit être multipliée par 2 étant donné
que nous avons deux poutres latérales appuyées de chaque
coté sur une seule culée.
L'étude va porter sur une tranche de la culée de
1m. Celle-ci ayant une longueur totale de 5m, la réaction aura pour
valeur R tel que
R =? R =
R =14265,7308kgf et s'applique au milieu de la largeur du
sommier c'est-à-dire à 0,4m. Elle a pour bras de levier
égal 2,8m par rapport au point A
b. Poids de la semelle
Le poids volumique du béton étant de
2500kg/m3, le poids de la semelle est donné par P1=
0,8x4x1x2500 kg
P1=8000kg et s'applique à 2m de A.
c. Poids de la maçonnerie
P2= . + (0,3x0,635x1x2100)
P2= (18900+400,05) kg=19300,05kg
Ce poids a un bras de levier X par rapport à A tel que X
(S3+S4- S7)=S3X3+S4X4-S7X7
S3=5,635x1,1=6,1985m2, X3=0,55+1,4+1=2,95m S4=
=3,5m2, X4= x1,4+1=1,93m
S7=0,8x0,635=0,508m2, X7=2,8m
~
~
X=
X=2,56984658070834m, X étant le bras de levier par
rapport à A.
d. Poids des terres immergées au dessus de la
semelle
Ces terres seront quantifiées à l'aide des formes
triangulaires suivantes :
1,4
5
S3 S2
Si
1,20 0,3
Les triangles S1, S2 et S3 sont semblables. Le rapport de leurs
cotés donne :
X= =0,336
Y=
=0,42
Ces terres formant un trapèze sur la semelle, leur poids
est donné par :
P3= 1,2x1x1900
P3=2663,04kgf
Il s'applique à une distance z telle que
Z=0,588m
e. Poids de l'eau au-dessus de la
semelle
Cette eau forme un trapèze au dessus du remblai. Son poids
vaut P4.
P4= =496,08kg
Il est appliquée à une distance z de A telle que
:
~
Z=0,685m
f. Poids des terres non immergées au dessus
de la semelle
P5=0,5x5,635x1x1600 avec 1600= poids spécifique des
remblais en kg/m3.
P5=4508kg
Elle s'applique à une distance z du point A telle que :
Z=1+2,5+0,25=3,75m
g. Poids de la surcharge sur la
semelle
Cette surcharge est prise égale à q=
1000kg/m2
Son poids total sera de P6=qx1x0,5
P6=500kg
Il s'applique à une distance Z de A telle que
Z=1+2,5+0,25=3,75m
2. CHARGES HORIZONTALES
2.1. POUSSEE DES TERRES IMMERGEES
Cette poussée est évaluée par
l'expression
suivante : Q1= h2( )
avec = poids spécifique du remblai sur la
semelle=1900kg/m3 =poids spécifique de
l'eau=1200kg/m2
H=1,20m
Q1= 0,5x1,44x(1900-1200)
Q1=504kg
Elle est appliquée à = ~ 0,4m
2.2. POUSSEE DE L'EAU
La poussée de l'eau est extrême lorsque celle-ci
atteint son niveau le plus haut. Elle sera donc évaluée en
fonction de sa hauteur maximale h=2,3m. L'expression suivante donne la valeur
de ladite poussée.
Q2= h2
Q2= x1200x5,29
Q2=3174kg et agit à ~
=0,77m
2.3. BUTEE ISSUE DE LA SURCHARGE q
Q3=1,2xKqH,
q=1000kg/m2
K=0,27 tel que trouvé lors du calcul du mur
garde-grève.
H=hauteur totale de la culée=6,435m
Q3=1,2x0,27x1000x6,435
Q3=2084,94kg
Elle s'applique à H = .
=3,2175m
2.4. POUSSEE DES TERRES RETENUES DERRIERE LA CULEE
Cette poussée a pour expression
Q4=K
Avec = poids spécifique des remblais=
1600kg/m3
H=6,435m
K=0,27
Q4=0,27x
x1600
Q4=1389,96kg
Elle est appliquée à =
=2,145m
2.5. EFFORT DE FREINAGE
L'effet du freinage des véhicules types se
répercute sur toute la longueur de la culée. La
réaction issu du freinage est alors Q5= où p=30000kg, l'effort de
freinage d'un véhicule et l=5m.
Q5=
=6000kg
Elle s'applique au milieu de la hauteur du mur garde-grève
soit à z=5,3175m.
B.3. VERIFICATION DE LA STABILITE13
La stabilité des culées doit être
assurée par rapport au renversement et au glissement. Les contraintes et
la condition du tiers central doivent aussi vérifiées.
13 Ir MAPENDO KABYABU Feja, cours de fondations en
G2BTP,IBTP/Bbo, inédit,2012
B.3.1. STABILITE DE LA CULEE NON CHARGEE
Les charges appliquées sont données par les
tableaux suivants : CHARGES VERTICALES
symbole
|
Force agissante
|
Qté en kg
|
Bras de levier
|
Moment en kgfm
|
P1
|
Poids de la semelle
|
8000
|
2
|
16000
|
P2
|
Poids de la maçonnerie
|
19300,05
|
2,5698
|
49597,26849
|
P3
|
Poids des terres immergées au dessus de la
semelle
|
2663,04
|
0,588
|
1565,86752
|
P4
|
Poids de l'eau au dessus de la semelle
|
496,08
|
0.685
|
339,8148
|
P5
|
Poids des terres non immergées au dessus de la
semelle
|
4508
|
3,75
|
16905
|
P6
|
Poids de la surcharge sur la semelle
|
500
|
3,75
|
1875
|
?
|
?fo c ti
|
35467,17
|
|
Ms= 86282,95081
|
CHARGES HORIZONTALES
symbole
|
Force agissante
|
Qté en kg
|
Bras de levier
|
Moment en kgfm
|
Q1
|
Poussée des terres immergées
|
504
|
0,4
|
201,6
|
Q2
|
Poussée de l'eau
|
3174
|
0,77
|
2443,98
|
Q3
|
Butée
|
2084,94
|
3,218
|
6709,33692
|
Q4
|
Poussée des terres derrière la culée
|
1389,96
|
2,145
|
2981,4642
|
?
|
? fo c o izo t
|
7152,9
|
|
Mr= 12336,381
|
1. Stabilité au renversement Celle sera
assurée lorsque l'inégalité suivante sera
vérifiée.
~2
= 6,994186610319509
6,994186610319509 =2 ok
Il n'ya pas renversement de la culée sous ces
conditions
2. Stabilité au glissement
? x0,6~1,5
?
x06=2,975059346558738=1,5 ok
La culée ne pourra pas subir de glissement sous ces
conditions.
3. Tiers central
Cette condition sera vérifiée lorsque
l'inégalité suivante sera vérifiée. B=e= B
Où B=4m et e est donné par l'expression suivante
E=2,08 x4=1,33
x4=2,67
1,33=2,08=2,67 ok
La résultante des forces agit dans le tiers central de la
culée
B.3.2. STABILITE DE LA CULEE CHARGEE
Les tableaux suivants reprennent les efforts
précédemment évalués pour une culée
chargée ainsi que le calcul des moments ils provoquent.
CHARGES VERTICALES
symbole
|
Force agissante
|
Qté en kg
|
Bras de levier
|
Moment en kgfm
|
R
|
Réaction d'appui
|
14265,7308
|
2,8
|
39944,04624
|
P1
|
Poids de la semelle
|
8000
|
2
|
16000
|
P2
|
Poids de la maçonnerie
|
19300,05
|
2,5698
|
49597,26849
|
P3
|
Poids des terres immergées au dessus de la
semelle
|
2663,04
|
0,588
|
1565,86752
|
P4
|
Poids de l'eau au dessus de la semelle
|
496,08
|
0.685
|
339,8148
|
P5
|
Poids des terres non immergées au dessus de la
semelle
|
4508
|
3,75
|
16905
|
P6
|
Poids de la surcharge sur la semelle
|
500
|
3,75
|
1875
|
?
|
? fo c ti
|
49732,9008
|
|
Ms=126226,99705
|
CHARGES HORIZONTALES
symbole
|
Force agissante
|
Qté en kg
|
Bras de levier
|
Moment en kgfm
|
Q1
|
Poussée des terres immergées
|
504
|
0,4
|
201,6
|
Q2
|
Poussée de l'eau
|
3174
|
0,77
|
2443,98
|
Q3
|
Butée
|
2084,94
|
3,218
|
6709,33692
|
Q4
|
Poussée des terres derrière la culée
|
1389,96
|
2,145
|
2981,4642
|
Q5
|
Effort de freinage
|
6000
|
5,3175
|
31905
|
?
|
? fo c o izo t
|
13152.9
|
|
Mr=44241.38112
|
1. Stabilité au renversement Celle sera
assurée lorsque l'inégalité suivante sera
vérifiée.
~2
= 2,853143230488732
~
2,853143230488732 =2 ok
Il n'ya pas renversement de la culée sous ces
conditions
2. Stabilité au glissement
? x0,6~1,5
?
x06=3,781135779942066
3,781135779942066=1,5 ok
La culée ne pourra pas subir de glissement sous ces
conditions.
3. Tiers central
Cette condition sera vérifiée lorsque
l'inégalité suivante sera vérifiée.
B=e= B
Où B=4m et e est donné par l'expression suivante
E=1,64 x4=1,33
x4=2,67 1,33=1,6485=2,67 ok
La résultante des forces agit dans le tiers central de la
culée. 4. Vérification des contraintes
Les charges apportées au sol par la culée à
l'intermédiaire ne doivent pas soumettre au sol une contrainte
supérieure à la capacité portante de celui-ci. Ces
contraintes doivent vérifier l'inégalité suivante :
= ? ~ ~ B =
=3kg/cm2 pour un sol constitué de sable
silteux.
M= moment de toutes les charges par rapport au milieu de la base
de la semelle.
La résultante des charges verticales aura pour bras de
levier une longueur égale à 2- avec =l'abscisse du centre de
gravité de la culée par rapport au point A.
= 4 4-
4-
Les abscisses se rapportant aux sections suivantes sont
évaluées par rapport au point A.
s1=0,8x4=3,2; x1=2m
s3=1,1x5,635=6,1985; x3=2,95m s4= 3,5; x4=1,93m
s7=0,8x0,635=0,508; x7=2,8m
~
=
~
~
=
=2,4226766474315m
Le bras de levier de la résultante des efforts verticaux
est alors
z=2-2,4226766474315=-0,4226766474315
Etant donné que nous avons pris le milieu de la semelle
comme origine, ce bras de levier en valeur absolue sera mesuré vers la
gauche à partir du milieu. En adoptant le sens horlogique comme positif,
le moment M est donné par :
M=-49732,9008x0,422-(504x0,4+3174x0,77)+2084,94x3,218+
1389,96x2,145+6000x5,3175
M=-20987,2841376-201,6-2443,98+6709,33692+2981,4642+31905
M=17962,9369824kgm
= ~
Les contraintes au sol sont de :
=
|
=1, 24332252+0,0067361013684
|
=1,2500586213684kg/cm2 =3kg/cm2
B=
=1,24332252-0,0067361013684 B=1,2365864186316kg/cm2
=3kg/cm2
5. FERRAILLAGE DE LA SEMELLE
Les efforts qui agissent sur la semelle proviennent
surtout de son poids propre, de la réaction du sol et des
charges verticales évaluées précédemment.
a. Poids propre de la semelle
Le poids volumique du béton armé étant de
2500kg/m3,
le poids propre de la semelle vaut : P=4x0,8x1x2500=8000 kg
Cette charge communique au sol une contrainte telle
que : = P =
=0.2kg/cm2.
b. Poids des terres immergées
Ce poids p=2663,04kg soumet le sol à une contrainte
telle que : =
=0,266304kg/cm2
c. Poids de l'eau sur la semelle
Ce poids p=496,08kg produit une contrainte telle que
B= =0,049608 kg/cm2
La contrainte des terres immergées ainsi que celle de
l'eau sur le sol agissent sur une même section. Il s'agit donc de leur
somme qui agit sur cette section. La contrainte totale au sol est de
=0,315912kg/ .
d. Poids de la maçonnerie et réaction du
tablier
Ce poids vaut p=33565,78kg.
e. Poids de la surcharge et des terres sur la
semelle
Ce poids vaut p=500kg+4508kg=5008kg.
Ce poids associé à au poids de la maçonnerie
et la réaction du tablier, communique au sol une contrainte telle que
:
= =1.28579kg/cm2
f. Réactions du sol
Toutes les charges de la structure finissent leur course dans
le sol. Pour qu'il ait équilibre, ce dernier oppose une certaine
résistance nécessaire. Cette réaction est
équivalente à la contrainte à laquelle il est soumis mais
de sens opposé. Elle varie de A vers B Au point A elle est de
=1,2500586213684kg/cm2
B=1,2365864186316kg/cm2 Ces contraintes se résument par le
diagramme suivant :
0,24920
0,2391
ETUDE TECHNIQUE D'UN PONT METALLIQUE
2012
0,50 2,50 1,00
La résultante de ces contraintes se résume par le
diagramme suivant.
P
C
B
0,730
0,734
0,5 2,5 1,0
Q
1.236586 1.28579
0,3159 12
0,2
1,25005
P étant la résultante des charges sur le
tronçon BC et la résultante sur le tronçon AC, on a :
P= x100x300=7324,5kg
P=7324,5kg
Elle est appliquée à z de C.
B
Z= B Z=1.51m
Le moment qu'elle produit par rapport au point C vaut M1.
M1=pxz=7324,5x1,51
M1=11062,5 kgm
Q=
(°'734+°'73°)x100x100=8066,25kg
2
Q=7320kg
Elle agit à une distance z' de C tel que :
Z'=0.5m
Elle produit un moment M2 par rapport à C tel que :
M2=Qxz'=7320x0,5
M2=3660kgm.
Le moment le plus grand étant le premier
c'est-à-dire M1=11062,5 kgm, nous allons devoir l'utiliser pour calculer
le ferraillage de la semelle.
En nous servant d'un enrobage de 3cm, nous aurons une hauteur
totale à ferrailler égale à h.
H=0,8-0,03=0,77m
La section à attribuer aux aciers est donnée par
l'expression ci après :
A= _M , M = M1=11062,5 kgm
Z= 8h= 8x0,77 Z=0,67375m
En faisant usage des aciers à haute adhérence de
nuance FeE40A, nous avons une limite d'élasticité nominale de
4200kg/cm2.
_ 2
Ga= Ge=2800kg/cm2
A= =5.8640339cm2
A=5.8640339cm2
Les armatures de répartition sont données par :
=0,25A=0,25x5.8640339
=1.46600848cm2
Le choix du diamètre se fait en fonction des dispositions
constructives adoptées pour faciliter le façonnage des cardes
ainsi que le montage de tout le ferraillage.
CHAPITRE III : PROTECTION DE LA STRUCTURE
Le pont exige une certaine attention lors de son utilisation
pour qu'il tienne pendant toute la période envisagée. La
protection du lit aura un impact sur la stabilité des culées.
Notre pont est conçu de sorte qu'une seule des
culées soit soumise aux effets du passage de l'eau et l'autre,
entièrement loin de l'eau sauf en cas de débordement.
1. PROTECTION DU TABLIER 1.1. LE LANCEMENT
La protection du tablier commence pendant le lancement.
Celle-ci sera assurée à cette étape en respectant les
règles de lancement. Les pièces doivent atteindre leurs places
définitives sans devoir subir des déformations pouvant entrainer
leur fatigue précoce.
Le châssis de lancement sur lequel le tablier repose
pendant toute la période d'assemblage à la rive doit être
bien disposé de manière à ne pas créer des
irrégularités sur les pièces avant leur mise en oeuvre.
1.2. APPLICATION DE LA PEINTURE
La peinture à appliquer ne sera pas nécessairement
du type antirouille comme nous avons choisi de faire usage de l'acier
inoxydable.
Les pièces sont fournies avec une première couche
de peinture. Celle-ci est suivie d'une couche de finissage appliquée
après le lancement de la structure.
La peinture de finition est appliquée sur une
épaisseur variant de 120 à 200 .
Les pièces à peindre seront d'abord rendus propres
par ponçage. Pendant les travaux d'application de la peinture. Les
pièces à peindre seront d'abord rendus propres par
ponçage. Pendant les travaux d'application de la peinture, il sera
impérieux de tenir compte des impuretés susceptible d'attaquer la
peinture avant d'être sèche. Ces impuretés sont
surtout dues à la poussière et aux débris
abandonnés sur le pont par le vent et même la pluie.
2. PROTECTION DE LA CULEE
L'ouvrage couvre une portée de sorte qu'une
culée soit en contact avec l'eau et l'autre soit seulement un massif de
support du tablier n'étant en contact avec l'eau qu'en cas des hautes
eaux.
La culée en contact avec l'eau est parallèle
à l'axe de la rivière. Nous avons effectués nos
études sans modifier l'état du lit de la rivière. Il ne
s'avère donc pas nécessaire de faire appel à un mur en
aile. Toutefois, les extrémités de la culée en amont et en
aval doivent avoir un petit mur en retour pour empêcher l'eau à
s'attaquer aux remblais en cas d'érosion en amont du pont.
La protection des culées fera aussi appel à la
contribution de la population riveraine en s'appropriant cet ouvrage. Celle-ci
doit arrêter d'extraire des agrégats de la rivière au
niveau du pont pour empêcher les éboulements provenant des
affouillements dans le lit.
Le pont Katsya II ne demandera pas assez d'énergie pour sa
survie. La cure du lit sera assurée en fonction du remplissage qu'il
subit annuellement. En ce moment on pourra faire appel à ceux
désirant utiliser ces matières remplis dans le lit de les
extraire sous une certaine limite.
La berge restera sous abri lorsque le lit ne sera pas
déstabilisé par les problèmes de glissement de terrain
provoqué par l'extraction des agrégats du lit.
Les culées seront munies de barbacanes pour canaliser
les eaux souterraines afin d'éviter qu'elles attaquent la
maçonnerie de la culée. Le rejointoiement en mortier de ciment
sera exécuté sur le parement de la maçonnerie.
Les autres dispositions sont à prendre en fonction des
dangers non prévisibles, surgissant pendant les travaux de construction
ou observés après une période donnée.
CONCLUSION
Notre étude technique d'un pont en acier étant son
dernier mot, a balayé l'essentiel pour éclairer les lecteurs
désireux d'embrasser ce domaine afin de l'aborder d'une manière
plus précise et concise. Le corps du travail s'est borné à
donner des dimensions nécessaires aux pièces de la structure.
Pour certains autres éléments, nous nous sommes attelés
plus à donner leurs dimensions dans l'ensemble.
Le souci majeur ayant été de mettre à la
portée de tous les usagers de cet axe un ouvrage souple, durable et
fiable, nous l'avons fait à notre façon en faisant usage des
structures métalliques détaillées.
La quantification des matériaux et matériels n'a
pas été parmi nos assignations préférées.
Celle-ci peut faire objet d'une étude à part pour ceux qui le
veulent.
Notre humble petit travail n'a pas épuisé toute la
matière y afférente mais contient une base essentielle pour
éclairer toute curiosité scientifique visant à
entreprendre une étude similaire. La recherche scientifique reste
toujours en oeuvre en suivant le principe de continuité de la
science.
L'imperfection restant logée dans la nature humaine, toute
âme intellectuelle soucieuse d'une évolution scientifique en la
matière demeurera la bienvenue à notre égard afin de nous
faciliter l'amélioration de notre prestation scientifique.
ELEMENTS DE BIBLIOGRAPHIE
. OUVRAGES, COURS ET TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
1. J.A. CALGARO & M ; VIRLOGEUX, Projet et Construction
des ponts: Généralités. Fondations. Ouvrages
courants, 2 è édition ENPC,Paris, 1991
2. Nguyen VAN TUU, Hydraulique Routière,
Imprimerie JOUVE, Paris ,1981
3. Ir MAPENDO KABYABU Feja, Cours de ponts en G3BTP,
inédit, Butembo, IBTP,2012.
4. Ir MAPENDO KABYABU Feja, Cours de fondations en G2BTP,
inédit, Butembo, IBTP, 2012.
5. Ir MAPENDO KABYABU Feja, Cours de Constructions
métalliques en G3BTP, inédit, Butembo, IBTP, 2012.
6. Ir MAPENDO KABYABU Feja, Cours de statique
appliquée en G1BTP, inédit, Butembo, IBTP, 2010.
7. Ir ISSEMIGHAMBO Roger, Avant-projet de
réhabilitation du pont Lume, TFC, inédit, Butembo, IBTP,
2011.
8. Friedric laisle, A.Schubler, calcul et construction des
ponts métalliques, Imprimerie de Wormer, Stuttgart, 1871.
9. LIBRAIRIE LAROUSSE, Dictionnaire encyclopédique
pour tous, 3emetirage,
Paris, 1960.
. WEBOGRAPHIE
1.
www.google.com,
2.
www.levoyageur.net,
3.
www.wikipedia.com
4.
www.yahoo.fr,
5.
www.btplive.com
6.
www.cticm.com,
7.
www.ingenieursdumaroc.com
Table des matières
DEDICACE I
REMERCIEMENTS II
PREFACE III
0. INTRODUCTION GENERALE 1
0.1. PROBLEMATIQUE 1
0.2. HYPOTHESES 2
0.3. METHODE DE TRAVAIL 2
0.4. SUBDIVISION DU TRAVAIL 3
0.5. DIFFICULTES RENCONTREES 3
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET 4
CHAP I : APERCU GENERAL 5
I.1. CONSTRUCTIONS METALLIQUES 5
I.2. TERMINOLOGIE DU PONT 6
I.3. PONT METALLIQUE 7
I.3.1. HISTORIQUE 7
I.3.2.QUELQUES DETAILS TECHNIQUES SUR LE PONT
METALLIQUE 8
I.4. CLIMATOLOGIE 9
I.4.1. La température
9
I.4.2. Les précipitations
11
I.4.3. Le vent 12
I.4.4. Le relief 12
I.5. APPROCHE GEOGRAPHIQUE 13
I.6. APPROCHE PEDOLOGIQUE 13
I.6.1. ETUDE DU TERRAIN 13
I.6.2.NATURE DU SOL 13
I.7. ETUDE HYDROLOGIQUE 14
I.7.1.VITESSE DU COURS D'EAU
14
I.7.2. VITESSE MOYENNE 14
I.7.3. VITESSE AU FOND 15
I.7.4. SECTION MOUILLEE 15
I.7.5. DEBIT DE LA RIVIERE 16
I.7.6. DEBOUCHE SUPERFICIEL BRUT Ù 17
I.7.7.ESTIMATION DE LA HAUTEUR DES PHE
17
I.7.8. TIRANT D'AIR 18
I.7.9. HAUTEUR DES CULEES
18
CHAPITRE II : CONCEPTION ET CALCUL DE LA STRUCTURE
19
II.1. CONCEPTION DU TABLIER 19
II.1.1.PROLOGUE 19
II.1.2.ELEMENTS DE PRE DIMENSIONNEMENT DU TABLIER
19
II.1.3. LES LONGERONS 20
A. Coefficient de majoration dynamique et coefficient de
pondération 20
B. CALCUL DES MOMENTS 21
II.1.4. PIECES DE PONT 25
A. COEFFICIENT DE MAJORATION DYNAMIQUE 25
B. CALCUL DES MOMENTS 26
II.1.5. LES POUTRES LATERALES
29
II.1.5.1. PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE STRUCTURE
33
II.1.5.2. DETERMINATION DES EFFORTS INTERIEURS DES BARRES 35
II.1.5.3. VERIFICATION DE LA STABILITE DES POUTRES LATERALES
39
II.2. ASSEMBLAGE DES PIECES DE LA STRUCTURE
42
II.3. LANCEMENT 47
II.4. DIMENSIONNEMENT DES APPAREILS D'APPUI 48
II.4.1. ELEMENTS CONSTITUTIFS 48
II.4.2. PRE DIMENSIONNEMENT
48
II.4.3.EVALUATION DE LA STABILITE DES APPAREILS
D'APPUI 49
A. COMPRESSION 49
B. DISTORSION 50
II.5. DIMENSIONNEMENT DES CULEES 52
II.5.1. ELEMENTS DE PREDIMENSIONNEMENT
52
A. MUR GARDE-GREVE 52
B. CULEE PROPREMENT DITE 55
CHAPITRE III : PROTECTION DE LA STRUCTURE 72
1. PROTECTION DU TABLIER 72
1.1. LE LANCEMENT 72
1.2. APPLICATION DE LA PEINTURE
72
2. PROTECTION DE LA CULEE 73
CONCLUSION 74
ELEMENTS DE BIBLIOGRAPHIE 75
TABLE DES MATIERES 76
ANNEXE
ETUDE TECHNIQUE D'UN PONT METALLIQUE
2012
COUPE TRANSVERSALE DU TABLIER
E
TRAUTOIR CHAUSSEE TRAUTOIR
D
F
A
C
B
Page 79 sur 84
A=PLATELLAGE
B=LONGERONS
C=PIECES DE PONT
D=MEMBRURES INFERIEURES DES FERMES MAITRESSES E=MONTANTS DES
FERMES MAITRESSES
F=MEMBRURES SUPERIEURES DES FERMES MAITRESSES
|