Tableau n°9 :
Répartition des enquêtés selon le niveau d'étude et
type d'entreprises
Niveau d'étude
|
n
|
Type d'Entreprises
|
Individuelle
|
Sociétaire
|
Nombre
|
pourcentage
|
Nombre
|
pourcentage
|
Primaire
|
9
|
9
|
100%
|
0
|
0%
|
Secondaire
|
53
|
49
|
92%
|
4
|
8%
|
Universitaire
|
24
|
23
|
96%
|
1
|
4%
|
Sans niveau
|
5
|
4
|
80%
|
1
|
20%
|
TOTAL
|
91
|
85
|
93%
|
6
|
7%
|
Source: questionnaire d'enquête (questions
N°5 et 8)
Dans l'ensemble, ce tableau nous montre que 93% des
commerçants ont des entreprises individuelles. Tous les
commerçants ayant un niveau d'étude primaire ont des entreprises
individuelles par peur d'avoir des associés plus malins qu'eux, nous a
témoigné certains commerçants. Peu des cadres
universitaires sont dans des entreprises sociétaires soit 4%. La
prédominance des entreprises individuelles risque d'être un
signe de la générativité du fait que même les cadres
universitaires semblent copier le modèle de leurs parents en ce
concentrant dans la catégorie d'entreprises individuelles.
La culture des sociétés communément
appelée « camboni en langage courant» pour vouloir
dire « compagnie ou société » avait pris
naissance lors de l'expansion du capitalisme protestant prôné
par les missionnaires en ce sens que lors des campagnes
d'évangélisation, un groupe des croyants -les diacres -
exposaient des marchandises de la « camboni c'est-à-dire
l'ensemble des personnes ayant mis des sommes d'argents ensemble pour un
commerce des habits par exemple » ; la plus part des cas, ce
vendeur s'accaparait du chiffre d'affaires sans qu'une sanction
appropriée lui soit infligée car il fallait pardonner tout.
C'est alors que les anciens opérateurs avaient
préféré travailler seuls car même le crédit
était assimilé au vol rusé. Cette forme de gestion des
affaires est restée gravée dans la culture économique de
la ville jusqu'à nos jours sauf quelques cas d'exceptions
observés.
III.7. PERSONNEL UTILISE PAR LES COMMERCANTS
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