2. Durée de vie
Afin d'évaluer les gains attendus, il est
nécessaire de connaitre la durée d'exploitation du projet. En
principe, il s'agit de la vie économique, mais si celle-ci est difficile
à prévoir, on lui substitue la durée d'amortissement.
3. Flux de
trésorerie généré par le projet
L'entreprise attend d'un projet
d'investissement :
· soit qu'il apporte des rentrées nettes d'argent
(recettes - dépenses) ;
· soit qu'il permette de réaliser des
économies au niveau de certains coûts d'exploitation. Ces
rentrées d'argent ou ces économies sont, traditionnellement,
désignées par le terme de cash flow.
Cash flow = recettes imputables au projet - dépenses
imputables au projet
Cash flow = économies réalisées
imputables au projet.
En principe, les cash flows sont
générés de manière continue mais, pour simplifier
les calculs de rentabilité, on admet qu'ils soient obtenus globalement
à la fin de chaque exercice.
La notion de cash flow est différente de celle de
bénéfice. Le cash flow, en effet est la différence entre
recettes d'exploitation et les dépenses d'exploitation, il concerne donc
la trésorerie. Alors que le bénéfice est la
différence entre les charges et les produits, il est une notion
comptable.
4. La valeur
résiduelle
A la fin de sa durée, le bien, objet de
l'investissement peut être cédé. Comme il est alors
totalement amorti, le produit de la cession constitue une plus-value. Cette
plus-value étant, dans le cas général, inférieure
au total des amortissements pratiqués, il s'agit, sauf exception, d'une
plus-value à court terme, imposé au taux normal. Le produit de
cession, net d'impôt, doit être ajouté au dernier cash
flow.
I.1.3. La
rentabilité
L'analyse du projet est effectué par rapport à
un agent bien déterminé qui est le promoteur du projet en vue de
réaliser un objectif bien précis qui est
généralement la maximisation de bénéfice de son
capital investi sous contrainte de la disponibilité et du coût du
capital.
De ce fait, quel que soit le projet, le taux de
rentabilité espéré doit être suffisamment
élevé pour rémunérer l'actionnaire du risque qu'il
encourt en dirigeant ses fonds propres et/ou pour couvrir les
intérêts des emprunts contractés.
De ce que précède, nous pouvons d'une
manière générale, définir la rentabilité
connue étant l'aptitude d'une entreprise à dégager,
efficacement, un résultat compte tenu d'un investissement ou des moyens
mis en oeuvre pour les obtenir.
Un investissement est considéré comme rentable
si la somme des profits futurs actualisés est considérée
comme supérieure à la dépense présente.
Evaluer donc la rentabilité d'un
investissement revient à apprécier sa capacité de
générer un surplus ; par rapport à la somme
investie.
On distingue deux types de rentabilité :
· la rentabilité financière : c'est un
indicateur qui permet la comparaison du résultat de l'entreprise aux
rapports des actionnaires. Elle intègre le mode de financement de
l'entreprise ;
· la rentabilité économique : elle
mesure l'efficience des moyens économiques de l'entreprise à
travers les résultats qu'ils génèrent et exprime
l'avantage ou le gain pour la collection.
I.2. La culture de tomates
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