EPIGRAPHE
Pendant que les uns passent leur vie à perdre le temps,
les autres passent leur temps à risquer leur vie ; initier un
projet et surtout entreprendre un projet de création d'entreprise est un
risque évident.
NTAMBUKA MEMA D.
DEDICACE
A
- Mes parents PHILIPPE NTAMBUKA et BETTY BARHOLERE,
- Mes oncles, tantes, cousins, cousines,
- Mes frères et soeurs,
et particulièrement à la future mère de
mes enfants LISA KAHAMBIRA.
NTAMBUKA MEMA D.
REMERCIEMENTS
La recherche et l'aboutissement du présent travail ne
sont pas l'oeuvre d'une seule personne, mais fruit d'un effort collectif.
Nos remerciements s'adressent, de prime à bord,
à Dieu Tout-Puissant, pourvoyeur de la connaissance par excellence, pour
son génie toute notre vie.
Plus particulièrement, nous remercions les
autorités de l'Université Libre des Pays des Grands Lacs
(ULPGL/Goma, au travers du professeur Séblon MPERE BOYE et du Chef des
travaux Alain KIKANDI KIUMA, respectivement Directeur et encadreur du
présent travail. Leurs remarques, critiques et conseils pertinents nous
ont taillé l'image d'un homme dévoué et consciencieux.
Nous demeurons redevable à l'endroit de nos
géniteurs PHILIPPE NTAMBUKA et BETTY BARHOLERE.
Que les oncles, tantes, cousins et cousines, frères et
soeurs trouvent ici l'expression de nos sentiments familiaux les plus
intimes.
Notre gratitude éloquente s'adresse à la future
mère de mes enfants LISA KAHAMBIRA.
Nous remercions sincèrement tous les camarades
étudiants de notre promotion notamment : AMANI NTAMBUKA, JEAN DE
DIEU TULINABO, KATARAKA NYARUKEMBA, DEO IBENGE, PATRICK MUNDEKE, SULULU
PASCALE, TOUBIX LEONARD, Thierry NZANZU, Patricia CONGERA, Pascale MUISA,
Stella NYENYEZI, Nathalie, Marie Michelle NTUMBA, MARIANA, Guillain KETU,
Dominique MASONGA, Jeef BASHIMBE et patient PAPYRUS. Que tous trouvent, par
cette expression, notre profonde gratitude.
INTRODUCTION GENERALE
0.1. Problématique
Tout investissement
nécessite un temps pour porter ses fruits et requiert du sacrifice et de
la patience pour l'investisseur. La décision d'investir constitue la
stratégie la plus importante, dans le processus de création des
valeurs.
L'orientation des investissements vers les entreprises
productrices des biens et des services, demeure l'un des atouts majeurs qui
concourent au développement d'un pays ou d'une région.
Toute décision économique ou financière
suppose une évaluation profonde et préalable des
conséquences, c'est-à-dire, une estimation des résultats
attendus et des risques à encourir. De plus, aucun entrepreneur aussi
doué soit il, ne peut espérer réussir s'il ne propose pas
un produit ou un service capable de répondre à un besoin non
satisfait et ne pourra le vendre à un prix acceptable par les
consommateurs et rentable pour son entreprise.
Dès lors, le principal moyen permettant de
résoudre ce problème consiste notamment à étudier,
au préalable ce produit ou service en analysant le marché, le
prix et les moyens techniques nécessaires pour sa fabrication ou sa
réalisation. Ce qui justifie l'importance même d'une étude
de rentabilité et d'utilité de tout projet économique en
général et d'un projet industriel en particulier.
« En effet, la République Démocratique
du Congo a maintenu, jusqu'à ces jours, une structure économique
héritée de la colonisation caractérisée
essentiellement par une forte extraversion. Une désarticulation
prononcée de son tissu et un dualisme de son mode de production.
Il sied de noter que la quasi-totalité de la production
des matières premières est destinée à
l'exportation, alors que l'industrie manufacturière demeure largement
dépendante de l'extérieur quant aux approvisionnements en
intrants ; l'agriculture recourt en grande partie aux méthodes
traditionnelles, au moment où l'industrie utilise des moyens modernes.
Le pays détient d'immenses potentialités
très variées ainsi que des capacités pour promouvoir une
économie introvertie ; intégrée et entièrement
modernisée ».1(*)
Cependant, la Province du Nord Kivu reste une province
très fragile, car elle traverse une période de grande turbulence.
Au stade du développement économique, l'agriculture est le seul
secteur qui puisse fournir du travailleur à des milieu de personnes,
leur procurer un revenu et créer des plus - values substantielles en
touchant les couches les plus pauvres de la population. Le Nord Kivu a un
potentiel agricole et peut devenir un grenier pour le reste du pays.
Le rôle de l'agriculture pour la sécurité
alimentaire, la réduction de la pauvreté et de la
dépendance alimentaire est donc essentiel. Compte tenu de ce potentiel
et de l'importance de la valeur ajoutée que l'on peut créer sur
base de la production, l'agriculture sera certainement le moteur de
l'économie de demain.
Dans ce cadre, nous nous sommes posés la question de
savoir s'il est possible d'implanter une unité de fabrication des
concentrées de tomate dans la ville de Goma où les
matières premières offrent une opportunité.
Le secteur des concentrées de tomate n'est pas nouveau
dans la ville de Goma. Il est exploité dans le commerce du gros et de
détail, mais ceux qui s'adonnent à l'agriculture semblent dans
une certaine mesure, néglige la culture de tomate. Ceci pourrait
s'expliquer par le manque d'initiative de développement de cette
culture, mais aussi par des possibilités réduites
d'écouler les quantités énormes sur le marché
compte tenu de son caractère périssable.
En outre, nous remarquons que les produits qui peuvent
être concurrents (étrangers) trouvent déjà une place
sur le marché test (potentiel) et ces vendent à bon marché
malgré les coûts supplémentaires (transport, droit de
douane, etc.).
Ce faisant, le principal moyen qui permettrait de
résoudre ces problèmes consisterait à mettre sur pied une
unité de production, dans une politique de substitution de la production
locale aux importations.
L'objet de cette étude est alors d'analyser la
faisabilité de l'implantation d'une fabrique des concentrées de
tomate dans la ville de Goma.
Ainsi, tout au long de ce travail, nous tenterons de
répondre à la question suivante : ce projet est il utile,
réalisable et faisable, du point de vue économique et
financier ?
0.2. Hypothèses
L'activité de transformation des tomates en
concentrées à Goma serait réalisable et faisable.
En effet, étant donné l'importance de la demande
et les quantités des concentrées de tomate importées et
vendues, nous pensons que l'exploitation de ce secteur d'activités
à Goma dégagerait une rentabilité importante, tant au
point de vue financier qu'économique.
Cependant, il faudrait que ce produit requière, non
seulement une qualité au moins égale à celle des produits
importés ; mais aussi, que ce projet parvienne à en proposer
un prix qui permettrait de faire face à la concurrence.
De plus, on pourrait aussi affirmer a priori que ce projet
serait utile pour la population dans la mesure où il contribuerait
à la consommation, à l'emploi, et au développement socio
économique du pays, en général, et de la vile de Goma en
particulier.
0.3. Choix et
intérêts du sujet
Le choix de notre travail porte sur l'étude
économique et financière d'un projet. La branche industrielle
visée par cet investissement est celle de la production des
concentrées de tomate.
L'intérêt pour ce travail s'inscrit dans le cadre
notre prise de conscience, nous qui sommes appelés être des
créateurs d'entreprises.
Du point de vue de consommateurs de ce produit, le
présent projet revêt un intérêt particulier d'autant
qu'il vise à fabriquer un produit, rencontrant leurs aspirations.
Ce projet permettra également au pays de réduire
la dépendance vis-à-vis de l'extérieur et
d'économiser les devises étrangères en vue d'un usage plus
bénéfique. Ce projet présente aussi un
intérêt au niveau macro économique dans la mesure où
il pourra notamment assuré l'accroissement de la production nationale,
mettre en valeur les facteurs de production qui entreront dans le processus de
transformation.
0.4. Délimitation du
sujet
Notre étude se limite à l'étendue de
Goma, comme zone d'implantation du projet. Pour ce qui est de la
délimitation temporaire de notre étude, nos analyses se sont
faites en 2008. Toute fois, cette période que nous venons de limiter
peut être dépassée car les prévisions vont au
delà de cette année d'étude.
0.5. Approches
méthodologiques
La réalisation de cette étude a
nécessité une démarche méthodologique axée
sur les méthodes analytique, statistique ainsi que de la technique
documentaire.
La méthode analytique a permis d'analyser les
résultats atteints facilitant la conclusion.
Quant à la méthode statistique, celle-ci a
permis de recourir aux statistiques nécessaires à
l'élaboration de ce travail et les présenter sous forme des
tableaux et des graphiques.
La technique d'interview a consisté à recueillir
certaines informations sur le commerce de la tomate ainsi que la culture de ce
produit, auprès de l'inspection provinciale de l'agriculture,
pêche et élevage du Nord Kivu.
La technique documentaire enfin, a consisté à la
consultation des matières, l'accès à l'Internet, la
lecture des différents documents (ouvrages, travaux d'études,
articles, etc.) capables de nous fournir des informations
nécessaires.
0.6. Plan sommaire du
travail
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail comporte trois chapitres.
Le premier présente les considérations sur le
projet, l'investissement et la culture de tomate. Le second chapitre porte sur
l'étude de faisabilité du projet. Enfin, le troisième
chapitre est consacré à l'analyse financière et
économique du projet.
Chapitre premier
CONSIDERATION SUR LE
PROJET, L'INVESTIMENT ET LA CULTURE DE TOMATES
En vue d'étudier et d'analyser la faisabilité
du projet d'investissement, faisant l'objet de notre travail, il s'avère
impérieux de donner un aperçu général sur un
certain nombre de concepts généralement employés dans
l'étude des projets ; mais également de faire une
présentation générale sur la culture de tomate.
Le but de ce chapitre est donc, de faciliter la
compréhension de certains concepts clés que nous avons
utilisé tout au long de notre travail.
Pour ce faire, la première section de ce chapitre parle
successivement du projet d'investissement et de la rentabilité. La
seconde section pour sa part, fait une présentation plus ou moins
détaillée de la culture de tomates et enfin, la troisième
section portera sur la notion du marché.
I.1. Définition des
concepts clés
I.1.1. Le projet
A. Définition et
attributs d'un projet
Bon nombre d'auteurs se sont employés
à définir le mot projet en s'accordant sur le fait que ce terme
peut avoir plusieurs sens.
Pour DAYAN, le projet est un processus unique de
transformation des ressources ayant pour but de réaliser d'une
façon ponctuelle un extrait spécifique répondant à
un ou plusieurs objectifs précis, à l'intérieur des
contraintes budgétaires, naturelles, humaines et temporelles2(*).
Pour KERZNER, le projet se définit comme étant
toute série d'activité ou tâches qui3(*) :
§ ont un objet spécifique à réaliser
sous certaines conditions spécifiées ;
§ ont défini leur début et leur fin en
terme de temps ;
§ ont des fonds en quantité limitée.
Le projet est aussi défini comme l'ensemble des
interventions visant à atteindre un objectif spécifique
grâce à : des moyens mis en oeuvre (coûts) pour
entreprendre des activités débouchant sur des
résultats4(*).
De ces définitions, nous pouvons de notre part,
définir le projet comme étant un ensemble d'opérations
orientées vers la réalisation d'un objectif fixé à
l'avance au moyen des ressources matérielles, financières et
humaines, ressources limitées dans un temps fixé à
l'avance.
B. Classification des
projets5(*)
Partant des caractéristiques
énoncées ci-haut, nous pouvons classifier les projets
d'après les critères ci-après :
§ classement par finalité : c'est le
classement le plus courant. Il peut être présenté de
diverses manières. Cependant, suivant la nature des biens ou services
produits, nous pouvons citer :
- les projets de production des biens matériels
(projets agricoles, projets miniers, projets énergétiques,
projets industriels, etc.
- les projets de production de services (projets de transport,
projets de télécommunication, projets de construction, etc.)
§ classement par rapport au temps : qui
sépare la mise en oeuvre des moyens pour l'obtention des
résultats. Dans ce type de projets ou retrouve :
- les projets de production immédiate (projets
industriels) et les projets de production différée (reboisement,
barrage) ;
- les projets supposant un important investissement (forte
intensité capitalistique, longue durée de vie et
d'amortissement) les projets n'impliquant qu'un investissement moderne
(amortissement rapide).s
§ classement par rapport à la
complexité : soit au niveau de la mise en oeuvre de
résultat. Dans cette catégorie, nous retrouvons :
- les projets ponctuels (exemple : les projets
individuels) et les projets de mise en valeur régionale.
Nous pouvons, compte tenu des éléments
énoncés ci- haut, préciser que ce projet passé sous
études s'inscrit dans le cadre d'un projet industriel visant la
production immédiate concentrées de tomate et dont le processus
de mise en oeuvre requiert des moyens importants en vue de la
réalisation de ses objectifs qui s'avèrent complexes (la
recherche de la rentabilité, la réduction du chômage,
etc.)
C. Cycle de vie d'un
projet
Le cycle de vie d'un projet est tout simplement la
collection des diverses phases d'un projet qui prend naissance dans
l'émergence d'un besoin chez les demandeurs et, si tout va bien, il se
termine après livraison à ses demandeurs d'un produit ou service
satisfaisant ce besoin.
Il induit de ce fait les phases ci-après6(*) :
- la phase d'identification ou de conceptualisation,
- la phase de développement ou de
définition,
- la phase d'implantation ou de réalisation,
- la phase de finalisation.
o Phase d'identification ou de conceptualisation
Durant cette phase, le promoteur du projet et son
équipe décrivent brièvement le projet. Ils
développent un plan résumé du projet qui décrit et
clarifie les concepts de base de celui-ci, la demande (le besoin) pour le
projet, les objectifs précités, l'évaluation des moyens
à mettre en oeuvre, le manière de lancer une première
recherche de financement possible, les contraintes à respecter et les
stratégies de réalisations.
A cette phase, une estimation préliminaire est
réalisée et une vue générale du travail à
exécuter est faite. L'identification du projet étudier
également l'environnement interne et externe auquel sera soumis le
projet.
Disons d'une manière globale que c'est au cours de
cette phase qu'est réalisée l'étude de faisabilité
du projet, une étude qui permet de préciser si les conditions de
viabilité du projet existent tant du point de vue technique,
économique que financier.
o Phase de développement ou de définition
Cette étapes permet de préciser les
données fournies à l'étape précédente
notamment celles concernant la conception générale du projet et
l'évaluation des moyens à mettre en oeuvre. C'est en effet, au
cours de cette phase que l'équipe du projet, dirigée toujours par
son concepteur, développe les idées conçues à la
phase précédente avec un plan plus détaillé. Une
analyse solide de faisabilité est définie de façon
précise à cette étape.
Le planning détaillé du projet est
établi en termes de durée, échéances, ressources et
coûts. Les politiques et procédures de gestion sont
également définie à ce stade.
Les deux phases évoquées ci-dessous (et
essentiellement la deuxième) constituent la problématique
même de notre travail pour la simple raison que nous nous sommes
fixés pour tâche de procéder à une analyse plus ou
moins détaillée de la faisabilité du projet d'implantation
d'une unité de production de tomates concentrées à Goma
car, c'est à ces deux stades qu'une étude permettant de
préciser si les conditions de viabilité du projet existant tant
du point de vue financier qu'économique.
o Phase d'implantation ou de réalisation
Au cours de cette phase, l'équipe du projet
est entrain de réaliser le travail requis sur base d'une estimation des
coûts définitifs et un établissement des rapports
d'activités à tous les échelons et au promoteur.
o Phase de finalisation
Durant cette phase, tout le travail est complet, le
promoteur ou le consommateur reçoit l'ouvrage, le en main.
Il ressort de ce qui précède que les deux
premières phases, à savoir : la phase d'identification et la
phase de définition se basent sur la planification technique et sont
qualifiées de faisabilité du projet tandis que les deux
dernières phases (la phase de réalisation et la phase de
clôture) s'orientent vers la réalisation du travail et sont
appelées : acquisition du projet.
L'analyse de ce paragraphe montre à suffisance que le
projet passé sous étude se trouve encore au niveau de
l'étude de faisabilité (c'est-à-dire aux niveaux de phases
de conceptualisation et de définition) car le but même de ce
travail est de rechercher les conditions de viabilité requises avant de
pouvoir passer à sa réalisation.
De ce fait, l'étude tiendra compte non seulement du
produit et du marché ; mais aussi, des aspects juridiques, du
procédé industriel, des équipements à utiliser, du
personnel, de la fiscalité, du financement et de l'analyse
financière et économique de l'investissement.
I.1.2. L'investissement
A. Définition
L'investissement consiste, pour une entreprise,
à engager durablement des capitaux sous formes diverses
(matérielles ou immatérielles) dans l'espoir d'en obtenir un
retour satisfaisant étant donné les risques
assurés7(*).
o Du point de vue économique
L'investissement consiste, avec le facteur travail notamment,
un de facteurs principaux de la fonction de production.
Il est essentiellement un flux de capital destiné
à modifier le stock de capital existant.
o Du point de vue comptable
La notion d'investissement est également
appréhendée à travers le double critère de la
durée et la propriété du bien. Si un bien ou un service a
une durée supérieure à une année et si l'entreprise
en est propriétaire, il s'agit alors d'un investissement qui est inscrit
dans les immobilisations au bilan.
o Du point de vue financier
L'investissement est un coût pour l'entreprise et
génère les nouvelles recettes d'exploitation. La comparaison
coût sur recettes permet de déterminer si l'investissement est
rentable ou pas.
Il ressort de ces définitions que la division
d'investir se traduit concrètement et généralement par
l'échange des biens ou services futures et aléatoires.
A. Classification des
investissements8(*)
Il existe plusieurs critères conduisant
à de nombreuses classifications des investissements. Nous retenons dans
ce travail, les trois classifications suivantes :
Selon leur objet, on distingue :
- les investissements incorporels : qui comprennent d'une
part les acquisitions d'actifs incorporels immobilisés ou non (brevet,
licences, marques de fabrication, etc.) et, d'autres part, les changes au sens
comptable du mot telles que les programmes de formation et de perfectionnement
du personnel, les compagnes publicitaires, les études de recherche
appliquée (recherche et développement), etc.
- les investissements corporels, industriels ou
commerciaux : ils permettent la forme d'actifs physiques : soit en
actifs immobilisé (maison commerciale, etc.) soit en actif circulant
principalement en stock (matières premières, etc.) ;
- les investissements financières : qui
relève la forme soit de titres de participations ou des prêts
à long terme (actions, obligations, ...) soit encore des prêts
à court terme (lorsqu'ils sont attachés à des
participations appelées à être renouvelées).
Selon leur objectif, on distingue :
Selon ce critère, les investissements peuvent
être classés en trois catégories à savoir :
- les investissements directement productifs qui
comprennent :
· les investissements de renouvellement ou de
remplacement dont l'objet est le maintien de potentiel de
l'entreprise ;
· les investissements de capacité ou d'expansion
dont l'objet est l'accroissement du potentiel de production ou de
commercialisation (création d'une unité de production,
construction d'un immeuble, etc.) ;
· les investissements de productivité ou de
modernisation dont l'objet est l'amélioration de la
productivité ;
· les investissements de prestige dont l'objet est
l'image de marque de l'entreprise et dont les effets non mesurables ne peuvent
qu'être indirects ;
· les investissements d'innovations ou de
diversification.
- les investissements obligatoires : qui sont
imposés par une réglementation d'ordre public ou par des
engagements antérieurs à l'échelon de la profession ou de
l'entreprise.
- les investissements stratégiques :
destinés à améliorer le climat stratégique,
à développer la recherche et, généralement,
à créer les conditions, les plus favorables pour construire le
devenir de l'entreprise tel qu'il a été voulu.
Notons cependant que, la rentabilité des
investissements stratégiques est indirecte dans la mesure où
leurs effets consistent à améliorer les chances de
réussite des investissements directs productifs et rentables.
Classement selon le
critère du risque
La notion du risque étant sous jante au concept
même de l'investissement, on peut classer les investissements productifs
dans l'ordre de risque croissant en deux catégories :
· les investissements comportant peu de risque : il
s'agit ici des investissements de renouvellement et des investissements de
production. En effet, les caractéristiques de ces investissements sont
connues ainsi que leurs effets ;
· les investissements les plus risqués : ce
sont des investissements destinés à modifier l'état actuel
de l'entreprise. Ces investissements font passer l'entreprise du présent
sécurisant au futur insécurisant.
Compte tenu des classifications énoncées
ci-haut, il apparaît que le projet passé sous étude se
trouve dans les différentes catégories prévues dans ces
classifications.
En effet, en se référant à la
classification selon l'objet, ce projet d'investissement se trouve globalement
dans la catégorie des projets industriels pour des raisons
déjà évoquées ci-haut.
Toutefois, ce projet apparaît quelque part comme un
projet d'investissement incorporel, d'autant plus qu'à côté
de coûts supportés pour l'acquisition des biens de production, il
devra également supporter d'autres frais d'investissement tels que les
brevets, licences, les frais de formation de personnel et de frais de
publicité pour son implantation.
Dans la classification selon les objectifs, le projet se
retrouve dans la catégorie des projets d'investissements directement
productifs et plus particulièrement, dans la catégorie
d'investissement de capacité et d'expansion à cause de son
caractère industriel visant la production de tomates.
Le classement selon le critère du risque, le situe
dans les investissements comportant les de risque pour la simple raison qu'il
devra supporter un montant très important pour sa création alors
que les recettes à réaliser sont ultérieures aux
coûts d'investissement et portant incertaine.
B. Les
caractéristiques d'un projet d'investissement9(*)
Tout projet d'investissement est
caractérisé par : les dépenses à
l'investissement, la durée de vie de l'investissement, le cash flows et
la valeur résiduelle.
1. Le capital investi
C'est la dépense que doit supporter
d'entreprise pour réaliser le projet. Il comprend :
· le prix d'achat hors taxe (ou le coût de
fabrication) ;
· les frais accessoires (frais de transport,
d'installation,...) ;
· la TVA non récupérable ;
· l'augmentation du besoin en fond de roulement (en
général tout le projet d'investissement accroît
l'activité de l'entreprise, ce qui a pour conséquence d'augmenter
la différence : Stock + Créances d'exploitation - Dettes
d'exploitation).
Cette différence n'est autre que le besoin en fond de
roulement d'exploitation. Dès lors que cette différence est
positive son augmentation représente un besoin nouveau qui appelle un
financement nouveau.
2. Durée de vie
Afin d'évaluer les gains attendus, il est
nécessaire de connaitre la durée d'exploitation du projet. En
principe, il s'agit de la vie économique, mais si celle-ci est difficile
à prévoir, on lui substitue la durée d'amortissement.
3. Flux de
trésorerie généré par le projet
L'entreprise attend d'un projet
d'investissement :
· soit qu'il apporte des rentrées nettes d'argent
(recettes - dépenses) ;
· soit qu'il permette de réaliser des
économies au niveau de certains coûts d'exploitation. Ces
rentrées d'argent ou ces économies sont, traditionnellement,
désignées par le terme de cash flow.
Cash flow = recettes imputables au projet - dépenses
imputables au projet
Cash flow = économies réalisées
imputables au projet.
En principe, les cash flows sont
générés de manière continue mais, pour simplifier
les calculs de rentabilité, on admet qu'ils soient obtenus globalement
à la fin de chaque exercice.
La notion de cash flow est différente de celle de
bénéfice. Le cash flow, en effet est la différence entre
recettes d'exploitation et les dépenses d'exploitation, il concerne donc
la trésorerie. Alors que le bénéfice est la
différence entre les charges et les produits, il est une notion
comptable.
4. La valeur
résiduelle
A la fin de sa durée, le bien, objet de
l'investissement peut être cédé. Comme il est alors
totalement amorti, le produit de la cession constitue une plus-value. Cette
plus-value étant, dans le cas général, inférieure
au total des amortissements pratiqués, il s'agit, sauf exception, d'une
plus-value à court terme, imposé au taux normal. Le produit de
cession, net d'impôt, doit être ajouté au dernier cash
flow.
I.1.3. La
rentabilité
L'analyse du projet est effectué par rapport à
un agent bien déterminé qui est le promoteur du projet en vue de
réaliser un objectif bien précis qui est
généralement la maximisation de bénéfice de son
capital investi sous contrainte de la disponibilité et du coût du
capital.
De ce fait, quel que soit le projet, le taux de
rentabilité espéré doit être suffisamment
élevé pour rémunérer l'actionnaire du risque qu'il
encourt en dirigeant ses fonds propres et/ou pour couvrir les
intérêts des emprunts contractés.
De ce que précède, nous pouvons d'une
manière générale, définir la rentabilité
connue étant l'aptitude d'une entreprise à dégager,
efficacement, un résultat compte tenu d'un investissement ou des moyens
mis en oeuvre pour les obtenir.
Un investissement est considéré comme rentable
si la somme des profits futurs actualisés est considérée
comme supérieure à la dépense présente.
Evaluer donc la rentabilité d'un
investissement revient à apprécier sa capacité de
générer un surplus ; par rapport à la somme
investie.
On distingue deux types de rentabilité :
· la rentabilité financière : c'est un
indicateur qui permet la comparaison du résultat de l'entreprise aux
rapports des actionnaires. Elle intègre le mode de financement de
l'entreprise ;
· la rentabilité économique : elle
mesure l'efficience des moyens économiques de l'entreprise à
travers les résultats qu'ils génèrent et exprime
l'avantage ou le gain pour la collection.
I.2. La culture de tomates
I.2.1.
Généralités
I.2.1.1. Origine et
variétés10(*)
La tomate (lycopersicum esculentum) originaire du
Pérou (en Amérique du Sud) et a été introduite en
Europe par les Espagnoles au 16ème siècle. La tomate
se multiplie par graines et sa culture peut être rendue difficile par le
parasitisme interne de raison humide en zone équatoriale.
Il existe deux types de tomates, selon le mode de culture. Il
s'agit de tomates déterminées et des tomates
indéterminées.
Les tomates déterminées sont celles dont les
plants buissonnants produits les fruits qui mûrissent à peu
près tous en même temps. Ce type de tomate n'a pas besoin de
tuteurs ni de taille, elles sont surtout cultivées pour les productions
commerciales. Les tomates Italiennes sont de ce type.
Les tomates indéterminées sont grimpantes et
produisent continuellement dans toute leur vie. Elles ont besoin des tuteurs et
de taille régulière pour améliorer la production.
Pour la course, sont habituellement cultivées les
variétés à croissance déterminée, type
Roma : Roma VF - Red Top, VR9 - Ronita (celle-ci est habituellement
remplacée par Rossol, résistant aux verticillum, Fusarium, etc.)
venus, saturne, caraïbo, vanguard, King Kong, calypso, données
connue résistantes à pseudomonas.
I.2.1.2. Ecologie
La tomate appartient à la famille des
solanancées (comprenant la pomme de terre, l'aubergine, le tabac,...).
La tomate préfère les sols profonds et meubles, riches en
matière organique. Elle craint l'excès de chaleur et
l'humidité. La tomate est exposée à plusieurs maladies
(vers du fruit, attaques de nématodes, Mildiou, ...), ce qui exige une
utilisation régulière des produits phytosanitaires par des
agriculteurs et cela pour parer des éventualités ; la
prévention des maladies n'étant pas en reste11(*).
La culture de la tomate peut se faire sous des
circonstances climatiques variées. Les températures optimales
sont de 13 à 20° C la nuit, 20 à 27° C la
journée12(*). La
tomate ne pousse pas en dessous de 10° C.
L e sol qui reçoit la culture de tomates doit
être bien perméable. Le sol ne doit pas être trop riche en
calcaire. Néanmoins, on peut cultiver la tomate sur un sol trop acide
à, condition d'y ajouter de la chaux.
Il est toujours possible d'améliorer le sol avec du
fumier ou du compact. On préfère toutefois le limon, car c'est
sur le limon que s'obtiennent les meilleures récoltes13(*).
1.2.2. Culture des
plantes14(*)
A. Culture en semis
Les semis peuvent être faits dans toutes les
dimensions, généralement 1,2m sur 8m, un espace de 15m à
18m de large devant être respecté entre eux pour servir de
passage. La densité de plantation dépend de la vigueur
végétative des variétés utilisées et varie
généralement entre 24, 28 et 36 mille plantes par hectare (dans
les conditions françaises).
Une terre sèche nécessite un ou deux arrosages
par jour, de préférence dans la matinée.
Le repiquage de la tomate en semis dans les champs a lieu 3
à 6 semaines après l'ensemencement, la tomate pouvant avoir
environ 20 cm de hauteur à ce moment là. Le repiquage se fait de
préférence dans la soirée ou par temps humide pour
éviter le dessèchement des racines, le sol devant mouiller
quelques heures auparavant.
Après le repiquage, on couvre la terre autour de la
plante avec du mulch fait de résidus végétaux (paille de
riz oncle sorgho par exemple).
Le mulch freine la croissance des mauvaises herbes. Les
repiquage étant terminé, on procède à l'arrosage de
chaque plante tout en évitant de mouiller les feuiller
inférieures afin de les épargner les moisissures.
B. Culture en caissettes et
en pots
L'ensemencement en caissettes est une bonne
méthode, facile pour cultiver les plantes, les caissettes offrant une
facilité de transport, d'arrosage des plantes et permettant une
combinaison ou un mélange de terre de meilleure qualité.
Pour mener à bien cette culture, on doit tout d'abord
faire des trous dans le fond de la caissette pour permettre l'écoulement
de l'eau, ensuite mettre de gros cailloux sur le fond de la caissette en les
recouvrant d'une couche d'herbes pour retenir un peu d'eau.
L'obtention d'un sol bien structuré nécessite
un mélange à parts égales de compost, de sable et de
terreau (terre noire fertile) éventuellement des enveloppes du riz ou de
la bagasse (déchets de cannes à sucres). Un bon mélange de
terre ne doit pas contenir des agents pathogènes. Pour la tomate,
l'ensemencement en caissettes est identique à l'ensemencement en
semis.
En outre, on peut également utiliser des pots en
feuilles de bananier, en carton ou en plastique. Les pots en matériaux
organiques (dégradables) ont l'avantage de s'assimiler rapidement au
sol. Les pots en plastique obligent à déporter la plante avant de
la repiquer dans le champ.
Les pots faits en matériaux organiques permettent en
plus, de ne pas abîmer lors du repiquage, ce qui limite les risques
ultérieurs de dessèchement et de maladies.
I.2.3. Récolte
La cueillette de la tomate est un travail fatiguant et prend
du temps (environ 4 mois). La tomate est très sensible à la perte
après la récolte : blettissement (excès de
maturité qui rend un fruit mou, noirâtre pourrissement)15(*)
Les tomates ne mûrissent pas de même temps, ce
qui exige plusieurs récoltes pour cueillir toute la production. Les
premiers fruits de la tomate peuvent être récoltés 3
à 4 mois environ après les semailles, le nombre de cueillettes
par période de récolte variant de 4 à 1516(*).
Il est préférable de récolter les fruits
et les légumes au moment le plus frais de la journée, quand la
plante contient le plus d'eau, c'est-à-dire tôt le matin17(*). La disponibilité de la
main d'oeuvre n'est pas en reste dans ce processus. Si les tomates sont
destinées à la transformation, il faut cueillir les fruits rouges
et bien mûrs.
Cependant, on peut procéder à une
récolte précoce (c'est-à-dire cueillir les tomates vertes)
lors de la saison des pluies. Dans ce cas, on mettra quelques tomates rouges
dans chaque caisse des tomates vertes pour accélérer le
processus de maturation.
Les récipients utilisés pour la cueillette (les
paniers et les caisses en bois) ne doivent pas avoir les bords coupants. En cas
de besoin ou les recouvrira de papier ou de feuille. Il est recommandé
de récolter directement la tomate dans un conteneur qui servira pour
son transport. On devra, lors de l'arrivée à destination, vider
doucement les conteneurs pour que les fruits ne tombent pas de trop haut et ne
s'entrechoquent pas.
I.3. La Notion du
marché18(*)
Dans une économie ouverte et fortement
concurrentielle, l'entreprise se doit de connaître ce que souhaite les
consommateurs et ce qu'ils acceptent de payer ; quels types de produits de
services nouveaux peuvent être appréciées, avant de
concevoir, de fabriquer, de modifier ses biens et services. Il est difficile
voire impossible de connaître complètement et parfaitement un
marché mais il est possible, en revanche, de réduire
l'incertitude, de canaliser des idées, de suivre des tendances.
Le marché aujourd'hui n'est plus seulement un milieu
de rencontre de l'offre et de la demande. Tous les acteurs agissent pour
orienter le marché en leur faveur.
Il permet de faire des échanges de biens et de
services contre de la monnaie, les quantités offertes et
demandées déterminent le niveau de prix auquel se fera
l'échange. S'il y a une offre importante d'un produit face à une
demande limitée, le prix se situera à un faible niveau, les
offreurs se feront concurrence en acceptant de baisser le prix, à
l'inverse si la demande est supérieure à l'offre, le prix sera
plus élevé.
A. Les différents
marchés de l'entreprise
L'entreprise participe à plusieurs
marchés, parfois en tant que demandeur parfois en tant qu'offreur. Les
marchés en amont sont ceux où l'entreprise est demandeurs et
constituent les sources d'approvisionnement de l'entreprise, il s'agit par
exemple :
· le marché des biens et services où se
confrontent l'offre et la demande de produit ;
· le marché du travail où s'échange
la force de travail ;
· le marché des capitaux qui comprend trois
compartiments qui, sont les marchés de charge, le marché
monétaire et le marché financier.
Les marchés en aval constituent les lieux réels
ou virtuels sur lesquels l'entreprise offre ou vend ses produits, ses biens et
ses services.
Le marché potentiel de l'entreprise est
constitué de ses clients actuels, plus ceux qu'elle espère gagner
soit au détriment de ses concurrents, soit en parvenant à
convaincre certains non- consommateurs relatifs. Dans le cas d'un produit
innovant, ce marché constitue un indice de mesure de sa diffusion. Le
marché réel est constitué des clients actuels de
l'entreprise et de ses concurrents.
B. Les indicateurs de
mesure d'un marché19(*)
Pour avoir une mesure du marché d'un
produit, on s'intéresse plus à connaître son chiffre
d'affaires, sa part de marché et son taux de
pénétration.
1. Chiffre d'affaires
Le chiffre d'affaires correspond aux ventes
réalisées sur la période (généralement
l'année mais il peut être ventilé par mois, semaine,
jours, ...). Cette évaluation monétaire du marché
correspond au chiffre d'affaires en valeur qui peut également être
exprimé en volume c'est-à-dire en nombre d'unités de
produits vendus.
2. Part du
marché
Par rapport à cette valeur globale du
marché, on calcule les parts de marché, c'est-à-dire le
rapport entre le chiffre d'affaires de la marque et le chiffre d'affaires total
des marques du marché.
Part de marché =
Cette évaluation peut se faire à plusieurs
niveaux : au niveau de l'entreprise considérée, des
différents segments du marché ou des différents types de
distribution.
La part de marché peut être exprimé, elle
aussi en valeur ou en volume. L'évaluation en volume permet
d'évaluer les différences de prix et donc de comparer les
quantités vendues. Au niveau de marché, l'analyse permet de
classer les position des entreprises les unes par rapport aux autres. Ainsi, la
notion de part de marché relative, indique le rapport entre la part de
marché de l'entreprise leader sur ce marché.
L'entreprise analysera l'évolution de sa part de
marché dans le temps et parallèlement aux efforts marketing
engagés (gagner des points de part de marché est un objectif
usuel).
3. Taux de
pénétration
Par rapport à l'évaluation du nombre de
consommateurs potentiels, on procède au calcul du taux de
pénétration, il correspond :
Taux de pénétration =
B. Les études pour
connaître le marché
Pour bien vendre, l'entreprise doit connaître
le marché où elle propose ses produits. L'information commerciale
est donc un facteur de production essentiel pour bien gérer les
produits, leurs prix, leur publicité, leur distribution.
L'entreprise cherche à anticiper la demande à
percevoir les évolutions ou à les créer, et pour ce faire
elle doit détecter les besoins existants et latents.
1. Les études
quantitatives sur le marché
L'entreprise peut d'abord obtenir des informations sur les
potentialités quantitatives passées ou futures des marchés
grâce à plusieurs types de traitement.
a) L'observation
directe
Ce sont des informations obtenues facilement, sans
traitement particulièrement long, mais qui peuvent être
périmées vite et qui donnent plutôt une vision partielle et
locale des marchés (exemple : recensement des points de vente,
observation directe des clients dans un supermarché).
b) Les sondages
Ils permettent d'éviter les recensements et
les dénombrements longs et coûteux. Les techniques de sondage sont
fondées sur l'analyse d'un échantillon prélevé dans
une population, afin d'en extrapoler les tendances caractéristiques
à l'ensemble de la population.
c) Les panels
Les panels sont des échantillons permanents
d'une population et permettent de recueillir des informations
actualisées concernant l'évolution des faits et des
comportements.
2. Les études
qualitatives sur le marché
Elles constituent en une analyse du
comportement du consommateur en s'intéressant à des variables
individuelles (motivations, peurs), des variables collectives (facteurs
culturels, sociaux, psychologiques), à des attitudes.
a. Les positionnements sur
le marché
1. L'approche marketing
Le marketing est un ensemble des
activités dont le but est d'assurer la vente des produits en fonction
des besoins des consommateurs.
De cette définition ressort les trois composantes du
marketing : la détection des besoins, l'adaptation de la politique
et l'attitude volontaire.
Pour ce qui est de ses champs, le marketing est né
avec la consommation de masse et la production de biens de grande consommation
à écouler, mais peu à peu la démarche et les
méthodes se sont développées dans de nombreux autres
secteurs de l'économie, notamment le marketing industriel où les
matériels, les biens d'équipement, les fournitures industrielles
utilisent de plus en plus le marketing avec d'autres paramètres pour
stimuler la demande et les marchés.
2. La segmentation et le
positionnement
Au coeur d'un même marché, il
est possible de repérer des groupes d'acheteurs dont le comportement est
différent. L'entreprise cherche à délimiter des segments
de marché sur lesquels les comportements d'achat sont proches.
a) La segmentation
Elle consiste à découper le
marché en sous ensembles de clients ayant de caractéristiques
homogènes. L'entreprise l'utilise pour différencier ses
politiques commerciales et les adapter aux segments de marché afin de
mieux toucher ses clients actuels ou potentiels.
La segmentation se fait en utilisant plusieurs
critères : l'âge, le sexe, la zone géographique, les
revenus, les habitudes de vie, les métiers.
b) Le positionnement
Il est la détermination de la place occupée par
un produit en fonction de ses caractéristiques, de son image, des
attentes de la clientèle, des positions tenues par les concurrents.
L'étude de positionnement permet à l'entreprise
de savoir comment la demande perçoit le bien ou le service pour, ensuite
éventuellement modifier, accentuer ou renforcer cette place sur le
marché. Cette analyse peut être utile aussi bien pour les produits
existants que pour des produits nouveaux.
Une entreprise peut avoir intérêt à
positionner son offre sur une place vacante du marché, une niche,
c'est-à-dire sur des attentes non satisfaites par des produits
concurrents, afin de détenir une marge de manoeuvre importante.
Chapitre
deuxième
ETUDE DE FAISABILITE DU
PROJET
II.1. Conditions juridiques
d'implantation
S'il est vrai que tout entrepreneur a besoin d'investir pour
atteindre ses objectifs, il est aussi vrai que ce même entrepreneur a
besoin de vivre dans un cadre protégé et
réglementé.
Dès lors, investir dans un projet d'implantation d'une
unité de production exige également le respect de certaines
normes, conditions et règles, en exécution par les
différents services de l'Etat.
A. Division de
l'environnement
Les conditions ci-après doivent être
réunies par toute nouvelle entreprise industrielle qui veut
s'implanter, dans le cadre de cette division :
· Le dépôt de la demande d'implantation
ouvrira la voie à une enquête «
commodo-incommodo ». A travers cette enquête, la division de
l'environnement analyse l'usine en surconscrivant les externalités
positives et négatives qui vont affecter le milieu d'implantation de
l'usine concernée ;
· Il s'ensuit une demande de l'avis du public qui doit se
prononcer sur l'usine que l'on veut installer et cela, dans les 15 jours ou
dans un mois ;
· L'approbation du projet par le public se fait suivre
du paiement, par l'entreprise, d'un permis d'implantation qui, dans le cadre
de ce sujet est estimé à 150$US. Cette taxe est payable une fois
et cela avant le lancement de l'activité et est fixée en
fonction de puissances des moteurs des machines à utiliser et de volumes
des dépôts utilisés pour stocker les matières
premières et les produits finis.
B. Division de l'industrie,
Petite et Moyenne Entreprise et Artisanat
Les modalités suivantes sont exigées dans le
cadre de cette division :
· faire une annonce à la division et se munir du
dossier demande d'implantation de l'usine ;
· la division vérifie les statuts de
l'usine ;
· l'entreprise est tenue d'exhiber le permis
d'exploitation délivré par le Ministère de
l'environnement. Ce permis d'exploitation coûte 450$US à
l'entreprise ;
· une taxe du dossier public dénommée taxe
sur la protection de la propriété industrielle,
évaluée à 30$Us sera payée par l'entreprise,
après chaque année ;
· l'entreprise devra payée un montant de 200$US
pour obtenir le permis d'ouverture d'activité ;
· après le démarrage des activités,
l'entreprise fera rapport sur sa production, la nature du produit
fabriqué, la quantité produite, la quantité vendue, le
prix unitaire, la valeur des ventes en Francs congolais (FC) et la taux du jour
appliqué à ces ventes qu'il soumettra à la division
à titre d'information sur la valeur de ces ventes en devise.
C. Division de culture et
art
Les taxes payées au sein de cette division sont les
suivantes :
· 20$US par an pour avoir fait la publicité de sa
mission ;
· 10$US par an pour les affiches publicitaires de la
maison.
D. Fonds de Promotion de
l'Industrie (FPI)
Cette structure a la mission de financer des nouvelles
activités (activités naissantes) en fonds de roulement et de
relancer les entreprises en faillite après leur audition.
Le FPI se doit de financer 600 micro-projets (de 100 à
5000$US) et les grands projets (de 500000$US et plus) devant être
financées par les institutions beaucoup plus nanties au niveau national
telles que les banques.
La législation congolaise en matière de
création d'entreprise stipule que toute entreprise privée
nouvellement créée en République Démocratique du
Congo doit se constituer sous l'une ou deux formes à savoir sous forme
d'une entreprise individuelle ou sous forme d'une société.
Dans le cadre de ce projet, nous retenons l'hypothèse
selon laquelle l'entreprise dans laquelle le projet exercera ses
activités sera sous forme d'une entreprise privée
individuelle.
Actuellement, l'industrie installée est tenue de payer
à ce service une taxe de 2% sur la valeur de chaque quantité
produite.
E. Division de
l'économie
Le frais à payer au sein de cette division est de
300$US et porte sur le numéro d'identification national.
F. Entités
Administratives Décentralisées (EAD)
Etant donné que nos produits se vendront à
Goma, un montant de 1200$ sera payé par an pour occupation parcellaire
des points de vente dans les deux communes (à l'ordre de 600$US par
commune).
· L'immatriculation au Registre de Commerce
L'immatriculation dont il est question ici donne lieu au
paiement d'une taxe de 500$ pour la personne morale20(*)
Ayant passé en revue les diverses exigences des
différentes institutions de l'Etat, nous venons maintenant au tableau
synoptique de toutes les taxes telles qu'évoquées ci-haut.
Tableau n°1 : Taxes à payer aux bureaux
de l'Etat (en dollars américains)
Division
|
Libellé
|
Taxe payée une fois
|
Taxes annuelles
|
Total
|
Environnement
|
Permis d'exploitation usine
|
150
|
-
|
150
|
IPMEA
|
-Permis d'implantation
-Taxe sur la protection de la
|
450
|
-
|
450
|
Economie
|
Propriété industrielle
|
303
|
-
|
300
|
EAD
|
Permis d'exploitation du magasin sur occupation parcellaire
|
1200
|
-
|
120
|
Parquet de Goma
|
Immatriculation au Registre du Commerce
|
500
|
-
|
300
|
Culture et Art
|
Publicité de la maison
|
-
|
20
|
20
|
Recensement
|
-
|
10
|
10
|
Total
|
|
2630
|
30
|
2660
|
Source : Nos enquêtes menées dans ces
différentes divisions et services de l'Etat
II.2. Evaluation de la demande
et de la commercialisation des tomates fraîches
a) Evaluation de la
demande
Pour évaluer la demande de ce produit, nous nous sommes
plus intéressés à l'évaluation des importations en
vue d'avoir une idée approximative du besoin de consommation.
Tableau n°2 : Les importations de tomates
concentrées dans la ville de Goma
Année
|
Quantité (kg)
|
Valeur CIF en $US
|
2006
|
70428
|
21500
|
2007
|
109708
|
52397,08
|
2008
|
135306
|
70648,27
|
Source : Rapport annuel de l'Office Congolais de
Contrôle, 2008
Ce tableau démontre les échanges commerciaux
entre les pays voisins et la ville de Goma. La grande partie de tomates
concentrées provient, selon les statistiques de l'OCC, du Kenya.
La vue de ce tableau indique une hausse des importations des
tomates concentrées pendant trois années d'observation à
savoir 2006,2007 et 2008. Cette tendance implique toute chose restant
égale par ailleurs, une demande intéressante (en croissance) des
tomates concentrées considérant que l'offre de ce produit
alimentaire est fonction de la demande. Ainsi, à travers les
résultats de ce tableau, l'on remarque évolution positive
révélant ipso facto la croissance de l'offre des tomates
concentrées comme souligner précédemment.
b) Evaluation de la
quantité de tomates fraîches commercialisées dans la viles
de Goma
Pour évaluer la quantité de tomates
fraîches commercialisées dans la ville de Goma, nous nous sommes
basées sur la statistique nous délivrée par la
l'inspection provinciale de l'agriculture. Ceci en vue d'avoir une idée
approximative de la quantité de tomates fraîches produites dans
province du Nord Kivu ainsi que d'une faible quantité provenant du
Rwanda voisin.
Tableau n°3 : Statistique de la
commercialisation de tomates dans la ville de Goma
Année
|
Quantité (kg)
|
Valeur CIF en $US
|
2006
|
3226
|
168
|
2007
|
14845
|
180
|
2008
|
8157
|
295
|
Source : Rapport de Inspection provinciale de
l'agriculture, pêche et élevage du Nord Kivu
Ce tableau nous montre les quantités des tomates
fraîches commercialisées dans la ville de Goma. La production de
ces tomates s'effectue dans les territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru
et une faible partie en provenance du Rwanda voisin ci comme nous l'avons dit
haut. Les prix se fixent par kg. Il est à noter que cette partie
commercialisée est en dehors de la consommation locale.
L'on remarque une évolution positive
caractérisée d'une part par une forte hausse au début de
la période et suivie par une baisse en mi 2007. En effet, cette tendance
indique que une diminution des tomates fraîches commercialisées
dans la ville de Goma entre mi 2007 et le reste de l'année 2008 ;
baisse qui se justifierait particulièrement par l'augmentation de la
demande des tomates concentrées pour les consommateurs qui
préfèrent ce type de produit.
II.3. Estimations
prévisionnelles des coûts d'investissement et l'analyse technique
du projet
Il est question, dans cette
section, d'évaluer les coûts essentiels mis en oeuvre pour le
fonctionnement du projet.
A. Estimation du coût
de production de tomates dans le territoire de Masisi
L'usine de tomates sous étude a une importance
capacité de production. Dans le souci de réduire le coût de
production du produit fini (concentré de tomate) visé dans ce
travail, nous allons devoir produire nous-mêmes les tomates
fraîches. Non seulement la culture des tomates initiée dans le
cadre de ce projet viendra aider un certain nombre de personnes en
chômages, mais aussi elle constituera un cadre.
B. Estimation des
coûts prévisionnels du projet
Il est question, dans cette section, d'évaluer les
coûts essentiels pour le fonctionnement du projet en commençant
par les dépenses initiales d'investissement et les besoins en fonds de
roulement de démarrage. Ensuite, les dépenses d'exploitation
(coût de fonctionnement ou de gestion du projet) vont suivre pour en fin
déterminer les dépenses prestation.
En effet, étant donné que le projet sera
réalisé dans un environnement monétaire instable, il
convient d'établir les provisions dans une devise forte et stable qui
est le dollar américain.
C. Détermination des
dépenses initiales d'investissement
Ces dépenses concernant les équipements, les
matériels et mobilier, les fonds de roulement de démarrage et
les frais de premier établissement.
Dans ce cadre de notre projet, les frais de constitution
sont déterminés dans le tableau synoptique de toutes les taxes
à payer aux bureaux de différents bureaux de l'Etat.
La mise en oeuvre dudit projet nécessité une
ensemble d'outils pour la fabrication de tomates concentrées.
Etant donné les activités prévues, le
coût d'investissement concerne, de façon générale,
les dépenses d'immobilisés constituées de l'acquisition
d'équipement tel que maison d'usinage et de laboratoire ainsi que les
dépenses d'acquisition de matériels et mobiliers
nécessaires à la bonne gestion et fonctionnement du projet.
Il sied de noter que les immobilisés, les
matériels et les mobiliers sont fonction du niveau d'activité
prévisionnel. C'est pourquoi, on ne peut pas perdre de vue qu'il y a
une perspective de nouveaux investissements en cas d'accroissement du niveau
d'activité.
Cette rubrique contient des références des
paysans en ce qui concerne les méthodes culturelles modernes.
L'entretien que nous avons eu avec le spécialiste
chargé des productions végétales à l'inspection
provinciale de l'agriculture, pêche et élevage du Nord Kivu, nous
a révélé que pour produire 8743 Kg des tomates
fraîches dans le territoire de Masisi, il nous faudra :
· 80 hectares
40000$
· Personnel ;
1 ingénieur agronome 600 $ x 12 mois
7200$
1 technicien de développement rural 300$ x 12 mois
3600$
30 ouvriers (manoeuvres) 100 $ x 12 mois
36000$
· Outils aratoires
100 houes
200$
30 tridents
90$
30 Arrosoirs
180$
30 Pulvérisateurs
750$
30 Machettes
60$
· Achats produits phytosanitaires (dithane, insecticide,
etc.), semence, engrain, etc.
30000$
Total
118080$ US
Rendement Moyen Kg/Ha = 3226Kg + 148445 Kg + 8157
=8743 Kg
3
En ce qui concerne les autres charges liées au
lancement des activités ; nous nous reprenons dans le tableau
N°4 les différents frais y relatifs. Noter cepednat que les frais
d'établissements ont été fixés en
référence à ceux supportés par les autres
entrepreneurs de la place.
Tableau n°4 : Détermination du besoin en
fonds de roulement de démarrage (en dollars US)
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Prix total
|
1. Matériels de bureau
-Ordinateur
-Imprimante
-Calculatrice
-Agrafeuse
-Perforateur
2. Fournitures de bureau
-Rames de papier duplicateur
-Boîte d'attaches
-boîte d'enveloppes
-Boîte de stylos
-Classeurs
-Registres
-Sceau
-Boîte correcteurs blancs
3. Frais de premier établissement
-Publicité, Promotion
|
3
1
4
4
4
15
5
20
3
4
15
1
3
|
1000
500
7
4
5
5
2
2
2
10
3
15
4
|
1000
500
28
16
20
75
10
40
6
40
45
15
12
600
|
|
|
|
4407$
|
Source : Nos estimations
Le tableau N°4 nous donne les détails sur les
coûts des matières et fournitures de bureau ainsi que les frais de
premier établissement pour la gestion et le fonctionnement du projet.
Pour ce qui concerne la promotion du produit, le montant de
600$ supporte uniquement le frais de publicité lors du lancement. Les
autres frais seront assurés par le service marketing.
Tableau n°5 : Les immobilisations
nécessaires (en dollars US)
Rubrique
|
Montant
|
Terrain (150m² à Goma)
Immeuble à construire à Goma
-Réception, Lavage, Inspection 30m²
-Atelier de production 30m²
-Atelier technique 20m²
-Laboratoire
-Bureaux
-Atelier (chaudière générateur et
compresseur
-Magasin
Matériels roulants
1 Camion Mercedes 1924 (de 15 tonnes)
2 Land Cruiser (Voitures)
Mobilier de bureau
|
50000
100000
20000
80000
5000
|
Total
|
255000
|
Source : Nos enquêtes
Ces tableau nous renseigne sur les différents frais qui
sont notamment liés à l'achat d'un terrain car comme nous
l'avons dit précédemment, dans le cadre de notre projet l'usine
de transformation sera installée à Goma,
précisément au quartier Kituku à proximité du Lac
Kivu où sera construit un immeuble qui abritera l'usine.
Les autres frais sont entre autres les frais liés
à l'achat d'un camion pour le transport de la matière
première (tomates fraîches) du centre de production jusqu'à
l'usine de transformation, à l'achat des deux Land Cruiser et à
l'achat des mobiliers de bureau.
Tableau n°6 : Prévision des frais fixes
(en $US)
Dénomination
|
Frais mensuels
|
Frais annuels
|
Vignettes véhicules (29$ x 3 véhicules)
Assurances véhicules (automobiles)
-1 Camion
-2 Land Cruiser (Jeeps)
Assurance incendie
|
7,25
41,67
25
5341,67
|
87
500
300
64100
|
Total
|
5415,59
|
64987
|
Source : Nos enquêtes menées
auprès de la SONAS/Goma
Après les frais fixes, il importe d'aborder
l'estimation des frais liés à l'achat des équipements de
l'usine et les services de son implantation. Ce tableau ne comprend pas par
ailleurs, les frais de premier établissement ainsi que les
amortissements qui sont repris dans les tableaux ci-dessus.
Pour ce faire, nous présentons dans le tableau N°7
les détails relatifs à l'outil de production qui sera
utilisé.
Tableau n°7 : Les équipements de l'usine
et les services de son implantation.
Equipement
|
Quantité
|
PU en Euro
|
PT en Euro
|
PT en $US
|
Laveur, élévateur continu A106-1000
|
1
|
23600
|
23600
|
32568
|
Convoyeur inspection longueur 6m
|
1
|
12800
|
12800
|
17664
|
Convoyeur au thermobreak continu
|
1
|
8200
|
8200
|
1316
|
Thermobeak CC03 cuisseur continu
|
1
|
42000
|
42000
|
57960
|
Pulper 602
|
2
|
21200
|
42400
|
58512
|
Réservoir de réception + pompe
|
2
|
2965
|
5930
|
8183,4
|
Réservoir de stockage + agitation 20001
|
1
|
12700
|
12700
|
17526
|
Pompes de transport (volumétriques)
|
2
|
6480
|
12960
|
17884,8
|
Evaporateur (vacuum) 2 x dia 800
|
1
|
112600
|
112600
|
15538,8
|
Réservoir d'accumulation + mélangeur
|
1
|
14600
|
14600
|
20148
|
Pompe de transport- volumétrique
|
1
|
6480
|
6480
|
8942,4
|
Pasteuriseur continu
|
1
|
151300
|
151300
|
208794
|
Machine automatique de remplissage/ fermeture d sachet,
Doypack type TO500
|
1
|
59850
|
59850
|
82593
|
Système de dosage par pompe à piston canule
|
1
|
26500
|
26500
|
36570
|
Changement de format avec pinces
|
1
|
12800
|
12800
|
17664
|
Jeu de pions de marquage pour une date dans mâchoire de
refroidissement
|
1
|
370
|
370
|
510,6
|
Mise en marche équipements de transformation (2
techniciens pendant 15 jours)
|
|
600
|
9000
|
12420
|
Mise en service équipements d'emballage (2 techniciens
pendant 10 jours)
|
|
850
|
8500
|
11730
|
Coûts pour FOB port européen : Circa
conteneurs de 40 pieds
|
3
|
2900
|
8700
|
12006
|
Frais maritimes
|
|
|
4000
|
5520
|
Total
|
|
518795
|
575290
|
654051
|
Source : Entreprises thimonniers de France et TMI
machines de Belgique
Capacité : Cette usine peut transformer
jusqu'à 3000Kg/heure des matières premières pour
avoir 500 Kg de concentré de tomates (1€= 1,38$).
Pour le compte des emballages, les équipements sont
composé de :
· Machine automatique de remplissage /fermeture de
sachets DOYPACK type TD 500.
· Bâti machine avec habillage inox (AISI 304) et
capots de sécurité ;
· Carrousel à 5 stations avec pinces support
sachets,
· Poste 1 : magasin de sachets avec transfert aux
pinces ;
· Poste 2 : dispositif d'ouverture de sachets par
ventouses ;
· Poste3 : dosage avec système
monté-baisse ;
· Tension du sachet par les pinces entre poste 3 et
4 ;
· Poste 4 : thermique bi - active avec
contrôle de température indépendante. Machoirs de soudure
démontable rapidement ;
· Poste 5 : refroidissement de soudure avec
possibilité de marquage de code de fabrication par pression et
éjection sur goulot.
· Armoire électrique étanché avec
automate ALLEN BRADLEY et écran de contrôle tactique.
· Système de dosage par pompe à
piston/canule ;
· Pompe dosage à piston ;
· Boisseau rotatif démontable ;
· Flexible de liaison ;
· Canule de dosage ;
· Réglage manuel volume dosage ;
· Changement de format avec pinces ;
· Pinces/ouverture/prise ;
· Gonflage.
Les machines détaillées ci - hauts sont
garanties pendant une période de 6 mois à compter de la date
d'exploitation.
Le remplissage de concentré se fera à 92°C.
Nous avons opté pour les machines d'emballage automatique afin
d'éviter le risque de brûlure ; ce qui constitue un avantage.
L'autre avantage qu'offrent ces machines ; ce que l'on a la
possibilité d'emballer jusqu'à 1 Kg de concentré de
tomate. Lors des grandes manifestations des commandes spéciales peuvent
être passées et cette option constituerait une solution
efficace.
D. Prévision des
frais de dédouanement
A ce niveau, nous évaluons la valeur CIF (Cost
Insurance Freight) ou CAF (coût assurance fret) des équipements au
lieu de leur implantation.
L'axe concerné par l'acquittement des frais est celui
de Mombasa (Kenya-Goma (RD Congo).
Les estimations nécessaires nous ont été
fournies par le transitaire TRAFCA (Transit Freigt and Customs Agency).
- Costs
: 612375$ ;
- Frets (Mombasa-Goma : 3 conteneurs X8000$) :
24 000$ ;
- Coûts et fret
: 636375$ ;
- Assurance : 2% X636375$
: 12 727,5$ ;
- CIF Goma (valeur à déclarer)
: 649102,5$ ;
· Droit de douane (DD) : CIFX8, 15%
: 52 901,85$ ;
· Précompte BIC (bénéfice industriel
et commercial, CIFX : 19 473,07$ ;
· FPI (fond de promotion de l'industrie)[CIF + droits
d'entrée ] X 1,8% = [CIF + ( CIF X 5%)] X 1,8%
: 12268,03$ ;
· Commission OGEFREM (Office de la Gestion de Frets
Maritime) CIF X 0,59%
:3613,012$ ;
· OCC (Office de Congolais de Contrôle) montant
forfaitaire : 2500$ ;
· Honoraire du transitaire : 5% des droits de
douane : 2645,09$ ;
Total à payer
93401,05$21(*)
E. Autres consommations
intermédiaires et autres frais de gestion
Les coûts envisagés dans ce paragraphe incluent
les factures liées à la consommation d'eau et
électricité ; au coût relatif au carburant,
d'entretien, à l'achat des emballages destinés à contenir
les produits finis.
Tableau N°8 : Consommations
intermédiaires et autres frais de gestion
Libellé
|
Calculs
|
Montant annuel
|
Eau (*)
|
|
27 648$
|
Electricité (**)
|
|
7 660,6$
|
Carburant (transport matières premières et
produits finis) (***)
|
61 772 litres : camion : 57 164l/anX1,4$=
80 029,6$
Land cruiser : 2 304l/an X1,4$=6 541,2$
|
86 480,8$
|
Entretiens véhicules
|
5% de frais d'achat
Camion : 50 000$ X5%= 2 500$
Land cruiser : 20 000$X5%= 1 000$
|
3500$
|
Sachets (emballages) (****)
|
|
658 60,14$
|
Total
|
|
783 898,74$
|
Source : Nos calculs et nos enquêtes
Il ressort du tableau ci haut que pour :
L'eau : 3000 Kg de tomates fraîches
nécessitent environ 3m3/h pour des opérations de
lavage et autres ;
L'électricité : les informations sur la
consommation d'énergie, nous ont été livrées par la
société T.M.I (Machines de Belgique) :
L'équipement offert :
20 Kwh,
Le groupe chaudière vapeur : 4
Kwh,
Le groupe compresseur : 8 Kwh,
L'éclairage de l'usine
: 8 Kwh
Les divers
: 10 Kwh
Total 50
Kwh
Les 3000 Kg se trouvent au dénominateur de la formule
représentent la capacité maximale des matières
premières (tomates fraîches) que l'usine peut transformer en une
heure. Les 6912000 Kg représentent la qualité totale à
transférer.
Sachets (emballages) : ces sachets nous seront fournis par la
société SOPLARIL de France.
Les emballages comprennent les sachets et les boites de
conserve.
Carburants : un camion Mercedes Benz consomme en moyenne
un litre de Mazout par Km parcouru. De Goma jusqu'à Masisi, où
fera 62 Km car nos plantations y sont situées.
Nous allons utiliser un camion pour le transport des tomates
fraîches. Pour transporter 6912000 Kg soit 6912 tonnes, il nous
faudra : 461 tours x 124 Km x 1 litre = 57164 litres pour une
année. Quant au transport réalisé par les 2 Land Cruisers
dans la ville de Goma, mous allons supposer une consommation de 4609 litres
d'essence par an (à raison de 2305 litres par an par Land cruiser).
F. Charges du
personnel
La réalisation efficace d'un projet de création
d'entreprise repose également sur la qualité de personne
à embaucher. Il revient, en effet, de signaler que le succès d'un
projet dépend d'une part de la façon dont on recrute le
personnel, la répartition des fonctions; des tâches et des
responsabilités d'une part et de la manière dont la communication
entre le personnel est organisée d'autre part.
Pour le projet présenté ici, l'estimation des
charges du personnel est présentée dans le tableau ci-dessous.
Tableau n°9 : Charge du personnel
Poste
|
Nombre
|
Salaire mensuel
|
Salaire annuel
|
Directeur
Directeur de département (cadre)
Agents de maîtrise
Ouvriers qualifiés
Ouvriers non qualifiés
Chauffeurs mécaniciens
|
1
2
8
4
10
3
|
1400
1200
700
400
200
400
|
16800
28800
67200
19200
24000
14400
|
TOTAL
|
28
|
|
170400
|
Source : Nos investigations
Le salaire du personnel évoluera en fonction du
rendement de l'entreprise. Il sera fonction de la production mais aussi de la
vente de l'entreprise.
G. Calculs de
amortissements
L'amortissement correspond à une
dépréciation d'un élément d'actif due à
l'usage dans le temps ou au changement technique. Ainsi, la méthode que
nous avons appliqué pour calculer les amortissements des
équipements de production matériels, immeuble et mobiliers
investis dans ce projet est celle de l'amortissement linéaire. C'est en
effet, une méthode qui permet de répartir, d'une manière
égale, les amortissements de l'investissements au cours de la
durée de vie du projet.
Tableau n°10 : Calcul des amortissements par la
méthode comptable
N°
|
Désignation
|
Valeurs d'acquisition
|
Taux d'amortissement
|
Annuité
|
Durée de vie
|
n1
|
n2
|
n3
|
n4
|
n5
|
n6
|
n7
|
n8
|
n9
|
n10
|
Valeur résiduelle
|
1
|
Immeuble
|
100000$
|
10%
|
10000$
|
10ans
|
10000$
|
10000$
|
10000$
|
10000$
|
10000$
|
10000$
|
10000$
|
10000$
|
10000$
|
10000$
|
0
|
2
|
Matériels roulants
|
255000$
|
10%
|
25500$
|
10ans
|
25500$
|
25500$
|
25500$
|
25500$
|
25500$
|
25500$
|
25500$
|
25500$
|
25500$
|
25500$
|
0
|
3
|
Equipements
|
742503,55$
|
10%
|
|
10ans
|
74250,355$
|
74250,355$
|
74250,355$
|
74250,355$
|
74250,355$
|
74250,355$
|
74250,355$
|
74250,355$
|
74250,355$
|
74250,355$
|
0
|
4
|
Matériels et mobiliers de bureau
|
8564$
|
5%
|
3994$
|
5ans
|
4282$
|
4282$
|
4282$
|
4282$
|
4282$
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
0
|
|
Total
|
134 870$
|
-
|
-
|
-
|
114032,35$
|
114032,35$
|
114032,35$
|
114032,35$
|
114032,35$
|
109750,35$
|
109750,35$
|
109750,35$
|
109750,35$
|
109750,35$
|
0
|
Source : Nos Calculs
Il convient de noter que les équipements sont amortis
par la méthode comptable ; les matériels roulants et les
mobiliers sont amortis sur une période de 5 ans ; les
équipements de base sont amortis à une période de 10
ans.
Après avoir passé en revue toutes les charges
à engager dans le cadre de ce projet, nous estimons maintenant le
montant d'investissement qui s'y rapporte.
Il faudra investir :
Equipements (CIF Goma + total coût à payer à
domicile) 612375$ + 93401,05$
: 705776,05$
Matériels roulants (camion + Land cruiser)
: 255000$
Mobilier
: 5000$
Immobilisation (immeuble + terrain et outils aratoires)
:191280$
Frais de constitution de l'entreprise
: 26780$
Consommation intermédiaire + frais de gestion
: 878098,74$
Imprévus 10%
: 206193,479$
TOTAL
2268128,27$
(*) Les frais de constitution de l'entreprise comprennent
2630$ payés en guise des taxes tel que repris dans le tableau n°1.
La différence constitue les frais de mise en marche ou en service des
équipements, les montants concernés se trouvent dans le tableau
n°7. Il sied de noter que suite à l'impossibilité pour le
projet de maîtriser tous les facteurs qui peuvent l'influencer au cours
de sa réalisation, il lui sera amener à constituer une
provision pour les dépenses imprévues de 10% du montants total
investi.
Chapitre troisième
ANALYSE FINANCIERE ET
ECONOMIQUE DU PROJET
Ce chapitre est consacré à l'analyse
financière et économique du projet sous étude. Il cherche
à déterminer les critères de rentabilité du projet
(la valeur actualisée nette, le délai de
récupération, le taux interne de rentabilité et l'indice
de profitabilité) et apprécier les effets directs et induits du
projet du point de vue économique.
III.1. PROCESSUS DE FABRICATION
DE CONCENTRE DE TOMATE
Ce paragraphe décrit le processus de fabrication de la
tomate concentrée du point de vue technique.
III.1.1.
Présentation
1. Nature de
l'activité
Le concentré de tomate fabriqué pendant la
saison de récolte de la tomate fraîche est destiné à
la consommation humaine directe, comme ingrédient intervenant dans des
préparations alimentaires diverses. En raison d'un taux
d'équipement important des zones de production anciennes de la tomate
(Italie, Turquie, ...), la concurrence sur le marché international est
très vive. Les produits italiens y trouvent une place
prépondérante.
Les aspects agricoles ont une importance considérable.
Cette activité nécessite un approvisionnement régulier et
sûr, on s'assurera que les surfaces destinées à la
production de tomates industrielles sont suffisantes (à titre
indicatif : ordre de grandeur du rendement tomate à l'hectare = 50
t/ha). Les variétés doivent être adaptées: la tomate
industrielle doit être à haute teneur en matière
sèche afin de minimiser les coûts de concentration. L'unité
doit être implantée sur les lieux de production.
2. Alternatives
· Produits finis
Il existe deux types de concentré de tomate :
- double concentré de tomate (DCT) dont la teneur en
matière sèche est de 28-30 % pour la consommation humaine
directe,
- triple concentré de tomate (TCT) dont la teneur en
matière sèche est de 36-38 %.
Le TCT est un produit intermédiaire destiné
à être redilué sur le lieu de consommation pour fabriquer
soit du DCT, soit des sauces de type Ketchup. Il alimente donc d'autres
unités soit dans le pays même, soit à l'export. Selon les
cas de figure, la fabrication de TCT peut s'avérer intéressante
s'il existe un marché, en particulier pour les unités
importantes.
D'autre part, en dehors de la saison de récolte, on
peut envisager d'importer si nécessaire du TCT sur le marché
mondial et de procéder au reconditionnement localement. Ceci permet de
rentabiliser au mieux l'outil de travail en prolongeant la période
d'activité de l'unité. A partir d'une certaine capacité,
il est recommandé de fabriquer plusieurs produits : jus, double et
triple concentré, sauces, tomates pelées; la moindre interruption
d'une ligne poserait problème au niveau de l'approvisionnement. De plus,
chaque produit, selon son boîtage, sa concentration, a un marché
spécifique, ce qui peut rendre fragile la rentabilité de
l'unité.
· Conditionnement
On peut prévoir de petits boîtages de 70 et 140 g
mais aussi des gros boîtages de 1, 2 ou 5 kg pour collectivité.
Pour les petits boîtages, un conditionnement en dosettes plastiques peut
être préférable à la boîte métal dont
l'importation est très onéreuse s'il n'y a pas de production
locale. Pour une unité qui fournira le marché international, on
conditionne en contenants aseptiques de 200 litres.
* Technologies
La technologie de fabrication du concentré est bien
connue mais l'intérêt pour des fabrications de qualité a
conduit ces dernières années à adopter des technologies
modernes. Les alternatives pour le concentré portent sur:
* Le préchauffage ou "break":
Premier traitement thermique après broyage
réalisé dans des échangeurs tubulaires horizontaux, a un
rôle essentiel pour les caractéristiques physico-chimiques du
produit, en particulier viscosité. Dans le traitement hot break, on
chauffe à une température supérieure à la
température d'inactivation enzymatique. Dans le traitement cold break,
à une température inférieure. Cette dernière
méthode est pratiquement abandonnée en raisons de variations trop
importantes pour le produit fini, mais peut être intéressante pour
des sauces ketchup: car on obtient un produit riche en pectine.
· L'évaporation:
On ne retiendra pas l'évaporation à pression
atmosphérique, la plus ancienne mais conduisant à une
qualité insuffisante. L'évaporation sous vide est le
procédé le plus répandu. Pour une petite unité, on
peut envisager de concentrer dans une boule de concentration sous vide, en
discontinu. Une unité plus importante devra comporter un
évaporateur double ou triple effet avec des dispositifs pour
réduire la consommation de vapeur: thérmo-compression ou
compression mécanique de vapeur. L'intérêt de la
compression mécanique de vapeur dépend de la tarification de
l'électricité dans le pays considéré.
D'autre part, la vapeur issue du produit doit être
condensée par de l'eau. Lorsque l'eau est rare et chère, il peut
s'avérer rentable ou même indispensable de prévoir une tour
de refroidissement de l'eau afin que celle-ci puisse être
recyclée. L'intérêt économique de cette tour devra
donc tenir compte des prix relatifs de l'eau et de l'électricité
dans le pays considéré.
Récemment en Europe sont apparues les techniques
d'osmose inverse (procédé de séparation en phase liquide
par pénétration à travers des membranes
sélectives). Les propriétés organoleptiques et de couleur
sont améliorées par rapport aux procédés classiques
mais l'investissement est lourd et le matériel est exigeant en
maintenance.
* Une ligne de concentré de tomate se prête
à des fabrications complémentaires:
Les sauces type Ketchup se prépare à partir de
purée raffinée ou de concentré de tomate,
additionnées de sel, de sucre, de vinaigre, d'épices diverses. La
préparation de chili sauce est identique mais les tomates sont
simplement pelées et cuites entières. On peut prévoir une
unité de pelage des tomates, une partie du jus provenant de
l'évaporation à un faible degré Brix peut-être
utilisé. Ou bien encore, on peut prélever du jus avant
concentration et le conditionner après désaération.
* Enfin, ces unités peuvent aussi servir à la
production de purées diverses de fruits, de nectars de fruits,
éventuellement de confitures préparés en dehors de la
pleine saison de la tomate.
· Conservation
Le remplissage est réalisé à chaud
après pasteurisation (< 100°C). Si l'on peut contrôler
précisément la température de remplissage, la
stérilisation après conditionnement n'est plus nécessaire:
le concentré de tomate a un pH acide (< 4,5) et n'est pas un milieu
favorable au développement des micro-organismes. Pour les unités
importantes, on peut envisager un conditionnement aseptique en outres (bag in
box) de 200 litres qui permet de préserver au mieux les
caractéristiques organoleptiques. On effectue une flash-pasteurisation
suivie d'un pompage du concentré vers les contenants stériles.
3. Types d'unités
possibles
Unité A:
Petite unité traitant 1 à 2 t/h de tomates
fraîches. Elle produira 600 t de concentré en saison,
essentiellement pour le marché local. Son équipement lui
permettra de fabriquer, par exemple des confitures, en dehors de la
période de production de la tomate.
Unité B:
Elle traitera 5-6 t/h de tomates fraîches pour un
marché local plus important, ou pour de l'export vers des pays voisins.
Elle peut produire jusqu'à 2.000 tonnes de concentré.
Unité C:
Traitant 15 t/h de tomates fraîches par jour, cette
unité produit majoritairement du concentré de tomate dont une
partie servira à la fabrication de Ketchup. Sa capacité de
production est de 60 t/jour de concentré. Les unités qui
approvisionnent le marché international peuvent être plus
importantes (50 t/h de matières premières). Cependant, le risque
engendré par une telle unité, tant au niveau de
l'approvisionnement que de l'écoulement des produits, fait
préférer une capacité de production plus modeste. Cette
unité très automatisée pourra éventuellement
diversifier encore sa production en se dotant par exemple d'une unité de
fabrication de tomates pelées. Si le marché local n'est pas
suffisant, elle devra se tourner vers l'export.
III.2. ANALYSE FINANCIERE
Cette section cherche à apprécier la
rentabilité financière de ce projet, il s'agit de
déterminer la valeur actuelle nette, le délai de
récupération, le taux interne de rentabilité ainsi que
l'indice de profitabilité.
III.2.1. Rentabilité
financière du projet
L'analyse financière d'un projet d'investissement a
pour objet d'apprécier sa situation financière en vue de
préparer des mesures concrètes permettant de combler les lacunes
et valoriser ses atouts. La rentabilité financière est donc la
principale exigence de l'analyse financière en ce sens qu'elle permet
à l'investisseur de pouvoir répondre à la question ;
« faut il investir dans le projet ? ».
Pour évaluer la rentabilité du projet en
étude, il est important de tenir compte de certains concepts et
critères permettant à l'investisseur de prendre une bonne
décision d'investissement ou de financement.
1. Capital de
démarrage investi
Le capital de démarrage représente la
totalité des capitaux à engager, destiné à
acquérir des actifs nécessaires au démarrage des
activités du projet. Ce montant sert à couvrir ainsi certains
achats tels que l'acquisition de terrain, la construction d'immeubles, l'achat
des matériels roulants, d'équipements de production, etc.
Le montant investi au lancement du projet
s'élève à 1491774,61$US et concerne le
besoin en fond de roulement, la provision constituée pour les
dépenses imprévues et les dépenses consacrées
à l'acquisition des immeubles, des mobiliers et des matériels de
bureau et des matériels roulants. Ce montant se trouve à la page
43.
2. Prévision des
recettes
- Les recettes d'exploitation
Les recettes d'exploitation représentent les gains
à réaliser par une entreprise et issus de son activité
d'exploitation, pendant une période donnée. Pour
déterminer les recettes d'exploitation de ce projet, nous faisons
recourt et/ou nous tenons compte des éléments suivants : la
production des concentrées de tomate soit la vente sera atteint à
80% de la production, la production est de 16 547 000 unités
de g par an soit 16 457 142 g * 0,25$=4114285,71$. Les recettes sont
estimées à 80% sont de 3291428,57$.
Cependant, pendant les deux premières années, les
ventes sont estimées à 50% de 3291428,57$ compte tenu des
contraintes liées au marché difficilement maîtrisées
au début de l'activité.
3. Détermination
des valeurs de critère de la rentabilité du projet
Tableau N°11 : Compte d'exploitation du
projet
Années et Intitulés
|
n0
|
n 1
|
n 2
|
n 3
|
n 4
|
n 5
|
n 6
|
n 7
|
n 8
|
n 9
|
n 10
|
Recettes d'exploitation
|
|
1645714,29
|
1645714,29
|
3291428,57
|
3291428,57
|
3291428,57
|
3291428,57
|
3291428,57
|
3291428,57
|
3291428,57
|
3291428,57
|
ICA 13%
|
|
213942,857
|
213942,857
|
427885,714
|
427885,714
|
427885,714
|
427885,714
|
427885,714
|
427885,714
|
427885,714
|
427885,714
|
Matières premières
|
|
118080
|
118080
|
118080
|
118080
|
118080
|
118080
|
118080
|
118080
|
118080
|
118080
|
Fournitures diverses
|
|
3807
|
3807
|
3807
|
3807
|
3807
|
3807
|
3807
|
3807
|
3807
|
3807
|
Eau
|
|
27 648
|
27 648
|
27 648
|
27 648
|
27 648
|
27 648
|
27 648
|
27 648
|
27 648
|
27 648
|
Electricité
|
|
7 660,6
|
7 660,6
|
7 660,6
|
7 660,6
|
7 660,6
|
7 660,6
|
7 660,6
|
7 660,6
|
7 660,6
|
7 660,6
|
Carburant et transport
|
|
86 480,8
|
86 480,8
|
86 480,8
|
86 480,8
|
86 480,8
|
86 480,8
|
86 480,8
|
86 480,8
|
86 480,8
|
86 480,8
|
Publicité
|
|
600
|
600
|
600
|
600
|
600
|
600
|
600
|
600
|
600
|
600
|
Entretiens
|
|
3500
|
3500
|
3500
|
3500
|
3500
|
3500
|
3500
|
3500
|
3500
|
3500
|
Assurances et frais de dédouanement
|
|
93401,05
|
93401,05
|
93401,05
|
93401,05
|
93401,05
|
93401,05
|
93401,05
|
93401,05
|
93401,05
|
93401,05
|
Emballages
|
|
658 60,14
|
658 60,14
|
658 60,14
|
658 60,14
|
658 60,14
|
658 60,14
|
658 60,14
|
658 60,14
|
658 60,14
|
658 60,14
|
Marge brut
|
|
1212383,38
|
1212383,38
|
2678354,81
|
2678354,81
|
2678354,81
|
2678354,81
|
2678354,81
|
2678354,81
|
2678354,81
|
2678354,81
|
Charges du personnel
|
|
170400
|
170400
|
170400
|
170400
|
170400
|
170400
|
170400
|
170400
|
170400
|
170400
|
Résultat avant impôt
|
|
1041983,38
|
2602154,81
|
2507954,81
|
2602154,81
|
2602154,81
|
2602154,81
|
2602154,81
|
2602154,81
|
2602154,81
|
2602154,81
|
Impôt (40%)
|
|
416793,351
|
1040861,92
|
1003181,92
|
1040861,92
|
1040861,92
|
1040861,92
|
1040861,92
|
1040861,92
|
1040861,92
|
1040861,92
|
Résultat net après impôts
|
|
625190,027
|
1561292,88
|
1504772,89
|
1561292,88
|
1561292,88
|
1561292,88
|
1561292,88
|
1561292,88
|
1561292,88
|
1561292,88
|
Amortissements
|
|
99663,1
|
99663,13
|
99663,13
|
99663,13
|
99663,13
|
99663,13
|
99663,13
|
99663,13
|
99663,13
|
99663,13
|
Flux net de liquidité
|
|
724853,127
|
1660956,01
|
1604436,02
|
1660956,01
|
1660956,01
|
1660956,01
|
1660956,01
|
1660956,01
|
1660956,01
|
1660956,01
|
Flux net cumulé
|
-2268128,27
|
-1543275,14
|
117680,867
|
1722116,88
|
3383072,89
|
5044028,9
|
6704984,91
|
8365940,92
|
10026896,9
|
11687852,94
|
13348809
|
Taux d'actualisation
|
|
1,04
|
1,08
|
1,12
|
1,16
|
1,21
|
1,26
|
1,31
|
1,36
|
1,42
|
1,48
|
VAN
|
|
753847,252
|
1793832,49
|
1860270,73
|
1926708,98
|
2009756,78
|
2092804,58
|
2175852,38
|
2258900,18
|
2358557,54
|
2458214,9
|
VAN Cumulé
|
-2268128,27
|
-1514281,02
|
279551,472
|
2139822,2
|
4066531,18
|
6076287,96
|
8169092,54
|
10344944,9
|
12603845,1
|
14962402,64
|
17420617,5
|
Ce tableau est la synthèse des calculs aboutissant
à la détermination des cash nets ainsi qu'à la valeur
nette d'actualisation soit la VAN. Il représente le compte
d'exploitation prévisionnel du projet incorporant les recettes
d'exploitation dans les quelles nous avons déduit les consommations
intermédiaires et internes. Nous avons estimé les ventes des deux
premières années à 50% de la production tenant compte de
la concurrence et autres paramètres économiques qui ne permettent
de vendre la totalité de la production.
· Le critère d'évaluation d'un projet
L'actuelle littérature financière n'utilise que
quatre critères en dépit de plusieurs autres existants. Il s'agit
notamment de : La valeur nette actuelle ; De délai de
récupération du capital investi (DR) ; Taux interne de
rentabilité (TIR) ; L'indice de profitabilité.
a) La valeur nette
actuelle
C'est la différence entre la valeur actuelle des
recettes (flux d'exploitation et flux de fin de vie) et l'investissement
initial. L'investissement est rentable si la valeur actuelle des recettes nette
d'exploitations prévues est supérieure au montant de
l'investissement. Et donc un projet est considéré comme rentable
si sa valeur actuelle nette est positive compte tenu du taux d'actualisation
dans le cas contraire, le projet doit être rejeté.
La VAN est calculée selon la formule suivante :
Avec n = durée de vie du projet
i = taux d'actualisation ;
vi= Valeur d'investissement ;
FNL= flux nets de liquidité actualisés.
La méthode d'évaluation de la VAN consiste donc
à comparer la dépense initiale à la valeur actuelle des
cash flow nets attendus.
En se référant au tableau N°11, nous
remarquons que la VAN équivaut à 17420617,5$ US. Comme la VAN est
positive, nous pouvons conclure en tenant compte de l'analyse optimiste, que le
projet est rentable ; autrement dit :
- Tous les capitaux investis au cours de la durée de
vie du projet peuvent être récupérés par les flux de
revenus de l'investissement ;
- Ces mêmes flux de revenus permettent
aussi, entre temps (lorsqu'ils sont actualisés au coût du
capital), de rémunérer les fonds propres destinés au
financement du projet ;
- Il reste un surplus équivalent à 17420617,5$
US qui revient à l'entreprise et qui enrichit donc cette
dernière.
b) Le critère de
délai de récupération du capital investi (DR)
Ce critère indique le temps nécessaire (nombre
d'années et mois) pour que les recettes nette d'exploitation
actualisées couvrent le montant de l'investissement.
Le délai de récupération des capitaux
investis est aussi appelé le pay back. Cette méthode qui tient
compte du voeu de l'entrepreneur vise la rapidité de
récupération de la mise initiale. Elle est fondée en
réalité sur l'application du risque couru. Plus rapidement
l'entrepreneur aura récupéré sa mise initiale moins grand
sera le risque qu'il court.
Mathématiquement, le délai de
récupération est obtenu en appliquant la formule : DR= (n-1)
+ avec
DR= délai de récupération de
l'investissement ;
A= Flux financiers cumulés négativement le plus
petit en valeur ;
B= Flux financiers net cumulés positivement le plus
petit
N= Nombre des flux financiers cumulés
négativement.
Partant de cette formule nous pouvons déterminer le
délai de récupération :
DR= 2 ans + = 2 ans +0,0087372= 2 ans + 5 mois.
En se basant toujours sur l'analyse optimiste, nous remarquons
que le montant consenti à l'investissement sera
récupéré après 2 ans, 3 mois et 18 jours de
réalisation du projet.
Bien que ce critère de délai de
récupération du capital investi présente l'avantage de
tenir compte de la récupération dans le temps de
différents flux de liquidité, elle présente cependant
l'inconvénient de négliger les flux nets de liquidité
après le délai de récupération. Pour ce faire, ce
critère peut être complété à celui de
l'indice de profitabilité.
c) Critère de Taux
interne de rentabilité (TIR)
Le TIR est le taux d'actualisation pour lequel la valeur
actuelle est nulle. C'est le taux qui permet d'égaler le montant de
l'investissement est les cash flows générés par ce
même investissement. Il se calcule en résolvant l'équation
suivante :
TIR= i dans ce cas il faut déterminer r= taux de
rentabilité. Le TRI qui annule l'investissement est égale
à 0,1295%
d) Le critère de
L'indice de profitabilité
L'indice de profitabilité fait ressortir le gain
obtenue par unité du capital investi, on l'obtient par la formule ci
après IP=
VI : valeur investie.
IP : Indice de profitabilité.
En se référant à cette formule, nous
aboutissons à un indice de rentabilité
IP=, l'indice de profitabilité est largement supérieur
à 1% soit 8,6 ; cela s'avère intéressant.
III.4. ANALYSE ECONOMIQUE DU
PROJET
La rentabilité économique exige souvent une
réflexion qui déborde le cadre étroit de
profitabilité immédiate.
L'analyse économique d'un projet consiste en une
démarche rigoureuse qui permet de mesurer les répercussions du
projet dans l'ensemble de l'économie en général et de la
collectivité en particulier.
Pour ce faire, cette analyse permet de répondre aux
question du type : « le projet est il susceptible de contribuer
à la croissance du pays, à celle de prix et des revenus de la
collectivité, à l'emploi, etc.
De ce qui précède, il ressort, comparativement
à la rentabilité financière que la rentabilité
économique fait également des critères lui permettant
à son tour, de juger si le projet est rentable du point de vue de la
collectivité.
Il existe, de nos jours, plusieurs critères permettant
d'évaluer la rentabilité économique d'un projet. Il s'agit
notamment des critères fondés sur la méthode des
coûts et avantages sociaux économiques et la méthode des
effets.
Dans le cadre de ce travail, nous allons nous limiter à
la méthode des coûts et avantages que peut créer le projet.
a) Effets directs du
projet
Ce projet offre le privilège à la main d'oeuvre
locale qu'étrangère. Cette politique permettra de contribuer
à la réduction du taux de chômage en créant 28
emplois. Ceci permettra aux travailleurs d'améliorer leur condition de
vie ainsi que celle de leur famille.
Tenant compte de la rentabilité financière
ressortie dans l'analyse de la sensibilité, on remarque que le produit
contribuera d'accroître le budget de l'Etat en ce sens que un montant de
630736,208$ sera affecté au compte du trésor public sous forme
d'impôt ; de son côté devra l'utiliser pour couvrir les
dépenses en faveur de la collectivité. Il pourra également
à voir les effets sur la balance des paiements,
particulièrement ; sur la balance commerciale, en réduisant
la part des importations des concentrées de tomate en provenance des
pays étrangers.
b) Effets indirects du
projet
Les matières premières particulièrement
les tomates fraîches seront totalement fournies par la agriculture
locale que l'entreprise en projet développera. Cependant, en cas de
l'augmentation de la production excédant la capacité de
l'entreprise à produire ses propres matières premières
et/ou tomates fraîches, nous allons recourir à la production
locale des tomates, d'où ce projet va promouvoir l'agriculture locale de
façon à lui permettre d'améliorer les méthodes de
production.
En outre, le projet utilisera une grande quantité
d'énergie électrique, du pétrole et de l'eau ;
d'où l'existence d'une nouvelle consommation interne et
intermédiaire du projet va accroître la production et le chiffre
d'affaires des entreprises partenaires particulièrement la SNEL et la
REGIDESO.
En fin, la production des tomates au niveau locale permettra
à l'Etat d'avoir une main mise sur la qualité des tomates
concentrées et d'intervenir directement dans le cas de
l'amélioration des concentrées de tomates.
CONCLUSION
Considérant la thèse économique des
physiocrates ; l'agriculture reste la seule de la richesse, l'industrie,
le commerce et d'autres en dépendent. Il est de fait que toute
initiative orientée vers ce secteur a une incidence sur le reste de
l'économie d'un pays. C'est dans ce secteur que nous avons entrepris une
étude notamment en amont, portant sur l'étude de
faisabilité d'implantation d'une fabrique des concentrées de
tomate touche à sa fin. L'objectif poursuivi par cette étude
était d'analyse les possibilités financières et
économiques conditionnant l'installation d'une usine
manufacturière alimentaire.
Ainsi, la réflexion de cette étude a
été axée sur la problématique
matérialisée par la question suivante : ce projet est il
utile, réalisable et faisable du point de vue économique et
financier ?
Nous avons émis la réponse ci après
à titre d'hypothèse : L'activité de transformation
des tomates à Goma serait réalisable et faisable.
En effet, étant donné l'importance de la demande
et les quantités des concentrées de tomate importées et
vendues, nous pensons que l'exploitation de ce secteur d'activités
à Goma dégagerait une rentabilité importante tant au point
de vue financier qu'économique.
Cependant, il faudrait que ce produit requière non
seulement une qualité au moins égale à celle des produits
importés ; mais aussi, que ce projet parvienne à en proposer
un prix qui permettrait de faire face à la concurrence.
De plus, on pourrait aussi affirmer a priori que ce projet
serait utile pour la population dans la mesure où il contribuerait
à la consommation, à l'emploi, et au développement socio
économique du pays, en général, et de la vile de Goma en
particulier.
La démarche méthodologique a été
axée sur les méthodes analytique, statistique ainsi que de la
technique documentaire.
La méthode analytique a permis d'examiner les
résultats atteints facilitant la conclusion.
Quant à la méthode statistique, elle a permis de
recourir aux statistiques nécessaires à l'élaboration de
ce travail et les présenter sous forme des tableaux et des
graphiques.
La technique d'interview a consisté à recueillir
certaines informations sur le commerce de la tomate ainsi que la culture de ce
produit au près de l'inspection provinciale de l'agriculture,
pêche et élevage du Nord Kivu.
La technique documentaire enfin, a consisté à la
consultation des matières, l'accès à l'Internet, la
lecture des différents documents (ouvrages, travaux d'études,
articles, etc) capables de nous fournir des informations nécessaires.
L'étude a débouché aux résultats
suivants :
la tendance de l'étude indique une diminution de
consommation des tomates fraîches commercialisées dans la ville de
Goma entre Mi 2007 et le reste de l'année 2008 ; baisse qui se
justifie particulièrement par l'augmentation de la demande des tomates
concentrées par les consommateurs qui préfèrent ce type
de produit.
- la VAN équivaut à 17420617,5$ US soit une VAN
est positive qui signifie que :
- Tous les capitaux investis au cours de la durée de
vie du projet peuvent être récupérés par les flux de
revenus de l'investissement ;
Le montant consenti à l'investissement sera
récupéré après 2 ans et 5 mois de
réalisation du projet soit une durée brève.
Le TRI qui annule l'investissement est égale à
0,1295% soit un taux élevé, en outre l'indice de
profitabilité est largement supérieur à 1% soit
8,6% ; cela s'avère intéressant.
Tenant compte de la rentabilité financière
ressortie dans l'analyse de la sensibilité, on remarque que le produit
contribuera à l'accroissement du budget de l'Etat en ce sens que un
montant de 136269,89$ sera affecté au compte du trésor public
sous forme d'impôt ; de son côté devra l'utiliser pour
couvrir les dépenses en faveur de la collectivité. Il pourra
également à voir les effets sur la balance des paiements,
particulièrement ; sur la balance commerciale, en réduisant
la part des importations des concentrées de tomate en provenance des
pays étrangers.
Le projet utilisera une grande quantité
d'énergie électrique, du pétrole et de l'eau ;
d'où l'existence d'une nouvelle consommation interne et
intermédiaire du projet va accroître la production et le chiffre
d'affaires des entreprises partenaires, particulièrement la SNEL et la
REGIDESO.
En fin, la production des tomates, au niveau local, permettra
à l'Etat d'avoir une main mise sur la qualité des tomates
concentrées et d'intervenir directement dans le cas de
l'amélioration des concentrées de tomates.
Ainsi, les hypothèses émises ont
été totalement vérifiées et confirmées.
Pour clore ce travail, nous tenons à préciser
que nous sommes convaincu de n'avoir pas exploité toutes les dimensions
de ce sujet si délicat. En effet, les limitations relatives au temps et
aux moyens ne nous ont pas permis de tout décortiquer dans ce sujet.
C'est pourquoi, ce travail n'est qu'un chantier dont la fondation et
l'élévation des murs sont faites. Les zones d'ombres ainsi que
d'autres limites feront objets d'améliorations prochaines par des
futures recherches.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
BARREAU, J et DERAHAYE, J., Gestion
financière : Manuel et applications, 8ème
édition, Dunod, 1999, pp 314-317.
Commission Européenne, Manuel de gestion de cycle de
projet de développement, CE, Luxembourg.
DAYAN, A et alii, Manuel de gestion, éd.
Ellipses, Paris, 1999.
GUILLET, R et alii, Finance d'entreprise, finance de
marché, diagnostic financier, éd.Dalloz, Paris, 2003.
PINNER et alii, La culture de la tomate, du piment et du
poivron, CTA, Waneningen, 1989.
Memento de l'agronome, Ministère de la
coopération et du développement, Paris, 1991.
MULLER, J et SERARI, S., Economie d'entreprise,
Dunod, Paris, 2001, pp 342-350.
II. COURS, MEMOIRES ET RAPPORTS
BURUME NS, Etude de faisabilité d'un projet
d'implantation d'une unité de production de sachets plastiques à
Bukavu. Mémoire inédit, Faculté d'économie,
UCB/ Bukavu, 2003.
BALUNGU KUBWIRWA S., Etude de faisabilité de
l'implantation d'une entreprise agro industrielle dans la ville de Goma,
Cas d'une biscuiterie, Mémoire, inédit, FASEG, ULPGL, 2008.
KAMBALE MBAKUL'IRAH, B., Evaluation financière et
économique des projets de développement, Cours
inédit, FASEG, ULPGL/Goma, 2006-2007.
Banque Africaine du développement, Rapport sur
l'économie des pays Africains, 2006.
III. WEBOGRAPHIE
www. Tomates. org. Les beaux jardins.
www. agr.gc. la, Exécution des plants.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. Problématique
1
0.2. Hypothèses
3
0.3. Choix et intérêts du
sujet
3
0.4. Délimitation du sujet
4
0.5. Approches méthodologiques
4
0.6. Plan sommaire du travail
4
CHAPITRE
PREMIER
CONSIDERATION SUR LE PROJET, L'INVESTIMENT
ET LA CULTURE DE TOMATES
5
I.1. Définition des concepts
clés
5
I.1.1. LE PROJET
5
A. DÉFINITION ET ATTRIBUTS D'UN PROJET
5
B. CLASSIFICATION DES PROJETS
6
C. CYCLE DE VIE D'UN PROJET
7
O PHASE D'IDENTIFICATION OU DE
CONCEPTUALISATION
8
O PHASE DE DÉVELOPPEMENT OU DE
DÉFINITION
8
O PHASE D'IMPLANTATION OU DE
RÉALISATION
9
O PHASE DE FINALISATION
9
I.1.2. L'INVESTISSEMENT
9
A. DÉFINITION
9
O DU POINT DE VUE ÉCONOMIQUE
10
O DU POINT DE VUE COMPTABLE
10
O DU POINT DE VUE FINANCIER
10
A. CLASSIFICATION DES INVESTISSEMENTS
10
CLASSEMENT SELON LE CRITÈRE DU RISQUE
12
B. LES CARACTÉRISTIQUES D'UN PROJET
D'INVESTISSEMENT
13
1. LE CAPITAL INVESTI
13
2. DURÉE DE VIE
13
3. FLUX DE TRÉSORERIE
GÉNÉRÉ PAR LE PROJET
14
4. LA VALEUR RÉSIDUELLE
14
I.1.3. LA RENTABILITÉ
15
I.2. La culture de tomates
16
I.2.1. GÉNÉRALITÉS
16
I.2.1.1. ORIGINE ET VARIÉTÉS
16
I.2.1.2. ECOLOGIE
16
1.2.2. CULTURE DES PLANTES
17
A. CULTURE EN SEMIS
17
B. CULTURE EN CAISSETTES ET EN POTS
18
I.2.3. RÉCOLTE
18
I.3. La Notion du marché
19
A. LES DIFFÉRENTS MARCHÉS DE
L'ENTREPRISE
20
B. LES INDICATEURS DE MESURE D'UN MARCHÉ
21
1. CHIFFRE D'AFFAIRES
21
2. PART DU MARCHÉ
21
3. TAUX DE PÉNÉTRATION
22
B. LES ÉTUDES POUR CONNAÎTRE LE
MARCHÉ
22
1. LES ÉTUDES QUANTITATIVES SUR LE
MARCHÉ
22
A) L'OBSERVATION DIRECTE
22
B) LES SONDAGES
23
C) LES PANELS
23
2. LES ÉTUDES QUALITATIVES SUR LE
MARCHÉ
23
A. LES POSITIONNEMENTS SUR LE MARCHÉ
23
1. L'APPROCHE MARKETING
23
2. LA SEGMENTATION ET LE POSITIONNEMENT
24
A) LA SEGMENTATION
24
B) LE POSITIONNEMENT
24
CHAPITRE
DEUXIÈME
ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
25
II.1. Conditions juridiques d'implantation
25
A. DIVISION DE L'ENVIRONNEMENT
25
B. DIVISION DE L'INDUSTRIE, PETITE ET MOYENNE
ENTREPRISE ET ARTISANAT
26
C. DIVISION DE CULTURE ET ART
26
D. FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE (FPI)
27
E. DIVISION DE L'ÉCONOMIE
27
F. ENTITÉS ADMINISTRATIVES
DÉCENTRALISÉES (EAD)
27
· L'IMMATRICULATION AU REGISTRE DE
COMMERCE
28
II.2. Evaluation de la demande et de la
commercialisation des tomates fraîches
29
A) EVALUATION DE LA DEMANDE
29
B) EVALUATION DE LA QUANTITÉ DE TOMATES
FRAÎCHES COMMERCIALISÉES DANS LA VILES DE GOMA
30
II.3. Estimations prévisionnelles des
coûts d'investissement et l'analyse technique du projet
31
A. ESTIMATION DU COÛT DE PRODUCTION DE
TOMATES DANS LE TERRITOIRE DE MASISI
31
B. ESTIMATION DES COÛTS PRÉVISIONNELS
DU PROJET
31
C
DÉTERMINATION DES DÉPENSES INITIALES
D'INVESTISSEMENT
31
D
PRÉVISION DES FRAIS DE
DÉDOUANEMENT
38
E AUTRES CONSOMMATIONS INTERMÉDIAIRES ET
AUTRES FRAIS DE GESTION
39
F CHARGES DU PERSONNEL
41
G CALCULS DE AMORTISSEMENTS
42
CHAPITRE
TROISIEME :
ANALYSE FINANCIERE ET ECONOMIQUE DU
PROJET
45
III.1. PROCESSUS DE FABRICATION DE CONCENTRE DE
TOMATE
45
III.1.1. PRÉSENTATION
45
1. NATURE DE L'ACTIVITÉ
45
2. ALTERNATIVES
46
3. TYPES D'UNITÉS POSSIBLES
49
III.2. ANALYSE FINANCIERE
50
III.2.1. RENTABILITÉ FINANCIÈRE DU
PROJET
50
1. CAPITAL DE DÉMARRAGE INVESTI
50
2. PRÉVISION DES RECETTES
50
3. DÉTERMINATION DES VALEURS DE
CRITÈRE DE LA RENTABILITÉ DU PROJET
52
· LE CRITÈRE D'ÉVALUATION
D'UN PROJET
53
A) LA VALEUR NETTE ACTUELLE
53
B) LE CRITÈRE DE DÉLAI DE
RÉCUPÉRATION DU CAPITAL INVESTI (DR)
54
C) CRITÈRE DE TAUX INTERNE DE
RENTABILITÉ (TIR)
55
D) LE CRITÈRE DE L'INDICE DE
PROFITABILITÉ
55
III.4. ANALYSE ECONOMIQUE DU PROJET
56
A) EFFETS DIRECTS DU PROJET
56
B) EFFETS INDIRECTS DU PROJET
57
CONCLUSION
58
BIBLIOGRAPHIE
61
TABLE DES MATIERES
62
ANNEXES...................................................................................................65
ANNEXES
Liste des tableaux et figures
Tableau n°1 : Taxes à payer aux bureaux de
l'Etat (en dollars américains).
Tableau n°2 : Les importations de tomates
concentrées dans la ville de Goma.
Tableau n°3 : Statistique de la commercialisation de
tomates dans la ville de Goma.
Tableau n°4 : Détermination du besoin en
fonds de roulement de démarrage (en dollars US).
Tableau n°5 : Les immobilisations nécessaires
(en dollars US).
Tableau n°6 : Prévision des frais fixes (en
$US).
Tableau n°7 : Les équipements de l'usine et
les services de son implantation.
Tableau N°8 : Consommations intermédiaires et
autres frais de gestion.
Tableau n°9 : Charge du personnel.
Tableau n°10 : Calcul des amortissements par la
méthode comptable.
Tableau N°11 : Compte d'exploitation du projet.
* 1 Banque Africaine du
développement, Rapport sur l'économie des pays Africains,
2006.
* 2 DAYAN, A et alii,
Manuel de gestion, Ellipses, Paris, 1999, p 13.
* 3 KERZNER, Cité par
BURUME NS, Etude de faisabilité d'un projet d'implantation d'une
unité de production de sachets plastiques à Bukavu.
Mémoire inédit, Faculté d'économie, UCB/ Bukavu,
2003.
* 4 KAMBALE MBAKUL'IRAH, B.,
Evaluation financière et économique des projets de
développement, Cours inédit, FASEG, ULPGL/Goma,
2006-2007.
* 5 BURUME NS, Op.
Cit., p 1.
* 6 Commission
Européenne, Manuel de gestion de cycle de projet de
développement, CE, Luxembourg.
* 7 GUILLET, R et alii,
Finance d'entreprise, finance de marché, diagnostic financier,
Dalloz, Paris, 2003, p 6.
* 8 MARGERIN, J et AUSSET, G,
Investissement et financement, Cité par BURUME NS., Op.
Cit.
* 9 BARREAU, J et
DERAHAYE,J., Gestion financière : Manuel et applications,
8ème édition, Dunod, 1999,
pp
314- 317.
* 10 www. Tomates. org. Les
beaux jardins.
* 11 Memento de l'agronome,
Ministère de la coopération et du développement,
Paris, 1991, p 861.
* 12 Idem.
* 13 PINNER et alii, La
culture de la tomate, du piment et du poivron, CTA, Waneningen, 1989, p
7.
* 14 Idem.
* 15 PINNER et alii, Op.
Cit, p12.
* 16 Idem.
* 17 www. agr.gc. la,
Exécution des plants.
* 18 MULLER, J et SERARI, S.,
Economie d'entreprise, Dunod, Paris, 2001, pp 342-350.
* 19 LONGATTE, J et VANHOVE,
P., Cité par BALUNGU KUBWIRWA S., Etude de faisabilité de
l'implantation d'une entreprise agro industrielle dans la ville de Goma,
Cas d'une biscuiterie, Mémoire, inédit, FASEG, ULPGL, 2008.
* 20 Parquet de Goma
* 21 Ce montant reprend
l'ensemble des frais en dollars du tableau N°7, exclusion faite de mise en
service ou de marche des équipements.
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