INTRODUCTION
GENERALE
Existe-t-il une unique bonne façon d'organiser le
contrôle interne des organisations, et leur contrôle de gestion en
particulier ? La recherche en gestion montre l'inverse. Quels sont donc
les facteurs dont il faut tenir compte pour construire, au cas par cas, un
contrôle efficace ? Ils sont nombreux : la technologie, la
taille, la diversité des activités, leur complexité, leurs
interactions, l'existence d'un référentiel externe, les cultures
des personnels et dirigeants, la traçabilité des flux internes,
l'horizon de la prévision possible, la réversibilité des
choix, la nature des risques encourus, etc. Bref, tous les facteurs qui
influencent les modalités d'organisation des processus de l'entreprise.
Avec ceci, les dirigeants
d'entreprise se doivent d'analyser et d'évaluer les outils
reliés à son organisation e à son environnement enfin
d'être en mesure de mieux comprendre les enjeux, et avec une bonne
stratégie connaitre les risques, les forces et les faiblesse de son
milieu et ainsi déceler plus efficacement les opportunités
stratégiques pour assurer le développement de leurs entreprise.
D'où, les
entreprises ont plusieurs objectifs entre autre, la maximisation de la richesse
des actionnaires, la croissance, la survie, la maximisation de la production,
l'équilibre financier, il est donc essentiel pour une entreprise qui se
veut réussir de se donner la perspective, d'établir une vision
claire de son développement en adoptant une mission précise avec
des bonnes stratégies à la situation de l'entreprise oeuvrant
dans un environnement en pleine évolution, Ceux-ci sont poursuivit malgré les
circonstances dans les quelles elles se trouvent.
Pour atteindre ses
objectifs, plusieurs disciplines et outils sont mises en oeuvre, parmi les
quels le contrôle de gestion semble le plus efficace e part son
caractère globale et rigoureux.
Ainsi, notre travail porte
sur l'incidence du contrôle de gestion sur la performance d'une
entreprise. S'exerçant sur
l'analyse budgétaire, l'acquisition d'expérience par l'action
corrective, l'évolution permanente du contexte pourra ainsi le remettre
en cause.
La connaissance d'un
processus de transformation, parfaite et élevée fournira à
l'entreprise des résultats escomptés du fait que la
capacité de mesure de résultat étant en application.
I. PROBLEMATIQUE
Le professeur BAMESA
définit la problématique comme étant un procès
réflectionnel, l'art d'élaborer et de poser clairement un
problème et également de résoudre en suivant leur
transformation dans les réflexions scientifiques.1(*)
Dans le même ordre
d'idée R. QUIRY et LUC COMPENHAUT réagissent en disant que la
problématique est l'approche de la perspective théorique que
l'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la
question de départ2(*)
En autre, elle constitue
un facteur essentiel qui permet de faire démarrer toute recherche dite
scientifique, en ce qu'elle pose des jalons indispensable qui soutiendront
l'entreprise scientifique des chercheurs.
En effet, le
contrôle de gestion étant un règle ou u procédure
de gestion saine et respecté.
Pour ce qui nous concerne,
nos questionnements s'articulent sur les points suivants :
- La suivie des
performances est-elle fonction des réactions du système
budgétaire?
- Entant que
l'activité visant la maitrise de la conduite d'une organisation,
permet-il aux dirigeants de prendre des décisions saines et
rationnelle, pour l'intérêt de l'ensemble e l'entreprise et de ses
actionnaires?
- Est ce que le
contrôle de gestion permet-il à l'entreprise et aux dirigeants de
faire l'analyse des prévisions budgétaires?
1. HYPOTHESES
L'hypothèse est
définie comme « une proposition que tente d'expliquer le
problème à partir de l'observation, c'est un directive
d'explication des faits formulés au début de la recherche
destinée à l'investigation et d'être maintenu
d'après les résultats de l'observation »3(*)
Elle est aussi
définie comme une proposition initiale à partir de la quelle on
construit un raisonnement4(*)
De leur part, CHEVALIER et
LOSHAK, la définissent comme un proposition des réponses aux
questions que l'on se pose sur l'objet de la recherche formulée au terme
tel que les analyses puissent fournir une réponse5(*)
Ainsi, pour
répondre à nos préoccupations, remarquons que le
contrôle de gestion constitue un guide pour l'entreprise est
que :
- La suivie des
performances est fonction du système budgétaire, les
prévisions budgétaire dans la procédure qualitative et
quantitative n'est pas chaque fois révisée et que la mise en
oeuvre du contrôle de gestion permet de générer à
court terme des économies pour l'entreprise ;
- Le contrôle de
gestion permet aux dirigeants de prendre les décisions saines et
rationnelles du faite que les responsables agissent en réalisant la
cohérence économique globale entre objectifs ;
- Le contrôle de
gestion permet à l'entreprise et aux dirigeants de faire des
prévisions budgétaires et leurs suivit c'est-à-dire qu'ils
mettent et procèdent à une évaluation des performances
(efficacité, efficience et pertinence), analysant les écarts
entre les résultats (réel) et la prévision e recherchant
des solutions optimales.
3. METHODES ET TECHNIQUES
3.1 METHODES
Tout
travail scientifique se distingue des autres par sa méthode, qui lui
donne la qualité scientifique.
Pour dire, un travail scientifique est celui qui est
méthodique, systématique, raisonné et objectif.
Descartes définit ainsi la méthode, «
ce que j'entant par méthode, c'est l'ensembles des règles
certaines et faciles, par l'observation exacte des quelles on sera certain de
prendre jamais le faux pour le vrais, et (...) de parvenir la connaissance
vraie de tout ce dont on sera capable6(*).
Pour PINTO et GRAWITZ, la méthode est l'ensemble des
opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie7(*)
De sa part, le Professeur MULUMBATI N la définit comme
l'ensemble des opérations intellectuelles par les quelles une discipline
cherche ou emprunte un chemin pour atteindre un résultat qu'elle
poursuit8(*)
Ainsi, pour cerner notre objet d'étude, nous avons
concouru à la méthode :
a)
DEDUCTIVE
La
déduction est l'opération par la quelle on convient
rigoureusement d'une ou des plusieurs propositions prises pour
prémisses, à une proposition qui en est la conséquence
nécessaire envers des règles logiques9(*)
C'est aussi l'opération mentale par la quelle, à
partir d'une ou des plusieurs propositions données
(antécédent), l'esprit explicite d'autres propositions qui s'y
trouvent implicitement continues (conséquent)10(*)
L'utilisation de cette
méthode se justifie par le fait qu'elle conclue le fait
général en le particularisant
Elle serait en outre une méthode qui consiste à
définir du général au particulier.
Cette méthode nous est utile lors de nos
prévisions budgétaires, c'est-à-dire pour une
stratégie donnée, permettant s'assurer la croissance de
l'entreprise, nous aidera de faire une étude des causes des
écarts entre réel et prévus afin de prendre des mesures
correctives nécessaires.
b)
ANALYTIQUE-COMPARATIVE
Étant dans un approche comparative, celle-ci nous est
très utile en vue d compare différents prévisions
budgétaires ainsi que leurs réalisations.
Comme, ajoute le professeur MULUMBATI N, qu'en restituant ses
éléments dans leurs contexte, ce qui permet de déceler des
homologies structurelles, c'est-à-dire des ressemblances et des
différences entre les éléments ou les faits
comparés11(*).
Ainsi, l'analyse des écarts se fera sur des
éléments budgétaires d'année en année et
mesurer la performance de l'entreprise.
3.2 TECHNIQUES
Pour rendre notre travail intelligible, il nous a
été d'une importance capital de disposer de certains moyens que
nous appelons techniques.
Moyens permettant aux chercheurs d'acquérir et de
traiter les données.
Une technique est l'ensemble et procédés pour
produire une oeuvre ou obtenir un résultat déterminé.
Par technique, il faut entendre les outils d'investigation
scientifique des instruments primordiaux au quel le chercheur recouvrent au
début et au cours de leurs recherche12(*)
Dans cette étude nous avons fait recours aux techniques
suivantes :
a) DOCUMENTAIRE
Qui nous a permis de
parcourir certain document relatif à l'objet de notre étude envue
d'une application de notre sujet ;
Cette dernière repose sur la collecte des
données nécessaires par la lecture des divers supports
scientifiques tels que les documents, les ouvrages et les travaux qui ont trait
à notre sujet.
b) INTERVIEW
Au travers cette technique, qui se justifie par le fait des
entretiens exploratoire, qui nous avons eus effectués avec certains
cadre de m'entreprise afin de mieux faire notre étude.
c) OBSERVATION LIBRE
Cette technique nous a permis de tirer notre attention sur le
fonctionnement des différentes activités de l'entreprise dan la
réalisation des objectifs que vise les dirigeants et dans la fixation
d'objectif ainsi que la suivie des performances.
En soi, parlé de la technique, o voit un arsenal
d'outil permettant à un chercheur de récolter les données
dans le but de rédiger une oeuvre scientifique.
4. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE
Il est très important pour un chercheur de circonscrire
le cadre spatial et temporel dans le quel s'opèrent ses investigations,
car une étude sérieuse ne peut embrasser u domaine très
vaste au risque d'être superficielle.
- dans l'espace, notre travail se limitera à
l'entreprise KAMOTO COPPER COMPANY KCC en sigle qui constituera notre cadre de
recherche.
- Dans le temps Notre étude ira de 2006 jusqu'en
2009.
5. INTERET DU SUJET
L'intérêt de ce sujet a été
guidé par les soucis de faire valoir l'importance du contrôle de
gestion dans la gestion courante des organisations et des entreprises.
Ce terme de réflexion présente un
intérêt scientifique certain, étant donné qu'il se
situe dans le prolongement des nombreuses études menées en
gestion financière dans le sens du rôle et de l'importance du
contrôle de gestion et des pilotage des entreprises et ainsi s'assurer
sur la mise en oeuvre de la stratégie d'entreprise adaptée et
les moyens mises en oeuvres sur terrain.
6. PLAN SOMMAIRE
Hors mis l'introduction et la conclusion
générale, notre travail est subdivisé en trois chapitres,
subdivisés en sections et en paragraphes.
Le premier chapitre intitulé les considérations
générales dans le quel nous aborderons les définitions des
mots clés de notre étude
Le deuxième chapitre traite du contrôla de
gestion, dans ce dernier, nous parlerons des notions sur le contrôle de
gestion de son rôle, de sa place dans l'entreprise
Le troisième chapitre constitue l'objet même de
notre étude, intitulé l'incidence du contrôle de gestion
sur la performance d'une entreprise
CHAPITRE PREMIER CONSIDERATION GENERALE
Dans ce chapitre, nous essayons de faciliter la
compréhension de nos lecteurs en procédant par la
définition des concepts opératoires et retracer en grande ligne
le milieu de notre étude telle est l'exigence de toute analyse
scientifique.
Pour ce faire, ce chapitre sera subdivisé en deux
sections, dont l'une consacrée à la définition des
concepts opératoires, dans laquelle nous allons définir les
concepts fondamentaux et les concepts connexes, l'autre consacrée
à la présentation du champ d'investigation, l'entreprise KAMOTO
COPPER COMPANY (KCC) en sigle.
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS
OPERATOIRES
Pour mieux saisir la porté du sujet, il sied de relever
le sens et le contenu des concepts au tour des quels devrons graviter les
réflexions tout au long du travail.
De ce fait, cette section vise d'apporter la lumière
sur les termes clé de notre sujet.
I.1.1 LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX
Définir les concepts de base est une prudence pour tout
chercheur afin d'éviter des contestations scientifiques.
1.1.1 LE CONTROLE
Pour HENRI BOUQUIN, contrôler c'est maitriser, et pas
seulement vérifier13(*).
Il ajoute en disant que vérifier soit utile, il faut
avoir réunir les conditions a priori d'une bonne maitrise, sinon le
constat d'échec est fatal, mais, pour que la maitrise soit
réelle on ne peut guerre se passer des vérifications, le
contrôle a priori et a posteriori sont complémentaires et
indispensables.
On dit en effet qu'une ou plusieurs personne dispose du
contrôle, si elles ont la Maîtrise des décisions, des
actions, des comportements, des événements (et/ou leur
conséquences) qui conditionnent l'atteinte des finalités
poursuivies par ces personnes ou groupes des personnes que ses
finalités aient été définies par elles même
ou par les autres.
Ainsi le contrôle fait appel à quatre
catégories des dispositifs, des objectifs, des normes, des
règles et des outils14(*):
- les objectifs sont les résultats que l'on se fixe
d'atteindre sur une durée de temps déterminée.
- Les normes ou le politique sont des lignes de conduite
à tenir en présence d'une situation donnée
- Les règles ou procédures l'enchainement des
tâches à accomplir pour traiter un problème
- Les outils sont les moyens différents d'information
et d'aide à la décision nécessaire au pilotage
1.1.2 LA GESTION
ALAZARD et SABINE définissent la gestion comme une
science de choix et de l'action, consiste à conduire une organisation en
utilisant des nombreuses techniques et démarches pour aider aux
décisions15(*)
1.1.3 LE CONTROLE DE GESTION
Le contrôle de gestion est l'activité visant la
maîtrise et la conduite d'une organisation en prévoyant des
événements et en s'adoptant à l'évolution, en
définissant les objectifs, en mettant en place les moyens, en comparant
les performances et les objectifs, en corrigeant les objectifs et les
moyens.16(*)
D'après MICHEL GERVAIS , le contrôle de gestion
est le processus par le quel les dirigeants s'assurent que les ressources sont
obtenus et utilisées avec efficacité e( par rapport aux
objectifs), efficience( par rapport aux moyens employés), pertinence
pour réaliser les objectifs de l'organisation ; le contrôle
de gestion cherche à concevoir et à mettre en place les
instruments d'information destinés à permettre aux responsables
d'agir en réalisant la cohérence économique globale entre
objectifs, moyens et réalisation17(*)
Selon le lexique de gestion, QHMED SALEM ET CHARLES ALAIN
le définissent comme une étude, préparation coordination
des décisions de gestion qui s'assure que les ressources d'entreprise
sont acquises et utilisées efficacement afin d'atteindre les
objectifs18(*)
Nous ne tenterons pas de mettre fin à la
définition du mot contrôle de gestion qui constitue l'objet de
notre étude sans faire une étude d'autres auteurs.
Ainsi, de sa part HENRI BOUQUIN définit le
contrôle de gestion comme « le processus selon le quel les
dirigeants s'assurent sont utilisées de manière efficace et
efficiente »19(*)
CLAUDE ALAZARD ajoute que le contrôle de gestion est
considéré comme un ensembles des dispositions prises pour
fournir aux dirigeants et à divers responsables des données
chiffrées périodiques caractérisant la marche de
l'entreprise, leurs comparaison avec des données passées et
prévues, peut, le cas échéant, inciter les dirigeant
à déclencher des mesures correctives appropriées20(*)
1.1.4 LA PERFORMANCE
Elle est le degré d'accomplissement des buts, des
objectifs, des plans ou des programmes que s'est donnés une
organisation21(*)
CRITERES DE PERFORMANCE 22(*)
Les critères de performance permettent de
déterminer les indicateurs au quel on peut se référer
pour évaluer une entreprise, le choix de ce critères fait
référence aux objectifs poursuivit par l'entreprise, aux
ressources utiliser et aux résultats obtenus, il existe plusieurs
critères de performance.
Cependant, quelque soit le concept, de la performance que l'on
adopte et qui est nécessaire, multicritère, l'analyse consistera
à s'assurer de ce que les ressources sont obtenus et utiliser avec
efficience, efficacité et pertinente pour réaliser les objectifs
de l'organisation.
Le critère de pertinence exige que l'analyse apriori,
les moyens dont on dispose et a façon dont ceci seront utiliser pour
atteindre les objectifs retenus.
Ce qui implique la prise en compte de l'adéquation
entre objectif et moyen, il peut s'agir du respect des normes, des choix de
projet par rapport aux moyens disponible.
Le critère d'efficacité est relatif à la
production, ce critère représente un enjeu considérable
pour toute entreprise que se veut performante, cependant, si l'objectif de
production est prioritaire, il ne peut être indépendamment des
moyens requis pour les réaliser.
Le critère d'efficacité - atteindre un objectif
en l'occurrence, un niveau élevé de production - le double d'un
critère efficience - l'obtenir en minimisant la consommation de moyen de
production c'est à dire l'obtenir à moindre coût (sans
gaspillage des ressources)
CONCEPT DE PERFORMANCE23(*)
Les deux critères (efficacité et efficiente)
sont essentiel pour la réalisation des objectif de production,
Pour dissiper toute confusion, nous dirons que l'efficience
concerne l'emploie des ressources et l'efficacité le degré de
réalisation des objectifs définis
On peut être efficace sans être efficient, les
deux concepts sont donc utile pour appréhender la performance ;
Ainsi donc, si une entreprise efficace, est aussi efficiente,
cela signifie qu'elle atteint son objectif et opère au coût le
plus bas.
I.1.2 LES CONCEPTS CONNEXES
1.2.1 LE CONTROLE BUDBETAIRE
Il est définit comme une comparaison périodique
souvent mensuel entre les réalisation des produits et des charges
constatées et les produits et les charges qui figurant au budget dela
période24(*)
1.2.2 LE CONTROLE D'EXECUTION
il est forme des processus et des systèmes connus pour
garantir aux responsables que les actions qui relèvent de leurs
activités seront, sont et ont été misent en oeuvre
conformément aux finalités confiées, tout en en dispensant
ses responsables de piloter directement ces actions25(*)
le contrôle d'exécution peut finaliser (
exemple : l'ordonnancement des tâches, de fabrication), post
évaluer ( exemple : procédure de réception des
travaux finis, pointage des présences, contrôle des billets), mais
il est surtout fait pour piloter par automatisme (exemple : circuit des
document guidant les enregistrement comptables, gestion des tourner de
livraison) parfois la confiance en l'expertise du subordonné, en sa
compétence, la fois dans la culture d'entreprise remplaçant les
procédures et les automatismes mécaniques.
Il faut en autre souligner, qu'il n'y a pas contrôle de
gestion sans contrôle d'exécution, ni de contrôle
stratégique sans contrôle de gestion.
1.2.2 LE CONTROLE STRATEGIQUE
HENRI BOUQUIN définit ici la stratégie comme
l'ensemble des décisions qui visent à déterminer :
- Les missions et métier de l'entreprise
- Les domaines d'activité où elle s'engage
- Les facteurs critiques lui permettant, dans ce
domaine :
1. d'atteindre ses objectifs
2. d'être résistant aux actions de son
environnement hostile (concurrence, client, fournisseurs, entrant potentiels,
producteurs des biens et services de substitution. prescripteurs
Ces facteurs seront nommés facteurs clé du
succès26(*)
Il définit ainsi le contrôle stratégique,
comme former des processus et du système qui permet à la
direction d'arrêter et d'ajuster le choix des missions, métier,
domaine d'activité et des facteurs clé du sucées27(*)
Enfin, il se présente les trois processus du
contrôle qui font appel à :
- Le système d'information
- Des procédures de planification
- Des outils d'aide à la décision
Il synthétise cela sous ce table afin d'avoir une aide
au bon déroulement des processus de contrôle 28(*)
TABLEAU N° I LE PROCESSUS DE CONTROLE
|
Système d'information
|
planification
|
outils
|
Contrôle stratégique
Contrôle de gestion
Contrôle d'exécution
|
Veuille technologique
Tableau de bord
Saisie de la vente à la caisse
|
Plan à moyen et long terme
Budgets
ordonnancement
|
Matrice stratégique
Logiciel de prévision
Circuit de document
|
Nous ne passerons outre sans faire une analyse sur les
facteurs clés du succès qui sont des éléments
essentiels d'une organisation, qu'elle doit considérer afin
d'accomplir :
- Sa mission
- De réaliser l'organisation stratégique
(vision)
- Des buts et ses objectifs29(*)
Il ont à la base des stratégies d'une
entreprise, ils sont la dernière étape de l'analyse de la
situation d'un plan marketing, la détermination des facteurs clés
du succès a pour but e retenir les forces et les faiblesses, les
menaces et les opportunités qui devrons être priorisés par
l'entreprise afin de maintenir ou d'amélioré sa
compétitivité.
Ce sont des éléments stratégiques qu'une
organisation doit maitriser pour surpasser la concurrence.
Ils constituent une réponse aux cinq forces plus in de
PORTER :
- Les entrants potentiels
- Le pouvoir de négociation
- Les fournisseurs
- Les rivalités des clients
- Les produits de substitutions
- L'Etat.
Ils sont à la source de la création des valeurs
sur chaque segment, les facteurs clés du succès sont en amont
soit en aval de la stratégie :
- en amont de la stratégie, ils sont vus comme des
performances qu'il est nécessaire d'accomplir, des compétences
qu'il faut avoir, si l'on veut réussir dans un domaine
d'activité, ils s'impose à tout les concurrents et il est donc
possible de s'en servir comme référence pour évaluer la
position concurrentielle de l'entreprise indépendamment de ses objectifs
propres
- en aval de la stratégie, ils sont vus comme les
conditions de réussite.
1.2.4 LA PREVISION BUDGETAIRE
Le budget désigne l'ensemble des prévisions
chiffrés, généralement à court terme (un ans)
relative à l'activité d'un individu ou d'une organisation
(entreprise, association, administration).
Selon HENRI BOUQUIN, c'est une prévision et
financière des plans d'action, retenus pour que les objectifs
visés et les moyens disponibles sur le court terme (l'année en
générale) convergent vers la réalisation des plans
opérationnels30(*)
Ainsi, nous dirons pour ce qui est d'une prévision
budgétaire que : prévoir c'est une attitude adopté
pour une personne physique ou morale en vue de voir et de connaitre par
avance31(*)
La prévision est donc une matérialisation
scientifique de cette attitude de prévoir32(*)
La prévision doit tenir compte de :
- Du but poursuivit par l'agent économique
- Des moyens mis à la disposition de l'entreprise
- De la répartition effective des chefs d'entreprise
à la mise en oeuvre du processus budgétaire
La prévision serait donc définit comme une
attitude volontariste, scientifique et collective face à l'action
future33(*)
Il existe deux types des prévisions :
- Les prévisions à long terme, il est question
ici de définir les politique te les stratégies de l'entreprise
- Les prévisions à court terme, qui porte sur
une période d'une année permettant les gestions courantes de
l'entreprise
1.2.5 LE TABLEAU DE BORD
Outil d'aide à la décision et à la
prévision, le tableau de bord est l'ensemble d'indicateur nombreux (
cinq ou dix) conçus pour permettre aux gestionnaires de prendre
connaissance de l'état de l'évolution des systèmes qu'ils
pilote et d'identifier les tendances qui les influenceront sur un horizon
cohérent avec la nature de leur fonction34(*)
Le tableau de bord est un nouvel outil synthétique
d'analyse financière rétrospective dont l'objet est de
détecter en amont les difficultés financières et plus
généralement d'offrir un instrument simple et partagé
d'analyse rapide de la situation financière, il constitue un support du
dialogue entre ordinateurs et comptable35(*)
De notre part, le tableau de bord de gestion est un outil
d'évaluation de l'organisation d'une entreprise ou d'une institution
constitué de plusieurs indicateurs de sa performance à es moments
données ou sur des périodes données.
C'est un échantillon réduit d'indicateur
permettant à un gestionnaire de suivre l'évolution des
résultats, les écarts par rapport à des valeurs de
références (objectifs fixés, normes interne,
références statistiques), etc. le plus possible en temps
réel en concentrant sur ceux qu'il considéré comme les
plus significatifs.
I.2 PRESENTATION DU CADRE
D'ETUDE
I.2.1 HISTORIQUE
Le 24 juin 2003, le
Gécamines et KINROSS FORREST LIMITED (kfl) ont signé un accord
préliminaire pour l'exploitation et de transformation des minerais
localisés dans le groupe ouest de la Gécamines et une convention
de confidentialité y relatif.
L'accord préliminaire
à fait l'objet d'un avenant n°1 du 04 juillet 2003.
Au terme de cet accord
préliminaire, les parties ont convenu de la création, par elle,
d'une société par action a responsabilité limitée
dénommée « kamoto Copper company, KCC en
sigle » en vue de la réalisation du projet.
Ce projet consiste en la
réhabilitation de la mine souterraine de kamoto, la
réhabilitation et le développement d'une mine à ciel
ouverte comme source des minerais oxydés( dikulwe, Mashamba et t 17),la
réhabilitation des concentrateurs de kamoto et de dima , ainsi que des
usines de Luilu.
Par suite, la convention de joint venture fut signée
entre les mêmes parties le 07 février 2004.
La convention de joint venture susvisée a repris les
dispositions de l'accord préliminaire qui prévoyaient entre
autre à la création de kamoto copper company SARL, c'est ainsi
que les parties ont signé, au mois de novembre 2005 les statuts de KCC
SARL.
Il convient cependant de relever que la créations de
KCC SARL a été faite en violation des disposition des articles
42 et 3 et de article 51 qui conditionnaient sa création par le
dépôts de l'étude de faisabilité.
A cet effet, cette dernière n'a été
déposée qu'au Mois de mai 2006.
2.1.1 ASPECT JURIDIQUE
1.1 NATURE DU CONTRAT
La convention de joint venture est un contrat des
sociétés, il renferme les dispositions se rapportant à
l'amodiation
1.2 VALIDITE DU CONTRAT
1 POUVOIR DES SIGNATAIRES
Pour la convention de joint venture la Gécamines a
été représentée par son président du conseil
d'administration et par son administrateur (directeur) délègue
générale conformément au prescrit de l'article 20 de
l'ordonnance loi numéro 78-002 du 06 janvier 1978 et KINROSS FORREST
LIMITED a été représentée par son
président et son administrateur.
Quant au statut de l'entreprise (KCC) la commission a
noté que Monsieur MALTA FORREST a signé les statuts pour le
compte de trois autres associés sans justifier d'un mandat
spécial et Monsieur DITTO n'a pas signé pour le compte de
KINROSS FORREST comme l'exige l'article premier de l'arrêté royal
du 22 juin 1926 sur l'autorisation et les conditions de création des
SARL
2. MODE DE SELECTION DU PARTENARIAT
Il s'agit d'un marché de gré à gré
3. AUTORISATION DE LA TUTELLE
Par sa lettre n° CAB MIN /01/0591/05 du 23 juillet
2005, le ministère des Mines a informé Monsieur l'administrateur
délégué General de la Gécamines l'approbation parle
conseil de ministre du projet de partenariat entre la Gécamines et la
société KINROSS FORREST LTD.
Par la suite, le président de la république a
signé en date du 04 Août 2005 le décret n°05/070
approuvant la convention de joint venture conclu le décret 05/067
autorisant la fondation de la société KAMOTO COPPER COMPANY. Il
y a lieu de noter que ministre du portefeuille n'avait pas autorisé la
signature de la convention telle que prévue à l'article 22 de
cette convention
4. ELIGIBILITE
La société kamoto Copper Company étant
une société du droit dont l'objet porte sur les activités
minières, elle est par conséquent, éligible au droit
minier conformément à l'article 23 du code Minier.
5. ENTREE EN VIGUEUR
L'article 22 de la convention stipule que celle-ci l'entrera
en vigueur a la date de son approbation par les différentes
autorités de tutelle de la Gécamines à savoir les
ministères des mines et du portefeuille.
Comme signalé ci haut, le ministère du
portefeuille n'avait pas autorisé la signature de cette convention par
la Gécamines.
Cela étant, il y a lieu de considérer que cette
convention n'est jamais entrée en vigueur
1.3 DUREE DU CONTRAT
La convention de joint venture est conclus pour une
durée de vingt ans (20) renouvelable par deux période chacune
de (10) dix ans
1.4 OBLIGATION DES PARTIES
Les principales obligations sont :
Pour KINROSS FORREST
- Présenter l'étude de faisabilité en
déant quatre (4) mois suivant la signature et les approbations
nécessaire da la convention
- Fournir l'expertise technique et le capital, afin de
réaliser la revitalisation, la modernisation et l'expansion des
installations de KAMOTO et des usines hydro métallurgique de Luilu
Pour la Gécamines
- Céder à KCC le droit exclusif de prendre
possession et d'utiliser tous les biens personnels et réels constituant
les installations de KAMOTO, ainsi que toutes les installations y relatives
situés dans la zone de Kolwezi, république démocratique du
Congo( ce qui inclus la mine de KAMOTO, le gisement de Dikulwe, le gisement
de Mashamba Est et Ouest, le gisement de T17, ou tout autre gisement à
convenir entre les parties pouvant garantir une quantité suffisante des
minerais oxydés pour assurer la profitabilité du projet, les
concentrateurs de Kamoto et de Dîma et des installation de l'usine de
Luilu)
- Mettre à la disposition de KCC toute concession
supplémentaire dans l'éventualité où les
concessions céder par la Gécamines seraient
épuisés avant d'atteindre la production totale du Métal
prévus dans l'étude des faisabilités ou avant
l'expiration de la convention de jointe venture.
2.1.2 ASPECT TECHNIQUE
Il ressort des documents verses à la Gécamines
par KCC SARL que cette société a transmis à la
Gécamines, étude de faisabilité et que cette
dernière a émise ses observations qui ont été
transmises à KCC SARL par la lettre n° 2199/ ADT/ 2006 du 24
juillet 2006, cependant, il n'existe à ce jour aucun document attestant
que l'étude de faisabilité a été agrée par
la Gécamines.
La mine de Kamoto n'a pas été noyée bien
qu'une partie se soit effondrée (éboulement partiel) la
réhabilitation de cette mine n'a consisté qu'en la fiabilisation
des pompes d'exhaures, le concentrateur de Kamoto et l'usine de luilu sont en
pleine réhabilitation.
Cette mine est partiellement éclairée par
l'operateur Minier KAMOTO OPERATING LIMITED qui est sous-traitant de KCC
SARL.
Les travaux d'éclairage se poursuivent en fonction du
programme de production.
Les activités d'exploitation minière ont repris
dans la mine de KAMOTO, avec l'extraction des minerais qui sont transporter par
les nouvelles bennes acquises par l'opérateur Minier «
KOL » jusqu'au concassage primaire, les minerais concassés
sont en suite acheminés par camion, bennes jusqu'au concentrateur de
KAMOTO.
En ce qui concerne la mine la mine T17, qui est une Mine
à ciel ouvert, il ya lieu de relever que depuis Mi avril 2007 les
opérations de découverture sont effectuées par le sous-
traitant EGMF (entreprise générale Malta Forest), les
équipements et autres engins Miniers utilisés, à cette
effet par EGMF, ont été préfinancés par KOL.
Quand au concentrateur de KAMOTO, celui-ci comprend deux
partie à savoir :
- L'unité de traitement des minerais oxydés de
dima, en phase de réhabilitation,
- L'unité de traitement des minerais sulfurés,
partiellement réhabilité est opérationnelle
S'agissant de l'usine de Luilu, cette unité de
traitement et de transformation es concentrés provenant du
concentrateur de KAMOTO est aussi en pleine réhabilitation et la fin
des travaux s'est réalisée en fin d'octobre 2007.
Les statistiques fournis par KOL renseignent que la production
des concentrés depuis le Moi de Septembre 2006 jusqu'au Moi de juillet
2007 s'élevé à 28.464 tonnes de concentrés,
à 13,53% de cuivre et 5,85 % de cobalt et 3,44 % de manganèse
Il revient de souligner que cette production est
stockée à l'usine de luilu
2.1.3 ASPECT FINANCIER
3.1 MONTANT DU CAPITAL
Le capital social de KCC SARL a été fixé
à 1000 000 USD, la participation es actionnaires au capital se
présente de a manière suivante
- 25 % pour la Gécamines
- 75 % pour KINROSS FORREST LTD
3.2 APPOERT DES PARTIES
La Gécamines apporte à KCC le droit exclusif de
prendre possession et d'utiliser tous les biens personnels et réels
comme dit ci haut dans les obligations des parties
KINROSS FORREST LTD ou ses ayant droit fournirons l'expertise
technique et le capital afin de réaliser la revitalisation, la
modernisation et l'expansion des installations de KAMOTO et des usines
Métallurgiques de Luilu
Pour ce qui concerne l'entreprise KAMOTO OPERATING LIMITED
« KOL » sous traitant de KAMOTO COPPER COMPANY
« KCC » est partenaire à la Gécamines ( la
générale des carrières et des mines) voie officiellement
jour le premier juillet 2007.
I.2.2 ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT DE KAMOTO COPPER COMPANY (KCC)
L'entreprise est dirigée par un directeur
général (DG), secondée par un administrateur
délègue (ADG) et un secrétaire général
(SG)
Dans sa structure, l'entreprise comprend les sièges
fonctionnels et les sièges d'exploitation.
2.2.1 LES SIEGES
FONCTIONNELLES
1.1 LA DIRECTION GENERALE
La direction générale s'occupe de la gestion de
toute les unités e production ainsi que de toute les secteurs
administratifs de l'entreprise, le directeur général chapote
toute les activités de l'entreprise
1.2 LA DIRECTION DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT
Elle s'occupe des recherches pour le maintient et les
perspectifs avenirs de l'entreprise.
1.3 LA DIRECTION TECHNIQUE ET INGENIERING
Elle s'occupe de la réhabilitation des engins et dispose
d'une division électronique.
1.4 LA DIRECTION ADNINISTRATIVE
Elle chapote la sécurité, la santé des
travailleurs, de la formation, du Protocol, de l'intendance, des initiatives
sociales et des services médicaux.
En outre, elle est composée des différents
secteurs dont les ressources humaines, le département juridique, le
secrétariat général, le département de formation,
le service de recrutement, le département l'environnement, des relations
industrielles et des projets
1.5 LA DIRECTION DES APPROVISIONNEMENTS ET LOGISTIQUE
Elle s'occupe des procurèrent de la gestion des
stocks, des métaux, de la gestion des contrats et ceux qui font la
réquisition au niveau technique.
1.6 LA DIRECTION FINANCIERE
Elle comprend la comptabilité, le contrôle de
gestion et le budget, la fiscalité, le pay roll (qui s'occupe des pays
des agents).
1.7 LA DIRECTION D'INFORMATIQUE ET TELECOMMUNICATION
Elle s'occupe de l'information et aussi de la
télécommunication
2.2.2 LES SIEGES
D'EXPLOITATION
Il s'agit des siégés chargés de la
production
2.1 LES CARRIERES
2.1.1 CARRIERE T 17
(Mine à ciel ouvert qui produit les Minerais
oxydés)
Elle extrait des minerais mixtes en faisant recourt aux
engins de l'EGMF (entreprise générale Malta Forrest) qui assure
la production de ce carrière.
2.1.2 MINE SOUTERAINE DE KAMOTO
Elle produit essentiellement les minerais en sulfure,
c'est-à-dire ce qui ne sont pas en contact avec l'air.
Elle contient un gisement dont l'exploitation a
commencée en Mine à ciel ouvert (carrière de Musonoie) la
découverture de se gisement avait débuté en 1942
2.2 LES
COONCENTRATEUR DE KTC (KAMOTO CONCENTRATEUR)
Ce concentrateur traite les minerais oxydés venant de
la carrière T17 et les minerais mixtes venant de KAMOTO
2.3 LA
METALLURGIE
Elle est une transformation des minerais en métaux (cuivre
et cobalt).
Elle débute au concentrateur de KTC puis le renvoi
à luilu, les quels transformés au concentrateur de KTC par
broyage.
Se faisant par :
1. Dry crushing (à sec)
2. Wet crushing (humide)
Le concentrateur permet d'enrichir les minerais, les
opérations de concentration (broyage par flottation, pompage,
préparation dans l'eau et retraitement des sables)
Quand à la métallurgie proprement dite, nous
avons les opérations suivantes :
- Pulpage
- Lixiviation
- Clarification
- Préparation des réactifs
- Electrolyse et retraitement des sables
ORGANIGRAMME
CARRIERE T17
MINE SOUT KAMOTO
RISK MANAGEMENT
SECURITE
ENVIRONNEME NT
SECRETAIRE GENERALE
FORMATION
MAGASIN
APPROVISIONNEMENT
KTC
CARRIRE TXZ
OPERATION
DIRECTION GENERALE
SAFETY
GEO
DIRECTION FINANCIERE
DRH
RELATION DU TRAVAIL
ACHAT
PROCES AMELIORATION
INGENIERIE
LUILU
Source : KCC formation
CHAPITRE II LE CONTROLE
DE GESTION
Maitriser le pilotage d'une entreprise c'est d'abord
réussir en permanence à « donner » sa
stratégie à tous les niveaux de l'organisation.
Le contrôle de gestion est l'instrument
privilégié de cette déclinaison, il doit la garantir en
s'appuyant sur :
- Un système de gestion et d'animation
- Un système d'information de gestion
- Un processus de planification budgétaire.
Apte à faire gérer les facteurs
clés stratégiques adit HENRI BOUQUIN.
Ainsi le contrôle dans ce chapitre, nous
aborderons la théorie sur le contrôle de gestion et les concepts
y afférant.
II.1 GENERALITES
II.1.1 DEFINITION
Le contrôle de gestion est formé des processus et
systèmes qui permettent aux dirigeants d'avoir l'assurance que les choix
stratégiques et les actions courantes seront, sont et ont
été cohérentes, notamment grâce au contrôle
d'exécution36(*)
Le contrôle de gestion finalise :
- En définissant les méthodes de contrôle
d'exécution conforme aux finalités (exemple : quel model de
gestion de stock faut il employer ?, quel coût y attribuer à
a journée de retard ?,) la vitesse d'un
représentant ?
- En organisant la sélection des objectifs annuels, la
planification et le budget de l'entreprise, des ses unité et
responsables pour qu'ils soient conformes à la stratégie
- En vérifiant que les responsables sont inciter
à aller dans le sens de la stratégie, notamment par une
évaluation cohérente e leurs performance et un système
de motivation adéquat
Le contrôle de gestion pilote les actions :
- En garantissant les cohérences hiérarchiques
et horizontales nécessaires
- En animant les processus de pilotage de manière
à inciter les responsables à prendre les décisions
souhaitées,
- En organisant le système d'information
Le contrôle de gestion poste value :
- En vérifiant les performances du contrôle
d'exécution même s'il fait surtout Appel à des
automatismes
- En mesurant les performances dans l'organisation
Il revient de souligner la mesure de la performance n'est
qu'une chose, la finalité et le pilotage garantissent la performance.
H BOUQUIN ajoute qu'il reste à évaluer, mais
il ne serait pas sain de chercher à mesurer ce qu'on n'a pas pris la
peine de garantir préalablement.
Le contrôle de gestion exerce une fonction de vigilance,
qui en faite le garant de la cohérence entre les objectifs et le
quotidien.
Entendu sous forme organisationnelle, le contrôle de
gestion est adapté aux structures d'une certaine dimension qui veulent
s'adapté à leur environnement.
Le contrôle de gestion n'est donc pas un contrôle
d'activité, du faite que l'on se trouve dans des contextes
d'évolution rapide, il est pratiquement impossible de faire un
contrôle directe des activités, c'est pourquoi le contrôle
de gestion ne contrôle que les résultats de l'activité.
II.1.2 MISSION ET ROLE DU
CONTROLE DE GESTION
Le contrôle de gestion a pour mission d'intégrer
au mieux la complexité interne et complexité externe en
élaborant des processus et des structures organisationnelle qui
tiennent compte à ces deux aspects, pour y parvenir le système
doit être sous contrôle.
Le contrôle de gestion dans sa procédure de
fixation d'objectif, procède par un contrôle.
Contrôler la gestion c'est fixer les objectifs et fixer
la manière dont vont agir les gens (procédures),
Le contrôle d'une organisation suppose que soit
défini au préalable un objectif à partir de l'analyse des
environnements interne et externe e fonction de ses buts propres.
Sous cet aspect, le contrôle de gestion constitue un
système d'information et de communication animé par le
contrôle performante, destiné aux responsables
opérationnels et fonctionnels.
Il doit être présent à tous les niveaux et
dans toutes les fonctions avec deux buts principaux :
- Permettre à chaque Manager de piloter son
unité de gestion, c'est-à-dire prévoir, programmer des
moyens et des étapes, contrôler les performances et
réagir
- Permettre à chaque manager de rendre compte
c'est-à-dire de présenter les résultats qu'il a obtenu,
les décisions qu'il a prises, l'objectif vers le quel il se dirige en
fin de l'année.
Le contrôle de gestion s'exerce en comparant
périodiquement l'Etat actuel de l'organisation avec l'état de
l'organisation avec l'état désiré (objectif) en vue de
mettre en oeuvre les actions correctives nécessaires lorsque
l'organisation s'éloigne de la trajectoire choisie.
Le contrôle revêt ainsi deux aspects, deux
logiques :
- une logique de régulation qui permet de maintenir
l'entreprise dans la direction de l'objectif fixé (environnement
stable)
- une logique d'auto apprentissage qui permet
d'acquérir une expérience de la réalité quotidienne
et va pousser les responsables à considère l'état
désiré (environnement incertain).
II.1.3 PHASE ET MODE OPERATOIRE
DU CONTROLE
Le contrôle de gestion se réalise suivant trois
phases que sont :
- la finalisation
- le pilotage
- la post- évaluation
Les modes opératoires du contrôle étant
varies et l'analyse du processus de finalisation, de pilotage et de post
évaluation suggère de le regrouper en cinq catégories
à savoir :
1 la finalisation :
- les objectifs à atteindre sur un horizon temporel
défini
- la définition de fonctions et de ligne
2 le pilotage :
- les politiques, c'est-à-dire les lignes de conduite
à ternir dans une situation
- les règles ou processus qui définissent
l'enchainement des tâches à effectuer dans un cas
donnée
3 le post évaluation
- les outils d'aide à la décision et
d'évaluation des résultats obtenus
Ceux-ci sont employés dans des entreprises mais de
différente façon, ni avec la même fréquence, c'est
pourquoi l'on s'est demandé si le contrôle ne pourrait pas se
décomposer en plusieurs sous ensembles
II.2 LES FORMES DE CONTROLE
Proposer par R ANTHONY, le contrôle se subdivise en
trois niveau distinguant la stratégie, la gestion courante et les
opérations élémentaires37(*)
BOUQUI ajoute que ses trois niveau de contrôle peuvent
être disjointe, c'est-à-dire fonctionnent
séparément, mais le plus souvent ils forment un dispositif
gigogne, à la fois parce que la circulation de l'information exclut le
cloisonnement et parce que chaque système empreinte au système
de rang inferieur38(*)
Ainsi, à chaque niveau, il faut correspondre un
processus de contrôle organisationnel :
- Le contrôle (ou panification) stratégique est
un processus qui consiste à décider des buts de l'organisation
et des structures à employer pour éteindre ses buts
- Le contrôle de gestion est le processus par le quel
les dirigeants influencent les membres de l'organisation pour mettre en
oeuvre les stratégies définit de manière efficace et
efficiente
- Le contrôle opérationnel est le processus qui
consiste à garantir que les tâches spécifiques sont mises
en oeuvre de façon efficace et efficiente.
II.2.2 LE CONTROLE OPERATIONNEL
OU D'EXECUTION
Il est formé des processus et des systèmes
conçus pour garantir aux responsables que les actions, qui
relèvent de leur autorité seront, sont et ont été
mises en oeuvre conformément aux finalités confiées, tout
en dispensant ces responsables de piloter directement les actions39(*)
II.2.2 LE CONTROLE DE GESTION
Formé des processus et des systèmes qui
permettent aux dirigeants d'avoir l'assurance que les choix stratégiques
et les actions courantes seront, sont et ont été cohérant,
notamment grâce au contrôle d'exécution40(*)
Il exerce la fonction de vigilance qui en fait le garant de la
cohérence entre la stratégie et le quotidien, la relation et
interactive (auto apprentissage)
II.2.3 LE CONTROLE
STRATEGIQUE
Le contrôle stratégique est formé es
processus et des systèmes qui permettent à la direction d'ajuster
les choix des missions, métiers, domaines d'activités et des
facteurs clés du succès, il s'appuie sur le contrôle de
gestion qui peut lui fournir matières à vigilance41(*)
Ainsi, les trois formes de contrôle qui sont
hiérarchisés font appel à des systèmes
d'information, des processus de planification et des outils d'aide à la
décision
II.3 DEMARCHE DU CONTROLE DE
GESTION
Pour qu'une organisation dispose d'un contrôle de
gestion efficace, plusieurs conditions doivent être
vérifiées,
En effet ; l'aspect technique se présente de la
manière suivante :
- Chaque unité de production doit disposer d'objectif
précis pour l'exercice suivant (budget) et pour une année
à venir (plan à moyen terme) d'où « une
fixation des objectifs »
- L'entreprise doit se doter de système d'information
permettant de connaitre en permanence ses performances réel
« performance est égal à l'action »
- Le plus important consiste à agir ou à
réagir, c'est-à-dire à prendre les décisions en
tenant compte de la stratégie retenue et de dérivés
constatées par rapport aux objectifs tracés «
Réaction »
A coté de cet aspect, on peut citer aussi l'aspect
psychologique du contrôle de gestion dans sa démarche :
· Pour que la démarche soit comprise, accepter
et appliquer, il est indispensable de développer une culture de gestion
qui incite chaque unité de gestion à agir dans le sens de ses
objectifs et dans l'intérêt globale de l'entreprise.
· L'attitude de la direction générale, le
comportement du contrôle de gestion sont des facteurs décisifs
pour la réussite d'un contrôle de gestion.
II.4 IMPLANTATION DU CONTROLE DE
GESTION DANS UNE ENTREPRISE
Le contrôle de gestion contribue aux performances de
l'entreprise à travers un processus complexe illustré par le
schéma suivant :
PROCESSUS DE CONTROLE
SYSTEME DE CONTROLE
ORGANISATION EN CENTRE DE RESPONSABILITE
OBJECTIFS ECONOMOQUE DE L'ENTREPRISE
ORGANISATION HIERARCHIQUE DE L'ENTREPRISE
RESSOUCES D'ENTREPRISE
Source : cours de contrôle de gestion PDF
Au départ, le contrôle de gestion doit
répondre aux objectifs économique de l'entreprise
(rentabilité, suivre, etc., ce qui l'oblige à répondre aux
questions telles que :
- Quelles sont les compétences à
acquérir ?
- Quelles sont les technologies à Maitriser ?
- Quelles sont les stratégies à étudier
et à choisir ?
Un foie le choix est fait, pour Mettre en oeuvre la
stratégie retenue, il faut adopter une structuration des
responsabilités opérationnelles et il faut mettre en valeur le
potentiel humain disponible.
Toute fois, le contrôle de gestion doit 'adapter
à certaines caractéristiques telle que l'histoire, son
identité, sa culture et sa philosophie de gestion qui ensemble
détermine le style de direction de l'entreprise.
Ainsi, on relève que le contrôle de gestion
s'intègre dans l'entreprise en s'adoptant aussi bien aux apparences
formelles aux réalités formelles.
Ce pourquoi, il doit toujours se mettre en place la
collaboration des responsables opérationnels qui vont animer les trois
composantes principales du contrôle de gestion que sont :
- Les processus de contrôle
- Le système de contrôle
- L'organisation en centre des responsabilités
II.4.1 PROCESSUS DE CONTROLE DE
GESTION
Selon ARDOINE, MICHEL et SCHMIDT, ce processus est le coeur et
la finalité du contrôle de gestion.
Il est le point de fusion entre contrôle de gestion et
le contrôle d'entreprise42(*)
En effet, selon les orientations de la direction
générale, les responsables opérationnels décident,
agissent et interprètent les résultats partiels, décident
à nouveaux, agissent encore.
Le contrôle de gestion les aide à prévoir
les effets de leurs décisions, à mesurer et à
interpréter leurs résultats, à anticiper leur
résultats futurs.
Schématiquement, le processus de contrôle de
gestion se présente de la manière suivante :
PHASES
ETAPES
PLANIFICATION
BUDGETISATION
ACTION
SUIVIT DES REALISATIONS
DEFINITION DES OBJECTIFS A LONG TERME DE L'ENTREPRISE
PROGRAMME D'ACTION PLURIANNUEL
FIXATION DES OBJECTIFS A L'AN
DEFINITION DES PLANS D'ACTION ANNUEL
EXECUTION
MESURE DES RESULTATS PARTIELS
DECISIONS CORRECTIVES
INTERPRETATION DES RESULTAS PATIELS
Source : cours de contrôle de gestion PDF
1. LA PLANIFICATION
Le point de départ du processus est la planification,
au cours de la quelle on définit les objectifs à long terme puis
on les traduit en actes opérationnel à travers les politiques
de commercialisation, d'investissement, de gestion de ressources humaines et de
gestion financière.
Dans cette phase, il faut définir
opérationnellement une stratégie :
- le choix de couples produit / Marché
- investissement et désinvestissement
- organisation et gestion des ressources humaines
- adaptation à l'outil de production
- financement (plan)
Ainsi, nous distinguons deux sortes de plan entre
autre :
- le plan opérationnel
- le plan stratégique.
Pour l'identification de l'écart stratégique et
de l'évolution des, métiers ou niche accessibles débouche
ainsi sur le chois de l'évolution souhaitée (plan
stratégique) « strategic planning » et sur l'option
du cheminement à parcourir pour la réaliser (planification
opérationnelle)43(*)
La résorption de l'écart opérationnel
relève quand à elle du plan opérationnel, c'est dans ce
dernier que s'inscriront les plans annuels d'action qui emboucheront sur le
chiffrage du budget44(*)
2. LA BUDGETISATION
Le budget est l'expression comptable et financière des
plans d'action retenus pour que les objectifs visés et les moyens
disponibles sur le court terme (l'année en générale)
convergent vers la réalisation des plans opérationnels45(*)
Articulant le court terme ( le mensuel et l'annuel) et les
moyen terme de l'entreprise, le budget est l'outil central du contrôle de
gestion, mais un outil non dépourvu d'effet pervers.
Il peut en effet jouer trois rôles :
- Celui d'instrument de coordination et de
commercialisation : le processus budgétaire bien mené est
l'occasion de s'assurer que les fonctions ont l'intension d'agir en harmonie
sinon en synergie, les suivis budgétaires permettant de réguler
les disfonctionnements éventuels.
- Celui d'un outil essentiel de gestion
budgétaire : il doit, en remplissant cette mission, permettre de
repérer à l'avance les difficultés, de choisir les
programmes d'activité à partir de l'exploration des variantes
possibles et de l'identification des marges de manoeuvres disponibles, ainsi
que les zones majeurs d'incertitude.
- Celui d'un outil de délégation et de
motivation, dans la mesure où il apparait comme un contrat passé
entre un responsable et la hiérarchie portant sur des obligations de
moyen et / ou de résultat, qui interviendront dans la mesure de la
performance du responsable.
Sous cette optique d'idée, la phase budgétaire
commencera à partir de cette politique à moyen terme par la
fixation des objectifs induit à court terme, qui découlent des
programmes d'action à moyen terme, mais tiennent aussi compte des
contraintes et des plans d'action décidées pour l'année
à venir.
L'essentiel de cette phase est dans la définition, la
coordination et l'approbation des plans d'actions de l'entreprise.
C'est le stade de la mise en oeuvre :
- Commercial
- Production, achat
- Humaine
- Financière, investissement
- Evaluant les résultats futurs
- Vérifiant l'utilisation les moyens par rapport au
plan des résultats
- Modifiant l'exécution et les plans d'action
3. ACTION ET SUIVIT DES REALISATIONS
La phase primordiale qui suit la budgétisation est
celle de l'action ou exécution des phases d'action, leurs traduction le
fait pour atteindre l'objectif fixé.
Il s'agit d'atteindre les objectifs :
- en traduisant les faits en plan d'action
- en évaluant les résultats futurs
- en vérifiant l'utilisation des moyens par rapport au
plan des résultats.
- En modifiant les exécutions et les pans d'actions
L'étape suivante est celle de la mesure des
résultats partiels de l'action et de l'explication des niveaux des
performances atteints, ainsi que l'identification des mesures correctives
nécessaires.
Le processus du contrôle est donc indissociable de la
gestion de l'entreprise, il aide à la formalisation des phases
d'activité en insistant sur l'aménagement des normes de
réflexion, prévision qui permettent de choisir le meilleur plan
d'action.
Cependant, il faut souligner que le processus de
contrôle est mise en oeuvre dans le cadre d'un système de
contrôle.
La construction d'un système d'orientation de l'action
et de la prise des décisions se fait grâce à l'utilisation
d'outils divers tel que :
- Les plans à long terme et moyen terme
- Les études économiques potentielles ;
- Les statistiques extra comptables ;
- La comptabilité générale et la
comptabilité analytique ;
- La technique des ratios ;
- Les tableaux de bord ;
- Le système budgétaire.
D'entre tous ses éléments, le système
budgétaire est celui qui occupe la place prépondérante,
mais on se gardera d'identifier i système de contrôle de gestion
au système budgétaire.
En effet, le système de contrôle de gestion
correspond d'une part à toute la logistique technique et d'autre part
à l'organisation administrative qui permet au processus de se
dérouler dans les meilleures conditions possibles d'information et de
rapidité.
CHAPITRE III L'INCIDENCE DU CONTROLE DE GESTION SUR LA
PERFORMANCE D'UNE ENTREPRISE
Dans notre monde moderne remplis des grandes turbulences et
des complexités, les dirigeants d'entreprises éprouvent de plus
en plus des difficultés à identifier et à définir
la bonne stratégie pour assurer sa continuité, sa
rentabilité et sa croissance.
Il se pose ainsi un outil saverant être efficace dans la
survie de la réalisation des objectifs que se fixe l'entreprise.
Le but de ses outils étant d'encourager les
responsables à prendre des décisions qui servent les mieux
à l'intérêt de l'ensemble de l'entreprise et de tous ceux
qui en vivent d'où « la convergence des
objectifs »46(*)
Il s'exerce à titre préventif sur les objectifs
annoncés et l'accord préalable sur l'intention exprimée,
conditionne l'action d'une liberté des décisions 47(*).
Il est donc un outil d'assistance dans la gestion courante de
l'entreprise.
Le contrôle de gestion porte alors sur le choix des
objectifs, des moyens et des actions d'un agent économique rationnel.
Il vise à comparer les résultats des objectifs
fixés à priori pour savoir s'il ya concordance ou
divergence48(*)
Ainsi, la gestion budgétaire vient à l'aide du
contrôle budgétaire qui se consacre exclusivement au
contrôle des réalisations des prévisions budgétaires
qui porte sur les prévisions des indices ou des articles
budgétaires des produits et des charges.
C'est dons le rapprochement entre les prévisions et les
réalisations budgétairement pour dégager les écarts
qui feront l'objet d'analyse et d'actions correctives49(*)
Dans ce chapitre, nous allons parler de l'incidence du
contrôle de gestion sur la performance d'une entreprise.
Nous appuyant sur les données relative aux
prévisions et réalisations afin d'en dégager les
écarts, c'est-à-dire :
- comparer les résultats sur les prévisions
techniquement discutées et admises
- examiner les anomalies après analyse des
écarts
- faire ressortir les comptes financiers (données
financières) et physique retraitée afin de déterminer la
performance à partir de la « méthode des comptes de
surplus »50(*)
- présenter une analyse objective.
L'assistance sur la gestion courante de l'entreprise KAMOTO
COPPER COMPANY rassure les responsables de :
- piloter les unités de gestion c'est-à-dire
prévoir, programmer les moyens et les étapes de contrôle
des performances et réagir ;
- rendre compte, c'est-à-dire présenter les
résultats qu'ils ont obtenus, les décisions qu'ils ont prises,
les objectifs vers les quels ils se dirigent en fin d'année.
Rappelons que, le budget de production ou les
prévisions budgétaires de production sont « toujours
élaborer ou établi à partir du programme de production, ce
dernier dépend du programme de vente et de la politique menée en
matière de stockage ou de déstockage des produits
finis »51(*).
Ce budget comprend un budget programme ou les
prévisions d'activité déterminée à partir du
potentiel en machine de chaque atelier, de son effectif en main d'oeuvre, du
programme de fabrication et un budget des moyens et des charges variables et
des structure afin d'adopter à différent niveaux
d'activité52(*).
Nous allons voir dans cette partie, différents
programmes de production et ceux de 2007 jus qu'en 2010 ainsi que les
réalisations de production c'est-à-dire 2007, 2008 et 2009. des
productivité
Nous allons présenter les différentes
prévisions budgétaires moins que leurs réalisations et en
dégager les écarts.
Apres analyse des écarts, nous avons
présenté les comptes des résultats simplifiés et
retraités de trois derniers années c'est-à-dire 2007, 2008
et 2009 de notre entreprise industrielle, afin de déterminer la
performance socio-économique de ses activités en nous basant sur
la méthode des productivités de surplus.
Cette performance serai alors entendu comme «
l'aptitude de l'entreprise à créer plus des richesses en
utilisant proportionnellement moins des facteurs de production53(*), s'attachant sur :
- la mesure de l'évolution de la productivité
globale de l'entreprise dans la mesure où elle témoigne la
meilleure combinaison des facteurs de production,
- l'étude de la répartition des revenus
résultant des échanges en se sens qu'elle permet d'analyser
simultanément les conditions dans les quelles se crée et se
distribue le produit et la façon dont les agents qui contribuent
à le façonner se partagent le fruit,
- mettre enfin en relation la productivité globale et
la répartition
III. 1PRESENTATION DES DONNEES
Selon cette section, il sera question de présenter
différentes prévisions et réalisations sur le programme
de production et ainsi les prévisions budgétaires et leurs
réalisations.
III. 1.1 LES PROGRAMME DE PRODUCTION54(*)
TABLEAU N° 2
PROGRAMME DE PRODUCTION 2007 (en tonnes)
METAUX
|
PREVISIONS
|
REALISATION
|
CUIVRE
|
-
|
340
|
COBALT
|
-
|
37,4
|
Source : bureau de
recherche feasability KCC
TABLEAU N° 3
PROGRAMME DE PRODUCTION 2008 (en tonnes)
METAUX
|
PREVISIONS
|
REALISATION
|
CUIVRE
|
30.500
|
22.122
|
COBALT
|
1.600
|
749
|
Source : bureau de
recherche feasability KCC
TABLEAU N° 4
PROGRAMME DE PRODUCTION 2009 (en tonnes)
METAUX
|
PREVISIONS
|
REALISATION
|
CUIVRE
|
45.500
|
41.964
|
COBALT
|
4000
|
2.534
|
Source : bureau de
recherche feasability KCC
TABLEAU N° 5
PROGRAMME DE PRODUCTION 2010 (en tonnes)
METAUX
|
PREVISIONS
|
REALISATION
|
CUIVRE
|
82.777
|
-
|
COBALT
|
5.521
|
-
|
Source : bureau de
recherche feasability KCC
III. 2 BUDGET PREVISIONNEL ET REALISATION
2.1 BUDGET PREVIONNEL
TABLEAU N° 6
PREVISION BUDGETAIRE DE 2007- 2010 (en USD)
RUBRIQUE
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
PRODUIT
|
|
|
|
|
Ventes
|
5000000
|
21845000
|
341250000
|
800000000
|
Subventions d'exploitation
|
30000
|
70000
|
95000
|
100000
|
Exportation
|
15000
|
45000
|
60000
|
80000
|
Reprise amortis et transfr charges
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Autres produits
|
-
|
6500000
|
7800000
|
12000000
|
Total PRODUIT
|
5045000
|
28460000
|
349205000
|
812180000
|
CHARGES
|
|
|
|
|
Autres Achats et charges Ext.
|
12750000
|
13800000
|
13875000
|
14000000
|
Impôts et taxes
|
450000
|
500000
|
497000
|
500000
|
Charges du personnel
|
13000000
|
14950000
|
15620000
|
15650000
|
Dotation pour risque et charge
|
1150000
|
1250000
|
1300000
|
1350000
|
Provision pour risque et charge
|
50000
|
50000
|
50000
|
50000
|
Dotation aux provisions
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Autres charges
|
150000
|
230000
|
250000
|
300000
|
Total CHARGES
|
27550000
|
30780000
|
31592000
|
31850000
|
RESULTAT D'EXPLOITATION
|
-22505000
|
-2320000
|
317613000
|
780330000
|
Produits financiers
|
-
|
190000
|
250000
|
280000
|
Charges financières
|
90000
|
100000
|
120000
|
150000
|
RESULTAT FINANCIER
|
-90000
|
90000
|
130000
|
130000
|
RESULTAT AVANT IS
|
-22595000
|
-2230000
|
317743000
|
780460000
|
Produits exceptionnels
|
100000
|
90000
|
74000
|
50000
|
Charges exceptionnelles
|
12000
|
15000
|
18000
|
20000
|
RESULTAT EXCETIONNEL
|
88000
|
75000
|
56000
|
30000
|
RESULTAT NET
|
-22507000
|
-2155000
|
317799000
|
780490000
|
Source : DFI / CTR KCC
2.2 REALISATION BUDETAIRE
TABLEAU N° 7
BUDGETAIRE DE 2007- 2009 (en USD)
RUBRIQUE
|
2007
|
2008
|
2009
|
PRODUIT
|
|
|
|
Ventes
|
3798140
|
218000000
|
361639550
|
Subventions d'exploitation
|
25000
|
50000
|
85000
|
Exportation
|
20000
|
120000
|
170000
|
Reprise amortis et transfr charges
|
0
|
0
|
0
|
Autres produits
|
170000
|
6500000
|
7800000
|
Total PRODUIT
|
4013140
|
224670000
|
369694550
|
CHARGES
|
|
|
|
Autres Achats et charges Ext.
|
9250000
|
10645636
|
12874000
|
Impôts et taxes
|
430000
|
480650
|
520000
|
Charges du personnel
|
12500000
|
16650000
|
18980000
|
Dotation pour risque et charge
|
1800000
|
1950000
|
1955000
|
Provision pour risque et charge
|
60000
|
65000
|
60000
|
Dotation aux provisions
|
0
|
0
|
0
|
Autres charges
|
250000
|
300000
|
300000
|
Total CHARGES
|
24290000
|
30091286
|
34689000
|
RESULTAT D'EXPLOITATION
|
-20276860
|
194578714
|
335005550
|
Produits financiers
|
0
|
230000
|
267000
|
Charges financières
|
100000
|
110000
|
115000
|
RESULTAT FINANCIER
|
-100000
|
120000
|
152000
|
RESULTAT AVANT IS
|
-20376860
|
194698714
|
335157550
|
Produits exceptionnel
|
120000
|
100000
|
90000
|
Charges exceptionnelles
|
12000
|
14000
|
20000
|
RESULTAT EXCETIONNEL
|
108000
|
86000
|
70000
|
RESULTAT NET
|
-20268860
|
194784714
|
335227550
|
Source : DFI / CTR KCC
2.3 ECARTS BUDGETAIRES
TABLEAU N° 9 ECARTS
ENTRE PREVISION ET REALISATION BUDGETAIRE DE 2007- 2010 (en USD)
RUBRIQUES
|
|
2007
|
2008
|
2009
|
|
PREVISION
|
5045000
|
28460000
|
349205000
|
PRODUITS
|
REALISATION
|
4013140
|
224670000
|
369694550
|
|
ECARTS
|
1031860
|
196210000
|
-20489550
|
|
PREVISION
|
27550000
|
30780000
|
31592000
|
CHARGES
|
REALISATION
|
24290000
|
30091286
|
34689000
|
|
ECARTS
|
3260000
|
688714
|
-3097000
|
|
PREVISION
|
-22507000
|
-2155000
|
317799000
|
RESULTATS
|
REALISATION
|
-20268860
|
194784714
|
335227550
|
|
ECARTS
|
-2238140
|
196939714
|
-17428550
|
Source : nous
même à partir du tableau VI ET VII
III. 3 ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
3.1 ANALYSE
TABLEAU N° 8 DONNEES
PHYSIQUES ET FINANCIERES D'EXPLOITATION (DE 2007- 2009)
RUBRIQUE
|
|
|
2007
(I)
|
|
|
2008
(II)
|
|
|
2009
(III)
|
|
|
|
QTE
|
TAUX
|
VALEURS
|
QTE
|
TAUX
|
VALEURS
|
QTE
|
TAUX
|
VALEURS
|
PRODUCTION
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CUIVRE
|
340
|
7200
|
2448000
|
22122
|
8273
|
183015306
|
41964
|
7374
|
309442536
|
|
COBALT
|
37,4
|
3610
|
135014
|
749
|
5142
|
3851358
|
2534
|
1740
|
4409160
|
|
|
|
|
2583014
|
|
|
186866664
|
|
|
313851696
|
MATIERES PREMIERES
|
|
25000
|
370
|
9250000
|
32400
|
329
|
10659600
|
34000
|
379
|
12886000
|
CHARGES DU PERSONNEL
|
2000
|
6250
|
12500000
|
2220
|
7500
|
16650000
|
2000
|
9490
|
18980000
|
DOTATION AUX AMORT
|
|
1800000
|
20%
|
360000
|
1950000
|
30%
|
585000
|
1955000
|
40%
|
782000
|
CHARGES FINANCIERES
|
|
100000
|
5%
|
5000
|
110000
|
10%
|
11000
|
115000
|
12%
|
13800
|
RESULTAT
|
|
|
|
19531986
|
|
|
158961064
|
|
|
281189896
|
Source : nous même à partir du tableau
II, III, IV, VII et autres (taux et quantités fournis par KCC
budget)
TABLEAU N° 10
DIFFERENCE DES PERIODES
RUBRIQUES
|
|
DIFFERENCE (II-I)
|
DIFFERENCE (III-I)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUCTION
|
|
|
|
|
CUIVRE
|
180567306
|
19842
|
|
COBALT
|
3716344
|
1785
|
|
|
184283650
|
21627
|
MATIERES PREMIERES
|
|
1409600
|
2226400
|
CHARGES DU PERSONNEL
|
4150000
|
2330000
|
DOTATION AUX AMORT
|
|
225000
|
197000
|
CHARGES FINANCIERES
|
|
6000
|
2800
|
RESULTAT
|
|
178493050
|
122228832
|
Source : nous même à partir du tableau
XI
3.2 TRAITEMENT DES DONNEES
Nous avons jusque là présenté
différentes prévisions et réalisations budgétaires
ainsi que leurs écarts.
Nous avons présenter les données physiques et
financières retraitées, ainsi à partir des tableaux IX et
X, données financières et physiques retraitées des
activités de l'entreprise des trois dernières périodes,
2007, 2008 et 2009 pour la réalisation des objectifs, la production du
cuivre et du cobalt tel qu'énoncer dans KAMOTO MINING PROJET
conformément à l'accord d'entreprise signé par la
Gécamines et Katanga mining limited qui avaient entrepris les
études de faisabilité du projet, avec une analyse
économique montrant l'utilisation e l't la source des fonds au cours de
la vie de l'entreprise.55(*)
De notre part, cette étude ne sera
réalisée que par la Méthode des productivités de
surplus tel cas pourraient déterminer la performance socio
économique des activités et des objectifs ainsi visés.
Cette méthode consistera à étudier
simultanément les conditions dans lesquelles se forge et se distribue
le produit56(*), pour
ainsi rendre compte la gestion rationnelle de l'entreprise et les agents qui
contribuent à cet édifices puissent se partager le due.
Ceci consiste en la détermination du surplus de
productivité des facteurs57(*), au travers cette Méthode, nous pouvons faire
la comparaison de Deux périodes 2007-2008 et de périodes
2008-2009, faisant une étude sur le supplément du volume de
production, le supplément des facteurs de production ( Matières
consommées et les charges du personnel) et la répartition des
surplus, pour ainsi voir s'il y a ou avancement d'une année par rapport
à une autre.
I.1 POUR LE SUPPLEMENT DU
VOLUME DE PRODUCTION 2007-2008
Ø
CUIVRE : (22122 - 340) 8273 180 202 486
Soit 180202486 218 000 000 0,826 83%
Ø
COBALT : (749 37,4) 5142 3 659 047,2
Soit 3659047,2 186866664 0.9643 soit 96%
Soit un supplément total de 180 202 486 3659047,2 183
861 533,2
Pour un supplément total de 183 861 533,2 186866664 0,843
84 %
I.2 SUPPLEMENT DES
FACTEURS DE PRODUCTION
Ø Matières consommées
(32400 25000) 370 2 738 000
Soit 2738 000 186866664 0, 0125 1,2%
Ø Charges du personnel
(2220 2000) 6250 1 375 000
Soit 1 375 000 186866664 0,0063
0,6%
Soit un supplément total de 2 738 000
1 375 000 4 113 000
Pour 4 113 000 186866664 0,18 18%
I.3 SUPPLEMENT DE
PRODUCTIVITE TOTAL
183 861 533,2 4 113 000 179 748 533,2
Soit 179 748 533,2 186866664 0,8245 82%
I .4 REPARTITION DU SURPLUS
Clients
Ø Cuivre : (7200-8273) 22120 -23734760
Soit -2373760 186866664 0,010 -10%
Ø Cobalt (5142- 3610) 749 1147468
Soit 1147468 186866664 0.0061 0,61%
Pour un surplus total client de -23734760 + 1147468 -
22587278
Soit - 22587278 186866664 - 0,12 12%
Fournisseurs
(329 -370) 32400 -1328400
Soit -1328400 186866664 - 0.0071 -0,7 %
Personnels
(7500-6250) 2220 2775000
Soit 2775000 186866664 0.014 1,4 %
Actionnaires
(19531986 - 1589661064) 139429078
Soit 139429078 186866664 0,74 74 %
Le total du surplus reparti
22587278 + 1328400 + 2775000 +139429078 26572478
Soit 26572478 186866664 0.848 85%
POUR LE SUPPLEMENT DU VOLUME DE PRODUCTION
2008-2009
Ø
CUIVRE : (41964 - 22122) 7374 146314908
Soit 146314908 31385196 0,466 46%
Ø
COBALT : (2534 749) 5142 3 659 047,2
Soit 3659047,2 31385196 0.1165 soit 12%
Soit un supplément total de 146314908 3 659 047,2
1466803955.2
Pour un supplément total de 1466803955.2 31385169 0,41 41
%
I.2 SUPPLEMENT DES FACTEURS DE PRODUCTION
Ø Matières consommées
(34000 32000) 379 758000
Soit 758000 31385196 0, 017 1,7%
Ø Charges du personnel
(2000 2220) 9490 -2087800
Soit -2087800 31385196 -0,011 -1.1%
Soit un supplément total de 758000 2087800
966800
Pour 966800 31385196 0,00576 0.6%
Pour un supplément total de : 966800 186866664
0.0051 0,5%
I.3 SUPPLEMENT DE PRODUCTIVITE TOTAL
1466803955.2 966800 1465837155.2
Soit 1465837155.2 31385196 0,468245 46%
I 4 REPARTITION DES SURPLUS
Les clients
Ø Cuivre :
(7374 - 8273) 41964 - 37725636
Soit - 37725636 31385169 -0,12 -12%
Ø Cobalt :
(1740 - 5142) 2534 -8620668
Soit -8620668 31385169 -0,27 -27%
Soit un total repart client de (- 37725636) + (-8620668) -
46346304
Soit - 46346304 31385169 -0,123 -12%
Les fournisseurs
(379 -329) 34000 1700000
Soit 1700000 361639550 0,0047 0.47%
Les personnels
(9490 -7500) 2000 3980000
Soit3980000 361639550 0,01100 1%
Les actionnaires
Soit 328989750 -190108364 138881386
Soit 138881386 36163955 0,384 39%
Le total du surplus reparti
-46346304 + 1700000 +3980000 + 138881386 982115082
Soit 98215082 313851550 0,2715 0,27%
III. 4 INTERPRETATION
L'analyse des différents budgets
(prévision et réalisation) sur la production du cuivre et du
cobalt, nous ont fournis des informations adéquates pour arriver
à la détermination des écarts, écarts paraissant
intéressant à être interprété.
Nous remarquons que les prévisions de la production tel
que fixées dans le rapport technique des projets d'entreprise sont
supérieures par rapport aux réalités.
Soulignons que la production de premières cuivre et du
cobalt (first Copper and cobalt) n'a commencer qu'en fin d'année 2007
raison pour la quelle en 2007, il n'eu pas prévision sur la production
du faite que les activités ont été relancer que dans
cette même année, qui constituait la réhabilitation des
mines à ciel ouverte, souterraine, des concentrateurs de Dima et de
Kamoto et des usines Métallurgique de Luilu.
En 2007, la production cuivre/ cobalt n'a été
que de 340 et 34,7 tonnes, l'année 2008 où les prévisions
ont été de 30500 et 1600 tonnes de cuivre et du cobalt dont les
réalisations étaient de 22122 et 741 tonnes de cuivre et du
cobalt avec comme écarts de 8378 et 851 tonnes.
En 2009, l'entreprise s'est fixée de produire 45000 et
4000 tonnes de cuivre te du cobalt mais la réalisation n'a
été que de 41964 et 2534 tonnes dégageant ainsi un
écart de 3536 et 1466 tonnes pour les deux produit.
Ses écarts ne sont pas seulement dus au mal
fonctionnement des machines, mais bien de l'état des Mines et des usines
qui ne sont pas jusqu'alors à l'état de finissage de
réhabilitation.
Avec la construction d'un four Hydro métallurgique
supplémentaire aux deux existant, l'entreprise arrive quelque fois
à faire des arrêts afin d'en aire les essais.
Mais hélas, avec la situation actuelle, l'entreprise a
prie la vitesse de croisière, en 2010, du faite qu'elle aura en son sein
trois fours Hydro-métallurgique opérationnel dans les Usines de
Luilu, le concentrateur de Dîma et de Kamoto au finissage de
réhabilitation, elle s »est fixée ainsi d'atteindre
une production annuelle de 82777 et 5521 tonnes de cuivre et du cobalt, chose
qui sera belle et bien réalisée.
En effet, les prévisions et réalisations
budgétaires précisément reprises aux tableaux IV, VII,
nous ont fournis des écarts tels qu'énoncés dans le
Tableau VIII.
Nous remarquons les écarts considérables sur les
charges, produits et les résultats de ses trois dernières
années (2007, 2008 et 2009).
L'écart sur les produits est non seulement dû
à l'augmentation ou diminution ou à la dépréciation
monétaire.
En 2007, c'est suite au lancement même du projet
entrepris par l'entreprise et ses actionnaires où la production
cuivre/cobalt n'a intervenue qu'en fin d'année
Pour l'année 2008, la conjoncture économique a
affirmée le contraire, suite à la baise du cours des
Métaux sur le marché international avec la crise
économique et financière.
En 2009, l'entreprise a réalisée un surplus sur
la prévision des produits du faite qu'elle a prise la vitesse de
croisière, avec une bonne définition des procédures de
gestion de ses activités.
Cette réalisation est fruit d'une bonne
cohérence des informations entre actionnaires, cadres fonctionnels et
opérationnels dans les travaux internes, pour un contrôle interne
solide.
Ainsi l'assistance aux activités a fourni des avantages
considérables pour l'entreprise et ses opérants.
Pour ce qui concerne les charges, il se présente
quelque défaillances des services (en 2007 et 2008), mais aussi suite
à plusieurs fonds perdu dans la réhabilitation des mines et des
concentrateurs et des Usines afin d'avoir et d'atteindre les objectifs
visés.
Le coût des approvisionnements étant
élevé en 2009 cela s'explique par la crise d'octobre 2008.
Par contre les résultats en 2007 ont bien
été négatifs du faite que l'entreprise était dans
la période de prés investissement, en 2008 le résultat ont
été positif par rapport en 2007 suite aux ventes et une grande
quantité des produits vendus.
En 2009, les résultats ont montrés que
l'entreprise veut quel que soit la situation où l'on se trouve
atteindre ses objectifs cela était positif et une performance
économique bien réalisée.
Le résultat net de l'exercice explique presque la
même chose, cela signifie que l'entreprise prend de l'élan et que
l'on se trouve dans la phase de finissage de réhabilitation des
chantiers cela fini par réaliser des résultats positifs.
De part le tableau IX et X, nous analysons et traitons les
données physiques et financières retraitées de ses trois
périodes (2007, 2008 et 2009),
Il ressort de ses résultats que le surplus de
productivité globale des facteurs que :
- 2007- 2008 : 82% du surplus de productivité
globale, du faite que le volume de production a augmenté
proportionnellement au volume des facteurs de production, ainsi la richesse
réalisée bénéficie aux actionnaires de 95%, au
personnel une augmentation du salaire de 0,12 %, les fournisseurs ont ainsi
diminué le prix pour l'achat des Matières de 0,6% de promotion
pour inciter l'entreprise de s'approvisionner toujours chez eux,
Pour cette période seule les clients n'ont pas beaucoup
plus bénéficié suite au prix, au début, cela ont
augmenté de 11% et en in d'année 2008 Il eut baisse
Etant dans la phase de survie de l'entreprise (2008) Glen cor,
acheteur client de Kamoto Copper Company avait fait une grande demande de
cuivre et du cobalt en 2008, et ceci lui a révélé un
déficit sur la baisse des cours des Métaux sur le Marché
international.
Remarquons que l'année 2007- 2008, la gestion de
l'entreprise a été performante, du faite qu'après
s'être engager dans les dépenses en fond et en travail, les
actionnaires, les cadres fonctionnel et les opérationnels ont
trouvé leurs due, d'où la performance socio économique
réalisée.
- En 2008- 2009, il eut diminution du surplus de
productivité globale des facteurs de 40% contrairement en 2007-2008 qui
était de 82%, cela s'explique sur la baisse des cours des Métaux
sur le Marché international, même si le volume de production avait
augmenté, la demande du client était moindre par rapport à
la période précédente, suite à la situation
conjoncturelle.
La richesse ainsi créée bénéficie
aux actionnaires de 38%, et que la part du personnel ait augmentée de
1% sur le salaire, une augmentation des prix des Matières de 0,47%, pour
le client, eut une augmentation de 11%.
D'où la période 2008-2009 constitue une
période de prise de conscience pour l'entreprise et ses dirigeants, du
faite que la conjoncture économique est changeante.
Ainsi, dirons nous que le contrôle de gestion
étant une fonction d'assistance pour l'entreprise, qui développe
et provoque des compétences individuelles en favorisant un apprentissage
et un perfectionnement au Métier de Manager par l'acquisition d'une
expérience de la gestion dans un processus continu.
Son but est d'encourager les responsables a prendre les
décisions qui servent mieux les intérêts de l'ensemble de
l'entreprise et de tous ceux qui en vivent, d'où une cohérence
des objectifs visés.
Son incidence est bien performante pour l'entreprise et qu'il
permet à l'entreprise et à ceux qui en vivent de
générer des économies à court terme.
Il apporte ainsi une nouvelle dimension dans l'orientation de
la gestion de l'entreprise « KAMOTO COPPER COMPANY » et
rend cette dernière rationnelle et une cohérence de l'information
bien définie.
CONCLUSION
GENERALE
Nous voici
arriver au terme de notre étude qui a portée sur «
l'incidence du contrôle de gestion sur le performance d'une
entreprise »
Outre l'introduction et la conclusion générale,
notre travail a porté sur trois chapitres.
Nous nous sommes posés diverses questions, pour
atteindre l'objet de notre étude au sein de l'entreprise KAMOTO COPPER
COMPANY dont :
- la suivie des performances est-elle fonction du
système budgétaire ?
- l'activité visant la maîtrise de la conduite
d'une organisation, permet-il aux dirigeants de prendre des décisions
saines et rationnelles pour l'intérêt de l'ensemble de
l'entreprise et de ses actionnaires ?
- le contrôle de gestion, permet-il à
l'entreprise et aux dirigeants de faire l'analyse des prévisions
budgétaires et leurs suivis ?
Nous avons présentés les réponses
à notre questionnement qui s'affirmant objectivement.
Dans notre travail, nous avons fait recours aux
différentes Méthodes, dont la Méthode Déductive et
la Méthode Analytique comparative pour une bonne conclusion des
données ainsi observées et en faire une comparaison analytique
d'année en année afin d'en dégager les écarts pour
interpréter.
Utilisant les techniques, d'observation, l'interview et la
documentation afin de mieux traiter le sujet puis nous avons limité le
travail dans le temps et dans l'espace.
Le premier chapitre, intitulé « les
considérations générales » nous avons
défini les concepts opératoires et retracer en grandes ligne le
Milieu d'étude.
Le deuxième chapitre intitulé « le
contrôle de gestion », nous avons présenté
quelque notion ayant trais au contrôle de gestion.
Enfin, le troisième chapitre intitulé
« l'incidence du contrôle de gestion sur la performance d'une
entreprise » qui a constitué l'objet même de notre
étude.
Après présentation, analyse et
interprétation des données, il est cependant nécessaire de
noter que la suivie des performances est fonction du système
budgétaire et que les prévisions ne sont pas chaque fois
révisée avec beaucoup d'écarts et que la mise en oeuvre du
contrôle de gestion généré des économies
à court terme pour l'entreprise.
Nous ne passerons pas outre, à cet effet sans
présenter les failles et faiblesses que l'entreprise a dans l'atteinte
de ses objectifs afin de prendre des mesures correctives, c'est entre
autre :
- dans la communication et le dialogue où l'entreprise
dispose d'une main d'oeuvre anglophone ;
- l'organigramme non structuré ;
- l'affectation du personnel qualifié dans la gestion
courante de l'entreprise...
Eu égard à ce qui précédent, nous
suggérons à l'entreprise de :
- commencer de viser le but (la cohérence des
objectifs) et amélioration de la communication et le dialogue ;
- limiter les charges du personnel non qualifié
- mettre en place un système de contrôle
très solide (le contrôle interne) ;
- former le personnel à chaque centre des
responsabilités pour les tâches du contrôle de gestion
- une réaffectation du personnel qualifié
à chaque branche d'activité pour alléger la tâche
du contrôleur de gestion qui relevant des informations brutes afin de
permettre une meilleure interprétation des charges.
- Une révision de l'organigramme qui jusqu'alors, le
service du contrôle de gestion et de l'audit interne reste à la
direction financière, et que le directeur financier chapote ce
dernier...
En guise de conclusion, nous dirons que le contrôle de
gestion permet à l'entreprise de dégager l'adéquation
optimale des ressources aux besoins de garantir la maîtrise des
évolutions des dépenses et de se prémunir contre les
risques qu'elle est exposée.
L'entreprise procède alors par une mise en oeuvre d'un
contrôle de gestion efficace impliquant le renfort des moyens disponibles
notamment humain dont elle dispose.
Un tel recensement, permet de délimiter ses contours,
les moyens répertorié préalablement, avec un personnel
qualifié et formé, des résultats ainsi affichés
seront positifs.
L'entreprise sera donc appelé à choisir des
outils adéquat pour atteindre les objectifs avec une démarche
commode, à ce niveau, le contrôle de gestion apportera une
grandeur dans le gouvernail, avec sa qualité intégrale qui
apportera des évolutions dans sa conduite.
Ainsi, le contrôle de gestion parait nécessaire
pour Kamoto Copper Company, pour avoir transformé la gestion courante
avec des outils d'actualisation, adéquates pour sa mise en ouvre au
service de l'entreprise.
BIBLIOGRAPHIE
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- RAT CLIFFE, kamoto projet, 2006
2. Cours
- M'BAYO L, Cours de politique d'entreprise, inédit
UNILU L2 gestion 2009-2010
- ILUNGA M, Note de cours de gestion budgétaire, ISC
G3 Scofi Scom 2007-2008
- MUYUMBA A, Cours de contrôle de gestion UNILU L2
gestion 2009-2010
- LAURENCE B, Cours de contrôle de gestion PDF, paris
2008
3. Rapport Kamoto Copper Company et autres
documents
- Guide de présentation de tableau de bord des
indicateurs financiers EPS févier 2003
- Annual General meeting 2006, 2007, 2008,2009
- Katanga Mining limited, consolidated financial statement
2006,2007, 2008, 2009
- The Technical Report Kcc ,2006
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE....................................................................................................................
I
DEDICACE.....................................................................................................................
II
AVANT-PROPOS............................................................................................................
III
INTRODUCTION GENERALE
1
I. PROBLEMATIQUE
2
1. HYPOTHESES
2
3. METHODES ET TECHNIQUES
3
3.1 METHODES
3
a) DEDUCTIVE
4
b) ANALYTIQUE-COMPARATIVE
4
3.2 TECHNIQUES
5
4. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE
6
5. INTERET DU SUJET
6
6. PLAN SOMMAIRE
6
CHAPITRE PREMIER CONSIDERATION
GENERALE
7
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS OPERATOIRES
7
I.1.1 LES CONCEPTS FONDAMENTAUX
7
1.1.1 LE CONTROLE
8
1.1.2 LA GESTION
8
1.1.3 LE CONTROLE DE GESTION
9
1.1.4 LA PERFORMANCE
10
I.1.2 LES CONCEPTS CONNEXES
11
1.2.1 LE CONTROLE BUDBETAIRE
11
1.2.2 LE CONTROLE D'EXECUTION
11
1.2.2 LE CONTROLE STRATEGIQUE
11
1.2.4 LA PREVISION BUDGETAIRE
13
1.2.5 LE TABLEAU DE BORD
14
I.2 PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE
15
I.2.1 HISTORIQUE
15
I.2.2 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE KAMOTO
COPPER COMPANY(KCC)
20
2.2.1 LES SIEGES FONCTIONNELLES
20
2.2.2 LES SIEGES D'EXPLOITATION
22
2.2 LES COONCENTRATEUR DE KTC
(KAMOTO CONCENTRATEUR)
22
2.3 LA METALLURGIE
22
ORGANIGRAMME
23
CHAPITRE II LE CONTROLE DE GESTION
24
II.1 GENERALITES
24
II.1.1 DEFINITION
25
II.1.2 MISSION ET ROLE DU CONTROLE DE GESTION
26
II.1.3 PHASE ET MODE OPERATOIRE DU CONTROLE
27
II.2 LES FORMES DE CONTROLE
28
II.2.2 LE CONTROLE OPERATIONNEL OU D'EXECUTION
28
II.2.2 LE CONTROLE DE GESTION
29
II.2.3 LE CONTROLE STRATEGIQUE
29
II.3 DEMARCHE DU CONTROLE DE GESTION
29
II.4 IMPLANTATION DU CONTROLE DE GESTION
DANS UNE ENTREPRISE
30
II.4.1 PROCESSUS DE CONTROLE DE GESTION
32
1. LA PLANIFICATION
33
2. LA BUDGETISATION
34
3. ACTION ET SUIVIT DES
REALISATIONS
35
CHAPITRE III L'INCIDENCE DU CONTROLE DE
GESTION SUR LA PERFORMANCE D'UNE ENTREPRISE
37
III. 1PRESENTATION DES DONNEES
39
III. 1.1 LES PROGRAMME DE PRODUCTION
39
III. 2 BUDGET PREVISIONNEL ET
REALISATION
40
2.1 BUDGET PREVIONNEL
40
2.2 REALISATION BUDETAIRE
41
2.3 ECARTS BUDGETAIRES
42
III. 3 ANALYSE ET INTERPRETATION DES
DONNEES
42
3.1 ANALYSE
42
3.2 TRAITEMENT DES DONNEES
44
III. 4 INTERPRETATION
49
CONCLUSION GENERALE
53
BIBLIOGRAPHIE
55
TABLE DES MATIERES
57
* 1 TSUNGU B, introduction
à l'étude universitaire et aux travaux scientifiques, UNILU.
éd 1551, L'shi 1983 P35
* 2 QUIRY et COMPENHAUT L,
Manuel de recherche en science sociale, paris, éd Dunot 1985, P
89
* 3 LOKA N, schéma du
travail scientifique, in zaïre Afrique N° 12, Mai- Juin 1989, P
81
* 4 Dictionnaire la ROUSSE,
pari, éd mise à jour, 2004, P 404
* 5 CHEVALIER et LOSHAK,
Introduction à la science administrative, Paris, éd Dalloz
1974.P 81
* 6 DUBOIS. J VAN DEN WYNGA,
Initiation à la philosophie, CPR Kinshasa 1997, p50
* 7 PINTO et GRAWITZ,
Méthodes de recherche en Science sociale, Paris , éd
Dalloz 1971, P 289
* 8 MULUMBAT N, Introduction
à la science politique, Lubumbashi, éd Africa 2006, P 4
* 9 DUBOIS. J VAN DEN WYNGA,
Initiation à la philosophie, CPR Kinshasa 1997, p177
* 10 Idem
* 11 MULUMBATI N, op cit P
17
* 12 PINTO R et GRAWITZ M, op
cit P 292
* 13 HENRI B, le
contrôle de gestion, presse universitaire de France, 2°
éd mise à jour, parie 1991 P 17
* 14 HENRI B, op. cit. P 17
* 15 ALAZARD C, SABINE,
contrôle de gestion, 6°éd, dunod parie, 2001
* 16 Idem
* 17 MICHEL GERVAIS,
contrôle de gestion et planification d'entreprise paris,
économica 3°éd 1989
* 18 SALEM Q, CHARLES A,
lexique de gestion, 6° éd paris 2003 P 129
* 19 BOUQUIN H, op cit P 33
* 20 C ALAZARD, SEPARIS , op
cit P 17
* 21 SALEM Q, CHARLES A, op cit
P 376
* 22 CORHAY A, MAPAPA B,
fondement de gestion financière, 3° éd université
de liège 2008
* 23 BOUQUIN H, Op cit. . 12
* 24 RONGER Y, KARINE C,
contrôle de gestion, Paris 2005, P 158
* 25 BOUQUIN H, op cit P 34
* 26 BOUQUIN H, op cit P 37
* 27 Idem
* 28 BOUQUIN H, op cit P 38
* 29 M'BAYO L, cours de
politique d'entreprise , Inédit, L 2 gestion ,économie UNILU 2009
-2010
* 30 BOUQUIN H, op cit P 241
* 31 ILUNGA M, note de cours de
gestion budgétaire, ISC G3 SCOFI et SCOM, 2007-2008
* 32 Idem
* 33 Ibidem
* 34 BOUQUIN H, op cit p 299
* 35 Guide de
présentation du tableau de bord des indicateurs financier des EPS,
février 2003, P3
* 36 BOUQUIN H, contrôle
de gestion, 2 ° ed Paris 1991 P 35
* 37 R ANTHONY, planning and
control systems : A frame work for analysis, Boston, Harvard
university press 1965 .P25
* 38 BOUQUIN H, op.cit. P34
* 39 BOUQUIN H, op cit P34
* 40 BOUQUIN H, op cit P35
* 41 BOUQUIN H, op cit P37
* 42 ARDOINE, MICHEL et
SCHIMIDT J, le contrôle de gestion, Paris, éd. public union
1985
* 43 ACKLOFF R,
Méthodes de planification dans l'entreprise, éd
d'organisation 1973
* 44 BOUQUIN H, op cit P 234
* 45 BOUQUIN H, op cit P 242
* 46 Bouquin H, op. Cit. p 245
* 47 Idem
* 48 M de priez, Mouyan,
contrôle de gestion, Tome 3, gestion prévisionnelle, éd
économica 1987 P52
* 49 Alazard C, Separis, op cit
p
* 50 Corhay A, Mapapa B, op cit
P 265
* 51 Muyumba M, cours de
contrôle de gestion, Unilu L2 gestion 2009-2010
* 52 Idem
* 53 Corhay A, Mapapa B, op cit
P 266
* 54 Mclntoch RSV LLC, The
technical report for Kamoto copper company
* 55 Ratcliffe P, Kamoto Mining
projet, France 2005
* 56 Corhay A, Mapapa B, op cit
P
* 57 idem
|