6.2.4. Les différentes vues d'Oracle
De nombreuses vues permettent à des utilisateurs
d'accéder à certaines parties du dictionnaire de données.
Les vues fournissent à l'administrateur de la base le meilleur moyen
pour obtenir les caractéristiques techniques de celle-ci.
Les vues du dictionnaire de données sont
classées par famille et nommées en fonction de l'appartenance
à une de ces familles. Voici la liste de ces familles de vues :
· Les vues USER (dont le nom commence
par USER_) donnent des informations sur tous les
objets logiques dont l'utilisateur connecté est propriétaire
(tables, index, vues, procédures, ...)
· Les vues ALL (dont le nom commence
par ALL_) fournissent des informations sur les objets
pour lesquels l'utilisateur a un droit d'accès, c'est-à-dire les
objets de la base créés par l'utilisateur ainsi que tous les
objets accessibles par cet utilisateur.
· Les vues DBA (dont le nom commence
par DBA_). Ces vues sont réservées
à l'administrateur de la base (DBA, DataBase
Administrator) afin de lui fournir des informations sensibles sur
tous les objets de la base de données.
Les vues V$ (dont le nom commence par
V$_) sont des vues dynamiques permettant d'avoir des
informations sur l'état courant de l'instance de la base de
données de son démarrage à son arrêt. Elles
permettent par exemple de connaître les fichiers physiques actuellement
utilisés par la base (logs, rollback segments, ...).
6.3. Présentation du langage PL/SQL
Le langage PL/SQL est un langage L4G (un langage de
quatrième génération), fournissant une interface
procédurale au SGBD Oracle. Le langage PL/SQL intègre
parfaitement le langage SQL en lui apportant une dimension
procédurale.
En effet, le langage SQL est un langage déclaratif non
procédural permettant d'exprimer des requêtes dans un langage
relativement simple. En contrepartie il n'intègre aucune structure de
contrôle permettant par exemple d'exécuter une boucle
itérative.
Ainsi le langage PL/SQL permet de manipuler de façon
complexe les données contenues dans une base Oracle en transmettant un
bloc de programmation au SGBD au lieu d'envoyer une requête SQL.
De cette façon les traitements sont directement
réalisés par le système de gestion de bases de
données. Cela a pour effet notamment de réduire le nombre
d'échanges à travers le réseau et donc d'optimiser les
performances des applications.
D'autre part le langage PL/SQL permet de faire appel à
des procédures externes, c'està-dire des procédures
écrites dans un autre langage (de troisième
génération, généralement le langage C).
Le langage PL/SQL permet de définir un ensemble de
commandes contenues dans ce que l'on appelle un "bloc" PL/SQL. Un bloc PL/SQL
peut lui-même contenir des sous-blocs. La syntaxe PL/SQL est simple et
lisible.
Il offre un moyen d'identifier et de traiter les
éventuelles erreurs à l'aide du mécanisme des exceptions.
En cas d'erreur, celle-ci est automatiquement transmise à un bloc
EXCEPTION permettant de la traiter. PL/SQL définit en standard un grand
nombre d'exceptions (c'est-à-dire que PL/SQL prédéfinit un
grand nombre de types d'erreurs).
De plus il est possible de définir vos propres
exceptions, ce qui offre de nombreuses possibilités.
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