REPUBLIQUE DU BENIN ************
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
********
UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI ***********
ECOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION ET DE
MAGISTRATURE (E.N.A.M)
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION CYCLE
I
OPTION FILIERE
Administration Diplomatie et
Relations
Générale
Internationales
THEME
VERS UNE TRANSNATIONALISATION
DES ENTREPRISES BENINOISES : APPUI DU
MAEIAFBE
Réalisé et soutenu par : Maître
de mémoire :
Alphonse da SILVA
Cédric S. Lionel KOKOYE Enseignant
à l'ENAM
Janvier 2008
Identification du jury
PRESIDENT :
VICE- PRESIDENT :
MEMBRE :
L'ECOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION ET
DE MAGISTRATURE N'ENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION NI IMPROBATION AUX
OPINIONS EMISES DANS CE MEMOIRE. CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES
COMME PROPRES A LEUR AUTEUR
Toute bâtisse qui se veut solide, et par ricochet
pérenne, a besoin d'un fondement qui défie
l'éternité. Comme cette bâtisse, j'ai eu la chance d'avoir
un fondement qui n'a cédé ni devant les vicissitudes de la vie ni
devant les embûches d'une existence qui me voit chaque fois grandir :
mes parents.
A toi, mon père, André KOKOYE,
pour tous tes sacrifices à mon égard. Je te témoigne toute
ma reconnaissance .Laquelle reconnaissance, un fils a envers son
géniteur qui a su, tel un guide, lui montrer le chemin d'une vie
dignement accomplie. Je te dédie cette oeuvre.
Que le seigneur te couvre de toute sa grâce et te donne
la force de continuer à épauler tous tes enfants.
A toi, ma mère, Pierrette KOKOYE. Les
mots ne sont pas assez pour te témoigner toute ma gratitude. Seule la
fleur qui a germé des entrailles de la terre jusqu'à
s'épanouir aux rayons du soleil, peut savoir l'importance de l'eau qui
l'a arrosée. Et moi, je te décerne la palme de la mère la
plus merveilleuse au monde. Daigne le tout puissant multiplier en ta faveur ses
bénédictions. Je te dédie cette oeuvre pour ton soutien et
tes conseils qui, jamais, ne m'ont fait défaut.
Remerciements
Cette oeuvre n'a pas été réalisée
sans le concours de nombre de bonnes volontés qui n'ont
ménagé en aucune manière leur aide. A travers ces lignes,
je voudrais remercier :
- Monsieur Alphonse da SILVA, mon
maître de mémoire pour qui j'ai une profonde admiration pour sa
disponibilité à satisfaire toutes les préoccupations
auxquelles j'ai été confronté lors de la rédaction
du présent mémoire. Seul l'Eternel saura le récompenser
pour tous ses efforts et qu'il le maintienne toujours auprès de ses
étudiants pour qui il est d'un grand soutien.
- Monsieur Ferdinand MONTCHO, directeur des
relations économiques et commerciales du MAE qui m'a été
également d'une grande aide pour la rédaction de mon
mémoire de par ses conseils et ses orientations.
- Monsieur Aimé METOWANOU, qui ne m'a
pas refusé son concours pour la
rédaction de ce mémoire et pour qui je
témoigne une grande reconnaissance.
- Tous les professeurs qui ont participé à ma
formation aussi bien intellectuelle que
pratique.
- Au personnel du MAE pour m'avoir permis de toucher du doigt les
réalités de la fonction publique en ce concerne la diplomatie.
- Mes frères et soeurs, Aymar, Boris et Marylise, pour
ce parfum de fraternité dont ils m'embaument chaque jour que DIEU fait
et dont je me sers pour affronter le quotidien.
- Monsieur Jean KOKOYE, pour son sympathique
soutien et pour m'avoir démontré qu'un oncle est toujours utile
pour guider son neveu sur le chemin de la vie, une vie qui fait scintiller de
toutes ses forces l'étoile du bonheur.
- Les familles KOKOYE ; KPONOU pour la chaleur familiale dont ils
me couvrent depuis mon enfance jusqu'à ce jour.
- Tous mes amis pour m'avoir soutenu dans les moments de
tergiversation et de découragement
- Toute la promotion 2006-2007 de la DRI 3 et je les exhorte
à garder intact l'esprit de solidarité qu'elle a toujours su
arroser et entretenir.
- Tous ceux dont j'ai omis les noms, qu'ils trouvent ici toute ma
gratitude et que l'Eternel les récompense pour leurs efforts à
mon égard.
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
- MAE : Ministère des Affaires Etrangères
- MAEIAFBE : Ministère des Affaires Etrangères, de
l'intégration africaine, de la francophonie et des béninois de
l'extérieur
- MIC : Ministère de l'industrie et du commerce
- DRECI : Direction des relations économiques et
commerciales - IGAE : Inspection générale des affaires
étrangères
- CAS : Cellule d'analyse stratégique
- OMC : Organisation mondiale du commerce
- CCIB : Chambre de commerce et d'industrie du Bénin -
CNP-Bénin : Conseil national du patronat du Bénin
- TIC ; Techniques de l'information et de la communication - DGCE
: Direction générale du commerce extérieur
- CAS : Cellule d'analyse stratégique
- DA : Direction de l'administration
- DPP : direction de la programmation et de la prospective - AGOA
: American growth oppotunity of africa
- SITEX: Société industrielle des textiles
- UEMOA: union économique et monétaire ouest
africaine - ONEB : Organisation national des employeurs du Bénin - CNP :
Conseil national du patronat
- CNSS : Caisse nationale de sécurité sociale.
LISTE DES TABLEAUX
- TABLEAU N°1 : Liste des problématiques possibles
- TABLEAU N°2 : synthèse des approches
théoriques par problème
- TABLEAU N°3 : Tableau de bord de l'étude sur
<< L'appui du
MAEIAFBE à la transnationalisation des entreprises
béninoises ».
- TABLEAU N°4 : Cause de l'absence d'une culture d'analyse
économique
et commerciale au MAEIAFBE
- TABLEAU N°5 : Cause de la non spécialisation des
diplomates béninois dans les domaines économique et commercial
- TABLEAU N°6 : Cause de l'absence d'un cadre de
concertation réel entre le MAEIAFBE et les entreprises
béninoises
- TABLEAU N°7 : TABLEAU DE SYNTHESE DE L'ETUDE SUR :
<< CONTRIBUTION DU MAEIAFBE A L'EXPANSION DES ENTREPRISES BENINOISES A
L'EXTERIEUR »
RESUME
L'état des lieux réalisé lors du stage
pratique qui sanctionne la fin de formation au cycle I de l'Ecole Nationale
d'Administration et de Magistrature (ENAM) l'a été dans sept (7)
directions du Ministère des Affaires étrangères.
La question de la contribution de la diplomatie
béninoise à une transnationalisation des entreprises nationales a
été retenue parmi d'autres aussi pertinentes en raison de son
importance prépondérante pour le rayonnement économique et
commercial du Bénin. Il a ainsi permis d'identifier les problèmes
qui se posent au niveau du fonctionnement de la DRECI, une direction du MAE
ayant à charge la promotion de la coopération économique
et commerciale entre le Bénin et ses partenaires étrangers. Ces
problèmes sont entre autres : l'absence d'une culture d'analyse
économique et commerciale des intérêts du Bénin par
les cadres du MAE, la non spécialisation des diplomates béninois
dans les domaines économique et commercial et l'absence d'un cadre de
concertation entre le MAE et les entreprises béninoises.
Après l'analyse de ces différents
problèmes, il ressort que les causes sont notamment l'insuffisance de la
place accordée aux étudiants de profil économique lors du
recrutement des diplomates béninois, la non adaptation de la diplomatie
béninoise aux évolutions de la diplomatie contemporaine, et La
faiblesse de l'environnement économique national.
Face à cet état de chose, des dispositions
s'imposent. La plus importante est la définition par le MAE d'une
stratégie de promotion des entreprises nationales à
l'extérieur. Ce qui implique :
- l'initiation des cadres du MAE sur l'identification des
approches économiques et commerciales des dossiers dont ils ont à
connaître et à l'organisation régulière à
l'intention des agents du ministère de conférences et autres
causeries sur la situation économique et commerciale du Bénin et
des autres pays par des experts ;
- La programmation de formations des diplomates
béninois dans les domaines économiques et commerciales et la
sélection des spécialistes disposant d'une expérience
éprouvée en économies et en commerce international et
présentant des aptitudes à l'exercice du métier de
diplomate ;
- La mise en place d'une instance de concertation entre le
MAEIAFBE, le MIC et les entre prises béninoises pour
l'élaboration des stratégies de prospection et de conquête
de marchés au profit des entreprises béninoise
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE PREMIER : Du cadre institutionnel au
ciblage de la problématique de l'appui du MAEIAIFBE à une
transnationalisation des entreprises béninoises
SECTION I : Du cadre physique aux observations de
stage
SECTION II : Du ciblage de la
problématique aux séquences de résolutions
CHAPITRE DEUXIEME : Du cadre théorique aux
approches de solutions
SECTION I : Du cadre théorique à la
méthodologie de l'étude
Section II : Des approches de
solutions aux conditions de mise en oeuvre
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
La mondialisation des économies est au coeur de
nombreux débats économiques et sociaux. La mutation
accélérée du contexte politique, économique et
social, l'intensification des échanges de biens, de services et
d'informations concernent actuellement tous les pays développés
ou non. Ce mouvement n'est pas sans incidence sur l'entreprise et
génère au plan mondial une convergence des comportements
professionnels et du management de l'entreprise. Il s'accompagne
nécessairement d'une mondialisation des stratégies
d'entreprise.
Le concept de mondialisation évoque
l'élargissement des marchés et des compétiteurs mais
surtout la globalisation terme anglo-saxon traduisant une phase inédite
du processus d'internationalisation des entreprises et des productions
où la forme matérielle de l'activité économique est
soumise à la logique abstraite des échanges de capitaux et
d'information. La mondialisation des marchés de capitaux a aussi un
visage : celui des investisseurs professionnels qui gèrent les
portefeuilles d'actifs, des fonds de pension, d'assurance ou
d'épargne.
L'importance de ce phénomène sur les
stratégies et l'organisation des entreprises doit être
évoquée. Décider d'une stratégie, c'est faire un
choix sur la composition du portefeuille d'activités et traiter les
questions d'allocation des ressources entre les différents domaines
d'activité. Organiser c'est mettre en place le processus qui engendre
les groupements et la structuration des activités. Comment ce
phénomène de mondialisation affecte t-il les stratégies et
l'organisation des entreprises ?
La mondialisation impose des modifications non seulement sur
les politiques financières et les stratégies concurrentielles
mais également sur les structures et les systèmes de gestion des
entreprises.
Ainsi, les entreprises africaines en générale et
celles du Bénin en particulier doivent s'insérer dans la
mondialisation. Elles pourront alors, face à la mondialisation de
l'économie et des règles qu'elle impose, jouer leur rôle
dans les transactions internationales.
C'est pour cette raison, qu'il est nécessaire de mettre
en place un dispositif afin de faciliter le déploiement international
des entreprises nationales.
Vu les nombreux avantages que les entreprises ont à se
transnationaliser, il importe d'apprécier la contribution de diplomatie
béninoise à cette démarche. C'est dans ce cadre que
s'inscrit le présent mémoire qui porte sur le
thème : « Vers une transnationalisation des
entreprises béninoises : appuidu MAEIAFBE »
Notre but est d'examiner les apports du MAEIAFBE au
déploiement international des entreprises nationales.
L'intérêt du présent mémoire réside dans
l'analyse des effets de la transnationalisation des entreprises, ce qui nous
permettra d'apprécier les multiples avantages qui échappent au
Bénin et de réfléchir sur comment la diplomatie
béninoise à travers le MAEIAFBE peut apporter sa contribution
à l'internationalisation des entreprises nationales.
Dans un premier chapitre, nous partons du cadre institutionnel
de l'étude pour aboutir au ciblage de la problématique.
Le second chapitre est axé sur l'étude du cadre
théorique ; la méthodologie adoptée et les approches de
solutions et recommandations.
Du cadre institutionnel au ciblage de
la problématique de l'appui du
MAEIAIFBE à une
transnationalisation des entreprises
béninoises.
CHAPITRE PREMIER
Section première : Du cadre physique aux
observations de stage Paragraphe 1 : Présentation du
MAEIAFBE
La présentation du MAEIAFBE se fera d'abord par un
aperçu historique de la structure et la présentation de son
organisation et fonctionnement et dans un second temps, par la description de
la Direction des relations économiques et commerciales
(DRECI)
I- Aperçu historique et Organisation et
Fonctionnement
Le Ministère des Affaires Etrangères a
été créé en 1961 et le premier acte
réglementaire qui a porté son organisation fut
l'arrêté n° 978AF-ETR du 5 juillet 1961. Ce ministère
a connu plusieurs dénominations :
· MAE (Ministère des Affaires Etrangères)
;
· MAEJ (Ministère des Affaires Etrangères et
de la Justice) ;
· MAE (Ministère des Affaires Etrangères)
;
· MAEC (Ministère des Affaires Etrangères et
de la Coopération) ;
· MAEIA (Ministère des Affaires Etrangères et
de l'Intégration Africaine) ;
· MAE (Ministère des Affaires Etrangères)
;
· et enfin MAEIAFBE (Ministère des Affaires
Etrangères, de l'Intégration Africaine, de la Francophonie et des
Béninois de l'Extérieur).
Le Ministère des Affaires Etrangères
était au départ à Porto-Novo, mais il a été
transféré à Cotonou dans les bâtiments actuels du
ministère de la fonction publique, avant de rejoindre son siège
actuel en 1976.
Le Ministère des Affaires Etrangères est
chargé, selon le décret N°2006- 748 du 31
décembre 2006, de la mise en oeuvre de la politique
extérieure du gouvernement et de la conduite de la coopération
internationale aux plans
bilatéral et multilatéral, de la promotion et de la
gestion de l'intégration africaine ainsi que de la coopération
décentralisée.
Il a pour rôle de mettre en oeuvre la politique
étrangère de l'Etat à ce titre, il a une double
qualité": celle de ministère de souveraineté et celle de
ministère de développement à cause de l'importance du
rôle qu'il joue notamment en ce qui concerne la mobilisation des
ressources extérieures pour le développement de la Nation.
Cependant, il importe de noter qu'un nouveau décret
portant attributions, organisation et fonctionnement du MAEIAFBE, adopté
en conseil des ministres, est en cours de signature. C'est pour cette raison
que nous nous sommes inspiré s du décret
N°2006-748 du 31 décembre 2006.
Ainsi pour atteindre sa mission le MAEIAFBE est structuré
en organes. Quels sont ces organes et comment fonctionnent- ils ?
Le MAEIAFBE dispose pour accomplir sa mission d'une
administration centrale et des services extérieurs. Appelé
Département dans le vocabulaire diplomatique,
l'administration centrale du MAEIAFBE se compose du cabinet du Ministre, d'un
Secrétariat Général, d'une Inspection
Générale des Affaires Etrangères (IGAE), d'une Cellule
d'Analyse Stratégique (CAS), de deux Directions centrales, de dix
Directions techniques, de quatre Directions géographiques, et
d'institutions sous tutelle.
Le cabinet du Ministre comprend un directeur de cabinet, un
directeur adjoint de cabinet, cinq conseillers techniques, un secrétaire
particulier, deux assistants du Ministre, un attaché de cabinet, un
attaché de presse. Le Cabinet du Ministre a à charge les
questions d'orientations ainsi que les dossiers politiques qu'il étudie
de concert avec les structures concernées du Ministère. Il
recueille à cet effet et au besoin, l'avis des conseillers.
Le Secrétariat Général est dirigé
par un Secrétaire Général qui est le chef de
l'Administration et un Secrétaire Général Adjoint qui le
supplée en cas
d'empêchement. Le Secrétaire
Général dispose d'un assistant. Sont rattachés au
Secrétariat Général, le Secrétariat Administratif,
le Service de transmission et le Service des Relations avec les usagers. Le
Secrétariat Général coordonne les activités de
toutes les directions, veille au fonctionnement harmonieux du Ministère
et représente le MAEIAFBE dans la Commission Interministérielle
des Chiffres.
L'Inspection Générale des Affaires
Etrangères (IGAE) est un organe de contrôle et d'inspection. Elle
effectue périodiquement des missions d'inspection dans les structures du
ministère et dans les postes diplomatiques et consulaires du
Bénin et adresse au ministre un compte rendu sur l'état des
rapports de travail entre les services centraux, entre ceux-ci et les services
extérieurs, entre les différentes directions du ministères
et les autres départements ministériels ; et propose toute mesure
de rationalisations nécessaires. Ces comptes rendus et rapports assortis
de propositions et de recommandations sont affectés soit au Directeur de
Cabinet, soit au Secrétaire Général du Ministère
pour mise en oeuvre ou suivi.
La Cellule d'Analyse Stratégique (CAS) est
composée de quinze membres. Sa Direction est assurée par un
Ambassadeur Itinérant Secrétaire Permanent, assisté de
deux autres Ambassadeurs Itinérants. La CAS a pour tâches
d'examiner les grands problèmes internationaux contemporains pour en
dégager les implications éventuelles sur la politique
extérieure du Bénin et de suggérer en conséquence
les dispositions à prendre et les actions à entreprendre tant au
plan politique que diplomatique. Il assiste le Ministre dans l'exercice de ses
fonctions de membre des mécanismes de prévention, de gestion et
de règlement des crises et conflits sous-régionaux,
régionaux et internationaux et fait des recommandations et propositions
pour le placement des cadres béninois et le renfoncement de leur
présence dans les Organisations Internationales.
Les directions centrales du MAEIAFBE sont la Direction de
l'Administration (DA) et la Direction de la Programmation et de la Prospective
(DPP), placées chacune sous la responsabilité d'un Directeur.
La DA est chargée de la gestion des ressources
humaines, financières et matérielles du Ministère. Elle
assure la préparation du budget de la centrale et des postes
diplomatiques et consulaires et veille à son exécution. Elle
identifie les besoins en ressources humaines de tous les services du
ministère et des postes diplomatiques et consulaires et veille à
leur utilisation rationnelle.
Quant à la DPP, elle est chargée entre autre de
la conception des stratégies et de l'élaboration du plan d'action
du ministère, de l'élaboration du programme d'investissement
publique du ministère, de la coordination et du suivi des projets du
ministère et de ceux des postes diplomatiques et consulaires inscrits
auxdits programmes. Elle représente le MAEIAFBE dans l'Organe National
de Planification, la Commission Nationale pour le Développement et la
Lutte contre la Pauvreté, la Commission de la
Décentralisation.
Les Directions Techniques du MAEIAFBE traitent de toutes les
questions spécifiques de nature politique, diplomatique, juridique,
économique, commerciale, culturelle, protocolaire et consulaire
liées aux relations entre le Bénin et les autres Etats et
Organisations Internationales, ainsi que la coopération
décentralisée et de l'action humanitaire. La plupart d'entre
elles représentent le MAEIAFBE dans des commissions spécifiques.
Ainsi, nous avons :
> La Direction des Affaires Consulaires et des
Communautés (DACC) qui représente le MAEIAFBE dans la Commission
Nationale de Lutte contre le Trafic des Enfants, la Commission Nationale
Chargée des Réfugiés, le Comité National de Gestion
du Visa Touristique Entente, le Comité
National d'Organisation du Pèlerinage à la Mecque,
le Comité National de Protection Civile ;
> La Direction des Affaires Juridiques et des Droits de
l'Homme (DAJDH) qui représente le MAEIAFBE dans la Commission Nationale
de Délimitation des Frontières, la Commission Nationale de la
Législation et de la Codification, la Commission Nationale des Droits
des Enfants, le Conseil National Consultatif des Droits de l'Homme, le
Comité Interministériel chargé de l'Etude des dossiers
d'accord de siège ;
> La Direction de la Communication, de La Documentation et
des Relations Culturelles (DCDRC) qui représente le MAEIAFBE dans la
Commission Nationale d'Equivalence des Diplômes, la Commission Nationale
d'Attribution des Bourses de Stage, la Commission Nationale d'Attribution de
Bourses et de Secours d'Etude, la Commission Nationale des Arts et de la
Culture, la Commission Nationale des Archives ;
> La Direction de la Coopération
Décentralisée et de l'Action Humanitaire (DICODAH) qui
représente le MAEIAFBE dans la Commission Nationale du
Développement et de Lutte contre la Pauvreté et dans le
Comité National pour la Protection Civile de concert avec la DACC, de la
Commission Nationale d'Assistance aux Réfugiés de concert avec la
Direction des Organisations Internationales (DOI) ;
> La Direction de l'Intégration Africaine (DIA) qui
représente le MAEIAFBE au sein du Comité National de Lutte contre
la Prolifération des Armes Légères ;
> La Direction des Organisations Internationales (DOI) qui
représente le MAEIAFBE dans la Commission Nationale Béninoise
pour l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la
Culture (UNESCO), la Commission Nationale d'Assistance aux
Réfugiés, le Comité National de Lutte contre
la Désertification, le Comité National de la Protection Civile
;
> La Direction du Protocole d'Etat (DPE) qui
représente le MAEIAFBE dans la Commission Nationale des Manifestations
Officielles ;
> La Direction des Relations Economiques et Commerciales
Internationales (DRECI) qui représente le MAEIAFBE dans la Commission
Nationale des Foires et Expositions, la Commission Nationale sur l'AGOA.
Les quatre directions géographiques du MAEIAFBE sont
chargées des questions politiques, économiques, sociales et
techniques relatives à la coopération entre le Bénin et
les pays de leurs zones respectives et des aspects juridiques liés
à cette coopération.
Elles négocient et suivent l'exécution des
projets entrant dans le cadre de la coopération du Bénin avec les
pays de leurs zones respectives et travaillent à sauvegarder l'image de
marque du Bénin à l'Etranger dans leurs régions
respectives. Elles sont au nombre de quatre :
> La Direction de l'Afrique et du Moyen Orient (DAMO) qui
représente le M.A.E au sein de la Commission Nationale de
Délimitation des Frontières, du Conseil d'Administration de
l'Organisation Commune Bénin Niger des Chemins de Fer et du
comité de direction de l'hôpital d'El Fateh à Porto-
Novo.
> La Direction de l'Amérique (DAM) qui
représente le MAEIAFBE au sein de la Commission Nationale de l'AGOA
de concert avec la DRECI. > La Direction de l'Asie et de l'Océanie
(DASOC) qui représente le MAEIAFBE dans la Commission Technique de
Réception et de Commercialisation des vivres et aides alimentaires et
au conseil d'administration de la Société des Industries
Textiles (SITEX), de
l'Office de Gestion du Stade de l'Amitié (OGESA), de la
Compagnie Béninoise des Textiles (CBT), du Palais des Congrès.
> La Direction de l'Europe qui représente le
MAEIAFBE à la commission nationale ACP-UE, au comité de gestion
du Fonds d'Etude bénino-belge et au Comité National de Suivi des
Accords de Partenariat Economiques Régionaux.
Il existe deux autres directions d'appui aux actions de la
diplomatie béninoise à savoir ;
> La Direction Nationale de l'Interprétation et de
la traduction (DNIT), chargée de l'interprétation et de la
traduction des documents officiels et de la gestion des matériels de
traduction simultanée du ministère.
> La Direction des chiffres et de la Sécurité
des Télécommunications (DCST), chargée d'appliquer les
techniques de protection des informations et correspondances classifiées
échangées entre le ministère et les représentations
diplomatiques et consulaires.
Conformément à l'arrêté
N°010/MAEIA/DC/SGM/DA/DAJDH portant réforme de la gestion des
postes diplomatiques et consulaires du Bénin du 15 Août 2005, les
services extérieurs du MAEIAFBE sont les Ambassades, les Missions, les
Délégations, les Consulats généraux et les
consulats honoraires. Les Ambassades du Bénin sont réparties en
quatre catégories :
> Les Ambassades à effectif très
élevé : Cette catégorie est actuellement composée
des Ambassades du Bénin à Paris et Bruxelles et la Mission
Permanente du Bénin auprès de Nations Unies à New York.
> Les Ambassades à effectif élevé que
sont les Ambassades du Bénin à Abidjan, Abuja, Addis-Abeba,
Beijing, Berlin, Genève et Washington.
> Les Ambassades à effectif moyen que sont les
Ambassades du Bénin à Libreville, Moscou, Pretoria, Rabat et
Tripoli.
> Les Ambassades à effectif réduit qui sont
les plus nombreuses. Il s'agit des Ambassades du Bénin à Abu
Dhabi, Accra, Copenhague, Kinshasa, Koweït- City, la Havane, Niamey,
Ottawa, Riyad, Tokyo, et la Délégation Permanente auprès
de l'UNESCO à Paris.
Ces Ambassades et missions sont dirigées par des
Ambassadeurs. Bien que dans la pratique diplomatique, les ambassades peuvent
être autorisés à ouvrir des bureaux d'ambassades pour une
bonne couverture de leurs juridictions, le MAEIAFBE n'utilise pas encore ce
moyen. Par contre, le Bénin dispose d'un réseau consulaire
composé de consulats généraux et de consulats
honoraires.
II- La Direction des relations économiques et
commerciales internationales
La Direction des Relations Economiques et Commerciales
Internationales (DRECI) a retenu notre attention de par la nature de ses
activités et leur impact sur le développement et
l'émergence économique du Bénin
Aux termes de l'arrêté
n°005/MAEIAFBE/DC/SGM/DAJDH/DRECI du 20 février 2007 portant
attributions, organisation et fonctionnement de la DRECI, cette Direction est
chargée de :
- contribuer à la promotion de la coopération
économique et commerciale entre le Bénin et les pays
étrangers ;
- oeuvrer à la promotion des investissements directs en
direction du Benin ;
- faciliter la mise à disposition des investisseurs
étrangers et de la diaspora d'informations fiables sur les
modalités et conditions d'investissement au Bénin ;
- chargé d'informer de manière permanente les
opérateurs économiques afin de les orienter sur la
stratégie nationale en matière d'exportation des produits du
Bénin ;
- Participer à l'organisation des missions commerciales et
économiques en liaison avec les directions et structures
compétentes ;
- Collecter et mettre à jour les informations relatives
aux opportunités d'investissement ainsi qu'aux données
économiques, commerciales et techniques les plus récentes au
niveau international ;
- Participer et suivre de concert avec les structures
compétentes les négociations commerciales multinationales aux
niveaux régional et international (OMC, Union Européenne, UEMOA
etc.).
La DRECI représente le MAEIAFBE dans les commissions
suivantes : - Commission nationale des foires et expositions ;
- Commission nationale de l'AGOA ;
- Commission nationale de promotion des investissements ;
- Commission interministérielle chargée de
l'application et du suivi des accords de l'OMC en collaboration avec la
direction des organisations internationales ;
- Autres commissions ; comités et organes.
Elle est subdivisée en trois (03) services à savoir
:
- le service de la coopération économique et
commerciale (SCEC) qui est chargé d'assurer la promotion et la
protection des investissements
étrangers au Benin. A ce titre, il est chargé, en
liaison avec les structures nationales compétentes, de :
la circulation de l'information entre le ministère et les
investisseurs étrangers ;
la mise à la disposition des investisseurs
étrangers d'informations fiables sur les modalités et conditions
d'investissements au Bénin.
- le service de la promotion des opportunités
d'investissement et d'exportation (SPOIE) chargé du suivi des dossiers
et questions se rapportant aux opportunités d'investissements et
d'exportation entre l'étranger et le Bénin. A ce titre, il est
chargé, en liaison avec les directions et autres structures
concernées, de :
la vulgarisation des textes et documents relatifs à la
stratégie nationale d'exportation ;
la stimulation de la production nationale des produits
d'exportation au Bénin ;
la promotion des produits béninois auprès des
opérateurs économiques étrangers.
- le service de la documentation et des statistiques
économiques et commerciales (SDSEC) ; chargé d'assurer la mise
à jour de tous les documents et de toutes les statistiques relatifs
à la situation économique et commerciale du Bénin, et
veille à leur classement, leur gestion informatisée selon une
indexation qui facilite la recherche et tient compte des besoins réels
du ministère, des acteurs nationaux, ainsi que la recherche sur des
inforoutes de tout document ou statistique dont la direction éprouve le
besoin.
Durant notre stage à la DRECI, il a été
loisible de constater que les facteurs qui ralentissent l'économie
béninoise dans ses efforts d'internationalisation sont notamment
l'absence de véritables filières de production, l'insuffisance
des produits " made in Bénin" à promouvoir et la
cybercriminalité qui ternit l'image de marque du pays.
Le stage nous a offert l'opportunité d'appliquer les
cours de correspondance diplomatique. Nous avons été
initié à la manière d'élaborer un point de
coopération. Nous avons appris à préparer un dossier de
grande commission mixte qui comporte : le point de coopération
actualisé, l'aide-mémoire des entretiens du Ministre des Affaires
Etrangères avec son homologue, le Toast du Ministre, ordre du jour
détaillé, le discours d'ouverture, le discours de clôture,
les accords à signer.
Le stage au Ministère des Affaires Etrangères a
été un stage de formation.
Paragraphe 2 : Présentation des principaux
acteurs du monde entrepreneurial béninois.
I- La Chambre de commerce et d'industrie du Bénin
(CCIB):
Créée le 12 Avril 1908, la CCIB, depuis Avril
1962, est un établissement public qui jouit de la personnalité
civile et de l'autonomie financière .Placée sous la tutelle du
MIC, la circonscription de la CCIB couvre l'ensemble du territoire national.
C'est un établissement public géré par des élus
consulaires et regroupant tous les opérateurs économiques. Elle a
pour missions de :
- représenter, protéger, assurer et
défendre les intérêts des opérateurs
économiques auprès des pouvoirs publics,
institutions privées et
organismes extérieurs ;
- agir auprès du Gouvernement sur toutes les questions
visant l'amélioration des conditions de travail des opérateurs
économiques et l'accroissement de la prospérité ;
- etc.
II- Le Conseil National du Patronat du Bénin
(CNP-Bénin) :
Le Conseil National du Patronat du Bénin
(CNP-Bénin) a été créé le
13 septembre 1984 au cours d'une Assemblée Générale des
organisations, associations et groupements professionnels d'employeurs du
Bénin. Le Conseil National du Patronat du Bénin est donc le fruit
d'une union des 19 groupements professionnels qui avaient animé la vie
économique du Bénin à travers la Chambre de Commerce et
d'Industrie du Bénin (CCIB).
Le CNP-Bénin, autrefois Organisation National des
Employeurs du Bénin (ONEB) est né de la
volonté des associations et groupements professionnels d'employeurs de
se regrouper au sein d'une organisation faîtière.
Il faut souligner qu'au moment de sa création, le
Bénin vivait à l'ère de la révolution et de
l'idéologie marxiste léniniste où les secteurs vitaux de
l'économie étaient entre les mains de l'Etat.
Mais avec l'historique Conférence Nationale de
février 1990 qui a ouvert la voie au renouveau démocratique, nous
pouvons affirmer que l'ex ONEB, aujourd'hui CNP-Bénin,
répond au souci des Gouvernements qui se sont succédé
d'avoir en face d'eux un interlocuteur valable et représentatif pour la
défense des intérêts et la promotion du secteur
privé.
Le Conseil National du Patronat du Bénin
(CNP-Bénin) est né de la volonté des
employeurs de se regrouper au sein d'une organisation faîtière
pour devenir interlocuteur représentatif face aux pouvoirs publics, dans
la défense de leurs intérêts et la promotion du secteur
privé.
Le CNPB se propose de servir d'interface entre l'entreprise
et l'Administration du travail;
- Présent au Conseil d'Administration de la
Caisse Nationale de SécuritéSociale
(CNSS), le patronat a pour rôle d'aider les entreprises
privées à être
à jour de cotisations patronales,
- Présent au Conseil National du Travail, le patronat
contribue aux respects des textes législatifs et réglementaires
du Travail en vigueur au Bénin en aidant les entreprises à mettre
en place des stratégies de mise en conformité.
- Par son projet de mise en place d'un « Cadre Permanent
de Concertation patronat/gouvernement», le Patronat accompagne l'effort de
restructuration et de recherche de solutions aux problèmes qui freinent
le développement des affaires.
Section 2 : Du ciblage de la problématique
aux séquences de résolutions
Paragraphe1 : Ciblage de la problématique
I- Identification des problématiques
possibles
Au cours de notre stage, nous avons été au contact
de la réalité du MAEIAFBE, ce qui nous a permis de faire de
manière générale certains constats :
- Le manque de locaux pour l'installation convenable du personnel
;
- Un nouveau bâtiment est en cours d'achèvement
pour l'aménagement du
personnel ;
- La coupole du ministère vient d'être
réfectionnée ;
- Une mauvaise circulation de l'information sur les
différents dossiers du ministère ;
- Le ministre essaie de faire circuler l'information aux
cérémonies des couleurs ;
- Une absence généralisée de motivation au
travail ;
- Les affectations en postes diplomatiques et consulaires
constituent la principale motivation des agents.
Nos contacts avec les milieux d'affaires ont permis
d'établir que le souci primordial des investisseurs est la
rentabilité de leurs capitaux ; une rentabilité qui passe par la
mise en place d'un environnement économique favorable et des
activités de production développées et pérennes.
C'est surtout dans le but de mettre la diplomatie béninoise au service
des hommes d'affaires que la DRECI a été créée.
Toutefois, celle-ci rencontre des difficultés dans la mise
en oeuvre de ses attributions.
S'agissant des rapports entre la DRECI et les autres
ministères,
- les conflits d'attributions: nous avons noté que dans
l'organisation de l'administration béninoise, la Direction
générale du commerce extérieur (DGCE) au MIC en dehors du
MAEIAFBE traitent de questions à caractère économique et
international, relevant aussi bien de leurs attributions que de celles du
MAEIAFBE en général et de la DRECI en particulier. La
conséquence est qu'aussi bien le MAEIAFBE que les autres
Ministères revendiquent constamment ces attributions à eux
reconnues par des textes juridiques ;
- la lenteur dans le traitement des dossiers: nombre de
dossiers sont traités par la DRECI de concert avec la DGCE. Mais le
constat est que ces dossiers mettent du temps à être
définitivement traités du fait du retard qu'accusent les
directions techniques de ces ministères. Ce retard se constate surtout
dans les suites à transmettre à la DRECI, ce qui bloque quelques
fois certaines actions et initiatives de la Diplomatie économique
béninoise.
- la non disponibilité à la DRECI d'une base de
données: la DRECI est chargée de la promotion de la
coopération économique et commerciale entre le Bénin et
les autres pays étrangers. Mais il n'existe pas dans cette direction une
banque de données où pourraient s'obtenir des informations sur la
situation économique internationale en général et sur le
Bénin en particulier.
Il faut aussi noter que :
- La DRECI manque de ressources humaines nécessaires,
en qualité et en quantité, pour étoffer les
différents services et divisions prévus pour un fonctionnement
normal en vue d'un bon rendement. Cela dénote d'une
insuffisance d'affectation des ressources humaines au profit de la
DRECI. Les moyens matériels et financiers mis à la
disposition de la jeune direction se révèlent insuffisants. Aussi
doit on souligner une absence de structuration du travail à la DRECI.
Enfin, en ce qui concerne le rayonnement économique et
commercial du Bénin, nous avons constaté au cours de notre stage
:
- la non existence d'une culture d'analyse économique
et
commerciale au MAEIAFBE ;
- la non spécialisation des diplomates béninois
dans les domaines
économique et commerciale ;
- l'absence d'un cadre de concertation réel entre le
MAEIAFBE et
les entreprises béninoises.
Les différents problèmes
énumérés, peuvent être regroupés en trois
problématiques comme le présente le tableau ci après :
TABLEAU N°1 : Liste des
problématiques possibles
N°
|
Centres D'intérêts
|
Problèmes spécifiques
|
Problèmes généraux
|
Listes de la problématique
|
1
|
La gestion des ressources à la DRECI
|
1. Insuffisance d'affectation des ressources humaines
à la DRECI ;
2. .Insuffisance des ressources matérielles et
financières ;
3. Mauvaise structuration du travail à la DRECI.
|
Non existence d'une stratégie de gestion des ressources
à la DRECI
|
Problématique de la gestion stratégique des
ressources à la DRECI
|
2
|
La
coordination des relations extérieures du
Bénin
|
1- les conflits d'attributions ;
2- la lenteur dans le traitement des dossiers ;
3- la non disponibilité à la DRECI d'une base de
données.
|
Conflits d'attributions entre la DRECI et les autres
ministères
|
Problématique de la
collaboration entre le DRECI et les autres ministères dans
la conduite de la politique économique internationale du Bénin
|
3
|
Le
rayonnement économique
et commercial du Bénin
|
1 - Absence d'une culture d'analyse économique et
commerciale au MAEIAFBE ;
2 - Non spécialisation des diplomates béninois dans
les domaines
économique et commercial ;
3 - Absence d'un cadre de
concertation entre le MAEIAFBE et les entreprises
béninoises.
|
La non
définition d'une stratégie de promotion des
entreprises béninoises à l'extérieur par le MAEIAFBE
|
Problématique de la
contribution du MAEIAFBE à l'émergence des
entreprises nationales sur la scène
internationale
|
II- Choix de la problématique et
justification du sujet :
Une analyse des différents problèmes
identifiés lors de l'état des lieux de base nous laisse percevoir
que tous les centres d'intérêts représentent des
problématiques auxquelles il faudra faire face afin de favoriser le
rayonnement économique du Bénin. Cependant, le choix de notre
problématique sera orienté sur la question de la contribution du
MAEIAFBE à l'émergence des entreprises nationales sur la
scène internationale.
La transnationalisation des entreprises nationales, qui
désigne le processus par lequel lesdites entreprises délocalisent
tout ou partie de leurs prérogatives stratégiques en
matière de conception, de fabrication, de commercialisation, et de
gestion, apparaît comme une source de revenus pour les pays
désireux de voir émerger leur économie. En effet la
transnationalisation offre un large marché d'écoulement des biens
produits par les entreprises concernées et par voie de
conséquence la possibilité pour celles-ci de s'approvisionner
auprès de leurs fournisseurs avec des avantages comparatifs en terme de
coût de revient liés à leur situation de clients
privilégiés. Sur la base des prix de revient avantageux qu'elles
obtiennent par rapport à leurs concurrents de petites tailles, elles ont
les coudées franches pour fixer les prix sur le marché de
distribution au détriment des petits concurrents. Cette politique des
prix des transnationales conduit à terme les petites entreprises
à fusionner pour faire la même politique que les transnationales
sous peine de disparaître.
En même temps que la politique d'approvisionnement leur
permet d'acheter en gros et à meilleur prix les matières
premières et autres consommables, et que l'expansion de leur
marché d'écoulement leur permet de mener une politique de
distribution préférentielle, les emplois stratégiques et
donc mieux quottés sont généralement tenus par les
ressortissants des pays d'origine de ces transnationales. Ainsi, en plus de
constituer une source de devises, de création d'emplois voire
d'amélioration des conditions de vie des ressortissants des pays
d'origine, les multinationales constituent une arme diplomatique pour leur pays
d'origine tant à l'égard de leur source d'approvisionnement que
vis-à-vis des pays où elles s'installent.
Ainsi donc, l'Etat béninois et plus
particulièrement sa diplomatie ont intérêt à
contribuer au rayonnement international de ce secteur qui s'avère
indispensable pour l'émergence de son économie.
A- La diplomatie béninoise face à la
transnationalisation des entreprises
Le rayonnement international d'un Etat dépend du
dynamisme de sa diplomatie, une diplomatie qui est, rappelons le, la mise en
oeuvre de la politique étrangère du Gouvernement. La politique
extérieure d'un Etat est le comportement de cet Etat vis-à-vis de
l'extérieur. Il n'est pas sans mobile. Il s'inscrit dans une vision :
celle de protéger les intérêts nationaux de l'Etat. Les
sphères de la diplomatie sont essentiellement politiques,
économique et culturelle. Ces sphères de la diplomatie classique
sont aujourd'hui confrontées aux réalités de la
mondialisation qui peut être défini comme le processus par lequel
les espaces économiques nationaux laissent place à un espace
mondial intégré, donnant ainsi l'image du « village
planétaire » du système monde. Une telle vision change la
conception politique, culturelle et économique du monde. En effet, avec
le développement des TIC, les flux d'informations de services et de
capitaux se réalisent en temps réel quel que soit l'espace
géographique concerné au mépris des frontières.
Cette nouvelle donne ne laisse aucun espoir de survie à
des institutions qui persistent dans une vision étriquée du
monde. Déjà, dans les pays dits développés on
assiste à la constitution de grands groupes d'entreprises pour faire
face efficacement à la concurrence internationale par le contrôle
des sources d'approvisionnement des matières premières et la
politique des prix sur le marché par le jeu de la réduction du
coût de revient des produits finis.
Au vu de tout ce qui précède, les Etats
africains doivent ils rester en marge de ces grands regroupements qui dictent
leur loi aux Etats partout dans le monde ? Quelle devrait être l'attitude
des diplomates africains dans ce contexte ? Que peut tirer un Etat africain
comme le Bénin à promouvoir la transnationalisation de ses
entreprises ?
L'une des préoccupations du MAEIAFBE dans ce contexte
généralisé de mondialisation et de compétition
internationale tous azimuts devrait être la mise
en adéquation de l'action diplomatique avec les
opportunités et défis engendrés de ce fait. Il importe
alors que le Gouvernement béninois encourage par des politiques
d'incitation adéquates le monde entrepreneurial béninois à
s'inscrire dans une logique de transnationalisation de ses entreprises. Par
ailleurs, il mettra en oeuvre les actions nécessaires pour une ouverture
des marchés régionaux et internationaux par une diplomatie active
et à tendance économique et commerciale.
Dès lors quels sont les enjeux d'une transnationalisation
des entreprises pour l'Etat béninois ?
B- Effets de la transnationalisation des entreprises
nationales
Il convient de ne s'y méprendre, la
transnationalisation ne comporte pas que des avantages pour les pays d'origine
des entreprises concernées. Elle est souvent l'occasion d'une importante
sortie de capitaux, capitaux pourtant nécessaire à la
dynamisation de l'économie de ce pays. Elle est par ailleurs ; parfois
source de suppression d'emplois notamment lorsqu'elle entraîne une
délocalisation des infrastructures productrices vers des espaces plus
favorables en matière fiscale et de main d'oeuvre qualifiée.
Les entreprises béninoises qui pourraient être
concernées par un projet de transnationalisation ne sont pas
légion pour l'heure. Il n'empêche que les opportunités
qu'offre la position géographique du Bénin couplée au
contexte politique sont des bases essentielles d'une formation d'entreprises
dans une perspective transnationale.
La transnationalisation d'entreprises à partir du
Bénin comporte plusieurs avantages tant pour le développement
économique aussi bien que pour le rayonnement international du
Bénin.
Du point de vue économique, une politique de
transnationalisation d'entreprises béninoises, soutenue par le
Gouvernement peut faire du Bénin une plaque tournante des affaires dans
l'espace économique sous régionale. Le territoire béninois
pourrait devenir de ce fait le centre de négociation de produits
à écouler à travers un réseau de distribution dans
toute la sous région ; ce qui emporte des effets immédiats de
création d'emplois et de promotion d'infrastructures liées au
séjour d'opérateurs économiques au Bénin. Le
développement du processus de transnationalisation, s'il est bien
réalisé, contribuera au placement de ressortissants
béninois à des postes stratégiques de ces entreprises dans
les pays de la sous région avec pour corollaire l'amélioration du
niveau de vie et du niveau d'investissement au pays.
Un autre avantage constitue le transfert de capitaux importants
résultant des différentes transactions au profit du
Bénin.
Au plan politique, la conquête progressive des
marchés régional et international si elle se conforte, fera
desdites entreprises des maillons économiques puissants avec lesquels
les pays d'accueil devront compter. Ce atout constitue un élément
de choix susceptible de contribuer au rayonnement du Bénin dans la sous
région voire au plan international.
Quelles sont les conditions de mise en oeuvre de cette exigence
de la mondialisation et quelle part doit y prendre le MAEIAFBE ?
Telle est toute la problématique du présent sujet
intitulé « Vers une transnationalisation des entreprises
béninoises : appui du MAEIAFBE » L'approche de résolution de
cette problématique sera abordée à travers les trois
problèmes spécifiques qu'il importe de traiter pour permettre
à la
diplomatie béninoise de mieux s'adapter aux exigences
de la mondialisation et de continuer à faire prévaloir
efficacement les intérêts vitaux de l'Etat sur la scène
internationale. Il s'agit de :
- absence d'une culture d'analyse économique et
commerciale des
intérêts du Bénin par les cadres du MAEIAFBE
;
- non spécialisation des diplomates dans les domaines
économique
et commerciale ;
- absence d'un cadre de concertation entre le MAEIAFBE et les
entreprises béninoises.
Paragraphe2 : Séquences de résolution de
la problématique
Une fois les problèmes spécifiques à
résoudre choisis, notre sujet formulé et la problématique
spécifiée, il importe de préciser les séquences de
résolution des problèmes spécifiques retenus et par voie
de conséquence le problème général
identifié.
I- APPROCHE GENERIQUE DE RESOLUTION DU PROBLEME GENERAL
Rappelons que le problème général est la
non définition d'une stratégie de promotion des entreprises
béninoises à l'extérieur par le MAEIAFBE. Pour
résoudre ce problème, notons que la définition d'une
stratégie de promotion des entreprises nationales à
l'extérieur par le MAEIAFBE s'avère indispensable.
II- APPROCHE GENERIQUE DE RESOLUTION DES PROBLEMES
SPECIFIQUES
1 - Approche générique liée au
problème spécifique n°1
L'absence d'une culture d'analyse économique et
commerciale des intérêts du Bénin par les cadres du
MAEIAFBE signifie que l'appréciation des aspects économiques et
commerciaux des dossiers n'est pas inculquée comme démarche
cardinale à privilégier dans l'étude des dossiers au
MAEIAFBE. Pour cela, la résolution du problème spécifique
n°1 nécessitera l'insertion systématique d'un programme de
renforcement des capacités en analyse économique et commerciale
en faveur des cadres au MAEIAFBE.
2- Approche générique liée au
problème spécifique n°2
Concernant le problème spécifique n°2
relatif à la non spécialisation des diplomates béninois
dans les domaines économique et commercial, nous pouvons dire que les
diplomates béninois n'usent que de leurs expériences et
expertises acquises à l'occasion de leurs séjours en postes
diplomatiques et consulaires pour participer efficacement aux
négociations économiques et commerciales. De ce fait certains
paramètres économiques et commerciaux leur échappent.
Ainsi, la résolution du problème spécifique n°2
nécessitera le recrutement ou la spécialisation d'un certain
nombre de diplomates en économie et en commerce international.
3- Approche générique liée au
problème spécifique n°3
S'agissant du problème spécifique n°3, par
absence d'un cadre de concertation entre le MAEIAFBE et les entreprises
béninoises, il faut comprendre la non existence au MAEIAFBE de
l'instance de concertation entre le MAEIAFBE et les acteurs du monde des
entreprises au Bénin. .
Alors la résolution du problème
spécifique n°3 nécessitera une approche
générique basée sur la mise en place d'une instance
permanente et dynamique de concertation entre le MAEIAFBE et le monde
entrepreneurial.
Les différentes approches de résolution de la
question de l'appui du MAEIAFBE à l'expansion des entreprises nationales
à l'extérieur peuvent être résumées chacune
dans un tableau de synthèse des approches par problème.
TABLEAU N°2 : synthèse des
approches théoriques par problème
Niveau spécifique
|
Problèmes spécifiques
|
Caractères des approches
théoriques retenues (approches génériques)
|
1
|
Absence d'une culture d'analyse
économique et commerciale au
MAEIAFBE
|
Approche basée sur l'insertion
systématique d'un programme de renforcement des
capacités en analyse économique et commerciale au MAEIAFBE.
|
2
|
Non spécialisation des diplomates
béninois dans les domaines économique et
commercial
|
Approche générique basée sur le
recrutement ou la spécialisation d'un
certain nombre de diplomates en économie et en commerce
international
|
3
|
Absence d'un cadre de concertation entre le MAEIAFBE et les
entreprises béninoises
|
Approche générique basée la mise en place
d'une instance permanente et
dynamique de concertation entre le MAEIAFBE et le monde
entrepreneurial
|
Cette vision globale de résolution que nous venons de
retenir peut être restituée à travers une démarche
composée des neuf étapes ci-après :
1- fixation des objectifs de la recherche ;
2- formulation des hypothèses de l'étude ;
3- revue de la littérature ;
4- choix de l'outil de mobilisation ;
5- choix de l'outil d'analyse des données ;
6- mobilisation des données ;
7- analyse des données ;
8- établissement du diagnostic ;
9- proposition des approches de solutions et des conditions de
leur mise en oeuvre.
Une fois la problématique choisie,
spécifiée et la vision globale de résolution
déterminée, nous passerons alors des objectifs de l'étude
à la méthodologie.
Du cadre théorique aux
approches de solutions
CHAPITRE DEUXIEME
Section première: Du cadre théorique
à la méthodologie de l'étude
Nous préciserons ici les objectifs que nous visons
à travers cette étude et la démarche méthodologique
que nous avons suivie pour y parvenir.
Paragraphe1 : Objectifs, hypothèses et revue de
la littérature
Il sera question ici de présenter les objectifs de
l'étude, les causes et hypothèses liées aux
problèmes en résolution puis d'établir le tableau de bord
de l'étude et enfin la revue de littérature.
Les objectifs de cette réflexion tendent en
général à la contribution de la diplomatie
béninoise à la transnationalisation des entreprises nationales.
Après les avoir précisés, nous émettrons quelques
hypothèses.
I- Objectifs et hypothèses
La présente étude vise la contribution du MAEIAFBE
à l'émergence d'une diplomatie économique et
commerciale.
Cet objectif général est lié à
certains objectifs spécifiques que sont :
N°1 : contribuer au développement d'un contenu
économique et commerciale de la diplomatie au MAEIAFBE;
N°2 : aider à l'ouverture du corps des diplomates aux
spécialistes des questions économiques et commerciales ;
N°3 : contribuer à la mise en place d'une
stratégie dynamique de promotion des entreprises béninoises
à l'extérieur.
Pour atteindre ces objectifs, il nous faut rechercher les causes
de ces problèmes identifiés.
Nous partirons de certaines hypothèses qui nous
permettrons de déceler les causes les plus plausibles de ces
problèmes. Ces hypothèses sont les suivantes :
- L'absence d'une culture d'analyse économique et
commerciale au MAEIAFBE est liée à l'insuffisance de la place
accordée aux étudiants de profil économique lors du
recrutement des diplomates béninois ;
- La non spécialisation des diplomates béninois
dans les domaines économiques et commerciales est due à la non
adaptation de la diplomatie aux évolutions de la diplomatie
contemporaine ;
- La mauvaise répartition des attributions entre le MIC
et le MAEIAFBE en matière de commerce international est la cause de
l'absence d'un cadre de concertation réel du MAEIAFBE avec les
entreprises béninoises.
SYNTHESE DES PREOCCUPATIONS ET TABLEAU DE BORD DE
L'ETUDE
? SYNTHESE DES PREOCCUPATIONS
Les problèmes à résoudre par notre
étude sont liés à la contribution du MAEIAFBE à
l'émergence d'une diplomatie économique et commerciale et sont
essentiellement :
- Absence d'une culture d'analyse économique et
commerciale au MAEIAFBE
- Non spécialisation des diplomates béninois dans
les domaines économiques et commerciales
- Absence d'un cadre de concertation réel du MAEIAFBE avec
les entreprises béninoises
· TABLEAU DE BORD DE L'ETUDE
Dans ce tableau de bord, seront récapitulés les
problèmes à résoudre, les objectifs que nous voulons
atteindre, les causes supposées être à la base des
différents problèmes puis des différentes
hypothèses qui ont été émises.
TABLEAU N°3 : Tableau de bord de
l'étude sur l'appui du MAEIAFBE à la transnationalisation des
entreprises béninoises.
Niveau d'analyse
|
Problématique
|
Objectifs
|
Causes supposées
|
Hypothèses
|
Niveau general
|
Problème général : Non définition
d'une stratégie de promotion des entreprises béninoises à
l'extérieur au MAEIAFBE
|
Objectif général : Contribution du MAEIAFBE
à l'émergence
d'une diplomatie économique et commerciale
|
|
|
Niveaux specifiques
|
1
|
Problème
spécifique n°1 : Absence d'une culture d'analyse
économique et commerciale des intérêts du Bénin au
MAEIAFBE
|
Objectif spécifique
n°1 : Contribuer au développement d'une approche
économique et commerciale de la diplomatie au MAEIAFBE;
|
Cause spécifique n°1 : Insuffisance de la place
accordée aux étudiants de profil économique lors du
recrutement des diplomates béninois
|
Hypothèse spécifique n°1 : L'absence d'une
culture d'analyse économique et commerciale au MAEIAFBE est liée
à l'insuffisance de la place accordée aux étudiants de
profil économique lors du recrutement des diplomates béninois
|
2
|
Problème
spécifique
n°2 Non spécialisation des diplomates
béninois dans les domaines économiques et
commerciales
|
Objectif spécifique
n°2 : aider à l'ouverture du corps des diplomates aux
spécialistes des questions
économiques et commerciales
|
Cause spécifique n°2 : Non réadaptation de
la diplomatie béninoise aux évolutions de la diplomatie
contemporaine
|
Hypothèse spécifique n°2 : La non
spécialisation des diplomates béninois dans les domaines
économiques et commerciales est due à la non adaptation de la
diplomatie aux évolutions de la diplomatie contemporaine
|
3
|
Problème
spécifique n°3 : Absence d'un
cadre de concertation réel du MAEIAFBE avec les
entreprises béninoises
|
Objectif spécifique
n°3 : contribuer à la mise en place d'une
stratégie dynamique de promotion des
entreprises
béninoises à
l'extérieur
|
Cause spécifique n°3 : mauvaise répartition
des attributions entre le MIC et le MAEIAFBE en matière
commerce international
|
Hypothèse spécifique n°3 : La mauvaise
répartition des attributions entre le MIC et le MAEIAFBE en
matière commerce international est la cause de l'absence d'un cadre de
concertation réel du MAEIAFBE avec les entreprises béninoises
|
II- Revue de littérature
Nous procéderons ici à une clarification des
concepts : fusion d'entreprise ; investissement direct à
l'étranger ; entreprise ; mondialisation ; firme transnationale, ce qui
nous permettra de faire le point de nos connaissances et nous servira de base
théorique au présent travail.
- Firme Transnationale (FTN) : Selon
le Larousse une FTN est une firme qui regroupe plusieurs nations. Une firme
transnationale est une entreprise le plus souvent de grande taille qui a
implanté plusieurs filiales à l'étranger. Elles produisent
des biens ou services adaptés à chaque marché. Les
filiales disposent d'une certaine indépendance face à la maison
mère ; elles n'ont pas de relations horizontales entre elles. Son
objectif est la glocalisation ; c'est-à-dire penser globalement et agir
localement. On peut donc s'accorder avec R.SANDRETTO qui définit les
entreprises transnationales comme des « entreprises
généralement de grande taille, dont l'organisation et la gestion
sont le plus souvent centralisées, développant leurs
activités productives (biens et services) grâce à des
filiales implantées dans plusieurs pays ». Peuvent alors être
classées dans la catégorie des transnationales, les entreprises
dont le siège social est dans un pays déterminé et qui
exercent leurs activités dans un ou plusieurs autres pays, par
l'intermédiaire de filiales qu'elles coordonnent. Elles
développent diverses stratégies :
· Stratégies d'approvisionnement : implantation de
filiales produisant des matières premières à faible
coût
· Stratégies de marché : implantation de
filiales relais pour augmenter leurs ventes en se rapprochant de leurs
clients
· Stratégies de différenciation consistant
à modifier les caractéristiques de leurs produits pour se
distinguer des concurrents.
Au Bénin, au nombre des entreprises que le
gouvernement pourrait encourager à se transnationaliser, on peut citer
la société « Tundé SA », la
société d'eau minérale « fifa de ste luce ».
Celles-ci, par leurs différentes activités et stratégies
qu'elles développent, cherchent à rationaliser leur production.
Cette culture répond à l'objectif généralement
poursuivi par les entreprises transnationales.
- Fusion d'entreprise : En
économie, les fusions se conçoivent comme une prise de
contrôle d'une société par une autre. La
caractéristique fondamentale réside dans son mode de paiement :
il s'effectue en titres et non en liquidités.
Il existe plusieurs types de fusions dont les
conséquences au plan juridique et fiscal sont différentes. De
manière générale, ces montages juridiques peuvent
revêtir la forme de :
Fusion absorption : l'opération par laquelle une ou
plusieurs sociétés, dissoutes mais non liquidées,
transmettent à une société existante ou nouvelle, leur
entier patrimoine, actif et passif compris. Leurs apports sont
rémunérés par l'attribution de droits sociaux
représentatifs de la société préexistante ou
nouvelle et, éventuellement, du versement d'une soulte en espèces
ne dépassant pas 10% de la valeur nominale des parts ou actions
distribuées.
Le schéma de base d'une opération de fusion
entraîne trois effets juridiques distincts mais concomitants, à
savoir :
· La transmission universelle du patrimoine de la
société absorbée à la société
absorbante ou à la société nouvelle issue de la fusion
;
· Corrélativement à la transmission de son
patrimoine, l'opération de fusion entraîne nécessairement
la dissolution de l'absorbée ;
· La fusion suppose la rémunération des
apports de la société absorbée. Celle-ci est
réalisée au moyen d'une attribution de droits sociaux. Ainsi, les
associés de la société absorbée doivent recevoir
des titres de l'absorbante en contrepartie de leurs apports. Il s'agit de
nouveaux titres de la société absorbante créés en
contrepartie d'une augmentation de capital dite "par échange de
titres".
4 Apport de titres : L'apport de titres est une
opération par laquelle un investisseur (personne physique ou personne
morale) apporte ses titres d'une société A à une
société B et reçoit en rémunération des
titres de la société B. Contrairement à une
fusion-absorption, la société A subsiste et devient une filiale
de B, les actionnaires de A devenant actionnaires de B.
4 Apport partiel d'actif : Un apport partiel d'actifs est une
opération par laquelle une société A fait apport à
une société B d'une partie de ses éléments d'actifs
(et de passifs), et reçoit en échange des titres émis par
la société B. L'apport d'une partie de l'actif à une autre
société s'apparente à une vente (une cession), au mode de
rémunération près. Ici, le paiement s'effectue en actions
et la société bénéficiaire augmente son capital du
montant de l'apport. Il existe un régime fiscal plus avantageux que
celui d'une cession : il s'agit de l'apport d'une branche complète
d'activité. Les parties peuvent alors soumettre cette opération
au régime fiscal de scissions ; ce qui en réduit le coût
fiscal (sursis d'imposition pour les plus-values et dispense des droits
d'apports)
En faisant abstraction des synergies, il n'existe aucune
différence entre les différentes opérations : le groupe
est économiquement identique, quelle que soit la forme
adoptée.
C'est pourquoi, à la suite de la fusion, la valeur de
l'actif économique et le résultat d'exploitation consolidé
restent inchangés. Aussi, les opérations de
fusion n'induisent dans l'immédiat aucune
création de valeur et, rappelons-le, ne permettent de dégager
aucun flux de trésorerie. Toutefois, par la suite, l'opération se
traduit sur le plan économique par des synergies, en
matière de coûts, de position sur le marché (seuil
critique)... L'anticipation que font les actionnaires de celles-ci joue sur la
valorisation boursière si l'entreprise est cotée sur un
marché organisé.
- Investissement Direct à
l'Etranger : Ce sont les moyens de l'internationalisation des
firmes. Ils consistent en des achats non résidents afin d'obtenir «
un intérêt durable et la capacité d'exercer une influence
dans la gestion. Ils peuvent prendre la forme d'une création
d'entreprise, à condition que cela permette d'obtenir un pouvoir de
décision effectif dans la gestion. C'est donc par les IDE que se
réalise la « mondialisation productive ». La décision
d'investir à l'étranger est généralement
motivée par la recherche d'une fiscalité avantageuse, la
qualité des infrastructures ou le niveau de qualification et / ou de
coût des travailleurs du pays d'accueil.
Pour le pays d'origine, si l'IDE correspond à une
délocalisation, il peut y avoir, au moins dans l'immédiat, des
suppressions d'emplois ; si l'IDE correspond à une implantation qui
aurait pu être faite dans le pays d'origine mais qui ne l'est pas, ce
n'est pas non plus favorable à l'emploi. Cependant à long terme,
les IDE peuvent générer des exportations et une demande
supplémentaire en provenance du pays d'accueil de l'IDE.
- Mondialisation : c'est le processus
de constitution d'un marché unique qui tend à devenir universel
par abaissement des frontières entre les économies. Les espaces
économiques laissent place à un espace mondial
intégré ; On peut retenir trois débats portant sur la
mondialisation :
4 la sphère politique : d'une part le rôle
nouveau de l'Etat et la question de sa souveraineté :
dépérissement de l'Etat- nation ? D'autre part, la question de
l'organisation du pouvoir à l'échelle internationale :
hégémonie d'une puissance nationale ou gouvernance
économique mondiale,
4 la sphère économique : les effets de la
mondialisation sur le développement permettent ils une convergence entre
le nord et le sud ? La régionalisation et la mondialisation s'opposent
elles ?
4 la sphère culturelle : y a-t-il
homogénéisation ou différenciation des modes de
pensée, des modes de vie ? Assiste t on à un mouvement vers
l'universalité des valeurs,
- Entreprises : Selon le Larousse,
l'entreprise est une affaire économique et industrielle ; une
unité de production. Elle apparaît comme un structure
économique et sociale comprenant un ou plusieurs personnes et
travaillant de manière organisée pour fournir des biens et
services à des clients dans un environnement concurrentiel (le
marché). Généralement dirigée par un entrepreneur,
elle se différencie du simple projet dont l'organisation est
destinée à se dissoudre à son terme. L'entreprise est
plutôt conçue dans la durée et pour la conduite de
plusieurs projets similaires. Ce qui implique un personnel, des structures
(machines, ressources humaines...). Pour exister dans un environnement
concurrentiel, l'entreprise doit satisfaire ses clients et
générer un chiffre d'affaires supérieur à la somme
de ses coûts.
Paragraphe2 : Méthodologie adoptée
et vérification des hypothèses
I- Méthodologie
La méthode de recherche s'articulera autour des deux
points essentiels suivants:
- l'approche théorique ; et
- l'approche empirique.
? Approche théorique
Pour réaliser ce travail, nous avons adopté la
démarche méthodologique suivante. Au cours du stage pratique au
Ministère des Affaires Etrangères, nous avons parcouru un certain
nombre de directions au nombre desquelles la DRECI où nous avons
effectué des entretiens les cadres.
Ensuite, nous avons procédé à la collecte
des informations grâce à des prêts d'ouvrages dans divers
centres de documentation (bibliothèque de l'ENAM, Centre culturel
français).
Des informations ont également été
collectées sur Internet ; nous avons également eu des entretiens
avec des techniciens de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin
(CCIB) et quelques cadres de la Direction générale du commerce
extérieur (DGCE).
? Approche empirique
Il s'agira ici de mettre en exergue la méthode
d'enquête envisagée à travers les outils de mobilisation
des données, ceux relatifs à leur dépouillement et enfin
ceux liés à leur présentation.
A cette étape, nous allons fixer les objectifs de
l'enquête, identifier la population mère, repérer les
données à mobiliser et présenter les conditions de
réalisation de l'enquête et ses limites.
1- OBJECTIFS DE L'ENQUETE
Notre enquête a pour objectif général la
collecte des données en vue de la vérification des trois
hypothèses formulées dans notre travail de recherche. De
manière spécifique, elle nous permettra de savoir si :
- L'absence d'une culture d'analyse économique et
commerciale au MAEIAFBE est liée à l'insuffisance de la place
accordée aux étudiants de profil économique lors du
recrutement des diplomates béninois ;
- La non spécialisation des diplomates béninois
dans les domaines économiques et commerciales est due à la non
adaptation de la diplomatie aux évolutions de la diplomatie
contemporaine ;
- La mauvaise répartition des attributions entre le MIC
et le MAEIAFBE en matière commerce international est la cause de
l'absence d'un cadre de concertation réel du MAEIAFBE avec les
entreprises béninoises.
2 - IDENTIFICATION DE LA POPULATION MERE ET NATURE
DE
L'ENQUETE
Il est convenable avant tout de signaler que l'enquête
s'est intéressée à deux types de populations ; l'une
située au MAEIAFBE et l'autre constituée de certains acteurs du
monde entrepreneurial béninois.
L'intérêt de cette distinction est de recueillir
auprès du premier type de population les raisons qui sous tendent
l'absence du MAEIAFBE dans le monde entrepreneurial. Le dernier type de
population permet de recueillir les causes de la non expansion des entreprises
béninoises à l'extérieur.
· IDENTIFICATION DE LA POPULATION MERE
Dans le cadre de nos enquêtes, la population mère
concernée est composée de certaines personnes ressources des
différentes structures qui interviennent dans le monde entrepreneurial
et de certains cadres du MAEIAFBE.
? NATURE DE L'ENQUETE
Dans le souci d'atteindre les objectifs fixés plus
haut, nous avons procédé à deux types d'enquêtes.
L'enquête externe a consisté à l'interview au moyen d'un
guide d'entretien adressé à certains acteurs du monde
entrepreneurial béninois. L'enquête interne a consisté
à l'administration d'un questionnaire relatif aux problèmes
spécifiques identifiés et leurs causes à certaines
personnes ressources du MAEIAFBE.
? TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES
Etant donné que la population mère n'est pas
élevée, la technique à utiliser pour la collecte des
données est le sondage. On appelle sondage toute enquête non
exhaustive effectuée auprès d'un échantillon de population
sur une question donnée afin de vérifier une opinion.
Une fois les objectifs déterminés, les
hypothèses formulées, et la méthodologie retenue, nous
passerons à la vérification des hypothèses retenues.
II- Vérification des hypothèses et
établissement du diagnostic
Dans la présente partie de notre travail, nous
aborderons la collecte des données, la restitution des résultats
d'enquêtes, la présentation et l'analyse des résultats ;
nous procéderons à la vérification des hypothèses
et à la formulation du diagnostic.
1- LA REALISATION DES ENQUETES AUX DIFFICULTES
RENCONTREES
a- PREPARATION DES ENQUETES ? GUIDE
D'ENTRETIEN
Le guide d'entretien comporte différentes questions
qui serviront de base à l'enquête. Il s'agit d'un certain nombre
de préoccupations relatives à tous les problèmes de notre
étude sur lesquelles nous nous sommes entretenus avec certaines
autorités.
? QUESTIONNAIRE
Lors de la préparation des enquêtes, nous avons
élaboré un questionnaire sur la base des différents
problèmes spécifiques de notre étude qui a servi de base
à l'enquête.
b- REALISATION DES ENQUETES
? ENQUETE INTERNE
Ici, nous avons élaboré un questionnaire sur la
base des différents problèmes identifiés dans notre
étude. Les avis de quelques responsables du Ministère et d'autres
personnes ressources ont été recueillis pour une clarté et
un respect du niveau de compréhension des questionnés aux fins de
réponses fiables.
? ENQUETE EXTERNE
Elle a été réalisée en tenant compte
des problèmes spécifiques identifiés et d'autres questions
de compréhension.
c- CONDITIONS DE REALISATION DES
ENQUETES
? Enquête interne
Le déroulement de l'enquête a eu pour cadre le
Ministère, le domicile de certaines personnes ressources.
? Enquête externe
Elle a été réalisée par
l'élaboration d'un guide d'entretien pour les interviews avec certains
acteurs.
Au cours de ces enquêtes, nous avons rencontré des
difficultés qu'il convient de signaler.
d- DIFFICULTES RENCONTREES ET LIMITES DES DONNEES
? Difficultés rencontrées
Nous pouvons énumérer entre autres :
- l'empêchement ou l'indisponibilité de certaines
autorités ou personnes ressources ;
- la lenteur administrative ;
- la non disponibilité des informations - la
réticence de certains enquêtés.
? Limites des données
Les limites des données recueillies sont liées
à la marge d'erreurs due à la négligence des
enquêtés devant remplir les questionnaires et la méfiance
de certains enquêtés.
Pour rendre accessibles à notre étude les
informations recueillies à l'aide du guide et par questionnaire, nous
avons procédé à un dépouillement manuel des
données. Les informations obtenues ont fait l'objet de traitements
statistiques à l'aide des tableaux qui serviront de base à
l'analyse des données.
2- PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
D'ENQUETES
Il sera présenté les résultats des
différentes enquêtes et les grandes tendances seront
présentées dans cette partie.
a- PRESENTATION DES ENQUETES
+ Résultats relatifs au problème de l'absence d'une
culture d'analyse économique et commerciale au MAEIAFBE
TABLEAU N°4 : Cause de l'absence
d'une culture d'analyse économique et commerciale au MAEIAFBE
REPONSE
|
EFFECTIF
|
FREQUENCE
|
X
|
9
|
0 .6
|
Y
|
6
|
0.4
|
TOTAL
|
15
|
1
|
X : Insuffisance de la place accordée aux étudiants
de profil économique lors du recrutement des diplomates
béninois.
Y : Manque d'initiative des autorités du MAEIAFBE
Source : Résultats de nos
enquêtes relatives à la question :
Quelle est selon vous la cause de l'absence d'une culture
d'analyse économique et commerciale au MAEIAFBE ?
60% des enquêtés pensent que la cause de
l'absence d'une culture d'analyse économique et commerciale au MAEIAFBE
est liée à l'insuffisance de la place accordée aux
étudiants de profil économique lors du recrutement des diplomates
béninois. 40% des enquêtés penchent pour le manque
d'initiative des autorités du MAEIAFBE.
+ Résultats relatifs au problème de la non
spécialisation des diplomates béninois dans les domaines
économique et commercial
TABLEAU N°5 : Cause de la non
spécialisation des diplomates béninois dans les domaines
économique et commercial.
REPONSE
|
EFFECTIF
|
FREQUENCE
|
X
|
10
|
0.7
|
Y
|
5
|
0.3
|
TOTAL
|
15
|
1
|
X : La non adaptation de la diplomatie à
l'évolution de la diplomatie contemporaine.
Y : insuffisance des bourses de formations offertes aux
diplomates béninois par l'Etat.
Source : Résultats de nos
enquêtes relatives à la question se rapportant à la non
spécialisation des diplomates béninois dans les domaines
économique et commercial
De ce tableau, il ressort que 70 % des enquêtés
pensent que la cause du problème de la non spécialisation des
diplomates béninois dans les domaines économique et commercial
s'explique par la non adaptation de la diplomatie à l'évolution
de la diplomatie contemporaine. 30 % pensent qu'elle est liée à
l'insuffisance des bourses de formations offertes aux diplomates
béninois par l'Etat.
+ Résultats relatifs au problème de l'absence d'un
cadre de concertation réel entre le MAEIAFBE et les entreprises
béninoises.
TABLEAU N°6 : Cause de l'absence
d'un cadre de concertation réel entre le MAEIAFBE et les entreprises
béninoises
REPONSE
|
EFFECTIF
|
FREQUENCE
|
X
|
8
|
0.53
|
Y
|
7
|
0.47
|
TOTAL
|
15
|
1
|
X : la faiblesse de l'environnement économique national
Y : conflit d'attribution entre le MIC et le MAEIAFBE en
matière de commerce international.
Source : résultats de nos
enquêtes relatives à la question de l'absence d'un cadre de
concertation réel entre le MAEIAFBE et les entreprises
béninoises.
On constate que 53% des enquêtés estiment que la
cause de la l'absence d'un cadre de concertation réel entre le MAEIAFBE
et les entreprises béninoises est la faiblesse de l'environnement
économique national. 47% des enquêtés l'attribuent au
conflit d'attribution entre le MIC et le MAEIAFBE en matière de commerce
international.
b- PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE INTERNE
+ Résultats relatifs au problème de l'absence d'une
culture d'analyse économique et commerciale au MAEIAFBE
Une meilleure compréhension du problème de
l'absence d'une culture d'analyse économique et commerciale au MAEIAFBE,
nous a conduit à avoir un entretien avec les différents acteurs.
s A la question : « qu'est ce qui
explique l'absence d'une culture d'analyse économique
et commerciale au MAEIAFBE », la réponse est la même : «
insuffisance de la place accordée aux étudiants de profil
économique lors du recrutement des diplomates béninois ».
+ Résultats relatifs au problème de la non
spécialisation des diplomates béninois dans les domaines
économique et commercial.
Dans le souci de mieux cerner les raisons de la non
spécialisation des diplomates béninois dans les domaines
économique et commercial, nous avons eu un entretien avec certaines
autorités du MAEIAFBE sur la question : « Pourquoi les diplomates
béninois ne sont ils pas des spécialistes en économie et
en commerce international ? ». Nous avons eu comme réponse la non
adaptation de la diplomatie aux évolutions de la diplomatie
contemporaine.
+ Résultats relatifs au problème de l'absence d'un
cadre de concertation réel entre le MAEIAFBE et les entreprises
béninoises.
A la question : « pourquoi le MAEIAFBE ne dispose-il pas
d'un cadre de concertation réel avec les entreprises béninoises ?
», nous avons eu un entretien avec les mêmes acteurs. Et, en
réponse, ils ont indiqué la faiblesse de l'environnement
économique national.
3- VERIFICATION DES HYPOTHESES ET ETABLISSEMENT DU
DIAGNOSTIC a- VERIFICATION DES HYPOTHESES
+ DEGRE DE VALIDATION DE L'HYPOTHESE N°1
L'analyse des données recueillies lors des enquêtes
a révélé que l'absence
de culture d'analyse économique et commerciale au MAEIAFBE
est liée à
l'insuffisance de la place accordée aux
étudiants de profil économique lors du recrutement des diplomates
béninois. En effet, les relations internationales constituent le
fondement des concours de recrutement des diplomates béninois
qu'organise le ministère de la fonction publique. Un accent n'est donc
mis sur les relations économiques internationales en particulier ; ce
qui privilégie les étudiants formés en relations
internationales en général au détriment des
spécialistes des questions économiques internationales.C'est ce
qui explique la non existence d'une culture d'analyse économique et
commerciale au MAEIAFBE. Ainsi se confirme l'hypothèse selon laquelle
l'absence de culture d'analyse économique et commerciale au MAEIAFBE est
liée à l'insuffisance de la place accordée aux
étudiants de profil économique lors du recrutement des diplomates
béninois.
·: · DEGRE DE VALIDATION DE
L'HYPOTHESE N°2
Il ressort de l'analyse des données relatives au
problème spécifique n°2 que la non spécialisation des
diplomates béninois dans les domaines économique et commercial
est liée à la non adaptation de la diplomatie aux
évolutions de la diplomatie contemporaine. En effet, il est aisé
d'observer qu'il ne suffit pas seulement que les autorités
compétentes octroient des bourses de formation aux diplomates
béninois pour que ces derniers interviennent brillamment au cours des
négociations commerciales. Il apparaît indispensable qu'en plus de
ces bourses de formation, les diplomates béninois se mettent en
conformité avec les évolutions de la diplomatie contemporaine.
Ainsi l'hypothèse spécifique n°2 liant la non
spécialisation des diplomates béninois dans les domaines
économique et commercial à la non adaptation de la diplomatie aux
évolutions de la diplomatie contemporaine se trouve entièrement
vérifiée.
· : · DEGRE DE VALIDATION DE L'HYPOTHESE
N°3
De l'analyse des résultats des enquêtes, il
ressort que la faiblesse de l'environnement économique national est la
cause de l'absence d'un cadre de concertation réel du MAEIAFBE avec les
entreprises béninoises. En effet, l'environnement économique
béninois est construit de telle manière que les entreprises
nationales préfèrent faire référence au MIC quand
elles sont confrontées à des difficultés. C'est ce qui
justifie l'absence de cadre de concertation entre le MAEIAFBE et lesdites
entreprises. De ce fait, la faiblesse de l'environnement économique
national est la cause de l'absence d'un cadre de concertation réel du
MAEIAFBE avec les entreprises béninoises.
b- ETABLISSEMENT DU DIAGNOSTIC
· : · DIAGNOSTIC LIE AU PROBLEME
SPECIFIQUE N°1
L'absence d'une culture d'analyse économique et
commerciale au MAEIAFBE est liée à l'insuffisance de la place
accordée aux étudiants de profil économique lors du
recrutement des diplomates béninois.
· : · DIAGNOSTIC LIE AU PROBLEME
SPECIFIQUE N°2
La non spécialisation des diplomates béninois
dans les domaines économiques et commerciales est due à la non
adaptation de la diplomatie aux évolutions de la diplomatie
contemporaine.
· : · DIAGNOSTIC LIE AU PROBLEME
SPECIFIQUE N°3
La faiblesse de l'environnement économique national est la
cause de l'absence d'un cadre de concertation réel du MAEIAFBE avec les
entreprises béninoises.
Dans la recherche de la contribution de la diplomatie
béninoise à l'expansion des entreprises béninoises
à l'extérieur, nous nous sommes fixés des objectifs par
rapport aux problèmes spécifiques et nous avons formulé
des hypothèses qui ont été vérifiées par
suite de l'analyse des résultats des enquêtes menées
à ce sujet. Il s'avère maintenant indispensable de proposer des
solutions ainsi que leurs conditions de mise en oeuvre.
Section 2 : Des approches de solutions aux
conditions de mise en oeuvre
Paragraphe1 : Approche des solutions
I- APPROCHES DE SOLUTIONS AU PROBLEME D'ABSENCE D'UNE
CULTURE D'ANALYSE
ECONOMIQUE ET COMMERCIALE AU
MAEIAFBE
L'analyse des résultats des enquêtes
effectuées sur le problème de l'absence d'une culture d'analyse
économique et commerciale au MAEIAFBE nous a permis de dégager
comme diagnostic : «L'absence d'une culture d'analyse économique et
commerciale au MAEIAFBE est liée à l'insuffisance de la place
accordée aux étudiants de profil économique lors du
recrutement des diplomates béninois ». Il ressort de ceci que la
résolution de ce problème passera par le recrutement de
spécialistes des questions économiques et commerciales pour
servir au MAEIAFBE et à l'organisation régulière à
l'intention des agents du ministère de conférences et autres
causeries sur la situation économique et commerciale du Bénin et
des autres pays par des experts.
II- APPROCHES DE SOLUTIONS AU PROBLEME DE LA NON
SPECIALISATION DES DIPLOMATES BENINOIS DANS LES DOMAINES ECONOMIQUES ET
COMMERCIALES
De l'analyse du résultat des enquêtes sur le
problème de la non spécialisation des diplomates béninois
dans les domaines économiques et commerciales, nous pouvons
dégager le diagnostic suivant : <<la non spécialisation des
diplomates béninois dans les domaines économiques et commerciales
est due à la non adaptation de la diplomatie aux évolutions de la
diplomatie contemporaine ». Trouver des solutions à ce
problème revient à programmer des programmes de formations aux
diplomates béninois dans les domaines économique et commerciale
et sélectionner des spécialistes disposant d'une
expérience éprouvée en économie et en commerce
international et qui présentent des aptitudes à l'exercice du
métier de diplomate.
III- APPROCHES DE SOLUTIONS AU PROBLEME D»ABSENCE D'UN
CADRE DE
CONCERTATION REEL DU MAEIAFBE AVEC LES ENTREPRISES
BENINOISES
L'analyse du résultat des enquêtes
effectuées sur le problème d'absence d'un cadre de concertation
réel du MAEIAFBE avec les entreprises béninoises, nous a permis
de dégager comme diagnostic <<la faiblesse de l'environnement
économique national est la cause de l'absence d'un cadre de concertation
réel du MAEIAFBE avec les entreprises béninoises ». Il en
résulte que la résolution de ce problème revient à
mettre en place l'instance de concertation entre le MAEIAFBE, le MIC et les
entreprises béninoises pour l'élaboration des stratégies
de prospection et de conquête de marchés desdites entreprises.
Paragraphe2 : Conditions de mise en oeuvre et tableau
de synthèse
Les solutions proposées nécessitent pour leur
mise en oeuvre que certains acteurs s'impliquent particulièrement et que
des moyens soient déployés à cet effet.
I- RECOMMANDATION A L'ENDROIT DES DIVERS
ACTEURS
Pour l'efficacité de leurs missions, les
autorités du MAEIAFBE devraient élaborer un document
stratégique de promotion des entreprises nationales à
l'extérieur pour baliser l'action diplomatique du Bénin.
Dans le contexte international actuel où les
préoccupations économiques prennent le pas sur celles politiques,
l'administration du MAEIAFBE devrait s'inscrire dans une logique de
développement économique et commerciale. Les questions dont
connaissent les grands sommets internationaux aujourd'hui sont de plus en plus
d'une telle technicité que le diplomate ne peut plus prétendre
les aborder avec ses connaissances actuelles. Il conviendrait que
l'administration du Ministère des Affaires étrangères
fasse régulièrement des recyclages et des remises à niveau
du personnel à travers des programmes de formations sur les nouveaux
défis de la diplomatie contemporaines.
Conscient de son rôle pour l'émergence
économique et commerciale du Bénin, le MAEIAFBE a organisé
les 10 et 11 Août 2007 une Conférence stratégique sur
l'appui diplomatique aux secteurs privé et semi privé portant sur
le thème « la diplomatie comme vecteur du développement
économique : objectifs et moyens d'action ». A l'issu de cette
conférence, des recommandations ont été faites à
l'endroit des divers participants. Il importe alors que chaque acteur prenne
des mesures adéquates pour le respect et la mise en oeuvre effective
desdites recommandations.
Hormis ce qui précède, les responsables des
entreprises béninoises et les autorités du MIC doivent être
convaincus de la nécessité de placer le MAEIAFBE au
contrôle des relations économiques et commerciales du Bénin
à l'extérieur. Ils veilleront en conséquence à ce
que le MAEIAFBE soit tenu informer de toutes les questions à
caractère international qu'ils traitent.
En dehors des autorités du MIC, les cadres à divers
niveaux doivent s'investir pour une bonne collaboration entre le MAEIAFBE, le
MIC et les entreprises béninoises, condition d'un rayonnement
économique et commercial du Bénin.
II- LES MOYENS
De simples actes ou mesures ne suffisent pas pour
résoudre tous les problèmes identifiés. Il faut par
ailleurs que ces mesures soient accompagnées de ressources
suffisantes.
Le besoin du MAEIAFBE en ressources humaines est
indéniable. Ce besoin n'est pas que quantitatif, il est aussi
qualitatif.
Pour ce qui est de la quantité, il faut noter que
depuis le gel de recrutement intervenu dans les années 1990 par
application des Programmes d'Ajustement Structurel (PAS), le MAEIAFBE n'a plus
été pourvu en ressources humaines jusqu'à une
période récente. La conséquence est qu'actuellement, les
départs à la retraite ont créé et continuent de
créer des vides dans les services. Des services qui étaient
animés par une quinzaine de cadres sont aujourd'hui gérés
par un seul agent qui plus est, est amené à cumuler plusieurs
services à la fois.. Cela nous amène à évoquer un
constat.
Le MAEIAFBE est une administration qui emploie en grande
partie des agents bénévoles et des agents occasionnels. Et ce
sont ces agents non permanents de l'Etat qui oeuvrent pour le bon
fonctionnement du Ministère. Certains parmi eux ont acquis une
expérience et un savoir-faire qui les rendent incontournables dans leur
direction. Deux mesures s'imposent ici.
Dans un premier temps, l'Etat devra admettre, dans
l'intérêt du service, les agents bénévoles du
MAEIAFBE dans la fonction publique, par des tests rigoureusement
organisés. Cela les engagerait davantage et permettra de pallier aux
vides qui se créent dans ce ministère et qui s'accentuera dans
les cinq
prochaines années parce que la plupart des agents
permanents de l'Etat de ce Ministère seront admis à faire valoir
leur droit à la retraite.
La deuxième mesure consistera à procéder
à un recrutement important dans ce ministère. Pour cause, le
rendement d'un agent ne peut pas être optimal s'il doit gérer
plusieurs divisions à la fois. C'est ce qui limite quelque fois
l'initiative de la part des agents. De plus ce recrutement facilitera la
création au MAEIAFBE des structures nécessaires à
l'impulsion de la diplomatie béninoise.
Mais il ne suffit pas de faire un recrutement massif de
diplomates de formation.
Il faut, dans un souci de diversification des ressources
humaines du MAEIAFBE, faire appel à des compétences techniques
comme, les économistes, les spécialistes du commerce
international. Il faut aussi organiser à l'intention des agents
déjà recrutés, des programmes de formations de
spécialistes de questions techniques.
TABLEAU DE SYNTHESE DE L'ETUDE SUR : «
CONTRIBUTION DU MAEIAFBE A L'EXPANSION DES ENTREPRISES BENINOISES A L'EXTERIEUR
»
Niveau d'analyse
|
Problèmes
|
Objectifs
|
Causes supposées
|
Hypothèses
|
Causes réelles
|
Diagnostics
|
solutions
|
Général
|
Non promotion des entreprises béninoises à
l'extérieur par le MAEIAFBE
|
Contribution du MAEIAFBE à l'émergence d'une
diplomatie économique et commerciale
|
Õ
|
Õ
|
õ
|
Õ
|
õ
|
Specifiques
|
Absence d'une culture d'analyse économique et commerciale
au MAEIAFBE
|
Contribuer au développement d'une approche
économique et commerciale de la diplomatie au MAEIAFBE
|
Longue tradition marxiste
léniniste peu favorable à l'initiative
privée
|
L'absence d'une culture d'analyse économique et
commerciale au
MAEIAFBE est liée à l'insuffisance de la place
accordée aux étudiants de profil économique lors du
recrutement des diplomates béninois
|
Insuffisance de la place
accordée aux étudiants de profil
économique lors du recrutement des diplomates
béninois
|
L'insuffisance de la place accordée aux étudiants
de profil économique lors du recrutement des diplomates béninois
est liée à l'insuffisance de la place accordée aux
étudiants de profil économique lors du recrutement des diplomates
béninois
|
l'initiation des cadres du MAEIAFBE sur l'identification des
approches économiques et commerciales des dossiers dont ils ont à
connaître et à l'organisation régulière à
l'intention des agents du ministère de conférences et autres
causeries sur la situation économique et commerciale du Bénin et
des autres pays par des experts
|
Non spécialisation des diplomates béninois dans les
domaines économiques et commerciales
|
aider à l'ouverture du
corps des diplomates aux spécialistes des questions
économiques et commerciales
|
Non
réadaptation de la diplomatie béninoise aux
évolutions de la diplomatie contemporaine
|
La non spécialisation des diplomates béninois dans
les domaines économiques et commerciales est due à la non
adaptation de la diplomatie aux évolutions de la diplomatie
contemporaine
|
Non adaptation de la diplomatie béninoise aux
évolutions de la diplomatie contemporaine
|
La non spécialisation des diplomates béninois
dans
les domaines
économiques et
commerciales est due à la non adaptation de
la diplomatie aux
évolutions de la diplomatie
contemporaine
|
la programmation des formations aux
diplomates béninois dans les domaines
économiques et commerciales et la sélection des
spécialistes disposant d'une expérience éprouvée en
économies et en commerce international et présentant des
aptitudes à l'exercice du métier de diplomate
|
Absence d'un cadrse de concertation réel du MAEIAFBE avec
les entreprises béninoises
|
Contribuer à la mise en place d'une stratégie
dynamique de promotion des entreprises
béninoises à l'extérieur
|
mauvaise répartition des attributions entre le MIC et le
MAEIAFBE en matière
commerce international
|
La mauvaise répartition des attributions entre le MIC
et le MAEIAFBE en matière commerce international est la cause de
l'absence d'un cadre de concertation réel du MAEIAFBE avec les
entreprises béninoises
|
Faiblesse de l'environnement économique national
|
La faiblesse de l'environnement économique national est la
cause de l'absence
d'un cadre de
concertation réel du MAEIAFBE avec les entreprises
béninoises
|
La mise en place d'une instance de concertation entre le
MAEIAFBE, le MIC et les entre prises béninoises pour
l'élaboration des stratégies de prospection et de conquête
de marchés au profit desdites entreprises
|
CONCLUSION GENERALE
La mondialisation est un phénomène qui se
traduirait par l'émergence d'une économie mondiale
uniformisée. Le contexte actuel de la mondialisation est
caractérisé par une forte intégration des économies
nationales. Cette intégration a mis en exergue le rôle du secteur
privé dans le processus du développement de nombreuses nations.
En effet, les sociétés transnationales, à travers une
importante mobilisation de capitaux, peuvent contribuer au développement
économique des Etats.
Le processus de transnationalisation consiste en l'expansion
des activités d'une entreprise au-delà des frontières.
L'objectif de cette entreprise est d'abord la maximisation de son profit,
exigée par les marchés financiers, mais les stratégies
qu'elles mettent en oeuvre peuvent également bénéficier
aux Etats, selon le principe de la main invisible : elles remplissent «
une fin qui n'entre nullement dans [leur] intention » (A.
Smith).
Cependant, l'Afrique en général et le
Bénin en particulier reste précisément dans une large
mesure en marge de ces mutations importantes. Il n'a pu s'intégrer
véritablement au processus qui est caractérisé par le
déploiement international des entreprises.
De ce fait, la diplomatie béninoise ; principal vecteur
de promotion du pays à l'extérieur, devrait mettre en
adéquation l'action diplomatique avec les opportunités et
défis engendrés par la mondialisation. Le MAEIAFBE devra alors
définir une stratégie de promotion des entreprises nationales.
Ceci s'avèrent aujourd'hui une source de création de richesse et
d'emploi ; véritable pilier de la stratégie de croissance
accélérée.
BIBLIOGRAPHIE
I Ouvrages
A- Ouvrages généraux
- Guy CARRON DELACARRIERE, la diplomatie
économique : le diplomate et le marché, Paris, le seuil
;1996.
B- Ouvrages spécialisés
- Norel PHILIPE, l'invention du marché, un
historique économique de la mondialisation, Paris, édition du
Seuil, fév.2004.
- Michel AGLIETTA, macroéconomie international,
Montchrétien, Paris 1997 - Porter M. l'avant
mondialisation : comment devancer ses concurrents et
maintenir son avance », Edition Dunod, 1997, traduit
par Philippe de
LAVERGNE.
III Textes
1- Décret N°2006-748 du 31
Décembre 2006 portant Attributions, Organisation et Fonctionnement du
Ministère des Affaires Etrangères.
2- Arrêté
n°005/MAEIAFBE/DC/SGM/DAJDH/DRECI du 20 février 2007 portant
attributions, organisation et fonctionnement de la DRECI.
IV- Sources Internet
www.batirletogo.org
« l'Afrique au défi de la mondialisation », Lahsen
ABDELMALF.
ANNEXES
ANNEXES 1
GUIDE D'ENTRETIEN DE L'ETUDE
Dans le cadre de la réalisation de notre mémoire
de fin de formation du cycle I de l'ENAM sur le thème «
CONTRIBUTION DE LA DIPLOMATIE BENINOISE A LA TRANSNATIONALISATION DES
ENTREPRISES BENINOISES », nous souhaiterions
bénéficier de votre concours pour mieux cerner le sujet.
1- Quels sont les grandes lignes de la politique commerciale du
Bénin ?
2- Comment concevez-vous la question de la transnationalisation
des entreprises au Bénin ?
3- Existe-t-il une structure qui réfléchit
à cette question ?
4- Quelle devrait être le cadre des investigations sur
cette question ?
5- Quels sont selon vous les avantages et
inconvénients de la transnationalisation des entreprises pour les
entreprises béninoises en particulier?
6- Quelle relation avez-vous avec le MAEIAFBE ?
7- Combien avons-nous d'entreprises transnationales au
Bénin ?
8- Dans quels secteurs ?
9- Quels sont ceux qui sont les plus fonctionnels ?
10- Qu'est ce qui sous tend cette ambition ?
11- Quelle peut être selon vous l'apport de la diplomatie
béninoise en la matière ?
12- Combien y a-t-il des spécialistes économiques
au MAEIAFBE ?
13- A quelle occasion le MAEIAFBE requiert il leur expertise
?
ANNEXES 2
Questionnaire à l'endroit des autorités
du MAEIAFBE
Dans le cadre de la réalisation de notre mémoire
de fin de formation du cycle I de l'ENAM sur le thème «
CONTRIBUTION DE LA DIPLOMATIE BENINOISE A LA TRANSNATIONALISATION DES
ENTREPRISES BENINOISES », nous souhaiterions bénéficier de
votre concours pour mieux cerner le sujet. Nous vous saurions gré de
bien vouloir répondre au questionnaire ci-après. Merci pour votre
contribution.
1- Le Bénin dispose t- il une politique de commerce
extérieur ?
2- Si oui, de quelle ministère relève t- elle ?
3- Quelles en sont les grandes lignes ?
4- Comporte t- elle un aspect « transnationalisation »
?
5- Pensez vous que la création de la DGCE est une
immiscions dans le domaine de compétence des affaires
étrangères ?
6- Que serait ce, si le MAEIAFBE gérait le commerce
extérieur ?
7- Quelle est la différence entre les attributions du
MAEIAFBE et celles du MIC notamment celles de la DGCE en matière de
commerce international ?
8- Comment coopèrent les deux institutions ?
9- Comment percevez-vous la gestion du commerce
extérieure du Benin par le MIC ?
10- Qu'est ce qui a inspiré l'attribution du commerce
extérieur au MIC ?
11- Est-ce parce le MAEIAFBE ne dispose pas de
spécialistes en matière de commerce extérieur ?
12- Existe-t-il des entreprises transnationales au Bénin
?
13- Existe- t- il des entreprises béninoises
transnationales ?
14- Que fait le MAEIAFBE pour la promotion des entreprises
nationales à l'extérieur ?
15- Les entreprises béninoises sont elles prêtes
à une transnationalisation ?
16- Quels en sont les freins ?
17- Quelles sont les conditions d'une transnationalisation des
entreprises béninoises ?
18- Comment peut-on impulser une dynamique à la
transnationalisation au Bénin
ANNEXES 3
Questionnaire à l'endroit des acteurs du
monde entrepreneurial
Dans le cadre de la réalisation de notre mémoire
de fin de formation du cycle I de l'ENAM sur le thème «
CONTRIBUTION DE LA DIPLOMATIE BENINOISE A LA TRANSNATIONALISATION DES
ENTREPRISES BENINOISES », nous souhaiterions bénéficier de
votre concours pour mieux cerner le sujet. Nous vous saurions gré de
bien vouloir répondre au questionnaire ci-après. Merci pour votre
contribution.
1-Quel est l'impact d'une direction du commerce extérieur
pour le Bénin ?
2- Que fait le MIC pour la promotion des entreprises nationales
à l'extérieur ?
3- Comment le MIC perçoit- elle le rôle de la
diplomatie en matière de promotion des entreprises nationales ?
4- Les affaires étrangères peuvent- elles faire
quelque chose pour la promotion des entreprises nationales ?
5- Si oui, quoi ?
6- Sinon, pourquoi ?
7- Qu'est ce qui a inspiré l'attribution du commerce
extérieur au MIC ?
8- Est-ce parce le MAEIAFBE ne dispose pas de
spécialistes en matière de commerce extérieur ?
9- Existe-t-il des entreprises transnationales au Bénin
?
10-Les entreprises béninoises sont elles prêtes
à une transnationalisation ? .
11- Quels en sont les freins ?
12-Comment peut-on impulser une dynamique à la
transnationalisation au Bénin ?
TABLE DES MATIERES
Identification du jury i Déclaration de
l'engagement du « chercheur » ii Dédicaces iii
Remerciements iv Résumé vii Sommaire viii Introduction
1
CHAPITRE PREMIER : DU CADRE
INSTITUTIONNEL AU CIBLAGE DE LA
PROBLEMATIQUE DE LA CONTRIBUTION DU
MAEIAFBE A UNE TRANSNATIONALISATION 4
DES ENTREPRISES BENINOISES
SECTION I : Du cadre physique aux
observations de stage 5 PARAGRAPHE 1 :
Présentation du MAEIAFBE 5
I- Aperçu historique et organisation fonctionnement
. 5
II- La direction des relations économique et
commerciales 12 PARAGRAPHE2 Présentation des
principaux acteurs du monde
. 15
entrepreneurial béninois
I- La chambre de commerce et d'industrie du Bénin
15 II Le Conseil national du patronat du Bénin
15 SECTION II : Du ciblage de la
problématique aux séquences de 17
résolutions
PARAGRAPHE 1 Ciblage de la
problématique 17
I -Identification des problématiques
possibles 17
II- Choix de la problématique et
justification du sujet 20
PARAGRAPHE 2 : Séquences de
résolution de la
25
problématique
I- Approche générique de résolution du
problème général 25
II- Approche générique de résolution des
problèmes spécifiques
26
CHAPITRE DEUXIEME : DU CADRE THEORIQUE
AUX APPROCHES DE SOLUTIONS 29
SECTION I : Du cadre théorique
à la méthodologie de
. 30
l'étude
Paragraphe 1 : Objectifs - hypothèses et
revue de la
. 30
littérature
I- Objectifs et hypothèses 30
II- Revue de la littérature 33 Paragraphe 2
: Méthodologie adoptée et vérification des
38
hypothèses
I- Méthodologie . 38
II- Vérification des hypothèses .
40 SECTION II Des approches de solutions aux conditions de
mise
. 48
en oeuvre
PARAGRAPHE 1: Approche de solutions .
48
I- Approche de solution au problème d'absence de culture
d'analyse
48
économique et commerciale au MAEIAFBE
II- Approche de solution au problème de la non
spécialisation des diplomates béninois dans les domaines
économiques et
commerciales 49
III- Approche de solution au problème
d'absence d'un cadre de
concertation entre le MAEIAFBE et les entreprises
béninoises
49
PARAGRAPHE 2 Conditions de mise en oeuvre et
tableau de
50
synthèse
I- Recommandations à l'endroit des
divers acteurs 50
II - Les moyens . 50
Tableau de synthèse 53
CONCLUSION 54
BIBLIOGRAPHIE 56
ANNEXES . 57
TABLE DES MATIERSES . 62
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