WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Réseu ferroviaire au Maroc

( Télécharger le fichier original )
par Adnane BENNIS - Zineb HAZZAZ - Sanae BENNANI
Université Sidi Mohamed Ben Abdellah - Master droit des transports et de la logistique 2009
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

UNIVERSITE SIDI MOHAMED BENABDELLAH

Faculté des sciences juridiques

Économique Et sociales

Fès

« Master recherche : Droit des transports et de la logistique »

Le réseau ferroviaire au Maroc

Thème préparé sous la direction de monsieur MAATOUK et réalisé par

Zineb HAZZAZ ABOU AMAL

Sanae LAGKIM BENNANI

Ahmed Adnane BENNIs

Année universitaire: 2009 - 2010

Plan

v Introduction

v PARTIE 1ère - Spécificités du réseau ferroviaire.

Section I - Caractéristiques du Réseau Ferroviaire

Section II - Nature domaniale du Réseau Ferroviaire

v PARTIE 2ème - Organisation du réseau ferroviaire

Section I - Organisation, Gestion et Exploitation du réseau ferroviaire : Etat actuel

Paragraphe I - du point de vue institutionnel :

Paragraphe II - du point de vu financier et sécuritaire

Section II - Réforme de l'organisation et la gestion et l'exploitation du réseau ferroviaire - loi 52-03

Paragraphe I - Transformation de l'ONCF en SMCF

Paragraphe II - Modalités de gestion et d'exploitation ferroviaire

Conclusion

Introduction

Le transport, tout mode confondu, constitue un élément stratégique dans le développement de l'économie nationale. Ceci justifie la nécessité de se doter d'une infrastructure adaptée, permettant ainsi au secteur de transport de jouer pleinement son rôle en offrant un service de plus en plus performent.

Concernant le transport ferroviaire, sa performance dépond largement de l'existence d'un réseau ferroviaire répondant aux besoins de ce secteur.

La définition légale du réseau ferroviaire a été initiée par la loi 52-03 relative à l'organisation, la gestion et l'exploitation du réseau ferroviaire national.

«Le réseau ferroviaire national est constitué de l'ensemble des infrastructures ferroviaires établies afin de permettre l'exploitation des services ferroviaires de transport public de marchandises et/ou de voyageurs telle que définie par les dispositions de la présente loi » Article Premier.

D'un point de vu historique, c'est en 1916 que le Maroc, alors sous le protectorat Français, a assisté à la construction de la première ligne ferroviaire de 0,60 m. A partir de 1923 la construction des voies à écartement normal a été confiée à trois Compagnies concessionnaires privées exploitant chacune la partie du réseau qui lui était concédée. En 1963, le Gouvernement Marocain a décidé le rachat des concessions et la création de l'Office National des Chemins de Fer (ONCF), placé sous la tutelle de l'autorité gouvernementale chargée du Transport.

L'ONCF est un établissement public qui gère et exploite un réseau de 2000 Km de ligne, dont 300 Km à double voie. Ce réseau comporte également 528 Km de voie de service et 201 Km de ligne d'embranchements particuliers reliant diverses entreprises au réseau ferré national.

Il dessert les grandes villes et les principaux ports du Royaume et plus récemment les tronçons entre Tanger et Tanger-Med et celui entre Nador et Taourirt qui font partie dorénavant du réseau ferroviaire national. Il est également relié aux réseaux algérien et tunisien, avec des caractéristiques techniques similaires permettant d'assurer la circulation des trains dans de bonnes conditions d'exploitation.

Ainsi, le réseau ferroviaire marocain qui permet des vitesses de 160 Km/h sur certains tronçons, se présente sous forme d'un couloir reliant le Sud (Marrakech) à l'Est (Oujda) avec des antennes vers Tanger, Safi, Oued Zem, El Jadida et Bou Aârfa.

Au Maroc, pour ce qui est de l'activité de transport ferroviaire, l'ONCF est le seul opérateur dans ce sens et agit sur trois types d'activités de transport, à savoir: le transport des voyageurs, le transport des marchandises et du phosphate, d'où la nécessité de parler de l'organisation institutionnel de cet établissement ainsi que la gestion des infrastructures et l'exploitation du réseau ferroviaire Marocain.

A noter qu'une restructuration profonde du cadre institutionnel du secteur ferroviaire a été amorcée, de manière à donner à l'ONCF une autonomie complète de gestion et à l'inciter à adopter une gestion résolument commerciale.

L'étude de sujet relatif au réseau ferroviaire revêt à la fois un intérêt théorique et pratique. Au titre du premier ; elle nous permettra de bien identifier les critères et les éléments spécifiques qui le distingue par rapport à d'autres infrastructures de transport. Ensuite, ce sujet est un prétexte pour revenir sur la question relative à sa gestion, son exploitation, son financement et sa sécurité.

Ceci étant, plusieurs interrogations peuvent surgir dans notre esprit : quels sont les éléments constitutifs du réseau ferroviaire ? Quel caractère revêt t-il ? Quels sont les organes chargés de sa gestion, exploitation et financement ? Qui assure sa sécurité ? Y a-t-il un partenariat public privé ? Dans l'affirmative, quelle est la nature de cette liaison ? Et enfin, quels sont les apports du nouveau projet par rapport à l'ancien système ?

Notre modeste exposé sera accès sur les spécificités du réseau ferroviaire marocain dans une première partie et dans une deuxième on s'attèlera sur l'organisation du Réseau ferroviaire marocain concernant son organisation, sa gestion et son exploitation avant et après la loi 52-03.

PARTIE 1ère - Spécificités du réseau ferroviaire.

L'analyse des spécificités du réseau ferroviaire permet de poser les deux questions suivantes :

§ Quels sont les différentes caractéristiques du réseau ferroviaire ?

§ Quelle est la nature juridique du réseau ferroviaire fait partie du domaine public ?

Section I - Caractéristiques du réseau ferroviaire.

Les infrastructures de transport sont à la fois un produit fini offrant directement des services aux consommateurs et un produit intermédiaire participant à la productivité des secteurs de production. Un réseau d'infrastructures de qualité et peu coûteux pour les usagers est un facteur décisif de l'amélioration de la communication entre les producteurs et les consommateurs, entre les exportateurs et les importateurs, et constitue un déterminant essentiel de la compétitivité sur les marchés internationaux en permettant la livraison des biens et services en temps et en toute sécurité.

Comme il a été défini précédemment le réseau ferroviaire serait constitué de l'ensemble des infrastructures ferroviaires établies afin de permettre l'exploitation des services ferroviaires de transport public de marchandises et/ou de voyageurs.

La définition générale de l'infrastructure ferroviaire serait l'ensemble des installations fixes permettant la circulation des trains, comme : la voie ferrée, les caténaires, l'énergie, le système de signalisation ferroviaire, les bâtiments, les ouvrages d'art, le système de communication radio sol-train, les télécommunications, etc. gérée par un gestionnaire d'infrastructure ferroviaire.

Les infrastructures ferroviaires se composent d'un ensemble d'éléments dont la loi 52-03 a pris le soin de les énumérer dans son article 3 qui dispose :

« Les infrastructures ferroviaires du réseau ferroviaire national sont constituées des éléments suivants, pour autant qu'ils fassent partie des voies principales et des voies de service du réseau :

- terrains d'emprise ;

- infrastructure de la voie ferrée : corps et plate-forme de la voie, notamment remblais, tranchées, drains, rigoles, fossés, aqueducs, murs de revêtement, plantations de protection des talus ; quais à voyageurs et à marchandises ; accotements et pistes ; murs de clôture, haies vives, palissades ; bandes protectrices contre le feu ;

- ouvrages d'art : ponts, ponceaux et autres passages supérieurs, tunnels, tranchées couvertes et autres passages inférieurs ; murs de soutènement et ouvrages de protection contre les chutes de pierres ;

- passages à niveau, y compris les installations destinées à assurer la sécurité de la circulation routière ;

- superstructure de la voie ferrée, notamment : rails et contre-rails ; traverses et longrines, petit matériel d'assemblage, ballast, y compris gravillon et sable ; appareils de voie ;

- chaussées des cours à voyageurs et marchandises, y compris les accès par route ;

- installations de sécurité, de signalisation et de communication de pleine voie, de gare et de triage, y compris les installations de production, de transformation et de distribution de courant électrique pour le service de la signalisation et des télécommunications ;

- installations d'éclairage destinées à assurer la circulation des véhicules et la sécurité de cette circulation ;

- installations de transformation, de transport et de distribution du courant électrique pour la traction des trains : sous-stations, lignes d'alimentation entre les sous-stations et les fils de contact, caténaires et supports ;

- bâtiments des gares, haltes et terminaux voyageurs, bâtiments des gares et terminaux marchandises ;

- bâtiments affectés au service des infrastructures.

Les biens meubles, même associés aux biens immeubles précités, ne font pas partie des infrastructures ferroviaires. »

Ne faisant pas partie des infrastructures ferroviaires, celles d'intérêt local ou interne à une entreprise commerciale, industrielle ou agricole, ainsi que des voies ferrées d'embranchements particuliers

Section II - Nature domaniale du domaine public ferroviaire

Le Dahir du 1er Juillet 1914 sur le Domaine public prévoit dans son article 1er que les chemins de fer ou Tramways font parti du domaine public. Dans le même sens l'art. 4 la loi 52-03 dispose que:« le réseau ferroviaire national fait partie du Domaine Publique de l'Etat et constitue le domaine ferroviaire national ».

La définition du domaine public, qui ressort de ce Dahir, serait l'ensemble des parties du territoire et tous les ouvrages qui ne peuvent être possédés privativement comme étant à l'usage de tous à titre d'exemple : les rades, les ports, les phares, balises, les routes, rues, chemins et pistes, les chemins de Fer ou Tramways... et en génale toute les voies de communication de toutes natures à l'usage du publique.

La définition du Domaine Publique a été dégagée progressivement par la jurisprudence française, ainsi « le Domaine Publique comprend les biens qui appartiennent à une personne morale de droit public et qui lui sont rattachés soit par détermination de la loi, soit par affectation direct du public, soit par affectation à un service public ».

Le droit de propriété sur le Domaine Publique que détient une personne publique s'identifie à travers des caractères spécifiques qui sont au nombre de deux :

D'abord, l'inaliénabilité du Domaine Publique avec son corollaire l'insaisissabilité qui s'oppose à ce que les biens du Domaine Publique soient vendus tant qu'ils n'ont pas été déclassés, elle s'oppose également à ce qu'ils fassent l'objet d'une procédure d'expropriation.

Ensuite, l'imprescriptibilité, les particuliers ne peuvent acquérir aucun droit sur les biens du Domaine Publique. La jurisprudence s'est chargée de préciser cette notion à travers une panoplie de décisions en soulevant les points suivants: le fait de faire immatriculer un immeuble ne peut pas faire disparaître la domaniabilité publique de ce bien (C.A.R. 11/7/1923, R.A.C.A.R., 1923, P.177) ; de même une piste reste dans le Domaine Publique bien que certains tronçons aient été labourés par les riverains (C.A.R. 17/4/1945, R.A.C.A.R, 1945, P. 271) ; la Cour affirme également que la longue possession n'est pas opposable aux collectivités publiques en raison de l'imprescriptibilité du Domaine Publique (C.A.R. 12/3/1958, R.A.C.A.R., 1958, P. 424)1(*) .

Le domaine public ferroviaire constitue l'ensemble des installations ferroviaires appartenant à une personne publique, soit par disposition de la loi, soit par destination à un service public.

Une lecture attentive de cette définition permet de déduire que l'assujettissement du réseau ferroviaire au régime de la domanialité publique est subordonné à l'application d'un certains nombre de critères :

1. L'appartenance du réseau ferroviaire à une personne morale de droit public

Toutes personnes de droit public peuvent être propriétaire d'un Domaine Publique, les textes ont résolu le problème pour l'Etat (Dahir de 1914), les municipalités (Dahir de 1917) et les communes (Dahir de 2002), ainsi que pour les préfectures et les provinces (Dahir du 2002), il ne subsiste de lacune que pour les établissements publics, cas de l'Office National des Chemins de Fer qui est un établissement public industriel et commercial.

Cependant, il suffit de faire appel aux principes généraux pour résoudre cette question, puisque l'ONCF est un établissement public ayant la personnalité morale doté d'une pleine capacité juridique, on ne voit aucune raison de ne pas lui reconnaître la possibilité de posséder un domaine public.

En fait, il n'en possède pas, car les biens nécessaires au fonctionnement du service public dont il a la charge font partie du Domaine Publique de la collectivité de rattachement qui, au moment de sa création, affecte ces biens au fonctionnement du service public en conservant la propriété2(*).

2. Le rattachement du réseau ferroviaire au domaine public par détermination de la loi.

Au Maroc, la domaniabilité publique du réseau ferroviaire est affirmée par le dahir du 1er Juillet 1914 sur le domaine public ainsi que par la loi n° 52-03 relatives à l'organisation, la gestion, et l'exploitation du réseau ferroviaire national.

L'article premier du dahir de 1914 dispose que : «  font partie du domaine public ...... les chemins de fer, tramway et généralement les voies de communication de toute nature à l'usage de public ».

Quand à la loi 52-03, l'art 4 dispose que : «  le réseau ferroviaire national fait partie de l'Etat et constitue le domaine ferroviaire national ».

3. Le rattachement du réseau ferroviaire au domaine public par affectation à un service public.

L'affectation du réseau ferroviaire au service public joue un rôle prépondérant dans la détermination de la consistance du domaine public.

Les installations ferroviaires sont intimement liées à l'exécution du service public. Elles ont pour but de satisfactions aux besoins collectifs du public. Par conséquent leur intégration aux biens de l'Etat est certaine.

Il faut signaler également que le réseau ferroviaire n'est pas soumis au principe de l'usage direct du public qui est généralement applicable aux voies de communications routières. Les particuliers ne peuvent faire usage des voies ferrés qu'indirectement, à l'occasion des prestations qui leur sont fournies par l'office national des chemins de fer : établissement industriel et commerciale qui gère et exploite lui-même les installations du réseau ferré au Maroc. Cela ne veut pas dire que les installations de l'ONCF n'appartiennent pas au domaine public. Il y a affectation du domaine public car, il y a affectation au service public.

v PARTIE 2ème - Organisation du réseau ferroviaire

Le Réseau Ferroviaire au Maroc est actuellement en plein changement en ce qui concerne son organisation avec la nouvelle loi n° 52-03 relative à l'organisation, la gestion et l'exploitation du Réseau Ferroviaire marocain qui vise la libéralisation du secteur et l'instauration de la concurrence entre les éventuels opérateurs ferroviaires au bénéfice des utilisateurs de ce Réseau. C'est ce qu'on va essayer de voir à travers l'analyse de l'état actuel du Réseau Ferroviaire marocain dans une première partie avant de faire le tour de la réforme dans ce secteur.

A ce niveau, il paraît intéressant de citer, à titre de comparaison le cas de la France dont le réseau ferroviaire a subi dès les années 90 des réformes dans le sens d'appliquer les directives Européennes et dont la plus importante fût la séparation entre infrastructure et exploitation conduisant ainsi à la création du Réseau Ferré de France (RFF) en 1997 et la séparation des activités de la SNCF exploitant les grandes lignes de transport public voyageurs et Fret et entre la gestion des infrastructures confiée à la RFF.

Section I - Organisation, Gestion et Exploitation du réseau ferroviaire : Etat actuel

Le Réseau Ferroviaire marocain dans son état actuel est géré et exploité par l'ONCF qui monopolise le secteur et dont l'organisation institutionnelle révèle quelques intérêts.

Paragraphe I - du point de vue institutionnel :

· Présentation de l'ONCF

Après le rachat des deux concessions octroyées à la Compagnie des Chemins de Fer du Maroc et la Compagnie des Chemins de Fer du Maroc Oriental, l'Etat marocain a signé avec chacune d'elles une convention de prise en charge par l'Etat du service public des transports ferroviaires3(*).

Cet engagement de prise en charge à aboutit à la création l'Office Nationale des Chemins de Fer à travers le Dahir n. 1-63-225 (B.O. 6 Août 1963, p. 1295 - modifié pour d'autres Dahir) qui est un établissement public à caractère industriel et commercial doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière et placé sous la tutelle administrative du Ministère des travaux publics. Cet organisme est gestionnaire de l'infrastructure et exploitant commerciale du Réseau Ferroviaire marocain.

La direction générale de l'ONCF est assurée par le directeur général nommé par dahir, son conseil d'administration est présidé par le directeur général lui-même, il est composé par les représentants des départements ministériels.

Cependant, depuis juillet 2002, l'ONCF a entrepris la mise en oeuvre d'un projet de réorganisation de l'ensemble du Réseau par Centre de coûts et Unités d'affaires, sachant que jusqu'à cette datte l'articulation de l'organisation générale du Réseau a gravité autour de l'ensemble des grands services techniques que sont principalement les services chargés de l'infrastructure, les matériels moteurs et remorqués, l'exploitation et le commercial, auxquels il y a bien entendu lieu d'ajouter les services financier et administratif.

Cette réorganisation a fait évoluer l'entreprise ferroviaire d'une gestion organisée par type de métiers vers une gestion résolument tournée vers une orientation "Marketing" organisée en Centre d'Activités/Unités d'affaires.

Concrètement, en remplacement d'une hiérarchie par métiers, telle que ci-dessous

Direction Générale

Dir. Matériel Dir. Instal. Fixes Dir. Exploitation Direction Adm-Fin

La nouvelle organisation est basée sur une hiérarchie spécialisée dans les produits, à savoir:

§ Le Produit Voyageurs,

§ Le Produit Fret,

§ Le Produit Phosphate.

A côté de ces 3 Centres d'affaires, il existe 3 Grands Ateliers qui réalisent des travaux de maintenance et de réparation pour les matériels des Centres de Produits.

Une Unité "Infrastructures et Circulation" est par ailleurs été mise en place pour assurer l'entretien des installations attachées au Patrimoine. Sans oublier la Direction Administration-Finances qui est maintenue.

· Objet de l'ONCF : article 2 du Dahir n. 1-63-225

Cet article parle de l'exploitation en générales des lignes du chemin de Fer des anciennes compagnies précitées et l'étude, la construction et l'exploitation de nouvelles lignes de chemin de fer, englobant ainsi la gestion des infrastructures et l'exploitation commerciales de ces lignes et monopolisant ces deux activités.

On entend par gestion de l'infrastructure, le fait d'exploiter les services de transport ferroviaire en gérant le Réseau Ferroviaire en assurant :

§ L'entretien et la maintenance des lignes et des gares ou installations terminales nécessaires à l'exploitation des services, y compris l'alimentation électrique, l'approvisionnement en carburant et les systèmes de télécommunications ;

§ La construction de nouvelles installations ;

§ La gestion des circulations ferroviaires (les trains) de manière à garantir la sécurité au sein du Réseau Ferroviaire.

Dans ce sens, et pour les besoins d'élargissement du Réseau Ferroviaire, l'ONCF peut dans le cadre de construction de nouvelles lignes ou d'implantation de nouvelles gares ferroviaires, procéder à l'expropriation de terrains de particuliers pour cause d'utilité publique sinon juste une indemnisation au prorata de la superficie nécessaire à ces travaux.

Dans les deux cas, la compétence revient au tribunal administratif de la circonscription dans lequel se situ le terrain en question.

Actuellement l'exploitation commerciale du Réseau Ferroviaire marocain et assurée exclusivement par l'ONCF qui se trouve en situation de monopôle, comme il a déjà été signalé, et dans ce contexte on peut affirmer aisément que les contrats de transports (de voyageurs ou de marchandises) conclus par l'ONCF et les utilisateurs du Réseau Ferroviaire sont des contrats d'adhésion. Néanmoins, lorsque l'ONCF se retrouve devant un client potentiellement important, ce dernier peut négocier les conditions de la convention les liant.

l'ONCF opère sur trois marchés stratégiquement indépendants, à savoir: le transport des voyageurs, le transport des marchandises diverses et le transport des phosphates. Ces trois catégories de trafics représentent respectivement, en pourcentages arrondis, sur le plan des recettes environ 25%, 25%, et 50%.

Dans le souci de simplifier l'organisation de ce transport, l'ONCF propose des moyennes logistiques adéquates qui garantissent le transport des marchandises de l'usine jusqu'au client. Parmi ces moyens on cite:

§ Embranchement particulier: c'est l'embranchement des usines par des voies ferrées et en intégrant dans la chaîne de logistique en desservant tous les postes de travail tels que les zones de manutention et les lieux de stockage (on cite l'exemple des usines des ciments et du pétrole...). A signaler à ce niveau, que cette catégorie ne fait pas partie du domaine public en vertu de l'art 2 de la loi 52-034(*)

§ Le porte à porte: vu que toutes les unités économiques ne peuvent être embranchées au réseau ferroviaire, l'ONCF leur propose une solution sur mesure: le porte à porte, qui consiste à prendre la marchandise au domicile du chargeur pour la livrer au domicile du destinataire. A citer que les opérations de transbordement se déroulent dans les meilleures conditions pour la marchandise.

§ Occupation domaniale: c'est une offre de location pour une durée déterminée de trains et de bâtiments situés dans les emprises des gares. Elle est proposée par l'ONCF aux clients qui désirent en faire des dépôts de stockage.

Sur le plan international, L'ONCF est membre actif de l'Union Internationale des chemins de Fer (UIC), de l'Union Arabe des Chemins de Fer (UACF) et du Comité du Transport Ferroviaire Maghrébin (CTFM).Sans passer sous silence, que le Maroc est membre de l'Organisation Internationale du Transport Ferroviaire (OTIF).

Ceci étant, Il est convenu que l'avenir des transports terrestres au Maroc doit valoriser au mieux l'apport du rail en combinaison avec les autres modes, et que cela doit se lire dans une logique de `'chaînes de transport''. Ceci figure explicitement dans le Plan de transport national et dans le PDES 2000-2004. Un des éléments clés de l'articulation des modes entre eux et de leur interface avec les ports, est constitué par des `'plates-formes'' multiservices.

Les principaux objectifs de leur création sont de désengorger les sites portuaires et d'accélérer la livraison des marchandises en utilisant au mieux toutes les infrastructures de transport existantes. On y ajoutera l'impérieuse nécessité de limiter la pollution, notamment à Casablanca par exemple, en sortant du port par la voie ferrée le plus de pondéreux possibles. Ces plates-formes sont des terrains aménagés et équipés, extérieurs aux ports, où sont mis en rapport les trains. Et c'est justement dans ce cadre que s'inscrit la création du port sec Casablanca MITA qui est Le fleuron de la logistique ferroviaire.

Inauguré en juillet 2009, le premier port sec sous douane au Maroc à Casablanca, Outre son emplacement stratégique cette plateforme offre des prestations diversifiées et créatrice de valeur ajoutée. Il s'agit notamment- entre autre- du transport ferroviaire vers les divers centres économiques.

Il nous semble important de signaler que la modernisation du secteur ferroviaire marocain dans son ensemble, s'est concrétisée à travers la signature de trois contrat- programme État-ONCF, pour les périodes 2000-2005, 2005-2009 et le dernier 2010-2015 marquant ainsi un nouveau tournant dans le développement du secteur ferroviaire du Royaume.
Le nouveau contrat-programme Etat-ONCF s'assigne comme objectif ultime de mettre le citoyen au coeur de la stratégie du développement, et ce via une politique d'amélioration constante des prestations rendues dans ce domaine dans une optique de développement durable.

Ceci étant, l'efficacité du réseau ferroviaire passe nécessairement par l'intégration permanente des exigences en matière de sécurité d'une part, et de financement d'autre part, dans tous les aspects de l'exploitation ferroviaire.

Paragraphe II : du point de vu financier et sécuritaire

L'ONCF en tant que gestionnaire du Réseau Ferroviaire marocain gère les ressources nécessaires à la bonne gestion de ce Réseau et assure la sécurité indispensable pour une circulation dans les meilleures conditions.

Concernant le financement, le Dahir n 1-63-225 portant création de l'ONCF prévoit tout un titre sur les ressources et organisation financière. Il en ressort que l'ONCF a hérité des biens, des droits et des obligations anciennement détenues par les compagnies concessionnaires.

Ce titre détermine également la nature des ressources financières de l'Office qui les énumère au nombre de 6, savoir :

1. Du produit des tarifs payés par les usagers ;

2. Des produits et bénéfices provenant de son patrimoine et de ses opérations ;

3. Des produits et bénéfices provenant de la prestation des services ;

4. Des subventions de l'Etat ;

5. Des avances remboursables provenant du trésor, d'organismes publics ou privés, ainsi que des emprunts autorisés par le ministre des finances ;

6. Des subventions autres que celles fixées ci-dessus, des dons, legs et produits divers.

On cite à titre d'exemple la construction de la voie ferré reliant Nador à Taourirt dont la réalisation a nécessité un investissement global de 2,8 milliards de DH financé par le Fonds Hassan II à hauteur de 900 millions de DH, le budget de l'Etat de 960 millions de DH, alors que le reste du financement est garanti par l'Etat 940 millions de DH.

Pour ce qui est du projet de signalisation de la nouvelle ligne ferroviaire entre les villes de Taourirt et Nador, un protocole financier maroco-français a été conclu en 2007 dans ce sens.

La construction de la ligne TGV au Maroc nécessitera un investissement global de 2 milliards d'Euro dont 625 millions d'euros seront accordés à ce projet par la France dans le sens d'un prêt.

Plusieurs grands projets de construction de lignes nouvelles existent depuis déjà plusieurs années et n'ont toujours pas été concrétisés. Ces projets sont bien évidemment très importants pour le chemin de fer et pour le Maroc : une partie déjà a été réalisée concernant le tronçon entre Taourirt et Nador vers le Nord reste à réaliser celui en direction du sur vers Agadir et Laayoune. Les enveloppes budgétaires estimées pour la construction de ces projets sont colossales.

C'est dans ce sens, et compte-tenu de l'importance budgétaire de ces projets, ceux-ci ne pourront normalement se concrétiser que par le biais de partenariat et d'accord public-privé n'engageant pas nécessairement et systématiquement le concours de l'Etat.

Concernant la sécurité, elle est assurée par l'ONCF lui-même dont il peut en déléguer une partie à des entreprises privées comme c'est le cas pour les vigils à l'entré des gares ferroviaires.

Comme tous les chemins de fer développés, les chemins de fer marocains appliquent parfaitement et en tous point toutes les règles de sécurité, tant pour la circulation des trains qu'au niveau des travaux de voie et des ateliers.

Par ailleurs, l'ONCF est actuellement en train d'effectuer de grosses modifications au niveau de ses postes d'aiguillage en informatisant les principaux postes dans les différents points nationaux.

Compte-tenu des travaux d'aménagement et de modernisation en cours, ainsi que de l'évolution des chemins de fer marocains vers la circulation de trains de voyageurs cadencés à vitesse élevées (320 km/h) à travers le projet TGV, il sera nécessaire, voire indispensable, de considérer comme inéluctable l'évolution des normes sécuritaires vers un système offrant toutes les garanties, tel que le système européen de gestion du trafic ferroviaire (ERTMS).

A signaler que l'ONCF assure, au niveau de l'Union Internationale des Chemins de fer, la vice présidence de la plate-forme « Sûreté », et qu'il faut le croire, Comme tous les chemins de fer développés, les chemins de fer marocains appliquent parfaitement et en tous points toutes les règles de sécurité, tant pour la circulation des trains qu'au niveau des travaux de voie et des Ateliers.

C'est pour dire que dans le cadre de la restructuration et de la modernisation des équipements techniques, et en application de l'objet de l'article 55 de l'Accord EU-Maroc, l'ONCF a opéré une rénovation et une adaptation des équipements techniques selon les standards communautaires dits d'interopérabilité5(*).

Ce module est en prise directe avec le `'volet sécuritaire'' du réseau ONCF (contrôle-commande et signalisation). On constate qu'au sein de l'ONCF cohabitent plusieurs types de systèmes de sécurité, principalement en ce qui concerne l'espacement et le contrôle des trains en circulation.

Pour le suivi des circulations, il existe depuis 2001 un »poste de commandement/régulation» parfaitement performant qui couvre l'ensemble du réseau et est composé de 6 tables de régulation ; il regroupe le suivi des circulations de trains en ligne et le suivi et le contrôle des installations fixes (caténaires, télécommunications, etc). Mais la sécurité des trains circulant en ligne est encore nettement insuffisante eu égard à la politique d'augmentation des vitesses des trains de voyageurs.

Ainsi les impératifs de sécurité ont imposés la création à l'ONCF d'une instance de veille, de coordination et de pilotage qui est le Pôle Sécurité et Contrôle6(*).

Cette instance définit la politique générale de sécurité de l'entreprise en concertation avec les directions concernées et a pour missions principales :

§ L'évaluation du niveau de sécurité dans le réseau ferré national à travers l'identification des grands risques résiduels, l'audit, l'inspection et le contrôle à différents niveaux selon un calendrier programme annuel préétabli,

§ L'élaboration, dans un cadre concerté avec les entités opérationnelles, des directives et procédures concernant la gestion de la sécurité,

§ L'assistance des directions dans la définition des grands axes d'amélioration

Section II - Réforme de l'organisation et la gestion et l'exploitation du réseau ferroviaire : loi 52-03

Suite à une lettre de stratégie traçant les grands axes de la restructuration du secteur ferroviaire, adressée par le Gouvernement marocain à la Banque Mondiale, et traitant principalement d'engagements pris portant notamment sur l'élaboration d'un Projet de loi relative à l'organisation, la gestion et l'exploitation du réseau ferroviaire national, de façon à doter ce secteur d'un cadre juridique et réglementaire en harmonie avec les impératifs nationaux et internationaux permettant d'encourager des initiatives privées au bénéfice des usagers, une loi a été initiée et finalisée par une Commission interministérielle du Gouvernement marocain.

Cette loi est répartie en deux grands titres, le premier traite du réseau ferroviaire national et de l'exploitation ferroviaire qui est entré en vigueur à partir de la date de publication de la dite loi au Bulletin Officiel, savoir le 20 Janvier 2005 (BO n° 5284 page 67). Par contre le deuxième titre concerne la société marocaine des chemins de fer et dont l'entré en vigueur ne sera effective qu'à partir de la publication de l'acte d'approbation de la convention de concession conclue entre l'Etat marocain et la SMCF.

Le texte de la loi est un véritable canevas de la réorganisation complète du Réseau, tant en actant les nouvelles structures de la future ONCF, à savoir la SMCF qu'en prévoyant l'intervention de l'initiative privée à plusieurs niveaux, tout en précisant la structure du réseau ferré national concédé à la nouvelle Société Anonyme en devenir.

La loi 52-03 comprend deux titres bien distincts : l'un réservé à l'organisation future du réseau ferroviaire, l'autre à la future SMCF. L'enjeu est clairement déterminé dans le préambule du projet : doter le secteur d'un cadre juridique et réglementaire adéquat afin d'encourager les initiatives privées et mettre les opérateurs ferroviaires en situation concurrentielle au bénéfice des usagers.

Paragraphe I - Transformation de l'ONCF en SMCF

La future SMCF, société anonyme à capital pour le moment entièrement public, subrogée dans les droits et obligations de l'actuel ONCF, doit conclure avec l'Etat une convention de concession pour la gestion des infrastructures et l'exploitation technique et commerciale des services de transport ferroviaire. La durée de la concession est fixée à 50 ans.

Il est prévu à l'article 18 que la société est seule habilitée à conclure des conventions de sous concession et délivrer à des tiers des licences d'exploitation technique et commerciale. Cette clause la rend maîtresse de l'initiative et de la mise en oeuvre de la configuration du futur réseau.

Enfin Les personnels de l'ONCF sont transférés à la SMCF. Ils gardent leurs années d'ancienneté effectuées au sein de l'ONCF et restent affiliés au même régime de retraite.

Par ailleurs, l'organisation de la future Société Anonyme SMCF sera quasi diamétralement opposée à l'organisation actuelle en mettant en avant une structure totalement axée vers des objectifs "Marketing" basés sur des Unité d'Affaires en lieu et place de directions verticales basées sur les métiers du chemin de fer.

La grande différence réside dans le fait que chaque Unité d'affaires (Voyageurs, Fret marchandise et Phosphates) a dans sa structure interne tous les métiers (auparavant regroupés par spécialités) pour lui permettre d'atteindre ses objectifs en toute autonomie. (Comme cité précédemment Il faut noter que l'actuelle ONCF à mis en application cette nouvelle organisation, depuis le 1er juillet 2002, sans attendre la création de la SMCF).

Paragraphe II - Modalités de gestion et d'exploitation ferroviaire

Le postulat est que -comme déjà dit- le réseau ferroviaire national fait partie du domaine public de l'Etat, et qu'il est donc inaliénable. Cela s'entend pour le réseau existant comme pour le réseau futur construit au titre de conventions de concession conclues avec des tiers.

L'exploitation ferroviaire est définie comme la gestion des infrastructures ferroviaires d'une part et l'exploitation technique et commerciale de services de transport de marchandises et de voyageurs d'autre part. Les deux activités sont différenciées conformément à ce que vient de mettre en oeuvre l'ONCF actuel.

La gestion d'infrastructures peut être concédée dans le cadre d'une convention conclue avec l'Etat. Ladite convention de concession peut également concerner la construction de nouvelles infrastructures et l'exploitation technique et commerciale des services de transport.

Accordée à un opérateur, l'exploitation technique et commerciale seule est appelée `'licence d'exploitation de transport ferroviaire'7(*)'. Cet opérateur passe avec le gestionnaire d'infrastructures une convention d'utilisation des infrastructures prévoyant le montant du péage d'usage.

La mission de `'service public'' conférée aux opérateurs concessionnaires ou sous licence est définie à l'article 10 de loi. Ainsi, les conventions conclues avec l'Etat doivent prévoir les modalités de contribution aux missions et charges de l'aménagement du territoire et de la protection de l'environnement. C'est bien entendu l'autorité gouvernementale qui veille au respect des obligations de service public.

Par ailleurs, la libéralisation ressort des termes de l'article 12 qui dispose que les prix des services sont fixés librement par les opérateurs de transport.

Le cahier des charges des futures concessions ou licences doit comporter un nombre de clauses intangibles qui sont décrites à l'article 14.

Conclusion

Aujourd'hui, les perspectives de développement du chemin de fer à moyen et long termes sont mises en rapport avec deux références: l'espace national, avec les plans d'investissement quinquennaux et le Schéma National d'Aménagement du Territoire (SNAT) préparé pour une durée de 25 ans et rendu public il y a quelques mois 24, l'espace international avec à l'Est le cadre de l'UMA et au Nord celui de l'Union Européenne.

* 1 « Droit administratif marocain », Michel ROUSSET et Jean GARAGNON, 6ème édition 2003, éd. La porte, p. 583.

* 2 Op. cit., p.568.

* 3 Dahir n. 1-63-182, B.O. 9 Août 1963, p. 1294 et rectif. B.O. 16 Août 1963, p. 1330 et Dahir n. 1-63-183, B.O. 9 Août 1963, p. 1294 et rectif. B.O. 16 Août 1963, p. 1330.

* 4 Article 2 : Ne font pas partie du réseau ferroviaire national :

a) les infrastructures ferroviaires établies, même par l'Etat ou avec l'autorisation de l'Etat, aux fins exclusives de permettre soit l'exploitation de services ferroviaires de transport de marchandises ou de voyageurs à caractère local, soit l'exploitation de services ferroviaires de transport interne à une entreprise industrielle, commerciale ou agricole ;

b) les infrastructures ferroviaires établies à l'intérieur des enceintes des établissements industriels, commerciaux, agricoles ou portuaires, y inclus les établissements d'entretien du matériel des opérateurs de transport ferroviaire ;

c) les bâtiments administratifs, les bâtiments et installations sociales et les logements du personnel des entreprises gestionnaires d'infrastructures ferroviaires et des entreprises opérateurs de transport ferroviaire ;

d) les voies ferrées d'embranchement reliant les établissements cités en b) au réseau ferroviaire national.

* 5 L`'interopérabilité'', destinée en premier lieu à une homogénéisation des normes pour les systèmes ferroviaires à grande vitesse (directive 96/48/CE du 23 Juillet 1996), a été étendue aux systèmes conventionnels par la directive 2001/16/CE du 19 Mars 2001. Elle est relative à un système composé de quatre sous-systèmes `'structurels'' - contrôle/commande et signalisation, infrastructure, énergie et matériel roulant- et de quatre sous systèmes fonctionnels -exploitation, maintenance, environnement et usagers-. La directive 2001/16/CE propose l'adoption en 2004 de spécifications techniques d'interopérabilité (STI), élaborées par l'association européenne pour l'interopérabilité ferroviaire (AEIF), pour le `'contrôle-commande et signalisation'', pour les applications télématiques au service du fret et pour l'exploitation et la gestion du trafic.

* 6En sachant que le maroc est signataire-comme 40 autre pays- de l'organisation de référence en transport ferroviaire qui est l'OTIF (Organisation internationale pour les transports internationaux ferroviaires, qui a pris la succession de l'Office central des transports internationaux par chemin de fer) qui existe depuis 1980. 41 Etats

* 7 Article 8 : L'exploitation technique et commerciale de services de transport ferroviaire de marchandises et/ou de voyageurs sur une partie du réseau ferroviaire national et pour un service donné de transport s'effectue soit dans le cadre d'une licence d'exploitation de transport ferroviaire délivrée par l'Etat à un opérateur de transport ferroviaire dans les conditions définies à l'article 9 ci-dessous, soit dans le cadre d'une convention de concession signée entre l'Etat et l'entreprise ayant à la fois le caractère de gestionnaire d'infrastructures ferroviaires et d'opérateur de transport ferroviaire. Les modalités de délivrance des licences d'exploitation de transport ferroviaire visées au présent article sont fixées par voie réglementaire.






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"