INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Alors que l'assemblée mondiale de la santé
annonçait en 1980 l'éradication de la variole, les scientifiques
avaient d'ores et déjà mis au point des vaccins pour lutter
contre plusieurs autres maladies. De ce fait ; la vaccination devenait
l'une des mesures préventives les plus importantes en matière de
soins de santé. Car un concept fondamental de la santé publique
affirme que toute personne protégée contre une maladie à
la suite d'une immunisation devienne de ce fait moins susceptible de
transmettre la maladie concernée à autrui. Les personnes
immunisées, à condition bien sur que le nombre de ces personnes
immunisées ait atteint un certain niveau. Donc une couverture
adéquate peut aider à protéger les personnes non
immunisées. (USAID et all, 2006, p. 16 et 18).
Lorsque la couverture vaccinale diminue, les maladies
évitables par la vaccination reviennent en force. Au japon, la
couverture vaccinale contre la coqueluche est passée de 90 % à
moins de 40 % à cause des craintes suscitées dans la population
par le décès de deux nourrissons après qu'ils eurent
reçu le vaccin DTC. Avant cette baisse de la couverture, on
dénombrait de 200 à 400 cas de coqueluche chaque année au
Japon. Entre 1976 et 1979, à la suite de chute marquée de la
couverture vaccinale, on a recensé 13 000 cas de coqueluche, dont
plus de 100 se sont soldé par un décès (UNICEF, 2006, p.
32).
En Irlande, la couverture vaccinale contre la rougeole est
tombée à 76 % après allégations concernant un lien
avec l'autisme. Le nombre de cas de rougeole est passé de 148 en 1999
à 1200 en 2000, et plusieurs enfants sont morts des suites de
complications de la maladie. (UNICEF, 2006, p. 32).
Dans les formations sanitaires, plusieurs activités
sont menées chaque jour de la semaine (commande de vaccin, planification
des sessions de vaccination, sensibilisation de la communauté pour les
activités). Pendant ce temps, des difficultés de tout ordre
peuvent survenir et entraver la bonne marche des activités
empêchant ainsi l'atteinte des objectifs fixés.
Ainsi, pour identifier des problèmes au fur et à
mesure qu'ils se posent et choisir les stratégies correctrices à
mettre en oeuvre au niveau local, et il serait indiqué d'assurer un
suivi continu de ces activités. (Ministère de la santé de
la République Démocratique du Congo, 2001, p. 1 et 2).
A l'époque de l'éradication de la variole, la
couverture vaccinale de base n'était que de 5 % dans les pays en
développement alors que l'objectif poursuivi était de
protéger chaque enfant contre des maladies de l'enfance telles que la
tuberculose, la polio, la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et
la rougeole, dès l'âge d'un an et chaque femme et ses
nouveau-nés du tétanos. (USAID et all, 2006, p. 20).
Les pays en développement ont déployés
des efforts remarquables au cours de ces dernières années, dans
le cadre de programmes nationaux de vaccination, pour atteindre l'objectif du
PEV grâce notamment au soutient des organismes internationaux donc
l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les Fonds de Nations Unies
pour le Développement International (USAID). Dès 1990, la
couverture moyenne rapprochée pour les six antigènes
dépassait 70%. Cette augmentation de la couverture vaccinale allait
ensuite entrainer le déclin marqué de l'incidence des maladies
évitables par la vaccination. (USAID et all, 2006, p. 20).
Avec la couverture optimale des années 1990, nombreux
organismes internationaux ont cru que la mission avait été
accomplie et certains donateurs se sont simplement lassés des programmes
d'immunisation. Après avoir constaté le déclin de
l'incidence des maladies évitables par la vaccination, ils ont choisi de
réaffecter leurs ressources à d'autres priorités en
matière de santé. Le fait que les enfants non encore
immunisés aient été pour la plupart difficiles à
atteindre en raison de leur peu de contacts avec les services de santé
courants fut un autre facteur contributif.
L'aggravation de la situation en fin des années 1990 a
semé l'émoi au sein de la communauté de santé
publique. A l'aube du nouveau millénaire, gouvernements et partenaires
ont réitéré leur engagement envers les services de
vaccination de routine. (USAID et all, 2006, p. 22).
Bien que l'immunisation ait eu un impact considérable
sur la morbidité et la mortalité infantile, elle n'a pas atteint
son plein potentiel. Les millions d'enfants meurent encore à chaque
année de suite des maladies évitables par la vaccination.
Les facteurs à la base de cette situation sont :
la non utilisation de service, rupture des stocks, mauvaise sensibilisation,
mauvais pointage, manque d'accueil pour les mamans qui venaient avec leurs
enfants à consultation préscolaire.
C'est ainsi que nous nous sommes posé la question de
déterminer les déterminants de la couverture vaccinale dans la
ville de Kisangani par une étude sur le monitoring des activités
vaccinales.
0.2. OBJECTIFS
L'objectif général est de monitorer les
activités vaccinales dans les formations sanitaires de la ville de
Kisangani. Tandis que l'objectif spécifique consiste à identifier
les entraves dans la réalisation harmonieuse des activités.
0.3. HYPOTHESES
En égard à notre problématique et notre
objectif poursuivi, nous formulons l'hypothèse comme suit :
La non accessibilité géographique et la non
utilisation de services seraient les goulots d'étranglement de non
atteinte des objectifs fixés.
0.4. DELIMITATION ET INTERET DU TRAVAIL
L'intérêt que nous accordons à ce travail
est que celui-ci rappelle au personnel de santé leurs obligations
relatives d'effectuer un suivi régulier pour chaque activité de
vaccination de routine.
Son importance est le fait que ce travail vise à
détecter en temps les problèmes de fonctionnement d'un programme
et y apporter les actions correctrices nécessaires. Il permet de
s'assurer également que les activités se déroulement comme
prévues, que les ressources engagées sont utilisées et que
le programme progresse conformément aux objectifs.
A l'ère actuelle, les exigences de transparence et de
bonne gouvernance imposent la mise en place des bons systèmes de
monitoring pour les programmes de santé au delà des aspects
purement techniques afin de garantir les continuités de financement
(I.S. Fall & Coll, 2005, p. 184).
En Afrique subsaharienne, le monitoring et l'évaluation
n'échappent pas aux problèmes que rencontre le système de
santé. En effet le volet monitoring et l'évaluation est souvent
faible dans les programmes de santé, compromettant la possibilité
de mesurer leur succès ou échecs (I.S. Foll & coll, 2005, p.
184).
La composante monitoring et évaluation est souvent
négligée lors de l'élaboration des programmes et les
personnes impliquées ne se posent pas la question de savoir comment les
performances seront et comment les effets et l'impact seront mesurées.
Dans ce cas, bien entendue, les activités et les ressources
nécessaires pour le Monitoring et l'évaluation ne sont pas prises
en compte et on attend la fin d'un cycle du programme pour décider de
son évaluation.
Dans ce cas de figure, les outils permettant de mesurer
l'atteinte des objectifs d'un programme ne sont souvent par disponibles (I.S.
Fall & coll, 2005, p. 185).
Notre étude portant sur le monitoring des
activités de vaccination systématique chez les enfants de moins
d'un an se limite dans la ville de Kisangani.
0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, notre étude est
subdivisée en quatre chapitres. Le premier chapitre traite des
généralités alors que le deuxième porte sur la
méthodologie de notre recherche. Le troisième chapitre est
consacré aux résultats et le quatrième chapitre
s'intéresse aux discussions et commentaires des résultats.
CHAP. I : GENERALITES
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
a.
Monitoring
Par monitoring, il faut comprendre le suivi
systématique de la mise en oeuvre des activités
planifiées, du processus et des résultats (services produits) en
rapport avec les intrants utilisés. (I.S. Fall & Coll, 2005, p.
184).
b.
Activité
Une activité est une occupation d'une personne. Elle
est aussi l'ensemble des manifestations psychomotrices d'un sujet
considérées sous l'angle de la puissance, de la cadence et de
l'efficience. (Alferd Kastrler, 1966, p. 13).
c.
Vaccination systématique
La vaccination systématique est une vaccination de
routine (administration de la série de vaccin de base au cours de la
1ère année de vie. (Fondement de l'immunisation, 2006,
p. 23).
I.2. ORIGINE ET HISTOIRE DU PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION EN
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
En République Démocratique du Congo, le
Programme Elargie de Vaccination est issu de la Campagne Nationale de
l'Eradication de Variole (CNEV) dont la création au niveau de chaque
pays membre était recommandée par l'Assemblée Mondiale de
la Santé. C'est ainsi que en 1968, au Zaïre, une ordonnance
présidentielle a créé la CNEV pour une période de
dix ans. (PEV-LMTE, 1996, p. 1).
En 1974, l'Assemblée Mondiale de la Santé
demande à l'Organisation Mondiale de la Santé d'instruire les
pays membres sur l'instauration du Programme Elargie de Vaccination.
En 1978, la certification de l'éradication de la
variole est faite sous la République Démocratique du Congo.
En 1981, lors de l'adhésion de notre pays à la
politique des soins de santé primaires et avec la création de
zones de santé, il y a eu l'intégration progressive des
activités vaccinales dans les centres de santé (CS) de la mise en
oeuvre de la politique des soins de santé primaires adaptés par
le pays. (PEV-LMTE, 1996, p. 2).
I.3. MISSION, OBJECTIFS ET ACTIVITES DU PROGRAMME ELARGI DE
VACCINATION
La mission du programme élargi de vaccination consiste
à garantir à tout enfant une meilleure suivie avec le risque
moindre de contracter les maladies évitables par la vaccination
(PEV-LMTE, 2000, p. 1). Le Programme Elargi de Vaccination se fixe comme
objectif général de garantir à tout enfant une vie sans
rougeole, sans diphtérie, sans coqueluche, sans poliomyélite et
sans tétanos ; une vie avec des moindres risques de contracter la
tuberculose, l'hépatite B, la méningite, ... (PEV-LMTE, 1996, p.
3).
Les objectifs spécifiques sont en rapport avec les
maladies prioritaires de la décennie (1990-2000) : contrôler
la rougeole, éliminer le tétanos materno-néonatale et
éradiquer la poliomyélite.
Les activités du Programme Elargie de Vaccination
sont : le développement du programme, la formation du personnel de
santé, la supervision et l'approvisionnement en vaccins et
matériels. (PEV-LMTE, 2001, p. 7).
I.4. CALENDRIER VACCINAL
Depuis Janvier 2009, le PEV cible les 9 maladies suivantes
correspondant à leurs vaccins.
Tableau I : Les maladies évitables par la
vaccination
DTC-Hep B-Hib
VPO
VAR
VAA
Tableau II : Calendrier vaccinal en vigueur en RDC
Vaccins
|
Age d'administratif
|
Voie d'administration
|
Point d'injection
|
BCG, VPO0
|
A la naissance
|
Intradermique
|
Face externe haut du bras gauche
|
VPO1DTC Hep B Hib 1
|
A la 6ème semaine
|
Orale et IM
|
Face externe de cuisse à mi hauteur
|
VPO2DTC Hep B Hib 2
|
A la 10ème semaine
|
Orale et IM
|
Face externe de la cuisse
|
VPO3DTC Hep B Hib 3
|
A la 14ème semaine
|
Orale et IM
|
Face externe de la cuisse
|
VAR, VAA
|
A 9 mois
|
SC
|
Haut du bras gauche
|
(PEV-LMTE, 2009, p. 26)
I.5. IMMUNISATION DE L'ORGANISME
L'immunité représente la capacité de
l'organisme à tolérer un corps qui lui est indigène et
à rejeter un corps considéré étranger.
Le système immunitaire comporte des organes et des
cellules spécialisées dont le rôle est d'assurer la
protection de l'organisme en identifiant les substances agressives dites
antigènes, avant de les détruire à l'aide d'anticorps et
autres substances et cellules spécialisées.
Il existe deux moyens pour acquérir cette protection.
Immunité active et immunité passive.
· Immunité active :
générée par notre propre système immunitaire,
l'exposition à une maladie quelconque où à la vaccination
peut être à l'origine de ce type d'immunité qui dure
habituellement plusieurs années.
· Immunité passive : découle d'un
transfert d'anticorps de la mère au foetus par l'entremise du placenta
lors de la grossesse et certes la forme d'immunité la plus
répandue. (USAID, 2006, p. 16).
I.5.1. Type des vaccins
Ø Vaccins vivants atténués sont issus de
bactéries ou virus pathogènes qui ont été
affaiblies au laboratoire. Ils se développent chez un individu
vacciné mais ne provoqueront aucune maladie. En règle
générale, une seule dose de ce type de vaccin suffira à
assurer une unité à vie sauf le vaccin anti-poliomyélite
qui nécessite l'inoculation de plusieurs doses.
Ø Les vaccins inactivés : sont issues de
bactéries ou de virus en développement qui sont inactivés
par le biais d'un traitement thermique ou de l'introduction des substances
chimiques.
I.5.2. Données tous les vaccins dus
Certaines études révèlent que les agents
de santé omettent de donner entre 30 et 40 % des vaccins dus lors
de la visite d'un patient. A titre d'exemple, un enfant de neuf mois recevra
les vaccins DTC et VPO mais pas le vaccin contre la rougeole. Alors qu'il est
admissible aux trois vaccins. Souvent agent de santé et parents croient
qu'administrer simultanément un trop grand nombre de vaccin est
dommageable à l'enfant.
Les gestionnaires des programmes d'immunisation et les
prestataires de service de vaccination doivent avoir accès à un
flux continu d'information qui comporte des renseignements suivants :
Ø Si les services de vaccination sont accessibles ou
non à la population cible ;
Ø Si le nombre d'individus qui sont vaccinés au
sein de la population cibles ; ceux qui ne les sont pas et pourquoi ;
Ø Si la qualité des services répond ou
non aux normes de programmes établies ;
Ø Si les ressources sont utilisées de
manière efficace ou non ;
Ø Si les stratégies permettent ou non
d'atteindre les objectifs fixés ;
Ø Si l'on constate ou non une réduction de
mortalité et de morbidité dans le cas des maladies
évitables par la vaccination.
I.6. PRESTATION DE SERVICE DE VACCINATION DE ROUTINE
Il existe plusieurs stratégies de prestation de service
de vaccination de routine au sein d'un centre de santé.
I.6.1. Centre fixe
Il s'agit de la prestation régulière de service
de vaccination au sein d'un centre de santé selon un calendrier
hebdomadaire prédéterminée (jour et heure) (Fondement de
l'immunisation, 2006, p. 44).
I.6.2. Stratégie avancée
Sont les services de prestation offerts aux personnes qui
n'ont pas accès à des installations sanitaires ou qui
éprouvent beaucoup de difficultés à y accéder.
Dans certains pays, dont l'Inde, les visites
itinérantes ayant pour objet la vaccination primaire se font une, deux
ou trois fois par ans. Elles portent le nom de vaccination intermittente.
I.6.3. Stratégie mobiles
Elles désignent habituellement des déplacements
de plus d'une journées effectués par le personnel de santé
de district ou régional dans le but d'offrir des services aux personnes
vivant en zone éloignée. Les équipes mobiles peuvent
voyager pendant plusieurs jours pour atteindre les personnes voulues.
(Fondement de l'immunisation, 2006, p. 44).
I.7. ANALYSE DE LA COUVERTURE VACCINALE
Analyser la couverture vaccinale est une étape cruciale
de votre appréciation de base parce que ceci montre jusqu'à quel
niveau vos services ont atteint la population.
La couverture reflète à la fois l'impact d'une
intervention sur la santé de la population cible et l'effort fourni par
le service de santé. Ainsi la couverture indique bien le fonctionnement
du système de santé. (Monitorage et évaluation des
activités PEV-LMTE, 2001, p. 4).
I.8. LES DETERMINANTS DE LA COUVERTURE VACCINALE
L'atteinte d'une couverture est déterminée par
un certain nombre d'étapes successives encore appelés
déterminants qui sont :
1. La population cible ;
2. L'accessibilité géographique des
services ;
3. La disponibilté des ressources ;
4. L'utilisation des services ;
5. La couverture adéquate ;
6. La couverture effective.
Il existe six déterminants de la couverture pour les
activités préventives, promotionnelles et curatives. (Monitoring
des services de santé et de comportement, sept 2003, p. 25).
Si un problème se situe au niveau de l'un de ces
déterminants, il va affecter les étapes suivantes et finalement
diminuer la couverture vaccinale.
C'est pourquoi le suivi doit s'attacher à mesurer
individuellement chacun de ces déterminants afin de situer le niveau des
obstacles à l'obtention d'une couverture élevée ceci
revient à se poser, pour chaque déterminant les questions
suivantes : (Monitoring et évaluation des activités
PEV-LMTE, 2001p. 4).
Ø Disponibilité des ressources
Est-Ce qu'au niveau local nous avons assez de personnel, de
médicaments, de vaccin, de matériel de moyens de transport pour
atteindre l'`objectif fixé pour le programme ?
Elle peut être définie comme la quantité
des ressources essentielles existantes par rapport à la quantité
des ressources essentielles requises pour couvrir la totalité de la
population cible pour une intervention donnée.
Ø Accessibilité géographique des
services
Est-ce les lieux où se déroulent l'intervention
concernée sont assez proches des communautés pour qu'elles
puissent s'y rendre facilement ?
Afin de répondre à cette question, il faut
disposer de :
· Une carte de la région sanitaire qui montre
l'emplacement des localités (villes, villages) cette carte devra montrer
également les différentes structures de santé, les voies
de communication (routes, cours d'eau navigables), les obstacles naturels
(montagnes, rivières à traverser).
· Une définition du temps que la population est
prête à consacrer, ou la distance qu'elle est prête à
parcourir pour se rendre au lieu d'intervention.
La notion de l'accessibilité varie d'une région
à une autre selon les caractéristiques géographiques, les
moyens de transport disponibles, les habitudes de déplacement, le
coût de transport. (PEV-LMTE, 2001, p. 5).
Les services de vaccination devraient être facilement
accessibles. Il ne devait pas y avoir d'obstacle ni des conditions
préalables inutiles à la vaccination. (UNICEF, 2006, p. 23).
Ø Utilisation des services
C'est le pourcentage de la population cible qui utilise les
services au moins une fois au cours d'une période donnée.
(PEV-LMTE, 2001, p. 5).
Ce qui incite les personnes à utiliser les services de
vaccination de routine : les études effectuées dans
plusieurs pays démontrent que la grande majorité des parents
considèrent que outre que son utilité, la vaccination est une
pratique sanitaire relativement simple. La vaccination infantile n'exige la
participation des parents qu'à environ cinq reprises au cours de la
1ère année de vie de l'enfant et est
généralement reconnue par les familles et les
collectivités les recherches effectuées dans de nombreux pays
démontrent que les personnes utiliseront au moins une fois ce service si
elles connaissent la nature, le lieu et la disponibilité des services
offerts. De faits, elles reviendront à partir du moment où :
Ø Elles savent quand revenir ;
Ø Elles ont été traitées de
manières respectueuse ;
Ø Elles savent qu'elles recevront les vaccins qu'elles
sont venue chercher.
Nous connaissons aussi les raisons pour lesquelles les
familles ne recourent pas au service de vaccination. Les groupes de discussions
dirigées, les entrevus de groupe et les enquêtes sur les
connaissances / attitudes pratique dans un vaste éventail de pays
démontrent de manière constante que la majorité des
parents souhaitent que leurs enfants soient vaccinés mais que bon
d'entre eux se heurtent à des obstacles tels que : plusieurs
familles ne disposent pas d'information précise sur l'immunisation et
les services de vaccination. Les familles ignorent où, quand elles
peuvent se procurer les vaccins ainsi que la date de leur prochain rendez-vous.
(USAID, 2006, p. 44, 45-48).
Ø Couverture
adéquate
Est le pourcentage de la population cible utilisant les
prestations avec la fréquence et l'intensité requise. On se la
question : est-ce que la population cible utilise l'intervention avec la
fréquence et l'intensité requise ?
Ø Couverture effective
Les prestations doivent être fournies avec la
qualité requise pour garantir les effets souhaités afin de
résoudre le problème de santé. Elle est le pourcentage de
la population cible ayant reçu les prestations en quantité et
avec une qualité qui correspond aux normes établies
scientifiquement comme nécessaire pour avoir l'effet
désiré. (PEV, Sep 2001, p1)
I.9. INDICATEUR DES DETERMINANTS DE LA COUVERTURE
VACCINALE
Un indicateur est un outil qui permet de mesurer les
changements intervenus dans un programme. Il permet en effet de mesurer le
niveau de réalisation de chaque déterminant.
Le calcul de la valeur des indicateurs permettra de :
· S'assurer que l'on est sur la bonne voie vers la
réalisation des objectifs ;
· Comparer entre elles les valeurs des indicateurs de
différents déterminants afin d'identifier le niveau des
éventuels obstacles à la mise en oeuvre des stratégies.
Caractéristiques d'un bon indicateur
Un indicateur doit être :
· Valable : c'est-à-dire qu'il doit
effectivement mesurer ce qu'il est censé mesurer ;
· Fiable : c'est-à-dire sa valeur doit
être la même si deux personnes la mesurent.
· Approprié : c'est-à-dire qu'il doit
tenir compte des réalités locales. Il doit être mesurable
dans le contexte local à partir des données et des instruments
simples.
(PEV-LMT, Septembre 2001, p. 7)
· Sensible au changement ;
· Spécifique c'est-à-dire non
influencé par d'autres composantes (AMBENDET, Mai 2005, p. 17).
I.10. PERIODICITE DU MONITORAGE
La périodicité de ce monitoring sera
établie en tenant compte de :
Ø La charge de travail que représente le
monitoring ;
Ø Délai nécessaire entre la mise en place
d'une stratégie correctrice et l'apparition d'un effet mesurable.
(PEV-LMTE, 2001, p. 8).
Le monitorage devra être conduit de façon
fréquente et à des périodes régulières
(hebdomadaire, mensuel, trimestriel, semestrielle). Dans la tradition, les
formations sanitaires l'effectueront dans six mois. (AMBENDET, Mai 2005, p. 4).
Dans les aires de santé nouvellement initiées,
le premier monitorage s'effectuera après les trois activités.
(PEV-LMTE, 2006, p. 7).
I.11 ETAPES DU MONITORING
- Préparer le monitoring ;
- Exécuter le monitoring ;
- Choisir des stratégies correctrices et
micro-planifier leur mise en oeuvre.
I.11.1. Préparer le monitoring
a. Sélectionner les interventions
Les critères de choix des interventions reposent sur
les éléments suivants :
- Les interventions les plus essentielles ;
- Les interventions qui font partie d'une nouvelle
stratégie ;
- Les interventions qui reflètent le fonctionnement des
services de santé et des activités.
b. Identifier les populations cibles
Dans le cadre de vaccination, la population cible qui fera
l'objet du monitorage est composée des enfants qui ont atteint 1 an pour
s'assurer qu'ils ont été vaccinés lorsqu'ils faisaient
partie de la population cible de la vaccination. (PEV-LMTE, 2001 p. 8).
c. Choix des indicateurs
Quels pourcentage de la population cible a actuellement
accès à l'intervention concernée ? Il faut donc en
préalable choisir chaque déterminant un indicateur. (PEV-LMTE,
2001, p. 9).
I.11.2. Exécuter le monitoring
a. Rassembler les données
Pour exécuter le monitoring, on doit soigneusement
rassembler les données et les ordonner de façon à ce
qu'elles soient exploitées facilement pour le calcul de la valeur des
indicateurs choisis pour le monitoring.
b. Faire le dépouillement des
données
Le dépouillement se fait à l'aide d'une fiche de
dépouillement qui résume l'ensemble des informations
nécessaires aux calculs des différents indicateurs.
c. Calculer la valeur des indicateurs
Pour calculer la valeur des indicateurs, les fiches de calcul
des indicateurs des déterminants sont utilisées pendant le
monitorage.
d. Analyser les résultats de monitoring
- Comparer la couverture avec l'objectif pour identifier les
causes de non atteinte des objectifs. Il faut faire une analyse globale prenant
en compte tous les déterminant pour cela il faut tracer une courbe
appelée courbe de couverture.
- Construire la courbe.
v Interpréter la courbe de couverture et identifier
les problèmes.
L'inclinaison vers la gauche de la ligne reliant deux points
montrera qu'il y a un problème au niveau du déterminant
correspondant au point supérieur.
Plus la ligne a tendance à se coucher vers la gauche,
plus le problème est important (goulot d'étranglement).
v Identifier les causes des problèmes mis en
évidence par le monitoring.
La recherche des causes devra s'effectuer avec les
représentants de la communauté et éventuellement le
superviseur.
I.11.3. Choisir des stratégies correctrices et
micro-planifier leur mise en oeuvre
Cette étape permet de planifier d'une manière
détaillée des stratégies choisies au niveau
périphérique pour résoudre les problèmes
identifiés au cours du monitoring. (PEV-LMTE, 2001, p. 12).
I.12. PRESENTATION DE LA VILLE DE KISANGANI
I.12.1. Situation géographique de la ville
Chef lieu de la Province Orientale, la ville de Kisangani est
bornée au Nord par le territoire de Banalia, à l'Est par le
territoire de Bafwasende, au Sud par le territoire d'Opala et enfin à
l'ouest par le territoire d'Isangi.
I.12.2. Aperçu historique
L'année 1876 marque le passage de Stanley et Tippo
Tippo au site actuel Kisangani. L'arrivée de l'explorateur ou d'un
conquérant ne possède en soi aucun pouvoir créateur, un
fondateur d'une communauté urbaine. Les études démontrent
qu'il existait avant 1876 sur le site un noyau de populations d'origine
ethnique différente : Kumu, Enya, ...
La vile de Kisangani trouve sa localisation aux Stanley
Falls qui représentent un rétrécissement du fleuve Congo.
Avant 1876, la station s'appelait Singi-Tini. Quelques années plus tard,
elle a été dénommée Stanleyville par les
Européens quand ils anéantissaient les arabes en 1890 ;
Devenu seuls maîtres, les Belges ont
débuté les travaux pour le développement spatiale de la
ville au nom de l'Etat Indépendant du Congo (E.I.C.) une décision
du gouvernement central a fait de Stanleyville le chef lieu de la Province
Orientale le 15 Juillet 1899.
L'ordonnance-loi n° 12/357 du 06 Septembre 1958 du
gouvernement central a accordé le statut de ville à Stanleyville
devenue Kisangani depuis 1966. (Archives de l'urbanisme et de l'habitat
à Kisangani).
I.12.3. Aspect démographique et culturel
Dès ses origines, la ville de Kisangani était le
site des Kumu, des Genia et des Mbole. Avec le temps, elle a pris une dimension
fascinante d'où son hétérogénéité
ethnique et son multilinguisme.
En effet, il est difficile de parler à Kisangani d'un
groupe ethnique ou d'une tribu qui serait dominante. La ville a connue une
évolution démographique due à l'exode rural et au
mouvement naturel comme toute ville naissante avant et après
l'indépendance.
Selon l'institut national de statistique, la population de
Kisangani est passée de 30 000 habitants en 1921 à
258 264 habitants en 1970. (Institut National de statistique, Kisangani,
rapport mensuel, 1970, p. 18).
Selon les statistiques de l'Hôtel de ville (Mairie) de
Kisangani, la population de la ville de Kisangani était chiffrée
à 492 560 habitants en 1993, à 429 670 habitants en
2001 à 677 136 habitants en 2003. (Hôtel de ville de
Kisangani, rapport annuel 1993, 2001 et 2003).
D'après la projection, les adolescents sont
estimés à 82 184 habitants dont 33 724 adolescentes
c'est-à-dire les filles dont l'âge varie entre 14 et 17 ans, par
contre les adolescents sont chiffrés à 49 000 membres.
(Institut National des statistiques/Kisangani, projection de la population des
différentes communes de Kisangani par sexe et par groupe d'âge,
rapport 2004, p. 6).
En ce qui concerne l'aspect culturel, la ville de Kisangani
comporte plusieurs institutions d'enseignement maternel, primaire, secondaire,
supérieur et universitaire tant officielle que privées. Des
réseaux non conventionnées (officiels et privés et
conventionnés (catholiques, protestantes, adventistes, musulmans, ....).
La ville de Kisangani compte plus de dix institutions
d'enseignements supérieur et universitaire tant officielles que
privées. Pour les institutions officielles nous avons
l'Université de Kisangani (UNIKIS), l'Université agronomique de
YANGAMBI, (IFA/YANGAMBI), l'Institut Supérieur des Techniques
Médicales (ISTM), l'Institut Supérieur de Commerce (ISC),
l'Institut Supérieur d'Etude Agronomiques de Bengamisa (ISEA/Bengamisa),
l'Institut de Bâtiments et des travaux Publics (IBTP). Pour les
institutions privées, il faut citer l'Institut Pédagogique Libre
(IPL), l'Ecole de Formation Bancaire (EFOBANC), ...
I.12.4. Aspect administratif et économique
En tant que ville urbaine, Kisangani a une structure
administrative similaire à toutes les villes congolaises datant de
l'époque coloniale. On y trouve six communes à savoir : la
commune de la Makiso, c'est dans celle-ci que se concentrent les grandes
activités commerciales. Les autres communes sont les suivantes :
Mangobo, Tshopo, Kabondo, Kisangani et Lubunga.
Quant à l'aspect économique la ville de
Kisangani était constituée des activités industrielles de
transformation alimentaires telles que la SORGERI et dont actuellement nous
avons la BRALIMA.
Deux industries chimiques dont VITAMOUSSE qui produisait des
matelas et PENACO (Peinture nationale congolaise) qui produisait les peintures.
Actuellement, nous avons aussi une usine textile SOTEXKI (société
textile de Kisangani) qui s'occupe de la fabrication des tissus.
CHAP. II : METHODOLOGIE
II.1. POPULATION D'ETUDE
Pour M. GRAWITZ (1974, p. 26), la population se définit
comme un ensemble dont les éléments sont choisis parce qu'ils
sont de même nature. Il peut s'agir d'un ensemble des personnes
classées suivant un critère donné comme d'un ensemble
d'objets.
C'est ainsi que notre population d'étude a
été constitué de 76 formations sanitaires que compte la
ville de Kisangani.
II.2. ECHANTILLON
M. REUCHLIN (1975, p. 312) estime que toute la population est
difficile à examiner dans son entièreté parce qu'elle est
trop nombreuse et du fait que les moyens matériels dont dispose le
chercheur sont souvent limités et que le temps s'avère aussi
fréquemment insuffisant.
Etant donné que nous avions des difficultés pour
pouvoir organiser le monitoring dans toutes les 76 formations sanitaires, notre
échantillon a été constitué des centres de
santé qui organisent des activités de vaccination
systématiques et qui remplissent certains critères
ci-dessous :
- IT formé en PEV, régulièrement
informé et supervisé ;
- Un vélo pour le PEV ;
- La tenue d'au moins 2 séances de vaccination par mois
avec une couverture vaccinale d'au moins 60 % (Ministère de la
santé de la RDC, PEV LMTE, 2001, p. 21).
Tableau III : Répartition des CS
répondant aux critères de sélection par Z.S.
Z.S.
|
CS
|
Eff
|
KABONDO
MANGOBO
TSHOPO
MAKISO/KISANGANI
LUBUNGA
|
Umoja, Foyer, Yabiso
Bondeko, Salama
St. Joseph, St Pierre, Tshopo I
Boyoma, Neema, Cokis
Bambole, St André, Pech. D'Hommes, Uzima
|
3
2
3
3
4
|
Total
|
15
|
Au vue de certaines difficultés pour la récolte
des données dans les structures des zones de santé
présélectionnées, au lieu de travailler avec 15 centres de
santé, nous nous sommes rabattue à 9 centres de santé.
Tableau IV : Répartition d'échantillon
des CS par ZS
Z.S.
|
CS
|
Eff
|
KABONDO
MANGOBO
TSHOPO
MAKISO/KISANGANI
LUBUNGA
|
Foyer, Yabiso
Bondeko
St. Joseph, St Pierre
Boyoma, Neema
St André, Pech. D'Hommes
|
2
1
2
2
2
|
Total
|
9
|
II.3. TECHNIQUE DE RECOLTE DES DONNEES
Pour récolter les données qui se rapportent
à nos objectifs, nous nous sommes servi de l'analyse documentaire.
Nous avons puisé les informations dans les archives
intéressant notre étude afin de nous rendre compte des obstacles
dans la réalisation harmonieuse des activités de vaccination.
Ces sources d'information sont :
- Données démographiques ;
- Fiches des populations desservies ;
- Fiches de stock de vaccins au site de stockage ;
- Cahiers de gestion des vaccins au site de stockage
- Registres de vaccination ;
- Carte de vaccination ;
- Fiche de suivi de t° de la chaine de froid.
II.4. TECHNIQUE DE TRAITEMENT
Pour traiter nos données, nous avons fait recours aux
différents calculs par rapport à chaque déterminant de la
couverture vaccinale.
1°. Pop. Cible
Population desservie par le CS divisée par 4
(monitorage trimestriel multipliés par 0,0349 soit
Soit = ........ %
(UNICEF, 2006, p. 29).
2. Accessibilité géographique
Population cumulée des enfants de 0-11 mois vivant dans
le rayon considéré (5 Km : centre fixe) pendant le
monitorage (B) divisé par la population cible, multipliés par
100
Soit = ......... %
(UNICEF, 2006, p. 29).
3. Disponibilité des ressources
Compter le nombre des séances avec vaccin pendant la
période monitorée (D) divisé par le nombre de
séances prévues (A) multipliés par 100
Soit = ......... %
(UNICEF, 2006, p. 29).
4. Utilisation des services
- Sélectionner toutes les cartes CPS des enfants cibles
de la structure ayant leur 1er anniversaire pendant la
période monitorée
- Trier celles où 1 dose DTC1 a été
délivrée quelques soit la date (=c)
- Diviser ce nombre (C) par la population cible
- Multiplier par 100.
Soit = ........ %
(UNICEF, 2006, p. 29).
5. Couverture adéquate
Parmi les cartes CPS où au moins 1 dose DTC a
été délivrée, trier celle où :
- L'enfant a reçu les 3 DTC et VPO.
Parmi celle-ci, trier celles où :
- Le VAR a été donné entre 9-11 mois (=
F)
- Diviser ce nombre (F) par la population cible
- Multiplier par 100
Soit ........ %
(UNICEF, 2006, p. 29).
6. Couverture effective
Parmi les cartes de la C.A., trier celles où :
- DTC1 a été administrée
à partir de 6 semaines de vie ;
- Les 3 DTC ont été données au moins 4
semaines d'intervalles entre elles (G) ;
- Diviser ce nombre (G) par la pop. Cible ;
- Multiplier par le coefficient de qualité et par 100.
Soit
((UNICEF, 2006, p. 30)
CHAP. III : PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
L'atteinte d'une couverture vaccinale est fonction des
déterminants qui sont : la population cible, la
disponibilité des ressources, l'accessibilité
géographique, l'utilisation des services, la couverture adéquate
et la couverture effective. Si un problème se situe à un de ces
déterminants, il va affecter les autres et finalement diminuer la
couverture vaccinale.
Raison pour laquelle nous avons fait un suivi pour analyser
les déterminants afin de localiser le niveau des obstacles à
l'obtention d'une couverture vaccinale attendue.
Ci-dessous sont présentées les données
relatives aux déterminants de la CV pour chaque CS et les graphiques des
courbes de monitoring.
III. 1 POPULATION CIBLE
La population cible étant la population totale desservi
par le CS divisé par 2 si monitorage semestriel ou par 4 si monitorage
trimestriel multiplié par 0,0349 pour les nourrissons survivants, voici
la présentation des données dans ce tableau.
Tableau V : Population cible des CS retenus
C.S.
|
Pop. Totale
|
Pop. Cible trimestriel
|
Boyoma
Neema
Bondeko
Foyer
Yabiso
St. Joseph
St. Pierre
St. André
Pécheur d'Homme
|
10 584
10 000
12 300
11 000
11 200
10 986
9 792
10 675
10 786
|
92
87
107
96
98
96
85
93
94
|
III.2. DISPONIBILITE DES RESSOURCES
L'indicateur qui traduit la disponibilité des
ressources, c'est le temps de rupture de stock des vaccins pendant une
période d'étude. Pour calculer le taux de disponibilité
des ressources, on prendra le nombre de jours sans rupture des vaccins
multiplié par cent sur le nombre de jours de la période
d'étude. Concrètement, on calcule en comptant le nombre de
séances avec vaccin pendant la période monitorée diviser
par le nombre de séances prévues de la période
monitorée multiplier par 100.
Les résultats relatifs à la disponibilité
des intrats sont présentés dans le tableau VI.
Tableau VI : Taux de disponibilité des
ressources
C.S
|
D
|
A
|
Taux de disponibilité des ressources en %
|
Boyoma
Neema
Bondeko
Foyer
Yabiso
St. Joseph
St. Pierre
St. André
Pécheur d'Homme
|
12
9
12
12
12
12
9
9
9
|
12
9
12
12
12
12
9
9
9
|
100
100
100
100
100
100
100
100
100
|
D : Nombre des séances avec vaccin
A : Nombre des séances prévues
Il découle du tableau 4 que pour tous les CS retenus,
les intrats étaient disponibles lors de séances pendant la
période monitorée. Aucune séance prévue n'a
ratée, les séances ont eu lieu selon la planification.
III.3. ACCESSIBILITE GEOGRAPHIQUE DES SERVICES DE VACCINATION
Nous voulons savoir si les lieux où se déroulent
les activités de vaccination sont assez proches des communautés
pour qu'elles puissent s'y rendre facilement.
Pour calculer le taux d'accessibilité
géographique, on considère la population cumulée des
enfants survivants de 0-11 mois, vivant dans les rayons
considérés pendant la période monitorée
divisé par la population cible et multiplier par 100.
Tableau VII : Accessibilité
géographique des services de vaccination
C.S
|
B
|
Pop. Cible
|
Accessibilité géographique en %
|
Boyoma
Neema
Bondeko
Foyer
Yabiso
St. Joseph
St. Pierre
St. André
Pécheur d'Homme
|
91
87
104
95
98
96
85
93
94
|
92
87
107
96
98
96
85
83
94
|
98,91
100
97,19
99,06
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
|
Il ressort de ce tableau que 100% d'enfants survivant
accèdent au service de vaccination de CS Neema, Yabiso, St. Pierre, St.
André et Pécheur d'Homme.
Le problème d'accessibilité au service de
vaccination se pose au CS Boyoma, BONDEKO, Foyer et St Joseph.
III.4. UTILISATION DE SERVICE
L'utilisation reflète l'acceptabilité de la
communauté, des services qui leur sont offerts. La première dose
du vaccin contre la diphtérie, tétanos et coqueluche
(DTC1) est l'indicateur qui traduit l'utilisation des services.
Le taux d'utilisation est donc déterminé en prenant le
nombre d'enfants vaccinés contre la diphtérie, tétanos et
la coqueluche multiplier par 100 sur la population cible.
Tableau VIII : utilisation des services de
vaccination
C.S
|
DTC1 (C)
|
Pop. Cible
|
Utilisation des services de vaccination en %
|
Boyoma
Neema
Bondeko
Foyer
Yabiso
St. Joseph
St. Pierre
St. André
Pécheur d'Homme
|
78
87
85
95
98
96
85
93
94
|
92
87
107
96
98
96
85
93
94
|
84,78
100
79,43
98,95
100
100
100
100
100
|
Avec C : Fiches CPS des enfants cibles de CS ayant leur
1er anniversaire pendant la période monitorée et ayant
reçu 1 dose de DTC quelle que soit la date.
Il ressort du tableau 6 que pour tous ces CS retenus,
l'utilisation des services n'est pas supérieure à 100%, la plus
faible utilisation de service est observée au CS BONDEKO (79.43 %) et CS
Boyoma (84, 78 %) alors que la forte utilisation s'observe aux autres CS (100
%)
III.5. COUVERTURE ADEQUATE
Nous présentons ici la proportion d'enfants (0-11 mois)
complètement vaccinés avant leur premier anniversaire.
Tableau IX : Couverture adéquate
CS
|
F
|
Pop. Cible
|
Couverture adéquate en %
|
Boyoma
Neema
Bondeko
Foyer
Yabiso
St. Joseph
St. Pierre
St. André
Pécheur d'Homme
|
25
20
23
30
32
15
19
31
21
|
92
87
107
96
98
96
85
93
94
|
27,17
22,98
21,49
31,25
32,65
15,62
22,35
33,33
22,34
|
F : Fiche CPS où l'enfant a reçu les 3
doses DTC et VPO et VAR a été donné entre 9-11 mois.
L'analyse du tableau IX montre que 33,33% d'enfant ont
été complètement vaccinés au CS St. André,
alors que le taux le plus bas était au CS St. Joseph 15%.
III.6. COUVERTURE EFFECTIVE
Elle est le pourcentage de la population cible ayant
reçu les prestations en quantité et avec une qualité qui
correspond aux normes établies scientifiquement.
Tableau X : Couverture effective
C.S
|
G
|
Pop. Cible
|
C.Q.
|
Couverture effective en %
|
Boyoma
Neema
Bondeko
Foyer
Yabiso
St. Joseph
St. Pierre
St. André
Pécheur d'Homme
|
22
20
20
25
27
12
18
25
18
|
92
87
107
96
98
96
85
93
94
|
1
1
1
1
1
1
1
1
1
|
23,91
22,98
18,69
26,04
27,55
12,5
21,17
26,88
19,14
|
Légendes
G = Nombre de fiche ou DTC1 a été
administré à partir de 6 semaine de vie et les 3 DTC ont
été donné au moins à 4 semaines d'intervalles entre
elles.
C.Q. : Coefficient de qualité
=
Il découle de ce tableau que 27,55 % de la population
cible du CS Yabiso ont reçu les prestations en quantité
suffisante et de bonne qualité tandis que 12,5 % de C.E. est
observée au CS St. Joseph.
III. 7. REPRESENTATION GRAPHIQUE DES DETERMINANTS DE LA
COUVERTURE VACCINALE
Pour interpréter les graphiques ci-dessous,
l'inclinaison vers la gauche de la ligne reliant deux points montre qu'il y a
un problème au niveau du déterminant correspondant au point
supérieur. Plus la ligne a tendance à se coucher vers la gauche,
plus le problème est important (goulot d'étranglement).
(PEV-LMTE, 2001, p. 12).
23,91
27,17
84,78
98,91
100
100
Graphique.1. Déterminants de la couverture
vaccinale du CS Boyoma (ZS M.K.)
Déterminants
C.E.
C.A.
UTILIL
ACCES
Dispo. Int.
Pop. Cible
0 10 20 30 40 50 60 70
80 90 100
Légende
= goulot d'étranglement
Pourcentage
Quoique la disponibilité des ressources soit 100 % et
l'accessibilité géographique des services soit autour de 100 le
goulot d'étranglement identifié se trouve au niveau de couverture
adéquate.
22,98
22,98
100
100
100
100
Déterminants
C.E.
C.A.
UTILIL
ACCES
Dispo. Int.
Pop. Cible
0 10 20 30 40 50 60 70
80 90 100
Légende
= goulot d'étranglement
Pourcentage
Graphique 2. Déterminants de la couverture
vaccinale du CS Neema /ZS MAKISO
Le goulot d'étranglement se trouve au niveau de couverture
adéquate.
18,69
21,49
79,43
97,19
100
100
Déterminants
C.E.
C.A.
UTILIL
ACCES
Dispo. Int.
Pop. Cible
0 10 20 30 40 50 60 70
80 90 100
Légende
= goulot d'étranglement
Pourcentage
Graphique 3. Déterminants de la couverture
vaccinale du CS Bondeko /ZS Mangobo
26,04
31,25
98,95
99,06
100
100
Déterminants
C.E.
C.A.
UTILIL
ACCES
Dispo. Int.
Pop. Cible
0 10 20 30 40 50 60 70
80 90 100
Légende
= goulot d'étranglement
Pourcentage
Graphique 4. Déterminants de la couverture
vaccinale du CS FOYER /ZS Kabondo
Au graphique 3, bien que le goulot d'étranglement se
situe au niveau de la CA, nous notons les problèmes d'utilisation de
service et d'accessibilité géographique
Le goulot d'étranglement s'était aussi situé
au niveau de la couverture adéquate.
27,55
32,65
100
100
100
100
Déterminants
C.E.
C.A.
UTILIL
ACCES
Dispo. Int.
Pop. Cible
0 10 20 30 40 50 60 70
80 90 100
Légende
= goulot d'étranglement
Pourcentage
Graphique 5. Déterminants de la couverture
vaccinale du CS Yabiso /ZS Kabondo
12,05
15,62
100
100
100
100
Déterminants
C.E.
C.A.
UTIL. SERV
ACCES GEO
Dispo. Int.
Pop. Cible
0 10 20 30 40 50 60 70
80 90 100
Légende
= goulot d'étranglement
Pourcentage
Graphique 6. Déterminants de la couverture
vaccinale du CS St. Joseph /ZS Tshopo
En voyant la courbe, nous constatons que malgré le 100
% de la disponibilité des ressources, accessibilité
géographique, utilisation des services de vaccination, la couverture
adéquate a constitué encore le goulot d'étranglement.
Le goulot d'étranglement s'était aussi situé
au niveau de la couverture adéquate.
26,88
33,33
100
100
100
100
Déterminants
C.E.
C.A.
UTIL. SERV
ACCES GEO
Dispo. Int.
Pop. Cible
0 10 20 30 40 50 60 70
80 90 100
Légende
= goulot d'étranglement
Pourcentage
Graphique.7. Déterminants de la couverture
vaccinale du CS St. André /ZS Lubunga
21,17
22,35
100
100
100
100
Déterminants
C.E.
C.A.
UTIL. SERV
ACCES GEO
Dispo. Int.
Pop. Cible
0 10 20 30 40 50 60 70
80 90 100
Légende
= goulot d'étranglement
Pourcentage
Graphique 8. Déterminants de la couverture
vaccinale du CS St. Pierre /ZS Tshopo
Le goulot d'étranglement se trouve au niveau de la
couverture adéquate.
La couverture adéquate a constitué le goulot
d'étranglement.
19,14
Déterminants
C.E.
C.A.
UTIL. SERV
ACCES GEO
Dispo. Int.
Pop. Cible
0 10 20 30 40 50 60 70
80 90 100
Légende
= goulot d'étranglement
Pourcentage
Graphique 9. Déterminants de la couverture
vaccinale du CS Pécheurs d'Homme /ZS Lubunga
22,34
100
100
100
100
Ce CS a eu comme goulot d'étranglement la couverture
adéquate.
CHAP. IV : DISCUSSION ET COMMENTAIRES DES RESULTATS
IV.1. LA POPULATION CIBLE
La maîtrise de la population cible par l'infirmier
titulaire et ceux chargés des activités vaccinales de routine est
nécessaire pour des raisons de planification. (OMS, 1991, p. 27).
C'est grâce à cette population qu'il est possible
de calculer un certain nombre d'indicateurs sanitaires.
IV.2. DISPONIBILITE DES RESSOURCES
Les résultats de notre recherche montrent que les
intrats étaient disponibles dans les CS retenus lors de séance de
vaccination pendant la période monitorée. Aucune séance
prévue n'a ratée, il n'y avait pas des occasions manquées.
Une occasion est dite manquée lorsqu'un enfant
présent dans les services de vaccination ne reçoit aucun vaccin
au quel il est disponible. (USAID, 2000, p. 21).
IV.3. ACCESSIBILITE GEOGRAPHIQUE DES SERVICES DE VACCINATION
D'après les résultats observés, il en
ressort que le problème d'accessibilité ou service de vaccination
se pose différemment dans 5 CS alors que dans les quatre autres 100 %
des enfants survivant accèdent au service de vaccination.
Dans plusieurs pays, les obstacles géographiques ne
sont pas les seuls ni les principaux motifs qui font que certaines personnes ne
soient pas vaccinées. Un calendrier vaccinal peu pratique, le manque
d'information peuvent aussi compliquer l'accès aux services de
vaccination.
Ces problèmes peuvent être résolus de
manière assez simple en pratiquant le calendrier vaccinal et en
intensifiant la sensibilisation. (USAID, 2000, p. 20).
L'OMS (1994, p. 250) dans sa mise en oeuvre des
stratégies mondiales de santé pour tous, précise dans le
cas de la République Démocratique du Congo que la
stratégie nationale vise à rendre les soins de santé
accessibles à la majorité avec pleine participation
communautaire.
IV.4. UTILISATION DE SERVICE DE VACCINATION
Les résultats de notre étude prouvent que la
plus faible utilisation de service était de 79,43 %.
La sous utilisation de service de vaccination se justifierait
par deux facteurs majeurs, d'une part, la négligence des parents
à amener leurs enfants pour recevoir le vaccin et d'autre part le non
renforcement de l'éducation sanitaire sur l'importance des vaccins par
les infirmiers.
IV.5. COUVERTURE ADEQUATE
Au regard des résultats obtenus dans notre
étude, il ressort que le plus grand problème dans tous les CS
retenus est la couverture adéquate.
Ce problème constaté dans tous les 9 CS
trouverait son explication dans le manque de sensibilisation, la
négligence, l'ignorance des parents au sujet de l'importance du dernier
vaccin du calendrier vaccinal en respectant l'âge d'administration.
En principe, quand il y a beaucoup d'enfants qui
échappent au programme de vaccination, il faut intensifier
l'éducation sanitaire sur l'importance de la vaccination dans la
communauté. (U. LOKO MOSSEKA, 2007, p. 92).
L'UNICEF (1999, p. 4) dans son condensé des
activités de l'année 1999 précise que sans la mobilisation
massive de la population à cette cause, la conscientisation des
communautés visant à convaincre les mères à faire
vacciner leurs enfants, cette opération aurait été vaine.
IV.6. COUVERTURE EFFECTIVE
Partant des résultats de ce déterminant, nous
constatons que moins de 30 % de la population cible ont reçu les
prestations en quantité suffisante et de bonne qualité.
Ces résultats découlent des problèmes
identifiés à la couverture adéquate qui constitue le
goulot d'étranglement pour tous les centres de santé.
CONCLUSION
Ce travail a porté sur le monitoring des
activités de vaccination systématique dans la ville de Kisangani.
L'objectif poursuivi par notre étude est d'identifier
les entraves dans la réalisation harmonieuse des activités.
Nous avons eu à vérifier l'hypothèse
selon laquelle la non accessibilité géographique et la non
utilisation des services de vaccination seraient à la base de non
atteinte des objectifs fixés.
Pour parvenir à vérifier notre hypothèse,
nous nous sommes servi de la technique d'analyse documentaire pour la
récolte des données.
Au vue de nos résultats trouvés nous avons
atteint notre objectif et notre hypothèse a été
infirmée, car le goulot d'étranglement pour tous les CS retenus
se situe au niveau de la couverture adéquate.
Compte tenu des résultats observés nous
formulons ci-dessous quelques suggestions aux instances ayant les tâches
des activités vaccinales dans leurs attributions.
1. A l'antenne PEV
D'appuyer les zones de santé de la ville de Kisangani
en supervision.
2. Aux BCZ
- D'appuyer les CS en supervision ;
- D'organiser le monitorage trimestriel en vue de
détecter en temps les problèmes qui entravent le
déroulement des activités.
3. Aux formations sanitaires
Il convient de renforcer l'information, l'éducation et
la communication. Fournir des rapports de monitorage des activités de
vaccination régulièrement et en temps opportuns au bureau central
de la zone de santé et celui-ci à son tour à l'antenne
PEV.
4. Aux comités de santé
Il importe de participer régulièrement aux
activités de vaccination de routine, de renforcer la sensibilisation, la
mobilisation et l'animation des activités PEV de routine auprès
de la communauté.
BIBLIOGRAPHIE
1. IS Fall et Coll. Monitoring et évaluation des
programmes de santé en Afrique subsaharienne, 2005.
2. INS : Population de Kisangani : Rapport
mensuel, 1970.
3. INS : Projection de la population des
différentes communes de Kisangani par sexe et par groupe d'âge,
rapport annuel 2004.
4. OMS : Manuel d'épidémiologie pour la
gestion de la santé au niveau du district, 1991.
5. OMS : Mise en oeuvre de la stratégie
mondiale de santé 2ème évaluations,
8ème rapport sur la situation sanitaire dans le monde, 1994.
6. PEV-LMTE : Organisation et gestion du PEV,
module I, 2001.
7. PEV-LMTE : Monitorage et évaluation des
activités PEV, Module V, 2001.
8. PEV/LMTE : Supervision des activités
PEV, module IV, 2001.
9. PEV-LMTE : Suivi et évaluation des
activités de santé, 2006.
10. PEV-LMTE : Fiche technique pour le monitorage des
activités PEV, 2003.
11. UNICEF et All : Guide d'Immunisation Canada, 2006
12 USAID et all : Fondement de l'immunisation, 2006.
13. MOSEKA : Problématique de contrôle de la
rougeole dans la Z.S. Kisangani, 2009.
14. VITAMARA : Méthodologie de recherche, 2009.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. OBJECTIFS
3
0.3. HYPOTHESES
4
0.4. DELIMITATION ET INTERET DU TRAVAIL
4
0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
CHAP. I : GENERALITES
6
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
6
a. Monitoring
6
b. Activité
6
c. Vaccination systématique
6
I.2. ORIGINE ET HISTOIRE DU PROGRAMME ELARGI DE
VACCINATION EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
6
I.3. MISSION, OBJECTIFS ET ACTIVITES DU PROGRAMME
ELARGI DE VACCINATION
7
I.4. CALENDRIER VACCINAL
9
I.5. IMMUNISATION DE L'ORGANISME
9
I.5.1. Type des vaccins
10
I.5.2. Données tous les vaccins dus
10
I.6. PRESTATION DE SERVICE DE VACCINATION DE
ROUTINE
11
I.6.1. Centre fixe
11
I.6.2. Stratégie avancée
13
I.6.3. Stratégie mobiles
13
I.7. ANALYSE DE LA COUVERTURE VACCINALE
13
I.8. LES DETERMINANTS DE LA COUVERTURE
VACCINALE
13
I.9. INDICATEUR DES DETERMINANTS DE LA
COUVERTURE VACCINALE
17
I.10. PERIODICITE DU MONITORAGE
19
I.11 ETAPES DU MONITORING
19
I.11.1. Préparer le monitoring
19
I.11.2. Exécuter le monitoring
20
I.11.3. Choisir des stratégies correctrices
et micro-planifier leur mise en oeuvre
21
I.12. PRESENTATION DE LA VILLE DE KISANGANI
21
I.12.1. Situation géographique de la
ville
21
I.12.2. Aperçu historique
22
I.12.3. Aspect démographique et culturel
22
I.12.4. Aspect administratif et
économique
23
CHAP. II : METHODOLOGIE
25
II.1. POPULATION D'ETUDE
25
II.2. ECHANTILLON
25
II.3. TECHNIQUE DE RECOLTE DES DONNEES
26
II.4. TECHNIQUE DE TRAITEMENT
27
CHAP. III : PRESENTATION ET ANALYSE DES
DONNEES
31
III. 1 POPULATION CIBLE
31
III.2. DISPONIBILITE DES RESSOURCES
32
III.3. ACCESSIBILITE GEOGRAPHIQUE DES SERVICES DE
VACCINATION
33
III.4. UTILISATION DE SERVICE
33
III.5. COUVERTURE ADEQUATE
34
III.6. COUVERTURE EFFECTIVE
35
III. 7. REPRESENTATION GRAPHIQUE DES DETERMINANTS
DE LA COUVERTURE VACCINALE
36
CHAP. IV : DISCUSSION ET COMMENTAIRES DES
RESULTATS
42
IV.1. LA POPULATION CIBLE
42
IV.2. DISPONIBILITE DES RESSOURCES
42
IV.3. ACCESSIBILITE GEOGRAPHIQUE DES SERVICES DE
VACCINATION
42
IV.4. UTILISATION DE SERVICE DE VACCINATION
43
IV.5. COUVERTURE ADEQUATE
43
IV.6. COUVERTURE EFFECTIVE
44
CONCLUSION
45
BIBLIOGRAPHIE
47
TABLE DES MATIERES
48
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