I.9 Conductivité électrique dans une couche
mince métallique
La quantité de mouvement total de N
électrons libres dans un métal «le nickel ou
tungstène » dans notre cas est reliée au vecteur d'onde par
:
Mouvement qui peut être décrit par la
deuxième loi de Newton tenant compte uniquement du champ
électrique E. La force s'écrit :
(1.45)
En l'absence de collision, la sphere de Fermi (figure
I.20 et figure I.21) de l'espace k est déplacée à
vitesse constante sous l'effet d'un champ électrique constant. En
intégrant la relation 1.65, nous obtenons :
k (t) - k (0) = -e E t / ê (1.46)
Si on applique un champ à l'instant t = 0 au
gaz d'électrons qui remplit la sphere de Fermi centrée
à l'origine de l'espace k, à l'instant t, la sphere est
déplacée en bloc et sont centre est en :
äk = -e E t / ê (1.47)
A cause des collisions des électrons avec les
impuretés, les défauts du réseau et les phonos, la
sphère déplacée peut être maintenue stationnaire
dans un champ électrique. Si le temps entre deux collisions est
ô, le déplacement de la sphère de Fermi
en régime continu est donné par la relation
précédente. L'incrément de vitesse est í =
-eEô/m. S'il y a, dans un champ électrique E
constant, n électrons de charge q = -e par
unité de volume la densité de courant électrique est :
= n q í = ne2ôE/m (1.48)
Ceci est la loi d'Ohm. La conductivité électrique
dans ce cas est définie par j = ó E, d'où
= n e2 ô / m (1.49)
la résistivité électrique ñ
est, par définition, l'inverse de la conductivité,
d'oüñ= m / n e2 ô (1.50)
Le libre parcourt moyen lm d'un
électron de conduction est défini par :
(1.51)
Où vF est la vitesse de l'électron
à la surface de fermi [23].
Sphère de Fermi
ky
En t = 0 F ky
|
Sphère de Fermi En t
|
|
kx
|
|
ky
|
Figure I.20. La sphère de Fermi
englobe les états occupés dans l'espace k dans
l'état fondamentale du gaz électronique. La quantité de
mouvement résultante est nulle, car pour chaque état
occupé k il y a un état occupé en
-k [23].
Figure I.21. Sous l'influence d'une force
constante F agissant pendant l'intervalle de temps t chaque
état voit son vecteur k augmenté de äk
=Ft/ê ceci est équivalent à une translation de äk
de toute la sphère de Fermi. La quantité de mouvement totale est
N ê äk s'il y a N électrons en
présence. L'application de la force augmente l'énergie du
système d'une quantité N (ê äk)2 / 2
m [23].
I.10 Dissipation de la chaleur par effet joule dans
une couche mince métallique
Le passage d'un courant dans une couche mince métallique
(ou résistance), entraîne la délivrance d'une puissance de
la forme :
P = V2/ R (1.52)
Où P représente la puissance en Watt,
V représente la tension d'alimentation de la
résistance,
R représente la résistance ou bien
l'élément chauffant,
Dans un laps de temps dt, cette puissance créera
une énergie dE qui est donnée par la relation 1. 53.
dE = P dt = (V2/ R) dt (1.53)
Qui par la suite engendrera le dégagement d'une
quantité de chaleur dQ proportionnelle à la variation de
température dT, subit à l'intérieur de la
résistance métallique. La relation 1.54 représente la
variation entre la quantité de chaleur dégagée et
l'énergie du système (la résistance).
dQ = Cm M dT = V2/ R dt (1.54)
C M
Où Cm représente la chaleur
massique du matériau,
M représente la masse du matériau.
Si on intègre la relation 1.54, on trouvera la
corrélation qui lie la température au temps.
Où T représente la température de
fonctionnement dans un temps donné, V dt
C MdT k T T dt
( )
T0 représente la température initiale.
R
On remarque que si le temps t - , T - , hors ce n'est pas
exactement juste en effectuant les mesures. Pour cela il faudrait ajouter le
terme d'énergie perdue par conduction thermique due au contact entre le
métal et les oxyde de silicium des deux cotés. Dans ce cas la
relation 1.54 devient :
Où k est une constante de perte thermique
(W.k-1) qui relie la conductivité thermique K du
matériau (Nickel + Tungstène) à l'épaisseur
e de l'oxyde de silicium des deux cotés. Selon la relation
suivante :
k = KNi+W eSiO2 (1.57)
Pour résoudre cette équation de second
degré, nous allons procéder de la façon suivante.
1- imposé une condition aux limites suivantes : à
t = 0 T = T0.
2- Intégré l'équation 1.76 qui lie la
variation de la température en fonction du temps. Après tout
calcul fait en aboutit à l'expression suivante :
On remarque que pour :
t ? T ? TF,
Où TF est la température de fonctionnement
de notre micro four, et à pour expression
TF = T0 + V2/(R k) (1.59)
Donc la température de notre micro four dépend
essentiellement de la puissance électrique que du temps
[6].
Un exemple est illustré sur la figure I.22 à
l'aide du logiciel Mathematica où notre micro four a été
conçue en cuivre (ou la constante k vaut 0.02 W/°K), et
alimenté par des puissances différentes.
Figure I.22. Simulation de l'évolution
du temps de chauffage du micro four conçue en cuivre par rapport
à des puissances d'alimentations différentes
[6].
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