Déterminants de l'investissement direct a l'étranger dans les pays en voie de développement : application faite a la RDC( Télécharger le fichier original )par Augustin Mwana MUHINDO NGELEZA UNIGOM - Licence en gestion 2009 |
II.1.6 Ressources minièresA côté de ses productions agricoles et forestières, le Congo (RDC) possède encore des exploitations minières très importantes. Le minerai est la forme brute et naturelle sous laquelle se trouvent les métaux dans le sol et le sous-sol. On distingue ainsi des mines à ciel ouvert (quand le minerai se trouve à faible profondeur) et des minerais souterraines. Son secteur minier présente une extrême variété de minerais (bauxite, charbon, colombo tantalite (coltan), cuivre, cobalt, diamant, étain, fer, gaz méthane, manganèse, or, pétrole, schistes bitumeux, etc) - face à une demande mondiale qui a explosé (cas de la demande chinoise) - et qui n'attendent que leur exploitation. La RDC est en effet le premier producteur mondial du cobalt et de diamant ; le quatrième producteur de cuivre et d'étain. Les régions les plus au point de vue minier sont : - le talus oriental du plateau des Grands Lacs. - Le Shaba. Le grand avantage des gisements miniers du Shaba pour l'exploitation industrielle contemporaine est de contenir, en plus du cuivre, du cobalt, de l'argent, de l'uranium, du plomb, du zinc et d'autres métaux. L'extraction, le traitement et l'exportation des minerais sont assurés par des sociétés sous contrôle de l'Etat ou à économie mixte. La Gécamines (Sociétés Générales des Carrières et des Mines) occupe une place importante et particulière dans l'économie congolaise et exploite le cuivre et le cobalt, zaïre étain (50% Etat et 50% Géomines Belge, exploite la cassitérite. Son importance dépend de cours de cuivre et des autres produits miniers. Mais elle a parfois assuré à l'Etat 70% de ses recettes d'exportation en devises et 50% de ses recttes budgétaires (droits à l'exportation et taxe). En dehors de cette institution, il existe l'Office des mines de Kilo Moto une société d'Etat) et assure l'extraction de l'or ; la Société congolaise MIBA exploite le diamant. Le pays ne compte pas seulement une industrie minière, les grandes villes comptent aussi des industries alimentaire, textile, chimique, cde montage (chanimetal) et des chantiers navals. L'industrie des télécommunications sans fil était d'abord sous le monopole de la compagnie Télécel. Depuis la libéralisation, elle se partage entre des sociétés comme Starcel Congo, Vodacom, Celtel, SAIT Telecom (Oasis), Congo Chine Télécoms, Sogetel, Supercell, Tigo etc. II.1.7 AgriculturePour vivre en RDC, beaucoup de familles font leur petit champ. Dans ce champ, on y trouve du manioc, du riz, de maïs, des arachides, des légumes et des arbres fruitiers. Ces cultures servent à nourrir la famille, donc à faire vivre la population congolaise ; ce sont des cultures vivrières. Le petit agriculteur ne cherche qu'à pourvoir à ses besoins et à ceux des siens. Près des grands centres surtout, les agriculteurs font de grands champs afin de ravitailler les citadins en manioc, bananes, arachides, légumes, etc. Le sol étant généralement pauvre, seuls les endroits humides ou irrégulièrement irrigués permettent une culture intensive. L'aliment de base est suivant les régions : les tubercules, les céréales, les haricots ou les bananes. S'y ajoutent fruits, légumes et épices. L'huile de palme, de sésame ou d'arachide sert à la préparation des aliments. Les épices les plus répandus sont les : piment, poivre, noix de muscade et cenelle. Les tubercules ou racines sont principalement le manioc, la patate douce et l'igname : - le manioc constitue la base de l'alimentation de la plus grande partie de la population. On le rencontre surtout au Bas-Congo et dans les régions de for$et et de savane. - La patate douce est cultivée un peu partout en RDC. La culture de l'igname tend à disparaître. En ce qui concerne les céréales, les plus répandues restent : - le riz, base de l'alimentation de plus de la moitié du genre humain, demande un climat chaud et beaucoup d'humidité. On le cultive surtout dans les vallées du Lomami, de l'Itimbiri et des Uélé, dans la cuvette et dans les régions du Maniema et de Bumba. - Le sorgho et le millet sont cultivés dans le Maniema, l'Uelé, l'Ituri et le Tanganyika ; mais ces cultures sont fort peu importantes. - Le maïs a une place importante dans l'alimentation, spécialement au Shaba et dans les deux Kasaï. Il est aussi cultivé dans les savanes du nord-est du pays et sur des terres défrichées dans la forêt. Une partie de la production est utilisée pour la fabrication de la bière. Les autres cultures vivrières telles que : - la culture des légumes s'est fortement développée autour des villes, Bas-Congo et au Kivu. - Les plantations d'arbres fruitiers ont également été développées pour approvisionnement les marchés des villes. - Le soja qui a le double avantage donner une graine très riche en éléments nutritifs et d'enrichir le sol où on les cultive. La graine peut être transformée en farine, qu'on peut mêler à celle de manioc ou de maïs et qui sert à la préparation de biscuits. Elle peut aussi âtre pressé pour donner un lait nourrissant. Sa culture est en expansion. D'autres cultures sont des cultures industrielles : le palmier à huile, le caféier (arabica ou café de montagne et le robusta ou café de la cuvette centrale), le cacaoyer, la canne à sucre, le thé, le tabac, le coton, les fibres naturelles, sisal, caoutchouc, quinquina, pyrèthre.58(*) Toutes ces théories agricoles montrent que la RDC possède un sol riche en différentes cultures. Nous constatons près de 60% de sa population habitent les zones rurales et vivent de l'agriculture traditionnelle, de la chasse et de la pêche. * 58 BOURGUIGNON Et VANSTRAELEN P., Géographie du Zaïre, 5ème année primaire, CEEC, Kinshasa, 1990, pp. 30-35 (mise à jour par TSHIMALA NGALAMULUME) |
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