ANNEXES
Annexe 1 : Calcul, sur la période
d'après Guerre, de l'élasticité de la consommation
primaire d'énergie par rapport au produit national brut pour les pays
développés
Le calcul, sur la période d'après Guerre, de
l'élasticité de la consommation primaire d'énergie par
rapport au produit national brut, donne un coefficient qui, dans la plupart des
cas, est proche de l'unité.
La relative stabilité sur longue période de
l'élasticité annuelle de la consommation d'énergie
primaire par rapport au PNB, c'est-à-dire de l'élasticité
empirique obtenue en faisant le rapport permet de recourir à un ajustement exponentiel du type
où á est un coefficient moyen
d'élasticité sur l'ensemble de la période.
Un des grands débats énergétiques est de
savoir précisément si les facteurs qui militent en faveur d'une
réduction de la consommation d'énergie tendent ou non a
l'emporter sur les facteurs d'accroissement.
Au niveau sectoriel, les relations énergie-croissance
peuvent être appréhendées grâce a des tableaux
d'échanges interindustriels et à la mise en évidence de
coefficients d'intensité énergétique des produits,
lesquels permettent d'apprécier l'évolution temporelle de la
« productivité » de l'énergie dans un pays
donné, et de faire apparaitre en conséquence les secteurs
où les mesures d'économies seraient les plus appréciables
(surtout si dans le même temps une comparaison avec la structure
productive de pays de même niveau de développement est
établie). De tels systèmes matriciels sont, de plus,
opératoires dans une perspective prévisionnelle, puisqu'ils
indiquent la quantité d'énergie à utiliser pour produire,
une année terminale donnée, les divers éléments de
la demande globale, pour autant bien sûr que l'on ait fait une
hypothèse sur l'évolution attendue des coefficients techniques de
consommation directe et indirecte d'énergie (ce qui revient en quelque
sorte a tracer la trajectoire des choix techno-logiques du futur...).
En adoptant la formulation
[1- A] X = Y
où [A] est la matrice des coefficients techniques de
production (à la fois la production nationale et les importations), X
est le vecteur des productions disponibles des branches, Y est le vecteur de la
demande finale totale, les éléments aij de la matrice
[A] sont définis comme les produits intermédiaires provenant de
la branche i nécessaires pour produire une unité de production
dans la branche j. On calcule ainsi des coefficients techniques de consommation
directe d'énergie qui traduisent la quantité d'énergie
vendue au cours de la période considérée (l'année
en général) par la branche « énergie »
a une branche quelconque pour les besoins de sa production. À côte
de ces coefficients directs, il est nécessaire de calculer des
coefficients totaux qui reflètent l'utilisation à la fois directe
et indirecte de ressources énergétiques par chaque branche et qui
constituent les éléments bij de la matrice [B] obtenue
par transposition:
X = [1 - A]-1 Y = [B] Y
On peut ainsi mettre en évidence les besoins nouveaux
en produits énergétiques issus d'un accroissement anticipe de la
demande d'une catégorie particulière de biens et services et
faire apparaître d'éventuels goulots d'étranglement au
niveau des ressources disponibles. Ces goulots sont différents, pour un
pays donné, selon la structure de son approvisionnement et il importe de
passer de coefficients établis à partir de valeurs
monétaires à des coefficients calculés sur des
quantités physiques (tec ou tep). La conversion des flux intersectoriels
représentant des unités monétaires en des quantités
physiques d'énergie peut se faire, via un système de prix
relatifs, en construisant une matrice [F] de flux énergétiques.
La matrice [B] est alors remplacée par une expression de la forme [E] =
[F] [1-A]-1 exprimée en tec ou en tep par unité monétaire
de demande finale, ou [F] est la matrice des coefficients de consommation
énergétique directe exprimés non plus en unités
monétaires mais en tec ou en tep par unité monétaire de
production totale. Les éléments de la matrice
énergétique totale [E], les eij, donnent la production
totale en tec ou en tep de la branche « énergie » i
nécessaire pour que l'économie puisse faire face a un
supplément unitaire de demande finale.
Jacques PERCEBOIS, Energie, croissance et calcul
économique, Revue économique, Vol. 29, No. 3 (Mai 1978), pp.
464-493
Annexe 2 : Etat des régulations du secteur de
l'électricité dans l'UEMOA
Pays
|
Etat du processus de privatisation/
libéralisation
|
Existence d'une régulation
|
Forme de la régulation
|
Indépendance
|
Période d'interven-tion
|
Evaluation qualitative
|
Burkina Faso
|
Privatisation en cours
|
Non
|
Non Définie
|
-
|
-
|
Pas encore mis en service
|
Bénin
|
Privatisation en cours
|
Non, mais prévue
|
Autorité sectorielle
|
Prévue
|
-
|
-
|
Côte d'Ivoire
|
Succès de la privatisation
|
Oui
|
Autorité sectorielle
|
Non
|
Après privatisation
|
Absence d'adéquation entre les attributs et les
ressources
|
Guinée Bissau
|
Succès de la privatisation
|
Oui
|
Une DG rattachée à l'administration centrale
|
Non
|
Avant privatisation
|
Attributions, moyens et compétences inadéquats
|
Mali
|
Echec de la privatisation
|
Oui
|
Autorité administrative indépendante CREE
|
Oui
|
Après privatisation
|
- Pouvoir d'enquête, d'investigation, d'injonction et de
sanction
- Rôle défini de façon floue
|
Niger
|
Processus de la privatisation au point mort
|
Oui
|
Autorité administrative indépendante :
autorité de régulation multisectorielle
|
Oui
|
Avant et pendant processus
|
- Bonne adéquation moyens, attributions,
compétences
- Pouvoirs à la fois décisionnels et
consultatifs
- Difficulté de relancer la privatisation de la NIGELEC
|
Sénégal
|
Echec de la privatisation
|
Oui
|
Autorité sectorielle CRE
|
Oui
|
Pendant processus
|
- Bonne adéquation moyens, attributions et
compétences
- A adopté une démarche participative
intéressante
- Dispose d'un pouvoir décisionnel
- Doit s'imposer
|
Togo
|
Echec de la privatisation
|
Oui
|
Autorité sectorielle : ARSE
|
Oui
|
Après privatisation
|
- Insuffisance des ressources humaines
- Pouvoirs à la fois décisionnels et
consultatifs
|
Source : Kenfack, Y., Nyama,
A. M. (2007) : La reforme du secteur de l'électricité en
Afrique francophone : Le cas des pays de la CEMAC et de l'UEMOA, Groupe
Intergouvernemental d'Experts du Droit et de la Politique de la Concurrence.
Annexe 3 : Nombre de critères
respectés par chaque Etat membre sur la période
2000-2007
Années
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Bénin
|
5
|
4
|
6(+)
|
5
|
4
|
2
|
3
|
6(+)
|
Burkina Faso
|
4
|
3
|
4
|
4
|
8
|
3
|
4
|
4
|
Côte d'Ivoire
|
2
|
2
|
1
|
1
|
4
|
1
|
2
|
3
|
Guinée Bissau
|
0
|
0
|
0
|
0
|
5
|
0
|
1
|
0
|
Mali
|
4
|
4
|
4
|
5
|
4
|
4
|
6(+)
|
5
|
Niger
|
1
|
0
|
2
|
3
|
4
|
3
|
6(+)
|
6(+)
|
Sénégal
|
5
|
5
|
6(+)
|
7
|
1
|
6(+)
|
6
|
6
|
Togo
|
1
|
1
|
1
|
3
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Source :
UEMOA, Impacts de la Crise Financière Internationale sur les
Economies de l'UEMOA, Janvier 2009.
Annexe 4 : TESTS ECONOMETRIQUES
Test de racine unitaire pour la Côte
d'Ivoire
Test de stationnarité sur la variable LCKWh en
niveau
Test de stationnarité sur la variable LCKWh (1st
difference)
ADF Test Statistic
|
-3.835362
|
1% Critical Value*
|
-4.2712
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5562
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2109
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LCKWH,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 06/23/09 Time: 19:21
|
Sample(adjusted): 1974 2005
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Test de stationnarité sur la variable LPIB en niveau
ADF Test Statistic
|
-0.800794
|
1% Critical Value*
|
-3.6422
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9527
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6148
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPIB)
|
Method: Least Squares
|
Date: 07/03/09 Time: 09:43
|
Sample(adjusted): 1973 2005
|
Included observations: 33 after adjusting endpoints
|
Test de stationnarité sur la variable en
différence premier
ADF Test Statistic
|
-3.129223
|
1% Critical Value*
|
-3.6496
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9558
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6164
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPIB,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 07/03/09 Time: 09:34
|
Sample(adjusted): 1974 2005
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Test de racine unitaire pour le
Bénin
Test de stationnarité sur la variable LCKWh en
niveau
ADF Test Statistic
|
-2.199739
|
1% Critical Value*
|
-3.6422
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9527
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6148
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LCKWH)
|
Method: Least Squares
|
Date: 06/23/09 Time: 19:39
|
Sample(adjusted): 1973 2005
|
Included observations: 33 after adjusting endpoints
|
Test de stationnarité sur la variable en
différence premier
ADF Test Statistic
|
-6.493264
|
1% Critical Value*
|
-3.6496
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9558
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6164
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LCKWH,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 06/23/09 Time: 19:41
|
Sample(adjusted): 1974 2005
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Test de stationnarité sur la variable LPIB en niveau
ADF Test Statistic
|
-2.204077
|
1% Critical Value*
|
-4.2605
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5514
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2081
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPIB)
|
Method: Least Squares
|
Date: 06/23/09 Time: 19:49
|
Sample(adjusted): 1973 2005
|
Included observations: 33 after adjusting endpoints
|
Test de stationnarité sur la variable LPIB en
différence premier
ADF Test Statistic
|
-4.643616
|
1% Critical Value*
|
-4.2712
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5562
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2109
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPIB,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 06/23/09 Time: 19:53
|
Sample(adjusted): 1974 2005
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Test de cointégration Côte
d'Ivoire
Sample: 1971 2005
|
Included observations: 33
|
Series: LPIB LCKWH
|
Lags interval: 1 to 1
|
Rank or
|
No Intercept
|
Intercept
|
Intercept
|
Intercept
|
Intercept
|
No. of CEs
|
No Trend
|
No Trend
|
No Trend
|
Trend
|
Trend
|
|
|
Log Likelihood by Model and Rank
|
|
|
|
0
|
93.80028
|
93.80028
|
97.40513
|
97.40513
|
98.31064
|
1
|
99.07572
|
99.21387
|
102.4152
|
104.2413
|
104.4632
|
2
|
99.95477
|
103.8801
|
103.8801
|
107.2979
|
107.2979
|
|
Akaike Information Criteria by Model and Rank
|
|
|
0
|
-5.442441
|
-5.442441
|
-5.539705
|
-5.539705
|
-5.473372
|
1
|
-5.519741
|
-5.467507
|
-5.600921
|
-5.650990
|
-5.603830
|
2
|
-5.530592
|
-5.477276
|
-5.647276
|
-5.625204
|
-5.633204
|
L.R. Test:
|
Rank = 0
|
Rank = 2
|
Rank = 0
|
Rank = 0
|
Rank = 0
|
Annexe 5:
Source : ENERDATA, 2008,
www.enerdata.fr
Annexe 6 : Map Energy Indicators - World -
Electricity Consumption 2006.
Source : ENERDATA, 2008,
www.enerdata.fr
|