
Conception et Mise en OEuvre
d'un Système
d'Information
Géographique sur les
Investissements
publics pour Analyses et
Inflexions
au MINEPAT : Cas du
département du Nyong et
So'o dans la
Région du Centre
Mémoire de fin d'études présenté et
soutenu par
ABDOULAYE BAKARY
En vue de l'obtention du
DIPLÔME D'INGÉNIEUR DE CONCEPTION EN
INFORMATIQUE
(Année Académique 2008 - 2009)
DEDICA CES
Dédicaces
Je dédie ce travail à :

ALLAH Le Tout Miséricordieux qui par sa grâce, a
rendu possible l'accomplissement de ce travail

Mes parents M. et Mme HAMADOU BAKARY qui n'ont
ménagé aucun effort pour mon éducation et ma formation

M.et Mme ABOUBAKAR ZOURMBA, pour le soutien dont ils ont toujours
fait preuve à mon égard.
Remerciements
Louanges à ALLAH, Seigneur de
l'univers, pour toute la grâce et la miséricorde qu'Il
m'a
accordée tout au long de mes études.
Je remercie tous ceux qui m'ont aidé et soutenu dans
l'élaboration de ce travail, plus particulièrement:
(c) Le Pr. Claude TANGHA, Chef de
département de Génie Informatique, et très
sincèrement pour son soutien et ses conseils dans la réalisation
de ce travail, mais surtout pour tous ses efforts dans ma formation tout au
long de mon cursus à l'ENSP et pour avoir accepté de
présider ce jury ;
(c) Mme MVEH ABIA Chantal, Mon Directeur de
mémoire, pour avoir accepté de diriger mon
travail de bout en bout, pour sa disponibilité, ses conseils et
l'encadrement apporté tout au long de ces trois dernières
années d'études au sein du département de génie
informatique de l'ENSP ;
(c) Le Dr. KOUM DISSAKE Guillaume, pour tous
les conseils qu'il m'a prodigués pendant ces deux dernières
années, pour sa disponibilité pendant mon stage et qui donne de
son temps pour être membre de ce jury ;
(c) Le Dr. DJOTIO NDIE Thomas, pour avoir
bien voulu être membre de ce jury et pour l'encadrement apporté
tout au long de ces trois dernières années d'études au
sein du Département de Génie Informatique de l'ENSP ;
(c) L'Ingénieur Guy Daniel ABOUNA ZOA,
Directeur des Infrastructures et d'Appui au Développement
Régional et Local au MINEPAT, pour l'encadrement reçu au
MINEPAT et pour avoir bien voulu être membre de ce jury ;
(c) M. ABA MVONDO Alain Cyrille,
Délégué Régional du MINEPAT
Centre, pour avoir accepté que notre stage se déroule au
sein de son administration. Son exigence du travail bien fait nous a
aidés à nous surpasser ;
(c) M. ABESSOLO Alphonse,
Délégué Départemental du Nyong et So'o du
MINEPAT, pour l'hospitalité à nous réservée
dans le département du Nyong et So'o pendant la phase de collecte de
données ;
(c) M. EBODE Théophile et Mme
NGAZOA Joëlle, pour leur encadrement continu et efficace,
ainsi que pour leur bienveillance à mon égard ;
(c) Tout le personnel de la Délégation
Régionale du MINEPAT Centre Pour l'accueil chaleureux qu'ils
m'ont réservé pendant mon séjour dans leur institution
;
(c) Tous les enseignants du Génie
Informatique de L'ENSP pour leur
enseignement, leur encadrement et leur dévouement tout au
long de ma formation ;
(c) Tous mes camarades (Étudiants de la promotion 2009)
pour la bonne atmosphère et la bonne entente entre nous et en
particulier mon coéquipier de stage LECKPA TATSOBOU
Brice au MINEPAT pour l'esprit de solidarité qui a toujours
régné entre nous ;
(c) Ma maman, pour toutes ses prières
qu'elle n'a sans cesse réitérer à mon endroit, pour toutes
les peines que je lui ai fais endurées. Je lui en serais
éternellement reconnaissant ;
(c) ABOUBAKAR ZOURMBA et Mes
parents pour tous les sacrifices consentis à mon égard.
Vous avez fait de moi ce que je suis : « un homme ». Je ne vous
oublierai jamais ;
(c) Mes frères et soeurs Aïssatou
Adda Labi, Roukatou, Bakary Hamadou, Bakary Ousmanou, Fadimatou Damdam Bakary,
Mohamadou Katchaki, Fadimatou Lawal et ma grand-mère
pour vos soutiens et vos conseils que vous m'avez toujours manifestés
;
(c) A tous mes enseignants à l'École
Polytechnique pour l'encadrement durant ces 5 longues années.
Que tous ceux qui de près ou de loin m'ont assisté
et dont les noms n'ont pas été cités, trouvent ici
l'expression de ma profonde gratitude !
ACRONYMES
Acronymes
Termes Signification
5A Acquisition, Abstraction,
Archivage, Analyse,
Affichage
AGL Atelier de Génie
Logiciel
API Application Programming
Interface
DBF Data Base
File
EPSG European Petroleum
Survey Group
ESRI Environnemental System
Research Institute
FTP File Transfert
Protocole
GIS Geographic Information
System
GPS Global Positioning
System
HTTP HyperText
Transfer Protocol
IDE Interface Development
Environment
IHM Interface Homme
Machine
MINEPAT Ministère de
l'Économie, de la Planification et de
l'Aménagement du
OGC Open Terri toir
Geospatial Consortium
PHP Personal Home Page
Hypertext Preprocessor.
RAD Rapid Application
Development
SIG Système
d'Information Géographique
SGBD Système de Gestion
de Bases de Données
SHP Shape File
SHX Shape Index
SOAP Simple Object
Architecture Protocol
SQL Structured Query
Language
SVG Scalable Vector Graphics
TCP/IP Transmission Control
Protocol/Internet
Protocol
UML Unified Modeling
Language
UP Unified Process
UTM Universal Transverse
Mercator
WGS84 World Geodetic
System, créé en 1984
WMS Web Map
Service
GLOSSAIRE
Glossaire
Aménagement du territoire : Art ou
technique qui permet de disposer dans l'espace, les Hommes et leurs
activités. Il se définit comme étant l'ensemble des
mesures prises par un État, une collectivité territoriale, une
communauté pour développer de façon harmonieuse et durable
son territoire.
Budget d'Investissement Public : Ensemble des
ressources financières mises à la disposition d'une
collectivité territoriale par l'État, une collectivité
territoriale ou une communauté pour améliorer les conditions de
vie de ses populations.
D : Contrat de Désendettement et de
Développement
Collectivité territoriale : C'est une
personne morale de droit public qui jouit de l'autonomie administrative et
financière pour la gestion des intérr~ts régionaux et
locaux. Au Cameroun, les collectivités territoriales sont les communes
et les régions.
Décentralisation : La
décentralisation consiste en un transfert par l'État, aux
collectivités des compétences particulières et des moyens
appropriées. Elle constitue l'axe fondamental de promotion du
développement, de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Extent : il correspond à
l'étendue de la carte en coordonnées géographique dans un
système de projection spécifique.
La licence GNU (licence publique
générale - General Public License « GNU GPL ») est la
licence open source la plus répandue. Elle prévoit la
liberté d'usage, d'étude, de modification et de distribution de
tout ou partie des applications couvertes.
Mapfile : C'est un fichier texte d'extension
.map qui contient toute la description de l'image à
générer par Map Server
Planification : Ensemble des techniques
d'élaboration d'un plan.
PPTE : Initiative pour la réduction de la
pauvreté et l'endettement des Pays Pauvres Très
Endettés.
Réseaux de neurones : Ensemble de noeuds
connectés entre eux , chaque variable correspondant à un
noeud.
Webmapping : C'est la diffusion de carte via
internet
RESUME
Résumé
L'un des objectifs majeurs du Ministère de
l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire
(MINEPAT) de l'État du Cameroun est l'élaboration, le suivi et le
contrôle de la mise en oeuvre des programmes nationaux, régionaux
ou locaux d'aménagement du territoire. Pour mener à bien cet
objectif, le MINEPAT doit pouvoir disposer des informations sur la
répartition exacte des personnes et des biens en temps réel. Il
apparaît donc nécessaire et urgent d'avoir un outil d'aide
à la décision. La mise en oeuvre d'un système
d'information géographique qui servira d'outil d'analyse et de
décision en matière de développement planifié est
l'objet du travail qui nous a été proposé.
Consécutivement à l'évolution rapide des
technologies de l'information et de la communication, il apparaît
nécessaire d'étendre ces services géolocalisés dans
un environnement web. Le travail réalisé a consisté
à mettre en place un noyau SIG constitué d'une base de
données régionale des investissements publics de la
période budgétaire 2008, puis à mettre en oeuvre les
procédures de gestion et de communication de ces données en
utilisant les outils libres et open source. Nous proposons également une
architecture permettant d'intégrer une analyse spatiale dans les
applications web via les concepts de datamining, textmining et de
Webmapping.
Mots clés : Système d'Information
Géographique (SIG), Webmapping, datamining, textmining
ABSTRACT
Abstract
One of the major objectives of the Ministry for the Economy,
the Planning and the Adjustment of Cameroon's 6\a\e is development, the
follow-up and the control of the implementation of the national, regional
programs or buildings of regional planning. To conclude this objective, the
MINEPAT must be able to have information on the exact distribution of the
people and the goods in real time. It thus appears necessary and urgent to have
a tool of decision-making aid. The setting-up of a geographical information
system which will be used as tool of analysis and decision as regards planned
development is the object of the work which was proposed to us.
Consecutively with the fast evolution of communication and
information technologies, it appears necessary to extend these services
geolocalized in an environment Web. Work carried out consisted in setting up a
core SIG made up of a regional data base of the public investments of the
budgetary period 2008, then to set up the procedures of management and
communication of these data. We also propose an architecture allowing
integrating a space analysis in the Web applications via the concepts of data
mining, textmining and Webmapping.
Keywords: Geographical information system (GIS),
Webmapping, data mining, textmining
Liste des figures et des tableaux
> Liste des figures
) iI XrH I: t Hs IRQFAiRQQEliAés l'XQ 5 * 7
Figure 2: Principe des échanges entre un ordinateur client
et un serveur 9
Figure 3 : Exemple de données vectorielles 10
Figure 4 : Exemple de données raster 11
Figure 5: Le datamining 12
Figure 6: Principes du Data Mining 13
Figure 7 : Jalons décisifs du cycle RAD 17
Figure 8 : eXsAIEAiRQ dX FEIEFAYH iAMEAif 1118 3 18
Figure 9 : Les diagrammes UML 20
Figure 10 1 AIFhiAHFAXrH IiQEIH CH IESSliFEAiRQ 28
) iI XrH 11 : 5pTXHQFH 113P isÀiRQ d'XQH fHqXiAH d'XQ
XAilisEAHXr EX s sARP H . 32
Figure 12 : DiEI IEP P H iHs FEs T'XAiIisEAiRQ dX EIFiCHXr 32
Figure 13 : DiEI IEP P H dHl FEs IXAiIisEAiRQ dH IEGP iQisAIEAHXI
dX s sAèP H . 33
Figure 14 : DiEI rEP P H dHl FEs I'XAiIisEAiRQ dX IXsAèP H
34
Figure 15 : Diagramme de classes CH IESSCiFEAiRQ . 37
Figure 16 : SEI H d'EFFXHil dX SRrAEil . 41
Figure 17 : page de choix de projets de SIG à parcourir
42
Figure 18 l lE SEI H 1'EFFXHil IX 5 * 43
Figure 19 : Les projets du MINSANTE 44
Figure 20 1 3 XiAs HA fR1EI Hs dEQs lH CPSErAHP HQA dX N\RQI HA
5RIR 45
Figure 21 : Présentation des interfaces 46
Figure 22 : Présentation des interfaces 46
Figure 23 : Un investissement interrogé 47
Figure 24 : la fenêtre des requêtes 48
Figure 25 : les outils utilisés 48
Figure 26 I t 1EGP iQisAIEAiRQ dX siAH . 48
Figure 27 : Les impressions PDF 49
Figure 28 : Un rendu en pdf 50
> Liste des tableaux
Tableau 1 : Comparaison entre BD spatiales : Le modèle
Objet 21
Tableau 2 : Comparaison entre les BD spatiales: SRS 22
Tableau 3 : Comparaison entre les BD spatiales: prédicats
spatiaux 22
Tableau 4 : Comparaison des bases de données spatiales :
Opérateurs 23
Tableau 5 : Comparaison BD spatiales : Gestion des
métadonnées 23
Tableau 6 : Détails du cas d'utilisation
Consultation d'un investissement . 35
Tableau 7: Détails du cas d'utilisation planifier un
investissement 35
Tableau 8 : Classification des couches et de leur
géométrie 38
Sommaire
Dédicace iii
Remerciements iv
Acronymes vi
Glossaire vii
Résumé viii
Abstract ix
Liste des figures et des tableaux x
Sommaire xii
Introduction 1
Importance du problème traité 1
Définition du sujet 1
Plan du document 2
Chapitre I. Contexte et problématique
3
I.1. Contexte 3
I.2. Problématique 4
I.3. Importance de la base de données
cartographique 5
Chapitre II. Concepts théoriques
6
II.1. Les systèmes d'information
géographiques 6
II.1.1 Généralités 6
II.1.2 Les fonctionnalités des SIG 7
II.2. La cartographie sur internet : le Webmapping
8
II.2.1 Généralités 8
II.2.2 Principe du Webmapping 8
II.3. Unités cartographiques 9
II.3.1 Point 9
II.3.2 Ligne ou segment 9
II.3.3 Le polygone ou surface ou zone 10
II.3.4 Modes de représentation 10
II.4. Le Datamining 11
II.4.1 Définition 11
II.4.2 Méthodologie 12
II.5. Le Text Mining 13
II.5.1 Définition 13
II.5.2 Principe 13
Chapitre III. Proposition de solution
15
III.1. Classification des méthodes d'analyse et de
conception 15
III.1.1 Les méthodes cartésiennes ou fonctionnelles
15
III.1.2 Les méthodes systémiques 15
III.1.3 Les méthodes objets 16
III.1.4 Approche orientée aspect 16
III.2. Les méthodes de conduites de projet
16
III.2.1 RAD 16
III.2.2 Le processus unifié : UP 17
III.3. UML [BOO00] 19
III.3.1 Les diagrammes statiques 19
III.3.1 Diagrammes comportementaux (les vues dynamiques) 19
III.4. Les systèmes de gestion de bases de
données spatiales 20
III.4.1 Définition 20
III.4.2 Présentation des différences entre les
cartouches spatiales 21
III.5. Les logiciels SIG 24
III.5.1 Les logiciels propriétaires 24
III.5.2 Les logiciels libres 24
III.6. L'architecture 26
Chapitre IV. Spécifications,
Modélisation et réalisation du prototype 29
IV.1. Gestion du projet 29
IV.2. Analyse et conception 29
IV.2.1 Spécifications des besoins 29
IV.2.2 Analyse et modélisation 30
IV.3. Réalisation du SIG 39
IV.3.1 L'acquisition des données 39
IV.3.2 Le traitement des données 40
IV.3.3 Le géo référencement de la carte
40
IV.4. Les Résultats 41
IV.4.1 La page d'accueil du portail 41
IV.4.2 La fenêtre des investissements 42
IV.4.3 Présentation des interfaces 45
IV.4.4 La page des requêtes 46
IV.4.5 La page qui présente le projet et les outils
utilisés 48
IV.4.6 La page de l'administration 48
IV.4.7 La page des impressions 49
Conclusion et perspectives 51
Références bibliographiques
52
Introduction
Importance du problème traité
L
es besoins en cartographie dans le quotidien des
décideurs ont fait apparaître les systèmes d'information
géographique (SIG). Les objectifs du SIG étaient de produire des
données géographiques dans le but d'effectuer des traitements sur
les informations géolocalisées pour visualiser des cartes et
prendre des décisions. Les services Internet de localisation de position
géographique ou de calcul d'itinéraires ont ainsi rapidement,
trouvé leur public.
Dans le domaine des investissements publics au Cameroun, la
problématique d'une répartition équitable des biens et des
personnes ainsi que du suivi des projets investis par l'État reste
encore une véritable gageure. On assiste à la mise en oeuvre
anarchique des infrastructures. Dans la région administrative du centre,
certaines localités bénéficient des actions de
développement alors que les autres semblent être oubliées.
Les acteurs de développement que sont les pouvoirs publics et les
acteurs locaux, pour un développement planifié et
équitable, ont besoin d'un outil d'aide au développement.
Définition du sujet
Le travail que nous avons effectué en vue de la
présentation de notre mémoire de fin d'études
d'Ingénieur consiste à concevoir et à mettre en oeuvre un
système d'information géographique des investissements publics de
la période budgétaire 2008 dans le département du Nyong et
So'o. Ce système devra permettre à un utilisateur :
1- D'interroger le système sur un investissement
(réalisé, en cours et à venir)
2- De recevoir de ce système une réponse
permettant de connaître la localisation de l'investissement, le niveau
d'avancement du projet, les ressources mobilisées, les observations
éventuelles etc.«~
A la lumière de cette réponse, le système
doit donc faire :
- Pour ce qui est des investissements en cours, une analyse de
l'investissement (s'iOE ya retard ou pas) et éventuellement
suggérer une inflexion pour la suite de l'investissement (avenants)
- Pour ceux déjà réalisés, un
récapitulatif
- Pour les investissements à venir, proposer des
critères de faisabilité
Plan du document
Les travaux menés dans le cadre de notre stage sont
décrits dans les différents chapitres de ce mémoire :
Le chapitre 1 précise le contexte dans
lequel notre travail a été effectué et définit la
problématique.
Le chapitre 2 explore l'état de l'art des
SIG en insistant sur l'ensemble des concepts utilisés dans ce
mémoire.
Le chapitre 3 est consacré à la
présentation d'une solution, au choix des outils utilisé à
la présentation de la méthodologie adoptée.
Le chapitre 4 détaille les
différentes étapes de la mise en oeuvre effective du
système d'information géographique et présente quelques
résultats obtenus.
Enfin, nous conclurons ce document par une synthèse du
travail accompli, nous présenterons quelques perspectives
d'évolution et nous terminerons par un bilan personnel.
CHAPITRE I. CONTEXTE ET
PROBLÉMATIQUE
Le Cameroun, par l'adoption d'une stratégie de
réduction de la pauvreté s'appuyant sur la relance
économique et la redistribution de la croissance, entend mener une
action efficace en faveur du développement. Malgré les efforts de
développement des pouvoirs publics dans la région du centre,
l'action du développement reste déséquilibrée d'une
localité à une autre et parfois même dans la même
localité. Ce chapitre présente le contexte et la
problématique de ce projet.
I.1. Contexte
L'aménagement du territoire est l'art ou la technique
qui permet de disposer dans l'espace des personnes, des biens et leurs
activités. Il est conçu comme une discipline
fédérative des spécialités sectorielles qui se
déroulent dans l'espace (domaine, établissements humains,
forêts, environnementW etc.) et agit comme une boussole qui oriente
l'équipement du territoire (infrastructure de transport, hydraulique,
énergie, urbanisme «~ etc.)
La gestion du développement est assurée à
l'aide d'une multitude d'outils, parmi lesquels : les programmes
d'investissements prioritaires, les projets et programmes de
développement. La nouvelle vision de développement telle que
définit par les pouvoirs publics apparaît à l'ère de
la décentralisation. Les populations doivent prendre en main leur propre
destin à travers la promotion du développement infrastructurel,
économique, social, éducatif, culturel et sportif. Dans ce cadre,
au Ministq~re de l'Économie, de la Planification et de
l'Aménagement du Territoire, plusieurs projets et programmes
sont mis en oeuvre dans la région du Centre. On peut citer entre autres
: le Programme National de Développement Participatif (PNDP), le
Sous-programme de Réduction de la Pauvreté à la Base
(SPRPB), le Programme d'appui à la Décentralisation et au
Développement Local (PDDL)«~etc. L'objectif majeur de
l'Aménagement du Territoire étant la répartition
équitable des personnes et des biens ne peut rtre atteint que si on a
une maîtrise de la localisation des informations. Ce qui n'est pas
toujours le cas. Si le PNDP encourage l'élaboration des
plans locaux de développement, véritable boussole qui
oriente son action sur le terrain, les autres acteurs par contre
n'ont pas d'outil qui guide l'action de développement. On assiste alors
à la mise en oeuvre anarchique des infrastructures. Quelques unes des
localités de la région bénéficient des actions
de

développement qui ne sont pas assez suivies alors que les
autres semblent être oubliées. Ce qui est contraire à
l'idée de décentralisation.
Les acteurs de développement que sont les pouvoirs
publics et les acteurs locaux, pour un développement planifié et
équitable, ont besoin d'un outil d'aide au développement et
à la décision. Ce dernier qui devra partir d'une vision globale
de l'espace pour programmer le développement devra entre autre :
rassembler, organiser, gérer, élaborer et présenter les
informations localisées géographiquement.
La mise en oeuvre dÇn système d'information
géographique qui servira d'outil d'analyse et de décision en
matière de développement planifié est donc
nécessaire.
I.2. Problématique
Les deux objectifs majeurs, et parfois contradictoires, des
politiques d'aménagement du territoire consistent en l'accompagnement du
développement économique des territoires, et en la
réduction des inégalités spatiales en termes
économiques et sociales. Ces objectifs sont réunis dans la
formulation d'un développement équilibré du
territoire, qui est énoncé dans nombre de documents de
planification et de textes de loi.
L'aménagement du territoire mobilise tout un ensemble de
secteurs d'intervention pour parvenir aux objectifs énoncés
ci-dessus :
> le développement économique
> les politiques sociales spatialisées
> les politiques du logement
> le développement des infrastructures, notamment de
transport et de communication
> la disponibilité des ressources en eau et leur
gestion intégrée afin d'assurer leur durabilité
> la préservation et la mise en valeur de
l'environnement.
Tout ceci induit donc l'élaboration d'un système
d'information géographique permettant un suivi des investissements
publics dans un cadre d'association avec des techniques de suivi de projets.
l s'agira donc pour ce projet de :
Réaliser un noyau SIG devant évoluer
progressivement
Mettre en place la base de données géographique des
investissements
Produire des requêtes, des opérateurs, des
agrégations et des fonctions permettant la manipulation de ces
données :
> Un utilisateur doit pouvoir interroger le système
sur un investissement
> L'utilisateur doit recevoir de ce système une
réponse permettant de
connaître la localisation de l'investissement, le niveau
d'avancement du
projet, les ressources mobilisées, les observations
éventuelles
> Pour ce qui est des investissements en cours, une analyse
de
l'investissement (s'il ya retard ou pas) et
éventuellement suggérer une
inflexion pour la suite de l'investissement (avenants).
> Pour ceux déjà réalisés, un
récapitulatif
> Pour les investissements à venir, proposer des
critères de faisabilité.


Fournir des différentes couches sectorielles
numériques suivantes :
> Enseignement, Formation et Recherche > Santé
> Infrastructures
Produire un outil de programmation des investissements devant
permettre aux décideurs de promouvoir un développement durable,
équilibré et intégré du département du Nyong
et So'o.
I.3. Importance de la base de données
cartographique
Le gouvernement de l'État du Cameroun accroit ses
investissements chaque année. Cet accroissement implique un grand nombre
de sites à mettre à jour et un grand nombre de projets à
planifier. Pour assurer une bonne maintenance des acquis et une bonne
planification des projets d'investissements, une parfaite connaissance de
l'espace géographique est indispensable. L'information
géographique représentée concerne :
|
La présentation physique et administrative de la
région
Le peuplement et l'organisation socio-politique de la
région Le panorama économique et social
Les infrastructures et équipements collectifs
Les facteurs de développement
|
Ce chapitre avait pour but de situer la thématique de ce
projet dans un contexte entrepreneurial et de présenter la
problématique qui s'y dégage.
Le chapitre suivant présente les concepts utilisés,
et la démarche des travaux de référence sur le sujet. Elle
donne ensuite la justification des choix adoptés pour l'étude du
sujet.
CHAPITRE II. CONCEPTS
THÉORIQUES
Ce chapitre présente l'état de l'art dans le
domaine des sy st4mes d'information géographiques. Nous
évoquerons dans un premier temps les généralités
sur les SIG d'une part et d'autre part les techniques de diffusion des cartes
via un réseau informatique. Par la suite nous présenterons les
concepts de Data Mining et de Text Mining utilisés pour aider à
la décision.
II.1. Les systèmes d'information
géographiques
Un système d'information géographique (SIG) est
un système informatique qui permet à partir de diverses sources,
de rassembler, d'organiser, de gérer, d'analyser, de combiner et de
représenter des informations localisées géographiquement,
contribuant notamment à la gestion de l'espace.
II.1.1 Généralités
Un système d'information géographique peut
être considéré comme :

Un outil informatique permettant d'effectuer des tk~ches
diverses, sur des
données à référence
spatiale.
Un ensemble informatique constitué de logiciels, de
matériels et de méthodes destinés à assurer la
saisie, l'exploitation, l'analyse, et la représentation de
données géo référencées pour résoudre
un problème de planification et de management.
Un « ensemble de données repérées dans
l'espace, structurées de façon à fournir et extraire
commodément des synthèses utiles à la décision
»
Un « ensemble organisé globalement comprenant des
éléments (données, équipements, procédures,
ressources humaines) qui se coordonnent, à partir d'une
référence spatiale commune, pour concourir à un
résultat. »
Un système de gestion de bases de données pour la
saisie, le stockage,
l'extraction, l'interrogation, l'analyse, et l'affichage des
données localisées.
Un SIG traite d'informations localisées et ainsi
apporte une dimension géométrique aux systèmes
d'information classiques (géométrie + sémantique). C'est
donc un outil de gestion pour l'utilisateur et un outil d'aide à
la décision pour le décideur.
II.1.2 Les fonctionnalités des SIG
Un Système d'informations géographique comporte les
cinq groupes de fonctionnalités suivantes dénommées «
les cinq A » :
1. Acquisition : intégration et
échange de données. (Import-export)
2. Archivage : structuration et stockage de
l'information géographique sous forme numérique.
3. Abstraction : modélisation du
réel selon une certaine vision du monde.
4. Analyse : analyse spatiale (calculs
liés à la géométrie des objets, croisement de
données thématiques«~)
5. Affichage : représentation et mise en
forme, notamment sous forme cartographique avec la notion d'ergonomie et de
convivialité.

Affichage
Analyse
Acquisition
Abstraction
Archivage
Figure 1 : Les fonctionnalités d'un
SIG
II.2. La cartographie sur internet : le Webmapping II.2.1
Généralités
Le Webmapping, ou diffusion de
cartes via le réseau internet, est un domaine en pleine expansion
grâce au développement des solutions Open Sources. La cartographie
en ligne répond à de réels besoins de diffusion rapide de
l'information et de mise à jour à distance des données.
Bien que le résultat cartographique permette de faciliter la
compréhension de l'espace environnant, la mise en oeuvre de telles
plateformes demande des compétences transversales à la fois en
informatique et en géographie.
La cartographie désigne la
technique de réalisation des cartes et l'étude de celles-ci. Elle
constitue l'un des moyens privilégiés pour l'analyse et la
communication en géographie. Elle sert à mieux comprendre
l'espace, les territoires et les paysages.
Le terme Webmapping défini
à la fois le processus de distribution de cartes via un réseau
tel que l'Internet, l'Intranet ou l'extranet et leur visualisation dans un
navigateur. On l'appelle aussi SIG web.
II.2.2 Principe du Webmapping
Le Webmapping utilise comme support de communication un
réseau. Celui-ci utilise le protocole de communication TCP/IP qui permet
à des ordinateurs connectés d'échanger de l'information.
L'architecture dans le cadre du Webmapping est de type client-serveur.
L'utilisateur sur sa machine locale effectue des requêtes pour demander
une carte spécifique; le serveur cartographique interprète cette
requête et renvoie la carte sous la forme d'une image matricielle (gif,
jpg, jpeg, png,...) ou vectorielle (svg, flash).
La solution la plus répandue actuellement dans le
domaine de la mise en ligne de données cartographiques, consiste
à créer une image correspondant à la demande de
l'utilisateur. Ce qui nécessite un serveur cartographique. Le serveur
cartographique est géré par des langages de script qui lui
permettent de charger dynamiquement une carte en réponse à la
requête. L'ordinateur serveur peut chercher cette information soit dans
ses propres ressources, soit sur des serveurs de données distants.

Figure 2: Principe des échanges entre un
ordinateur
client et un serveur
Source :
http://mappemonde.mgm.fr/num8/internet/int05401.html
La consultation de l'information requiert l'existence d'un
serveur web qui permettent aux serveurs de cartes d'accéder à
l'intranet et/ou à l'internet. Il faut aussi rajouter des
interpréteurs de scripts et éventuellement une visionneuse pour
afficher la carte sur le navigateur du client. La visionneuse peut être
un applet ou un servlet.
II.3. Unités cartographiques II.3.1
Point
Le point est un élément sans dimension. Sa
localisation est donnée par ses coordonnées. Ce concept est
référencé à des étiquettes (constituant la
légende) qui permettent sa compréhension.
II.3.2 Ligne ou segment
La ligne ou segment est un élément à une
dimension. Sa localisation est déterminée par les
coordonnées des deux extrémités du segment.
L'épaisseur du trait ou la forme du trait apporte une information
supplémentaire sur sa signification thématique.
II.3.3 Le polygone ou surface ou zone
La surface ou zone est l'espace limité par une ligne
fermée. Du point de vue cartographique, c'est un élément
à deux dimensions. La localisation d'une surface s'exprime par les
coordonnées de son centre de gravité, d'une
référence interne ou des sommets du polygone qui forme ses
limites.
II.3.4 Modes de représentation
Il s'agit ici du mode de représentation des données
ci-dessus. Deux modes de représentations sont possibles : il s'agit des
modes vectoriel et matriciel.
II.3.4.1 Vectoriel
Les objets sont représentés par des objets
mathématiques élémentaires. Ce sont les points, les lignes
et les polygones. Les SIG travaillent de façon privilégiée
en mode vecteur. Ce mode ne repose pas sur la décomposition de l'image
en cellules élémentaires, mais sur la décomposition de son
contenu en traits caractéristiques et éléments principaux.
[SANG2006]

Figure 3 : Exemple de données
vectorielles
II.3.4.2 Matriciel
Il s'agit d'une image, d'un plan ou d'une photo
numérisés et affichés dans le SIG en tant qu'image. Le
mode matriciel est appelé ainsi parce que l'on découpe l'image
à l'aide de grilles régulières ou encore matrice.
Construite sur une partition régulière, souvent en carrés
dits pixels, l'image est rendue par la vision globale des surfaces
élémentaires juxtaposées, comme un écran
d'ordinateur ou de télévision. Le mode raster est par exemple
celui des informations reçues des satellites ou des cameras
numériques. C'est aussi celui des informations obtenues par
numérisation.

Figure 4 : Exemple de données
raster
Un système de coordonnées terrestres
(sphérique ou projectif) permet de référencer les objets
dans l'espace et de positionner l'ensemble des objets les uns par rapport aux
autres. Les objets sont généralement organisés en couches,
chaque couche rassemblant l'ensemble des objets homogènes (bâti,
rivières, voirie, parcelles, etc.).
II.4. Le Datamining II.4.1 Définition
Le datamining ou fouille des
données est l'ensemble des algorithmes et méthodes
destinés à l'exploration de grandes bases de données des
connaissances sous la forme de modèles de description afin de
décrire le comportement actuel et /ou de prédire le comportement
futur des données.
Le datamining est la convergence de
plusieurs disciplines : Base De Données, Statistique descriptive,
Intelligence Artificielle et Analyse des données. [TUF2006]
II.4.2 Méthodologie

Figure 5: Le datamining
Les données dur lesquelles travaillent le datamining
sont des données très importantes et sont le plus souvent
stockées dans des entrepôts de données (Data Warehouse). Le
principe du datamining est basé sur les modèles de description.
Ce sont la classification des entités, l'attribution des scores de
qualités, des règles et des analyses. La «fouille des
données » met au point des typologies descriptives et des
modèles afin de faciliter la prise de décision. Les choix sont
alors faits en fonction des résultats du score et de la composition de
certaines « niches » typologiques, critères statistiques (donc
objectifs) et non plus, comme ce fut longtemps le cas, sur le « flair
» et l'habitude d'un vieux routier du marketing. Le Datamining est un
outil incontournable au sein des processus décisionnels d'une structure.
[TUF2006]
Les étapes sont :
- La connaissance du contexte :
intérioriser la problématique posée ; cerner les
objectifs, connaître la signification de tel ou tel comportement
- La connaissance des données : Que
signifie telle ou telle grandeur ? Quelle est l'ordre de grandeur ?
- La mise en forme des données :
Créer des indicateurs synthétiques ; préparation des
données ; coder ; normaliser ; enrichir
- Modélisation : Choisir un type de
modèle et une technique pour construire un modèle
- Évaluation : Choix de la meilleure des
solutions
- La mise en production qui consiste à
mettre en application les résultats proposés.
Ces résultats positifs et négatifs permettront
d'améliorer les futurs modèles.

Figure 6: Principes du Data Mining
Source : Le DataMining , qu'est-ce que c'est et comment
l'appréhender ? Olivier Decourt 10p
II.5. Le Text Mining
II.5.1
Définition
Le Text Mining représente l'ensemble des techniques
permettant d'automatiser le traitement d'une masse importante de données
textuelles non structurées, l'objectif étant d'extraire les
principales tendances. De là, peuvent rtre répertoriés de
manière statistique les différents sujets évoqués,
afin d'adopter des stratégies plus pertinentes, résoudre des
problèmes et saisir des opportunités commerciales.
II.5.2 Principe
Les règles de base que les outils de Text-mining se
doivent de respecter dans leur traitement sont plus ou moins chronologiquement
les suivantes :
+ D'abord le logiciel doit reconnaître les unités de
la langue que sont les mots (tokenisation)
+ Ensuite il doit savoir interpréter et prendre en compte
la ponctuation et la mise page (retour à la ligne, paragraphe, etc.)
+ Puis les formes lexicales et grammaticales,
qui peuvent énormément varier selon
que la langue est l'anglais, l'arabe ou le chinois.
+ Ensuite, il y a une phase de lemmatisation : elle consiste
à identifier les différentes flexions d'un terme, ou
déclinaisons d'un verbe.
L'objectif de ce chapitre était la description sommaire
des principaux concepts employés dans le cadre de ce projet. Le chapitre
suivant fera une ébauche de solution sur l'architecture de l'application
finale construite en présentant les outils.
CHAPITRE III. PROPOSITION DE
SOLUTION
Les systèmes d'information de nos jours ont beaucoup
gagné en complexité, les temps de développement cependant
ne sont pas extensibles. Il faut dès lors privilégier l'approche
métier, associer utilisateurs et informaticiens, optimiser les
ressources et la technologie pour garantir les délais et le budget. Les
méthodes répondent à ces exigences et permettent la
construction d'applications fonctionnellement et techniquement conformes aux
attentes des divers intervenants du projet.
L'impératif est clair : plus vite, moins
cher et de meilleure qualité. Le succès d'un projet
dépend désormais de deux facteurs essentiels :
l'implication des utilisateurs et une méthode garantissant la
réussite du projet tout autant que la qualité de
l'application.
Les progrès du génie logiciel ont permis
à plusieurs méthodes d'éP erJer. Dans les paragraphes
suivants, nous allons décrire quelques-unes, les classifier et enfin
choisir.
III.1. Classification des méthodes d'analyse et de
conception
Les méthodes d'analyse et de conception peuvent être
divisées en quatre grandes familles :
III.1.1 Les méthodes cartésiennes ou
fonctionnelles
Le système étudié est abordé par
les fonctions qu'il doit assurer plutôt que par les données qu'il
doit gérer. Le processus de conception est vu comme un
développement linéaire. Il y a décomposition
systématique du domaine étudié en sous domaines,
eux-mêmes décomposés en sous domaines jusqu'à un
niveau considéré élémentaire.
III.1.2 Les méthodes
systémiques
Le système est abordé à travers
l'organisation des systèmes constituant l'entreprise. Elles aident donc
à construire un système en donnant une représentation de
tous les faits pertinents qui surviennent dans l'organisation en s'appuyant sur
plusieurs modèles à des niveaux d'abstraction différents
(conceptuel, organisationnel, logique, physique, etc.)
III.1.3 Les méthodes objets
L'approche objet permet d'appréhender un système
en centrant l'analyse sur les données et les traitements à la
fois. Les stratégies orientées objet considèrent que le
système étudié est un ensemble d'objets coopérant
pour réaliser les objectifs des utilisateurs. Les avantages qu'offre une
méthode de modélisation objet par rapport aux autres
méthodes sont la réduction de la « distance » entre le
langage de l'utilisateur et le langage conceptuel, le regroupement de l'analyse
des données et des traitements, la réutilisation des composants
mis en place, maintenance aisée, gain en productivité, code plus
lisible.
III.1.4 Approche orientée aspect
Bien qu'en étant encore à ses débuts, la
Programmation Orientée Aspect commence à se faire connaître
et séduit. C'est un principe novateur qui permet de résoudre les
problèmes de séparation des préoccupations d'une
application. Le code résultant devient plus lisible, réutilisable
et le remplacement de composants se fait rapidement et à moindre
coût du fait de la séparation des préoccupations. Cette
séparation se fait par la création d'aspects contenant le code
à greffer à l'application. Un programme appelé «
tisseur » greffe ensuite les aspects de façon statique après
la compilation, ou de façon dynamique au moment de
l'exécution.
III.2. Les méthodes de conduites de
projet
Elles sont diverses et variées. Nous allons dans la suite,
présenter deux méthodes en rapport avec ce projet.
III.2.1 RAD
III.2.1.1 Définition
La méthode RAD (Rapid Application Development)
définie par James Martin au début des années 80 est une
méthode de conduite des projets qui implique :
1. Un cycle de développement,
sécurisant et court, fondé sur un phasage simple :
Cadrage, Design, Construction et l'absolu respect d'une dimension temporelle
(90 jours optimum, 120 jours maximum).
2. Une architecture de communication
engageant des groupes de travail de structure et de composition
variable selon les besoins des phases et respectant un mode opératoire
précis structuré en trois étapes : pré-session,
session, post-session.
3. Des méthodes, techniques et outils
permettant de définir et d'appliquer des choix portant sur
quatre natures d'objectifs potentiellement contradictoires : budget,
délais, qualité technique, qualité fonctionnelle et
visibilité4.
4. Une architecture de conception s'appuyant
sur les techniques de l'objet et particulièrement sur celles qui
permettent une conception « en vue de modifications ».
5. Une architecture de réalisation
qui impose, pour garantir la qualité technique, des normes
minimales, des revues de projet, des jalons zéro-défaut5 et qui
recommande, pour garantir la qualité fonctionnelle, le prototypage actif
et les Focus6 de visibilité.
III.2.1.2 Description globale des
phases
La méthode RAD structure le cycle de vie du projet en 5
phases :
· L'Initialisation définit
l'organisation, le périmètre et le plan de communication.
· Le Cadrage définit un espace
d'objectifs, de solutions et de moyens.
· Le Design modélise la solution et
valide sa cohérence systémique.
· La Construction réalise en
prototypage actif (validation permanente).
· La Finalisation est un contrôle
final de qualité en site pilote.

Figure 7 : Jalons décisifs du cycle
RAD
III.2.2 Le processus unifié : UP
III.2.2.1 Définition
Le processus unifié est un processus de
développement logiciel itératif, centré sur
l'architecture, piloté par des cas d'utilisation et orienté vers
la diminution des risques.
C'est un patron de processus pouvant être adaptée
à une large classe de systèmes logiciels, à
différents domaines d'application, à différents types
d'entreprises et à différents niveaux de compétences.
III.2.2.2 Les avantages d'UP
> UP est Itératif
L'itération est une
répétition d'une séquence d'instructions ou d'une partie
de programme un nombre de fois fixé à l'avance ou tant qu'une
condition définie n'est pas remplie, dans le but de reprendre un
traitement sur des données différentes.
Elle qualifie un traitement ou une procédure qui
exécute un groupe d'opérations de façon
répétitive jusqu'à ce qu'une condition bien définie
soit remplie. Une itération prend en compte un certain nombre de cas
d'utilisation et traite en priorité les risques majeurs. La figure 8
illustre ce cycle itératif

Analyse et
conception
Exigences
Implémentation
Planning
Evaluation
Tests
Figure 8 I
IeeEKTtXUIRCEdEKCIFaXEIFIèXelitéXUIR39
3
> UP est centré sur l'architecture
Une architecture adaptée est la clé de
voûte du succès d'un développement. Elle décrit des
choix stratégiques qui déterminent en grande partie les
qualités du logiciel (adaptabilité, performances,
fiabilité...).
> UP est piloté par les cas d'utilisation
d'UML Le but principal d'un système informatique est de
satisfaire les besoins du client. Le
processus de développement sera donc axé sur
l'utilisateur. Les cas d'utilisation permettent d'illustrer ces besoins. Ils
détectent puis décrivent les besoins fonctionnels (du point de
vue de l'utilisateur), et leur ensemble constitue le modèle de cas
d'utilisation qui dicte les fonctionnalités complètes du
système.
III.3. UML [BOO00]
UML est un langage de modélisation de données
orienté objet basé sur l'utJlJsatJRn de neuf types de diagrammes
regroupés en 02 familles de diagrammes :ce sont les diagrammes
comportementaux et les diagrammes statiques.
III.3.1 Les diagrammes statiques
Ces diagrammes permettent de visualiser, spécifier,
construire et documenter l'aspect statique ou structurel du système
d'information. Il s'agit entre autre des diagrammes de cas d'utilisation, de
classes, d'objets, mais aussi de déploiement et de composants.
III.3.1 Diagrammes comportementaux (les vues
dynamiques)
Ils modélisent les aspects dynamiques du
système, c'est-à-dire les différents
éléments qui sont susceptibles de subir des modifications. Parmi
eux on distingue, les diagrammes de séquence, de collaboration,
d'états - transitions et d'activités.

Les diagrammes
d'UML
Les diagrammes
comportementaux
Les diagrammes
statiques
Aspects physiques
Les diagrammes
d'interaction
Aspects
conceptuels
Le diagramme des
classes
Le diagramme des
cas d'utilisation
le diagramme
d'états-transition
Le diagramme de
séquences
Le diagramme de
collaboration
Le diagramme de
composants
Le diagramme de
deploiement
Le diagramme
d'activités
Le diagramme
d'objets
Figure 9 : Les diagrammes UML
III.4. Les systèmes de gestion de bases de
données spatiales III.4.1 Définition
Ce sont des systèmes de gestion de bases de
données qui intègrent des composantes spatiales et qui offrent la
capacité de stocker et de gérel.RI.Rl'IQRIPLIIRQ.RUplUILSKEqDe.
Les plus connus sur le marché sont :
- MySQL avec la cartouche MyGIS
- Oracle avec cartouches spatiales Locator et Spatial -
PostgreSQL et sa cartouche spatiale PostGIS
III.4.2 Présentation des différences entre
les cartouches spatiales
Les trois systèmes de gestion de bases de données
se basent sur la norme OGC (Open Geospatial Consortium) pour les types
géographiques et les fonctions agissant sur ces types.
III.4.2.1 Le modèle objet :
La norme OGC définit des types
géométriques pour représenter les objets. Ce sont :
Point,
Linestring, Polygon, GeomCollection, MultiPoint,
MultiLinestring, Multipolygon.
MySQL PostgreSQL Oracle
Point Point Point
Linestring Linestring Linestring
Polygone Polygone Polygone
GeometryCollection GeometryCollection GeometryCollection
Multipoint Multipoint Multipoint
MultiLine String MultiLine String MultiLine String
MultiPolygon Multi Polygon Multi Polygon
CircularString Rectangle
CompoundCurve ArcLineString
|
CurvePolygon ArcPolygon
MultiCurve CompoundLinestring
|
CompoundPolygon
2D(X-Y) 2D(X-Y) 2D(X-Y)
3D(X-Y-M) 3D(X-Y-M)
Tableau 1 : Comparaison entre BD spatiales : Le
modèle Objet
Oracle permet le stockage d'arc de cercles comme parties d'une
géométrie, PostGIS et MySQL ne le permettent pas. MySQL
implémente en partie la norme OGC. Les principales fonctions
définies par la norme sont absentes de MySQL. Quant à PostGIS, le
modèle objet est
entièrement implémenté et toutes les
fonctions et opérateurs décrit par la norme sont disponibles.
Oracle enfin est conforme à la norme OGC, mais Oracle ne respecte pas
les règles de nommage concernant les fonctions.
III.4.2.2 Système de Référence
Spatiale
Il permet la gestion des systèmes de coordonnées,
le changement de systèmes et la prise en compte de coordonnées
géocentriques.
MySQL PostgreSQL Oracle
Stockage SRID Moteur de projection : Package SRS :sdo_cs (cs =
bibliothèque C/C++ PROJ4 coordinate system)
Pas de système de projection Définition issues
d'EPS G (plus Définition issues d'EPS G
de 2670 systèmes de projection) (2670+codes Oracle)
Faible support des coordonnées Gestion géocentrique
géocentriques
Pas de transformation implicite (mêmes SRID pour les
objets)
Transformations complexes et implicites (filtres uniquement)
Tableau 2 : Comparaison entre les BD spatiales:
SRS
Oracle supporte la gestion des SRS basés sur EPSG et
sur le système Oracle, le changement de SRS pour les objets spatiaux et
gère les systèmes de coordonnées géocentriques.
MySQL ne permet pas le changement de SRS. Il ne connaît pas la notion de
système de projection. Les calculs ici sont faits dans un espace
euclidien. PostGIS permet le changement de SRS. Les données relatives
aux SRS sont stockées dans une table de métadonnées
définie par la norme OGC.
III.4.2.3 Prédicats spatiaux
Ce sont des fonctions et/ou des opérateurs permettant de
tester les relations spatiales entre les objets.
Uniquement sur les bounding Tous implémentés Tous
implémentés ou prédicats
box (bbox) équivalents
MySQL PostgreSQL Oracle
Respect du nommage de la norme OGC
Non respect du nommage de la norme OGC
Tableau 3 : Comparaison entre les BD spatiales:
prédicats spatiaux
MySQL supporte les prédicats définis par la
norme OGC avec la restriction importante que ces fonctions n'agissent que sur
les rectangles englobant des objets (bbox) et non sur les objets
eux-mêmes. PostGIS supporte tous les prédicats définis par
la norme, en respectant le nommage. Oracle Spatial et Locator supportent en
partie les prédicats définis par la norme OGC. Tous les
prédicats de la norme ne sont pas présents et les noms des
prédicats Oracle ne correspondent pas à ceux de la norme.
III.4.2.4 Prédicats spatiaux
Sous ce terme de prédicats sont
répertoriés des fonctions et/ou opérateurs permettant de
tester les relations spatiales entre les objets. La norme OGC définit un
certain nombre de ces prédicats, qui doivent renvoyer une valeur
booléenne ou une valeur évaluable dans une condition
booléenne. Voici une liste non exhaustive des opérateurs
répondant à la norme OGC. Il s'agit de
Union (mot réservé SQL...),
Intersects, Difference, Symmetric Difference
(SymDifference), Buffer, ConvexHull.
MySQL PostgreSQL Oracle
Pas de support Supporte tous les opérateurs et Supporte
tous les opérateurs
en propose d'autres
|
Respect du nommage OGC Noms spécifiques
Tableau 4 : Comparaison des bases de données
spatiales : Opérateurs
MySQL ne supporte pas de
fonctions créant des objets. Contrairement aux deux autres.
III.4.2.5 Métadonnées
La norme OGC définie deux tables pour la gestion des
métadonnées:
- Spatial_ref_sys : qui contient la définition
des systèmes de projection
- Geometry_Columns : qui référence toutes
les tables comportant de la géométrie ainsi que leurs
caractéristiques.
MySQL PostgreSQL Oracle
Pas de gestion des métadonnées Gestion des
métadonnées Gestion des métadonnées
Respect des règles de nommage Noms spécifiques :
vue
METADATA
Schéma complet pour la gestion des SRS
|
Tableau 5 : Comparaison BD spatiales : Gestion des
métadonnées
MySQL ne dispose pas d'optimisation de la partie spatiale alors
que les deux autres en disposent.
Au terme de ces comparaisons, il ressort clairement que le
premier SGBD dans le monde spatial est incontestablement Oracle avec sa
composante Oracle Spatial. Mais PostgreSQL et sa composante spatiale PostGIS
n'a rien à envier à Oracle. MySQL est encore un projet jeune et
manque de fonctionnalités pour pouvoir couvrir les besoins actuels et
futurs des projets mettant en oeuvre des données spatiales.
Notre développement étant orienté vers les
logiciels libres, nous choisirons donc PostgreSQL et sa composante spatiale
PostGIS.
III.5. Les logiciels SIG
III.5.1 Les logiciels propriétaires
Ce sont des logiciels qui appartiennent à
l'éditeur. On retrouve sur le marché une importante gamme dont
les plus connus sont : la famille ArcGis, Geoconcept, MapInfo et ArcView. Pour
des raisons de besoins fonctionnels, ces solutions commerciales ont
été écartées.
III.5.2 Les logiciels libres
On distingue deux catégories : Les logiciels SIG
généralistes et les logiciels clients
légers.
III.5.2.1 Les logiciels SIG
généralistes
Ces systèmes fonctionnent également en mode
client-serveur. Mais le client dans ce cas est un client lourd.
3. 5. 2. 1. 1 GRASS1
C'est le plus connu et le plus complet d'entre eux. Il
supporte un grand nombre de format. Il prend en charge les analyses raster te
vecteur. Ses inconvénients sont sa lourdeur, son installation
fastidieuse, son utilisation assez difficile et son manque de
portabilité.
3. 5. 2. 1. 2 OpenJump2
Développé en Java, ce logiciel est compatible avec
tous les systèmes d'exploitation. Il permet de faire des traitements
complexes sur données géographiques. Il prend en compte des
1 KOUT05
2 KOUT05
connexions WMS, ou PostGIS. Son inconvénient majeur est
son manque de fonctionnalités. Il a besoin d'ajout de plugins
supplémentaires pour l'ajout de certaines fonctionnalités
basiques telles que la prise en charge raster et la mise en page.
3. 5. 2. 1. 3 QuantumGIS : 3
Ce logiciel, développé en C++, est assez simple
d'utilisation. Il se connecte facilement à PostGIS. Par contre, on ne
peut pas reprendre la géométrie d'une couche. On ne peut
également pas effectuer de requêtes SQL (ni attributaires, ni
spatiales).
III.5.2.2 Les solutions
client-serveur
Ce sont des solutions adaptées au principe de Webmapping
3. 5. 2. 2. 1 MapLab4
MapLab est une suite logicielle intégrée
destinée à faciliter le déploiement de solutions de
Webmapping. Avec MapLab on peut construire graphiquement son mapfile,
visualiser l'ensemble des données et y rajouter, par exemple, des
couches d'information provenant d'une requr~te WMS sur un serveur
cartographique distant. Enfin, on peut configurer l'interface proposée
à l'utilisateur. La mise au point de cette dernière reste
néanmoins basique.
3. 5. 2. 2. 2 MapServer : 5
C'est un serveur cartographique SIG permettant de
générer des cartes dans un environnement web. Il est assez simple
à installer. Les cartes sont composées de différentes
couches que l'utilisateur crée à partir de ses données.
MapServer est livré avec plusieurs bibliothèques qui permettent
à l'utilisateur de créer, éditer, voir ses cartes sur le
web. Son avantage majeur est qu'il est facile à utiliser et qu'il
possède une très grande famille de développeurs.
Au coeur de MapServer se trouve une application CGI pour la
présentation sur le World Wide Web de contenus dynamiques SIG ou
résultant du traitement d'images. MapServer intègre
également un certain nombre d'applications autonomes pour la
construction hors ligne de cartes, d'échelles et de légendes. Le
module MapScript permet de l'interfacer à des pages html grâce au
langage PHP. MapServer est télécommandé par du PHP et
produit des cartes grâces aux mapfiles.
Le mapfile est la pièce maîtresse
d'une application de Webmapping avec MapServer.
3KOUT05
4 KOUT05
5 [KROP09]
Un mapfile est un fichier texte ASCII structuré en
plusieurs paragraphes qui définissent les paramètres de la carte
(cadre, échelle, légende et couches). En pratique, il est
appelé par un script et renvoie les différentes couches sous la
forme d'images.
3. 5. 2. 2. 3 Deegree
C'est un serveur cartographique qui implémente
strictement toutes les normes OGC et ISO. Il permet la création des
infrastructures complexes. Il est assez difficile à manipuler et est
orienté développement.
3. 5. 2. 2. 4 CartoWeb6 :
CartoWeb, n'est pas un serveur cartographique mais est
plutôt un client léger qui est installé sur le serveur de
données ou sur un serveur différent et interagit avec les
données. Il est basé sur le moteur cartographique libre UMN
MapServer et est publié sous licence GNU GPL. CartoWeb est une surcouche
de MapServer. Il permet la présentation, mais aussi l'acquisition de
données géographiques au travers de l'Internet. En pratique, il
est doté d'une interface dotée de nombreux outils: consultation,
interrogation, annotations, gestion de données, mesures... Il est aussi
compatible avec de nombreux GPS.
On distingue également d'autres clients légers
notamment Ka-Map, Intermap, Chameleon qui respectent toutes les normes OGC.
III.6. L'architecture
Celle-ci doit être faite en tenant compte des besoins du
ministère. En effet, les critères suivants seront pris en compte
:
- L'application doit pouvoir rtre consultée n'importe
où : Mode client-serveur : protocole SOAP
- Pas besoin de plugins supplémentaires pour afficher le
rendu des cartes : format d'images standard. Donc pas de format SVG, et pas
d'interactions sur les cartes.
Au regard de toutes les contraintes ci-dessus
énumérées, l'architecture finale choisie est la suivante
:
Au niveau de la couche de données, on utilise le SGBD
PostgreSQL version 8.2.5 et sa composante spatiale PostGIS version 1.3.5.
Au niveau de la couche application, on utilise le serveur
cartographique MapServer version 5.2.1 qui s'installe facilement à
partir du package MS4W version 2.3.1 et qui comporte
6 Extrait de Camptocamp_presentation cartoweb
également les applications suivantes :
- Apache 2.2.10 (muni d'OpenSSL0.9.8i)
- L'interpréteur PHP version 5.2.9
- MapScript version 5.2.1
- Les bibliothèques GSAL/OGR, PROJ4, Shapelib, OGR/PHP
Extension, OWTChart
Pour la couche présentation on utilisera Cartoweb3 version
3.5.
Dans cette architecture on retrouve les différentes
couches. On distingue :
y' La couche de données : Elle est gérée par
le SGBD relationnel PostgreSQL et les fichiers shapefiles.
y' La couche métier : Elle est constituée de
mapfiles dans lesquels le développeur spécifie tous les
traitements de son application.
y' La couche présentation : Elle est essentiellement
constituée de fichier de configuration cartoweb et des templates (.php,
.tpl, .html).
La solution entière repose sur une architecture 3-tiers
dont le schéma est illustré ci-
après :

Couche de données
Couche présentation
Couche métier Moteur cartographique : MAPSERVER
(mapfiles)
Navigateur web :
Firefox /I Explorer
HTTP
Fichiers Shapefiles
Serveur cartoweb3 :
Application Cartoweb (Script PHP,
templates HTML)
Données raster
Logiciels de Datamining ou de Text Mining
Serveur web Apache
Données SIG
Données vectorielles
PostgreSQL/
PostGIS
Figure 10 : Architecture finale de
l'application
Le présent chapitre a présenté les
différentes techniques de projet en rapport avec ce projet, puis il a
présenté et comparé quelques outils notamment les serveurs
de bases de données cartographiques et les logiciels SIG qui permettent
d'aboutir sur une architecture de l'application finale qui sera mise en oeuvre
dans le chapitre suivant.
CHAPITRE IV. SPÉCIFICATIONS,
MODÉLISATION ET RÉALISATION DU
PROTOTYPE
IV.1. Gestion du projet
Passer des besoins des utilisateurs à un
exécutable n'est généralement pas tk~che aisée. Il
est généralement nécessaire de se servir de
méthodes éprouvées pour la modélisation et la
planification de tout le processus. La démarche utilisée dans ce
projet est inspirée de la philosophie proposée par Pascal Roques
dans l'article « Une démarche de modélisation "agile" pour
passer des besoins des utilisateurs au code ». Une méthode
agile est une approche itérative et incrémentale, qui
est menée dans un esprit collaboratif avec juste ce qu'il faut de
formalisme. L'objectif est de générer un produit de haute
qualité tout en prenant en compte l'évolution des besoins des
clients.
La mise en place d'un SIG est une tâche complexe et
ardue, et nécessite une démarche projet rigoureuse pour atteindre
les objectifs assignés. C'est ainsi que pour ce projet nous avons
adopté la méthode UP qui est centré autour de
l'utilisateur.
IV.2. Analyse et conception IV.2.1 Spécifications
des besoins
Plusieurs besoins ont été émis par la
Délégation Régionale du MINEPAT pour le Centre (DRC
MINEPAT). Ces besoins sont de deux ordres :
IV.2.1.1 Spécifications
fonctionnelles
y' L'utilisateur doit pouvoir interroger le système sur un
investissement (réalisé, en cours)
y' La consultation des investissements doit être faite en
couches :
- Soit par secteurs
- Soit par localités
- Soit par niveau d'avancement
y' L'utilisateur doit recevoir de ce système une
réponse permettant de connaître la localisation de
l'investissement, le niveau d'avancement du projet, les ressources
mobilisées, les observations éventuelles etc.«~
IV.2.1.2 Spécifications
non-fonctionnelles
y' Le seul client nécessaire pour l'utilisation de
l'application devra être un navigateur web.
y' Tous les outils et bibliothèques à utiliser pour
l'implémentation du SIG devront rtre gratuits et libres
d'utilisation.
y' L'application doit rtre hautement paramétrable afin
de faciliter l'évolution du noyau du SIG par l'ajout de nouvelles
couches sectorielles et l'extension aux autres départements de la
région sans grande modification du code source.
y' La gestion des données doit être
centralisée et facilitée par une application
dédiée.
y' Le serveur cartographique doit être accessible via une
page d'accueil. y' L'interface doit être simple et ergonomique.
IV.2.2 Analyse et modélisation
IV.2.2.1 Les acteurs
Principalement conçu pour aider les décideurs
à effectuer convenablement leur tâche, notre système
comportera les utilisateurs suivants :
4. 2. 2. 1. 1 L'administrateur du
site
C'est lui qui gère le SIG. En effet, la mise à
jour complète du site repose sur ses compétences. A ce titre, il
est chargé de créer ou modifier les utilisateurs, ajouter ou
supprimer une couche, étendre l'application à d'autres secteurs
d'activités et à d'autres circonscriptions administratives. Il
est le patron de la partie technique.
4. 2. 2. 1. 2 Le décideur
Principal utilisateur et administrateur du système, il
est chargé de consulter les investissements, interroger ceux-ci,
planifier de futurs investissements. Les décideurs sont les pouvoirs
publics ou les acteurs locaux de développement (les élus du
peuple «~)
4. 2. 2. 1. 3 Le visiteur
Utilisateur secondaire dont les fonctionnalités se
limitent à la consultation des données
cartographiées.
IV.2.2.2 Les cas d'utilisation
a. Consultation des investissements :
Elle peut être
de plusieurs types :
- la consultation par couche : le système doit fournir
à l'utilisateur la possibilité de
procéder à une consultation d'informations
suivant la couche choisie, par exemple visualiser l'ensemble construction d'une
ville donnée d'une zone donnée ou bien visualiser les
équipements humains (villages, campement etc.) :
> La consultation par localité : Dans ce cas, les
localités sont définies comme des couches d'informations, donc la
consultation sera idem au premier type de consultation.
> La consultation par secteur d'activités par exemple
voir tous les investissements concernant l'éducation dans une zone
donnée.
> La consultation par état d'avancement des projets.
Par exemple voir tous les projets dont la réalisation est
supérieure a un seuil dans une zone donnée.
b. La mise à jour d'informations Elle peut
concernée plusieurs aspects :
- Les informations sur les données existantes
déjà. Le plus souvent concernant l'état d'avancement des
projets d'investissements publics
- L'extension de l'application. Ceci pouvant également
concernée plusieurs aspects : > L'extension aux autres secteurs
> L'extension aux autres départements de la
région du centre.
c. Planification des investissements futurs
Elle est faite sur proposition du système qui doit
à partir des données retournées, faire une synthèse
qui peut être enregistrée dans un fichier html.
d. Planification des investissements en cours
Lorsqu'un investissement en cours connaît du retard, le
système doit pouvoir proposer des solutions pour achever
l'investissement. Ceci doit être fait après la réponse sur
un investissement ou après l'affichage des récapitulatifs des
investissements.
e. Statistiques
A la demande d'un utilisateur autorisé, le
système renvoie des données statistiques sur les investissements.
Par exemple, le nombre de salles de classes prévues, le nombre de salles
de classes réellement construites, en fait les détails de
l'investissement concerné.
IV.2.2.3 Les scenarios
Le diagramme de séquences donne une vue dynamique du
système, Les séquences représentent des collaborations
entre objets selon un point de vue temporel, en mettant l'accent sur la
chronologie des envois de messages.
Tous les cas d'utilisation étant principalement
axés autour des requr~tes que l'utilisateur enverra au système et
des réponses que celui-ci retournera, nous avons modélisé
un seul scénario représentant de façon
générale tous ces cas d'utilisation.

Figure 11 : Séquence d'émission d'une
requr~te d'un utilisateur au système
IV.2.2.4 Les diagrammes des cas
d'utilisation
4. 2. 2. 4. 1 Le décideur

Figure 12 : Diagramme des cas d'utilisation du
décideur
Le décideur étant le plus souvent un
administrateur, peut avoir les compétences d'un informaticien et exercer
à ce titre les fonctions d'administrateur du site.
4. 2. 2. 4. 2 L'administrateur

Figure 13 : Diagramme des cas d'utilisation de
l'administrateur du système
Un administrateur faisant tout ce qu'un décideur peut
faire, les cas d'utilisations qui reviennent ont été omis pour
permettre une bonne lisibilité du système.
4. 2. 2. 4. 3 Le diagramme du système
final
Les cas d'utilisation du visiteur n'y sont pas mentionnés
car jugés peu pertinents. Par contre l'intégralité des cas
d'utilisation de l'administrateur y est représentée.

Figure 14 : Diagramme des cas d'utilisation du
système IV.2.2.5 Description des cas d'utilisation
4. 2. 2. 5. 1 Consultation des investissements
:
Ici nous présentons les cas d'utilisation du suivi des
investissements.
Cas Consultation d'un investissement
d'utilisation
Résumé le système doit
fournir à l'utilisateur la possibilité de procéder
à une
consultation d'informations suivant la couche choisie, par
exemple visualiser l'ensemble des salles de classe d'une localité
donnée ou bien visualiser les équipements humains (villages,
campement etc.)
|
Pré conditions - L'application doit
être connectée au serveur de la base de données
- L'utilisateur doit rtre identifié
- Il accède à la rubrique « zone »
Post conditions L'utilisateur a accès aux
différents projets concernant ses critères de de
succès recherche
Post conditions d'erreur
Acteur Le décideur
primaire
Évènement Il lance un traitement
qui concerne la recherche des investissements
déclencheur étatiques dans le
secteur
Tableau 6 : Détails du cas d'utilisation
Consultation d'un investissement
4. 2. 2. 5. 2 Planification d'un
investissement
Cas d'utilisation planification d'un investissement
Résumé Elle est faite sur proposition du
système qui doit à partir des
données retournées faire une synthèse qui
peut être enregistrée dans un fichier html.
|
Pré conditions - L'application doit itre connectée
au serveur de la base de
données
- L'utilisateur doit être identifié
- Il accède à la rubrique « zone »
Post conditions L'utilisateur a accès aux propositions
d'investissements
de succès
Post conditions
d'erreur
Acteur primaire Le décideur
Évènement Il lance un traitement qui concerne la
recherche des
déclencheur investissements étatiques dans le
secteur
Tableau 7: Détails du cas d'utilisation
planifier un investissement
IV.2.2.6 Le diagramme des classes
Ce digramme permet de voir la structure des données du
système ainsi que les relations existant entre les classes. Il met
l'accent sur les classes qui nous ont servi pour implémenter notre
logique métier.
Ces classes sont regroupées en deux packages :
cartographie et administration.
1- Le package cartographie : il regroupe l'ensemble des classes
représentant les couches à
référence spatiale et temporelle. Il possède
les classes suivantes :
ü Localité :
ü Equipement :
ü Secteur :
ü Aménagements:
ü Réhabilitation:
ü Construction:
ü Achats :
ü Energies :
ü Eau :
2- Le package administration :
, IP s'u i\ Gl1P11GP IQis\Ia\IRQ du système,
celui qui est censé de faire les mises à jour,
GlESSRr\HRGWP RGIIIMI\IRQs sDI_PInç s\èP
Hil\aGll3aPDGH certaines alertes transmises par les utilisateurs, après
W\reIFRQQeF\FIEK5113111RI\RFILSKEqDE Il possèdera les classes suivantes
:
ü Gestionnaire
ü utilisateur
IRI le diagramme de classe

Figure 15 17 'DgRDPP
e7O7clDIses7U7lIDSSOFDtIRQ
IV.2.2.7 Étape logique
&11WUP RdplRIIIRQUHIIFtXEUlDUSIWJeUC'XQeUYBIRQUfRIP 1l1DU
UXQeUfRIP XtatiRQ U informatique dans le but modéliser les
évolutions du monde réel et de traiter des données
géographiques. Les modèles logiques actuels représentent
la spatialité et la temporalité de ('iQIRIP
CAIRQUJpRJUESKEqXeUSErUdIsUP ROEPIUdIUHITIUdIUERQQpelUJpRJUSKEIXIW. La
spatialité
est la faculté de décrire des relations entre
l'objet et l'espace. Ici l'approche suivie est celle qui nous permet d'exprimer
la géométrie des couches sous forme d'objets qui peuvent ttre
localisés dans l'espace à partir d'un ensemble d'objets de base :
point, ligne, polygone.
N°
|
Thématique
|
Couches
|
Donnée par classe
|
Géométrie
|
1-
|
Référentiel (1/200000)
|
Carte topographique
|
Fond de carte raster
|
|
2-
|
Organisation du territoire
|
Organisation du territoire
|
Unité administrative
|
Polygone
|
|
Polygone
|
|
Polygone
|
3-
|
Énergie et eau
|
Équipements hydrauliques
|
Forage
|
Point
|
|
Point
|
|
Point
|
4-
|
Santé
|
Équipements sanitaires
|
Centre de santé intégré
|
Polygone
|
|
Poste de santé
|
Polygone
|
Maternité
|
Polygone
|
infirmerie
|
Polygone
|
5-
|
Enseignement, Formation et Recherche
|
Équipements scolaires
|
Écoles maternelles
|
Polygone
|
|
polygone
|
|
polygone
|
|
polygone
|
|
polygone
|
|
polygone
|
6-
|
Infrastructures
|
Équipements des postes et Travaux publics
|
Télécentre Minpostel
|
polygone
|
|
polyligne
|
|
Polygone
|
7-
|
Investissements
|
Équipements
|
Tables bancs
|
point
|
|
Mobilier de bureau
|
point
|
Bureau de maître
|
Point
|
Matériels roulant
|
Point
|
DD
|
Point
|
Constructions nouvelles
|
Salles de classes
|
Polygone
|
Bloc latrines
|
Point
|
Atelier électricité
|
Polygone
|
Forage
|
Point
|
Puits
|
Point
|
Réfection-réhabilitations
|
Réfection de salles de
|
Polygones
|
classes
Réhabilitation des
|
Polygone
|
salles d Forage
|
Point
|
Puits
|
Point
|
Aménagement
|
Point
|
Tableau 8 : Classification des couches et de leur
géométrie
logement
IV.3. Réalisation du SIG
IV.3.1 L'acquisition des données
Les données destinées à la production de
notre base de données proviennent :
|
d'images satellites
de photographies aériennes de cartographies existantes
de données recueillies sur le terrain (à l'aide d'un
récepteur GPS)
|
Nous allons nous appesantir sur le dernier mode car c'est lui que
nous avons utilisé. IV.3.1.1 Les récepteurs
GPS
Le GPS (Global Positioning System) est un
système de positionnement par satellites capable de donner n' importe
où sur le globe une position à quelques mètres
près.
A l'origine, le GPS a été conçu afin de
fournir aux forces armées américaines un système de
repérage global de très bonne précision. Afin de permettre
aux applications civiles et militaires d'utiliser ce système, les
États-Unis ont imaginé le compromis suivant:
- un service de grande précision réservé
au militaire c'est le mode PPS (Precise Positioning System)
- un second service aux possibilités
dégradées (environ 100M) auquel aurait accès toute
personne muni d'un récepteur, c'est le mode SPS (Standard
Positioning System).
Le mode PPS exploitant pleinement le système pour une
précision de moins de 10M et le mode SPS qui utilise une
électronique simplifié est en plus soumis a une
dégradation volontaire des signaux satellitaires pour une
précision de 100m environs.
Tous les satellites émettent en même temps sur 2
fréquences L1: 1.575 GHz et L2: 1.227 GHz. Les
données repérées par un récepteur GPS étant
l'altitude, la latitude et la longitude ; celle-ci se compte de 0°
à 180°, positivement vers l'est et négativement vers
l'ouest.
IV.3.1.2 L'acquisition des données sur le
terrain
La première donnée collectée a
été le fond de carte représentant le département du
Nyong et So'o. Celle-ci a été obtenue sur le site internet de
maplibrary
http://www.maplibrary.org/stacks/Africa/Cameroon/index.php?language=french
Les autres données consistaient à
récupérer les emplacements physiques des projets
réalisés en 2008, ainsi que des informations concernant ces
informations. Cette étape a nécessité une descente sur
le terrain. Cette descente s'est faite à l'aide
d'outils spécialisés
notamment :
1- Un récepteur GPS GARMIN 60 pour l'acquisition des
données géo référencées
2- Une fiche de collecte de données
3- Un véhicule tout terrain pour le déplacement
IV.3.2 Le traitement des données
Les données recueillies étant exprimées
selon les unités des coordonnées sphériques non
compréhensibles par les SGBDRS, il faut les convertir dans un
système de projection donné.
Les systèmes de projection sont un ensemble de
techniques géodésiques permettant de représenter la
surface de la Terre dans son ensemble ou en partie sur la surface plane d'une
carte. C'est une relation mathématique qui fait correspondre aux
coordonnées géographiques d'un point quelconque de la terre, des
coordonnées cartésiennes. On distingue les projections suivantes
:
|
la projection cylindrique ; (Projection
de Mercator, Projection de Peters, Projection de Robinson, Projection
UTM«~)
la projection conique : (Projection
conique conforme de Lambert, Projection d'Albers) la projection
azimutale.
|
Le WGS84 a été développé par le
département de la défense américain. Il a
été obtenu à partir d'observations Doppler sur satellites.
Il utilise la projection cylindrique et particulièrement la projection
UTM qui est constituée de 60 fuseaux de 6 degrés d'amplitude en
longitude. Ce système est accessible au travers des
éphémérides radiodiffusées par les satellites GPS.
Ainsi, tout utilisateur de GPS obtient directement et de manière
implicite des coordonnées référencées dans le
système WGS84.
IV.3.3 Le géo référencement de la
carte
Géoréférencer ou caler une carte signifie
entrer des coordonnées géographiques dans une projection
définie et indiquer quels points de l'image correspondent à ces
coordonnées. Il est indispensable de caler chaque image raster avant
de l'utiliser dans la base de données. Les images
calées sont généralement au format .tif et sont
accompagnés d'un fichier portant le mrme nom et ayant l'extension
.twf.
Les images que nous avions étant au format shp
d'ESRI correspondent à la projection - 1, il a fallu les convertir
d'abord en jpeg avant de les caler au format WGS84 32N.
IV.4. Les Résultats
Ci-dessous sont présentées quelques captures
d'écrans représentant les résultats de l'application
produite.
IV.4.1 La page d'accueil du portail

Figure 16 : page d'accueil du
portail
Elle accueille l'utilisateur lorsqu'il entre l'url
//
http://localhost/cartoweb3/htdocs/accueil.htm
La page suivante présente les différents projets
de SIG se trouvant dans le portail ainsi que les applications tierces
développées par la Délégation Régionale sur
le suivi et la planification des investissements publics.

Figure 17 : page de choix de projets de SIG à
parcourir
La figure ci-dessus présente une fenêtre comportant
les différents projets de SIG pouvant se situer dans l'application.
L'utilisateur peut alors en cliquant sur l'un, y accéder.
IV.4.2 La fenêtre des investissements
Cette fenêtre est celle qui accueille l'internaute au
coeur du SIG. Elle présente sur la carte du Nyong et So'o les
localités et villages ayant fait l'objet d'investissements en 2008.
L'utilisateur voit apparaître à la gauche de la carte un ensemble
d'onglets représentant les différentes possibilités de
l'application. L'onglet thèmes présente les différentes
couches disponibles de l'application. Pour visualiser une couche, il suffit de
cliquer sur la case située devant le nom de la couche.

Figure 18 : 611 S111e d'11ccuei6 du
8I*
Sur la figure ci-dessous, on peut voir les projets concernant
la santé publique. Ces projets sont couplés avec la couche centre
de santé. IH, RÇ cRÇstiltl 115F l'15fflil1115r YRit i15sti
iil répartition sur la carte sans se soucier des localités (la
case YlaillIs d15 1 \ RÇI II SRIR étant
décochée.)

Figure 19 : Les projets du MINSANTE
On peut également choisir de voir tous les puits et
forages dans le département. Certains puits ayant été
programmés dans des centres de santé, les deux couches sont
sélectionnées pour une meilleure visibilité. Ceci est
illustré dans la figure ci-dessous.

Figure 20 : Puits et forages dans le
département du Nyong et So'o
IV.4.3 Présentation des interfaces
Sur les interfaces ci-dessous, nous présentons
sommairement les options persistantes de l'application. C'est ainsi que nous
pouvons retrouver les outils de navigation, d'internationalisation (application
bilingue), la case de sélection des départements, l'onglet de
navigation ou d'impression«~

Figure 21 : Présentation des
interfaces

Figure 22 : Présentation des interfaces
IV.4.4 La page des requêtes
Pour connaitre les informations concernant un investissement, il
faut juste mettre la

souris au-dessus et les informations apparaîtront dans une
info bulle.

Figure 23 : Un investissement
interrogé
/ I0,5ili\a5I-0,r3SI-0,53i5T DII-P I-I53E<Ri\IL3dIin5I-IIRT
I-r35R0,5I-3la3FR0,c<I-.33 R0,13cI-EF,3il3Ii\SR\I-3a0, 3 bas de la page de
toutes les couches pouvant être interrogées. Il lui suffit juste
de cocher celles dont il voudrait voir les donner attributaires et de cliquer
sur rafraîchir.



Figure 24 : la fenêtre des
requêtes
IV.4.5 La page qui présente le projet et les
outils utilisés
Figure 25 : les outils
utilisés

Figure 26 : L'administration du site
IV.4.6 La page de l'administration
IV.4.7 La page des impressions

Figure 27 : Les impressions PDF
Cet onglet présente les possibilités
d'impression de l'application. L'utilisateur peut au besoin imprimer
l'état de la carte à un instant donné. Il peut
également définir pour ses impressions, le titre du schéma
qu'il imprime, des notes, l'échelle de la carte, la légende. La
figure ci-dessous montre un rendu de l'impression en PDF.

Figure 28 : Un rendu en pdf
Ce chapitre qui clôt le travail qui avait pour but de
présenter le travail proprement dit ainsi que les résultats
obtenus.
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Conclusion et perspectives
Bilan
L'objectif initial de ce travail était de mettre en
oeuvre un système d'information géographique permettant de
connaître la répartition géographique des projets
d'investissements de l'État dans le département du Nyong et So'o
et pour la période budgétaire 2008. Pour cela nous avons
proposé de mettre en place une application qui regroupe au mieux les
composantes que l'on retrouve dans les SIG.
Nous avons donc commencé par faire l'étude des
différentes solutions existantes. En partant de l'étude des SIG
bureautiques jusqu'à celle des SIG Web en passant par les
différents SGBD retrouvés sur le marché. Nous avons
poursuivi par les spécifications propres de notre système et
enfin par la mise en oeuvre du futur SIG régional des investissements
publics.
Ce travail a présenté de nombreux
intérêts, notamment académiques dans la mesure où il
nous a sorti du cercle réduit des projets académiques pour nous
plonger dans un véritable travail professionnel. Il nous a
également permis de surmonter toutes les difficultés liées
à la maitrise des outils libres qui ne sont pas souvent assez
documentés.
Un intérêt économique se dégage
aussi de ce travail. Car la planification des investissements futurs se trouve
améliorée.
Perspectives
Tout système étant appelé à
évoluer dans le temps, des améliorations peuvent être
apportées à ce travail afin de le rendre plus utile :
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On pourrait penser à une intégration de ce
système à d'autres applications de suivi des investissements
publics qui existent déjà.
On pourrait également penser à établir
les règles de gestion des investissements publics qui facilitera la
planification future des investissements.
Pour un développement future et une mise en production
du SIG, la base de données devant évoluer vers un entrepôt
de données, l'acquisition d'une licence Oracle Spatial et Oracle Data
Mining qui sont assez documentés et assez outillés pour la
production du SIG Régional serait la bienvenue.
Références bibliographiques
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d'informations géographiques, 5GI, 2008-2009.
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2006
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http://perso.wanadoo.fr/georges.gardarin/Cours203.htm
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SIG en ligne ou Web mapping: les outils «libres» État des
lieux des solutions «applicatives» autour de MapServer, 25p.
Serveurs/moteurs cartographiques libres
UMN MapServer http://mapserver.gis.umn.edu/ GeoServer
http://geoserver.org/
Cartoweb
http://cartoweb-community.
net
Librairies
GDAL (support sources matricielles) http://www.gdal.org/ OGR
(support sources vecteurs)
http://www.gdal.org/ogr/ PROJ4
(projections) http://proj.maptools.org/
API, Framework et outils libres
API Mapscript (classes)
http://mapserver.gis.umn.edu/docs/reference/mapscript
CW Chameleon (client) http://chameleon.maptools.org/
FWTools
(pack d'outils libres) http://fwtools.maptools.org/
SGBDR libres
PostgreSQL http://www.postgresqlfr.org/
PostGIS (module spatial pgsql) http://www.postgis.fr/ MySQL
http://www-fr.mysql.com/
Oracle Spatial
Site Web:
http://www.oracle.com/technology/products/spatial/index.html
Documentation:
http://download-uk.oracle.com/docs/html/B14255_01/toc.htm
Communautaire Open Source et Forum SIG
Maptools (anglais) http://www.maptools.org/ SourceForge
(anglais) http://sourceforge.net/ OSGeo (anglais)
http://www.osgeo.org/ Georezo (français) http://georezo.net/
PortailSIG (français)
http://www.portailsig.org/ ForumSIG (français)
http://www.forumsig.org/ OGC (anglais)
http://www.opengeospatial.org/