Index des Annexes
Annexe 1 : La répartition des
revenus numériques p 80
Annexe 2 : Le changement de la structure
des ventes p 82
Annexe 3 : La distribution
numérique p 83
Annexe 4 : Changements des modes de
consommation et baisse de la valeur de musique p 85
Annexe 5 : Les revenus de la
téléphonie mobile, 2007-2008 p 86
Annexe 6 : La répartition des
revenus numériques mondiaux par pays p 86
Annexe 7 : Détails des revenus
mondiaux du numérique p 87
Annexe 8 : Interview de Benjamin
Labarthe-Piol p 88
Annexe 9 : Interview de Thomas Deseille p
89
Annexe 10 : Bibliographie et Sources p
90
Annexe 1 : La
répartition des revenus numériques
Annexe 2 : Le changement de la structure des ventes
Annexe 3 : La distribution
numérique
Annexe 4 : Changements des modes de consommation et
baisse de la valeur de musique
Annexe 5 : Les revenus de la téléphonie mobile,
2007-2008.
Annexe 6 :
Annexe 8 : Interview de Benjamin Labarthe-Piol
(05/01/2009)
Profil : - Mission de 5 ans dans les stratégies
Internet/mobile et le développement audiovisuel.
- 2009 : poste dans la distribution de musique sur
mobile, chez Orange.
· Comment générer des revenus dans la
distribution de musique à travers la téléphonie
mobile ?
Il y a deux axes de développement qui sont : la
publicité et la vente de terminaux qui permettent de distribuer les
contenus musicaux et d'en tirer des revenus. On peut citer en exemple les
constructeurs Apple et Nokia qui s'investissent particulièrement dans
ces stratégies Marketings.
· Que représente la musique dans la
téléphonie mobile ?
La musique est un lien de croissance, c'est un
supplément de valeur qui permet de créer d'autres
activités. Le service de téléchargement de musique en plus
d'un accès à d'autres contenus et à l'Internet nous permet
de rester en relation avec le client.
· Pourquoi le téléphone portable est un
atout pour la vente de musique ?
La mobilité est une composante essentielle pour
conquérir de nouveaux clients et le téléphone portable
offre dans sa convergence technologique la continuité de l'écoute
de musique. Aussi, l'histoire de l'évolution des matériels
d'écoute (walkman, discman, Ipod...) donne une propension au client
d'utiliser et d'apprécier la téléphonie mobile comme
support d'écoute.
· Quelle est votre position en ce qui concerne
l'utilisation des DRM ?
Avec les DRM nous sommes à la merci des maisons de
disque, le développement de nos stratégies de ventes
relève de l'ouverture du catalogue des Majors. C'est pour cela que chez
Orange nous sommes pour la fin des DRM. Heureusement, 2009 sonne la fin des DRM
pour tout les acteurs.
· Y a-t-il un conflit entre les nouveaux acteurs du
marché de la musique ?
Oui, en fait il y a trois modèles qui se
disputent :
Apple (terminaux), Orange (accès), « les
logiciels » comme Amazon, Microsoft (moteur de recommandation)
· Quelle est la question que les opérateurs se
posent en matière de musique ?
Dans quelle mesure on peut arriver à faire payer de la
musique ?
Nous nous posons cette question car la perception du client
voit la musique comme quelque chose de gratuit qu'il veut en abondance.
· Quelle question se pose les Maisons de disque en ce qui
concerne la téléphonie mobile ?
Comment arriver à diversifier mes sources de
revenus ?
Dans ce nouveau marché qui allie différents
acteurs, tout l'enjeu consiste à travailler l'un avec l'autre.
Annexe 9 : Interview de Thomas Deseille (10/01/2009)
Profil : - a travaillé chez Bouygues
multimédia mobile
- 2009 :travaille chez Orange dans la musique
et la personnalisation du mobile.
10 ans d'expérience. Il fait des offres de
téléchargement entre pc et mobile. Exemple : Musique max.
· Que représente la musique dans la
téléphonie mobile ?
La musique permet de donner de la valeur aux tuyaux. Mais le
marché de la musique illégale sinistre la recherche de nouveaux
leviers. Nous sommes en attente de la loi Création et Internet.
Aujourd'hui, on se sert des contenus pour proposer des
services exclusifs aux clients d'Orange.
La musique soulève un paradoxe ; d'un
côté elle a peu de valeur et de l'autre elle est beaucoup
consommée. C'est pour cela que l'on recherche de nouveaux modèles
économiques alors que les Majors sont encore dans un modèle de
pensée encore dirigé sur les ventes physiques.
· Quelles sont les stratégies des
opérateurs en ce qui concerne la distribution de musique ?
La musique nous permet de valoriser l'accès et de
proposer abonnements associés à des contenus multimédias.
L'abonnement suscite un paiement régulier, il y a une vraie demande et
donc il y aune promesse d'abondance. Aujourd'hui nous voulons des offres pas
cher pour concurrencer l'illégal avec les même droits
d'utilisation. Le légal souffre de sur protection. Aussi, nous
développons des offres d'acquisition avec le Player Windows, mais nous
n'avons pas encore résolus les questions
d'interopérabilité. En comparaison avec Orange, SFR a une petite
longueur d'avance en terme d'image et de communication.
· Quel est votre principal objet de discussion avec les
Majors ?
Avec les Majors nous voulons être capable de
délivrer une expérience légale de la musique par le
paiement. Nous recherchons une réelle alternative crédible.
· Quelles sont les grandes familles de distribution de la
musique dans le numérique ?
Il y a le streaming et le téléchargement
(à la carte comme Itunes et sous la forme de l'abonnement comme musique
max).
· Quels sont les prix appliqués pour la vente de
musique ?
- 1,29 : nouveautés
- 0,99 : les titres du catalogue en
général
- 0,69 : le back catalogue
· Est-ce que la musique en digital a un avenir ?
La musique a un avenir si le contexte légal est
suffisamment fort pour endiguer l'illégal.
Nous devons mettre en place les bonnes offres au bon prix.
Type d'offres : à la carte et l'abonnement.
La musique et le mobile sont complémentaires. Il est
important de travailler ensemble.
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