Etude du projet de reboisement de palétuviers rhizophora en basse-casamance (sénégal) par l'ONG océanium.( Télécharger le fichier original )par Nicolas FAUGERE ISTOM - Ingénieur en Agro-Développement International 2009 |
ISTOM École d'Ingénieur en Agro-Développement International 32, boulevard du Port F.-95094 - Cergy-Pontoise
Cedex MEMOIRE DE FIN D'ETUDE
Figure 1 : « Trop de sel, gâche la
marmite » (CLERC, 2008) SOUTENU EN Juillet 2009
École d'Ingénieur en Agro-Développement International 32, boulevard du Port F.-95094 - Cergy-Pontoise
Cedex MEMOIRE DE FIN D'ETUDE
Figure 1 : « Trop de sel, gâche la
marmite » (CLERC, 2008) SOUTENU EN Juillet 2009
Explication du titre du dessin de la page de couverture « Trop de sel gâche la marmite » est la traduction du proverbe wolof «Xorom bu bëri day yaxx cinn »1 qui signifie qu'à trop faire on finit par mal faire. Appliqué au sujet du mémoire, ce proverbe illustre la problématique de notre mémoire pour indiquer qu'à vouloir faire trop de résultats on risque de gâcher l'objectif. Explication du dessin de la page de couverture Le dessin est signé CANTES. Le commentaire est donné par (CLERC, 2008). Il s'agit du principe de la grenouille chauffée. « Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager. La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant. L'eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir. Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite. Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.» Appliquée au mémoire, cette histoire rappelle l'importance du suivi et de l'évaluation à mi-parcours. Comment citer ce mémoire FAUGERE.N. 2009. Etude du projet de reboisement de palétuviers Rhizophora en Basse- Casamance (Sénégal) par l'ONG Océanium de Dakar. Mémoire de fin d'étude d'ingénieur en Agro-Développement International (ISTOM). Cergy (FRA) : ISTOM, 80p. N'IMPRIMEZ QU'EN CAS DE REELLE NECESSITE La reproduction, même à des fins non-commerciales, est interdite sans permission écrite préalable du détenteur des droits d'auteur (art. L. 122-4, L. 122-5 et L.335-2 du code de la propriété intellectuelle). 1 Prononcer : [Rorom bou béri daï yaro tchiné] « Il ne s'agit ni de moyens ni de connaissance. Il s'agit d'engagement, de foi, de détermination. Il s'agit de croire que le résultat ne dépend que de vous » EL ALI Haïdar (2008)2, au sujet du reboisement de mangrove en Basse-Casamance. Extrait du discours énoncé par Haïdar EL
ALI, président de l'ONG « Océanium de RESUMELa mangrove disparait en Casamance. La mangrove joue pourtant un rôle essentiel pour la sécurité alimentaire de la région de Casamance. L'ONG sénégalaise de protection de l'environnement « OCEANIUM DE DAKAR » met en place en 2008 une grande campagne de reboisement de 5 millions de palétuviers pour 130 villages du Sénégal. Beaucoup de moyens sont mis en oeuvre pour cette campagne : une mobilisation forte de la part des bénéficiaires, un soutien des bailleurs, une couverture médiatique large et une ONG active. Tous unissent leurs efforts pour un objectif commun : « faire revivre la mangrove ». Au bout du compte les résultats du projet sont au delà des espérances. En 43 jours, 6.302.000 propagules de palétuviers sont plantées sur 1.200 hectares grâce à la participation de 11.000 villageois. 32.500 personnes ont été sensibilisées et supportés par la couverture médiatique internationale. Un mécénat est obtenu pour reboiser 6.000 hectares l'année suivante. C'est par l'analyse de résultats obtenus que l'auteur discute de l'objectif global du projet de « faire revivre la mangrove ». L'étude commente le traitement préférentiel donné à l'obtention du résultat vis-à-vis d'un objectif plurifactoriel. L'étude s'appuie notamment sur les enjeux du suivi-évaluation. Mots clés : Casamance, mangrove, reboisement, palétuvier, Sénégal, participation, résultat, projet, objectif. SUMMARY Mangrove disappears in Casamance. Mangrove plays a vital role in food security for the region of Casamance. The Senegalese NGO for environmental protection "OCEANIUM DAKAR" developed in 2008 a major campaign to reforest 5 million mangroves for 130 villages in Senegal. Many means have been implemented for this campaign: a strong commitment on the part of recipients, donor support, wide media coverage and an active NGO. All combining their efforts towards the shared objective of reviving the mangrove. Ultimately the results for the project have been beyond expectations. In 43 days 6,3 02,000 mangrove propagules were planted on 1,200 hectares, 11,000 villagers have participated in the campaign, 32,500 people have been sensitized, the media coverage has been international and sponsorship has been obtained to reforest 6,000 hectares the following year. It is through the analysis of results obtained that the author discusses the overall objective of the project "to revive the mangrove». The study explains the preferential treatment given to obtaining result towards a multi-purpose goal. The study draws on the issues of monitoring and evaluation. Keywords: Casamance, mangrove, reforestation, mangrove, Senegal, participation, result, project, goal, objective. |
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