Le tourisme balnéaire au Maroc:
quelle stratégie marketing ? Pour quel
marché ?
Rachid TATOUTI
Doctorant, ENCG de Tanger, Université Abdelmalek Assadi
- Maroc
tatoutima@yahoo.fr
Résumé :
Le Maroc est officiellement engagé dans une nouvelle
stratégie touristique, dénommé « vision
2010 » l'objectif affiché de cette stratégie est de
créer les conditions favorables au décollage du tourisme
marocain. Pour soutenir cette ambition, le gouvernement et la
fédération du tourisme ont élaboré un
contrat-programme pour la période 2001-2010 qui fixe les objectifs
à atteindre et les lignes directrices de la stratégie. Selon
certains experts, la destination présente une forte dépendance
vis-à-vis de l'Europe de l'ouest. Elle gagnerait alors à cibler
d'autres marchés européens de taille plus modeste.
Le présent travail s'articule autour de deux principaux
axes. Le premier consiste à sélectionner les pays de l'Europe,
outre le marché classique, qui peuvent être émetteurs
potentiels pour le tourisme marocain, pour ce faire on utilisera l'approche
Multi variée. Le deuxième axe consiste à élaborer
une stratégie Marketing pour le pays qui présente la meilleure
opportunité pour un produit touristique bien définit.
Mots clés : tourisme
balnéaire, stratégie marketing, plan marketing, marché
cible, approche multi-variée, bradage des prix, tour
opérateur.
|
INTRODUCTION
Le Maroc est considéré comme un exemple de
stabilité politique en Afrique du Nord et Moyen Orient. Moderne et
ouvert à l'extérieur, il bénéficie aussi d'un
emplacement stratégique : il fait parti de la Zone
Méditerranée /Atlantique, une des premières
destinations du tourisme mondial et se trouve à proximité du plus
grand marché émetteur au monde, en l'occurrence l'Europe.
Avec 3500 Km de cotes, le Maroc dispose de
potentialités balnéaires exceptionnelles. De plus, le
pays offre des paysages variés et contrastés (mers, montagnes,
vallées et déserts) ; ses villes impériales, ses
médinas médiévales, sa gastronomie mondialement reconnue
(le vainqueur du mondial des chefs de la restauration collective en gestion
directe édition 2008 est un Marocain, Abdellah Achiai, chef cuisinier
de Sheraton Casablanca), son artisanat réputé et son
hospitalité légendaire, font du Maroc, une destination de
dépaysement et de rêve.
Tel est le Maroc, qui reçoit et qui offre,
s'apparentant depuis toujours, par delà les images réductrices
des cartes postales, à une maison d'hôtes, ouverte sur
elle-même et sur les autres. Ce Maroc est sans conteste celui auquel sont
attachés les marocains : non seulement une destination attractive
parmi bien d'autres, mais un havre de quiétude et de paix, un pays
capable de fournir aux siens, travail, prospérité et bien
être.
Ce même Maroc-là mérite bien un plan de
développement mobilisateur à la hauteur de ses espérances,
et un débat national franc et sincère.
Une question centre d'intérêt, on pourra la
poser :Le tourisme au Maroc se porte t- il bien ?
Le Maroc est officiellement engagé dans une nouvelle
stratégie touristique, dénommé « vision
2010 »l'objectif affiché de cette stratégie est de
créer les conditions favorables au décollage du tourisme
marocain. Pour soutenir cette ambition, le gouvernement et la
fédération du tourisme ont élaboré un
contrat-programme pour la période 2001-2010 qui fixe les objectifs
à atteindre et les lignes directrices de la stratégie. Premier
constat, le Maroc (7,9 millions touristes pour 7 milliards de dollars en 2007)
possède certes des atouts stratégiques lui permettant de se
différencier de la concurrence, notamment sa proximité avec les
principaux marchés émetteurs, un positionnement haut de gamme,
open sky ou encore une démarche marketing qui a permis de consolider
davantage la marque Maroc..., toutefois il ne s'agit pas de dormir sur ses
lauriers.
Pour tirer son épingle du jeu, le Maroc doit non
seulement respecter ses engagements, mais en plus s'atteler à
diversifier davantage son offre. Selon certains experts, la destination
présente une forte dépendance vis-à-vis de l'Europe de
l'ouest. Elle gagnerait alors à cibler d'autres marchés
européens de taille plus modeste.
Le secteur du Tourisme/Hôtellerie emploie actuellement
plus de 600 000 personnes (emplois directs et indirects). Un Accord cadre a
été signé entre l'Etat et les opérateurs du secteur
le 10 janvier 2000. Les objectifs fixés par cet accord cadre à
l'horizon 2010, visent l'accueil de 10 millions de touristes, contre 4 millions
actuellement et la création de 72 000 emplois directs qualifiés
dans le secteur.
Le dispositif actuel de formation dans le domaine touristique
accueille 5300 stagiaires et permet de mettre sur le marché du travail
2500 lauréats par an.
Considérant la place stratégique qu'occupe la
qualification des ressources humaines dans le développement du secteur
touristique et les retombées concrètes des formations sur la
promotion de l'emploi des jeunes, le Gouvernement s'est engagé à
réaliser un plan intégré pour le développement de
la formation professionnelle pour répondre aux besoins potentiels du
secteur.
I - ANALYSE STRATEGIQUE DU SECTEUR TOURISTIQUE AU
MAROC.
I-1- Approche multi-variée
Notre travail de recherche consiste d'abord, à
sélectionner les pays de l'Europe, outre le marché classique, qui
peuvent être émetteurs potentiels pour le tourisme marocain, pour
ce faire on utilisera l'approche Multi-variée. Puis on va essayer
d'élaborer une stratégie Marketing pour le pays qui
présente la meilleure opportunité pour un produit touristique
bien définit.
Tableau. 1 - Analyse comparative selon des critères
macro-économiques.
Critères
pays
|
Prévisions de croissance en2008
(%)
|
Population en 2006
En millions
|
PIB en 2006
En milliards
|
PIB/hab.
En 2007
|
Revenu /hab.
En $ en 2006
|
Irlande
|
3,0
|
4,1
|
222,7
|
146
|
45 580
|
Autriche
|
2,0
|
8,1
|
322,4
|
128
|
39 590
|
SUISSE
|
1,8
|
7,4
|
379,8
|
137
|
57 230
|
Belgique
|
1,8
|
10,4
|
392,0
|
118
|
38 600
|
PAYS BAS
|
2,0
|
16,3
|
657,6
|
131
|
42 670
|
Source : L'EXPANSION
Tableau. 2 - Analyse comparative : Scoring
NB : On utilise un scoring qui est une échelle de
1(très peut important) à 5(très important).
|
PON
%
|
IRLANDE
|
Autriche
|
SUISSE
|
BELGIQUE
|
PAYS BAS
|
Prévisions de croissance en 2008
|
5%
|
5
|
25
|
4
|
20
|
3
|
15
|
3
|
15
|
4
|
20
|
Population en 2006
En millions
|
25%
|
1
|
25
|
3
|
75
|
3
|
75
|
4
|
100
|
5
|
125
|
PIB en 2006
En milliards
|
10%
|
1
|
1O
|
3
|
30
|
4
|
40
|
4
|
40
|
5
|
50
|
PIB /hab.
En 2007
|
20%
|
5
|
100
|
2
|
40
|
4
|
80
|
1
|
20
|
3
|
60
|
Rev/hab.
En $ en 2007
|
40%
|
4
|
160
|
2
|
80
|
5
|
200
|
1
|
40
|
3
|
120
|
TOTAL
|
|
|
320
|
|
245
|
|
410
|
|
215
|
|
375
|
Source : L'EXPANSION
La Suisse donne le plus grand score avec 410, cela signifie
que ce pays présente le meilleur marché émetteur parmi les
quatre autres pays, Vient en deuxième rang les Pays Bas suivis de
l'Irlande puis l'Autriche et en dernier rang se situe la Belgique.
I-2- ANALYSE EXTERNE,
I-2-1 Caractéristiques du marché cible.
I-2-1 Marché cible : la
confédération Suisse.
Géographie : la Suisse ou la
confédération suisse pour les usages officiels est un pays de
l'Europe de l'ouest sans accès à la mer, entouré par
l'Allemagne, la France, l'Italie et la Roumanie. Le Jura, le Plateau et
les Alpes sont les trois régions géographiques principales de la
Suisse. Les Alpes forment 62,5% du territoire, d'où une grande
variété du paysage et de climat.
Les plus grandes villes sont : Zürich,
Genève, Bâle, Lausanne, Berne,
I-2-1 Population :
La croissance de la population suisse entre 2005 et 2010
devrait être de 0,4%, l'indicateur conjoncturel de
fécondité est prévu pour la même période
à 1,42enfants/femme, l'espérance de vie en moyen est
de75, 2%
Tableau. 3 - Indicateurs de la structure démographique
de 2005 à 2040
|
Etat de la pop.
au 31 DECEMBRE
|
Pop < 20 Ans
En %
|
Pop 20 à 64 Ans
En %
|
Pop > 64 Ans
En %
|
Part des plus de 79
Ans parmi les plus
De 64 Ans. En %
|
2005
|
7 459 128
|
21,9
|
62,1
|
16,0
|
28,2
|
2006
|
7 508 739
|
21,7
|
62,1
|
16,2
|
28,4
|
2007
|
7 593 494
|
21,5
|
62,1
|
16,4
|
28,4
|
2010
|
7 694 302
|
20,7
|
62,0
|
17,3
|
28,6
|
2020
|
8 004 811
|
19,0
|
60,7
|
20,3
|
28 ,2
|
2030
|
8 144 917
|
18,4
|
57,2
|
24 ,4
|
13,6
|
2040
|
8 153 022
|
17,7
|
55,3
|
27 ,0
|
35,3
|
Source : ESPOP/
info.dem@bfs.admin.ch
Tableau. 4 - Population résidante permanente selon
l'Etat civil et l'âge en 2007,
|
Célibataires
|
Mariés
|
Veufs
|
Divorcés
|
Lié par un partenariat
|
Partenariat dissous
|
0 - 14 ans
|
1 176 766
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
15 - 19 ans
|
452 587
|
2 024
|
1
|
4
|
4
|
0
|
20 - 39
|
1 151 618
|
812 510
|
2 873
|
67 219
|
1 244
|
6
|
40 - 64
|
356 519
|
1 902 575
|
66 624
|
353 500
|
2 238
|
22
|
65 - 79
|
65 076
|
582 996
|
159 501
|
83 253
|
239
|
4
|
80ans ou plus
|
31 220
|
128 474
|
177 282
|
17 074
|
40
|
1
|
total
|
3 233 786
|
1 711 044
|
406 281
|
521 050
|
3 765
|
33
|
Source : ESPOP/
info.dem@bfs.admin.ch
I-2-1-1 Langue :
La suisse est à la croisée de plusieurs grands
pays européens qui ont influencé ses langues et ses cultures. La
suisse à quatre langues nationales : l'allemand (63,7%) au nord et
au centre. L'allemand standard « bon allemand » est
limité aux situations les plus formelles, notamment dans le milieu
scolaire, ou encore pour tous les écrits publicitaires.
Le français (20,4%) à l'ouest du pays,
région appelée Suisse romande. Quatre cantons sont unilingues
Français, trois sont officiellement bilingue
français-allemand.
Quant à l'italien, (6,5%) il est parlé dans le
canton du Tessin au nord du pays.
Le Romanche parlée par une petite minorité
(0,5%) dans le sud du canton des Grisons.
L'anglais est souvent et de plus en plus utilisée dans
le monde du travail, y compris par l'administration.il n'a pourtant aucune
reconnaissance officielle.
La majorité des formations supérieures ne sont
enseignées que dans les deux langues principales en raison de leur
emplacement dans l'une ou l'autre des régions.
I-2-1-2 Religion :
Selon le recensement fédéral de la population
2000. La religion la plus répondue du pays serait le Catholicisme
avec 42%, la deuxième religion serait l'Eglise évangélique
réformée, avec 33% de la population.
Généralement, les cantons se réclament de l'une des deux
confessions. L'Islam serait la troisième religion avec 4% de la
population.la population des habitants se réclament sans religion serait
de 11% actuellement.
I-2-1-3 Population
étrangère :
La population étrangère représente 21,9%
de la population Suisse, l'un des taux les plus élevés
d'Europe.
I-2-1-4 Economie :
Rappelons que la suisse est le seul pays de l'Europe
occidental qui n'est toujours pas membre de l'UE.
L'économie suisse figure parmi les plus
prospères et les plus développées du monde. Orienté
vers les services, comme les banques et les assurances, ainsi que les
mécaniques de précision, le pays produit surtout des biens
à forte valeur ajoutée. Le niveau de vie est l'un des plus
élevés du monde. De plus sa stabilité est sa
neutralité ont attiré bon nombre de capitaux étrangers et
d'organisations internationales. Apres plusieurs années de croissance
nulle ou faible, une reprise s'est fait ressentir dés 2004 avec une
hausse réelle de 2,5% et 3,5% en 2007.
Le PIB s'établit à 509,2milliards de francs
suisse. Pour 2009 les prévisions de croissance est de 1,3%, confirmant
une reprise économique bas (à 2,8% pour 2007 et janvier 2008) et
l'inflation relativement faible (0,7 pour 2007 et 2,4 pour février
2008).
I-2-1-5 Sport :
Le football, le ski, le hockey sur glace et le tir sportif
appartiennent aux sports les plus populaires.
I-2-1-6 Hôtellerie suisse :
Selon une étude de l'institut BAK Basel Economics,
présentée le 08/02/2009, les hôtels, en suisse sont
toujours trop chers par rapport aux pays voisins, les trois étoiles en
particulier affichent des différences de prix considérables,
pouvant aller jusqu'à 40%.
En général les prix suisse restent 12% plus
chers dans l'hôtellerie.
I-2- 2 QUI SONT NOS TOURISTES AUJOURD'HUIT ?
Selon l'étude menée par l'office national
marocain du tourisme sur les touristes qui visitent le Maroc. L'office a
dressé un portrait de ces touristes qui visitent le Maroc, cerné
leurs motivations, mais aussi leurs attentes et mesuré leur niveau de
satisfaction par rapport à ces attentes. Une telle approche est d'autant
plus nécessaire que 2009 s'annonce difficile pour le tourisme
national.
Qui sont donc ces 8millions de touristes que le Maroc a
reçus en 2008 ?
Il s'agit plutôt de quadragenaires.la moyenne
d'âge est en effet de 39,84ans, mais elle est de plus de quarante ans
pour les gros marchés européens traditionnels. Parmi ces
touristes on trouve autant d'hommes que de femmes (50%). 26% sont
célibataires et 64% sont mariés ou vivent en couple. On l'aura
remarqué, nos touristes ne sont plus tout jeunes. Cette donnée
est confirmée par la proportion d'étudiants dans cet ensemble.
Cette catégorie n'excède pas 9% du total, elle représente
1% pour le Royaume-Uni et 8% pour la Belgique.
Contrairement à une idée reçue, on ne
reçoit pas beaucoup de retraités : que ce soit en moyenne ou
par pays émetteur, leur proportion est toujours inferieure à
11%.
Le touriste qui opte pour le Maroc est donc un homme ou une
femme dans la force d'âge et qui travaille souvent (55%) à plein
temps. Qui plus est, touriste gagne bien sa vie. Le revenu annuel par
ménage est en moyenne supérieur à 42000 euros. Une partie
non négligeable de ce revenu est consacrée aux vacances, soit en
moyenne prés de 3000euros.
Ces éléments constituent un
élément de réponse à la question de savoir si le
pays développe un tourisme de masse ou non. Il est clair qu'on est bien
en présence d'un tourisme qui tend vers le haut de gamme, un tourisme
familial aussi, sachant que le ménage moyen est formé de
2,78personnes qui ne cherchent pas à bronzer idiot, comme le montre le
niveau d'études de ces touristes. Ils sont en effet 45% à
être diplômés du supérieur. Ils ne rechignent pas
à la dépense, car un touriste qui visite le royaume
dépense en moyenne 935$, un montant appréciable comparé
à celui de destinations concurrentes.
En fin que recherchent les touristes qui visitent le
Maroc ? Le culturel arrive en tète de leurs
préoccupation : ils sont 24% à le déclarer. Il est
suivi du balnéaire qui motive 22% des personnes visitant le pays. 18%
mettent l'accent sur la diversité des produits. A coté, des
niches émergent bien : le sport attire 5% des visiteurs et la
nature 6%. L'important est que selon un sondage réalisé pour
l'ONMT, 47% des personnes interrogées ont déclaré que la
Maroc avait répondu à leurs attentes, et 27% qu'elles avaient
été satisfaites au-delà de leurs attentes, 25% seulement
ont déclaré que le pays n'avait pas répondu à
toutes leurs attentes.
Tout en se basant sur l'enquête menée par l'ONMT
sur les touristes qui visitent le Maroc d'une part, et les
caractéristiques du marché suisse comme pays émetteur en
d'autre part, on peut détecter les différentes
opportunités / menaces que peut présenter le marché
suisse pour le tourisme marocain.
Tableau. 5: SWOT : O/M
OPPORTUNITES
|
MENACES
|
?La suisse est un pays sans accès à la
mer
?Climat très peut ensoleiller sur la
majorité du territoire et pour toute
l'année.
?Part de population dont l'âge entre 20 et 64
ans est prés de 62%.
?Un pays ouvert sur les autres cultures et
religions.
?Niveau de vie est l'un des plus grands en
monde.
?Taux de chômage et d'inflation restent
particulièrement faibles.
?Tendance de croissance écoq.
Soutenue.
|
?Plus de 3 langues officiellement
parlées.
?Distance relativement loin entre les deux pays ;
Maroc-Suisse.
?Population tend vers le vieillissement.
|
Source : Nous-même
I-3- ANALYSE INTERNE
I-3- 1 - Analyse comparative.
Si la vision 2010 est censée placer le Maroc à
l'avant-garde de la sous-région en matière de la politique du
tourisme, il n'en demeure pas moins que la concurrence est plus que jamais
impitoyable. C'est le cas notamment de la Tunisie, la Turquie, l'Egypte...qui
concoctent aussi leurs stratégies. Un récent benchmark
commandité par l'observatoire montre les points communs entre les
différentes politiques enclenchées dans les 4 pays. Ainsi, ils
parient tous sur la diversification de leurs produits, la mise à niveau
des unités d'hébergement et le lancement de compagnes de
promotion tous azimuts sur les principaux marchés émetteurs.
Le Maroc (7,8millions de visiteurs en 2007 pour 7milliards de
dollars) possède certes des atouts stratégiques lui permettant de
se différencier de la concurrence, notamment sa proximité avec
l'Europe de l'ouest, l'open sky ou encore une démarche marketing qui a
permis de consolider davantage la marque Maroc...
Or, la Turquie et l'Égypte ont développé
une stratégie concurrentielle ad hoc basée essentiellement sur le
prix. Un argument de taille dans un contexte de crise mondiale.
Désormais, c'est plutôt l'offre à bas cout qui devrait
faire la différence face à la pression sur le pouvoir d'achat du
touriste.
L'Egypte (10,6millions de touristes en 2007 avec 9,3milliards
de dollars de recettes) offre des prix hôteliers très
compétitifs. Sa stratégie repose avant tout sur la
diversification de ses produits associés aux sites archéologique,
le tourisme balnéaire (Charm al cheikh). Les oasis, l'animation...cette
diversification de l'offre, qui s'articule autour notamment de
l'aménagement de 500km de cotes, devrait permettre d'atteindre des
objectifs que le pays des pharaons s'est fixé en termes
d'arrivées, soit 16millions à l'horizon 2016. Pour sa part la
Turquie (23,3millions) talonne de prés le Maroc dans la politique de
libéralisation du ciel. Elle se positionne comme un concurrent direct en
termes de transport aérien. La destination, qui s'ouvre aux compagnies
aériennes étrangères, principalement auprès de la
clientèle allemande, russe et britannique. La force de la Turquie
réside aussi dans sons positionnement aussi sur le moyen et haut de
gamme. Le pays d'Atatürk a lancé un plan stratégique
à l'horizon 2023.ce dernier vise une diversification de l'offre.
Autre concurrent majeur du Maroc, la Tunisie (39eme au rang
mondial).l'atout essentiel de la Tunisie réside dans le tourisme
balnéaire de masse, la qualité des ressources humaines et des
infrastructures de transport et du tourisme. Au même titre que la
Turquie, l'offre tunisienne (6,7millions de touristes pour 2,5milliards de
dollars de recettes) repose essentiellement sur la diversification de ces
produits avec une bonne dose de balnéaire. L'objectif est d'attirer une
clientèle au pouvoir d'achat limité et sensible au pricing. En
même temps, les pouvoir publics favorise le tourisme intérieur et
de niches, avec notamment l'impulsion du thermalisme, le golf, désert,
croisière...l'Etat tunisien vient d'ailleurs de bloquer un budget de
1,25milliards d'euros au profit de prés de 400 établissements
hôteliers pour les besoins de mise à niveau.
I-3-2- Avantages concurrentiels.
Le Maroc a atteint 8 millions de touristes. Afin novembre2008,
il a enregistré une croissance de 7%en termes des arrivés
touristiques par rapport à la même période de 2007. Ce
résultat reste quand même bon, vu la conjoncture internationale
actuelle, indique-t-on. Par marché, les pays arabes (17%), la hollande
(31%), l'Espagne (8%) et la Pologne (38%). La capacité litière
classée en 2008 a été augmentée de 10 000 lits
supplémentaires par rapport à 2007, portant ainsi l'offre en
hébergement touristique classé à 153 000 lits.
D'après l'office national marocain du tourisme (ONMT) ces
résultats continueront à augmenter avec les nouvelles stations
balnéaires prévues dans le cadre du plan AZUR, ainsi, le Maroc
passera d'une destination essentiellement culturelle à une destination
combinant le culturel au balnéaire. Et ce, des l'année courante
avec le lancement des premières stations du plan Azur ;
méditerrané, Saidia et Mazagan. Ces stations permettant
d'augmenter la capacité d'hébergement du Maroc et draineront une
part importante des touristes par les destinations balnéaires.
Le budget du tourisme pour l'année 2009
révèle une dynamique volontariste et une volonté de l'Etat
de poursuivre ses investissements. En effet, cette année 2009, le budget
dédié au secteur sera de l'ordre de 622millions de dhs, soit une
augmentation de 13% par rapport à l'année 2008 trois
priorités sont dores et déjà identifiées : les
Hommes, la promotion et les infrastructures. Une enveloppe de 30 millions de
dhs sera consacrée à la formation par le biais de la mise
à niveau des établissements de formation et des
équipements des écoles sous tutelle.
On déplore que plusieurs sites touristiques locaux
soient dangereusement « pollués » dans tous les
sens du mot : dans certaines villes touristiques les conditions de
sécurités, l'environnement et le transport laissent encore
à décider. Le phénomène de faux guides et le
harcèlement des touristes par certains partenaires et
bénéficiaires de l'activité touristique sont d'autres
plaies persistantes dont souffre le secteur. D'autres parts, on relève
des défaillances au niveau de la formation et le recyclage de guides
touristiques et chauffeurs de bus. Pour ce qui est de presse
électronique censée améliorer l'information sur
l'évolution des marchés dans le monde, elle est tout simplement
inexistante.
Tableau. 6- SWOT : F/F
FORCES
|
FAIBLESSES
|
? Le rapport qualité-prix du produit
touristique marocain est l'un des meilleurs, des destinations
méditerranéennes.
? Augmentation du budget du tourisme de
13%.
? Diversification des produits.
? Proximité avec l'Europe de l'ouest, principal
marché émetteur.
? Open sky
? 3500km de cotes sur la méditerranée et
l'atlantique.
? Un climat qui permet de pratiquer plusieurs
disciplines sportives en toutes saisons.
|
? Saisonnalité du secteur
? Problèmes liés à la formation
du personnel qualifié, et au taux d'encadrement
? Un dispositif juridique en matière de
classement des établissements touristiques demeure imprécis et
plein de failles exploitées par certains professionnels.
?difficulté financière des principales
unités hôtelières du pays
? Forte dépendance vis-à-vis de l'Europe
de l'ouest
?Les stations Azur consommeront beaucoup
d'eau
? Bon nombre d'unités hôtelières
ne sont pas déclarées, à l'instar des maisons d'h?tes
à Marrakech.
? Les 10 normes relatives à la qualité
peinent à se traduire sur le terrain
? Imparfaite intégration de la dimension de
durabilité dans le développement du secteur du tourisme au
Maroc.
? Retard dans la livraison des stations du plan
azur.
|
Source : Nous-même
I- 4- SYNTHESE
Force est de signaler que dans un contexte de crise
internationale qui devrait, selon les observateurs, frapper de plein fouet le
secteur du tourisme, l'heure est à l'adaptation de l'offre.
Aujourd'hui, l'offre balnéaire avec le plan Azur, est
le cheval de bataille des operateurs touristiques. En plus du culturel, le
balnéaire devra faire partie intégrante de l'offre Maroc. Outre
la ville d'Agadir, les stations balnéaires vont permettre d'augmenter la
capacité hôtelière pour répondre à la demande
d'une clientèle intéressée par cette offre.
Les operateurs du secteur, sont vivement appelés
à s'inscrire dans la dynamique de la politique de
régionalisation. Une politique où les centres régionaux du
tourisme (CRT) sont appelés à jouer un vrai rôle de
décideur sur fond d'autonomie financière. En tout cas, la
volonté est de confirmer la place de l'industrie touristique dans la
stratégie des plans de développement économique du Maroc.
En dépit des faiblesses du secteur les operateurs placent encore
beaucoup dans les six chantiers identifiés, pour mener à terme la
vision 2010 notamment : le produit- le transport aérien- le
marketing et promotion- la formation- l'environnement touristique et
l'organisation institutionnelle. Mais le plus parlant est sans contexte le
chantier produit. L'objectif est de réaliser 80000chambres
additionnelles dont 65000 dans les destinations balnéaires et le reste
dans les destinations culturelles, d'où l'option de zones touristiques
intégrées, pour répondre aux nouvelles tendances de la
demande du marché, confiées pour la plupart à des
aménageurs- développeurs privés et
sélectionnés par voie d'appel d'offres.
II- Plan d'action marketing
Le plan marketing qu'on propose pour commercialiser le produit
Maroc au Suisse prend en considération les différentes
caractéristiques du pays émetteur d'une part, et les objectifs
fixés par les professionnels et institutionnels marocains pour passer
le cap 2009, marqué par une conjoncture de crise à
l'échelle international, en d'autre part.
Le nombre de touristes Suisse ayant visité le Maroc est
passé à environ 70 000 à fin novembre dernier contre
46 000 en 2006. Le nombre de nuitées a atteint environ 140 000
en 2007, selon l'ONMT.
Par ailleurs, la Royal Air Maroc est présente au niveau
de la suisse ramande avec 7 vols hebdomadaires Genève-Casablanca et 2
à 3 vols avec Atlas Blue sur Marrakech. Le Maroc est également
relié à Genève par Easyjet qui dessert Marrakech 3 fois
par semaine et Jet 4 You qui assure, depuis la mi-décembre dernier, 3
vols hebdomadaires Genève-Casablanca.
Le plan d'action 2009 se fixe donc comme objectif,
l'augmentation des arrivées de 10% et aussi le nombre des
nuitées de 5%.
II-1- L'offre Maroc
Le produit Maroc présenté plus
particulièrement aux cantons romande a un potentiel riche et
varié ( tourisme balnéaire, culturel,
thérapeutique, divertissement...).le lancement des premières
stations du plan azur, Saidia et Mazagan permettra d'augmenter la
capacité d'hébergement du Maroc et draineront une part importante
de touristes attirés par les destinations balnéaires . Les
destinations Marrakech et Agadir seront aussi dynamisées. Selon les
observateurs le produits phare qui peut attirer cette catégorie de
touristes et la station Saidia.
L'offre actuelle est certes, riche et varié mais ne
suffit pas pour se différencier au niveau international. L'argument de
la capacité litière est certes recevable, mais encore faut-il
l'inscrire dans une politique d'ensemble. Pour ce faire, d'autres leviers
doivent être lancés. Les professionnels privilégient
à ce titre le qualitatif, un volet primordial à
développer.
Faut-il rappeler que l'objectif du programme de la mise
à niveau qui s'inscrit dans la vision 2010 est, justement, d'engager
l'ensemble des professionnels du tourisme dans une démarche
qualité axée sur les besoins de la clientèle et
destinée à valoriser le produit touristique ainsi que l'image de
la destination Maroc. Encore mieux, le programme tend à améliorer
la compétitivité du secteur, à renforcer sa
capacité aux aléas extérieurs de la conjoncture, à
stimuler la croissance en termes de résultats financiers, de recettes en
devises et de création d'emplois et à favoriser
l'émergence d'un nouveau modèle de développement
fondé sur la demande extérieure.
Le programme de mise à niveau, n'est pourtant qu'un
volet d'une action engagée par l'administration pour améliorer la
qualité des prestations touristiques. Un plan qui comprend, entre
autres, la mise à niveau du système de la formation
professionnelle et universitaire à fin de répondre aux besoins en
Ressources Humaines qui vont se manifester à partir de 2009 d'où
l'objet de la signature d'un contrat RH-hôtellerie (2008-2O12), et la
mise en place de nouvelles normes de classement des hôtels pour tirer
vers le haut la qualité des prestations. Une qualité
désormais, déterminante pour un meilleur positionnement de la
destination Maroc, sur l'échiquier international du tourisme, notamment
dans un contexte de rude concurrence et d'évolution des gouts et des
besoins de la clientèle.
CARTE VISITE : LA STATION
SAIDIA
Située au nord du Maroc, la station Saidia se trouve
sur un front de mer de 7 km. Elle sera composée d'environ 3 000
logements. 16 000 chambres touristiques, 3 terrains de golf. En plus de
zones de loisirs et de services ainsi que d'un port de plaisance de plus de 800
amarres. Reste à signaler qu'en 2009, la station serait
opérationnelle et ce n'est qu'en 2010 qu'est prévue la pleine
capacité.
Pour rappel ; Saidia est la première station
à avoir été concédée à Fadesa,
compagnie spécialisée dans le développement de grands
projets immobiliers, allant des résidences principales et secondaires
à des projets hôteliers et des terrains de golf. Elle compte
à son actif plus de 173 000 logements.
II-2- Politique prix
Face à la crise, le bradage des prix ; est-ce la
seule pratique salutaire ?
Le bradage des prix est bien une pratique diffuse chez bien
d'hôteliers qui essaient de vendre à tout prix. Vendre un 5
étoiles à un prix de 3 étoiles, c'est inadmissible. Cela
ne peut que se répercuter sur les prestations hôtelières et
c'est le cercle infernal : petit prix, mauvais service,
réclamations. Ces prix cassés portent atteinte à la
qualité du produit et là les hôteliers doivent faire marche
arrière et remettre sur le marché un produit de qualité
irréprochable qui trouvera preneur car la qualité se paie et les
touristes sont avides de bons produits. Il ne suffit pas de remplir son
unité quel que soit le prix. Cette pratique dénoncée par
la profession elle-même a des effets négatifs sur le niveau de la
qualité des prestations, fausse le jeu des mécanismes de la
concurrence et porte préjudice à l'image de la destination.
La pratique du bradage n'a servi jusqu'ici que les
intérêts des TO, tout en dépréciant le produit. Le
produit touristique marocain est de bonne qualité et le rapport
qualité-prix est l'un des meilleurs des destinations
méditerranéennes, c'est que les TO ont toujours dit et
affirmé. L'exigence de la qualité est nécessaire pour
faire face à cette crise qui secoue le monde. Cela nous permet de
drainer plus de touristes et de là vendre à des prix
compétitifs.
L'avenir appartient aux institutions touristiques qui sauront
s'adapter et donner le meilleur rapport qualité-prix. Il s'agit de
donner le bon prix. Il n y a pas un prix haut et un prix bas. S'inscrire dans
la démarche qualité va à l'encontre de cette vision de
bradage dans la mesure où les hôteliers doivent faire l'effort
avec leurs partenaires pour maintenir ce bon rapport qualité-prix.
On cite à titre d'exemple les prix proposés par
le TO Marmara et sa filiale marocaine concernant une promotion de fin
d'année 2008 incluant bed & breakfast pour les destinations
Marrakech et agadir.la réduction a atteint -34% sur les 5
étoiles et -43% dans la catégorie 4 étoiles. A titre
indicatif un palace à Marrakech propose une offre à 429 euros au
lieu de 649. Le 4 étoiles est vendu à 329 euros au lieu de 579
la nuitée. A Agadir, la chute des prix a atteint -35%. De 579 euros on
passe à 379, tout compris.
II-3- Politique de distribution
Les touristes qui visitent le Maroc achètent leurs
voyages par différents canaux. Certes, internet prend de plus en plus de
place dans l'acte d'achat, mais les modes de distribution traditionnels ont
encore de beaux jours devant eux. Ainsi, 28% des visiteurs achètent
directement leur voyage chez un agent de voyages, 5% chez un tour
opérateur et 18% traitent directement avec l'hôtel par un moyen
ou un autre. En revanche, 28% aussi achètent leur voyage par internet
chez un agent de voyages (last minute, expédia, etc....) et 7%
achètent, toujours par internet, mais chez un TO, bien que, souvent, les
candidats au voyage ne fassent pas vraiment la différence entre agent
de voyage et TO. L'essentiel pour eux est qu'internet leur permet de
confectionner leurs package eux-mêmes. Par ailleurs, ils sont 8% à
acheter par téléphone et internet chez un TO ou un agent de
voyages et, enfin, 6% à se débrouiller par d'autres moyens. Nos
hôteliers et nos professionnels du tourisme en général ont
donc intérêt à s'ouvrir sur les nouvelles
technologies, ils y ont tout à gagner.
La distribution Electronique par internet devient
incontournable, et les hôteliers y trouveront beaucoup d'avantages,
à savoir, l'optimisation de revenu net en diminuant le nombre
d'intervenants et les commissions y afférents. Pour le client,
l'avantage est évident puisque l'offre hôtelière est plus
importante que par l'utilisation des systèmes classiques. En effet il
peut avoir de manière virtuelle des visites guidés des
hôteliers qu'il veut choisir, il peut effectuer des recherches
multicritères et tout cela dans des délais très rapides et
une mise à jour immédiate de l'information ; il peut
également réaliser via le net des comparaisons ente les
différentes propositions obtenues.
Le décalage entre le nombre d'arrivées (en
croissance) et celui de nuitées dans les établissements
hôteliers montre que la tendance est de répondre aux besoins d'un
nouveau segment de clientèle, communément appelé
« Fully indépendant traveler », des touristes qui
composent eux-mêmes leur séjour sans passer par des TO. Charge aux
operateurs de tirer des leçons des marchés matures pour s'adapter
au mieux aux nouvelles tendances du secteur.
Il est donc nécessaire d'accompagner les nouvelles
tendances du secteur, en profitant des opportunités qu'offrent les
nouvelles technologies, mais sans se passer des services des
tour-opérateurs et des agences de voyages, demeurent les plus importants
prescripteurs du secteur.
II-4- Politique de promotion
Le plan d'action qu'on propose comprend une compagne intensive
pour faire la promotion de la destination Maroc. Cette compagne sera
menée tambour battant non pas seulement dans la principale capitale des
cantons romande, mais on doit ratisser le plus large possible en menant
compagne dans d'autres capitales alémaniques. Tenant compte des
spécificités du pays émetteur tous les messages
publicitaires devront être diffusés en deux langues ;
français-allemand, sur un fond combinant essentiellement le
balnéaire et le culturelle avec des offres caractérisant chaque
destination, d'où le rôle des centres régionaux du tourisme
(CRT) censés mener cette action via des plans régionaux
déclinants les spécificités de chaque région.
Des actions de promotion sont aussi prévues pour
relancer le flux vers la destination : pour les ventes internet des
réductions sur les tarifs de prestations hôtelières, prix
public, pour des périodes précises. Des actions spéciales
pour les partenaires TO, surtout pendant les périodes de basse
saison.
Conclusion.
Pour une meilleure compétitivité de la
destination Maroc, les acteurs touristiques publics et privés se mettent
à l'heure de la crise, mais sans penser à un bradage des prix.
Bref, l'année prochaine s'annonce difficile suite
essentiellement à la baisse du pouvoir d'achat qui a incité le
consommateur à changer de comportement. Le touriste, qui procède
de plus en plus à des arbitrages entre destinations en se
référant à la qualité et au prix, fait des voyages
sur mesure. Une tendance qui s'est, d'ailleurs, accélérée
en 2008. En témoigne la chute de la part du
« tour-operating » de 10% au profit du packaging
dynamique.
Au Maroc, les institutionnels restent optimistes et affirment
que le secteur est sur une lancée positive. En 2009 le Maroc se dotera
d'une capacité supplémentaire de 20 000 lits pour atteindre
une offre totale de 160 000 lits, notamment avec l'ouverture de deux
stations balnéaires, Saidia, et Mazagan.
Par ailleurs, l'amélioration de la qualité du
produit touristique et des services dans tous les secteurs concernés par
l'activité touristique fait partie des premières actions à
entreprendre pour défendre les avantages compétitifs du secteur.
Et pour cause tous les professionnels sont unanimes pour appeler à agir
assez tôt en menant et en multipliant les compagnes promotionnelles pour
attirer en particulier les clients classiques et conquérir des
marchés moins habituels comme la Suisse.
Références
bibliographiques :
- Ministère du toutisme,
département du tourisme, annuaires statistiques, 2008
- Netter (j.L), « tourisme et
qualité: Hier, aujourd'hui et demain », Les cahiers d'Espaces,
n° 61, 2006, pp 8-14 ;
- OMT, « Le tourisme s'avère
être un secteur économique résistant et stable »,
Madrid, Espagne, juin 2002, 6 pages.
- OMT, « tourisme horizon
2020 », p.10, Résumé exécutif, Espagne, Juin
2008,48 pages ;
- OMT, « Un an aprés le
11 septembre 2001 : le tourisme sur la voie de la reprise »,
Madrid, Espagne, septembre 2002 , 3 pages.
- Les perspectives mondiales du FMI, de l'OCDE, de la
Commission Européenne, décembre 2008 et
celles de la Banque Mondiale, janvier 2009.
- Magazine : « Tourisme et
gastronomie », N° 76/77 Déc 2008/ Jan 2009 ;
- Economiste : Vendredi 12 janvier
2009 ;
- Economiste : Lundi 16 janvier
2009 ;
- Economiste : Lundi 22 Décembre
2008;
- Economiste : Mardi 16 Décembre
2008;
- Le matin du Sahara et du Maghreb :
Vendredi 26 Décembre 2008 ;
- La vie économique : Vendredi 9
Janvier 2009 ;
- La vie économique : Vendredi 3
octobre 2008.
-
http://www.finances.gov.ma/depf/depf.htm
- www.hcp.ma: NOTE D'INFORMATION AU SUJET DU
TOURISME AU PREMIER TRIMESTRE DE L'ANNEE 2009
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