L'éducation routiere

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UNIVERSITÉ DE PROVENCE

DÉPARTEMENT SCIENCES DE L'ÉDUCATION

LICENCE : Option Sécurité Routière

FICHE DE LECTURE

TITRE : L'ÉDUCATION ROUTIERE

DE JEAN MARC BAILET

AUTEUR : Dominique ESTANDIÉ
Sous la direction de Christine POPLIMONT

Année : 2008/2009

St LEU île de la Réunion

SOMMAIRE

Introduction Page 3

Chapitre 1 Conduire un véhicule est une tâche complexe Page 4

Chapitre 2 L'environnement de la conduite automobile Page 4

Chapitre 3 Les dimensions éducatives de la conduite routière Page 5

Chapitre 4 Bilan des pratiques d'éducation routière dans le monde Page 6

Chapitre 5 Vers une conception positive de l'éducation routière Page 7

Conclusion Page 8

Mise en lien avec d'autre projet d'éducation routière Page 9

- ADVANCED Page 9

- La matrice GADJET, DAN, un outil précieux Page 9

- Pourra-t-on un jour délivrer un certificat de compétence ? Page 9

- Mais comment obtenir un système fiable ? Page 9

La mise en lien avec ma pratique professionnelle Page 10

Travail d'implication Page 10

Travail de distanciation Page 10

Introduction Page 10

Patron et moniteur d'auto-école, une mission délicate Page11

Compétences et attitudes Page 13

Faire changer le comportement du futur individu motorisé Page 13

Qualité d'un bon moniteur d'auto-école Page 14

Les compliments de l'enseignant à l'enseigné Page 15

Conclusion Page 15

Bibliographie Page1 6

L'ÉDUCATION ROUTIERE

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Introduction

En France la route est devenue un problème de santé publique et une préoccupation majeure du gouvernement, car le système routier produit des accidents. A ce sujet, tout en rendant hommage à Albert Camusc. Jean Marc Bailet, doctorant en sciences de l'éducation est un expert en sécurité, prévention et éducation routières. Dirigé par Jacques Aubret, professeur en sciences de l'éducation, on tenté de démontrer, d'une part, comment il est possible de faire changer le comportement de l'homme motorisé et comment corrigé le système défaillant. D'autre part, tout comme le projet théorique de GADJET, DAN, ADVANCED, la portée de cette production est de borner de façon incontestable le bouleversement humain dans la mouvance sécurité routière, avant la formation au permis de conduire, pendant la formation du permis, et après la formation. C'est bien pour cela que l'accent doit être mis sur la modélisation de l'homme dans la tâche de la conduite qui fait partie du système « HOMME MACHINE ENVIRONNEMENT », car en effet, le système routier est fort complexe...

L'auteur s'est servi d'une source bibliographique très intéressante, entre autre, Serge Moscovici qui est le plus connu, Directeur du laboratoire de psychologie sociale à la maison des sciences de l'homme à Paris. Il est le père de l'homme politique Pierre Moscovici.

Dis-moi comment tu conduis, je te dirai qui tu es ?

Jean Marc Antoine BAILET gendarme psychologue et ancien pilote, propose, dans son deuxième livre édité en 2006 « le volant rend il fou ? » destiner à tout public y compris aux enseignant de la conduite, une approche constructive et éducative des comportements routiers. Il note que la conduite est un exercice complexe, mêlant gestes-reflexes, mécanismes cognitifs et manifestation de valeur humaines. Il démontre les idées reçues et livre une analyse approfondie qui offre des solutions concrètes.

c 0 7-11-1913 au 04-01-1960 Romancier français prix Nobel de littérature et philosophe.

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COMPLEXE

Aujourd'hui, conduire est devenu une activité complexe. L'homme doit avoir de bon réflexes et prendre les décisions qui conviennent afin d'interpréter rapidement une ou plusieurs situations qui peuvent se modifier, se dégrader très rapidement.

D'ailleurs, un rapport sur la sécurité routière met l'accent sur la modélisation de l'homme dans la tâche de conduite. Par ailleurs, l'automobile évalue sans cesse et apport au conducteur des aides souvent sophistiqués voir innovant.

En outre, la voiture est devenue une annexe au logement et un objet social (surtout à la Réunion).

Pour conclure ce chapitre, l'éducation routière doit harmoniser technicité, comportement/attitude et compétence « homme, machine, environnement ».

CHAPITRE 2 L'ENVIRONNEMENT DE LA CONDUITE AUTOMOBILE

Le contexte environnemental peut changer les comportements de l'homme motorisé. Il existe des dysfonctionnements, certains chercheurs proposent de modifier certaines composantes de l'environnement afin de palier des sources d'erreurs et d'interprétations, végétations, topographie, etc.

D'ailleurs, les sciences humaines sont mises en évidence pour comprendre les relations homme/environnement, car la vie quotidienne est source continuelle de conflits routiers.

Pour conclure le chapitre 2, l'environnement produit des conflits du stress, des infractions, des accidents mortels, ce qui permet de démontrer l'éducation de l'homme et sa machine.

Enfin, l'analyse du conducteur, même les hommes de science on du mal à comprendre son fonctionnement. Sauf Jean Marc BAILET ou il a pu dresser 16 profils distincts®

Expliquer la tâche de conduite implique forcément la prise en compte d'un contexte Environnemental pour l'automobiliste.

®Le volant rend-il fou ? Sommaire Quel conducteur êtes vous ?

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ROUTIERE

Il est bien évident que toute tâche de conduite impose une éducation tridimensionnelle dans la formation du conducteur, c'est-à-dire trois dimensions éducatives.

> La dimension du comportement-réflexe, se sont des savoirs acquis, liés à

l'apprentissage de la conduite et qui sont en principe déclenché à fur et à mesure de séquence psychomotrices.

> La dimension cognitive, c'est toute la connaissance et l'intelligence de l'homme

au volant, car « le cerveau ne fonctionne pas de la même manière pour tout le monde »®

« Connaitre un peu de ce qui se passe dans la tête des automobilistes »®

¾ La dimension sociale, c'est le comportement du conducteur face à la

règlementation et les autres, la civilité, la responsabilité.

®Cité par J.M.A BAILET, le volant rend-il fou ? L'archipel, 2006, sommaire.

®Cité par J.M.A BAILET lors d'un colloque télévisé à l'occasion du lancement de son livre « Le volant rend -il fou ? »

Pour conclure le chapitre 3, l'éducation routière c'est toute une culture, toute une éducation, car ces différentes valeurs constituent un véritable système qui s'articule autour de la personnalité humaine. Culture significative de la dimension citoyenne au volant.

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CHAPITRE 4 BILAN DES PRATIQUES D'ÉDUCATION

ROUTIERE DANS LE MONDE

Selon Philippe MERIEU 2000 « il y a pas de politique éducative commune en Europe ». Cependant, des réunions régulières se font pour d'une part dresser un bilan de l'accidentologie et d'autre part proposer des solutions.

L'éducation routière

Proposé en milieu scolaire, tenant compte de l'âge de l'enfant, réaliser avec le concours des diverses association et parents. Pour guider l'enfant dans un environnement routier complexe et dangereux.

On notera, que plus l'enfant est en âge avancé plus il bénéficie d'une éducation soutenue avec des activités pratiques. Par contre, les adolescents sont difficiles à maitrisés et à sensibilisés de plus ils génèrent un grand nombre de tués et de blessés. Il est très important de socialiser les jeunes au domaine routier car ils ont accès aux véhicules motorisés.

Selon les continents, les pratiques éducatives passent par le biais de la sanction,

comme en France, on a un système de permis à points depuis 1992.

L'impact doit être préventif, dissuasif, éducatif et faire prendre conscience que le permis n'est pas acquis définitivement, il peut être retiré plus vite avec une facilité déconcertante qu'il a été obtenu très souvent avec grande difficulté et sacrifice.

Les objective des gouvernements

- Harmoniser les réglementations pour éviter toute fuite et sanctionner - Les transferts éducation scolaire à la formation au permis de conduire - En proposant un renforcement de la répression de la consommation d'alcool, de psychotropes.

Pour conclure le chapitre 4, si l'on doit éduquer l'homme motorisé, on doit aussi l'éduquer à la répression. Car « la transgression du code de la route, conduit à l'accident »®

®J.M.A BAILET Le volant rend -il fou ? L 'archipel.2006 sommaire

CHAPITRE 5 VERS UNE CONCEPTION POSITIVE DE

L'ÉDUCATION ROUTIERE

Pour être conducteur de véhicule motorisé, il faut un construit cognitif, responsable de

L'acquisition et du traitement de l'information et développer la formation de la conduire routière serait une compétence à valider en permanence et d'aller jusqu'au méta compétence de l'éduction routière.

> Connaitre le code - savoir la réglementation

> Maitriser sa machine avec efficacité - savoir faire

> Prévoir les difficultés et savoir y faire face

> Etre social

Pour réaliser ces ensembles, il faudra mettre en évidence les prés requis. C'est-à-dire toute la formation effectuée en amont.

D'après J.M BAILET, qui met en évidence plusieurs pistes éducatrices adaptés à la formation

des automobilistes, on devra mettre en oeuvre une stratégie de formation vers un modélisation

de la tâche de conduite.

D'une part une remise en question permanente des compétences de l'enseignant. D'autre part de l'enseigné apprenant.

Pour conclure le chapitre 5, une citation de J.M.A BAILET « il faut beaucoup de temps pour

bien conduire ».

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CONCLUSION : Chaque jour, il y a de plus en plus de véhicule sur les routes.

La route a tué, tue et tuera toujours, le zéro absolue n'existe pas encore. De plus l'infraction

devient un jeu pour les délinquants du bitume et révèle des dysfonctionnements dans le

système.

D'après J.M BAILET, dans « le volant rend-il fou ? » « le conducteur modèle n'existe pas ».

La formation est inépuisable ainsi que les délinquants du bitume. C'est pour cela qu'il est

important que les différents acteurs politiques coordonnent leurs actions, afin de rendre la

route plus vivable, car les pouvoirs publiques tentent depuis des années de développer des

Stratégies censées réduire de façon significatives les drames humaines et le coût social.

Ainsi pour éduquer et former l'homme au volant il est nécessaire d'articuler l'ensemble qui prend en compte la dimension humaine comme cellule d'un tissu social. De ce fait il doit lui même mettre en oeuvre une modélisation de la tâche de conduite.

Aujourd'hui, le tribut payé à la route est inadmissible, placé sous la vigilance du Président de

La République français, l'insécurité routière est devenue un grand chantier national.

MISE EN LIEN AVEC D'AUTRE PROJET D'EDUCATION ROUTIERE

ADVANCED

C'est une étude de la formation post permis des conducteurs

- Automobiliste - motocycliste

Le centre d'intérêt de l'étude :

De faire une formation obligatoire pour les conducteurs novices, comme il existe au Luxembourg en Finlande Autriche Suisse.

LA MATRICE GADJET C'EST UN OUTIL PRÉCIEUX.

Le rapport GADJET, DAN, analyse les effets des systèmes de formation du conducteur d'une part sur leurs comportements et d'autre part sur leurs capacités et leurs limites. En outre GADJET propose des solutions. Il faudrait donc améliorer la formation des enseignants de la conduite et des formateurs d'enseignant de la conduite, pour qu'à leur tour ils aient des capacités à former mieux.

POURRA-T-ON UN JOUR DÉLIVRER UN CERTIFICAT DE COMPÉTENCE ?

Un atelier de travail à plusieurs niveaux a été mis à jour, car D.A.N et GADJET ont démontrés que l'analyse de la tâche du conducteur et des accidents, ont un lien direct avec les compétences psychomotrices et physiologiques et ne suffisent pas pour garantir une conduite correcte et sûre. Jean Marc Bailet dans sa production « l'éducation routière » pense qu'il est nécessaire de reconstruire en permanence la compétence vers la méta-compétence routière.

MAIS COMMENT OBTENIR UN SYSTEME FIABLE ?

GADJET étant très théorique, la formation du conducteur sur la base du volontariat, peu de conducteur sont aujourd'hui volontaire pour se former, d'après ADVANCED il en a été recensé deux mille. D'après l'émission « le droit de savoir TF1 du 03-07-2007 environ dix mille personnes ont déjà détournées la loi du permis à point en cas de perte de point, et ce grâce à un fameux avocat qui défend certain délinquant du bitume à environ trois mille euros pour repartir du tribunal avec les 12 points.

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Aujourd'hui aucun programme de formation du conducteur n'est assez long pour prendre en compte toutes les capacités qu'exige la circulation, surtout au comportement au volant.

A quand la modification des contenus ? Des méthodes ? Du nombre minimum d'heure? 20h est- ce suffisant pour mettre en place des garanties de qualité ? Notamment en ce qui concerne la performance et les compétences des moniteurs de conduite ?

Je me suis aperçu que les nouveaux enseignants de la conduite avec une pédagogie un peu légère n'ont pas été formés à l'intervention supérieure et inférieure, (volant/pédales) sur une maladresse de leurs élèves, par exemple, qui foncent sur la bordure de trottoir en tournant, et surtout pas formé à l'anticipation et la prévision de l'erreur mécanique/trajectoire des enseignés. Un enseignant de la conduite, d'une part, doit-être garant de la sécurité, tout en formant son élève, sur véhicule et ses élèves, en moto. D'autre part, A cet égard, un enseignant de la conduite doit avoir une encyclopédie formative enrichissante.

LA MISE EN LIEN AVEC MA PRATIQUE PROFESSIONNELLE

Travail d'implication

La construction de cette fiche de lecture m'a éclairé, et a renforcer en moi un désir de renforcer la formation envers moi-même et mes employés, pour leur permettent d'amélioré leur connaissance, leur compréhension, leur application et leur implication, qui reste la pierre philosophale pour un conducteur moniteur d'auto-école.

Sous forme de réunion, je leur dispenserais des séances de remise à niveau, par exemple sur la formation complémentaire du conducteur (F. Chatenet, S. Siegrist) du rapport Gadget.

Travail de distanciation

Introduction

Ce que je constate et d'après les sources ADVANCED :

Chaque année 1,7 millions d'européens sont blessés sur les routes. De puis 1970 près de 2 millions de gens ont été tués dans les accidents de la route. Les conducteurs novices sont très sur-impliqués dans ces statistiques. C'est pour cela qu'il faut travailler en amont, sur la formation et bien-sûr une formation bien adaptée à l'individu ne peut être bon marché.

En tant qu'enseignant de la conduite auto et moto, les points exposés par l'auteur BAILET et GADGET sur l'éducation routière m'ont alertés car c'est l'idée que je me fais du continuum éducatif, afin de réduire à long terme l'insécurité routière et je le félicite pour sont deuxième ouvrage « le volant rend il fou ? » qui est la suite logique du premier « l'éducation routière ».

J'ai été touchés, d'une part, par l'hommage rendu à Albert Camus romancier et écrivain, tué dans un accident de la route le 04 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne au nord de Sens. D'autre part, habitant dans l'Yonne dans les années 60/70, j'ai étudié quelques textes de Camus à l'école. Lafin justifie les moyens?

PATRON ET MONITEUR D'AUTO ECOLE, UNE MISSION DELICATE.

J'ai remarqué depuis quelques années, qu'il y avait plusieurs profils d'élève, c'est-à-dire commercialement parlant « des clients », des futurs conducteurs, et chacun leur caractère, car derrière chaque élève il y a un individu particulier.

Je suis toujours confronté à divers problèmes, en tant que formateur et patron d'auto école

y' D'élèves `'je sais déjà conduire pas de problème», mais l'évaluation de départ

obligatoire révèle des surprises apportant contestation de la part de l'évalué.

y' D'élèves pas motivé, d'une part à la formation du « visuel » code de la route,
d'autre part à la manipulation des commandes de la voiture et/ou de la moto.

y' D'élèves réfractaires à la formation « je veux juste le permis ».

y' D'élèves `'je n'ai plus d'argent», pour aller au-delà des 20 heures.

y' D'enseignants, fainéants, procéduriers, et peu motivés pour former.

y' Des différences d'enseignement entre certain moniteur, et de la critique de

l'enseigné au bureau qui se plaint de cette différence, et ne plus vouloir aller avec tel moniteur.

y' Du rang social de la personne, exemple : ce n'est pas parce que la personne est

professeur de mathématique en prépa, qu'il sera mieux sur la plan mental et psychomotricité comportement reflexe, qu'un autre qui sort d'un milieu défavorisé avec un niveau d'étude moyen. C'est souvent ce type d'élève qui réussi le mieux, sans broncher.

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V' De critique, venant de concurrent, concernant la formation moto, sur la partie

circulation qui comporte douze heures dont huit hors circulation. Beaucoup d'enseignant occulte la partie circulation et en font en réalité une ou deux heures, discount oblige. En ce qui me concerne et selon la réglementation, chez moi c'est 12 heures minimum soit 2 fois 6 puisque les cours durent deux heures.

J'essaye de faire comprendre et faire prendre conscience à ces gents là que cela peut prendre plus de temps que prévu, car :

Devenir automobiliste ou motard.

Vivre dans et avec l'automobile ou la moto.

Vivre avec les autres.

Gérer son déplacement.

La maîtrise du véhicule.

S'adapter aux situations.

Les états dégradés du système.

L'état du conducteur.

Faire face aux risques.

Les aspects et comportement du conducteur.

Prise de décision.

Les aspects techniques et dynamiques.

Les aspects juridiques.

Les aspects relatifs à la santé publique et à l'écologie.

C'est :

Connaître : --- (pouvoir mémoriser des contenus)

Comprendre : --- (pouvoir analyser les contenus en insistant sur leur liaison, leur Mécanisme, leur cohérence interne)

Savoir faire : --- (faire l'expérience, vivre une situation sans en exiger une maîtrise Parfaite.

Etre conscient de : --- (l'erreur)

Etre capable de : --- (compétence de faire et compétence de la compétence = Méta compétence,)

COMPÉTENCES ET ATTITUDES

C'est d'une part, former davantage à l'identification et à la détection du risque et à l'évitement du risque, d'autre part, si l'on n'enseigne pas la perception du risque, il faut arrêter la formation aux compétences. Donc, il faut trouver un équilibre. Car comme je l'ai dit plus haut, chaque élève est un individu particulier.

FAIRE CHANGER LE COMPORTEMENT DU FUTUR INDIVIDU MOTORISÉ

Avant la formation

Pendant la formation

Préparer l'après formation

J'ai observé que si l'éducation à été faite en amont, par exemple : l'éducation familiale + l'ASSR 2 + BSR + AAC, la formation, l'apprentissage code et conduite se passait mieux.

Je pense participer à la réduction de l'insécurité routière, en employant méthode et psychologie pointilliste (point par point) dans la formation à la conduite, comme me l'a souligné Mr Michel LEROY Professeur de Philosophe au lycée du Butor, lors d'une enquête sur les différentes méthodes pédagogiques.

J'ai observé aussi, depuis longtemps, que la plupart des concurrents, avec des tarifs discounts, formaient leurs élèves au bachotage du permis avec une manipulation des commandes limitées aux simples fonctions. Forcément, ça se passe mal aux examens pour les élèves mal formés. De plus, les inspecteurs de permis de conduire ont discrètement fait l'inventaire des bons et des mauvais formateurs. Il est évident, dans la formation, de faire prendre conscience du danger réel que peut représenter la conduite d'un véhicule à moteur et de l'utilité d'une manipulation comportement/reflexe ce qui amène à mieux se concentrer sur la partie sécurité.

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QUALITÉ D'UN BON MONITEUR D'AUTO-ÉCOLE

On a identifié quelques qualités non exhaustives du formateur idéal et qu'il importe de garder à l'esprit.

- Savoir être patient

- Détaché

- Il apporte son soutien

- Intéressé

- Bonne qualité d'écoute

- Conscient

- Conscient de soi-même, se remettre en question constamment - Attentif

- Doté d'une bonne mémoire

- Doté d'une bonne encyclopédie formative

- Compréhension approfondie

- Etre ponctuel

- Etre garant de la sécurité, intervenir à temps...

- Créer des automatismes, des attitudes.

En plus des qualités du moniteur celui-ci doit-être capable de travailler le message retour (feedback) et l'évaluation, exemple :

- Qu'avez-vous trouvé utile aujourd'hui ?

- De quoi vous souvenez-vous le mieux ?

- Que pensez-vous avoir bien fait ?

- Que pensez-vous pouvoir améliorer ?

- Comment vous sentez-vous maintenant ?

- Comment noter vous vos points forts et points faibles ?

De cette façon l'élève est de nouveau incité à s'évaluer lui-même.

C'est le seul moyen d'arriver à prendre conscience, de plus, faire écrire les points clés qu'il a jugé utile, en tant qu'aide mémoire.

LES COMPLIMENTS DE L'ENSEIGNANT A L'ENSEIGNÉ Les compliments on leur importance, ne pas exagérer. Il faut être :

- sincère

- proportionné

CONCLUSION

Si d'une part, la formation mentale est essentielle pour mieux préparer l'enseigné. Comme

« Prévoir les difficultés et savoir y faire face » qui font parties du PNF (programme national de formation).

D'autre part, mes élèves n'ont pas besoin d'attendre le bilan des « 20H » ils s'auto évaluent eux mêmes pour me dire :

-Il faudra que je reprenne beaucoup d'heure supplémentaire, avant de passer l'examen? -Mais combien?

Je réponds que je ne suis pas « Madame Soleil » et que les heures supplémentaires c'est sans prétention d'examen au permis de conduire, qu'il faudra refaire un bilan, à la fin des heures sup et qu'un avenant au contrat est obligatoire avant de recommencer.

Je leurs rappels aussi que l'objectif principal du livret d'apprentissage c'est : « d'être capable de conduire une voiture (ou une moto) en toute circonstance sans mettre en danger votre sécurité ou celle des autres ».

De plus, qu'en roulant, en divers situations, avec un volant dans les mains, il ne faut pas faire les bêtises des autres. C'est-à-dire ne pas copier les autres sur la route. Les exemples sont abondants...

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Jean marc bailet; le volant rend il fou ? 2006

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