Université de Pau et des Pays de
l'Adour
Farid MAKHLOUF
Master 1 : Economie des Affaires
Européennes et Internationales
Encadré par :
Patrice CASSAGNARD
Année universitaire 2006/2007
Remerciements
Je voudrai tout d'abord remercier énormément
Monsieur Patrice Cassagnard, compte tenu de ses cours en Commerce
International, et son assistance intensive qui me permettent d'accomplir ce
modeste travail. Avec lui j'ai beaucoup évolué malgré
qu'il me reste un long chemin à faire. Je tiens à remercier
également le ministère de commerce algérien pour la
documentation fournie, mes remerciements s'étendent à toutes les
personnes qui m'ont aidé dans le cadre de ce travail.
Table des matières
Introduction 03
Partie I : Présentation de commerce
extérieur de l'Algérie avec l'UE 06
Section 1 : Structure des échanges 07
1-1 L'évolution des échanges
commerciaux Algérie / UE 07
1-2 Analyse des échanges par secteur 09
1-2-1 Energie 10
1-2-2 Agroalimentaires 11
1-2-3 Minerais 12
1-2-4 Manufacturier Minimum 13
1-3 La structure des exportations 14
1-4 La structure des importations 15
1.5 Nature des échanges 15
Section 2 : Evolution des politiques
commerciales en Algérie 16
2-1 Les instruments de la politique commerciale 16
2.1.1 Droit de douane 16
2.1.2 Les subventions à l'exportation 16
2.1.3Les quotas d'importations 16
2.1.4 Les restrictions volontaires aux exportations
16
2-2 Historiques sur les pratiques et les politiques
commerciales en Algérie 17
2-3 La stratégie commerciale de l'Algérie
18
2-4 Les principales réformes des instruments de la
politique commerciale 19
2-5 Evolution des droits de douane dans le cadre d'accord
d'association avec l'Union Européenne 20
2.6 La part des droits de douane dans les recettes
budgétaires 20
2-7 Le taux de protection global et sectoriel 20
Partie II : Les conséquences de processus
d'intégration avec l'UE 21
Section 1 : Evolutions de processus
d'intégration Algérie / UE 22
1-1 Organisation de partenariat euro
méditerranée à partir de la conférence
de Barcelone 22
1-2 Objectifs de coopération euro
méditerranéenne 23
1-3 L'évolution du processus d'Association entre
l'Algérie et l'Union Européenne 23
1-3-1 Accord d'association Algérie / Union
Européenne 23
1-3-2 Le programme MEDA 24
1-3-4 La politique européenne de voisinage 25
Section 2 : Les conséquences sur
l'économie algérienne 26
2-1 La transition de l'économie algérienne
26
2-2 Les retombées sur l'économie
algérienne 27
2.2.1 Sur taux d'ouverture de l'économie
algérienne 27
2.2.2 Sur Les recettes budgétaires 27
2.2.3 Sur les entreprises 27
2.2.4 Sur l'emploi 28
2.2.5 Sur les réformes engagées 28
2.2.6 Sur la croissance 28 28
Conclusion 29
Bibliographie 30
Annexes 31
Introduction :
Les théories de commerce international
présentent les échanges commerciaux comme étant une
solution pour maximiser le bien être de la nation. A l'opposé de
ces théories les politiques commerciales mises en oeuvre par les
gouvernements des pays sud de la Méditerranée sont des
politiques protectionnistes par rapport à leurs voisins riches1(*). Ces politiques visent à
protéger certains secteurs industriels, en revanche l'Union
Européenne protège relativement son secteur agricole et
libère entièrement son secteur industriel. Cette
différence des politiques commerciales peut engendrer une entrave
à une constitution d'une Zone de Libre Echange. Les politiques
commerciales protectionnistes en faveur d'un secteur donné (Droit de
douane, subside, quota d'importation, restriction volontaire d'exportation) ont
un effet négatif sur le bien être global de la nation notamment
les petit pays2(*), les
modèles théoriques en faveur de libre échange ont pour
objet d'annulation des pertes d'efficience associée au
protectionnisme.
Les échanges commerciaux internationaux se
caractérisent actuellement par des accords régionaux, ou par des
accords bilatéraux, les pays sud de la méditerranée
adoptent des stratégies multilatérales, et en même temps
réalisent des stratégies bilatérales3(*). Ces pays commercent
essentiellement avec l'Union Européenne, et cela dû selon la
théorie de gravité à la proximité
géographique. Ainsi, si on se réfère à l'histoire
(coloniale ou domination politique) des liens commerciaux existaient entre les
deux rives de la méditerranée. Le passé commun, notamment
entre les pays de Maghreb à l'instar de l'Algérie, et de l'autre
côté la France ; élimine certaines barrières
informelles qui peuvent freiner les échanges entre ces deux rives. A cet
égard en 2006 L'Algérie commerce avec l'UE environ 77% 4(*)de l'ensemble de ses
échanges internationaux. Concernant le cas de l'Algérie qui
relativement bien dotée en facteur travail, et dans certain richesses
naturelles (Gaz, Pétrole), et l'Europe qui est relativement bien
dotée en capital. Donc il est bénéfique pour
l'Algérie de se spécialiser dans la production des biens dont ont
besoin de travail, et importer des biens dotés en capital de
l'Europe.
L'idée de l'ouverture de marché européen
au bénéfice des pays sud de la Méditerranée est
menée au cours des années 70. Cependant la perspective de
créer une véritable région économique bien
intégrée (espéré à l'horizon 2010)
initiée par la conférence internationale de Barcelone en novembre
1995 «elle vise de créer un partenariat global euro
méditerranée afin de faire de la méditerranée un
espace commun, d'un partenariat économique et financier, et d'un
partenariat social et culturel». L'instauration d'un espace
économique bien intégré repose principalement sur ;
la mobilité des facteurs de production (capital travail), un
marché commun, règles et normes. Pour faciliter la
création d'une zone de libre échange les pays de sud doivent
respecter :
1. La protection de droit de la propriété
intellectuelle, industrielle et de concurrence.
2. L'instauration d'économie de marché
3. Modernisation des structures sociales et économiques
Depuis la conférence de Barcelone plusieurs initiatives
ont lancées afin de consolider les relations entre les deux rives. Lors
de la résolution de parlement européen sur la communication et de
la commission au conseil et au parlement européen en vue de
préparer la réunion des ministres Euro
méditerranées des affaires étrangères à
Valence en Avril 2002, afin de donner une nouvelle impulsion au
conférence de Barcelone, en signant un accord d'association avec
l'Algérie, cet accord vient de consolider le processus
d'intégration nord/sud. Le parlement a renouvelé son appui sur la
création d'une zone économique, avec un véritable
marché commun en intégrant l'ensemble des bien et services et des
capitaux.
Comme la majorité des pays en développement au
cours des années 80 l'économie algérienne s'est
trouvée face aux problèmes macro-économiques majeurs,
ainsi l'écart de revenu s'élargi vis-à-vis de l'Union
Européenne, notamment avec la crise des années 90 qui a
contribué à aggraver cet écart. Le retour à la
paix, ainsi que les reformes économiques engagées
(essentiellement la relance économique de 2001) par l'Algérie et
le renforcement des institutions et des mécanismes de l'économie
de marché, notamment la démonopolisation de commerce
extérieur, afin d'intégrer l'Algérie dans
l'économie mondiale et de faciliter la constitution d'une Zone de Libre
Echange Euro -Méditerranéenne. En outre l'adhésion de
l'Algérie à l'Organisation Mondiale de Commerce (OMC) se trouve
dans sa phase finale.
Enfin l'Algérie se trouve comme certains pays de sud
de la Méditerranée dans un processus de libéralisation et
l'ouverture de son économie. Cependant la question qui se pose :
les politiques commerciales actuelles sont elles cohérentes avec
les principes ciblés par l'Algérie ? Et quelles sont les
retombées sur le développement de son économie dans
le cadre d'un processus d'intégration avec l'UE ?
Afin d'essayer d'analyser ces questions nous allons
présenter dans la première partie le commerce extérieur de
l'Algérie avec l'UE, dont on va voir la structure des échanges,
et l'évolution des politiques commerciales de l'Algérie. Afin de
comprendre sa position vis à vis de L'UE, et les conséquences
sur l'économie nationale. Nous étudierons son processus
d'intégration avec l'UE, et les mutations de son économie dans la
deuxième partie.
Partie I :
Présentation de commerce extérieur de l'Algérie avec
l'UE
L'Europe assure environ 60% des exportations et des
importations de l'Algérie. La France, l Italie et l'Espagne totalisent
plus de 70% des exportations algériennes vers l'UE, et avec l'Allemagne
fournissent 45% des importations algériennes.
Dans cette première partie nous allons voir,
essentiellement dans la première section, les échanges entre
l'Algérie et l'Union Européenne, ainsi que la nature de commerce
effectué. L'objectif de cette section est de découvrir la nature
des biens échangés similaires ou différents ?
(Commerce interbranche ou commerce intra branche). Dans la deuxième
section nous étudierons l'évolution des politiques commerciales
de l'Algérie.
Section 1 : Structure
des échanges
Dans cette présente section nous allons voir d'une
manière globale les échanges effectués entre l'Union
Européenne des quiz pays avec l'Algérie. En s'intéressant
sur les produits échangés au sein d'un même secteur, dont
on va voir quatre secteurs (Energie, Agroalimentaire, Manufacturiers Minimum,
Minerais).
1-1 : L'évolution des échanges
commerciaux e l'Algérie / UE
Figure1.1
Signature de l'accord d'association
Source : CEPII- Base de Données CHELEM
La figure 1.1 montre 03 phases d'évolution des
échanges commerciaux, la 1ère période entre la
fin des années 60 jusqu an milieu des années 70, marque un volume
relativement faible des échanges, et une stagnation sur la même
période. Cette période juste après l'indépendance
l'économie algérienne est caractérisée par la
nationalisation de secteur d hydrocarbure, et la création des
entreprises publiques, Ainsi la mise en place d'un système de
planification centralisé. La 2ème période entre
la fin des années 70 et début des années 2000, on assiste
à une augmentation des échanges, le choc pétrolier en
faveur des pays importateur en 1986 marque une baisse des échanges. Cela
peut s'expliquer par une économie algérienne entièrement
dépendante des recettes des hydrocarbures. La 3ème
période entre début des années 2000 jusqu'au 2005, cette
période marque une progression remarquable des échange.
L'Union Européenne a signé un accord
d'association avec l'Algérie, dans la continuité des objectifs
fixés lors de la conférence internationale de Barcelone en
1995.
Nous remarquons que les exportations de l'Algérie vers
l'UE (15) est supérieures à ses importations.
1-2 : Analyse des échanges par secteur
1-2-1 : Energie : L'Algérie est un
exportateur net de l'énergie (3ème exportateur de Gaz
après le Russie et le Canada et 9ème exportateur de
pétrole), en Méditerranée l'Algérie est
considérée comme première puissance
énergétique, ce qui engendre une économie rentière
et fragile exposée aux crises économique engendrées par la
chute des cours de pétrole. L'Algérie est le deuxième
fournisseur de l'Europe concernant le Gaz après la Russie (30% des
importations européennes).
Figure 12.1
Source : CEPII- Base de Données CHELEM
1-2-2 : Agroalimentaires : Les
importations agroalimentaires sont largement supérieures aux
importations, notamment à partir des années 70. Cette situation a
bousculé la position de l'Algérie d'un exportateur net dans les
années 60 à un importateur net des les années 70.
Malgré l'application d'un tarif douanier le plus élevé
pour les produits de consommation par rapport aux produits
intermédiaire.
La spécialisation s'établie comme suite :
L'Union Européenne exporte essentiellement des céréales,
des produits laitiers, et de sucre. L'Algérie exporte certains fruits et
légumes. L'enjeu pour l'Algérie est d'assurer sa
sécurité alimentaire, et pour l'Europe est d'augmenter les
exportations des céréales.
La libéralisation de secteur agroalimentaire constitue
aujourd'hui un volet majeur de la politique de l'UE vis à vis des pays
sud de la Méditerranée.
Figure 1.2.2
Source : CEPII- Base de Données CHELEM
1-2-3 : Minerais : En
matière de minerais les exportations excèdent les importations,
comme les autre matières premières l'Algérie exporte aussi
les minerais. En ce qui concerne les importations, on remarque qu'il y a une
baisse pendant les années de crise entre 1990 et 2000, et une reprise
des importations. Afin d'encourager les exportations des minerais le
gouvernement a instauré une exonération de droit de douane sur
les importations des équipements utilisés dans la recherche
minière.
Figure 1.2.3
Source : CEPII- Base de Données CHELEM
1-2-4 Manufacturier Minimum :
L'Algérie est un importateur des produits manufacturiers, nous
remarquons une montée des importations des le début des
années 70, et puis une légère baisse pendant la
période de crise notamment à partir de 1986 suite à une
chute brutale des cours de pétrole. Quant à ses exportations, il
n' y a pas un avantage comparatif qui lui permet d'exporter davantage vers
l'Europe. Ainsi que le secteur industriel hors hydrocarbure reste en retard,
malgré la libéralisation entamée par l'Algérie les
résultats sont loin d'être satisfaisant.
Figure 1.2.4
Source : CEPII- Base de Données CHELEM
1-3 La structure des
exportations : La figure 1.3 montre que les exportations
algériennes vers l'Union Européenne contiennent essentiellement
de l'énergie (Pétrole et Gaz naturel) en premier rang suivi
des produits manufacturiers.
Figure 1.3
Source : CEPII- Base de Données CHELEM
1-4 La structure des
importations : Les importations contiennent des produits
manufacturiers en premier rang, et on trouve en second rang les produits
agroalimentaires, et une part minime de minerais.
Figure 1.4
Source : CEPII- Base de Données CHELEM
1.5 Nature des échanges :
Les échanges entre l'Europe et l'Algérie
s'effectuent selon la théorie classique, c'est-à-dire un commerce
intersectoriel, contrairement au commerce des pays développés,
où les échanges sont dominés par des produits
similaires.
Indice de commerce inter branche Grubel - LIoyd (GL) pour
2005
GL = . Si GL
est proche de 1 le commerce est interabranche, à l'opposer si la valeur
de GL est proche de 0 le commerce effectué est interbranche.
Secteurs
|
Minerais
|
Manufacturier
|
Agroalimentaire
|
Energie
|
GL
|
0,44
|
0,12
|
0,07
|
0,021
|
Indice calculé à partir des
données : CEPII-CHELEM
On remarque que dans tous les secteurs l'indice GL est proche
de 0 notamment dans le secteur de l'énergie et l'agroalimentaire.
Section 2 Evolution des
politiques commerciales en Algérie
L'intérêt de cette deuxième section est
de présenter une analyse simple des politiques commerciales en
Algérie et ses évolutions, ainsi que la nature des pratiques
commerciales. Après avoir donné une explication théorique
sur les différents instruments des politiques commerciales, nous
étudierons les instruments utilisés en Algérie notamment
avec l'UE.
2-1 Les instruments de la politique commerciale
2.1.1 Droit de douane :
Le droit de douane est un impôt sur les importations, et
on distingue deux types : un droit de douane spécifique
qui correspond au prélèvement d'un montant fixe par
unité importée et un droit de douane ad valorem qui
correspond à une part de valeur du bien importé (par exemple une
taxe de 20% appliquée à une unité importée). Ces
taxes vont augmenter le coût des importations.
Le droit de douane autrement dit, il protège les
producteurs nationaux contre la concurrence étrangère. Cette
protection est généralement le principal objectif visé par
les barrières commerciales. Mais il réduit le pouvoir d'achat
des consommateurs et augmente les recettes de l'Etat. Le droit de douane
améliore les termes d'échanges de la nation, et pénalise
sans ambiguïté le partenaire commerciale.
2.1.2 Les subventions à l'exportation
Cette politique est considérée comme le droit
de douane puisque son objectif est d'aider les producteurs nationaux. Mais elle
n'a pas les mêmes effets sur les termes d'échanges. Une subvention
à l'exportation contribue à la détérioration des
termes d'échanges.
2.1.3Les quotas d'importations
Les quotas d'importation sont des limites légales des
quantités des biens importés, cette politique vise à
protéger un secteur donné. Bien que elle ne soit pas tarifaire,
mais a une influence sur les produits importés.
2.1.4 Les restrictions volontaires aux exportations
Il s'agit d'un quota généralement imposé
non par le pays importateur mais par le pays exportateur. Cette politique
imposée suite à une demande établie par le pays
importateur.
Tableau 1 : Les effets des différentes politiques
commerciales
|
Droit de douane
|
Subvention aux
exportations
|
Quota
D'importation
|
Restriction volontaire aux exportations
|
Surplus du producteur
|
Augmente
|
Augmente
|
Augmente
|
Augmente
|
Surplus de consommateur
|
Diminue
|
Diminue
|
Diminue
|
Diminue
|
Recettes publiques
|
Augmente
|
Diminue
|
Inchangées
|
Inchangées
|
Bien être
|
Ambigu (diminue pour les petits pays)
|
Diminue
|
Ambigu (diminue pour les petits pays)
|
Diminue
|
Source : Paul R. Krugman Maurice Obstfeld Economie
internationale Edition De Boeck -Université
2-2 Historiques sur les pratiques et les politiques
commerciales en Algérie
Les politiques et les pratiques commerciales ont connue dans
leur évolution essentiellement 04 phases :
1. Avant l'indépendance (1962)
Le commerce extérieur sous le régime colonial
est caractérisé par, des exportations des produits
agricoles, l'énergie à partir des années 50. Importation
des inputs est biens d'équipements, et les pratiques commerciales sont
régies par les forces de marchés, un système
orienté vers une économie libérale.
2. Après l'indépendance jusqu au milieux des
années 80
L'Administration centrale prend le monopole quasiment sur
toutes les activités commerciales, et on assiste à une croissance
exponentielle des exportations des hydrocarbures, et Importation des biens
d'équipements et de consommations. Dans cette période le commerce
extérieur est contrôlé par l'administration, ce
contrôle se traduit par la fixation à l'avance des
quantités de marchandises à importer. Cette politique
contingentaire vise essentiellement à protéger la production
nationale (industrialisation par substitution aux importations), ainsi la mise
en place d'une 1ère politique tarifaire en 1963 afin de
renforcer le contingentement notamment sur les biens de consommation (de 15
à 20%) contre un tarif de 10% pour les biens industriels. Cependant ces
politiques commerciales ne facilitent pas l'importation aux entreprises
nationales, et l'interdiction totale aux entreprises privées
l'accès au commerce extérieur.
3. Entre le milieu des années 80 et la fin des
années 90
Cette période marque le tournant des politiques
commerciales, le rapprochement de l'Algérie aux institutions de Broton
Woods, et la mise en place d'un Plan d'Ajustement Structurel (PAS)
imposé par le FMI. Ainsi que le commencement d'une transition vers une
économie de marché. Ce qui nécessite des amendements
importants aux politiques commerciales, ces dernières seront
appliquées d'une même manière au secteur public et
privé, cependant elles encouragent des exportations hors hydrocarbures.
4. A partir de la fin des années 90 jusqu'au 2006
Les politiques commerciales en Algérie actuellement
sont en plein lifting, Afin de préparer l'économie
algérienne d'une manière cohérente à l'ouverture
vers ses principaux partenaires commerciaux, notamment l'Union
Européenne. La sphère de commerce extérieur est
caractérisée par l'amarrage lent est difficile à
l'économie mondiale (Accords avec l'OMC et UE), à cause d'une
situation qui se résume par :
· Un commerce extérieur vulnérable car il
repose sur les exportations des matières premières.
· Un faible intérêt pour les entreprises
locales à l'ouverture faute de l'efficacité, et manque de
compétitivité.
2-3 La stratégie commerciale de
l'Algérie
L'Algérie ne fait pas parti d'aucun système
commercial bilatéral ou multilatéral ou régional. Le
processus de l'ouverture se manifeste par l'adoption d'une stratégie
menée à deux niveaux :
· Le premier est multilatéral, dans le cadre
d'accession à l'Organisation Mondiale de Commerce.
· Le deuxième est bilatéral /
régional, la dynamique est impulsée par le processus de
Barcelone, qui constitue la base des relations avec les l'Union
Européenne.
2-4 Les principales réformes des instruments de la
politique commerciale
La nécessité d'insertion l'économie
algérienne dans une économie mondiale et régionale, a
poussé le gouvernement d'engager des réformes afin de faciliter
cette insertion.
· La réduction de la protection tarifaire et non
tarifaire (Droit additionnel Provisoire levé en 2005), notamment
à partir de mise en oeuvre de l'accord d'association avec l'Union
Européenne.
· La levée des interdictions et restrictions
quantitatives à l'importation désormais aucun produit n'est
interdit à l'importation.
· La simplification des formalités des
dédouanements.
· Contingentement sur l'importation des produits
agricoles conformes aux règles de l'OMC et aux accords euro
méditerranée.
· Adhésion aux principes de l'accord sur les
Aspects des droits de Propriété intellectuelle qui touchent le
Commerce (ADPIC).
· Adoption des conventions commerciales
internationales.
· L'application des mesures antidumping et des mesures
compensatoires se limite aux situations avérées, dans lesquelles
les importations ciblées font l'objet d'un dumping ou d'une subvention.
2-5 Evolution des droits de douane dans le cadre d'accord
d'association avec l'Union Européenne
La liberté de circulation pour le moment
concernée par l'accord touche les produits industriels sauf textile, et
les services. Les échanges des produits agricoles ne se sont pas
concernés. Cette liberté de circulation des produits industriels
se fera selon la nature des biens :
Pour les produits d'équipements la levée totale
des taxes des la rentrée en figure de l'accord.
Pour les biens intermédiaires la levée des
droits de douanes se fera d'une manière progressive qui s'étale
sur 7 ans à partir la rentrée en figure de l'accord
Pour les biens de consommations les droits de douane
progressent comme suite :
Tableau2 : Evolution des droits de douane
Années
|
2008
|
2010
|
2012
|
2014
|
2016
|
2017
|
Droit de douane
|
80%
|
60%
|
40%
|
20%
|
5%
|
0%
|
Comme on a vu dans le premier paragraphe les politiques
commerciales regroupent l'ensemble des interventions afin de modifier les
conditions des échanges des produits avec l'extérieur. Le cas de
l'Algérie avec l'élimination des restrictions quantitatives, les
instruments les plus déterminants qui régissent l'activité
commerciale ce sont les droits de douane et la politique de change. Les taux
retenus depuis 2004 (00% pour des biens d'équipements, 15% pour des
demis produits et 30% pour des produits de consommations)
2-6 Part des droits douane dans les recettes
budgétaires en % de PIB
Tableau 3
Années
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
%
|
6.9
|
7.3
|
8.0
|
8.3
|
8.3
|
8.1
|
7.9
|
7.9
|
7.8
|
7.6
|
7.6
|
7.6
|
Source : FEMISE 2005/ Profil pays Algérie-
institut de la méditerranée, France Economic Research Forum,
Egypte
Les droits de douane représentent entre 7% et
8% ; dans un contexte où le budget est excédentaire la
réduction de taux n'influence pas sur l'équilibre
budgétaire. Dans le cas ou le budget sera équilibré la
réduction des droits de douane contribue à l'aggravation de
déficit budgétaire.
2-7 Le taux de protection global et sectoriel
Tableau 4
|
Global
|
Agriculture
|
Industriel
|
Algérie
|
13.8%
|
19.6%
|
13.7%
|
Union Européenne
|
3.1%
|
15.9%
|
2.4%
|
Source: Antoine Bouët Defining a Trade Strategy for
Southern Mediterranean countries
Le taux de protection global est très
élevé en Algérie par rapport à l'Union
Européenne, le secteur agriculture est plus protégé par
rapport au secteur industriel dans l'Union Européenne et
l'Algérie.
Partie II : Les
conséquences de processus d'intégration avec l'UE
En novembre 1995, les quinze Etats membres de l'Union
Européenne et douze Etats de sud de la Méditerranée se
sont réunis à Barcelone. Le principe objectif de cette
conférence est de définir une nouvelle coopération Euro
Méditerranéenne, La montée de la mondialisation et
l'élargissement de l'Europe, ces nouvelles données poussent les
pays de l'Union Européenne à redéfinir leurs relations
avec leurs voisins du sud. Ainsi que l'intégration entre pays
développés et pays en développement est possible à
l'exemple de l'ALENA (Accord de Libre -Echange Nord-Américain regroupant
les Etats-Unis, le Canada et le Mexique).
Nous allons voir dans cette deuxième partie, dans la
première section l'évolution de processus d'intégration.
Dans la deuxième partie nous étudierons les mutations et les
conséquences d'ouverture sur l'économie algérienne.
Section1 : Evolutions
de processus d'intégration Algérie / UE
La coopération commerciale entre l'Algérie et
l'Union Européenne est définie principalement dans le cadre de
partenariat euro méditerranéenne. Cette
coopération euro méditerranéenne remonte au début
des années 70 dans le cadre de la Politique
Méditerranéenne Globale qui pour objectif principale d'aider les
pays sud et soutenir le développement de leurs économies.
En 1990 on assiste à une autre forme de
coopération sous forme d'une Politique Méditerranéenne
Rénovée. Et puis en 1995 la conférence de Barcelone a
ouvert d'autres volets de coopération (Politique, Sociale,
Sécurité, Economique.....)
1-1 Organisation de partenariat euro
méditerranée à partir de la conférence de Barcelone
Schéma 01
Déclaration de
Barcelone
Voie Bilatérale
Voie Régionale
Accord d'Association
Plan d'Indicatif National
Conférences
Euromed
Autres réunion Euromed
Plan d'Indicatif Régional
Source : Commission Européenne
Comme le montre le schéma 01 deux voies
découlent de la conférence de Barcelone, une voie
bilatérale avec la signature de l'Accord d'Association en Avril 2001, ce
qui implique une mise en place d'un Plan d'Indicatif National qui permet
à l'économie algérienne de s'adapter à l'ouverture
dans ce contexte l'Algérie bénéficiera d'un financement de
220 million € pour la période 2007/2010. Une autre voie
régionale ; le processus s'effectue par l'organisation des
conférences avec la participation principalement des ministères
des affaires étrangères, et des réunions sectorielles.
1-2 Objectifs de coopération euro
méditerranéenne
Les objectifs de coopération euro
méditerranéenne sont définis dans la
conférence internationale de Barcelone en 1995, les principaux objectifs
sont :
· La création d'une zone de pais basée sur
le respect des droits de l'homme et la démocratie.
· La création d'une zone du développement
économique et social, et plus particulièrement
l'établissement d'une zone de libre échange à
l'horizon de 2010.
· Le dialogue mutuel entre les peuples de la
région, et le développement d'une société active et
civilisée.
Ces objectifs sont renforcés par des
négociations bilatérales entre l'Union Européenne et
chaque pays sud de la Méditerranée.
1-3 L'évolution du processus d'Association entre
l'Algérie et l'Union Européenne
Le premier accord de coopération entre l'Algérie
et la communauté européenne est conclu en 1976, cet accort a une
durée illimitée, son objectif principal ; le soutien et
l'accompagnement le développement de l'économie
algérienne.
Les négociations ont repris en 1997, et puis sont
arrêté entre mai 1997 et 2000 à cause des
hésitations de l'Algérie de fait de retard de la transition vers
l'économie de marché, et la faiblesse de secteur privé.
Depuis on constate une accélération de ce processus qui se
traduit par la volonté de gouvernement algérien d'intégrer
l'économie mondiale notamment en relançant sa demande
d'adhésion à l'Organisation Mondiale de Commerce (OMC), et
principalement la signature de l'Accord d'Association
1-3-1 Accord d'association Algérie / Union
Européenne
L'Accord d'Association entre l'Algérie et l'Union
Européenne, signé le 22 avril 2002, à Valence, cet accord
remplace l'accord de coopération de 1976, les principaux
objectifs5(*) :
- Fournir un cadre approprié au dialogue politique
entre les parties afin de permettre le renforcement de leurs relations et de
leur coopération dans tous les domaines qu'elles estimeront pertinents
- Développer les échanges, assurer l'essor de
relations économiques et sociales équilibrées entre les
parties, et fixer les conditions de la libéralisation progressive des
échanges de biens, de services et de capitaux
- Favoriser les échanges humains, notamment dans le
cadre des procédures administratives
- Encourager l'intégration maghrébine en
favorisant les échanges et la coopération au sein de l'ensemble
maghrébin et entre celui-ci et la Communauté européenne et
ses Etats membres
- Promouvoir la coopération dans les domaines
économique, social, culturel et financier
1-3-2 Le programme MEDA
Le processus de Barcelone et l'accord d'association ont suivi
d'une coopération financière (le programme MEDA), afin de
permettre à l'économie algérienne de s'adapter à
l'ouverture, cette coopération se manifeste à travers 02 volets,
le premier sous forme des aides, et le deuxième sous forme des
prêts à des conditions avantageuses accordés par la Banque
Européenne d'Investissement. Les aides accordées à
l'Algérie par l'Union Européenne sont présentées
sur le tableau ci-dessous :
Tableau 5 : Part de l'Algérie
dans le programme MEDA (1995-2004)
Année
|
Engagement (millions d'euros)
|
Paiement
(millions d'euros)
|
%
|
1995-1999
|
164,0
|
30,2
|
18
|
2000
|
30,2
|
0,4
|
1,32
|
2001
|
60
|
5,5
|
9,16
|
2002
|
50,0
|
11,0
|
22
|
2003
|
41,6
|
15,8
|
38
|
2004
|
51,0
|
42,0
|
82,35
|
2005
|
60
|
2006
|
46
|
Source : Communauté européenne
Ce tableau montre que les engagements représentent une
part minime, compte tenu de retard de développement de l'économie
algérienne, et le déboursement effectif malhreurusement n'arrive
pas à la hauteur des engagements. Le taux de paiement est nettement
amélioré en 2004. Le gouvernement algérien ne doit pas se
contenter des aides et des prêts pour améliorer la situation
économique.
Les objectifs de la Commission Financière pour la
Coopération pour la période 2000/2006 sont :
· Appui aux réformes économiques et le
renforcement des institutions de l'économie de marché
· Développement des infrastructures
économiques, afin d'accroître la participation privée
· Développement des ressources humaines
· Consolidation de l'Etat de droit et de bonne
gouvernance, dans le but d'appuyer le retour à la paix et la
stabilité interne
1-3-4 La politique européenne de voisinage.
Définition : la Politique Européenne de
Voisinage (PEV)6(*) commence
en 2002, est conçue comme un instrument afin de revitaliser le processus
de constituer une zone euro Méditerranéenne de libre
échange, elle donne une assistance aux pays sud de la
Méditerranée afin de réussir la libéralisation de
leurs économies et mieux intégrer l'économie mondiale. La
PEV complète le partenariat euro méditerranée. La PEV est
présentée comme une offre par l'Union Européenne à
ses partenaires, elle s'adapte à chaque pays selon la conjoncture. Selon
Javier Solana le haut représentant de l'Union Européenne pour la
politiques étrangères considère que la Politique
Européenne de Voisinage ne remplace pas le processus de Barcelone, mais
elle renforce elle offre des perspectives accrue d'intégration au
marché commun européen. L'origine de cette politique est
destinée aux nouveaux voisins de l'Europe de l'est et puis
étendue au sud de la Méditerranée.
Section 2 : Les conséquences sur
l'économie algérienne
L'objectif de cette section est de présenter la
transition de l'économie algérienne d'une manière globale,
et dans le cadre de processus d'intégration à l'économie
mondiale notamment avec l'Union Européenne nous allons voir les
principales réformes engagées par l'Algérie. Puis nous
donnerons les retombées sur l'économie.
2-1 La transition de l'économie
algérienne :
Après l'indépendance l'Algérie a mis en
place un système économique planifié et centralisé.
Cependant la crise qui a touché l'économie au milieu des
années 80, a obligé le gouvernement d'orienter sa
stratégie vers une économie libérale ouverte, les
principales réformes sont :
· Libéralisation du commerce extérieur et
du régime des changes
· Libéralisation des prix
· Privatisation des entreprises publiques
· Libéralisation financière.
2-2 Les retombées sur l'économie
algérienne
2.2.1 Sur le taux d'ouverture de l'économie
algérienne7(*) :
Le graphe ci-après montre que, à partir de la signature de
l'accord d'association le taux d'ouverture revue à la huasse d'une
manière exponentielle. Cette hausse de taux d'ouverture s'explique par
la baisse des tarifs de douane qui contribuent à une augmentation des
importations provenant de l'Union Européenne, et
l'accélération de la libéralisation de commerce
extérieur d'une manière générale qui facilite aux
entreprises nationales de participer au commerce extérieur.
Figure 2.2
Source : Indice calculé à partir Base de
données CHELEM -CEPII
2.2.2 Sur les recettes
budgétaires : La baisse des tarifs de douanes a un effet
immédiat sur la baisse des ressources de l'Etat. Le tableau suivant
montre la perte des ressources exprimées en % de PIB due à la
réduction des droits de douane dans le cadre de la mise en oeuvre
l'accord d'association à partir de 2005.
Tableau6
Années
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
%
|
0
|
0.2
|
0.4
|
0.6
|
0.7
|
0.9
|
1.0
|
1.1
|
1.1
|
1.0
|
1.0
|
1.0
|
Source : FEMISE 2005/ Profil pays Algérie-
institut de la méditerranée, France Economic Research Forum,
Egypte
2.2.3 Sur les entreprises : Les
entreprises algérienne évoluent dans un contexte de protection,
et faible concurrence. La signature de l'Accord d'Association et
l'établissement d'une Zone de Libre Echange constituent un défi
pour l'économie algérienne notamment le secteur industriel.
Selon une étude menée par le programme Euro Développement
on distingue 03 catégories des entreprises
· Des entreprises en situation de
passivité ou de survie : Elles constituent la majorité, sont
caractérisées par des difficultés financières, une
perte de position sur le marché traditionnelle et le manque de
structuration.
· Des entreprises en situation de croissance : Elles
cherchent à conserver leur positionnement sur le marché local
· Des entreprises en situation d'excellence : Elle
constituent la minorité leur organisation et leur management très
moderne, sont des entreprises très compétitives cherchent
à conquérir des parts de marché à
l'extérieur.
La levée de la protection expose la majorité des
entreprises peu compétitives au risque de disparition.
2.2.4 Sur l'emploi : Une étude
comporte sur « l'Analyse des impacts macroéconomiques et
sectorielles de l'accord d'association »8(*) faite par le bureau
d'études (Sema Schlumberger) pour le compte de l administration
centrale, annonce une perte totale estimée à 58020 salaries.
2.2.5 Sur les réformes
engagées : L'Accord d'Association exerce des pressions sur
le système économique, afin de s'adapter à une
économie de plus en plus efficace et efficiente ainsi que cet accord a
donné à l'économie algérienne un statut d'une
économie émergente. Ainsi que la mise en place de cet accord
favorise la réalisation d'une Zone de Libre Echange entre les pays de
Maghreb (Algérie, Tunisie et le Maroc).
2.26 Sur la croissance : Une
étude faite par Bouziane BENTABET9(*) sur les effets des accords euro
méditerranéens un modèle d'équilibre
général calculable appliqué à l'économie
algérienne. Avec l'utilisation d'un modèle d'équilibre
général statique, cette étude a conclu que la
libéralisation commerciale conduit à une baisse des revenus et
des dépenses publiques, cette baisse a des conséquences
néfastes sur la croissance économique en Algérie.
Conclusion :
Les échanges commerciaux entre l'Algérie et
l'Union Européenne sont intersectoriels, cependant l'Algérie a un
seul avantage comparatif dans les hydrocarbures. Depuis la fin des
années 90 les politiques économiques ont essentiellement pour
objectif de transformer l'économie algérienne centralisée
à une économie libérale ouverte. Cela se traduit par la
volonté des pouvoirs publics d'intégrer l'économie
mondiale, et la signature de l'accord d'association avec l'Union
Européenne.
Les politiques commerciales ont suivis la tendance des
réformes, ces politiques sont de plus en plus libérales, ainsi
que la démonopolisation de commerce extérieur ont booster les
échanges avec l'Union Européenne le principal partenaire de
l'Algérie.
L'établissement progressif d'une Zone de Libre Echange,
entre pays différents en terme de productivité, produit certaines
préoccupations : Dans notre cas les entreprises algériennes
redoutent la concurrence engendrées par la technologie des entreprises
européennes. Ceci implique une condition nécessaire à la
réussite de l'ouverture passe par la modernisation et la mise à
niveau de ces entreprises.
Le contexte actuel de l'économie algérienne
reste fragile malgré l'amélioration des indicateurs macro
économiques, cette fragilité se traduit par la dépendance
vis-à-vis des recettes pétrolières. Parmi les objectifs de
l'accord d'association on trouve la diversification de l'économie
algérienne afin de réduire cette dépendance.
Les effets de processus d'intégration restent
mitigés, l'économie algérienne peut être n'est pas
encor prête à cette ouverture, l'accélération des
réformes est vitale et l'amélioration des institutions
économique peuvent s'avérer indispensables afin d'escompter les
fruits de l'ouverture.
Bibliographie :
v Antoine Bouët Defining a Trade strategy for Southern
Mediterranean Countries
v Béatrice Majza le Partenariat euro
méditerranéen et la politique de l'élargissement de
l'Union Européenne colloque CEDECE DE BESANCON 17 et 18 Octobre 2002
v Bernard Decaluwé, John Cockbrun et Sylvain
Vésina Etude sur le système d'indications et de protection
effective de la production en Algérie 16 octobre 2001
v Centre International de Hautes Etudes Agronomiques
Méditerranéennes CIHEAM http://www.ciheam.org/
v Commission Européenne :
http://ec.europa.eu/index_fr.htm
v Communautés européennes : Le processus de
Barcelone : Cinq ans après 1995-2000 Office des publications
officielles des Communautés européennes, Luxembourg 2000
v Direction Générale des Douanes
http://www.douane.gov.dz/cnis/stat/rapp2006.pdf
v Dossier Spécial Euromed Edition N° 27 A 15
Janvier 2002
v E.M Mouhoud, F .Talahit et S. Dupuche, Les perspectives
d'intégration entre l'Union Européenne et les PECO et les pays
Sud Méditerranéens : Incidence sur les tendances de la
spécialisation des activités en Europe (CEPN - CNRS UMR 7115,
Université de Paris 13.
v El Watan, quotidien indépendant Edition
du
26 février
2007
Economie
http://www.elwatan.com/
v Eléonore Boiscuvier Intégration Nord Sud en
Méditerranée : Quel impact sur la production et l'emplois
CEFI URA-CNRS Château Lafarge Route des Milles 13290 Université
d'Aix-Marseille II.
v FEMISE 2005/ Profil pays Algérie- institut de la
méditerranée, France Economic Research Forum, Egypte
v Fonds Monétaire International
http://www.imf.org/external/fra/index.asp
v 26 et 27 mai 2006 Université Galatasaray, Istanbul,
Turquie.
v Isabelle Bensidoum Agnès Chevallier Europe
Méditerranée le pari de l'ouverture. Collection CEPII EUROMED
REPORT Edition N° 42 21 avril 2002
v Journal Officiel de l'Union Européenne L 265/2 le
10/10/2005
v Julien Rocherieux l'évolution de l'Algérie
depuis l'indépendance.
v Kheladi Mokhtar et Mimoune Lynda Partenariat
Algérie Union européenne et mise à niveau des entreprises
algériennes Colloque « Economie Méditerranée
Monde Arabe »
v L'Algérie analyse d'un marché en pleine
mutation CCIP&ESAA Conférence de mercredi 22 Novembre 2006.
v Lahsen Abdlmalki et Jérôme Trotignon Echange
commerciaux Nord Sud et croissance économique.
v Ministère de commerce algérien
http://www.mincommerce.gov.dz/
v Ministère de l'industrie et de la restructuration
http://www.lexinter.net/LOTWVers4/algerie.htm
v Ministère des finances
http://www.finances-algeria.org/dgep/index.htm
v Mourad BOUKELLA Les industries agroalimentaire en
Algérie ` politique structure performance depuis l'indépendance'
1996
v Office National de Statistique http://www.ons.dz/
v Paul R. Krugman Maurice Obstfeld Economie Internationale
Edition De Boeck -Université
v Philipe Hugon Les accords de libre échange avec les
pays ACP et les pays du sud et de l'est de la Méditerranée au
regard de nouveau régionalisme Paris X Nanterre Forum
v Pierre Beckouche L'Euro méditerranée est elle
ou peut elle une région économique intégrée
Professeur à l'université de Paris 1 Panthéon Sorbon
v Rapports du FMI, N° 05/50 Février 2005, N°
67/21 Février 2007
Annexes
Les dix premiers fournisseurs de l'Algérie (2005)
France
|
22%
|
U.S.A
|
7,5 %
|
Italie
|
6,6%
|
Allemagne
|
6,5%
|
Espagne
|
6,3%
|
Turquie
|
4,8%
|
Japon
|
3.8%
|
Chine
|
3%
|
Canada
|
2.9%
|
Grande Bretagne
|
2.7%
|
Source : Ministère de commerce Algérie
Les dix premiers clients de l'Algérie (2005)
U.S.A
|
23%
|
Italie
|
16.4 %
|
Espagne
|
11%
|
France
|
10%
|
Pays Bas
|
6,6%
|
Brésil
|
6.3%
|
Canada
|
4.9%
|
Turquie
|
3.8%
|
Portugal
|
3.6%
|
Belgique
|
3.4%
|
Source : Ministère de Commerce Algérie
Source : rapport de FMI N°05/50
Février 2005
Source : rapport de FMI N°05/50
Février 2005
* 1 Antoine Bouët
Defining a Trad Strategy for Southern Mediterranean countries
* 2 Paul R. Krugman Maurice
Obstfeld Economie internationale Edition De Boeck -Université
* 3 Antoine Bouët
Defining a Trad Strategy for Southern Mediterranean countries
* 4 Source : Direction
Générale des Douanes « Algérie »
* 5 Article n° de 1'Accord
d'Association
* 6 La PEV concerne 16
pays ; Algérie, Arménie, Azerbaidjanais, Biélorusse,
Egypte, Géorgie, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Moldavie, Maroc,
Autorité Palestinienne, Syrie, Tunisie et Ukraine.
* 7 Le taux d'ouverture =
* 8
http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvdisp/mrvdisp.htm
* 9 Colloque
« Economie Méditerranée Monde Arabe »,
Sousse, Tunisie 2002.
|