INTRODUCTION
Face au vieillissement de la population, le Gouvernement a
décidé de mettre en oeuvre de nouvelles mesures en matière
d'accompagnement des personnes âgées. Le Plan Solidarité
Grand Age, présenté le 27 juin 2006, prévoit le maintien
à domicile des personnes âgées.
Indépendamment des politiques sociales, une raison
subsiste qui entrave le maintien à domicile des personnes
âgées, il s'agit des chutes. La chute correspond à l'action
de tomber au sol indépendamment de sa volonté. Principale cause
de décès par accident chez les sujets âgés, les
chutes entraînent une mortalité importante chez ces personnes.
Lors de mon stage dans un CLIC (Centre Local d'Information et
de Coordination), j'ai été amenée à rencontrer des
personnes âgées vivant à domicile et présentant des
besoins bien spécifiques. J'ai pu par moi-même constater un des
problèmes rencontrés par cette population, à savoir les
chutes au domicile. Je me suis tout d'abord appliquée à en
comprendre les causes et les conséquences, puis à
réfléchir à un moyen de les sensibiliser à ce
danger et de prévenir le risque de chutes.
En tant que future Technicienne en Economie Sociale et
Familiale (TESF), j'ai souhaité mobiliser mes compétences en
sciences et technologies de l'habitat et l'environnement, afin d'étudier
les adaptations possibles du logement individuel des personnes
âgées.
Dans un premier temps, j'expliquerai par quelle
démarche d'enquête j'ai pu faire émerger ma
problématique exacte, puis j'essaierai d'apporter les
éléments théoriques afin d'avoir une vision globale sur le
sujet. J'établirai ensuite un bilan me permettant d'avoir un
positionnement objectif sur le problème et de proposer des solutions
pertinentes pour le résoudre.
C'est la solution la plus réalisable que je
développerai dans un second temps, détaillant étape par
étape ma démarche de projet qui consistera en une action
d'information auprès des personnes âgées sur l'adaptation
de leur logement par un aménagement spécifique afin
d'éviter les chutes.
ETUDE
I. METHODOLOGIE
1. IDENTIFIER UNE PROBLEMATIQUE
Pour avoir travaillé auprès de personnes
âgées, j'ai pu remarquer les différentes difficultés
qu'elles rencontraient : perte d'autonomie, isolement, diminution de la
confiance en soi. Dans le cadre de mon stage de BTS en CLIC, centre local
d'information et de coordination gérontologique, j'ai souhaité
à nouveau m'investir auprès de ce public, mais cette fois en me
positionnant en tant que TESF. Pour cela, il me fallait faire émerger un
besoin technique auquel les personnes âgées du secteur
géographique du CLIC étaient confrontées, parmi les
domaines d'interventions de la TESF, que sont l'alimentation, la santé,
l'habillement, l'habitat, l'environnement, la gestion des ressources
familiales, la protection du consommateur.
Afin d'orienter ma recherche, j'ai souhaité
m'entretenir avec l'assistante sociale du CLIC. Par ses contacts avec les
personnes âgées, leurs familles, les aides à domiciles, et
les différents partenaires, elle a une vision globale des besoins des
personnes âgées du secteur, et m'apparaît donc comme une
personne ressource.
L'entretien est une méthode d'investigation verbale
par laquelle l'interviewer sollicite des informations d'un interviewé,
en relation avec l'objectif recherché. J'ai utilisé l'entretien
semi-directif : l'entretien suit un fil conducteur qui est une liste de
thèmes, mais reste ouvert. Il suppose la préparation
préalable d'un guide d'entretien sur lequel figurent les grands
thèmes que j'ai souhaité aborder. Au début de l'entretien,
je me suis présentée, j'ai expliqué l'objectif de
l'entretien, puis je l'ai mené en suivant le guide préparé
:
- fonctionnement et rôle du CLIC
- missions de l'assistante sociale au sein du CLIC
- activités et projets en cours au CLIC
- nature des sollicitations que le CLIC reçoit
- besoins récurrents des personnes
âgées
- domaines dans lesquels l'assistante sociale souhaite que
j'intervienne
A l'issue de cet entretien, qui s'est déroulé
comme un véritable dialogue, nous nous sommes rapidement aperçues
qu'un besoin convergeait avec un domaine de compétence de la TESF. Le
problème des chutes des personnes âgées a été
soulevé dès la création du CLIC, aussi, un atelier
équilibre a été mis en place pour tenter de le
résoudre. Hors seul l'équilibre n'est pas en cause dans le
mécanisme des chutes, les aides à domicile et familles ont
à plusieurs reprises rapporté à l'assistante sociale le
rôle de l'aménagement du domicile des personnes : rallonge
téléphonique qui traverse le séjour, parquet ciré
glissant, marches pour accéder à une partie de la maison, etc.
L'assistante sociale a donc convenu que je proposerai et réaliserai un
projet autour de l'aménagement du domicile des personnes
âgées afin de réduire le risque de chute.
2. SE DOCUMENTER
Afin d'approfondir mes connaissances théoriques sur les
personnes âgées, le vieillissement, les mécanismes et
conséquences d'une chute, l'aménagement de l'habitat, j'ai
effectué des recherches documentaires.
J'ai tout d'abord réuni les divers ouvrages que je
possédais sur ces sujets, puis je suis allée en
bibliothèque et en librairie afin de compléter mes recherches.
J'ai consulté les magazines et brochures qui se trouvaient au CLIC.
Enfin, j'ai principalement utilisé Internet, de nombreux sites m'ont
permis d'accéder à des informations générales et
à d'autres spécialisées.
3. MENER UNE DEMARCHE D'ENQUETE
3.1 Objet de l'enquête
L'enquête qui va me servir de référence
vise à établir un diagnostic concernant les aménagements
du logement pour les personnes âgées vivant à domicile.
Cela fait suite au constat suivant « Les personnes
âgées qui vivent à domicile ont un logement qui n'est pas
adapté pour éviter les chutes ».
De nos jours, nombreuses sont les adaptations du logement qui
visent à faciliter l'autonomie de la personne âgée dans le
logement, mais il me semble d'après mes premiers contacts que peu de
personnes âgées aménagent réellement leur logement.
3.2 Définition de mon hypothèse
Mon hypothèse est la suivante : le fait que les
personnes âgées n'aménagent pas leur logement est
lié principalement à trois éléments :
- le manque de connaissance des personnes âgées
sur les aides techniques existantes et les possibilités
d'aménagement du logement,
- le manque de connaissance des personnes âgées
sur les aides financières existantes pour
acquérir des aides techniques et aménager leur logement,
- le manque d'intérêt des
personnes âgées à installer des aides techniques et
aménager le logement.
Cette enquête va permettre d'affirmer ou de confirmer
mon hypothèse et ainsi de trouver une explication. Ensuite, il sera
alors possible de réfléchir à une action
adaptée.
3.3 1ère méthode
d'enquête : le questionnaire (Annexe
n°1)
3.3.1 Justification de l'outil
d'enquête
L'enquête utilisée est la technique dite du
questionnaire. Le questionnaire consiste à poser une série de
questions précises, formulées et rédigées à
l'avance, à une population déterminée afin de recueillir
différentes informations.
Lors des visites de l'assistante sociale aux familles, je me
rendais avec elle au domicile des personnes âgées. Après
leur avoir expliqué la raison de ma présence, l'assistante
sociale leur a demandé si cela les dérangeait de leur soumettre
un questionnaire. Nous avons eu peu de refus ; certains ont répondu
directement en notre présence, d'autres ont préféré
y répondre au calme. Ainsi, il était aussi plus facile aux
personnes âgées de répondre quand ils en avaient le temps.
J'avais laissé une urne à la Mairie, destinée aux
personnes habitant au bourg, afin de récolter les questionnaires. Pour
les personnes vivant en zone rurale, je leur ai proposé de
récupérer le questionnaire lors de la prochaine visite de
l'assistante sociale, ou par le biais des aides à domiciles, que je
côtoyais pendant mon stage.
3.3.2 Confection du questionnaire
Les questions s'orientent sous 6 axes.
Dans l'item « situation personnelle », il
est intéressant de connaître leur situation familiale et leur
tranche d'âge afin de mieux comprendre l'influence de ces
déterminants. Ce sont des déterminants utiles car ils renvoient
à des différences de mode de vie.
Dans l'item « votre santé », je
voulais connaître la fréquence des chutes ainsi que leurs causes
et leurs conséquences sur leur vie quotidienne.
Dans l'item « votre logement », je
souhaitais savoir si le logement est adapté ou non et pour quelles
raisons dans les deux situations.
Dans l'item « aides techniques » et
« aménagement du logement », seules les personnes
ayant adapté leurs logements y répondent afin de savoir laquelle
ou lesquelles des aides techniques sont installées chez eux, ainsi que
les dispositifs d'aides financières sollicitées.
Dans l'item « vos remarques », j'essaie de
confirmer leurs demandes d'informations dans ce domaine afin de ne pas faire
d'erreur dans la mise en place du projet.
3.3.3 Forme du questionnaire
Le choix s'est porté sur 9 questions fermées, 11
semi-ouvertes et 1 ouverte. J'ai limité le nombre de questions à
21 pour ne pas lasser l'enquêté. Les questions fermées et
semi ouvertes sont des questions de fait qui visent à recueillir des
informations tenues pour vrai. Seules « les remarques » en
fin de questionnaire, est une question d'opinion.
Les questions fermées permettent une réponse
facile et ne demande que l'effort de cocher la case, d'autant plus que
plusieurs servent de questions filtres et évitent donc aux personnes qui
ne sont pas concernées de répondre à toutes les questions.
Le dépouillement en est ainsi facilité ainsi que l'analyse.
Les questions semi-ouvertes prévoient des
réponses comme la question fermée mais laisse à la
personne la possibilité de s'exprimer librement en dehors des
réponses proposées. L'avantage de ce type de question est que
l'effort de recherche de réponses est limité mais cependant elle
peut suggérer des opinions non spontanées.
Les questions ouvertes laissent à l'individu
interrogé la liberté totale de s'exprimer, cependant ce type de
question est difficile et long à dépouiller. C'est pourquoi je
n'en ai intégré qu'une seule à ce questionnaire : les
remarques.
3.3.4 Elaboration matérielle du
questionnaire
Avant la diffusion du questionnaire, celui-ci a
été testé auprès de 3 personnes présentant
les caractéristiques analogues à la population visée
(professionnels travaillant avec ce public). Cela permet d'apprécier la
lisibilité du questionnaire et l'adéquation des questionnaires
avec l'information recherchée. Des questions ont été
rajoutées, d'autres modifiées et certaines
éliminées.
En début de questionnaire, j'ai rédigé
une introduction qui a pour objet d'exposer le but de l'enquête et
d'inciter les personnes âgées à répondre au
questionnaire en soulignant l'importance de leur participation à
l'enquête. L'anonymat des réponses est explicitement garanti aux
personnes interrogées. Enfin, les modalités de retour des
réponses et les délais à respecter pour le retour des
questionnaires ont été précisées.
3.3.5 Délimitation de la population de
l'enquête
C'est une enquête par échantillonnage puisque le
questionnaire n'est diffusé qu'à un échantillon des
personnes âgées vivant sur le Canton de Briec. J'ai choisi de
diffuser mes questionnaires auprès de personnes aux contextes
sociologiques et pathologiques différents.
3.3.6 Diffusion du questionnaire
L'administration de ce questionnaire est directe et indirecte.
Je l'ai envoyé par courrier ou déposé directement lors des
visites. Il a été rempli par chaque enquêté et m'a
été retourné par le biais des aides à domicile, ou
dans l'urne prévue à cet effet, qu'il m'a été
autorisé de déposer sur le comptoir à l'accueil de la
Mairie. Ainsi , les personnes ont pu y déposer directement le
questionnaire. A la date butoire, je suis allée rechercher l'urne. Le
délai de réponse était de 3 semaines.
3.4 2ème méthode d'enquête : la
grille d'observation (annexe n°2)
3.4.1 Objectif
Afin d'évaluer les conditions de logement des personnes
âgées et repérer ainsi les problèmes d'adaptation du
logement, j'ai eu recours à une deuxième méthode
d'enquête. J'ai ainsi établi une grille me permettant de regrouper
clairement mes observations.
3.4.2 Justification de l'outil
d'enquête
J'ai choisi l'observation directe en me rendant au domicile de
personnes âgées du Canton. L'échantillon de logements ainsi
visités était différent de celui choisi pour les
questionnaires. En effet, je n'ai pu me rendre directement auprès de
chaque interviewé du questionnaire, puisque certains questionnaires ont
été administré de manière directe. De plus, je
trouvais intéressant de visiter des logements différents et ainsi
d'avoir une autre approche par rapport au questionnaire. J'ai ainsi pu visiter
10 logements, de contextes, et aménagements différents.
Aussi, pour me souvenir du niveau de chacun, il m'était
indispensable de le noter au fur et à mesure.
II. ETUDE THEORIQUE
1. CONTEXTE INSTITUTIONNEL
1.1 Le CLIC
Le CLIC est un lieu d'accueil, d'écoute et
d'orientation qui a pour but d'informer et d'aider dans leurs démarches
les personnes âgées et leurs proches dans les domaines de la vie
quotidienne. L'antenne a pour objectif : l'accueil, l'écoute,
l'information, le conseil, le soutien, l'orientation. C'est un dispositif de
coordination de proximité dont le but est de fédérer
l'ensemble des professionnels et les intervenants autour de la personne
âgée et des personnes handicapées vieillissantes.
L'antenne CLIC X (Centre Local d'Information et de
Coordination en faveur des personnes âgées et handicapées)
a ouvert ses portes le 11 avril 2005 à l'initiative du CCAS de X. Depuis
juillet 2006 l'antenne est portée par la Communauté de Communes
X. Le CLIC de X couvre la population du canton avec ses 5 communes. Il y a
environ 2085 personnes âgées sur ce secteur géographique
soit 22,53% de la population X.
1.2 Missions
Les actions menées par l'antenne visent à
faciliter l'information et l'accompagnement des personnes âgées et
des personnes handicapées vieillissantes en leur apportant une aide
personnalisée qui respecte au mieux leur choix de vie. Le CLIC assure un
accueil personnalisé, confidentiel et gratuit quelle que soit l'origine
de la demande.
Missions :
- Accueillir, écouter, informer, soutenir.
- Faciliter la coordination des services existants en
partageant l'information et en développant la concertation pour une
prise en charge globale.
- Développer un réseau stable de professionnels
qualifiés autour de la personne âgée.
- Initier des actions d'informations et de préventions
dans le domaine gérontologique et du handicap.
- Assurer une fonction d'observatoire local.
A ce titre, l'antenne travaille à l'adéquation
des réponses aux besoins constatés et recensés en
organisant une prise en charge globale et coordonnée qui met en jeu la
complémentarité des actions des intervenants. L'antenne travaille
avec les différents partenaires comme les services d'aide à
domicile, les structures d'accueil et d'hébergement, les services de
soins, les professionnels de la santé, les services
d'amélioration et d'adaptation de l'habitat, les élus, les
caisses de retraite.
1.3 Les bénéficiaires
L'antenne du CLIC est ouverte aux personnes de la
Communauté de Commune du Pays X. Elle s'adresse aux personnes
âgées de 60 ans et plus, aux personnes handicapées
vieillissantes, à leur famille et aux professionnels et
bénévoles de la gérontologie et du maintien à
domicile.
1.4 Financement
Le Conseil Général du X assure la gestion du
CLIC de X : une convention de partenariat a été
signée et le CLIC reçoit des subventions du Conseil
Général.
2. GENERALITES SUR LE VIEILLISSEMENT
2.1. La personne âgée
Le vieillissement est un phénomène physiologique
naturel. Il se traduit par une diminution de la résistance et des
performances de l'organisme. (Annexe n°3)
Par le progrès de la médecine,
l'espérance de vie ne cesse d'augmenter : au début du
XXè siècle, elle était de 50 ans. Aujourd'hui, elle est de
84 ans chez les femmes et de 77 ans chez les hommes (Sources : INSEE,
Tableaux de l'Économie Française - Édition
2006).
2.2. Données
chiffrées
Selon les données de l'INSEE, nous comptons en janvier
2007 :
Ø 13 millions de personnes âgées soit 20 %
de la population,
Ø 3 millions de personnes ont entre 60 et 64 ans,
Ø 4,9 millions de personnes ont entre 65 et 74 ans
Ø 3,8 millions de personnes ont entre 75 et 84 ans
Ø 1,3 millions de personnes ont plus de 85 ans.
2.3. Les mécanismes du
vieillissement
Ï Deux phénomènes rentrent en jeu :
- Le ralentissement cellulaire : le corps perd peu
à peu la capacité de remplacer les cellules qui meurent
naturellement ; ceci a des répercussions sur l'ensemble des tissus
et plus particulièrement sur le système neuromusculaire.
- La programmation génétique : le
vieillissement serait inscrit dans notre patrimoine génétique.
Ï Conséquences :
- Une diminution progressive de la capacité des
différentes fonctions de l'organisme. Il est possible de ralentir ce
phénomène à l'aide de différents stimuli :
ateliers mémoire, ateliers équilibre...
- Une modification des tissus : le tissu conjonctif
change d'aspect, il était souple et élastique, il devient plus
rigide et perd son élasticité. La peau devient alors moins ferme,
plus fine, plus sèche et ridée.
2.4. Les conséquences du
vieillissement
Puisque cette étude porte sur la prévention des
chutes chez les sujets âgés, je vais seulement parler des
conséquences du vieillissement sur l'appareil locomoteur.
Un nombre important de personnes âgées souffrent
d'invalidité motrice. Les os se fragilisent, ce qui explique les
fractures nombreuses et la déformation du squelette chez les personnes
âgées, et l'apparition de maladie telle que l'ostéoporose
(fragilisation des os) surtout chez la femme. Les articulations sont souvent
touchées par l'arthrose (usure du cartilage) ou l'arthrite (inflammation
aïgue de l'articulation avec déformation possible).
Avec l'âge, on observe aussi une fonte musculaire qui
entraîne une diminution de la force physique et une raideur des
muscles.
La dégénérescence du système
nerveux entraîne des troubles neurologiques de gravité
variable : troubles de la coordination, de la mémoire mais aussi
démences séniles précoces comme la maladie d'Alzheimer.
Les organes des sens vieillissent aussi : le
vieillissement de la vue et de l'audition sont habituels et peuvent contribuer
à l'isolement de la personne âgée.
2.5. La dépendance et la perte
d'autonomie.
L'autonomie est la capacité à accomplir seuls
les actes de la vie quotidienne et à assurer sans aide la satisfaction
des besoins fondamentaux. La dépendance apparaît lorsque,
malgré certains aménagements, la personne âgée ne
peut plus subvenir seule à ses besoins fondamentaux.
Ï Comment évaluer le degré
d'autonomie : la grille AGGIR (Annexe n°4)
Pour fournir une aide adaptée aux personnes en perte
d'autonomie, il est nécessaire de procéder à une
évaluation précise de leur dépendance, dans les domaines
physique, psychique, social et relationnel. Il existe des grilles
d'évaluation de l'autonomie : la grille AGGIR, qui va
déterminer la dépendance de la personne selon 6 degrés de
1 à 6 (GIR : groupes iso-ressources) afin de
prétendre à l'APA (Aide Personnalisée
d'Autonomie) :
- le GIR 1 comprend les personnes
âgées confinées au lit ou au fauteuil, dont les fonctions
mentales sont gravement altérées et qui nécessitent une
présence indispensable et continue d'intervenants ;
- le GIR 2 concerne les personnes
âgées confinées au lit ou au fauteuil, dont les fonctions
intellectuelles ne sont pas totalement altérées et dont
l'état exige une prise en charge pour la plupart des activités de
la vie courante. Ce groupe s'adresse aussi aux personnes âgées
dont les fonctions mentales sont altérées, mais qui ont
conservé leurs capacités de se déplacer ;
- le GIR 3 réunit les personnes
âgées ayant conservé leur autonomie mentale, partiellement
leur autonomie locomotrice, mais qui ont besoin quotidiennement et plusieurs
fois par jour d'être aidées pour leur autonomie corporelle ;
- le GIR 4 intègre les personnes
âgées n'assumant pas seules leurs transferts mais qui, une fois
levées, peuvent se déplacer à l'intérieur de leur
logement. Elles doivent parfois être aidées pour la toilette et
l'habillage. Ce groupe s'adresse également aux personnes
âgées n'ayant pas de problèmes locomoteurs mais devant
être aidées pour les activités corporelles et pour les
repas ;
- le GIR 5 comporte des personnes
âgées ayant seulement besoin d'une aide ponctuelle pour la
toilette, la préparation des repas et le ménage ;
- le GIR 6 réunit les personnes
âgées n'ayant pas perdu leur autonomie pour les actes essentiels
de la vie courante.
Les deux variables pour déterminer l'autonomie
sont :
- Les variables discriminantes : la
cohérence, l'orientation, la toilette, l'habillage, l'alimentation,
l'élimination, les transferts, les déplacements et la
communication à distance ; elles se rapportent à la perte
d'autonomie physique et psychique et sont utilisées pour le calcul du
GIR ;
- Les variables illustratives : gestion,
cuisine, ménage, transports, achats, suivi du traitement,
activités de temps libre ; elles concernent la perte d'autonomie
domestique et sociale, n'entrent pas dans le calcul du GIR mais apportent des
informations utiles à l'élaboration du plan d'aide (établi
par une équipe médico-sociale, il recense les besoins du
demandeur et les aides nécessaires à son maintien à
domicile).
3. LES CHUTES DES PERSONNES AGEES
3.1. Données
chiffrées
Selon le Ministère de la Santé et de la
Protection sociale (données : 1999) :
Ø 30% des personnes âgées tombent au moins
une fois par an ;
Ø 5% des chutes entraînent une fracture du Col du
Fémur ;
Ø 20% des personnes qui se fracturent le Col du
Fémur décèdent dans les 6 mois ;
Ø 12 000 décès par an sont dus à
des chutes.
3.2. Caractéristiques des
chutes
Les chutes se produisent au domicile près d'une fois
sur deux : 30% à l'intérieur (la plupart du temps dans les
escaliers) , 20% à l'extérieur.
Ø 33% des chutes ont lieu lors de déplacements
sans activités ;
Ø 26% des chutes ont lieu lors des activités
ménagères ;
Ø 22% des chutes ont lieu lors des activités de
jardinage ou de bricolage ;
Dans plus de 90% des cas, les chutes sont accidentelles.
3.3. Les causes des chutes
Pourquoi les personnes âgées chutent :
Les pathologies:
- La vision
- Malaises répétés
- Maladies chroniques
- Perte de force musculaire
- Affections cardio-vasculaires
La prise de médicaments :
- somnolence
- endormissement
Le risque de chute s'amplifie avec la prise de
médicaments et entraîne des troubles lors des
déplacements.
La dénutrition, problèmes
d'alcool :
La dénutrition (lorsque les apports en protéines
ne suffisent pas à couvrir les besoins métaboliques de
l'organisme) augmente le risque de fracture osseuse au cours d'une chute. De
même, l'abus d'alcool majore le risque de carence en vitamines,
augmentant ainsi le risque de chuter.
Dangers du domicile :
L'environnement intervient dans 30 à 50% des chutes.
Les obstacles au sol, un logement mal agencé, des pièces mal
éclairées sont autant de facteurs à l'origine de
chutes.
3.4. Les conséquences des
chutes
Une perte d'autonomie liée aux chutes diminue toujours
la qualité de vie et pour la plupart des personnes âgées,
les chutes ne sont pas sans conséquences physiques, psychologiques et
sociales.
· Au niveau des conséquences physiques :
fracture du Col du Fémur, hématomes, qui conduisent à
l'hospitalisation ;
· Au niveau des conséquences psychologiques :
peur de retomber, perte de confiance en soi, perte d'autonomie ;
· Au niveau des conséquences sociales : repli
sur soi, diminution des sorties extérieures et des visites à la
famille et aux amis.
4. LE LOGEMENT
4.1. Définition
Selon le dictionnaire de la langue française Larousse
de 1998, le logement se définit comme « l'action de loger ou
de se loger ». Le logement est un espace précis, à une
adresse précise. C'est un lieu de vie bien déterminé,
délimité. Il est le lieu d'identification géographique
d'une personne, d'une famille, d'un ménage au sens économique du
terme.
4.2. Législation en
matière
La déclaration universelle des droits de l'homme de
1948 affirme que le droit au logement fait partie des droits sociaux :
« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour
assurer sa santé, son bien être et ceux de sa famille, notamment
pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux
ainsi que pour les services sociaux nécessaires ».
4.2.1 Lois de décentralisation de 1982 et
1983
Ces lois stipulent dans les sections relatives au logement
« les communes, les départements, les régions
définissent dans le cadre de leur compétences respectives, leur
priorité en matière d'habitat ». Ce qui signifie
que chaque collectivité, à son niveau, a des compétences.
4.2.2 Loi Besson
La loi Besson pour le logement des personnes
défavorisées du 31 mai 1990 pose le principe du droit au
logement. Son article 1er fonde ce droit :
« Toute personne ou famille éprouvant des difficultés
particulières, en raison notamment de l'inadaptation de ses ressources
ou de ses conditions d'existence, a droit à une aide de la
collectivité, pour accéder à un logement décent et
indépendant ou s'y maintenir ». Pour le mettre en oeuvre,
cette loi met en place les Plans Départementaux d'Action pour le
Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD).
4.2.3 Loi SRU
La loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13
décembre 2000 a pour objectif de rendre les politiques urbaines plus
cohérentes, de favoriser les mécanismes de solidarité dans
la ville et d'intégrer les politiques de déplacements dans le
cadre du développement durable.
4.2.4 Plan Vieillissement et
Solidarités
Le Plan Vieillissement et Solidarités de novembre
2003 : programmé sur quatre ans, après le drame de la
canicule en 2003, ce plan mis en place par le Gouvernement de Jean-Pierre
Raffarin aura permis d'accroître nettement le nombre de places d'accueil
et d'améliorer la prise en charge des personnes âgées
dépendantes. Entre 2004 et 2005, les 10 000 places
supplémentaires en établissements d'hébergement pour
personnes âgées dépendantes prévues par le plan sur
quatre ans ont été financées, ainsi que 10 000 places en
services de soins infirmiers à domicile, 4 250 places en accueil de jour
et 2 250 places en hébergement temporaire. Le Gouvernement de Dominique
de Villepin décide en août 2005 de doubler l'effort de
création de places : 10 000 places en établissement seront
financées.
4.2.5 Journée de
Solidarité
La loi du 30 juin 2004 a posé le principe d'une prise
en charge collective de la dépendance et instauré la
Journée de solidarité. 2 milliards d'euros supplémentaires
peuvent ainsi être mobilisés chaque année : 1,2 milliard
pour les personnes âgées et 800 millions pour les personnes
handicapées, qui ont déjà permis de consolider le
financement de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), de
créer de nouvelles places, d'assurer le financement de la nouvelle
prestation de compensation du handicap... C'est aussi grâce à cet
effort des Français que les objectifs du Plan Vieillissement et
Solidarités ont été atteints dès la fin 2005, avec
deux ans d'avance et qu'un doublement du nombre de créations de places a
pu être décidé. La loi a également
créé la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie,
qui gère les crédits issus de la Journée de
solidarité, sous le contrôle de la Cour des Comptes : c'est une
garantie de transparence dans l'utilisation des sommes
dégagées.
4.2.6 Plan Solidarité Grand
Age
Le Plan Solidarité Grand Age du 27 juin 2006,
présenté par Philippe BAS, Ministre délégué
à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées,
aux Personnes handicapées et à la Famille vise une réforme
au niveau des aides aux personnes âgées qui agit en cinq grands
axes :
1/ Donner aux personnes âgées dépendantes
le libre choix de rester chez elles : en développant les services
de soins et d'aide à domicile ; en soutenant davantage les aidants
familiaux ; en assurant une continuité entre domicile et maison de
retraite ;
2/ Inventer la maison de retraite de demain et permettre aux
personnes âgées vulnérables de mieux y vivre, en
augmentant le nombre de soignants, en améliorant la qualité de
vie, en maîtrisant les prix ;
3/ Adapter l'hôpital aux personnes âgées,
en développant la filière gériatrique et en resserrant des
liens tant avec le domicile qu'avec la maison de retraite ;
4/ Assurer pour l'avenir le financement solidaire de la
dépendance, afin de garantir un haut niveau de protection sociale face
à la dépendance ;
5/ Insuffler une nouvelle dynamique à la recherche et
à la prévention.
4.3. Les fonctions de l'habitat
Le logement constitue le 1er poste de
dépenses dans le budget des ménages. Sa qualité, son
confort, son équipement sont donc intimement liés à la
situation financière des occupants.
Il doit protéger l'homme contre les intempéries
tout en lui procurant une ambiance favorable à son bien être et
à ses activités. Le logement doit être un espace
accueillant, agréable, confortable, épanouissant, fonctionnel,
pratique, sécurisant que l'on soit locataire, occupant à
titre gratuit ou accédant à la propriété.
L'habitat doit satisfaire aux fonctions d'usage (fonctions de
base) telles la préparation et la prise des repas, l'entretien du linge,
l'hygiène corporelle, le sommeil, les rangements etc. , aux fonctions
principales (fonctions liées au mode de vie) telles que les loisirs, le
travail, le canapé, la réception etc. , et aux fonctions
secondaires (fonctions diffuses) telles que la circulation, l'entretien,
etc.
4.4. L'adaptation du logement
Le logement doit remplir des conditions d'adaptation :
adaptation du logement à l'individu et adaptation de l'individu au
logement.
Le bon logement pour une famille dépend de son
système de valeurs, il est défini par les goûts, les
idéaux et déterminé par la culture, l'éducation,
l'expérience, les habitudes. Les familles apprécient le logement
selon 4 valeurs : économique (coût, investissement),
familiale (unité familiale, santé, égalité),
individualisme (esthétique, harmonie, ordre, indépendance,
santé mentale), et le prestige (considération sociale,
modernité, esthétique).
L'homme a des capacités d'adaptation qui lui permettent
d'ajuster son mode de vie à son logement ou d'en corriger les
défauts (le gaucher par exemple s'adapte sans problème aux
dispositifs d'ouverture des portes et fenêtres faits pour les droitiers)
mais l'habitation peut contribuer au stress, à la mésentente
familiale, à la fatigue, à l'insécurité, la perte
de temps (cas d'habitudes prises pour des tâches domestiques mal
organisées).
En matière d'aménagement du logement, on parle
de domotique. Le domaine de la domotique encadre toutes les applications
permettant de rendre une maison « intelligente », en permettant aux
appareils de communiquer entre eux et avec l'extérieur, donc
d'interagir, et de réagir à leur environnement.
L'adaptation du logement de la personne âgée a
pour objectif d'éviter les chutes par des aménagements et la mise
en place d'installations complémentaires afin de rendre le logement
sécurisé.
III. RESULTATS D'ENQUETE
1. Par rapport aux personnes
âgées
L'étude des caractéristiques des personnes
âgées du Canton de X, issue du tri à plat des
résultats des questionnaires (annexe n° 5), a
montré que ces personnes étaient majoritairement des femmes, de
plus de 80 ans, vivant avec leur conjoint et en milieu rural. Presque toutes
ces personnes avaient chuté au moins une fois (82 %), et avaient
gardé des séquelles de leur chute. Les causes les plus
fréquentes sont dues à des pathologies (58 %), mais il
apparaît très nettement qu'un logement mal agencé ou
présentant des accès insécurisés en soit l'origine.
Dans la plupart des cas, l'hospitalisation a été
nécessaire, mais ce que l'on observe au vu des résultats de cette
enquête, est que la perte de confiance en soi et donc la perte de leur
autonomie est la principale conséquence de la chute à
domicile.
Cette enquête a montré que la plus grande crainte
des personnes âgées est la perte d'autonomie, puisqu'elle est
synonyme d'entrave au maintien à domicile. Plus la chute a des
conséquences graves, plus le risque de devoir quitter le domicile est
important. Ce constat démontre le besoin de tout faire pour permettre
aux personnes âgées, même les moins autonomes, de rester le
plus longtemps possible chez eux, lieu d'identité et de repère,
et où elles se sentent rassurées.
2. Par rapport à leur
logement
Selon l'échantillon présenté ici, peu
n'ont adapté leur logement en fonction de leur avancement en âge.
La plupart d'entre elles ne connaissant pas l'existence d'aides techniques ou
financières. Les aides techniques sont cependant assez connues
(téléalarme, veilleuses, main courante) puisque les
professionnels intervenants auprès de ce public sont aujourd'hui
suffisamment informés sur ces techniques. Parmi les aménagements
du logement entrepris, les barres d'appui ainsi que les réhausseurs de
lit ou de toilette sont les aides les plus fréquentes.
Mais le manque d'information concernant les aides
financières existantes est bien réel si l'on s'en
réfère aux résultats du questionnaire. En effet, 71 % ne
sont pas suffisamment informés sur les démarches à adapter
le logement et les aides financières existantes (59 %).
Cette enquête a mis en avant un manque d'information
vis-à-vis des solutions existantes pour le logement afin d'éviter
les chutes ou rechutes, tant au niveau de l'intérêt d'adapter le
logement à la situation de la personne vieillissante qu'au niveau des
ressources financières proposées par les Pouvoirs Publics et les
structures d'aide aux personnes âgées. A signaler tout de
même que les personnes qui ont procédé à des
aménagements l'ont fait dans le but de maintenir leur autonomie. Il est
donc indispensable d'apporter une information claire et précise à
ce public ou à travers les intervenants auprès des personnes
âgées afin de les maintenir dans un contexte
sécurisé en adéquation avec leurs attentes personnelles ou
médicales.
3. Par rapport à l'aménagement du
logement
Compte tenu de mon observation directe de leur logement,
à l'aide d'une grille d'observation (annexe n°6), deux
points forts ont retenu mon attention : la présence évidente
d'obstacles au sol tels que tapis, une mauvaise qualité du sol ainsi
qu'un éclairage inadapté.
Quelques exemples : le parquet trop bien ciré et
glissant, les tapis usés dont les coins se retournent, un sol
mouillé, une ampoule non remplacée ou de voltage insuffisant dans
les escaliers de la cave, un objet qui traîne sur le sol etc
...Grâce à la grille d'observation que j'ai
élaborée, j'ai pu repérer tout ce qui pourrait causer une
chute éventuelle de la personne âgée.
Un aménagement de l'environnement apparaît donc
indispensable puisqu'il s'il n'y a pas eu de conséquence grave
immédiate, il faut chercher à en prévenir la
récidive.
4. Par rapport au CLIC
Au sein de la Commune de X, il n'y a pas eu d'actions
menées auprès des personnes âgées au cours de ces
dernières années. En effet, avant l'ouverture d'une antenne CLIC,
il n'y avait pas de structure centrale pour les personnes âgées
sur le secteur et par conséquent, aucune action menée sur ce
problème. Le CLIC de X a ouvert ses portes en 2005, c'est donc une
structure très récente. L'antenne est isolée et il lui est
actuellement difficile d'intervenir auprès de ce public. Cette
première action qu'est l'atelier équilibre est insuffisante pour
résoudre le problème des chutes, une action autour de
l'aménagement du logement serait donc judicieuse pour répondre
aux besoins des personnes âgées du Canton.
IV. DIAGNOSTIC
Au début de l'étude, je soulevais le
problème suivant « Les personnes âgées qui vivent
à domicile ont un logement qui n'est pas adapté pour
éviter les chutes ».
Plusieurs incidents mettent en danger la santé et la
vie des personnes âgées à leur domicile.
Elles ne sont pas suffisamment informées sur les
risques et conséquences des chutes, et sur les aménagements
possibles de leur logement afin de remédier à ce
problème.
Le fait de rester vivre à leur domicile leur permet de
se sentir mieux, puisque les personnes âgées ont leurs
repères, leur vécu et leurs habitudes.
Il est impératif d'agir sur les connaissances des
personnes âgées sur l'importance et la possibilité
d'aménager son logement. Les solutions envisageables à rechercher
pour résoudre ce problème, devront permettre de mettre en place
une information adaptée.
SOLUTIONS PROPOSEES
Les 2 solutions me paraissant possibles pour répondre
aux besoins sont :
- Une action de formation sur la prévention des chutes
et les aménagements possibles destinée au personnel intervenant
auprès des personnes âgées. Ce type d'action implique
fortement les professionnels puisqu'elle a pour objectif de leur faire
acquérir toutes les compétences nécessaires dans ce
domaine afin qu'ils relaient l'information auprès des personnes
âgées.
- Une action d'information et de sensibilisation sur
l'aménagement du logement aux personnes âgées. Cette action
a pour but de sensibiliser, avertir et faire prendre conscience les personnes
âgées de l'importance d'un aménagement du logement
adapté afin d'éviter les chutes et ainsi leur permettre de rester
à leur domicile le plus longtemps possible.
Tableau de comparaison des 2 solutions
proposées :
|
Action de formation des intervenants auprès des
personnes âgées
|
Action d'information et de sensibilisation aux
personnes âgées
|
Destinataires
|
Les aides à domicile
|
Les personnes âgées du Canton de X
|
Professionnel
|
TESF
|
TESF
|
Objet
|
Former les aides à domicile sur l'aménagement du
logement afin qu'ils informent les personnes âgées
|
Informer les personnes âgées sur
l'aménagement de leur logement
|
Point négatif
|
- l'information doit être claire pour qu'elles soient
capables d'informer à leur tour les personnes âgées
- si changement ou non présence de l'aide à
domicile, l'information ne sera pas transmise
- les personnes âgées qui ne disposent pas d'une
aide ne seront pas informées
|
- convoquer toutes les personnes âgées du Canton
et leurs familles
- toutes les personnes âgées ne seront pas
informées de cette action
- déplacement jusqu'au lieu de réunion
|
Point positif
|
- information plus dense et plus explicative car moins de
destinataires
- gain de temps car une seule réunion à
prévoir
|
- toutes les personnes âgées concernées
- information écoutée car transmise par un
professionnel originaire du Canton
- permet de répondre à toute question
- permet de faire connaître le CLIC ainsi que ses
actions
|
Le choix se portera donc sur l'action d'information et de
sensibilisation aux personnes âgées.
PROJET
I. IDENTIFICATION DU PROJET RETENU
1. PRESENTATION DU PROJET
L'action que je vais développer est une action
d'information et de sensibilisation sur les l'aménagement du logement
afin de prévenir et d'éviter les chutes. Cette action est
destinée à des personnes âgées vivant à
domicile. Suite à mon étude, et à la présentation
des résultats aux élus, il m'a été confié de
mener cette information auprès des personnes âgées et leurs
familles. La date n'est pas encore fixée, et ce n'est pas dans ma
compétence de le décider, cependant nous savons que ce sera un
samedi, et l'organisation n'est pas encore totalement définie puisque
c'est la première année que le CLIC organise ce genre
d'animation. A ce jour, l'objectif est qu'elle se déroule fin juin 2007.
Le lieu sera dans les locaux de la Mairie.
Pour ce qui est de mon intervention, elle va se
composer :
- d'un stand du CLIC informant sur l'aménagement du
logement
- d'un dépliant d'accompagnement sur
l'aménagement du logement
Le stand d'information théorique abordera d'une
manière globale les chutes et leurs conséquences sur la vie
quotidienne au domicile, puis d'une manière spécifique, la
pratique, avec l'aménagement du logement, ce qui permettra d'accompagner
les personnes âgées dans leurs recherches et de les mettre en
situation de demandes d'informations. Le dépliant sera un support
d'information.
2. LES BENEFICIAIRES
Les bénéficiaires de cet atelier d'information
sont les personnes âgées, mais également leur famille.
3. FINALITE ET OBJECTIFS
3.1. Finalité
La finalité de ce projet est que les personnes
âgées puissent bénéficier d'aménagement
spécifique à leur domicile le plus tôt possible.
3.2. Objectifs
généraux
A l'issue de cette information, les personnes
âgées devront être conscientes de l'importance d'un
aménagement au domicile.
3.3. Objectifs
opérationnels
Les personnes âgées pourront :
- connaître les causes des chutes et leurs
conséquences sur la vie quotidienne,
- connaître les possibilités d'aménagement
du logement,
- comprendre le bienfait de ces aménagements,
- connaître les structures compétentes dans la
démarche d'aménagement du logement,
- connaître les dispositifs d'aides
financières.
II. SCHEMA OPERATIONNEL DE L'ACTION
1. PHASE DE PREPARATION
1.1. Présentation du projet à
l'assistante sociale du CLIC
Le CLIC de X est composé d'une assistante sociale,
coordinatrice et animatrice de cette structure. Lors de mon stage, j'ai pu
ainsi présenter les résultats de l'étude puis le contenu
et les objectifs du projet. Cet entretien m'a permis :
- de m'assurer que le projet réponde bien aux objectifs
du CLIC,
- d'obtenir l'adhésion de l'assistante sociale sur la
forme de l'information et la création du dépliant.
J'ai ensuite sollicité une réunion avec le Maire
et l'adjointe aux affaires sociales de la ville de X afin de leur
présenter les objectifs et le contenu du projet. Cet entretien m'a
permis :
- de m'assurer que le projet réponde bien aux objectifs
du Maire,
- d'obtenir l'adhésion du Maire sur la forme de
l'information et la création du dépliant,
- de concerter le Maire quant aux moyens pouvant être
mis à ma disposition (financement possible, lieux disponibles,
dates).
Pour la réalisation du dépliant, le Maire et
l'Adjointe me laissent autonome quant à son contenu, confiants en mes
connaissances et en mes recherches documentaires. Cependant, ils souhaitent que
je travaille en collaboration avec l'assistante sociale afin d'obtenir plus
facilement leur adhésion au projet. Pour ce qui est de l'organisation du
stand, ils me laissent totalement autonome tout en veillant à respecter
les projets de l'ensemble de l'équipe. Nous avons tout de même
fixé un échéancier sommaire sur quatre mois afin de
baliser certaines étapes et de nous fixer un cadre à moyen
terme.
Pour le financement du dépliant (l'impression), le
Maire m'informe que les photocopies devront se faire au sein de la Mairie de X
tout comme est réalisée la plaquette d'information
présentant le CLIC.
Lors du Conseil Municipal, l'adjointe aux affaires sociales a
présenté mon projet. Cela a permis d'impliquer le personnel
communal dans ce projet. En effet, les informations qui seront transmises ce
jour de porte ouverte doivent être un travail d'équipe.
MARS
|
Présentation du projet aux élus
|
AVRIL
|
Elaboration du dépliant et présentation de la
maquette
|
MAI
|
Organisation pratique du stand et finalisation
|
JUIN
|
Finalisation de l'organisation de cette journée lors du
conseil Municipal
|
1.2. Présentation du projet aux
bénéficiaires
Afin de présenter cette journée d'information,
j'ai réalisé des affiches (annexe n°7) de format A3
laissées à disposition du public au cabinet médical, chez
le kinésithérapeute, à la mairie et dans les boulangeries.
Aussi, des affichettes de format A5 seront mises à disposition sous
l'affiche pour que les personnes puissent en prendre un exemplaire, et se
souvenir des dates et lieux (difficultés d'écrire pour certaines
personnes, et de mémoriser). D'autres affichettes de format A5 seront
distribuées par les aides à domicile. L'aide à domicile
apportera donc cette affiche au domicile de la personne et celle-ci pourra
également être vue par des membres de sa famille. Les personnes
désirant participer à cette journée d'information devront
prendre contact avec le CLIC. On prévoit une seule journée
d'information mais dans le cas où il y aurait beaucoup de demandes, 2
séances supplémentaires seront prévues.
2. PHASE DE DOCUMENTATION
L'objectif de la phase de documentation est de réunir
un maximum d'informations sur les aménagements du logement pour les
personnes âgées et particulièrement concernant les chutes
et les moyens de les prévenir et/ou les éviter. Mais aussi
quelques illustrations pour animer mon dépliant d'information, ce qui
donnera un ton particulier et concret au dépliant.
La recherche théorique nécessaire à mon
étude m'a permis de rassembler beaucoup de documentations et de
découvrir des sites Internet intéressants pour élaborer
mon projet et apporter de la matière à l'action. A ceux
là, j'ai ajouté des ouvrages spécifiques dans le logement
pour les personnes âgées. Ces documents pourront me guider, me
permettre de ne pas oublier certaines informations. Il m'importe de
personnaliser le dépliant, car un des aspects qui m'intéresse
dans le métier de la TESF est la création de supports
d'information.
3. PHASE DE CONCEPTION DE L'ACTION
L'objectif est de structurer le déroulement de mon
information et son contenu, mais aussi de créer l'outil qu'est le
dépliant. Ensuite, je vais rédiger plus précisément
le contenu des informations à transmettre, en réalisant des
fiches thématiques aide-mémoire. Elles seront mon support pour
animer le stand afin de n'oublier aucun élément d'information et
rester proche du sujet.
Enfin, je vais travailler sur la conception du
dépliant, forme et contenu, indispensable trace concrète de notre
stand, qui sera remis à chaque personne.
3.1. Organisation pratique du stand
L'objectif est de planifier le lieu du stand du CLIC et
d'établir les besoins matériels.
Je vais faire le point sur le lieu souhaité par la
Mairie pour installer le stand et retenir la salle disponible cohérente
à mon projet. Pour cela, j'ai créé sur feuille un tableau
Excel que j'ai proposé à l'adjointe aux affaires sociales. J'y ai
noté le souhait d'être en salle de réunion. En une semaine,
ce tableau a été complété et il s'est
confirmé que ce stand se tiendra en salle des mariages, accessible aux
personnes à mobilité réduite.
Les besoins matériels sont une salle, cinq tables,
vingt chaises (estimation de vingt personnes), un tableau blanc, des feutres
effaçables de quatre couleurs (pour dessiner le plan d'un logement d'une
couleur et y adapter de différentes couleurs les différentes
aides possibles), des feuilles et des stylos sans oublier la plaquette de
présentation du CLIC.
Tous ces éléments se trouvent dans les locaux de
la Mairie.
Par souci de convivialité, je souhaitais prévoir
café, thé, boisson fruitée et brioche, à pouvoir
proposer mais il a été décidé en réunion que
le point « pot d'accueil » serait dans le hall
d'entrée avec proposition de gâteaux, boissons etc.
3.2. Organisation pratique de l'élaboration
du dépliant
L'objectif est de créer un support de communication
pour informer les personnes âgées et leurs familles, mais
également pour informer du service que propose le CLIC.
Il me faut réfléchir aux besoins
matériels. Ceux-ci sont des éléments basiques tels
que ordinateur, imprimante, photocopieur, ramettes de papiers ainsi que tout
matériel de secrétariat (colle, stylos, scotch etc.). Ces
éléments se trouvent dans les locaux de la Mairie.
3.3. Rencontres avec des partenaires
externes
L'objectif est de confirmer les informations que j'ai
rédigées. Je sais par expérience que les renseignements
collectés peuvent changer même à courte
échéance. J'ai contacté des professionnels partenaires
pour m'assurer de la cohérence des informations transmises. J'ai
transmis cette maquette à l'Agence Nationale pour l'Amélioration
de l'Habitat (ANAH) ce qui me permet d'avoir un regard extérieur et
professionnel sur le contenu. Contacter les partenaires est aussi une
façon de communiquer sur la prévention des chutes dans le
logement, et au-delà sur l'implication du CLIC en matière de
logement.
4. PHASE DE REALISATION
4.1. Déroulement
général
Pour le CLIC, je serai seule à informer sur
l'aménagement du logement.
Afin de motiver les familles (personnes âgées et
leurs familles), l'information sera essentiellement basée sur
l'échange entre eux et moi-même. Les informations
délivrées ne forment en aucun cas un cours magistral, mais
j'animerai de façon à rendre convivial et en les faisant
participer de leurs propres expériences et vécus. Je
prêterai attention à ne pas les noyer oralement sous trop
d'informations délivrées en une seule fois, mais favoriserai
leurs réflexions vers la recherche de solutions pour qu'ils puissent eux
même se rendre compte de l'intérêt à adapter leur
logement. Pour ne pas distraire notre échange, je distribuerai le
dépliant en fin d'intervention car on a toujours tendance à
regarder et lire les documents distribués, ce qui limite les
capacités d'attention.
J'utiliserai le tableau blanc effaçable pour les
inviter à schématiser le plan de leur logement et ensuite y
mentionner mes suggestions d'aménagements possibles. Pour mon animation,
j'ai réalisé mes propres fiches récapitulatives par type
d'aménagement qui reprennent les éléments essentiels
à communiquer.
Il me semble logique de commencer mon information en faisant
le point sur leur propre logement et leur situation de famille (situation
familiale, nombre de personnes vivant sous leur toit, tranche d'âge, type
de logement etc.), puis à partir de ces données de leur proposer
uniquement ce qui peut leur être utile. En dernier, je pourrai les
informer succinctement des différentes aides financières et des
compétences du CLIC.
4.2. Plan de la journée
d'information
Le plan de la session d'information est le suivant :
Le contexte gérontologique
Causes et conséquences des chutes
Les aménagements possibles du logement
Les bienfaits de ces aménagements
Les structures compétentes dans la démarche
d'aménagement du logement
Les dispositifs d'aides financières
4.3. Déroulement de
l'information
- Accueil des personnes âgées et de leurs
familles par la TESF et l'assistante sociale du CLIC
- Début de l'information par la TESF
Le contexte gérontologique
But : expliquer aux personnes présentes
l'évolution du nombre de personnes âgées et le besoin accru
en action médico-sociale en faveur de ce public.
Causes et conséquences des chutes
But : leur présenter les mécanismes des
chutes et ce qui en découle.
Les aménagements possibles du logement
But : leur expliquer brièvement en quoi un
aménagement de l'environnement est indispensable et leur
présenter les aménagements possibles.
Les bienfaits de ces aménagements
But : leur faire prendre conscience des raisons
pour lesquelles un logement bien agencé limite les risques de chutes
à domicile.
Les structures compétentes dans la démarche
d'aménagement du logement
But : les informer sur les structures existantes
pour améliorer l'habitat.
Les dispositifs d'aides financières
But : leur présenter les différentes
aides et prêts aidés pour l'amélioration des conditions de
vie.
- Questions diverses
But : laisser la possibilité aux personnes
âgées et leurs familles de revenir sur des sujets
précédemment traités ou de poser des questions sur des
situations précises.
- Distribution d'une collation. Cela permet en outre de
d'échanger sur l'information en toute convivialité.
4.4. Réalisation du dépliant
(annexe n° 8)
- Emetteur : le CLIC de Briec-de-l'Odet
- Récepteur : les personnes
âgées du Canton
- Message : l'aménagement du logement,
l'intérêt d'adapter son logement et les aides
financières
- Code : langue française, langage
courant
- Canal de transmission : écrit
- Objectif de communication : inciter les
personnes âgées et leurs familles à aménager leurs
logements
- Fonction dominante : le message est
centré sur l'information
- Description du support : dépliant en
format A4, replié en 2 fois.
Le noir, couleur d'impression est choisie par souci financier,
et donc d'économie de frais d'impression. C'est une volonté des
élus que je dois respecter.
Après avoir effectué la maquette informatique du
dépliant, je l'ai présenté à l'assistante sociale
du CLIC afin d'avoir son avis sur les données écrites. Une fois
quelques modifications effectuées, je l'ai présenté aux
deux agents de l'accueil à la Mairie afin qu'elles me donnent leur avis
sur la forme. Elles m'ont ainsi aidé à améliorer ce
dépliant. Je l'ai ensuite présenté à l'adjointe aux
affaires sociales, qui elle-même l'a présenté au Maire.
Le lendemain, je faisais quelques dernières
modifications. Je ne l'ai pas reproduis car la date de cette journée
n'étant pas encore déterminée, il se peut que des
informations soient modifiées ou que des compléments
d'informations soient nécessaires.
4.5. Contenu du dépliant et mise en
page
Format ouvert : A4
Format fermé : 9,9 x 21 cm
FACE EXTERIEURE FACE INTERIEURE
face pliée
|
face arrière
|
face avant
|
|
gauche
|
milieu
|
droite
|
Cette page est très importante car c'est la
deuxième lue par les personnes âgées et/ou leur famille.
J'ai donc fais le choix d'y inscrire des phrases pouvant les interpeller avant
de leur donner envie d'en lire davantage.
Page de dos, sur laquelle sont expliquées que des
aides financières sont possibles ainsi que les organismes auxquels
s'adresser. J'ai volontairement choisi de ne pas préciser les
coordonnées des organismes pour plusieurs raisons. Tout d'abord, pour ce
qui est de la sécurité sociale, la mutuelle, le CCAS et le CG,
les coordonnées ne seront pas les mêmes pour les uns et les
autres. Il figure donc, centré en bas et en caractère un peu plus
gros le nom de la structure du CLIC ainsi que ses coordonnées (nom,
adresse, téléphone et e-mail).
Page de garde, sur laquelle se trouve le sujet du
dépliant ainsi que le logo du CLIC centré en bas. En haut
à gauche se trouve une image de deux personnes âgées qui
permet donc de situer tout de suite le public concerné par ce
dépliant.
Ces trois pages sont les explications du sujet. La mise en
page de ces trois pages est la même. Centré, en haut, en
caractère gras se trouve un mot
« sécuriser »,
« aménager »,
« s'équiper ». L'ordre a été choisi
par sujet d'importance vis-à-vis des personnes âgées. La
sécurité reste l'aspect le plus important à leurs yeux. En
dessous de ces mots est définit brièvement pourquoi ces aspects
sont importants pour leur sécurité. Puis pour chaque cas, des
solutions sont proposées. Tout en bas, encadré et en gras, j'ai
noté un aspect essentiel de tous travaux qui est le contrôle de
professionnels et le respect des normes. En filigrane derrière ces trois
pages, j'ai choisi le dessin d'une maison.
III. MOYENS MIS EN OEUVRE (stand et
dépliant)
1. MOYENS HUMAINS
INTERVENANT
|
ROLE
|
TEMPS
|
Elus
(Maire et l'adjointe aux affaires sociales)
|
Ils valident le projet, le contenu, la forme et le
déroulement.
|
*
|
Assistante sociale du CLIC
|
Elle est amenée à répondre succinctement
aux questions des personnes âgées et leurs familles sur
l'information donnée par le CLIC lors cette journée porte
ouverte.
|
*
|
TESF
|
Elle initie le projet, organise l'action, réalise les
différents supports (dépliant et fiches techniques), travail en
partenariat, anime l'information sur l'aménagement du logement et
évalue l'impact de l'action.
|
17 h 00
|
* Temps d'action inclus dans leurs
indemnités
Rôle de la TESF
· Préparation et organisation de la journée
d'information (5h)
· Réalisation du dépliant (4h)
· Intervention au niveau de la journée d'information
(8h)
2. MOYENS MATERIELS
Locaux et mobilier
L'information aura lieu dans les locaux de la Mairie de X, ils
comportent une salle de réunion qui fait environ 30 m² et s'y
trouvent 10 tables de 2 places et 28 chaises.
Matériel pédagogique
- 1 tableau blanc et des feutres effaçables de 4
couleurs pour annoncer le plan et écrire les points importants.
J'utiliserai ceux qui se trouvent justement dans la salle de réunion.
- mes fiches thématiques pour animer le cours
- un dépliant sur l'aménagement du logement,
remis à chaque participant.
3. MOYENS FINANCIERS
LIBELLE
|
COÛT
|
Salaire TESF
|
8,27 € x 17 = 140,59 €
|
Achat de fournitures de bureau
Ramette de 500 feuilles A4
Cartouche d'encre pour impression des dépliants et
affiches
|
7,62 €
38,50 €
|
Achat de produit de
réception
Café, thé, sucre, brioche
|
15,00 €
|
Frais d'électricité*
|
20,00 €
|
Frais télécommunication
Frais téléphoniques (8h)
|
25,00 €
|
TOTAL
|
246,71 €
|
* Participation forfaitaire approximative
Malgré que ce soit un samedi, le personnel ne sera pas
rémunéré en supplément, cette journée
compensera le lundi de Pentecôte, journée de solidarité
pour les personnes âgées. La Mairie a décidé de
garder ce jour férié mais de le rattraper à une autre
date.
IV. EVALUATIONS DE L'ACTION
Afin de connaître l'impact de cette action d'information
et de sensibilisation, en tant que future TESF, je pourrai évaluer
l'action à l'aide de plusieurs outils. Ainsi, cela pourra faire
évoluer l'action pour la rendre plus efficace pour l'année
suivante.
1. EVALUATION A COURT TERME
1.1. Grille d'observation (annexe
n° 9)
Dès la fin d'une intervention auprès d'une
famille ou lors d'un moment disponible, je remplis la grille d'observation et
note mes impressions :
- par rapport à mon animation
* mes points forts et mes points faibles
* la durée approximative des interventions par
famille
- par rapport aux familles
* le comportement et la participation des personnes
âgées
* le comportement et la participation des familles
* l'intérêt porté aux informations
Ces grilles vont également me permettre de faire un
retour au Maire et à son adjointe déléguée aux
affaires sociales et partager des remarques qui m'ont été
faites.
A la fin de mon intervention, je propose aux personnes
âgées et leurs familles de prendre le dépliant que je ne
leur donne jamais systématiquement, justement pour évaluer leur
réelle motivation à envisager un aménagement de leur
logement. Il sera alors possible de comptabiliser le nombre de dépliants
retirés sachant le nombre de dépliants mis à disposition
au départ.
1.2. Questionnaire de satisfaction
(annexe n° 10)
Dans le hall où se retrouvent les familles ayant fait
le tour des services pour prendre une collation, un questionnaire leur sera
remis. Ce questionnaire est anonyme et il pourra être rempli sur place ou
renvoyé par courrier à la Mairie de X. Une amplitude d'un mois
leur est laissée pour qu'ils puissent y répondre à
tête reposée et le renvoyer.
Pour la partie concernant l'information donnée par le
stand du CLIC, et notamment sur l'aménagement du logement, il permettra
d'évaluer leur satisfaction sur l'information reçue. Les
questions sont courtes et fermées pour faciliter les réponses et
le dépouillement. Cette enquête me permet de savoir :
- s'ils envisagent d'aménager le logement ;
- s'ils ont entrepris des démarches de demande d'aides
techniques ou financières;
- s'ils sont satisfaits de l'aménagement de leur
logement suite à une adaptation récente
2. EVALUATION A MOYEN TERME
Il serait utile de mettre en place une autre session
d'information environ 3 mois après cette journée d'action,
courant septembre 2007. Elle permettrait d'interroger les personnes
âgées par un entretien libre, s'ils ont entrepris
d'aménager leur logement et l'impact que cela a eu sur leur vie
quotidienne.
CONCLUSION
Cette action d'information et de sensibilisation sur
l'aménagement du logement pourra certainement apporter une
amélioration dans le quotidien des personnes âgées vivant
à domicile. En effet, il est souhaitable que les personnes
âgées comprennent davantage l'intérêt de l'adaptation
d'un logement afin d'éviter les chutes.
Les personnes âgées doivent également
avoir recours le plus tôt possible à des adaptations du logement
sous forme d'aides techniques. Celles-ci sont par exemple, des
télé-alarmes, un revêtement de sol anti-dérapant,
des barres d'appui pour se déplacer plus facilement, etc. Ces
acquisitions sont essentielles pour éviter les chutes de la personne
âgée mais aussi pour pallier à certaines craintes :
peur de rechuter, perte de confiance en soi, isolement.
Selon la circulaire de 2001, « le processus
d'autonomie est favorisé par un recours aux aides techniques et aux
aménagements du cadre de vie ».
Aussi, par mon intégration au sein du CLIC, il me
semblait indispensable d'apporter, à la vue des résultats de mon
enquête et du faible nombre de dossier constitué pour
l'aménagement du logement, un complément d'information aux
personnes âgées et leur famille, bien que ponctuel et local mais
en concordance avec le projet du CLIC.
Cela m'a permis de mener une démarche d'étude et
de projet, de me servir des compétences acquises en BTS ESF, tant dans
l'utilisation d'outils méthodologiques pour la démarche
d'enquête, que pour la création de support informatif.
Cette action d'information et de sensibilisation n'a pas
encore eu lieu. Elle est toujours en projet pour la fin juin, j'attends donc
avec enthousiasme de pouvoir m'exercer enfin à la fonction d'animation -
formation, et de finaliser mon projet.
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