La mise en place d'un système de management par
la qualité
« Etudes socio-économiques - marketing - audit
- organisation »
Maître de stage : M. Eric LE MAITRE (Directeur du
cabinet ELS Concept)
Enseignant tuteur : M. Henri JORDA (Maître de
conférence à l'université de REIMS)
Présenté par : M. Nachid DJEBANA
Année universitaire 2006/2007
SOMMAIRE
INTRODUCTION
Page
I. Première
partie : « Concept qualité »
1. Définition et origine 7
1.1 Définition de la démarche qualité
7
1.2 Qu'est-ce que la norme ISO ? 8
1.3 Qu'est-ce qu'un service ? 9
1.4 Les spécificités de l'offre de conseil 9
1.5 Concept qualité dans les services 11
2. Les différentes démarches de la certification
12
2.1 Préparer et communiquer 12
2.2 Former les acteurs 12
2.3 Identifier les processus de l'entreprise 12
2.4 Mettre en oeuvre 13
3. La rentabilité de la certification 19
4. Conclusion 20
II. Deuxième partie : Cas
d'entreprise : application d'une démarche qualité au sein du
cabinet ELS Concept
A. Présentation du cabinet 22
1. ELS Concept : son histoire et son évolution.
22
2. ELS Concept et son environnement 24
2.1 Activités et métier 24
2.2 Organigramme 27
2.3 Secteurs d'activité du cabinet 28
B. Procédures de travail 29
1. Le management du cabinet 30
1.1 Les principes 30
1.2 Les objectifs 30
1.2.1 Rassembler le personnel sur les valeurs 30
1.2.2 Offrir aux salariés des parcours professionnels
31
1.2.3 Améliorer l'efficacité managériale
31
1.3 La spécificité de l'entreprise 31
1.3.1 L'organisation 31
1.3.2 La politique 32
2. Le management des ressources internes 33
2.1 Compétences et formations 34
2.1.1 Directeur des études 34
2.1.2 Consultant senior 35
2.1.3 Directrice administrative 36
2.1.4 Chargés d'études 37
2.1.5 Assistant(e) de chargés d'études 39
2.2 Les outils d'évaluation 40
Page
2.3 L'enquête de satisfaction 40
3. Le management de la relation client 41
3.1 Etablir un cahier des charges 41
3.2 Rédaction de la proposition 42
3.3 Désignation de l'équipe projet 44
3.4 Mise en place d'une base de données et segmentation
46
3.5 Le reporting 46
3.5.1 Définition 46
3.5.2 Informer, communiquer 47
a) communication interne 47
b) communication externe 47
3.6 Le planning de l'étude 49
3.7 Modalité d'information client associé
à la réalisation des études 51
4. Administration et gestion des productions d'études
51
4.1 Métiers et domaines d'intervention 51
4.2 Acculturation 53
4.3 Recrutement 54
4.4 Formation 55
4.5 Supervision 56
4.6 Contrôle de cohérence des résultats
56
4.7 Production des résultats (livrables) 58
4.8 Partage et communication des résultats 59
5. Les travaux effectués et les apports du
stage..............................................60
5.1 Les travaux
effectués.............................................................
60
5.2 Les outils mis à ma
disposition.................................................. 61
5.3 Difficultés
rencontrées et solutions
apportées .................................62
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
Afin de valider le MASTER 2 Certificat d'Aptitude à
l'Administration des Entreprises à REIMS, l'étudiant doit
effectuer un stage de trois mois au minimum au sein d'une entreprise ou d'une
institution, le but est de permettre à l'étudiant de mettre en
application les connaissances acquises durant ses études.
Mon stage s'est déroulé du 12/12/2006 au
09/06/2007 : soit une période de 26 semaines au sein d'une
structure rémoise spécialisée dans les études,
audit, l'organisation et la formation marketing : ELS Concept. Le cabinet
possède deux domaines d'activité principaux : l'audit et les
études de marché.
A l'issue de l'entretien avec le directeur d'études M.
Eric LE MAITRE, nous avons déterminé un sujet qui correspondait
à un besoin pour le cabinet. Le choix s'est porté sur la mise en
place d'un système de management par la qualité dans le cadre
d'une démarche de certification de l'entreprise. C'est la mission de
base, car l'entreprise étant en plein évolution, cet outil est
apparu comme indispensable dans le processus de gestion du cabinet : le
but est de développer un ensemble d'applications afin de mettre à
la disposition des clients de ELS Concept en externe des services conformes
à leurs attentes afin de les fidéliser et ainsi améliorer
sa part de marché.
L'objet de la qualité interne est de mettre en oeuvre
des moyens permettant de décrire au mieux l'organisation, de
repérer et de limiter les dysfonctionnements.
Il s'agissait pour moi de relever l'ensemble des
procédures de travail du cabinet (méthodologie, formation,
passation des enquêtes, vérification, contrôle, analyse).
Pour cela, j'ai été impliqué sur deux
phases :
1. Le terrain :
Les études auxquelles j'ai participé
sont :
· L'impact économique du village de Noël en
décembre,
· En janvier, des enquêtes de satisfaction
bailleurs sociaux (Effort rémois, Sarthe Habitat).
2. Au sein du cabinet :
· Modalité de passation des enquêtes,
· Contrôle de cohérence,
· Analyse des résultats.
Dans la première partie, j'aborderai l'aspect
théorique du concept « Qualité ». La seconde
partie est plus pratique puisqu'elle traite de la mise en place d'un
système de management par la qualité avec une présentation
du cabinet ELS Concept, lieu du déroulement de mon stage, cette partie
inclue aussi les différentes missions et tâches que j'ai pu
effectuer et les nombreux apports que j'ai pu en tirer.
I. PREMIERE PARTIE
« Concept qualité »
La maîtrise de la qualité devient un enjeu
stratégique majeur et un facteur incontournable de succès pour
toute entreprise, et pour toute structure de conseil, d'audit, d'organisation
et de formation marketing. La démarche qualité permet en effet
d'améliorer l'efficacité et mieux satisfaire les clients. C'est
aussi un élément différenciateur pour rassurer ses
prospects et éventuellement un repreneur dans le cadre d'une
transmission.
Mais la mise en place d'une telle démarche demande
beaucoup de temps et surtout l'engagement de la direction et l'adhésion
des équipes est indispensable. Dans cette première partie, qui
est purement théorique, je vais traiter le concept qualité et ses
différents aspects.
1. Définition et origine
1.1 Définition de la démarche
qualité
La qualité est définie d'après la norme ISO
NF X 50-120 comme : « L'ensemble des
propriétés et caractéristiques d'un produit ou service qui
lui confère l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés
et implicites. »
L'assurance de la qualité pour toute entreprise
consiste à adopter les dispositions nécessaires pour donner
confiance au client, c'est-à-dire lui apporter une réponse
satisfaisante et conforme en lui donnant la preuve qu'elle est issue d'une
démarche méthodique et de la mise en oeuvre de moyens
suffisants.
L'entreprise doit donc prouver au client qu'elle
maîtrise bien le processus de production de ses services. A cet effet, le
processus de production doit être décrit explicitement. Il faut
donner la preuve écrite que l'organisation contrôle ses
prestations de services à tous les stades : conception, mise en
oeuvre, réalisation, etc.
Enfin, la satisfaction du client, seul juge final de la valeur
de la prestation donnée, doit être contrôlée.
L'assurance Qualité oblige à une démarche
de progrès qui va dans le sens de la suppression des
« non-conformité ».
ELS Concept a choisit de mettre en oeuvre cette
démarche d'assurance Qualité depuis 1994. Pendant la
période de mon stage, j'ai été engagé et j'ai donc
eu la chance de pouvoir participer pleinement à la mise en oeuvre de la
démarche.
1.2 Qu'est-ce que la norme ISO ?
« La présente norme internationale spécifie
les exigences relatives au système de management de la qualité
lorsqu'un organisme, d'une part doit démontrer son aptitude à
fournir régulièrement un produit conforme aux exigences des
clients et aux exigences réglementaires applicables et d'autre part,
vise à accroître la satisfaction de ses clients par l'application
efficace de système, y compris les processus pour l'amélioration
continue du système et l'assurance de la conformité aux exigences
des clients et aux exigences réglementaires applicables. »1(*)
« Le système qualité a pour finalité
première la satisfaction des clients et utilisateurs des produits de
l'entreprise. »2(*)
Le but premier est donc de prévenir les
dysfonctionnements qui pourraient empêcher la fourniture d'un produit ou
d'un service conforme aux attentes d'un client. Le client est, en effet, au
centre de la démarche. La norme ne définit aucune obligation en
termes de moyen, l'entreprise doit définir elle-même ses choix.
La difficulté réside donc dans la
nécessité de mettre un système qualité en place qui
correspond à la taille et aux besoins de l'entreprise. Toute entreprise
doit faire des choix tant du point de vue matériel qu'humain.
· Les objectifs de la certification sont donc sur un plan
commercial :
o Satisfaire le client ;
o Trouver de nouveaux clients ;
o Améliorer son image ;
o Amélioration de l'organisation ;
o Se démarquer de la concurrence et un
élément de développement.
· Les objectifs de la certification sont donc sur un plan
interne à l'organisation :
o Augmentation de l'efficacité et de la
rigueur ;
o Réduction des coûts ;
o Responsabiliser l'ensemble des acteurs.
1.3 Qu'est-ce qu'un service ?
Un service est « un résultat
généré par des activités à l'interface entre
le fournisseur et le client et par des activités internes au fournisseur
et pour répondre au besoin du client »3(*).
Cette définition illustre bien la complexité de
qualifier un service et la multiplicité des formes qu'il peut
revêtir. Selon Juran (1987) : « un service existe parce que le
prestataire est capable de répondre aux besoins du client mieux que
celui-ci ne pourrait le faire lui-même, ou parce qu'il offre des
alternatives plus attractives en terme de coût, de temps, de
commodité, ou bien encore parce qu'il répond à un large
éventail de besoins de l'individu »4(*).
A travers ces deux définitions, il apparaît que
la difficulté de définir un service provient de :
· son caractère immatériel ;
· et de sa finalité propre : «
répondre à un besoin » qui peut revêtir de multiples
formes.
Face à cette diversité, l`évaluation de
la qualité d'un service n'en sera que plus complexe.
1.4 Les spécificités de l'offre de conseil
Les prestations de services, et à plus forte raison les
prestations de conseil, se distinguent de la production de biens par leur
caractère totalement fongible et
immatériel. Ces caractéristiques
nécessitent une offre marketing adaptée aux besoins naturels de
sécurisation de la clientèle en intégrant notamment les
dimensions relatives à la co-production, à
l'hétérogénéité de l'offre et au rôle
du personnel de terrain. Toute politique marketing visant à promouvoir
une offre de service aura donc pour objectif principal de démystifier la
prestation en lui procurant suffisamment d'indices matériels d'une
part,tout en tenant compte des spécificités mêmes de la
réalisation du service, d'autre part.
Quatre grandes caractéristiques peuvent être
évoquées :
1) L'intangibilité de la prestation de service
Le caractère immatériel des prestations de
services et de conseils, en particulier, est un facteur prégnant en
marketing car il présuppose de matérialiser autant que faire la
fongibilité d'une intervention pour procurer à l'acheteur une
toute autre perception mentale du service.
La prestation en tant que telle est donc :
· Difficile à représenter, ce qui emporte
des concepts de commercialisation et de communication adaptés.
· Difficile à contrôler faute d'indicateurs
qualité mesurables, liés entre autre à la participation du
donneur d'ordre (coproduction).
Donc pour les clients il est particulièrement plus
difficile de réaliser un comparatif qualité pour un service, ce
qui les incite à rechercher un nombre important de critères de
substitution pour tenter d'évaluer ce pour quoi ils doivent payer.
Le principal indicateur reste la réputation ou la
notoriété du consultant et du cabinet, complétée de
ses références.
2) La coproduction du service
Il s'agit du second facteur caractéristique de
l'activité de service, car dans la majorité des cas la prestation
est souvent coproduite et mise en oeuvre lors de sa réalisation, et ceci
est d'autant plus vrai pour les interventions de conseil.
Concrètement cette spécificité affecte la
production et la gestion du service :
· un cabinet de conseil ne bénéficie pas de
la même flexibilité que l'industrie pour constituer des stocks
de sécurité. L'adaptabilité, pratiquement en temps
réel est donc une des composantes spécifiques du marketing des
services et suppose, pour la satisfaire, une organisation qui peut pallier ces
aléas
· Elle se traduit également par un travail de
coproduction où le client doit être amené à
s'investir tout au long de l'intervention. C'est d'ailleurs cette participation
qui conditionne en grande partie le succès ou non de la prestation.
3) L'hétérogénéité des
prestations de conseil
Chaque prestation de conseil est par nature différente,
en raison notamment de l'activité du client, de son organisation
interne, de sa culture, du type de coproduction adopté qui personnalise
peu l'intervention.
4) Le rôle du personnel de terrain
Le personnel (consultants, chef de projet, manager,
associé....) est le principal média identifiant le
professionnalisme du cabinet.
Le client s'attache en fait à un ou plusieurs
interlocuteurs et non pas à la structure qu'ils sont censés
représenter. D'où l'importance de leur rôle dans la
fidélisation et la satisfaction des donneurs d'ordre, sans compter le
« bouche à oreille » positif qu'ils
génèrent. Il s'agit là, à notre sens, du principal
facteur de communication institutionnel des activités de conseils.
1.5 Concept qualité dans les services
La grande particularité du service réside dans
le fait que son processus de fourniture se trouve chez le client. C'est donc
lui qui juge directement du niveau de la qualité du service offert. Si
le jugement est négatif, le risque est de perdre le client. La notion de
la qualité du service est d'autant plus difficilement
appréhendable que la notion de service, abstraite et diffuse, elle se
caractérise par une prestation intangible et souvent
hétérogène.
Pour se prémunir contre des prestations de mauvaise
qualité, les entreprises de services essayent de maîtriser leur
processus de réalisation.
Pour cela, il convient :
· D'une part, de bien appréhender les besoins du
client ;
· D'autre part, de répondre à ses exigences
tout en attachant la plus grande importance aux aspects
périphériques de la prestation tels que l'accueil, les
délais, la relation, la communication, la compétence...
Le premier pas de la démarche qualité des
entreprises de services consiste à maîtriser les
caractéristiques du service offert et de la prestation des services.
Plusieurs professions, soucieuses de la qualité de
l'interface avec leur clientèle, manifestent actuellement le besoin de
codifier et de formaliser leur professionnalisme. L'époque est donc
à la qualité des services.
La norme internationale ISO 9004-2 dote les prestataires de
services d'un référentiel de management de la qualité,
intitulé « lignes directrices pour la gestion de qualité
dans les services ». Cette norme s'inspire largement de celles de la
série ISO 9001.
2. Les différentes démarches de la
certification
2.1 Préparer et communiquer
Une première étape est sans aucun doute de
prendre connaissance des principes de la norme, ce qu'elle apporte, des
témoignages d'entreprises, les avantages et inconvénients, etc.
La première étape est donc une bonne information et
compréhension de la part des dirigeants afin de connaître les
tenants et aboutissants d'une telle démarche. Le dirigeant (M. LEMAITRE)
est conscient de l'organisation de son entreprise, et des rôles et
responsabilités de tous les acteurs.
Deuxièmement, le chef d'entreprise communique et
sensibilise constamment sur les enjeux et objectifs de la certification
à l'ensemble de son personnel.
2.2 Former les acteurs
Ensuite des formations sont réalisées, en
interne, afin que chacun puisse comprendre les objectifs et enjeux de la
démarche. Des efforts sont consentis par la société afin
de dégager un maximum de ressources financières et humaines
adaptées à ses possibilités.
2.3 Identifier les processus de l'entreprise
Une formation adéquate a été suivie,
l'identification des processus de l'entreprise peut alors commencer. Il s'agit
dès lors d'analyser et de remettre en cause toutes les procédures
et méthodes de travail. Ces remises en cause permettront de
rédiger les procédures et les documents nécessaires
à la maîtrise du système de management de la
qualité. Ceux-ci seront rédigés par les personnes
impliquées dans le processus qualité afin de:
· Optimiser les délais d'étude, de
livraison ;
· Optimiser le travail ;
· Optimiser les ressources ;
· Optimiser les compétences ;
· Simplifier l'organisation.
2.4 Mettre en oeuvre
Enfin, mettre en oeuvre le nouveau processus afin de
vérifier sur le terrain si les nouvelles procédures est en
adéquation avec les objectifs d'efficacité et de qualité
recherchés à travers :
a) Expression documentée de la politique et des
objectifs qualité
Le directeur du cabinet a défini scrupuleusement sa
politique et sa stratégie pour son entreprise sous forme d'une
description détaillée de sa vision globale de l'entreprise
explicitant son engagement envers une politique de qualité. Ceci est
dans le but de mettre sur papier l'ensemble des objectifs d'une politique
qualité, il représente en quelque sorte « le fil rouge
» de la future politique ISO. Elle doit donc mettre en évidence la
finalité du projet mais également assurer la compréhension
générale par tous. De plus elle sert à encourager les
membres de son personnel et de répondre à la satisfaction de ses
clients. Dans la rédaction de ce document, le chef d'entreprise ou le
responsable qualité tient compte d'un certain nombre d'acteurs et
d'intervenants tels que les clients, les services, l'environnement,
l'amélioration continue, etc. Ces objectifs sont revus
régulièrement afin de toujours suivre la même direction.
b) Le manuel qualité
Le manuel qualité est un élément
essentiel dans la préparation à la certification, il
décrit scrupuleusement l'organisation de l'entreprise ainsi que le
système qualité mis en place au sein de l'entreprise. Il comporte
le domaine d'application du système de management, les procédures
documentées et enfin décrit les interactions entre les
différents processus. Généralement le manuel
qualité est scindé en deux parties :
· La description de l'organisation
o Sommaire
o Présentation de l'entreprise
o Politique
o Objet et domaine d'application
o Gestion du manuel qualité
o Les responsabilités et autorités concernant la
qualité.
· Le système de management de la qualité
o Descriptions des réponses apportées à
la norme.
Il s'agit d'un document interne à l'entreprise qui
permet, lors d'un remplacement par exemple, d'avoir une vision claire et
globale sur les différentes fonctions à assumer ainsi que son
rôle et sa place au sein de l'organisation.
c) Les procédures
Une procédure se définit comme une
manière spécifiée d'effectuer une activité, en
effet, il s'agit de mettre par écrit la marche à suivre pour
réaliser une action.
Voici les 6 procédures exigées par la norme ISO
9001, version 2000 :
· Maîtrise de la documentation ;
· Maîtrise des enregistrements
qualité ;
· Audit interne ;
· Maîtrise du produit non conforme ;
· Action corrective ;
· Action préventive.
Ces procédures sont rédigées dans la
norme mais ne sont en aucun cas exhaustives, l'institut adapte la norme en
fonction de son travail, ses prestations, son organisation et ses
compétences. Le but est de mettre par écrit sa façon de
travailler, son organisation. Dans certains cas, c'est grâce à ce
genre d'exercice que l'on constate des inefficacités flagrantes qui
mènent le plus souvent à des corrections organisationnelles.
Il suffit de se poser les bonnes questions : Qu'est-ce qui
doit être fait ? Par qui ? Comment ? Ou classer ces dossiers ? Selon quel
critère ? Selon quelle méthode d'archivage ? Etc.
La remise en cause constante permet l'amélioration
continue et donc une amélioration de la qualité.
d) La documentation
La documentation représente les documents
utilisés chaque jour afin d'assurer le bon déroulement des
tâches à accomplir telles que les bons de commande, factures, le
catalogue commercial, les notes d'envoi, etc. De nouveau, la norme n'oblige en
aucun cas à une liste restrictive de document à utiliser.
e) Les enregistrements qualité
Afin de démontrer la conformité aux exigences,
le responsable réalise des enregistrements afin de prouver
l'efficacité du système qualité non seulement à ses
clients mais également aux auditeurs. Ces enregistrements vont permettre
de déceler les problèmes ou dysfonctionnements. Pour conclure, un
planning précis en vue de la certification doit être défini
afin de conférer un objectif de travail.
La démarche de la qualité est un système
sans fin qui met en place tous les acteurs afin que chacun collabore et pas
uniquement les personnes qui en sont responsables.
f) Processus de certification
Une fois l'ensemble du processus établi et mis en
pratique pendant plusieurs mois pour s'assurer du bon fonctionnement de la
démarche qualité, l'entreprise va devoir faire appel à un
organisme certificateur. Cet organisme certificateur est une tierce partie qui
va évaluer la conformité du système de gestion de la
qualité, tant au niveau des normes publiées que par rapport
à toute la documentation. L'organisme certificateur assure cette
conformité par une évaluation favorable ou défavorable.
Malheureusement rien n'est simple, le déroulement d'une
certification se déroule en plusieurs étapes. Tout d'abord une
convention de certification doit être signée avec un organisme
certificateur du choix de l'institut.
1) Constitution de l'équipe d'audit
Chaque membre de l'équipe d'audit est lié aux
règles de confidentialité en ce qui concerne les informations
rassemblées dans le cadre de la certification. Au sein de
l'équipe une personne est désignée comme responsable de
l'organisation de l'audit, il est habituellement l'interlocuteur du responsable
qualité de l'entreprise.
2) Le pré audit
Le pré audit a pour objectif de poser un diagnostic par
rapport à la situation dans laquelle se trouve le système de
gestion du cabinet. Une date de pré audit est déterminée
d'un commun accord. Le responsable qualité transmet ensuite la
documentation aux auditeurs. La documentation reprend donc le manuel
qualité, les procédures, les instructions et la documentation. Le
ou les auditeur(s) procède (nt) dès lors à une prise de
contact et à une évaluation succincte de la démarche
qualité. C'est lors du pré audit que toutes les exigences de la
certification sont clairement énoncées afin qu'il n'y ait aucun
mal entendu par la suite. Un planning est réalisé concernant
l'audit de certification. Si dysfonctionnement il y a, des actions correctives
peuvent être menées avant l'audit de certification. Au cas
où certaines lacunes n'auraient pas pu être comblées, le
responsable qualité peut demander un second pré audit.
3) L'audit de certification
L'audit de certification ne peut se faire que dans le cas
où le demandeur a marqué son accord et qu'il satisfait aux
exigences de pré audit.
L'audit de certification comporte une investigation
auprès de tous les responsables afin d'évaluer que chaque partie
du système de gestion correspond à la norme. Ensuite, l'auditeur
contrôle que chaque procédure et instruction soient correctement
appliquées. Le champ de contrôle ne se limite pas à un
bureau administratif mais également sur le terrain par exemple, les
enquêtes réalisées par le cabinet pour le compte des
clients.
Après un relevé rigoureux des
non-conformités de la démarche, l'auditeur établit un
rapport qui est ensuite confronté au responsable de la qualité
afin de dissiper tout malentendu.
Tout dysfonctionnement mettant à mal la
conformité du système est rédigé par écrit
sous forme de fiche.
Celle-ci est classifiée comme suit :
· Non-conformité critique, en cas de
dysfonctionnement compromettant. L'action corrective doit faire l'objet d'un
plan d'action détaillé.
· Non-conformité majeure, en cas de
dysfonctionnement mettant à mal la fiabilité du système.
L'action corrective doit faire l'objet d'un plan d'action
détaillé.
· Non-conformité mineure, en cas de
dysfonctionnement à son application. L'action corrective doit être
documentée et exécutée pour le premier audit de suivi.
Le responsable qualité répond par écrit
à chaque fiche de non-conformité et propose des actions
correctives dans un certain délai.
4) Évaluation du dossier et décision
Un rapport est rédigé tenant compte de toutes
les observations ainsi que des actions correctives déjà
menées. Celui-ci est envoyé au responsable qualité. Une
décision définitive est prise après
délibération par le comité de certification.
Trois possibilités :
· Attribution de la certification
· Attribution conditionnelle sous réserve
d'actions correctives
· Obligation d'un nouvel audit après actions
correctives
· Refus de la certification s'il est impossible au
demandeur de satisfaire aux exigences telles que souhaitées dans la
norme et par l'auditeur.
Au cas où la certification est accordée,
celle-ci reste valables trois ans et un certificat de certification est fourni
à l'entreprise. Ce certificat reprend le nom de l'organisme
certifié, l'organisme certificateur, la norme de
référence, le domaine d'application, la date de délivrance
ainsi que la période de validité.
5) Maintien de la certification
Pendant la période de validité, le cabinet se
voit soumis à des audits de suivi par l'organisme certificateur.
Étant donné que la durée de validité de la
certification est limitée à trois ans, une rectification doit
avoir lieu si l'organisme certifié veut conserver cette certification.
6) Audit de suivi
Les audits de suivi ont pour but de contrôler par
sondage l'application effective et correcte du système mis en place, il
ne s'agit donc pas de recommencer l'ensemble du processus de certification. Le
suivi concerne généralement les aspects suivants :
· Les audits internes, les actions correctives et la
revue de direction
· La gestion des plaintes
· Les communications avec les autorités
compétentes en cas de gestion de l'environnement
· Gestion du système documentaire
· Sélection d'exigences de la norme de
référence.
7) Audit de rectification
Il s'agit d'une réévaluation du système
de gestion. Celui-ci se déroule de la même manière qu'un
audit de certification. Ce type d'audit peut se produire en présence de
déficience flagrante du système.
3. La rentabilité de la certification
Du point de vue du gestionnaire d'entreprise, cet aspect est
essentiel. Par définition, un projet est dit rentable lorsque la valeur
actualisée des coûts qu'il a suscité est inférieure
à la valeur actualisée des recettes qu'il permettra de
réaliser tout au long de la vie de l'entreprise.
On considère la période court terme comme la
période entre le commencement de la démarche qualité
jusqu'à la certification proprement dite. Pendant cette période,
la rentabilité est négative car les coûts sont
considérablement élevés par rapport à
l'économie réalisée.
On considère la période à moyen et long
terme comme la période après la fin de la certification. Les
retours sur investissement sont de deux ordres :
· D'une part, la certification permet d'augmenter les
parts de marché car les clients seront plus confiants et plus
fidélisés. De plus, les nouveaux clients seront heureux de
travailler avec une entreprise certifiée.
· D'autre part, la certification permettra de diminuer
des coûts de non qualité (par exemple, sur des coûts comme
le service des réclamations) ainsi qu'une augmentation de la
productivité.
La mise en place d'une telle démarche est une
étape importante dans la vie d'une entreprise. La société
dégage du temps et de l'argent. Du temps, car elle met une ou plusieurs
personnes à pied d'oeuvre pour assurer la démarche. Et de
l'argent, pour payer ces personnes ainsi que tous les autres intervenants.
4. Conclusion
Les grands instituts d'étude ont déjà
passé le cap de la certification ISO depuis quelques années mais
les petites et moyennes structures restent encore à la traîne de
part leurs moyens financiers et humains limités. Grâce à
certaines adaptations de la norme ISO 9001 versions 2000, les étapes de
certification ainsi que la mise en place du système deviennent plus
flexibles et plus adaptées aux petites structures. Par
conséquent, l'adaptation des entreprises aux procédures conformes
au système qualité est en évolution constante quelles que
soient leurs tailles et leurs capacités financières.
II. DEUXIEME PARTIE
Cas d'entreprise : application d'une
démarche qualité au sein du cabinet « ELS
Concept »
A. Présentation du cabinet
Avant tout, lors d'une intégration dans une entreprise,
il est nécessaire de prendre connaissance de l'entreprise dans laquelle
on va travailler. Pour cela, une présentation du cabinet permettra
d'exposer ses activités, son histoire et son fonctionnement.
1. ELS Concept : son histoire et son
évolution
En 1984, le Cabinet «Etude et
Stratégie » voit le jour. Son origine vient de l'association
de M. LEMAITRE et M. ESQUEVIN en vue de créer une agence
spécialisée dans le domaine économique.
A cette époque, le Cabinet a pour principaux clients
les établissements publics. Mais malheureusement, les années 90
sont marquées par la récession en raison de la mauvaise
conjoncture économique qui touche la France.
Le secteur d'activité de l'entreprise n'est pas
épargné, le cabinet « Etude et
Stratégie » perd sa clientèle et l'entreprise doit
déposer le bilan. Sur l'initiative de M. LEMAITRE et grâce au
soutien de ses anciens clients, il décide de créer seul sa propre
entreprise. C'est la naissance du cabinet « ELS Concept »
en 1994.
Deux ans plus tard, c'est-à-dire en 1996, le cabinet
« ELS Concept » rejoint le groupe
« BIRDIE », une association de type loi 1901 qui vise
à élaborer des outils performants pour les entreprises. Il s'agit
d'un regroupement d'entreprises ayant pour but de combiner leurs
compétences complémentaires afin d'offrir un service d'une
qualité optimale à leurs clients. Leurs compétences
particulières concernent principalement la communication et le
marketing.
Cette association regroupe à l'époque plusieurs
entreprises complémentaires :
· Une société de création graphique
« JIM CREATION »,
· Une agence de publicité « APE
STRATEGIE »,
· Un cabinet de conseil « APPUI
CONSEIL »,
· « BIRDIE » s'occupe du
développement commercial,
· Un bureau d'étude et d'audit « ELS
Concept ».
En 2000, ELS Concept quitte le groupe
« BIRDIE ».
M. LEMAITRE est également collaborateur associé
d'EMOS, le cabinet de M. BLANCHET et ce dernier est lui-même
collaborateur associé à ELS Concept. EMOS est un cabinet
d'Etudes, Management, Organisation et Stratégie.
M. LEMAITRE et M. BLANCHET se connaissent depuis de
nombreuses années et connaissant leur grande compétence mutuelle,
c'est tout naturellement qu'il se sont associés dans le réseau
EMOS-Concept afin d'optimiser leurs prestations et de garantir la meilleure
qualité de travail et d'expertise à leurs clients mutuels.
2. ELS Concept et son environnement
2.1 Activités et métier
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ELS Concept
|
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Forme
juridique :
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SARL
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Création :
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1994
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Dates clés :
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1996 ELS Concept rejoint le groupe (BIRDIE).
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Siège social :
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2, rue Louis Berton 51100 REIMS.
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Personnes-clés :
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- M. Eric LEMAITRE, Directeur et Responsable des
études.
- M. Alain BLANCHET, collaborateur associé.
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Secteurs d'activité :
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Etude socio-économiques - marketing - audit -
organisation.
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Concurrents
:
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Efficence3, Roussel consultants, les cabinets parisiens.
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Capital social :
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7622.45 €
|
Effectif :
|
7
|
'
Chiffre d'affaires :
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169 000 € (
2006)
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Nationalité :
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française
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Code SIRET :
|
39784133900013
|
Site
Web :
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www.els-concept.fr
|
|
ELS Concept est un cabinet d'études
socio-économiques, d'audit, d'organisation et de formation marketing
d'entreprises, situé à Reims dans le département de la
Marne (51).
Le coeur de métier est essentiellement lié
à l'analyse des réalités, des besoins, et de tout ce qui
influe sur notre environnement que ce soit de manière positive ou
négative pour les besoins de services publiques.
Le cabinet se concentre sur différents domaines
d'intervention qui sont les suivants :
· Evaluation des programmes et dispositifs locaux,
nationaux, européens ;
· Audit et accompagnement des structures sur des
politiques de changement ;
· Etudes économiques, études d'impact
territoire ;
· Urbanisme commercial ;
· Etudes socio-économiques ;
· Etudes marketing.
La plupart des missions réalisées au sein du
cabinet sont des études de marché telles que des études de
satisfaction ou des études de zones de chalandise.
La réalisation de ces études est menée
à bien par des consultants. Ces derniers sont chargés de
maîtriser des dysfonctionnements, de préconiser des
« remèdes », mais plus rarement d'en assurer la mise
en oeuvre, la concrétisation finale appartenant au directeur. En effet,
les consultants n'ont aucune autorité pour réaliser des
changements ou implanter des programmes, sinon ils n'agiraient pas comme
conseillers mais comme gestionnaires. Les consultants ne fournissent qu'une
aide aux clients.
En France, beaucoup d'entreprises et de services publiques
font appel à des consultants. Les demandes d'intervention sont multiples
et peuvent être classées en trois grandes familles :
· Le conseil stratégique : l'entreprise
demande à un consultant d'intervenir pour découvrir la source
d'un problème. La demande inclut également un diagnostic,
l'élaboration de solutions et éventuellement la mise en oeuvre
et de suivi des solutions adoptées ;
· Le conseil méthodologique : lorsque le
problème est identifié par l'entreprise, le consultant est
appelé pour le résoudre ;
· Le conseil de service : il s'agit ici d'un service
de spécialistes et non pas de consultation.
La société ELS Concept propose un conseil
externe. En général, une organisation fait appel à un
consultant externe lorsqu'une des situations suivantes se
présente :
· L'organisation ne possède pas en interne les
ressources et compétences spécialisées nécessaires
pour réaliser une mission, un projet...etc.
· L'organisation possède en interne les ressources
spécialisées nécessaires mais celles-ci sont
déjà affectées à d'autres projets ;
· Lorsqu'une vision externe, l'extériorité
et/ou la neutralité du consultant constituent des paramètres
essentiels pour la réussite de la mission (une décision prise sur
un avis extérieur est toujours mieux adaptée) ;
· Lorsque le besoin de confidentialité
s'impose.
L'organisation client bénéficie ainsi de
l'expérience du consultant basée sur sa connaissance de nombreux
contextes organisationnels différents. Toutefois, le consultant externe
doit consacrer un certain temps pour connaître l'état d'esprit du
personnel et le fonctionnement de l'organisation.
Pour réaliser une mission, le consultant doit respecter
certains points majeurs définis par le client qui lui permettront de
s'organiser et :
· De connaître le budget dont elle disposera, les
aménagements et les variantes possibles ;
· D'avoir identifié sa marge de manoeuvre pour
l'opération : jusqu'où peut-on aller, dans quel
délai, les moyens possibles ;
· D'avoir identifié les problèmes actuels
et avoir une vision relativement claire de la situation vers laquelle elle
souhaite s'acheminer ;
· D'avoir identifié les marques ;
· D'avoir identifié les personnes susceptibles de
faire l'interface entre les services et le consultant.
Tout ceci permet de constituer le cahier des charges que le
consultant devra respecter scrupuleusement.
2.2 Organigramme
Monsieur LE MAITRE
Consultant senior
Directeur du cabinet
Collaboratrice
Associée
Mme LE MAITRE
Responsable administrative
Mme DEMALANDER
Collaboratrice
Chef de projet « dossier
européen »
Monsieur BLANCHET
Collaborateur associé
Sociologue
Chargés d'études
Mme CAU
Chargés d'études
Mlle PREVEIRAULT
Assistante de direction des études
Mlle HEDOUIN
Enquêteur
Terrain
Enquêteur
Terrain
Enquêteur
Terrain
Enquêteur Terrain
2.3 Secteurs d'activité du cabinet.
Le cabinet ELS Concept oeuvre depuis plus de dix ans sur des
champs très variés.
Economie Emploi territoire
DRTEFP Champagne Ardenne, Région Champagne Ardenne,
FASILD, Conseil Général 52, Union de Maisons de Champagne, UNAPL,
Région Champagne Ardenne. Agence d'urbanisme de Reims, Conseil
Général de l'Aisne. Chambre Régionale d'Agriculture de
Picardie. Ville de Reims, Communauté d'agglomération de Reims.
Effort Rémois, OPAC Marne, OPAC Reims habitat Champagne
Ardenne, OPAC Chalons en Champagne, ODH26, OPAC 36. Habitat du Pays de
Romans. Office de l'habitat de Montélimar, Office HLM Valence, SDH
Constructeur, Sarthe Habitat.
Enquêtes Habitat social
Le cabinet a conduit de nombreuses enquêtes de
satisfaction et d'études de caractère sociologique dans l'habitat
social. Sur l'agglomération de Reims, de nombreuses études ont
été conduites en face à face (domicile) auprès des
habitants des quartiers (en zone ZUS ou non).
LIC Packaging groupe EUROBOX, Marcillat, BESNIER, LACTALIS,
Groupe Boisset, UNILET, Syndicat Interprofessionnel du Fromage Munster,
Syndicat Interprofessionnel du Fromage de Langres. IFTH Troyes, Centre
Beauté. Champagne Parc Auto, ABL Informatique SCII. EDF GDF. France
Télécom Région Champagne Ardenne. SAEM Champagne Parc
Auto. Royal Canin. APE Stratégie. Chèque Lire. JACQUOT
(confiseries et chocolats). ESIEC, CNRT....
Études / produit ou concept
Organisatio Audit Accompagnement Structure
DLA ASSODEL 51, plus de 40 associations accompagnées
dans le cadre des démarches d'accompagnement DLA (maisons de quartier,
associations luttant contre l'exclusion [dont Banque Alimentaire 51],
structures sportives, organismes culturels...).
LIC Packaging PME Italienne, Laboratoire BRIDE, CBE Epernay,
GRETA Région Champagne Ardenne. DAFCO. CAT D'ALES.
Urbanisme Commercial
CCI Reims Epernay, CCI Châlons-en-Champagne, CCI Haute
Marne. Ville de Saint Quentin. Ville de Reims. Vitrines de Reims.
Communauté d'agglomération de Chalons en Champagne
Études liées aux politiques publiques
CNAMTS étude nationale, MSA, CRAM,
ARACT, Packaging Valley, Direction de l'Eau CAR Reims, Direction
Régionale de l'Equipement région Centre. DRIRE Champagne Ardenne.
Centre National de Recherche technologique Emballage Conditionnement. DAFCO
Champagne Ardenne, Conseil Général de la Haute Marne.
B. Procédures de travail
Depuis 1989, date à laquelle les premières
sociétés américaines ont commencé à se faire
certifier sur la base d'une des trois normes internationales d'assurance
qualité de la série ISO 9000, l'intérêt pour la
certification ISO 9000 n'a cessé de croître à une vitesse
phénoménale. Toutefois, les entreprises de services
certifiées restent encore rares.
Mais tout comme les industriels, les prestataires de services
ont ressenti le besoin de faire connaître à leurs clients la
qualité de leurs prestations.
Actuellement, dans bien des cas, la notoriété du
prestataire de services est le seul moyen utilisé pour asseoir la
confiance de ses clients. Ainsi, le développement d'indicateurs de
fiabilité objectifs, indépendants des acteurs particuliers, et
reconnus de tous apparaît nécessaire, ce qui a justifié le
recours par certains, à la certification selon les normes ISO 9000.
Le cabinet d'étude ELS Concept n'échappe pas
à cette évolution. En effet, le souci de la qualité et son
contrôle est, depuis longtemps, au coeur de ses préoccupations.
Dans cette partie j'ai essayé d'identifier toutes les procédures
générées au sein du cabinet à savoir :
· Le management du cabinet ;
· Le management des ressources internes ;
· Management de la relation client ;
· Administration et gestion des productions
d'études
Pour cela, j'ai été amené à
opérer à deux niveaux :
1. le terrain :
Les études auxquelles j'ai participé
sont :
· L'impact économique du village de noël et
fête des rois en décembre,
· En janvier enquêtes de satisfaction bailleurs
sociaux.... (Effort rémois, Sarthe Habitat)
· Ateliers santé (entretiens qualitatifs
auprès des professionnels de santé au quartier :
Croix-Rouge, Maison blanche, Murigny)
2. Au sein du cabinet :
· Méthodologie, formation,
· Passation des enquêtes, vérification,
contrôle
· Analyse des résultats...
1. Le management du cabinet
1.1 Les principes
Le cabinet se trouve dans une situation d'évolution en
profondeur et au coeur d'enjeux exceptionnels : la concurrence,
évolution des attentes des clients, évolution des technologies,
exigence accrue de compétitivité, ...
Les réponses à ces enjeux sont de nature
stratégique : renforcement de l'orientation client, élargissement
du périmètre d'activités, développement de l'action
du cabinet en faveur du développement durable, renforcement des actions
en matière de solidarité ... Ces réponses s'appuient sur
un atout clé : les hommes et les femmes qui y travaillent doivent
apporter leurs compétences et savoir-faire, leur dynamisme et leurs
aspirations.
1.2 Les objectifs
Au centre des projets de chacun, la politique d'ELS Concept
vise à contribuer à l'excellence de l'exercice des métiers
et à faire en sorte que ces salariés s'épanouissent dans
leur travail.
La politique du cabinet, vise à :
· Rassembler le personnel sur les valeurs,
· Offrir aux salariés des parcours professionnels
correspondant à leurs aspirations et à leurs potentiels,
· Permettre au groupe de se développer au service
du client, en anticipant les évolutions des métiers,
· Améliorer l'efficacité
managériale.
1.2.1 Rassembler le personnel sur les
valeurs
Cette implication passe par :
· La compréhension par le personnel, des
stratégies et des valeurs du groupe,
· Des pratiques managériales exemplaires
favorisant le progrès de tous,
· L'élaboration collective au sein
d'équipes de travail d'objectifs connus de tous,
· La comparaison des pratiques de travail,
· Le développement de la reconnaissance
individuelle et collective des résultats.
1.2.2 Offrir aux salariés des parcours professionnels
correspondant à leurs aspirations et à leurs potentiels
Il s'agit d'assurer de manière optimale et durable, le
développement des compétences des salariés :
· En accompagnant les salariés dans leur projet et
en donnant de la visibilité aux responsables sur les compétences
disponibles par la mise en place d'une orientation professionnelle,
· En donnant de la visibilité aux salariés
sur les évolutions possibles de leur emploi,
· En développant une politique de formation
ambitieuse.
Il s'agit de permettre au Cabinet de se développer au
service du client, en anticipant les évolutions des métiers en
mettant l'accent sur le renouvellement des compétences
nécessaires pour faire face aux besoins de développement de
l'entreprise.
1.2.3 Améliorer l'efficacité managériale
· Appréhender les besoins du groupe,
· Améliorer la professionnalisation des
salariés,
· Améliorer les pratiques
managériales : politique de reconnaissance, fixation et suivi des
objectifs...
1.3 La spécificité de l'entreprise
1.3.1 L'organisation
· L'entreprise ELS Concept est une structure
composée de trois associés :
M. Eric LEMAÎTRE 48 ans, 22 ans
d'ingénierie conseil, directeur des études et
responsable du cabinet. Ingénieur économiste (ancien
élève de l'IFG Institut Français de Gestion,
troisième cycle marketing stratégique INM Institut National de
Marketing, troisième cycle marketing industriel CNAM Conservatoire
National des Arts et Métiers). Professeur associé à
l'ESIEC Ecole Supérieure d'Ingénierie d'Emballage et de
Conditionnement université de Reims, chargé d'enseigner
l'économie industrielle, chargé de cours au conservatoire
national des arts et métiers de Reims chargé de l'enseignement
concernant les méthodes d'analyses de données statistiques en
économie et en marketing. Il a un rôle de consultant senior.
Mme Sabine LEMAÎTRE
collaboratrice associée chargée de la gestion des
ressources humaines, de la finance, de la comptabilité, des achats et
des tâches administratives.
M. Alain BLANCHET 48 ans, 10 ans
d'ingénierie conseil, ancien directeur financier d'un
grand groupe métallurgiste, ancien gérant d'un cabinet
spécialisé dans la mise en place de systèmes de management
de qualité, sociologue et collaborateur associé
du cabinet. Diplômé Sciences Politiques en sociologie
d'entreprise. Maîtrise de sciences économiques. Il est consultant
senior.
· D'une consultante senior :
Mme DEMALANDER chef de
projet « mission européenne ».
· De deux chargées d'études :
Mlle Stanie PREVEIRAULT 27
ans, chargée d'études, chef de projet et
responsable des opérations terrain, diplômée de RMS (Reims
Management School), responsable organisation des opérations terrain.
Administratrice CATI.
Mme Isabelle CAU 39 ans,
chargée d'études, DESS marketing Paris Dauphine,
Maîtrise Economie appliquée. Analyse quantitative.
Mme Sophie HEDOUIN 25 ans, Assistante
de direction des études et superviseur. Maîtrise de sociologie.
DESS en Analyse prospective économique.
· D'une équipe de
téléenquêteurs terrains.
1.3.2 La politique
La politique du cabinet visent à :
· Améliorer l'efficacité managériale
en s'appuyant sur un dialogue responsable avec les partenaires dans lequel la
communication occupe une place importante.
· Si la réussite d'une entreprise dépend de sa
stratégie, elle repose également sur les hommes qui la mettent en
oeuvre, d'où l'importance de les choisir avec un maximum
d'objectivité, de garantie et de discernement. Mais devant la
quantité impressionnante de méthodes d'évaluation qui sont
proposées, il n'est pas toujours facile d'identifier celles qui sont les
plus pertinentes...
2. Le management des ressources internes.
· Le diagnostic des ressources et compétences du
cabinet s'imposent pour bien connaître l'ensemble de son personnel.
· Il est composée de plusieurs ressources dont une
fondamentale : celle des ressources humaines.
· C'est pourquoi la mise en place d'outils de gestion des
ressources humaines, de description de poste au sein du cabinet ELS Concept est
indispensable, on a accomplit à la réalisation d'une
procédure de description des postes au sein du cabinet a la suite
de la demande du directeur du cabinet ELS Concept.
· L'objectif de la démarche :
ü les descriptions de fonction sont utilisées pour
l'évaluation du travail et de la performance du personnel ;
ü la formation et le développement des
compétences au sein du cabinet ;
ü la planification des remplacements et la politique de
rémunération ;
ü la description a pour objectif de comparer les postes
entre eux afin de les classer les uns par rapport aux autres.
· Méthodologie :
ü Réaliser ces descriptions auprès de tous
les salariés via une fiche d'informations décrivant les
responsabilités, les tâches, les qualifications et la connaissance
minimum exigée pour le poste (ANNEXE 3).
· Les avantages :
ü Clarification des attentes et besoins pour les
dirigeants afin de développer les compétences du personnel pour
atteindre les objectifs du cabinet ;
ü Démonstrations des compétences des
employés du cabinet ;
ü Définition des rôles pour prendre
connaissance a quel collègue se référer par rapport a un
travail à accomplir ou une question à poser .
2.1 Compétences et formation
2.1.1 Directeur des études
Définition de la fonction :
Sélectionne dans son domaine des données
quantitatives ou qualitatives et en assure le suivi régulier ou ponctuel
pour la direction, le service utilisateur ou les usagers. Interprète et
met en place des informations, des indicateurs statistiques. Apprécie
des situations, effectue un diagnostic, dégage des tendances ou
élabore des prévisions dans le cadre d'analyses et
d'études spécifiques.
Peut aussi être amené à préconiser
des choix ou à fournir des outils d'aide à la décision.
Peut aussi animer une équipe de collaborateurs.
Conditions générales d'exercice de la
fonction:
Peut s'exercer en partie à l'extérieur de
l'entreprise, selon le domaine d'activité et le type d'études
à réaliser, soit pour réaliser ou superviser le travail de
terrain, soit pour collecter l'information auprès d'interlocuteurs
extérieurs (entretien qualitatif). L'activité s'organise
généralement de façon autonome, en étroite
collaboration avec les équipes de terrain. Celle-ci exige le plus
souvent l'utilisation des outils informatiques, pour l'analyse de
données par exemple.
Formation et expérience :
Accessible à partir de formations de niveaux II
ou I (maîtrise, DEA, DESS, école supérieure de commerce,
etc.), dans des domaines d'intervention comme : sciences économiques,
sciences humaines, publicité, etc. Un diplôme d'ingénieur
peut être apprécié et parfois exigé en fonction de
la branche d'activité de l'entreprise.
2.1.2 Consultant senior : (Ingénieur conseil,
Expert, Auditeur)
Définition de la fonction :
Le consultant est chargé de préconiser des
solutions techniques et/ou organisationnelles, adaptées aux besoins
d'une entreprise cliente. Il peut organiser et suivre la mise en oeuvre des
solutions retenues.
Conditions générales d'exercice de la
fonction :
Le consultant exerce son activité typiquement dans des
sociétés de conseil ou en indépendant. Il peut aussi
travailler chez des opérateurs, constructeurs, société de
services.
Il est spécialisé dans un domaine
d'activité qui peut être technique (télécoms et
réseaux, systèmes d'information, etc.) ou organisationnel
(management, commercial, marketing, gestion, etc.). Il intervient à un
niveau plus ou moins global selon son degré d'expérience et son
niveau d'expertise dans sa spécialité.
· Il prend en charge la prospection et la
négociation commerciale de ses missions. Après une
première étude des besoins du client, il fait une proposition
commerciale, délimitant son cadre et sa méthodologie
d'intervention. Bien entendu, le consultant junior ne sera pas
immédiatement impliqué dans les actions commerciales.
· Il réalise ou conduit un audit de la situation
du client, identifie les principaux problèmes. Il élabore une ou
plusieurs solutions adaptées, en tenant compte de l'ensemble de leurs
implications sur la situation.
· Il rédige une étude
détaillée, comportant son diagnostic et ses
préconisations, ainsi que la planification de leur mise en oeuvre.
Formation et expérience :
Le consultant doit faire preuve de :
· Hauteur
de vue et d'ouverture d'esprit, d'analyse et de synthèse ;
· Niveau
d'expertise dans son domaine, lié à une très bonne culture
générale technique lui permettant d'avoir une vue d'ensemble des
problèmes ;
· connaissance du métier du client ;
· méthodes d'analyse de situation ;
· méthodes de gestion de projet.
Exemples de métier de conseil :
Consultant en stratégie :
Le consultant en stratégie propose à la
direction générale d'une entreprise des axes d'évolution
de son organisation générale, de ses fonctions ou de ses
activités.
Il définit les lignes d'actions principales à
partir desquelles la direction générale déclinera ses
plans d'actions annuels et ses budgets.
Il travaille presque exclusivement dans des cabinets de
conseil, souvent internationaux, quelques fois auprès de la direction
générale d'un très grand groupe.
C'est principalement un métier pour des cadres
expérimentés ayant eu une activité professionnelle
diversifiée. Toutefois, certaines sociétés de conseil
préfèrent recruter des débutants pour les former à
leurs méthodes.
2.1.3 Directrice administrative
Définition de la fonction :
Elle supervise, organise et coordonne les services
administratifs, comptables et financiers, parfois l'informatique et les
services généraux. Elle collecte les informations auprès
des responsables opérationnels.
Elle structure les données représentatives de la
marche de l'entreprise nécessaires aux prises de décisions
(bilans, comptes de résultats, tableaux de bord). Elle constate les
points forts et les points faibles de l'activité. Elle attire
l'attention de la direction et la conseille sur les prévisions à
court terme. Suivant les directives de la direction, s'acquitte de missions
engageant la responsabilité de l'entreprise (recherche et
négociation de ressources financières...).
Conditions générales d'exercice de la
fonction:
La fonction implique généralement de faire
partie, selon la position hiérarchique, du comité de direction,
d'agir par délégation au service de la politique de
développement de l'entreprise, de représenter l'entreprise lors
de négociations avec les administrations, les banques, etc.
L'activité nécessite de gérer le temps entre de multiples
réunions internes et externes et la réalisation du travail
personnel (rapports, projets...etc.), tout en respectant les délais. Par
sa position hiérarchique, son degré d'implication et sa
polyvalence, l'emploi/métier impose de se tenir constamment
informé sur l'environnement économique et de s'adapter en
permanence aux évolutions de l'entreprise.
Formation et expérience :
Accessible par promotion interne à des cadres
expérimentés (comptables, financiers, contrôleurs de
gestion...).
Les formations supérieures délivrées par
les écoles supérieures de commerce, écoles de gestion,
écoles d'ingénieurs, Institut de sciences politiques ou
universités (droit), doivent être complétées par une
formation comptable de haut niveau (DECS par exemple ). Les postes d'adjoints
sont accessibles à partir de formations de niveau III (DUT)
complétées par une expérience ou des formations
complémentaires.
2.1.4 Chargés d'études
Définition de la fonction :
Répondre aux besoins d'études de l'entreprise en
vue de l'élaboration d'une stratégie de marque. Le
rôle : réaliser des études, recueillir et analyser les
informations permettant de mieux connaître un marché,
d'élaborer et d'évaluer une stratégie de
développement.
Conditions générales d'exercice de la
fonction:
Studieux et rigoureux, le chargé d'études se
transforme aussi parfois en véritable
« détective » : une partie de sa tâche
consiste en effet à traquer et à collecter un maximum
d'informations sur des thèmes très différents.
Son travail comporte de multiples facettes :
· Recueillir des informations qualitatives et
quantitatives (évolution de l'environnement, prévisions à
court terme, surveillance de la concurrence,...).
· Concevoir et réaliser des enquêtes
téléphoniques ou terrain.
· Proposer des axes de développement.
· Etude de faisabilité des projets de
développement.
· Transmettre les résultats obtenus à la
Direction.
· Evaluer les avantages et/ou risques liés aux
résultats de l'évaluation.
· Construire les argumentaires.
· Rédiger le cahier des charges de
l'étude.
· Recueillir des données documentaires.
· Réaliser les études qualitatives et/ou
quantitatives : création du guide d'entretien, conception du
questionnaire.
· Traiter et analyser les résultats.
· Rédiger un rapport de synthèse sur les
résultats de l'enquête et les préconisations à
mettre en place.
Formation et expérience :
L'éventail des formations demandées par
les recruteurs est assez large. Les formations supérieures Bac + 4/5 en
sciences sociales (essentiellement économie et statistiques) ainsi que
les écoles de commerce sont les plus fréquemment
demandées. Certains secteurs d'activités privilégient les
ingénieurs ayant complété leur formation par des
connaissances en économie. Des spécialisations sont parfois
nécessaires (économie du travail, de la santé,
économies européennes, connaissances juridiques, agriculture,
sciences de l'information...).
Une première expérience de deux à
cinq ans au sein d'un cabinet d'études, d'un observatoire
économique ou d'un service études d'une grande entreprise est
fréquemment requise. Enfin, outre l'esprit d'analyse et la rigueur
accompagnant tout travail d'étude, des qualités d'expression
écrites et orales sont impératives.
Point de vue :
La prise en compte de la satisfaction du client est au centre
de la démarche du chargé d'études.
Ses principaux objectifs sont de fidéliser les clients
acquis et d'en conquérir de nouveaux par des actions de communication
sur les différents produits et leur environnement.
Pour cela, il utilise toute une palette d'outils statistiques
afin de déterminer les attentes et besoins des clients et prospects :
bases de données, études de marché, analyses, etc.
Il utilise également des outils lui permettant
d'évaluer la rentabilité des actions menées, et des outils
de veille concurrentielle pour se situer par rapport aux autres offres du
marché.
Etre chargé d'études, c'est avant tout un
état d'esprit. Il faut être créatif, imaginatif, tout en
disposant de solides qualités relationnelles.
Les rencontres et les échanges constituent, en effet,
une part déterminante de l'activité. Chaque opération
inclut un nombre important d'acteurs, internes et externes à
l'entreprise, que le chargé d'études doit coordonner et faire
converger pour réussir.
2.1.5 Assistant(e) de chargés d'études
Définition de la fonction :
L'assistant(e) de direction organise les relations
extérieures du responsable du cabinet, prend en charge l'organisation
des aspects logistiques du service et participe à la coordination des
études.
Conditions générales d'exercice de la
fonction:
L'assistant(e) de direction doit avoir une maîtrise de
l'expression écrite et orale, des techniques de communication, des
règles de présentation et de transmission du courrier
administratif.
Connaissance de l'environnement institutionnel et du
fonctionnement de l'administration.
Ses tâches principales consiste à :
· Gérer l'agenda du responsable du service.
· Organiser le calendrier des réunions et des
rendez-vous.
· Organiser et coordonner la transmission des
informations dans le cabinet.
· Filtrer les appels téléphoniques,
conserver ou non des documents, mettre en forme des documents sur traitement de
texte, élaborer un tableau).
· Rédiger des notes internes, des comptes-rendus
et des correspondances administratives à partir de consignes.
Formation et expérience :
BAC +2 : BTS Assistante de direction, BTS Assistant(e)
secrétaire trilingue, formation complémentaire dans un domaine
(DEUG littéraire, droit, économie, etc.) apprécié
par les recruteurs. Adaptabilité, disponibilité,
discrétion sont trois atouts que devraient détenir l'assistant(e)
de chargés d'études.
2.2 Les outils d'évaluation
Les méthodes d'évaluation correspondent à
des méthodes d'aide à la décision, qui doivent fournir des
éléments d'information aux décideurs sur les effets. Cela
permet de calibrer l'intérêt des mesures à envisager.
L'évaluation est un concept né dans les années 80 en
France et dans les pays développés qui est mis en avant. En
effet, l'évaluation va permettre d'atteindre les objectifs qui lui sont
fixés. Plusieurs décrets imposent aux administrations un devoir
d'évaluation (Décret du 29/01/90, 23/02/89, 09/12/93).
Ainsi des dispositifs pour évaluer concrètement
l'entreprise sont mis en place, mais l'évaluation doit se faire dans le
temps et à plusieurs niveaux. On peut parler d'évaluation pour
vérifier les bénéfices d'une action, ainsi que le
degré de satisfaction des clients, et les acquis ou les
compétences du personnel. Ce type d'évaluation peut prendre la
forme de questionnaires de satisfaction.
2.3 L'enquête de satisfaction
Le principe de l'enquête de satisfaction est de mesurer
la satisfaction des services auprès des clients du cabinet à
travers la distribution d'enquêtes. Le but de l'action est
d'améliorer la communication et l'information auprès des clients
et de connaître leur degré de satisfaction. Ainsi, afin de mesurer
la progression, et de mieux répondre aux nouvelles attentes, dans un
souci d'accroître les performances de l'entreprise, cette enquête
de satisfaction sur nos prestations sera diffusée par le biais d'un
questionnaire. (Annexe 4)
· La méthodologie :
Au départ, il faut établir un diagnostic, un
état des lieux, grâce à l'envoi d'un questionnaire
d'évaluation auprès des clients de la société.
Le but est d'identifier les difficultés :
P contrôler l'efficacité des actions ;
P définir des actions correctrices.
· L'objectif :
L'objectif de la démarche est d'améliorer
les services de l'entreprise.
L'organisation de la démarche :
P Elaboration d'une grille d'évaluation,
P Validation de la grille par la Direction,
P Démultiplication de la grille auprès des
clients du cabinet.
· La mission :
Il faut élaborer un questionnaire et l'envoyer aux
clients de la société afin de mesurer l'impact des actions.
Le principe est d'avoir des clients réceptifs à
cette enquête de part le très grand nombre de réponses.
3. Le management de la relation client
La qualité d'une étude de marché
dépend d'abord de la qualité de la prestation du cabinet
d'études qui en a eu la charge, mais elle dépend aussi du client
qui doit définir avec précision les objectifs de l'étude
et donc ce qu'il attend du cabinet qu'il a choisi, puis suivre ce dernier et
collaborer, de façon active, aux différentes phases de
réalisation d'une mission.
Au sein du cabinet ELS Concept le management de la relation
client s'établit comme suit:
La proposition de l'étude comprend 2 phases :
· L'établissement du cahier des charges,
· La rédaction de la proposition
3.1 Etablir un cahier des charges
Les attentes du client doivent être formalisées
dans le cadre d'un cahier des charges écrit.
3.2 Rédaction de la proposition
La consignation par écrit des objectifs fixe le cadre
de l'étude. Elle représentera pour le chef du cabinet M.LE
MAITRE l'outil de travail indispensable à l'organisation de son
plan d'étude, dés le premier travail d'analyse.
La rédaction de la proposition comporte 6
points :
· Contexte client: il est donc impératif que le
client définisse non pas ce qu'il souhaite faire faire mais bien
clairement son problème et ce qu'il compte faire des résultats de
l'étude. Il est responsable de la qualité de étude, et
ceci à plusieurs niveaux :
ü Il impose des exigences de qualité lors du
contrat ;
ü Un client qui suit une étude avec attention
peut, au cours du travail, préciser sa problématique.
ü Le client peut soulever de nouvelles questions
permettant d'affiner l'analyse.
· Problématique : quel est le problème
à résoudre, dans quel contexte se situe t-il ?
· Méthodologie: une étude nécessite
une méthodologie claire.
· Equipe projet: une équipe projet doit être
mise en place avec un chef projet qui sera chargé de la
faisabilité du projet puis, de sa mise en oeuvre et de son suivi.
· Planning: un planning qui reprend les phases
d'intervention doit être élaboré afin de suivre
l'état d'avancement des travaux .A cet effet une fiche de suivi par
poste, informatisée ou non, devra être renseignée par
chaque consultant.
· Budget: le budget permettra au cabinet de mieux
dimensionner une offre qui évitera quelle soit trop
éloignée des besoins du commanditaire.
Projet
Demande client
Proposition d'étude
Cabinet d'étude
ELS CONCEPT
Client
-Identification d'un besoin
-Emergence d'une problématique
-Analyse, diagnostic
-Reformulation claire des besoins et de la problématique
recadré dans le système client
-Assistance à la rédaction du cahier des charges
Périmètre de l'étude
Démystification de la prestation Commercialisation
Rédaction et mise en forme du projet d'intervention
Appel d'offre et consultation
Rédaction d'un cahier des charges assisté par un
consultant
Etude des propositions, entretiens de sélection, choix
définitif
Rédaction du contrat planification de la prestation
CONTRACTUALISATION
COPRODUCTION DE LA PRESTATION
Figure (1) : Schéma synthétique de la
démarche de proposition de l'étude (source :....
3.3 Désignation de l'équipe projet
L'équipe projet s'articule autour d'un chef de projet
qui doit avant tout parvenir à mobiliser des individus aux profils et
aux compétences variés dont les membres seront choisis en
fonction de l'envergure et du périmètre du projet mené.
La constitution de l'équipe d'intervenants doit
répondre aux spécifications contractuelles avec l'affectation des
ressources nécessaires à la réalisation qualitative de la
mission (associé, superviseur, expert, ect.).
En fait, la structuration de l'équipe de conseil et
l'affectation des ressources doit satisfaire à des conditions de fond et
de forme particulièrement strictes (norme ISO 9004-2) :
· Désignation d'un responsable
(superviseur/manager) ;
· Inventaire des compétences internes ;
· Analyse de disponibilités ;
· Contractualisation client.
C'est seulement lorsque l'ensemble des moyens humains et
matériels sont recensés et actés que la mission peut
s'enclencher.
Ce rôle est très souvent sous la
responsabilité d'un chef projet, c'est à lui que revient le
rôle d'affecter l'ensemble des ressources nécessaires à la
réalisation de la mission, outre le suivi qualité
constitué de validation intermédiaires de rapports étapes
et de validations préalables.
Exemple :
· Atelier santé ville de REIMS
(Cabinet ELS Concept)
r Chef projet : M. LE MAITRE
r Collaborateur projet : M. BLANCHET
r Responsable projet : Mme DEMALANDER
Collaboratrice
Associée
Mme LE MAITRE
Responsable administrative
CHEF PROJET
Monsieur LE MAITRE
Consultant senior
Directeur du cabinet
Chargée d'études
Mlle PREVEIRAULT
Collaborateur
Projet
Monsieur BLANCHET
Collaboratrice
Projet
Mme DEMALANDER
Chargée d'études
Mme CAU
Assistante de direction des études
Mlle HEDOUIN
Enquêteur
Terrain
Enquêteur
Terrain
Enquêteur
Terrain
Enquêteur
Terrain
Figure (2) : Schéma de l'équipe
projet
3.4 Mise en place d'une base de données et
segmentation
a) Constitution de base de données : la base de
données orientée client est la première étape
incontournable d'un ensemble de moyens pour optimiser la performance de
l'entreprise.
Les biens fondés de la base de données :
· Informer les clients.
· Annoncer les voeux.
· Suivre les clients (suivre leurs métier, leurs
évolutions, etc.).
· Disposer de leurs données.
b) Segmenter : La segmentation consiste à identifier
et prioriser des segments de clientèle, il s'agit de présenter et
d'expliquer les profils de satisfaction des clients, les critères de
segmentation peuvent être géographiques, liés à
l'habitat, liés à la démographie..... ;
c) Vérification : veiller à vérifier
les coordonnées de la base de données (mailing, surtout s'assurer
de l'exactitude des informations)
Toute demande nécessite la mise en place d'un
responsable.
d) Actualiser : chaque nouveau contact doit être
reporté sur la base de données.
· Informer les clients sur l'actualité du cabinet.
3.5 Le reporting
L'information devient une ressource à partir du moment
ou elle est exploitée, l'enjeu du cabinet ELS Concept est de valoriser
les informations issues du terrain. Pour ce faire, il faut être en mesure
de les collecter, de les analyser et d'entirer des conclusions et des actions
utiles.
3.5.1 Définition
Le reporting est la présentation périodique de
rapports sur les activités et résultats d'une organisation, d'une
unité de travail ou du responsable d'une fonction, destinée
à en informer ceux chargés de les superviser en interne ou en
externe, ou tout simplement concernés par ces activités ou
résultats.
3.5.2 Informer, communiquer
· La communication sur un projet va préciser les
enjeux, les finalités et les objectifs.
· L'échange d'informations entre les membres de
l'équipe projet permet à chacun de :
o Connaître l'état d'avancement du projet ;
o Ses difficultés, et de résoudre les
problèmes en équipe s'il y a lieu.
a) communication interne
Ici aussi, la communication interne à l'équipe
doit permettre de résoudre en grande partie ces difficultés.
ELS Concept adopte une stratégie de communication
claire, et une véritable pédagogie projet.
La stratégie de communication du responsable du projet
s'articule autour de deux types d'informations:
· L'information « opérationnelle » qui
est nécessaire techniquement à l'exécution du travail
(quel est le travail à faire, avec quel délai, comment le faire ?
...).
· L'information « motivationnelle » qui
soutient la motivation à la tâche (exemple: information sur
l'avancement du projet).
b) communication externe
Le dossier mission
· Le dossier mission peut se présenter soit sous
forme totalement structurée, soit sous forme libre laissée
à l'appréciation de chaque intervenant direct.
Le dossier de travail est un outil de facilitation a priori et de
capitalisation d'expérience.
Il permet notamment :
· D'alléger les recherches parfois
fastidieuses ;
· De partager l'information (réseau) ;
· De faciliter sa revue ou contrôle par le
responsable (supervision) ;
· De faciliter son exploitation ultérieure.
Sa forme importe peu, l'essentiel repose sur l'organisation,
les renvois et recoupements possibles des pièces qui le constitue.
Suivi et gestion de
L'intervention
(2)
Eléments de
La contractualisation
(1)
Diagnostic
Par phases
(2.1)
Plan d'actions
(2.3)
Recommandation
(2.2)
Suivi à la
Mise en oeuvre
(2.4)
Supports
Techniques
(3)
Suivi des relations
(4)
Gestion de la qualité
(5)
Dossier de capitalisation
(6)
Figure (3) schéma du dossier mission
(source :..........)
Il doit principalement comprendre :
· La contractualisation
o Cahier des charges client
o Projet d'intervention (toutes versions)
o Contrat ou convention, avenant
o Marché public :
§ Appel à candidatures
§ Dossier d'appel d'offres
§ Cahier des charges techniques
· Suivi et gestion de l'intervention (traitement
informatisé)
o Fiche de suivi des temps
o Fiche de suivi du budget
o Etat d'avancement et écarts
o Facturation et planification
o Suivi des coûts, marge brut et nette, tableaux de
bord
· Supports techniques
o Documents clients
o Documents d'information cabinet
o Fiches de travail standardisées
o Rapport de synthèse
o Rapport définitif
o Dossier des annexes
· Suivi des relations
o Dossiers courriers, fax client
o Dossier de relevés téléphoniques
· Gestion de la qualité
o Comptes rendus des revues de missions, correctifs
o Comptes rendus de présentation des rapports,
situations intermédiaires
o Projets, contrats
o Notes d'honoraires (détail des temps), factures
o Bilan qualité final
· Dossier capitalisation
o Dossier de mise en forme des retours d'expériences
pour atomisation des bonnes pratiques.
3.6 Le planning de l'étude
Un planning qui reprend le phasage de l'intervention doit
être élaboré afin de suivre l'état d'avancement des
travaux. À cet effet, une fiche de suivi par poste, informatisée
ou non, devra être renseignée par chaque consultant.
Ces fiches sont destinées à différentes
utilisations :
· Transfert méthodologique du chef de projet vers
ses collaborateurs
· Cohérence et adéquation des
prévisions avec la justification des écarts
· Réactualisation éventuelle du planning
suite à des impondérables
· Contrôle d'avancement par le responsable
· Le phasage initial de la mission (contractualisation)
va servir à la rédaction du programme de travail
détaillé, en fonction :
o Des phases de la mission ;
o Des compétences de l'équipe ;
o Des domaines d'intervention du niveau de
capitalisation ;
o Il respecte le processus de la démarche en prenant
soin de bien identifier, par étapes, les domaines concernés, les
techniques mises en oeuvre et le temps consacré tout en prévoyant
une marge libre .On y trouve les items suivants :Interviews
(préparation, retraitement, validation)
· Recherche documentaire (délais non
maîtrisés lors d'enquêtes externes sur le marché, par
exemple)
· Formalisation du contrat
· Rédaction du rapport
· Réunions, rendez-vous
· Déplacements
· Rapports intermédiaires
· Synthèse, recommandations
· Plan d'actions
· Assistance
· Suivi
· Bilan qualité interne /externe.
o Le cabinet ELS Concept est tenu à respecter
rigoureusement et scrupuleusement telle a était définie au cahier
des charges
o Avec le client on se met d'accord pour définir les
délivrables.
o ELS Concept s'engage à améliorer les
fréquences de Reporting (15 jours).
3.7 Modalité d'information client associé
à la réalisation des études
Mlle Stanie PREVEIRAULT (chargée
d'études et adminisatrice CATI) veille pour chaque étude au sein
du cabinet ELS Concept à :
· mettre à jour autant que nécessaire les
documents sur les discours à tenir pour la prise de contact ainsi que
les consignes à respecter suite à toute remarque que affermirait
le client.
· chaque résultat d'enquête
administrée par téléphone est consultable par les
clients.
· un fichier et des tableaux de bord seront transmis
quotidiennement au client au fur et à mesure de l'avancée des
enquêtes.
· le cabinet met à disposition de ses clients les
données liées à la compagne d'enquête autorisant une
visualisation et à distance des bilans associés aux interviews.
Les bilans sont au quotidien.
4. Administration et gestion des productions
d'études
4.1 Métiers et domaines d'intervention
· ELS Concept est un cabinet d'études
socio-économiques et marketing en son sein évoluent des
consultants et des chargés d'études pluridisciplinaires ayant une
expérience professionnelle et un savoir faire reconnu. La vocation du
cabinet est d'accompagner les clients tout au long du processus qui permet de
passer de l'information à la prise de décision, du constat
à l'action.
Le métier du cabinet tourne autour de trois
pôles :
· Etudes qualitatives ;
· Etudes quantitatives ;
· Visites mystères ;
Les principaux domaines d'intervention sont :
1) Evaluation des programmes et dispositifs nationaux,
européens, locaux, assistance technique :
· Analyse d'impact ;
· Etudes de retombées de mesures prises en
matière de développement territoires, entreprises ;
· Assistance technique dispositif européen
EQUAL ;
2) Audit et accompagnement de structures sur des politiques de
changement :
· Audit de communication interne ;
· Réorientation structure (entreprise,
association) sur ses services ou marchés ;
· Analyse environnement (SWOT) et études
scénario de redéploiement de structure ;
· Accompagnement changement ;
· Audit organisation ;
3) Etudes économiques, études d'impact
territoire :
· Développement local, analyse des
opportunités et des moyens à mettre en oeuvre ;
· Développement du centre-ville, analyse des voies
de réappropriation du centre ville ;
· Etudes des usages urbains (déplacement,
stationnement, etc.) ;
· Etudes sur les coopérations inter
agglomérations ;
· Etudes d'attractivité du territoire ;
· Etudes de faisabilité et
d'opportunités ;
4) Urbanisme commercial :
· Etudes CDEC ( études de faisabilité
d'implantation d'une entreprise)
· Etudes d'impact ;
· Visites mystères ;
· Etudes de zone de chalandise ;
5) Etudes socio-économiques :
· Etudes de caractère sociologique ;
· Enquêtes d'image et représentations
sociales, sociétales ;
· Enquêtes d'opinion ;
6) Etudes marketing :
· Etudes de marché ;
· Enquêtes de satisfaction ;
· Test de packaging et études de packaging. Etudes
identité visuelle et marque ;
· Visites mystères ;
· Etudes de positionnement ;
· Bilan d'image, marque/produit ;
· Benchmarking.
4.2 Acculturation
Engagement du cabinet : le cabinet s'engage
à :
· Mettre en place un programme de qualité
conformément à la norme ISO 9001 ou NF X50-057 ;
· Dossiers suivis intégralement et uniquement par
des directeurs d'étude seniors impliqués et
responsables ;
· Mise à disposition d'un capital temps
conséquent, dès le lancement de l'étude ;
· Ecoute constante et active de nos clients, en
privilégiant l'échange et la transparence ;
· Elaboration de protocoles méthodologiques sur
mesure ;
· Contrôle rigoureux de la qualité des
enquêteurs ;
· Accorder une importance capitale à la
satisfaction des exigences des clients ;
· Respecter rigoureusement les exigences
réglementaires et légales qui régissent l'activité
de l'institut ;
· Assurer le développement et la mise en oeuvre
d'un système de management de la qualité et l'amélioration
continue de son efficacité ;
· S'engager à mener des revues de direction
périodique ;
· Assurer l'entretien du système de management de
la qualité ;
Objectifs :
· Appréhender de manière approfondie le
métier de notre client ;
· Comprendre son environnement ;
· Connaître les besoins de nos clients et adapter
notre offre en conséquence ;
· Concourir au développement des organisations
clientes ;
· Améliorer sans cesse notre
organisation ;
· Mettre l'accent sur l'interaction
cabinet/client ;
· Contrôler rigoureusement la qualité des
enquêteurs ;
4.3 Recrutement
La procédure de recrutement consiste à :
· Définir précisément la tâche
que les enquêteurs auront à accomplir, en tenant compte du mode
d'administration ;
· Définir les caractéristiques
précises que devront posséder les enquêteurs (âge,
sexe, éducation, expérience, etc..) ;
· Recruter les personnes appropriées ;
Sur toutes ses missions, le cabinet emploie un personnel
confirmé et n'utilise pas des emplois stagiaires pour conduire des
opérations de recueil d'information, et met l'accent sur quelques
critères généraux que devraient posséder les
enquêteurs :
· Conduire des enquêteurs de bonne santé
physique et morale pour être résistant physiquement et moralement
de manière à adopter un comportement identique à
l'égard de tous les répondant ;
· Choisir des enquêteurs extravertis et empathiques
capable de nouer des contacts rapidement avec des personnes inconnues et
à attirer la sympathie ;
· Recruter des enquêteurs communicatifs,
s'exprimant avec aisance et manifestant une bonne qualité
d'écoute, de compréhension et de retranscription ;
· Apparence soignée et attractive ;
· Niveau d'éducation correct. Une bonne
élocution pour la lecture des questions et une bonne écriture des
réponses, notamment aux questions ouvertes, sont des qualités
exigées ;
· Des enquêteurs Expérimentés.
L'expérience est importante pour le respect des instructions du
questionnaire, l'identification des personnes éligibles, le
contrôle des non-réponses ou des « ne sait
pas ».
4.4 Formation
Les enquêteurs choisis pour l'enquête seront
sensibilisés quant à la qualité de l'administration du
questionnaire. Une formation complète leur est déclinée
par le cabinet. Cette formation est assurée, d'une part, par le
directeur des études pour les aspects concernant la dimension
stratégique et les enjeux de l'étude, et d'autre part, par
l'administrateur qui indiquera les consignes ainsi que les modalités de
passation de l'enquête.
Objectifs :
· Informer les enquêteurs sur les aspects
liés à la problématique, aux attentes de l'étude,
au déroulement de l'enquête, aux objectifs à
atteindre ;
· Rappeler des enjeux de l'étude ;
· Argumenter les modalités de prise de
contact ;
· Décrire scrupuleusement les consignes de
passation de l'enquête ;
· Remettre aux enquêteurs un support écrit
détaillant les procédures de passation de
l'enquête ;
· Organiser des jeux de rôles avant toute
passation d'enquête ;
· Savoir introduire une relation avec l'interviewé
et le questionnaire à administrer ;
· Poser les questions telles qu'elles sont
rédigées ;
· Lire les questions lentement et répéter
de la même manière si nécessaire ;
· Noter les réponses aux éventuelles
questions ouvertes, pendant l'interview, utiliser les mots du répondant,
ne pas résumer sa réponse, noter toutes les relances et
reformulations, relire la réponse une fois qu'elle est
écrite ;
· Appréhender la lecture exhaustive du
questionnement ;
· Savoir répondre aux objections ;
· S'approprier le questionnaire ;
· Savoir réagir à des situations
prévues ;
· Assimiler le codage des modalités ;
· Relever les imperfections possibles à corriger
immédiatement.
4.5 Supervision
Le contrôle des enquêteurs est indispensable pour
chaque enquête. Le degré d'approfondissement des contrôles
représente un facteur important de qualité dans la phase de
recueil d'information :
· Effectuer un contrôle réel par le biais
d'un contrôle visuel et auditif à distance au moyen de serveur
relié au réseau gérant la saisie ;
· La supervision est réalisée par
l'administrateur et le superviseur CATI ;
· Assurer la bonne compréhension de la mission
confiée aux enquêteurs ;
· Rappeler systématiquement les consignes de
vigilance concernant les modalités de questionnement ;
· Extraire des enquêtes de manière
aléatoire dans le cadre du contrôle et de la supervision afin de
garantir une bonne cohérence liée à la démarche
qualité ;
· Opérer un contrôle de validité de
recueil ;
· Examiner attentivement les réponses
quotidiennes ;
· Recueillir les problématiques éventuelles
rencontrées par les télé enquêteurs (question mal
comprise...) ;
· Partager des impressions et ressentis des
enquêteurs, recommandations éventuelles d'expérience
terrain ;
· Rappeler et repréciser les consignes et
recommandations liées au bon déroulement de
l'enquête ;
· Vérifier si les enquêteurs sont
fidèles à la retranscription des propos des interrogés.
4.6 Contrôle de cohérence des
résultats
Le recueil des données sur le terrain et le
contrôle de sa qualité relèvent en principe de la pleine
responsabilité des sociétés d'études.
Les normes et textes encadrent rigoureusement cette phase
essentielle du processus de réalisation des études pour atteindre
le niveau de qualité attendu par les clients.
Le recueil des données sur le terrain constitue une
phase essentielle dans le déroulement d'une étude. La
qualité de ce recueil est l'une des premières exigences
formulées par les clients.
ELS Concept applique des normes de qualité rigoureuses
qui recouvrent l'ensemble du processus de réalisation d'une étude
: de la conception du projet à la remise des résultats, y compris
bien sûr la collecte de l'information sur le terrain.
Le contrôle consiste de vérifier, au fur et
à mesure de la collecte, que les enquêteurs accomplissent
correctement le travail demandé.
Objectifs :
· Vérifier si les questionnaires sont
entièrement remplis ;
· Examiner si l'écriture est lisible ;
· Recenser les réponses absentes ou
incomplètes ;
· S'assurer que les individus interrogés sont ceux
prévus à l'origine ;
· Vérifier si les quotas ont été
respectés.
Moyens :
· Le rappel téléphonique : cette
procédure est gérée par l'administrateur et par le
superviseur de l'étude. Un pourcentage de personnes ayant rempli le
questionnaire est tiré au sort. On affine le contrôle en
procédant à autant de tirages qu'il y a
d'enquêteurs ;
· Inspection visuelle : là encore, quelques
questionnaires sont tiré au sort pour chaque enquêteur. Le
superviseur repère assez vite les indices de bidonnage ;
· Tests statistiques : ces derniers portent sur
quelques questions, les enquêteurs qui ont interviewé un trop
grand nombre de répondants déviants par rapport à la
moyenne des autres enquêteurs ;
4.7 Production des résultats (livrables)
Le cabinet ELS Concept s'engage à organiser des
réunions de travail avec chaque commanditaire d'étude, pour ce
faire, le cabinet produira les tableaux de bord servant à faciliter un
travail de recherche conjoint sur des hypothèses de travail et
d'investigations à mener par le cabinet. Une proposition de plan
d'étude sera également soumise autorisant des amendements et des
approfondissements.
Objectifs :
· Illustrer les différents niveaux de la
perception en relation avec les variables sectionnées ou
modalités d'analyses associées aux comportements /
positionnements étudiés ;
· Présenter les données des enquêtes
quantitatives de manière conviviale ;
· Interpréter les données sous format de
tableaux à plat, croisés ou personnalisés ;
· Commenter ces tableaux en faisant apparaître les
enseignements les plus significatifs que l'on peut tirer de la lecture des
données ;
· Produire une note de synthèse
générale présentant les données essentielles de
l'étude ;
· Réaliser un rapport d'étude en
procédant à une analyse en entonnoir (du général au
particulier, du résultat global à l'analyse des
corrélations les plus significatives) ;
· Analyser d'une manière approfondie les
données collectées ;
· S'attacher particulièrement à
développer des recommandations stratégiques et
opérationnelles pour autoriser la mise en place
d'améliorations ;
· Exploiter en sélectionnant les analyses
statistiques les plus pertinentes, les méthodes d'analyses
multidimensionnelles, associées à l'analyse des résultats
issues des enquêtes ;
· Initier le client aux méthodes d'analyse
exploitées ;
· Indiquer aux commanditaires les plus valus que l'on
peut en tirer sur les conclusions associées ;
· Analyse lexicale des questions ouvertes ;
· Restituer le verbatim tels que ces derniers ont
été consignés.
Moyens :
· Outils d'analyse de la qualité de
service ;
· Outils d'analyse statistique (logiciels statistiques
Sphinx, Eurêka (analyse datamining), SPSS (tableau croisés
personnalisé et segmentation), SPAD, MODALISA (pourcentages
écarts maximum), STATMANIA).
4.8 Partage et communication des résultats
La communication des résultats est un temps fort des
relations entre un demandeur d'études et le cabinet. Souvent,
d'ailleurs, les modes de communication des résultats sont
précisés dans les documents contractuels : appel d'offres,
proposition et contrat ou marché final. Mais, au-delà de ces
obligations contractuelles, la communication des résultats est un
instant décisif où l'étude joue une grande part de sa
crédibilité.
Conformément au cahier des charges le rapport
comprendra :
· Les recommandations stratégiques et
opérationnelles qui découlent de l'étude ;
· Une synthèse des thèmes
prioritaires ;
· Le niveau de satisfaction global et spécifique
en regard des thèmes appréhendés ;
· Le bilan des contacts sollicités avec rappel des
numéros de questionnaires ;
· L'identification des commentaires qualitatifs ;
· La mise à disposition des résultats
standards, construits communément entre le cabinet et le mandataire de
l'étude ;
Le cabinet fournira en fin de mission de chaque étude
effectuée plusieurs documents :
· un plan d'action de huit à dix pages fixant les
principales conclusions et préconisation traduits en axes de
progrès déterminés à partir des principales
problématiques relevées au cours de l'enquête.
· Un rapport de synthèse de 10 pages
diffusés en direction générale et auprès des
responsables opérationnels.
· Un document dynamique sous format Power Point.
· Un rapport d'analyse complet de 100 pages,
illustré de tableaux commentés et de cartographie
analysés. (fichier Word)
· Un rapport d'analyses croisées entre les
résultats de l'enquête.
· L'ensemble des résultats et tableaux de bord
sous forme de fichier informatique (CD Rom).
5. Les travaux
effectués et les apports du stage
5.1 Les travaux
effectués
Au cours de ce stage, j'ai eu l'opportunité de
découvrir un métier sous toutes ses formes,
A l'issue de l'entretien avec le directeur d'études M.
Eric LE MAITRE. Nous nous sommes entendu sur les objectifs et les tâches
que j'allais accomplir pour cela Nous avons convenu qu'il serait
préférable pour moi d'être impliqué sur deux
phases :
a) le terrain : Les études auxquelles j'ai
participé sont :
· L'impact économique du village de Noël en
décembre, l'objet de l'enquête était de mesurer la force
d'attirance de la foire de Noël et des Rois, de faire clairement
apparaitre les faiblesses et les manques associés à cette
fête foraine.
Les enquêtes ont été administrées
auprès de plus de 500 visiteurs sur le lieu de la fête foraine
en face à face.
· En janvier, des enquêtes de satisfaction
bailleurs sociaux (Effort rémois, Sarthe Habitat).les enquêtes ont
été administrées par téléphone via une
plateforme CATI.
· En mai et juin, .j'ai préparé
l'enquête qui s'en vient à grands pas et qui concerne l'Atelier
Santé de la ville de Reims. Il s'agit d'une enquête
réalisée directement sur le terrain, donc les réponses
sont récoltées en effectuant du porte-à-porte le but
était d'accompagné des stagiaires infirmiers et
infirmières pour la réalisation d'enquêtes les
éléments de formation communiqués par le cabinet
s'articulent autour de plusieurs dimensions :
· Savoir présenter l'enquête auprès
des visiteurs.
· Savoir introduire la relation avec le visiteur et le
questionnaire à administrer.
· Appréhender la lecture exhaustive du
questionnaire et réagir de la même façon à certaines
situations prévues.
· Assimiler le codage des modalités,
l'enquêteur doit comprendre les réponses pour les coder en
fonction de la modalité de réponses correspondante.
b) au sein du cabinet :
· J'ai fait de la saisie de données des
enquêtes administrées.
· J'ai effectué le contrôle des
questionnaires. Cela consiste simplement à vérifier si les
employés n'ont pas effectué d'erreurs lorsqu'ils compilaient les
questionnaires. Si erreurs il y a, je devais trouver le questionnaire et
corriger la dite erreur.
· élaboration de questionnaires dans le logiciel
Sphinx pour que nous puissions effectuer la saisie des données lorsque
nous recevrons les questionnaires.
· Analyse des résultats
· élaboration une procédure de description
des postes au sein du cabinet a la suite de la demande du directeur du
cabinet ((Annexe 3)
· La mise en place d'un questionnaire de satisfaction
client (Annexe 4)
5.2 Les outils mis à ma
disposition
Au cours de ce stage, j'ai passé le plus clair de mon
temps à relevé les procédures de travail. A mesure que
j'apprenais, mes recherches se sont approfondies. Ce n'est donc qu'à
partir du deuxième mois de mon stage que j'ai été
véritablement opérationnel, du fait de ma meilleure
maîtrise des outils mis à ma disposition qui a facilité mon
intégration à l'équipe de travail ainsi qu'à toute
la dynamique de l'entreprise.
Les outils utilisés sont :
· le logiciel Sphinx afin de saisir les questionnaires.
Le Sphinx est un progiciel de traitement d'enquêtes et d'analyse de
données
· plate forme « phoning ».
· internet, multimédia.
· Accès libre à tous les fichiers et
documents interne nécessaire.
5.3 Difficultés rencontrés et solutions
apportées
Je n'ai rencontré aucune difficulté majeure
durant mon stage, j'ai bien apprécié l'accueil que les
employés de ELS Concept mon faite, j'avais effectivement peur de devoir
travailler isolé de l'équipe, mais au contraire, je me suis
retrouvé impliqué directement dans les études (au terrain
comme au cabinet).
La première difficulté que j'ai
rencontrée était le logiciel de saisie, Sphinx, car j'ai toujours
travaillé avec SPSS pour effectuer de tels travaux. J'ai donc appris
très rapidement comment utiliser le logiciel.
Donc mon stage a été très instructif. Au
cours de ces 6mois, j'ai ainsi pu observer le fonctionnement d'une telle
entreprise. Par ailleurs, les relations humaines entre les différents
employés de la société, indépendamment de
l'activité exercée par chacun d'eux, m'a appris sur le
comportement à avoir en toute circonstance.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
ELS Concept propose à ses clients des missions
d'assistance et de conseil. Plusieurs champs couvrent le cadre des
études qualitatives et quantitatives en regard des problématiques
socio-économiques, économiques ou marketing.
Ces prestations intellectuelles reposent sur des savoir-faire,
une organisation, une culture caractéristique, et forment le capital
immatériel du cabinet. L'objet de ce rapport a été de
montrer comment l'expérience développée par chaque
individu de la société pouvait contribuer à
l'enrichissement du patrimoine et des performances de toute organisation.
Au delà des résultats espérés en
matière de qualité, cette démarche aura servi, à
mieux intégrer les principes d'organisation et de communication propres
à l'entreprise. Aujourd'hui, conscients de cette organisation et
sensibilisés à l'esprit qualité nous avons compris que les
remises en causes régulières étaient nécessaires
pour conserver son efficacité, sa compétitivité et offrir
au client un service toujours plus à la pointe. La veille technologique
nous porte à croire que l'outil informatique peut encore
améliorer ou tout au moins modifier les méthodes de production et
les moyens de communiquer certaines informations. L'informatique demande des
investissements importants à l'entreprise qui ne peut oublier
néanmoins que le développement des hommes en son sein est tout
aussi sinon plus important pour assurer sa pérennité.
Cependant, après avoir étudié l'ensemble
des éléments définissant une démarche
« qualité » selon les normes ISO 9001, il se
révèle que le cabinet ELS Concept les respecte minutieusement.
A l'heure actuelle, le cabinet n'est toujours pas
certifié ISO 9001. Cependant, du fait qu'il respecte entièrement
la démarche qualité de cette norme, le cabinet envisage de se
faire évaluer par un organisme certificateur afin d'obtenir le label de
qualité ISO 9001 qui permettra d'accroître sa
crédibilité auprès de sa clientèle.
ANNEXES
Annexe 1
Définitions et références normatives
Service :
Résultat généré par des
activités à l'interface entre le fournisseur et le client et par
des activités internes au fournisseur et pour répondre au besoin
du client (ISO 8402)
Prestation de service :
Activités du fournisseur nécessaires à la
fourniture du service (ISO 8402)
Qualité :
Ensemble des caractéristiques d'une entité qui lui
confère l'aptitude à satisfaire les besoins exprimés et
implicites (ISO 8402)
Politique qualité :
Orientations et objectifs généraux d'un organisme
concernant la qualité, tels qu'ils sont exprimés formellement par
la direction au plus haut niveau (ISO 8402)
Maîtrise de la qualité :
Techniques et activités à caractère
opérationnel utilisées pour satisfaire aux exigences pour la
qualité (ISO 8402)
Système qualité :
Ensemble de l'organisation, des procédures et des moyens
nécessaires pour mettre en oeuvre le management de la qualité
(ISO 8402)
Assurance de la qualité :
Ensemble des activités préétablies et
systématiques mises en oeuvre dans le cadre du système
qualité et démontrées en tant que besoin, pour donner la
confiance appropriée en ce qu'une entité (une activité, un
processus, un produit, un service, un organisme, un système ou une
personne) satisfera aux exigences pour la qualité (ISO 8402)
Management total de la qualité ou qualité
totale :
Mode de management d'un organisme centré sur la
qualité, basé sur la participation de tous ses membres et visant
au succès à long terme a la satisfaction du client, et a des
avantages pour tous les membres de l'organisme (en particulier ses
salariés et ses actionnaires) et pour la société (ISO
8402)
Annexe 2
Codes de déontologie
Code de déontologie de la
fédération européenne
Des associations de conseils en organisation
(FEACO)
1. une société de conseil en management doit
maintenir en permanence les plus hautes exigences éthiques dans
l'accomplissement de sa mission et, dans les affaires de son client, ne se
conduira que dans le seul intérêt de ce client.
Lorsqu'une société de conseil en management est une
filiale d'une société mère, laquelle n'entre pas dans le
champ du libre exercice du conseil en management, elle devra donner toutes ses
recommandations en toute indépendance et liberté.
2. seront considérés comme des manquements aux
devoirs de la profession de conseil en management :
Règle 1
De révéler ou permettre que soient
révélées des informations confidentielles sur les
activités du clients et son personnel.
Règle 2
D'accepter un travail pour lequel la société de
conseil en management n'est pas qualifiée
Règle 3
D'accepter un arrangement quelconque qui altérait
l'objectivité et l'impartialité du conseil donné au
client.
Règle 4
De ne pas s'entendre au préalable avec le client sur la
rémunération et sur ses modalités de calcul.
Règle 5
De faire quoi que ce soit susceptible de porter préjudice
à la profession de conseil en management.
Code de déontologie de la Chambre Syndicale des
Sociétés
D'études et de conseil (SYNTEC Conseil)
1. Le partenariat dans les relations professionnelles avec nos
clients
1) Le conseil s'engage à fournir sur toute mission
l'ensemble des compétences requises.
2) La mission et les honoraires du conseil font l'objet d'un
accord spécifique et préalable, à caractère
contractuel.
3) Les relations entre le conseil et son client doivent
être marquées par une transparence maximale sur les informations
échangées.
4) Les préconisations et les actions du conseil sont
indépendantes de tout intérêt tiers.
5) Le conseil garantit la confidentialité des informations
nécessaires à son travail, ainsi que des rapports ou documents
produits lors de son intervention.
6) La rémunération des sociétés de
conseil est librement débattue avec le client, dans le cadre des
conditions générales d'intervention de Syntec, sous
réserve des dispositions légales ou réglementaires en
vigueur.
7) Le conseil s'interdit de servir des intérêts en
conflit avec ceux du client.
8) Le conseil est en droit d'exiger de son client de mettre
à sa disposition, pour l'exécution de mission convenue, toutes
les informations détenues par ses services, d'assurer la liaison entre
ceux-ci et le personnel du conseil et de respecter les obligations
découlant des taches que ses services ont à réaliser dans
le cadre de la mission.
9) Le conseil est en droit de demander formellement à son
client de s'interdire de débaucher ou faire débaucher toute
personne du conseil participant à la mission, pendant la durée de
la mission et ultérieurement pendant une durée convenue.
2. La qualité de nos organisations et de nos
prestations
1) Chaque consultant doit présenter toutes les
qualités de formation, d'expérience et de moralité
nécessaire pour mener à bien, conformément à la
déontologie de la profession, les missions dont il a la charge.
Les adhérents s'appliquent à tenir à
jour et à perfectionner leurs connaissances par un effort permanent de
formation professionnelle.
2) Les adhérents de Syntec Conseil doivent être
qualifiés OPQCM dans un ou plusieurs domaines reconnus par cet organisme
ou certifiés ISO 9000.
3) Les adhérents doivent mettre en oeuvre un
système de gestion de la qualité.
4) Le conseil s'engage à présenter, à la
demande de tout client potentiel ou existant, le système de gestion de
la qualité mis en place dans sa société.
3. le comportement des dirigeants et du personnel de nos
adhérents
1) les consultants exercent leur profession dans le respect des
droits fondamentaux de la personne tels qu'ils sont inscrits dans la
« Déclaration Universelle des Droits de l'Homme ».
Ils se conforment à la législation en vigueur dans les pays ou
ils sont amenés à intervenir.
2) Les consultants s'engagent à entretenir une relation
loyale avec leur client, fondée sur l'indépendance d'esprit, la
prise en compte des objectifs fixés et le respect individuel.
3) Les consultants s'engagent à entretenir une relation
confraternelle et loyale avec leurs confrères, en s'interdisant tout
dénigrement ou critique injustifiés.
4) Ils s'engagent à respecter les exigences du secret
professionnel et de la confidentialité des informations.
5) Les relations entre le personnel des sociétés de
conseil et celui de leurs clients doivent être
caractérisées par l'indépendance des opinions
professionnelles, l'objectivité intellectuelle,
l'intégrité morale et la considération d'autrui.
4) L'engagement des consultants vis-à-vis du code de
déontologie de Syntec Conseil
1) Lors d'un différend entre un consultant et son client,
Syntec Conseil peut être choisi comme arbitre par commun accord des deux
parties. Il rendra son arbitrage après avoir entendu les deux parties
et sur la base du code de déontologie.
2) Tous les adhérents de Syntec Conseil s'engagent
à appliquer le code de déontologie, sous peine d'exclusion.
3) Tout manquement constaté au code de déontologie
par un adhérent entraînera la réalisation d'une
enquête par une commission de déontologie et la prise de sanctions
pouvant aller jusqu'à l'exclusion.
4) Lors du recrutement de tout nouvel adhérent, Syntec
Conseil vérifie que les règles déontologiques sont
appliquées, que l'adhérent les connaît et s'engage à
les respecter par la signature de la lettre d'engagements d'adhésion
à Syntec Conseil.
5) Engagements supplémentaires concernant le management
1) les adhérents de Syntec Conseil, dés lors qu'ils
exercent des activités de conseil en organisation définies par la
FEACO (Fédération Européenne des Associations de conseil
en Organisation), dont Syntec Conseil est membre fondateur, respectent le code
de déontologie de la FEACO
2) Les adhérents disposent d'un document concernant les
« conditions générales d'intervention du conseil en
management »
3) Les adhérents veillent au respect du document de
référence Syntec en matière de dossier client. Les papiers
de travail, les documents produits et les évidences des relations avec
le client au cours des missions sont conservés au minimum une
année en archives (ou plus pour les documents pour lesquels un
délai de conservation est fixé par la loi).
Annexe 3
FICHE DESCRIPTION DE FONCTION
1. NOM :
.................................................................................................
2. PRENOM :
..................................................................................................
3. SUPERIEUR HIERARCHIQUE :
..................................................................
4. INTITULE DU POSTE :
...............................................................................
5. RESUME DU POSTE : (listez les objectifs principaux)
...........................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................
6. FONCTIONS PRINCIPALES : (listez les taches et les
responsabilités du poste)
..............................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................
7. QUALIFICATIONS :
7.1) formation (identifiez le niveau minimal scolaire
requis pour le poste)
..............................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................
7.2) expérience professionnelle (identifiez le
nombre de mois /années d'expérience requis pour occuper le
poste)
..............................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................................................................
7.3) compétences et exigences pour occuper le poste
(les compétences et les qualifications requises pour réaliser le
travail a ce poste exemples :
compétences linguistiques, informatiques, capacité d'analyse.
ect...)
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................
Annexe 4
1. Le bilan qualité (client)
(Gestion du système qualité)
Client :
Destinataire(s)-rédacteur(s) :
Type d'intervention :
Intitulé :
Intervenant(s)
Date de mise à jour :
nombre de pages :
1. Processus de consultation (offre de service ou
projet d'intervention)
|
Très satisfait
|
Satisfait
|
Insatisfait
|
Très
Insatisfait
|
Analyse et compréhension du besoin
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|
|
Compréhension du métier
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|
Appréciation du contexte de l'intervention
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|
Traduction écrite du besoin sur l'offre
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|
|
Clarté et précision de l'offre :
Contexte
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|
|
|
|
Clarté et précision de l'offre : Objectifs
à atteindre
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|
|
|
Clarté et précision de l'offre :
Méthodologie d'intervention
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|
|
|
Clarté et précision de l'offre : Moyens mis
à disposition
|
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|
|
Délai de restitution de l'offre
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|
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|
|
Climat de convivialité des rencontres
|
|
|
|
|
Remarques et suggestions
.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2. Processus de prestation de service
|
Très satisfait
|
Satisfait
|
Insatisfait
|
Très
Insatisfait
|
Préparation et information sur l'intervention
|
|
|
|
|
Travail de coproduction client cabinet
|
|
|
|
|
Moyens mis à disposition, dont :
-Professionnalisme et qualification des intervenants.
-Logistique de réalisation
-Disponibilité en cours de mission
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|
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|
|
Respect des délais et planning
|
|
|
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|
Phase diagnostic ou audit
-Méthodologie de coproduction avec l'équipe
projet
-Collaboration des personnels
-Validation des situations intermédiaires
-Collaboration du chef projet
|
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|
|
|
|
|
|
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|
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|
|
|
Phase recommandations et synthèses :
- Pertinence des recommandations
- Adaptation au métier de votre entreprise
- Clarté et bien fondé des synthèses
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
Présentation des rapports
-Fond et forme écrite des supports
-Lisibilité et traçabilité
-Clarté des présentations orales
|
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|
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|
|
|
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|
Degré d'atteinte des objectifs comparés aux
résultats attendus
|
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|
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Remarques et suggestions
.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
3. Processus d'intervention (Intervenant(s))
|
Très satisfait
|
Satisfait
|
Insatisfait
|
Très
Insatisfait
|
Disponibilité globale
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|
|
|
|
Sens relationnel et qualité d'écoute
|
|
|
|
|
Compréhension des spécificités de
l'organisation
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Rigueur de travail
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Efficacité et compétence
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Ponctualité
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|
Assistance (téléphonique, fax,......)
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|
Discrétion et confidentialité
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|
|
Implication et transferts pédagogiques
|
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|
|
|
Remarques et suggestions
....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
4. Processus de budgétisation
|
Très satisfait
|
Satisfait
|
Insatisfait
|
Très
Insatisfait
|
Rapport qualité de service /budget
|
|
|
|
|
Condition de règlement
|
|
|
|
|
Remarques et suggestions
...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
5. Structure cabine
|
Très satisfait
|
Satisfait
|
Insatisfait
|
Très
Insatisfait
|
Accueil téléphonique
|
|
|
|
|
Temps d'attente et de réponse
|
|
|
|
|
Temps de traitement des questions
|
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|
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|
Délais des rappels et de l'assistance
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|
|
|
|
Délais d'intervention lors d'urgences
|
|
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|
|
Remarques et suggestions
...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
6. Processus d'évaluation final
Avez-vous observé des sources de non qualité ou de
non-conformité ?
OUI NON
Si oui, lesquelles ?
-
-
-
-
Quel est votre degré global de satisfaction
consultation/prestation/résultats ?
Très satisfait
|
Satisfait
|
Insatisfait
|
Très
Insatisfait
|
|
|
|
|
Quels services supplémentaires souhaiteriez-vous pour
améliorer la qualité des interventions ?
-
-
-
-
Avez-vous des suggestions pour améliorer ce
questionnaire ?
-
-
-
-
Cachet de l'entreprise
Date de traitement :
Signature du (ou des) rédacteur(s)
kjhfksjfh
MMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM
BIBLIOGRAPHIE
o AFNOR (1990), « les clés de la
certification et de l'accréditation en Europe ».
o BOERI D (2003), « Maîtriser la
qualité », Editions MAXIMA.
o EVRARD Y, PRAS B, BOUX E, CHOFFRAY J.M, DUSSAIX A.M,
« Market : études et recherches en marketing »,
Editions NATHAN (1997).
o GAUTHY-SINECHAL M, VANDER CAMMAN M (1998),
« Etudes de marché : méthodes et
outils », Editions DEBOECK UNIVERSITE.
o GIANNELLONI J.L, VERNETTE E (2001),
« Etudes de marché «, Editions VUIBERT.
o Jean-Yves Buck (1997), « Conseil et maitrise
de la qualité »,Edition AFNOR.
o FRISCH F (1999), « Les études
qualitatives », Editions d'organisation.
* 1 Mode d'emploi pour les PME
ISO 9001, p.4
* 2 AFNOR, recueil de norme
Françaises 1994, p7
* 3 Norme ISO 8402
* 4 JURAN, (1987). La
qualité dans les services, Paris, AFNOR, p.27.
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