Conclusion de la première partie :
On voit bien que même s'il existe des règles
censées protéger les territoires occupés et les
territoires non autonomes des éventuelles exploitations de la part de
puissances tierces et notamment de puissances occupantes, celles-ci ne
suffisent pas à garantir et à préserver
l'intégrité territoriale de ces territoires, et encore moins
à leur assurer la souveraineté permanente sur leurs ressources
naturelles. En effet, quand bien même le droit international
énonce des règles censées offrir aux États la
pleine et entière liberté d'exploitation de leur territoire,
certains d'entre eux s'affranchissent de ces règles et empêchent
certains autres de jouir de la plénitude de pouvoir que le droit
international met à leur disposition. C'est pourquoi, cette attitude est
dénoncée par la majeure partie des acteurs internationaux, que ce
soit les Organisations internationales, et notamment l'ONU, mais
également par un bon nombre d'États pour qui la violation du
droit international est inacceptable.
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