2) la réforme méthodologique et
épistémologique : vers une étude oecuménique des
phénomènes internationaux
malgré l'ancienneté des phénomènes
les rapports internationaux, et malgré l'ancienneté du champ
d'étude de relations internationales, cela soit en adoptant une
méthode historiographique ou juridique, le statut
épistémologique de relations internationales es qualité de
science sociale, ne sera reconnu que dans les ans de l'après
première guerre mondiale, sous la dénomination de «
politique internationale », chose qui n'est pas étonnant, puisque
les relations internationales sont bel et bien une branche de la science
politique, ainsi et désormais la méthodologie et le processus de
conceptualisation au sein de la discipline internationale seront largement
imprégnés des méthodes de science politique tout en se
séparant des méthodes juridiques et historiques. Ainsi, face au
changement des circonstances des contextes politiques, historiques et culturels
la dite « théorie islamique des relations internationales »
fille du contexte médival de la phase classique de l'islam et de
l'esprit de son siècle, se trouve dans l'incapacité de remplir
les fonctions que devrait remplir une théorie au sens
épistémologique moderne, et n'ayant même pas le statut
épistémologique d'une théorie_expression cohérente
et systématique de notre connaissance de la réalité_ parce
que trop subjective substantiellement imprégnée par l'idiologie
musulmane.
En outre, à l'époque actuelle, nonobstant la
diversité des différences doctrinales théoriques entre les
différents courants, nonobstant la distinction entre un courant
traditionaliste philosophique et un courant scientifique, force est de
constater la présence d'un certain oecuménisme concernant les
démarches méthodologiques et épistémologiques de la
conceptualisation et du processus de théorisation. Dans le contexte
paradigmatique actuel, une étude « islamique » visant à
contribuer à l'avancement de la recherche en relations internationales
ne peut échapper à ces règles
épistémologiques les méthodologiques d'élaboration
et de production du savoir, ni à s'inscrire dans l'une ou l'autre
tendance théorique, à moins d'instaurer par elle-même un
paradigme nouveau à même de concurrencer les autres sur le plan
théorique, tâche qui ne serait pas mince.
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