REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
B.P. 387 LUBUMBASHI
__________________________
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ANALYSE CRITIQUE DE L'IMPACT DE LA GESTION
DE
STOCK DES PIECES DE RECHANGE STRATEGIQUES
SUR LA REPARATION DES LOCOMOTIVES
CAS DES ATC/SNCC
Par ILUNGA NKULU Daniel
Gradué en Sciences Commerciales et
Financières
Mémoire présenté et défendu en
vue de l'obtention du grade de licencié en Sciences Commerciales et
Financières
Option : Comptabilité
Directeur : KIZOBO O'BWENG OKWESS
Professeur Ordinaire
Co-Directeur : C.C. WELO HYOMBO
Année académique 2006-2007
EPIGRAPHE.
Va vers la fourmi, paresseux ;
Considère ses voies et deviens sage.
Elle n'a ni chef, ni inspecteur, ni
maître ;
Elle prépare en été sa
nourriture,
Elle amasse pendant la moisson de quoi manger.
PROVERBES 6 : 6 - 8.
IN MEMORIUM.
A toi mon père ILUNGA MATEMBO Daniel
A toi maman KAKESE SANGO Yvonne qui m'a
élevé
DEDICACE.
A toi Eternel, Dieu omniscient, qui a permis que ce
mémoire puisse être rédigé et qui nous a
gardé durant toute la période d'étude ;
A toi Gisèle NSUNGU mon épouse, et à
vous mes enfants : Leaticia, Judith, Esther, Nephtali, Fadi et David pour
les privations et le soutien ;
A tous mes frères et soeurs :
Philomène, Georges, Edouard, Astrid, Vindicien et KILUBA pour vos
encouragements.
A toutes les familles chères : Dodo KIBULA,
Amédée MALOBA, Grégoire KABEY ;
Je vous dédie ce mémoire, signe de
persévérance et d'objectivité.
Daniel ILUNGA NKULU
AVANT - PROPOS.
Il appartient à l'homme d'être reconnaissant
envers tous ceux qui le portent à coeur. C'est pourquoi nous ne pouvions
pas nous soustraire de cette réalité existentielle. Les temps ont
été très difficiles mais l'Eternel, maître des temps
et des circonstances, nous a protégé. A lui soit la gloire,
l'honneur et la majesté à jamais.
La disponibilité du professeur KIZOBO et du CC
WELO, respectivement Directeur et co-directeur, a été très
nécessaire pour que ce travail puisse être sous cette forme. Nous
leur en sommes très reconnaissant.
Nous réitérons nos remerciements à
tout le corps professoral de l'Institut Supérieur de Commerce, de leur
dévouement à dispenser honorablement les cours.
Nous ne pouvons pas garder silence sur l'apport de nos
amis : Evariste FUNI, Jean-Paul KITENGE, Gentil MWAMBA, Chantal MITWELE,
Mélanie KYAMA, Dina KINKELA, Freddy DJAPO, Flaviens, Dominique LUPIKA,
Charles MUSUBAO, NGANDU 40, Bavon MWENYI et Rose NGOIE, pour leurs
encouragements et leurs soutiens.
Nos remerciements vont également à tous les
collègues de service : MUHAYA, MWAMBA, KASONGO, MUSASA, ABEL
ILUNGA, SALANGA, KAZEMBE, MWEHU, MULUVIA, Amos KABAMBA et NGOY BANZA pour leurs
conseils
Nous remercions le pasteur Jean Médard BARUANI et
tous les frères et soeurs de l'église Bonne semence :
José TSHIBANGU, Alain TSHABA, Josaphat, Paulin, etc. de leur soutien
spirituel
La liste n'étant pas exhaustive, que tous ceux de
loin ou de près ont contribué à l'élaboration du
présent travail, trouve ici nos sentiments de profonde
gratitude.
Une marque de sympathie va au vaillant Elie NDUMBI pour la
saisie de ce travail, malgré ses multiples occupations tant
professionnelles que spirituelles.
Daniel ILUNGA NKULU
INTRODUCTION.
1. INTERET ET CHOIX DU
SUJET.
Les entreprises de transport connaissent beaucoup de
difficultés qui se manifeste dans leur incapacité d'assurer le
déplacement quantitatif des biens et personnes et de respecter les
délais. Les causes inhérentes à ce problème,
peuvent se résumé en ces points :
- l'état de la voie de desserte ;
- la vétusté du matériel ;
- la technologie inadéquate ;
- la motivation du personnel.
L'état de la voie de desserte dépend dans une
large mesure de la collectivité qui, partant de ses attributions, doit
entretenir la voie pour la maintenir dans un état de
praticabilité. Mais il se fait que les moyens disponibles sont
très faibles et cela a entraîné une dégradation
continue de la voie.
La vétusté du matériel est due
principalement à l'âge, au non renouvellement et parfois aux
mauvaises conditions d'utilisation. De ce fait, les entreprises de transport
doivent organiser leur service d'entretien de leur matériel afin de
remplir correctement leurs obligations vis-à-vis de leur
clientèle.
La maintenance du charroi exige que l'entreprise puisse se
doter d'un stock de pièces de rechange dites stratégique pouvant
être remplacé au moment opportun et qui éviterait une
immobilisation assez longue.
Ainsi, le sujet que nous abordons est intitulé :
« ANALYSE CRITIQUE DE L'IMPACT DE LA GESTION DE STOCK DES
PIECES DE RECHANGE STRATEGIQUES SUR LA REPARATION DES
LOCOMOTIVES »
2. DELIMITATION DU
SUJET.
· Au niveau du temps.
Notre étude a couvert 5 années, soit de 2002
à 2005.
· Au niveau de l'espace.
Pour cette étude nous nous sommes limité aux
locomotives diesel qui sont réparées aux ateliers centraux de
Lubumbashi de la série 1300.
· Au niveau de la
matière.
La locomotive est constituée de beaucoup de modules et
chaque module est constitué de plusieurs pièces. Ces
dernières subissent des usures qui exigent, à un certain stade,
le remplacement. Ainsi, sans cibler quelques pièces, nous avons pris en
considération les modules réparés et les locomotives
réparées dans les ateliers en prenant en compte l'influence de la
gestion de stock, des pièces de rechange sur le délai pour la
réparation d'une locomotive.
3. ETAT DE LA QUESTION.
L'état de la question est une étape qui consiste
à chercher les hypothèses de travail par l'examen des
résultats des recherches antérieures sur un
phénomène donné. Sous cet angle, l'état de la
question est un préalable pour l'élaboration d'un mémoire
car il va lui attribuer un cachet spécial conformément à
son aspect pour le domaine sous étude.
La gestion de stock est indispensable pour la survie d'une
entreprise surtout pour une entreprise de service comme la SNCC. Pour ce faire,
nous avons consulté les travaux :
- Essai d'élaboration d'une politique optimale de
gestion de stock de carburant dans une entreprise ; cas de la SNCC,
présenté par KALENGA KYAYO ;
- La problématique s'est articulée autour de la
détermination de la quantité de carburant devant être
approvisionné afin d'éviter la rupture de stock. A l'issu de ses
investigations le stock optimal devait être tiré de la
formule :
Ys = 1(*)
- La problématique de la gestion de stock des
pièces de rechange et leur impact sur la vie d'une entreprise (cas de la
SNCC) présenté par ILUNGA NKULU. Ce travail s'est
évertué à déterminer la loi de probabilité
à laquelle est soumise le réapprovisionnement en pièces de
rechange à la SNCC. A la fin de ce travail un constat a
été tiré sur le matériel vétuste qui influe
sur la gestion de stock d'où l'usage des méthodes
aléatoires basées sur la loi de Poisson a été
suggéré pour gérer le stock des pièces de rechange
à la SNCC :
S0 = - 2(*)
Quant à nous, nous avons estimé
nécessaire de chercher à connaître l'influence de la
gestion de stock des pièces de rechange sur la réparation des
locomotives. En effet, la vétusté du matériel de traction
exige parfois des travaux de maintenance dont les coûts sont exorbitants
surtout quand la durée de réparation s'allonge.
4. PROBLEMATIQUE.
Notre sujet doit concilier les effets de la gestion de stock
sur la réparation des locomotives. Vu de cette manière, il faut
un fil directeur qui peut nous aider dans son élaboration. Ainsi, la
problématique constitue un axe de recherche pour une bonne argumentation
et un angle probable d'approche.
La République Démocratique du Congo,
étant en pleine croissance économique, doit s'adapter au rythme
de toutes ces mutations inhérentes à ce phénomène.
la SNCC ne peut pas se démarquer de cette situation
générale du pays, elle doit de ce fait parvenir à
répondre correctement à la demande de transport des biens et des
personnes. Pour y parvenir, l'entretien ou mieux la réparation des
locomotives devrait être effectué minutieusement.
Pour ce faire, la problématique de notre étude
va s'articuler autour des deux questions principales :
- Comment s'effectue la réparation des locomotives aux
ateliers centraux de la SNCC ?
- Comment la SNCC peut-elle attendre un bon rendement lors de
la réparation des locomotives diesel par une bonne gestion de
stock ?
5. HYPOTHESES.
Selon le professeur Raphaël BUSHABU P. KUETE,
l'hypothèse de travail est une tentative de réponse à la
problématique en vertu des connaissances théoriques ou empiriques
dont on dispose déjà sur la question.3(*)
La réparation des locomotives aux ateliers centraux est
organisée en chaînes de révision intervenant sur les
modules constitutifs de la locomotive.
Sur le plan opérationnel, une entreprise ne peut
fonctionner sans existence de stock. Par surcroît une production sans
stock est quasi inconcevable vu les nombreuses fonctions que remplissent les
stocks. Car la constitution de stock est nécessaire lorsqu'il y
a :
- non coïncidence dans le temps ou l'espace, de la
production et de la consommation ; ce stock est indispensable dans ce cas
car il est impossible de produire où et quand la demande se
manifeste ;
- incertitude sur le niveau de la demande ou sur le
prix ;
- risque de problème en chaîne de
production ;
- présence de coûts de lancement de commande.
La réparation des locomotives doit être
planifiée en fonction du type d'intervention et de la
disponibilité des pièces de rechange. Etant donné, la
croissance remarquée des pannes qui sont dues en majorité
à la vétusté du matériel ; le mouvement des
stocks en pièces de rechange est aussi perturbé ce qui a une
incidence sur le planning de réparation des locomotives.
6. METHODES ET TECHNIQUES
DE RECHERCHE.
6.1. METHODES DE RECHERCHE.
Selon DE KETELE et ses collaborateurs cité par le
professeur BUSHABU, la méthode est un ensemble de démarches
raisonnées suivies par un chercheur pour parvenir à un
but.4(*) Ainsi, elle donne
les moyens d'approfondir nos connaissances ou de faire la démonstration
de la vérité.
Pour ce travail, les méthodes ci-après nous ont
soutenu dans son élaboration.
- La méthode déductive.
La méthode déductive au méthode abstraite
s'efforce à partir de quelques postulats très simples, de
construire une explication du système. C'est donc par un raisonnement
logique et une démarche rationnelle, des lois générales
à partir d'une donnée précise et simple,
considérées comme une vérité évidente, comme
un postulat. Ainsi à partir des théories de la gestion de stock
nous avons analyser les rapports et planning de réparation des
locomotives afin d'en tirer des conclusion.
- La méthode historique.
La méthode historique, dite génétique,
rassemble, ordonne, hiérarchise autour d'un phénomène
singulier, une pluralité des faits afin de déceler celui qui a
exercé le plus d'influence sur le phénomène
étudié. De ce fait, elle en compte le temps d'observation.
Pour mener à bien notre étude nous avons
considéré cinq années soit de 2002 à 2006,
période qui nous a permis d'analyser les fréquences des
locomotives qui ont subi des réparations aux ateliers centraux de
Lubumbashi. Par l'analyse des carnets historiques dont sont dotés chaque
locomotive nous avons pu découvrir le type d'intervention et la
durée du séjour de la locomotive aux ateliers.
- La méthode systémique.
Cette méthode est axée sur la structure
d'éléments entre lesquels existent des relations tel que toute
modification d'un élément ou d'une relation entraîne la
modification des autres éléments ou relations.
La locomotive est un assemblage de plusieurs organes, la
défaillance de l'un d'eux a une répercussion sur la performance
de toute la locomotive. De même, les chaînes de révision
sont interdépendantes, ainsi il est difficile de parler d'une locomotive
sans tenir compte de tous les organes constitutifs.
6.2. TECHNIQUES DE
RECHERCHE.
La technique est un outil qui permet au chercheur de
récolter les données et dans une certaine mesure de traiter les
informations nécessaires à l'élaboration d'un travail
scientifique. Pour ce travail, nous nous sommes servi de
- La technique documentaire.
Cette technique consiste en une réunion des
éléments et données utiles au travail par la consultation
des documents écrits ayant un rapport direct ou non avec le sujet sous
analyse.
Pour y parvenir, nous avons consulté beaucoup
d'ouvrages, carnets historiques et autres documents ayant trait avec la
réparation des locomotives.
- L'interview.
C'est une technique qui est caractérisée par un
dialogue consistant par un jeu de questions et réponses. Par elles, nous
avons pu tirer certaines informations en interrogeant certains acteurs de la
gestion de stock et ceux travaillant à la réparation des
locomotives dans les ateliers centraux de la SNCC.
7. DEFINITION DES
PRINCIPAUX CONCEPTS.
Ce thème est constitué de quatre concepts
clés : gestion, stock, pièces de rechange et
réparation
7.1. LA GESTION.
La gestion est le choix rationnel des lignes d'action dans le
dessein d'optimiser les corrélations existant entre les hommes, les
matières, les machines et le capital pour la survie et l'expansion de
l'organisation.5(*)
Ainsi, la gestion est la prise de décision
économique qui correspond à la conception managériale de
FAYOL, selon laquelle cette notion implique la prévision,
l'organisation, le commandement et le contrôle.
Ainsi, il existe plusieurs formes de gestion suivant le
secteur d'activité :
- La gestion financière : c'est un ensemble
de décisions à caractère financier qui ont trait soit au
fonctionnement de l'entreprise, soit à sa structure. La structure
financière est un ensemble de catégories d'information que peut
fournir le bilan et qui servent à avoir une connaissance
économique et financière d'une entreprise. Pour ce il s'agit de
la situation actuelle, du résultat de l'exercice écoulé et
des prévisions.
- La gestion des ressources humaines : qui est
l'ensemble des activités d'ordre opérationnel,
énergétique réalisées en vue de fournir à
l'organisation des ressources disponibles, productrices, relativement
satisfaites.
- La gestion des équipements : c'est une
branche de la recherche opérationnelle s'occupant du maintien rationnel
d'un équipement afin d'assurer une bonne exploitation.
- La gestion de stock : qui est un processus
consistant à déterminer le volume à consommer, à
définir une politique de variation de stocks et à valoriser les
volumes nécessaires selon les coûts prévus.
7.2. LE STOCK.
7.2.1. DEFINITION.
Le stock est l'ensemble des marchandises ou des articles
accumulés dans l'attente d'une utilisation ultérieure plus ou
moins proche et qui permet d'alimenter les utilisateurs au fur et à
mesure de leurs besoins sans leur imposer les délais et les
à-coups d'une fabrication ou d'une livraison par les fournisseurs.
Ainsi, le stock sert à éviter la pénurie,
il jour un rôle régulateur et permet à
l'entreprise :
- d'assurer une consommation régulière d'un
produit bien que sa production soit irrégulière ;
- de bénéficier de conditions avantageuses de
prix unitaire en achetant par grande quantité ;
- de parer aux aléas de consommation ;
- de se prémunir contre les aléas de
livraison.
7.2.2. PROBLEMES DE STOCK.
Il y a deux problèmes majeurs ; le surstockage et
la rupture de stock. L'entreprise doit commander ses biens au moment opportun
c'est-à-dire ni trop tôt (immobilisation inutile des capitaux) ni
trop tard (production interrompue) Il faut pour cela connaître pour
chaque produit le point de commande c'est-à-dire le stock minimum qui
nécessite un réapprovisionnement.
De ce fait, le stock assure l'équilibre ou
l'amortissement des effets de la fluctuation saisonnière ou cyclique des
commandes. D'où deux grandes catégories selon la
position :
- stock en amont : considéré un
élément tampon pour maintenir la production à un niveau
bien déterminé ;
- stock en aval : concerne les produits fabriqués
par l'entreprise dans le but de l'auto consommation ou la vente.
7.2.3. L'ANALYSE DES STOCKS.
L'analyse consistera à identifier les principales
caractéristiques du stock existant. Ce type d'analyse consiste à
segmenter une population en plusieurs groupes homogènes et s'appelle
l'analyse ABC ou 20/80.
Pour réaliser une analyse ABC, par rapport à un
critère (ex. la consommation annuelle des articles) Il faut classer les
références selon leur demande dans l'ordre des demandes annuelles
décroissantes. Les critères usuels de classement de
références en stock sont les suivants :
- la consommation annuelle en nombre d'unité par
article ;
- la valeur annuelle de consommation d'une
référence (consommation annuelle multipliée par le prix
d'achat ou le coût de référence stockée) ;
- la rotation du stock de chaque référence
(consommation annuelle divisée par le nombre moyen d'article en
stock) ;
- la valeur du stock par référence (nombre moyen
d'articles stockés multiplié par le prix d'achat ou coût
unitaire.)
L'analyse ABC apporte une meilleure compréhension des
caractéristiques des stocks pour en améliorer la gestion.
D'où l'utilisation du terme
« stratégique » à la SNCC, pour signifier que
ces références sont trop sollicitées durant
l'année.
7.2.4. TYPES DE STOCK.
Stock transit.
Le stock transit est constitué principalement par des
articles importants et quelque fois de grande valeur unitaire qui sont
incorporés dans la plupart des cas dans des fabrications des
devis.6(*)
Stock moyen.
C'est le stock que doit posséder l'entreprise pour
pouvoir travailler en sécurité avec un minimum d'investissement
en stock du volume des commandes et leurs cadences de livraison, il se calcule
à partir de la connaissance d'un stock minimum et maximum.
Q = 
Mais ce cas est difficile de trouver dans la pratique ;
c'est pourquoi on aura à recourir à la formule suivante :
Q = 
Stock de sécurité.
C'est le niveau du stock d'un article permettant à
l'entreprise d'éviter les conséquences de la rupture de stock en
cas d'irrégularité de la livraison ou de la consommation
élevée.
Stock minimum.
C'est le niveau de déclenchement d'une commande pour le
réapprovisionnement numérique ; c'est le
1/5ème de la demande annuelle.
Stock maximum.
C'est le plafond qu'on ne peut dépasser pour ne pas
augmenter le coût de stockage. Il est l'équivalent de la demande
annuelle antérieure.
Stock dormant ou stock mort.
C'est celui qui n'a pas été mouvementé
depuis une durée assez longue. Il constitue un manque à gagner
pour l'entreprise.
Exemple : cas de stock pour les machines
déjà révolues.
Stock stratégique.
C'est un stock qui subit des fluctuations
régulières où l'on ne peut pas descendre en dessous d'un
seuil pour éviter les préjudices que cela causerait.
Il faut en réserve les pièces d'au moins trois
locomotives
7.2.5. VALORISATION DES STOCKS.
Un article en stock pourrait être évalué
au prix facturé par le fournisseur augmenté des frais
d'approvisionnement (transport, assurance) Cependant, hormis les
difficultés d'évaluation du coût de transport unitaire, le
problème de la valorisation d'un stock se pose dans la mesure où
le coût de revient unitaire d'un article évolue dans le temps.
Plusieurs méthodes de valorisation des sorties peuvent
être utilisés :
1. La méthode du coût moyen
pondérée
Deux variantes existent :
- Méthode du coût moyen pondéré
des entrées (CMPE).
Il s'agit ici du rapport des valeurs des entrées en
période et des quantités des entrées :
CMPE = 
La valeur de sortie = CMPE x Quantité de sortie.
- Méthode du coût moyen pondéré
des entrées et du stock initial (CMPE + SI)
Cette méthode prend en compte les entrées de la
période plus le stock initial en valeur et quantité dans leur
rapport.
CMPE + SI =
La valeur de sortie = (CMPE + SI) x Quantité des
sorties.
La plan comptable général congolais, PCGC,
préconise cette méthode en RDC pour les entreprises en ce qui
concerne la valorisation des stocks.
2. La méthode « FIFO »
ou première entrée - première sortie.
Dans cette méthode, on considère que l'on
consomme en priorité les unités les plus anciennes. Le stock
final se trouve ainsi constitué par les achats les plus récents,
valorisés au coût unitaire le plus récent.
3. La méthode « LIFO »
ou dernière entrée - première sortie.
Au contraire de la précédente, on
considère dans cette méthode que les matières
consommées sont valorisées au coût unitaire le plus
récent quelque soit leur âge réel. La valorisation des
sorties est ainsi très proche des coûts courants. La marge
calculée à partir d'une telle valorisation correspond à
l'évolution de la plus récente enregistrée des
coûts. La contre partie est que le stock se trouve minoré en
période d'inflation puisque valorisé à des prix plus
anciens.
4. La méthode des coûts
approchés au coût théorique.
L'utilisation de cette méthode a l'avantage de
faciliter les calcules et permet de chiffrer les sorties au fur et à
mesure qu'elles se produisent. Elle est fondée sur l'idée
d'utiliser en cours de période un prix théorique voisin du prix
réel (coût approché).
5. La méthode des coûts
préétablis ou prix standard.
Un coût préétabli ou coût standard
est un coût calculé a priori pour chiffrer des mouvements de
valeurs et est considéré comme constant pendant une
période plus ou moins longue.
Il sera soit celui du dernier inventaire ou celui
modifié en fonction des prévision des hausses ou des baisses. Il
importe cependant de corriger les écarts en imputant au prix de revient
calculé, une fraction de l'écart sur l'entrée, fraction
calculée comme suit :
Ecart = 
6. La méthode des coûts de
remplacement ou méthode du cours du jour.
Cette méthode consiste à comptabiliser les
sorties et leurs affectations aux coûts, au taux du jour qui
représente les coûts de réapprovisionnement du stock. Cette
méthode s'apparente à la méthode de prix de
dernières unités dans le stock. Le prix à utiliser dans la
valorisation des sorties est déterminé par la prochaine commande.
Donc on considère que les ressources consommées devront
être remplacées et qu'elles le seront au coût unitaire du
jour et non pas à un coût historique.
7.2.6. SYSTEME DE GESTION DES
STOCKS.
On entend par système de gestion de stock, l'ensemble
des règles de décision qui permettent de gérer un stock et
de déclencher les passations de commandes, en date et en
quantité.
Les principaux éléments qui interviennent en
gestion de stock :
- la demande d'article r qui peut être
déterminée ou aléatoire ;
- le délai de livraison t qui peut être, lui
aussi déterminé ou aléatoire ou dépendant du volume
de la commande de réapprovisionnement ;
- les différents niveaux du stock : niveau
maximal, capacité limite de stockage, niveau minimal, niveau d'alerte,
niveau de réapprovisionnement ;
- les différents coûts : coût de
stockage, coût de lancement et coût de pénurie ;
- le volume des commandes de réapprovisionnement n, qui
peut être constant ou variable suivant la règle de gestion
adoptée ;
- les dates de réapprovisionnement t et les
périodes de gestion T elles aussi constantes ou variables suivant la
gestion adoptée.
Ainsi, si la gestion de stock est bien assurée, elle
permet d'améliorer la qualité du service rendu à sa
clientèle et réduire les coûts de revient.
7.3. PIECE DE RECHANGE.
7.3.1. DEFINITION.
Une pièce de rechange est soit :
- une pièce provenant d'un lot du
constructeur ;
- une pièce fabriquée conformément
à une définition du concepteur ;
- une pièce fabriquée suivant l'original ou
présentant des caractéristiques ou fonctionnalités
équivalentes, sous la responsabilité du propriétaire.
7.3.2. STOCK DES PIECES DE
RECHANGE.
Il s'agit des pièces conservées dans un but de
dépanner une machine ou une installation ou un service dans une
entreprise. C'est un stock qui est constitué généralement
dans des entreprises où les investissements en matériel sont
très importants.7(*)
7.3.3. CLASSIFICATION DES
PIECES DE RECHANGE.
Sauf dans le cas d'une entreprise en création, le stock
existe et il s'agit de l'analyse pour proposer des recommandations. L'analyse
consistera à identifier les principales caractéristiques du stock
existant.
Ce type d'analyse consistant à segmenter une population
en plusieurs groupes homogènes s'appelle l'analyse ABC, (classement des
références en trois familles) ou 20/80.
Pour réaliser une analyse ABC, par rapport à un
critère (par exemple la consommation annuelle des articles), il faut
classer les références selon leur demande dans l'ordre des
demandes annuelles décroissantes. Pour chaque groupe de
références, on évalue le pourcentage de leur consommation
cumulée et en reporte ces pourcentages sur un graphique.
On obtient généralement la courbe
suivante :
100%
Critères
A B C
0% Références.
Source : Gestion
commerciale.8(*)
Représentation graphique d'une analyse ABC.
En analysant le groupe, on se rend compte qu'un petit nombre
de références représente la majorité des ventes en
nombre ou en chiffre d'affaires alors qu'une majorité des articles ne
produisent qu'un faible pourcentage des ventes.
Les critères usuels de classement des
références en stock sont les suivants :
- la consommation annuelle en nombre d'unités par
article ;
- la valeur annuelle de consommation d'une
référence (consommation annuelle multipliée par le prix
d'achat ou le coût de la référence
stockée) ;
- la rotation du stock de chaque référence
(consommation annuelle divisée par nombre moyen d'articles en
stock) ;
- la valeur du stock par référence (nombre moyen
d'articles stockés multiplié par le prix d'achat ou coût
unitaire)
L'analyse du stock selon les critères ci-dessus permet
de se poser un certain nombre de questions :
· Est-il utile de continuer à stocker une
référence dont la consommation et la rotation sont très
faibles ?
· En cas de suppression, existe-t-il un article de
substitution ?
· Serait-il possible de ne plus stocker un article et
d'opérer en cas de besoin des commandes urgentes ?
· Pour les articles en petit nombre qui
représentent la grande majorité du chiffre d'affaires à
l'achat, a-t-on choisi le meilleur système de gestion ?
· N'a-t-on pas un système coûteux
destiné à gérer des articles qui sont en fait très
peu importants et sur lesquels les économies potentielles sont les plus
faibles ?
L'analyse ABC apporte une meilleure compréhension des
caractéristiques des stocks pour en améliorer la gestion. C'est
pourquoi, suite à une demande accrue, certains articles ou pièces
de rechange sont dites pièces de rechange stratégiques à
la SNCC.
7.4. LA REPARATION.
7.4.1. DEFINITION.
La réparation est un ouvrage qui consiste à
rétablir à l'état primitif en faisant disparaître
une avarie. Ces travaux qui sont exécutés engendrent des
coûts.
A la SNCC, le processus consistant à mettre à la
disposition de l'exploitation des les locomotives ayant subies des
interventions ou réparations s'appelle : production des
locomotives.
7.4.2. PRODUCTION.
La production est une notion économique qui regroupe la
création et la mise à la disposition d'autrui des biens et
services servant à satisfaire les besoins individuels ou collectifs.
Dans un sens plus étroit et traditionnel (production
industrielle), il s'agit de l'acte de fabrication par l'industrie.
1. Facteurs de production.
Les facteurs de production sont les ressources,
matérielles ou non, utilisées dans le processus de production des
biens et des services.
Les économistes classiques ont retenu trois
facteurs : la terre, le capital et le travail. Par la suite, les
néoclassiques en retiendront deux : le capital et le travail.
A. Le capital.
Il désigne originellement le principal d'une dette,
c'est-à-dire une somme placée qui procure des
intérêts et par extension, tout patrimoine ou richesse susceptible
de procurer un revenu. C'est un stock, par opposition aux flux tels que la
production, le revenu, la consommation, etc. qui se constitue par
investissement ou accumulation. Il existe plusieurs classifications des
capitaux :
- Le capital comptable : c'est l'ensemble des
valeurs que la pratique de l'amortissement rend constant.
- Le capital social : c'est l'ensemble des droits
qui donnent lieu à une rémunération sans travail et
représenté par la valeur des apports en nature, en
numéraire et en industrie faits par l'entreprise d'une façon
permanente par les propriétaires ou associés.
- Le capital technique : c'est l'ensemble des
biens de production fixes et circulants, variables et constants,
matériels et immatériels, réels et monétaires.
B. Le travail.
Le travail est un ensemble des activités
économiques intellectuelles et manuelles organisées et
coordonnées des hommes aidés ou non par des machines en vue de
produire ou de contribuer à produire des biens et des services
économiques, c'est-à-dire des valeurs d'usage ou d'utilité
répondant aux besoins des hommes et en contrepartie duquel de
travailleur perçoit une rémunération.
Il existe plusieurs formes d'organisation de travail :
- Le travail à la chaîne : c'est un
processus de production continue dans les entreprises comportant une
parcellisation des tâches, de telle sorte que chaque intervenant dans le
processus n'ait à réaliser qu'un nombre très limité
de gestes et d'opérations.
- Le travail collectif : c'est un travail obtenu
par l'association d'un grand nombre de travailleurs (collectif) au processus de
production : cadres, agents de maîtrise, ouvriers, etc.
2. Types de production.
- Production à la commande : elle est
caractérisée par le fait que la fabrication et l'assemblage (ou
l'assemblage seul dans certains cas) ne sont décidés qu'une fois
connues les spécifications exactes des clients dont la demande est
difficilement prévisible.
- Production en cours : c'est la production de
bien ou de services en cours de transformation ou de formation non encore
parvenus à un stade déterminé de fabrication ou de
réalisation leur permettant de passer dans une phase nouvelle de
production
La valorisation des en-cours peut être relativement
simple dans le cas d'une entreprise travaillant sur commandes car il suffit de
cumuler l'ensemble des charges affectées ou imputées à
chaque commande non terminée en fin de période.
- Production en série, production par
processus : la production en série ou production de masse est
un système basé sur l'assemblage de produits divers à
partir de pièces uniformes et standardisées.
La production par processus est un système dans lequel
le produit et le processus de fabrication se confondent en une seule et
même entité.
- Production pour stock : c'est une production qui
est caractérisée par le fait que la fabrication et l'assemblage
sont décidés en anticipant la demande des clients qui seront
servis par un prélèvement sur le stock des produits finis.
8. CRITIQUE DE PRINCIPALES
SOURCES UTILISEES.
Pour l'élaboration de ce travail nous avons
utilisé les sources suivantes :
- les ouvrages nous ont aidé à trouver
les théories relatives à la gestion de stock et à la
gestion de production ;
- la SNCC : à travers les rapports annuels
de la production des chaînes et les carnets historiques, nous avons
obtenu des éléments qui ont contribué à
appréhender l'impact de la gestion de stock sur la réparation des
locomotives.
Ces sources nous ont été de très grande
utilité mais nous avons eu des difficultés à
déterminer les coûts réels de réparations
effectuées sur les locomotives suite au temps imparti et au volume des
interventions et des travaux effectués.
CHAPITRE I :
PRESENTATION DU CHAMP
D'INVESTIGATION : S.N.C.C
INTRODUCTION.
Ce chapitre aura deux sections, la première va
présenter toute l'entreprise, c'est-à-dire la SNCC dans ses
grandes lignes et la seconde aura à s'étendre sur les Ateliers
Centraux (ATC en sigle).
SECTION I : LA
S.N.C.C.
1.1. GENERALITES.
La Société Nationale des Chemins de fer du
Congo, S.N.C.C en sigle, entreprise d'Etat à caractère industriel
et commercial, est dotée de la personnalité juridique et a
été créée par l'ordonnance loi n°074-027 du 02
décembre 1974. elle est régie par la loi cadre des entreprises
n°079-002 du 06 janvier 1978 portant disposition générale
applicable aux entreprises publiques, et par l'ordonnance loi n°78-207 du
05 mai 1978 portant les statuts de la société.
1.2. OBJET SOCIAL.
La SNCC a pour objet :
- L'étude, la construction et l'exploitation des
chemins de fer ;
- L'exploitation des services de transport routier et
fluvial ;
- L'exploitation des ports et l'exploitation de tous les
services connexes ou accessoires aux activités citées ci-haut.
1.3. STRUCTURE
ADMINISTRATIVE.
La SNCC est composée des organes d'exploitation
appelée région :
- Région sud (siège LIKASI) ;
- Région centre (siège KAMINA) ;
- Région nord (siège KANANGA) ;
- Région est (siège KALEMIE) ;
- Région nord-est (siège KINDU)
Aux régions s'ajoutent la circonscription
d'exploitation de Lubumbashi.
Sur le plan administrative, l'ossature est constituée
par :
- le conseil d'administration ;
- le comité de gestion ;
- l'administrateur délégué
général ;
- les directions ;
- les départements ;
- les divisions ;
- les services.
a) Le conseil d'administration.
- Elabore la politique générale de l'entreprise
et sur les grandes décisions stratégiques ou administratives
à recommander au comité de gestion ;
- Prend sans réserve des autorités aux
approbations requises, toute décision concernant les opérations
d'acquisition, de vente, de prise de participation, les transactions, les
cessions et en général tous les actes nécessaires à
la réalisation de l'objet social de la société ;
- Pose des actes administratifs.
b) Le comité de gestion.
Il a pour rôle de veiller à l'exécution
des décisions et politique du conseil d'administration :
- en assurant dans la limite des pouvoirs, lui
délégué, la gestion des affaires courantes de la
société ;
- en veillant à l'élaboration du bilan de
l'entreprise ;
- en s'assurant de la préparation des comptes
économiques et financiers de l'entreprise ;
- en dirigeant et contrôlant l'ensemble des
activités de l'entreprise.
c) La direction générale ou
l'ADG.
Elle doit répartir les objectifs poursuivis et
élaborés par le conseil d'administration et le comité de
gestion, entre les différentes directions.
d) Les directions.
Elles participent à la définition des objectifs
et à l'élaboration de la politique et de la stratégie de
l'entreprise, ensuite répercuter les directives données par la
direction générale. Ainsi, chaque direction doit :
- Coordonner et contrôler les activités de toutes
les entités sous sa dépendance ;
- Déterminer ensuite, en tenant compte des objectifs
globaux définis par la direction générale, les objectifs
spécifiques à sa direction ;
- Analyser les rapports périodiques des entités
sous son autorité afin d'en faire une synthèse à la
direction générale.
e) Le département.
Il joue le rôle de traduire les objectifs en actions
exécutables par les divisions, sous - divisions et services autonomes.
Le département définit et organise les moyens matériels,
financiers et humains nécessaires pour atteindre les objectifs. Ensuite,
le département définit les méthodes et procédures
à appliquer et rend compte de sa gestion à la
hiérarchie.
f) Les divisions et sous -
divisions.
Elles analysent les objectifs leurs assignés, pour le
mener à bien ; en définissant et en planifiant les actions,
en répartissant les moyens mis à leur disposition en suivant les
procédures définies par le département.
g) Le service.
Il a pour rôle d'exécuter les procédures
définies par la hiérarchie. Il coordonne et contrôle
l'exécution des travaux par ses collaborateurs. Il établit les
rapports à l'attention de la hiérarchie.
1.4. STRUCTURE HORIZONTALE.
a) La direction d'exploitation.
Elle a pour rôle d'assister la direction
générale dans la politique en matière de transport et
vente des services. C'est-à-dire le volet commercial. La direction de
contrôle général (DCOG), la division de contrôle de
gestion et le département d'audit interne dépendent de la
direction d'exploitation.
b) La direction technique.
Elle regroupe en son sein le matériel, la voie,
l'électricité et la télécommunication.
c) La direction des finances.
Elle s'occupe de la politique financière de la SNCC, de
la solvabilité, de l'état de la trésorerie. Elle
négocie avec les bailleurs de fonds et veille à la
définition claire et précise des procédures
financières et à leur stricte application.
d) La direction administrative.
Elle assiste la direction générale dans
l'élaboration des stratégies et politiques en matière de
gestion des ressources humaines.
e) La direction de recherche, développement
et planification.
Elle assiste la direction générale dans la
définition de la politique et de la stratégie en matière
de développement de l'entreprise et de la conversion du personnel.
f) Le secrétariat
général.
Il dépend de la direction générale dans
ses attributions et est chargé de :
- assister la direction générale dans
l'élaboration de la stratégie et de la politique en
matière de :
· la gestion du patrimoine ;
· les approvisionnements ;
· la gestion informatique.
- Veille au respect des commandes et au suivi de
l'acheminement des articles proposés par les utilisateurs ;
- Rendre compte de la gestion, à la direction
générale dont il dépend directement.
1.5. ORGANIGRAMME DE LA
SNCC.
CONSEIL D'ADMINISTRATION
COMITE DE GESTION
ADG/ ADGA
DDK
D.POC
CTR GEN & Audit Int
CTR GEN
AUDIT INT
SEC DG
SRG
D.FIN
DAP
DSG
DRDP
DRD
D.PLAN
ADT
DTA
DATC
DMAT
DET
DVT
D.GEST.Log
ADF
D.FIA
D.INSP.FI
D.CPTE
D.TRESOR
DAD
DAA
D.MED
DGP
DOF
DIV SOCIAL
DIV.INSP/RH
D.EXP
DTRP
D.CIAL
DEX/A
R. SUD
R. CENT
R. NORD
R. EST
R. N-EST
CIREX/L
LEGENDE :
ADG : Administrateur Délégué
Général ;
ADGA : Administrateur Délégué
Général Adjoint ;
ADT : Administrateur Directeur Technique ;
ADF : Administrateur Directeur Financier ;
DAD : Directeur Administratif ;
DEXP : Directeur d'Exploitation ;
DEXA : Directeur d'Exploitation Adjoint ;
DAA : Directeur Administratif Adjoint ;
DFIA : Directeur Financier Adjoint ;
DTA : Directeur Technique Adjoint ;
DRDP : Directeur de Recherche, Développement et
Planification ;
SRG : Secrétaire Général;
DACTG : Directeur de l'Audit Interne et Contrôle
Général ;
DTRP : Directeur de Transport;
DMED : Département Médical ;
DIFI : Département Inspection Financière ;
DATC : Département des Ateliers Centraux ;
DRD : Département de Recherche et
Développement ;
DINF : Département Informatique ;
DCTG : Département Contrôle
Général ;
DCIAL : Département Commercial ;
DGP : Département Gestion du Personnel ;
DCPTE : Département de Comptabilité ;
DMAT : Département du Matériel ;
DPLAN : Département Planification ;
DAP : Département des Approvisionnements ;
DAUDIT : Département Audit interne ;
DOF : Département Organisation et Formation ;
DTR : Département de Trésorerie ;
DET : Département Electricité et
Télécommunication ;
DDK : Département de Kinshasa ;
DSG : Division des Services Généraux ;
D.POC : Département police et Contentieux ;
DIV.SOCIALE : Division des affaires Sociales ;
DVT : Division Voies et Travaux ;
SEC.DG : Secrétariat de Direction
Générale.
SECTION II : LES
ATELIERS CENTRAUX (ATC).
2.1. INTRODUCTION.
La direction technique a pour vocation ; mettre à
la disposition de l'exploitation le matériel dont elle a besoin pour
réaliser son plan de trafic. Elle a sous sa dépendance
fonctionnelle et hiérarchique :
- le département des ATC ;
- le département du matériel ;
- le département voies et travaux ;
- le département électricité et
télécommunication, la sous - division sécurité du
travail (SETRA).
2.2. PRESENTATION DES ATC.
Le département des Ateliers Centraux intervient en
complément de ce que fait le département du
matériel ; la grande maintenance. Ainsi, tout ce qui est entretien
consistant à la révision, la grande maintenance, la
rénovation, la réhabilitation doit se faire aux ATC. Une fois mis
au point, le matériel est mis à la disposition de l'exploitation
par l'interface du département de matériel.
Le département des ATC a sous sa dépendance
fonctionnelle et hiérarchique :
- la division ateliers traction diesel ;
- la division ateliers wagonnage, fabrication et
outillages ;
- la division ateliers traction électrique ;
- le service planification et budget pour le support
logistique ;
- le service financier.
a. La division ateliers traction diesel
(AT.TD)
Elle s'occupe du matériel de traction diesel, du
matériel et des engins divers. Ainsi les grands travaux sur les
locomotives de ligne et de manoeuvre, les engins de la voie (tracteurs, auto -
draisines, groupe pompe - soudure, compresseurs) sont effectués.
b. La division ateliers wagonnage - fabrication et
outillages (WFO).
Elle s'occupe de tout ce qui est lié au matériel
tracté : wagons, voitures à voyageurs et tout ce qui est
construction métallique, c'est-à-dire machines outils, ainsi que
l'outillage tant pour la fabrication que pour l'entretien.
c. La division atelier traction électrique
(AT.TE)
Située à 120 km de Lubumbashi, elle s'occupe de
la réparation et la maintenance des locomotives électriques.
2.3. STRUCTURE DES ATELIERS
TRACTION DIESEL (AT.TD).
La division ateliers traction diesel est constituée
de :
- service production ;
- service ordonnancement ;
- service études et méthodes ;
- service inspection et contrôle ;
- service engins divers.
Comme notre travail est axé sur la production des
locomotives, nous nous attarderons un peu sur le service production. En effet,
il est constitué de quatre ateliers : atelier moteur, atelier
mécanique, atelier électrique et atelier locomotives.
- L'atelier moteur s'occupe de la révision et grands
travaux devant se faire sur les moteurs (diesel et essence), pompe à
vide et compresseur, ainsi que les pompes d'injection, turbo, etc.
- L'atelier mécanique s'occupe des machines - outils
(fabrication), bogies, pneumatiques ;
- L'atelier électrique s'occupe de tous les organes
électriques en réparation ;
- L'atelier locomotives s'occupe du montage de tous les
organes sur châssis, de la mise en train. Ainsi, tous les autres ateliers
fournissent à l'atelier locomotives, qui teste la fiabilité de
tous ces organes.
ORGANIGRAMME DU SERVICE PRODUCTION.
SERVICE
PRODUCTION
ATELIER
ELECTRIQUE
ATELIER
MECANIQUE
ATELIER
MOTEUR
ATELIER
MOTEUR
SECTION
Appareillage
SECTION
MTR
SECTION
Machines Outil
SECTION
Bogie
SECTION
Pneumatique
SECTION
Petits Moteurs
& PAVC
SECTION
Gros Moteurs
SECTION
MD Cummins
& Culasses
SECTION
HLDE 1400
SECTION
HLDE 1300
SECTION
HLDH 1200
SECTION
Lavage, Tôlerie et Bogie
SECTION
Câblage
CHAPITRE II :
THEORISATION : GESTION DE STOCK ET GESTION DE LA PRODUCTION.
II.1. ANALYSE DE LA GESTION
DE STOCK.
II.1.1. UTILITE ET
INCONVENIENTS DU STOCK
Le stock sert à éviter la pénurie. Il
joue un rôle régulateur et permet à l'entreprise :
- d'assurer une consommation régulière d'un
produit bien que sa production soit irrégulière ;
- de bénéficier des conditions avantageuses de
prix unitaire en achetant par grande quantité ;
- de parer aux aléas de consommation ;
- de se prémunir contre les aléas de
livraison.
Cependant, les stocks entraînent des
inconvénients liés :
- au caractère périssable de certains
produits ;
- à la présentation d'invendus, qui immobilisent
une part plus ou moins grande de la trésorerie, sans aucun
profit ;
- au risque de rupture (pour un commerçant, manque
à la vente et perte possible de clientèle ; pour un
industriel, production interrompue) ;
- à la nécessité de le protéger
(vol, intempéries, feu, etc.) qui occasionne des coûts de
stockage.
II.1.2. LES POLITIQUES DE
GESTION DE STOCK.
Les politiques de gestion de stock visent à
répondre aux questions ci-après :
a) Quand déclencher l'approvisionnement du
stock ?
La réponse à cette question est
différente suivant la politique de gestion adoptée :
- en gestion de stock par point de commande
l'approvisionnement du stock est déclenché lorsque l'on observe
que le stock descend en dessous d'un niveau S, le point de commande ;
- en gestion calendaire, l'approvisionnement du stock est
déclenché à intervalles réguliers T, par exemple,
chaque jour ou chaque semaine ou chaque mois ;
- en gestion calendaire conditionnelle, l'approvisionnement du
stock est déclenché à intervalles réguliers T, mais
uniquement lorsque l'on observe que le stock descend en dessous d'un niveau S,
le point de commande.
b) Combien commander ?
La réponse à la question dépend
également du type de gestion de stock appliquée :
- en cas de gestion par point de commande, on commande une
quantité fixe, notée « q » est appelée
quantité économique de commande. Sa détermination
résulte d'un calcul d'optimisation ;
- en cas de gestion calendaire de stock, la quantité
commandée est égale à la différence entre le stock
résiduel observé R et S, le niveau de recomplètement du
stock, c'est-à-dire le niveau voulu du stock en début de
période T.
Ainsi deux politiques particulières peuvent être
retenu :
- la politique de gestion calendaire des stocks, notée
(T, S) avec T l'intervalle entre deux commandes et S, le niveau de
recomplètement du stock ;
- la politique de gestion par point de commande,
quantité économique de commande, notée (q, S) avec q, la
quantité économique à commander
régulièrement et S le point de commande qui déclenche
l'approvisionnement du stock.
II.1.3. COUTS ASSOCIES AUX
STOCKS.
Un stock est constitué pour satisfaire une demande
future. En cas de demande aléatoire, il peut y avoir non
coïncidence entre la demande et le stock.
a) Coût de possession.
Les coûts de possession comprennent :
- les coûts de détention d'un article en stock
durant une certaine période en fonction des conditions
financières d'acquisition et des éventuelles conditions de
reprise.
- Les coûts de stockage qui sont les dépenses de
logistique, de conservation du stock
b) Coût de rupture.
Il y a rupture lorsque la demande excède le stock
existant. Les conséquences de cette rupture sont différentes
selon que la demande est interne (le produit stocké est demandé
par une autre entité intérieure à l'entreprise) ou externe
(le produit est destiné à la vente).
En cas de demande externe, la demande non satisfaite peut
être perdue ou reportée :
- Demande perdue (on parle de ventes manquées) le
coût de rupture est le manque à gagner de la non fourniture d'une
unité du produit, généralement la marge
bénéficière sur cet article ;
- Demande reportée (on parle de ventes
différées) le coût de rupture n'inclut pas la marge car la
vente sera réalisée plus tard. Ce coût de rupture est le
coût administratif d'ouverture d'un dossier de prise de commande et
éventuellement un coût commercial.
En cas de demande interne, on parle plus de stock de
distribution, mais bien de stock de fabrication. Dans ce cas, la rupture
entraîne un chômage technique des postes en aval. Ce coût
peut être très important dans une chaîne d'assemblage
travaillant en juste à temps.
c) Les coûts de commande.
- En cas de stock de fabrication, le coût de commande
est le coût de lancement de la production. Normalement ce coût est
indépendant de la quantité fabriquée ;
- En cas de stock d'approvisionnement le coût de
commande est le coût administratif de gestion de la commande :
établissement d'un bordereau, contrôle de livraison, liquidation
comptable.
Normalement, ce coût est également
indépendant de la quantité commandée.
II.1.4. LA GESTION CALENDAIRE
DE STOCK.
On parle de gestion calendaire de stock lorsque l'intervalle
entre deux reconstitutions du stock est fixé. On appelle cet intervalle
la période de révision calendaire, elle est notée T et S
est la variable de commande du système qui est aussi le niveau initial
du stock ou niveau de recomplètement du stock.
a) En rotation nulle.
C'est quand il n'y a pas de report possible des invendus aux
périodes suivantes. Le problème est de trouver le niveau du stock
initial S qui est ici la variable de commande. En effet, la période de
révision calendaire, c'est-à-dire l'intervalle entre deux
approvisionnements, notée T est généralement fixé
par la nature de l'approvisionnement. Ainsi, S sera déterminé de
manière à minimiser :
C(S) = Cp'p(S) + Cr'r(S) + Cc'c (2.1)
Où: C(S): Coût moyen;
Cp : Coût unitaire de possession ;
Cc : Coût unitaire de commande ;
Cr : Coût unitaire de rupture ;
Ir(S) : nombre moyen de demandes non satisfaites ou
nombre moyen de rupture
Ip : Stock moyen possédé au stock moyen
résiduel ;
Ic : Nombre moyen de commandes passées.
Après analyse, il apparaît que le stock optimal
S0 est celui pour lequel le coût de gestion C(S) est
inférieur à celui des stocks immédiatement
inférieur ou supérieur. Ainsi, la diminution de rupture moyenne
Ir(S) occasionnée par une augmentation d'une unité du stock
initial à partir de S est égale à la probabilité
que la demande soit strictement supérieur ou égale au stock
initial S.
D'où : Ir(S + 1) - Ir(S) = - P(X>S) ;
(2.2)
Ip(S) = S - + Ir(S). (2.3)
Qui peut s'interpréter en disant que le stock moyen
résiduel Ip(S) est égal au stock de départ S
diminué de la demande moyenne satisfaite ( - Ir(S)). En effet si est bien la demande moyenne exprimée, il faut tenir compte de
Ir(S), la rupture moyenne pour en déduire la demande moyenne
satisfaite.
La conséquence de la relation (2.3) est que l'on peut
exprimer le coût total C(S) en fonction du seul coût de rupture
Ir :
C(S) = CrIr + CpIp = CrIr + Cp(S - + Ir(S)
C(S) = Cp(S - ) + (Cr + Cp)Ir(S) (2.4)
Ainsi, c'est (3.4) qui doit être minimisé pour
trouver S0 avec les conditions d'optimalité
suivantes :
Cp - (Cp + Cr) P(X>S0) > 0
Cp - (Cp + Cr) P(X>S0-1) > 0
Où P(X>S0) < < P(X>S0-1) > 0 (2.5)
NB : cette valeur est à consulter dans les tables
de poisson.
b) A rotation nulle.
On parle de stocks à rotation nulle lorsque les
invendus d'une période seront vendus aux périodes
suivantes ; ici la commande à passer pour un approvisionnement en
début de période n'est plus fixe. Deux cas sont
possibles :
- Il reste un stock résiduel positif ; dans ce
cas, on demande la différence entre S et le stock
résiduel ;
- Le stock résiduel est nul ; dans ce cas on
demande S augmenté des demandes non satisfaites de la période
précédentes qui ont pu être reportées.
Par des calculs analogues à ceux du cas de la rotation
nulle, on détermine finalement le niveau optimal de
recomplètement. S0 par la formule suivante :
P(X>S0) = = P(X>S0-1) (2.6)
II.1.5. LA GESTION PAR POINT DE
COMMANDE.
a) Introduction.
La gestion par point de commande se caractérise
par :
- un montant de commande constant ; cette quantité
économique de commande sera notée
« q » ;
- une périodicité de commande variable
(lorsqu'on est en univers aléatoire) ; on commande lorsque le stock
passe en dessous du point de commande « S »
Nous allons examiner successivement les deux cas de la figure
que sont :
· la gestion (q, S) en univers certain : ici la
demande est certaine, on commande avant rupture de stock et il n'y a pas de
coût de rupture. La variable de décision q, le montant de commande
sera déterminée de manière à minimiser le
coût de gestion qui ne comprend que deux termes : C(q) = Cc.Ic(q) +
Cp.Ip(q) (2.7)
· la gestion (q, S) en univers incertain. Dans ce cas, le
coût de rupture intervient aussi. Les variables de décision que
sont q, le montant des commandes et S, le point de commande seront
déterminés de manière à minimiser le coût de
gestion qui comprend trois termes :
C(q,S) = Cc.Ic(q, S) + Cp.Ip(q, S) + Cr.Ir(q, S) (2.8)
b) La gestion (q, S) en univers
certain.
Il s'agit de répondre aux questions :
- quand commander ?
- quelle quantité « q » à
commander périodiquement pour que le coût annuel moyen soit
minimum ?
Répondre à la première question
équivaut à trouver le point de commande tel que : S = D.L
(2.9)
Avec : D = demande annuelle
L = délai d'obtention exprimé en
année
Répondre à la seconde question équivaut
à déterminer la quantité optimale par la formule de
WILSON : (2.10)
c) La gestion en univers incertain.
La fonction de coût à minimiser fait intervenir
les trois variables d'état qui sont : Ic, Ip, et Ir
Sachant que dans l'expression (2.8), le nombre moyen de
commande dépend essentiellement de la quantité commandée
« q » tandis que le nombre moyen de rupture dépend
essentiellement du point de commande S. on peut donc réécrire
cette expression comme suit :
C(q,S) = Cc.Ic(q) + Cp.Ip(q, S) + Cr.Ir(S) (2.11)
On voit que le terme qui lie le problème en la variable
« q » et le problème en la variable «S»
est le stock moyen possédé Ip qui dépend à la fois
de « q » et de « S ». on ne
déterminera une solution approchée en séparant le
problème à deux variables en deux problèmes à une
variable de la manière suivante ; le principe pour obtenir cette
solution approchée est de résoudre indépendamment les deux
problèmes suivants :
- la détermination de la quantité
économique « q » en arbitrant entre le coût de
commande et le coût de possession à partir de la demande moyenne
comme si on était en univers certain.
- La détermination du point de commande S en arbitrant
entre le coût de rupture et le coût de possession en utilisant la
gestion calendaire pendant le délai d'obtention L, en retenant comme S
le niveau de recomplètement optimal.
Le problème de la détermination de la
quantité économique de commande n'est rien d'autre que le
problème étudié en univers certain si l'on remplace la
demande annuelle certaine par la demande annuelle moyenne : D = u
En minimisant le coût de gestion : C(q) = Cc.Ic(q)
+ Cp.Ip(q)
Où 
Le problème de la détermination du point de
commande « S » est quant à lui résolu en
prenant pour point « S » le niveau de recomplètement
qui minimise le coût d'une gestion calendaire durant le délai
d'obtention L :
C(S) = Cc.Ic(S) + Cp.Ip(S) avec P(X>S0) = (2.12)
II.2. GESTION DE LA
PRODUCTION.
II.2.1. DEFINITION.
La gestion de la production est l'ensemble des
activités qui participent à :
- la conception ;
- la planification des ressources (matérielles,
financières ou humaines) ;
- l'ordonnancement ;
- l'enregistrement des activités de
production ;
- le contrôle des activités de production de
l'entreprise.
L'objectif est d'optimiser le processus de valeur
ajoutée en améliorant de manière continue les flux allant
des fournisseurs aux clients.
L'ensemble de ces activités doit être
réalisé dans le respect des procédures établies
(implicitement ou explicitement) par l'entreprise et tenir compte à la
fois de la quantité de ses produits ou service mais aussi de la
sécurité de ses salariés ou de son environnement.
II.2.2. ACTIVITE ET
PROCESSUS.
Introduction.
L'activité est un ensemble de tâches
élémentaires :
- réaliser par un individu ou un groupe ;
- faisant appel à un savoir-faire
spécifique ;
- homogènes du point de vue de leurs comportements de
coûts et de performances :
· permettant de fournir un output ;
· à un client interne ou externe ;
· à partir d'un panier d'inputs (travail, machine,
information, etc.)
Le processus est un ensemble d'activité inter -
reliées qui sont mises en oeuvre pour réaliser un output global
pour lequel il existe un client interne ou externe.
La caractérisation de
l'activité
Afin d'atteindre les différents objectifs de l'analyse
des activités, il est indispensable de rassembler un ensemble
d'introduction sur chaque activité de façon à, d'une part,
pouvoir établir leur coût et, d'autre part, les gérer de
façon optimale. Il faut rassembler l'information relative aux
caractéristiques suivantes :
a) L'appartenance de l'activité au centre de
responsabilité.
Le contrôle des coûts s'exerce à travers la
structure de responsabilité de l'entreprise. Il est donc essentiel de
déterminer, pour chaque activité, le centre de
responsabilité auquel elle est rattachée pour identifier la
personne qui peut prendre les décisions de gestion relatives à
l'activité.
b) L'insertion de l'activité au sein d'un
processus.
Une gestion adéquate de l'activité et de ses
performances, en termes de coût, qualité et délais suppose
une compréhension de la place qu'elle occupe au sein d'un processus.
II.2.3. LA FONCTION DE
PRODUCTION.
II.2.3.1. Notion de charge.
a) Charge directe.
C'est une charge dont il est facile d'observer qu'elle a
été encourue pour un objet de coût spécifique. Elle
peut donc être affectée, sans aucune ambiguïté,
à cet objet de coût
b) Charge indirecte.
C'est une charge qui n'est pas associée
spécifiquement à un objet de coût ; une charge peut
aussi être indirecte parce qu'elle est soit impossible, soit
extrêmement coûteuse dans la pratique.
c) Charge variable et charge fixe.
La variabilité ou la fixité de charge
dépend dans une grande mesure des opérations qui sont
effectuées par l'entreprise.
II.2.3.2. Typologie de coût.
1) Notion de coût.
Traditionnellement, un coût se définit comme une
ressource sacrifiée ou à laquelle on renonce pour atteindre un
but spécifique. Concrètement, il s'agit d'un montant
monétaire qu'il faut payer pour acquérir un bien ou un service.
Ainsi, le coût est défini par trois
caractéristiques :
- le champ d'application du calcul ; moyen
d'exploitation, un produit, un stade d'élaboration du produit, ...
- le contenu ; les charges retenues, en totalité
ou en partie, pour une période donnée ;
- le moment du calcul ; antérieur (coût
préétabli), a posteriori (coût constant), à la
période considérée.
Actuellement, le coût peut se définir comme tout
regroupement de charges comptables qu'il est pertinent d'opérer pour
informer une prise de décision dans l'entreprise ou pour assurer le
contrôle d'une partie ou l'ensemble de l'organisation. Il est à
noter que l'objet de coût est tout élément pour lequel une
mesure séparée du coût est jugée utile.
2) Coût marginal.
C'est le coût de la dernière unité
produite, selon la théorie économique. Il sert de
référence pour diminuer l'optimum de production qui correspond
à un volume de production où le coût marginal est
exactement égal au revenu marginal.
En comptabilité de gestion, le coût marginal
représente l'augmentation ou la diminution du coût total de
production lorsque le volume de production s'accroît ou se réduit
d'une unité.
3) Coût d'opportunité.
C'est le revenu provenant de la meilleure utilisation
alternative possible d'une ressource ou d'un facteur rare auquel on renonce en
affectant cette ressource ou ce facteur à un usage précis. Il est
à noter que ce coût n'est pas enregistré en tant que tel
dans la comptabilité de l'entreprise car il ne correspond à aucun
moment à une dépense.
Le coût d'opportunité, même s'il
n'apparaît pas dans la comptabilité, doit être pris en
compte dans les décisions stratégiques comme celle de fabriquer
soi-même ou de sous traiter la fabrication d'une partie ou de la
totalité des composants d'un produit ou celle d'assurer soi-même
ou d'externaliser un certain nombre d'activité de service.
4) Les « SUNK COSTS » : Les
coûts engagés indifférents ou coûts
éteints.
Ce sont des coûts qui peuvent apparaître dans la
comptabilité sous la forme d'étalements de charge comme, par
exemple les amortissements d'une machine représentent la
répartition de la charge liée à l'acquisition de la
machine sur la durée de vie. Comme ils sont irréversibles, ils ne
sont pas pertinents pour prendre une décision quant au choix entre
plusieurs orientations alternatives car, quelque soit le choix, il s ne seront
pas modifiés.
5) Les coûts cachés.
La notion de coûts cachés désigne les
coûts qui ne sont pas repris dans les systèmes d'information de
gestion de l'entreprise et, en particulier, dans le système
d'information comptable. Ils sont générés par la
nécessité de réguler certains dysfonctionnements qui
apparaissent dans l'organisation. Un exemple est le coût induit par
l'absentéisme ou par la mauvaise qualité des processus de
fabrication.
La maîtrise des coûts cachés suppose
l'identification de leurs facteurs de causalité, des inducteurs de
coûts.
6) Les coûts contrôlables.
La notion de coûts contrôlables renvoie à
la structure de responsabilités dans l'organisation. Un coût est
dit contrôlable lorsqu'il est principalement dépendant de la
décision du responsable hiérarchique d'un centre de
responsabilité pendant l'horizon de temps considéré.
Autrement dit, il est possible d'identifier clairement celui qui peut prendre
des décisions qui affecteront le coût considéré.
Un coût est non contrôlable lorsqu'il s'impose
à un responsable sans qu'il ne puisse avoir aucune action sur ce
coût. Un exemple de coût non contrôlable est l'allocation
arbitraire de frais généraux administratifs à des
unités opérationnelles de production.
7) Les coûts joints.
Le coût de fabrication des produits joints est
appelé coût joint. Il s'agit du coût d'un processus de
fabrication qui produit simultanément différents produits
appelés produits joints. Ces derniers ne sont identifiables comme des
produits séparés distincts qu'en cours ou à l'issue du
processus de production et ils ont chacun une valeur de revente importante.
Le coût joint est le coût du processus de
production commun à l'ensemble des produits jusqu'au moment où
les différents produits deviennent clairement identifiables et
séparables.
8) Le coût de période.
Le droit comptable limite strictement le type de charge qui
peuvent être incluses dans le coût de revient des produits. Il
n'autorise que les charges liées à la production. Les charges non
imputables au coût des produits sont appelées coûts de
période.
9) Coûts fixes et coûts variables.
Les coûts variables sont des coûts qui
dépendent du niveau de la production tandis que les coûts fixes
c'est l'ensemble de frais qui doivent être couverts par l'entreprise
quelque soit son état de production.
10) Coût de revient.
En comptabilité générale, ce terme
désigne la valeur d'acquisition d'un élément d'actif
lorsque le bien acquis a été fabriqué par l'entreprise
elle-même.
En comptabilité analytique, il désigne le
coût complet d'un produit au stade final (coût de distribution
inclus).
II.2.3.3. Caractéristiques de la fonction de
production.
Pour une unité de production, il faut une
quantité bien définie « u » d'unités
de travail (ouvriers ou heures de travail) et une quantité bien
définie « v » d'unités de capital. Dans
l'hypothèse de rendements d'échelle constants il en
résulte que, pour produire une quantité Q, il faut u.Q heures de
travail et v.Q machines. Les facteurs de production sont
« complémentaires » utilisables dans une proportion
strictement déterminée par les caractéristiques
techniques.
Si on dispose de heures de travail et de machines, la production Q que l'on pourra obtenir sera :
Q = min ( ) (2.13)
On notera que :
= k = constante.
K
V isoquante Q = 1
0 u L
v représente la quantité de capital (le nombre
de machines) nécessaire à la production d'une certaine
quantité de produit Q ; v est défini comme le coefficient de
capital.
u représente la quantité de capital de travail
(le nombre d'ouvriers) nécessaire à la production d'une certaine
quantité de produit Q ; u est défini comme le coefficient
d'utilisation de travail.
Il s'agit donc d'une fonction de production avec
impossibilité de substitution entre facteurs. Il n'existe qu'une seule
technique, qu'un seul rapport capital - travail qui permette le plein emploi de
deux facteurs de production. Il s'agit du rapport :
K = ...
En dehors de ce rapport particulier (en tirets sur le
graphique), il y aura soit du chômage (L < ), soit une surcapacité de production (K < )
L = = u.Q
K = v.Q < 
K = = v.Q
L = u.Q < 
Q = Q =
K K

K= K
0 Chômage L L 0 Surcapacité L = L
Dans ce cas, il y a bien fixité des coefficients
techniques ; il est également possible d'avoir plusieurs
procédés techniques de fabrication, l'un de ces
procédés ayant été choisi pour des raisons
exogènes (contrainte de prix) détermine les coefficients
techniques fixes en se basant strictement sur des raisons économiques et
non sur des raisons techniques.
Si la droite de budget a une pente fixe parce que le rapport
des prix des facteurs est lui-même rigide l'intensité
capitalistique sera bloquée au niveau en dépit des possibilités technique de substitution.
K
0
la fonction de production a une variable dans le cas de
rendement d'échelle constants, l'équation générale
Q = min ( ) s'écrit :
q = = min (2.14)
q


0 k
D'où la représentation graphique : la
production par tête « q » croît tant que le
capital par tête n'a pas atteint la proportion optimale ; puis la production par tête n'augmente plus malgré
l'accroissement de l'intensité capitalistique (impossibilité de
substitution entre facteurs).
On remarquera que dans le cas de fonction de production
à facteurs complémentaires, il n'est pas possible de
définir les productivités marginales. La fonction n'est pas
différentiable au point ( , )
CHAPITRE III : ANALYSE
DES REPARATIONS DES LOCOMOTIVES AUX ATELIERS CENTRAUX DE LA S.N.C.C.
III.1. PREVISION DES
REPARATIONS.
La prévision est la détermination
chiffrée ou non d'un phénomène, d'une grandeur ou d'un
ensemble de grandeurs relatifs à une période future.
Ainsi, aux ateliers centraux, la prévision est
élaborée en fonction du temps d'utilisation de la locomotive par
l'exploitation et des avaries constatées. En fonction de ces deux
critères, nous rencontrons les interventions suivantes :
- les grandes révisions (GR) : après 57.600
HM #177; 5%, c'est-à-dire la locomotives parcouru environ 1.200.000 km
ce qui équivaut à plus ou moins 10 ans de fonctionnement, la
locomotive est rappelée aux ateliers pour y subir une révision
qui consiste au remplacement de toutes les pièces par des neuves.
- La révision mi - parcours (RMP) qui est
conditionnée par l'état de fonctionnement de la locomotive et
ceci exige souvent le remplacement de beaucoup d'organes.
- Les réparations accidentelles (RA) : elles sont
effectuées lorsqu'un incident grave survient en parcours et qui
nécessite le remplacement de certains organes qui sont défectueux
ou qui ont subi des avaries. A ce niveau, ce n'est pas nécessaire
d'utiliser de nouvelles pièces même celles de
récupération ou reconditionnées peut être
utilisé.
De tout ce qui précède, nous retiendrons que
certains incidents ou pannes ne sont pas prévisibles tandis que d'autres
interventions peuvent être programmées. De plus, les coûts
sont élevés pour les grandes révisions à cause du
remplacement des pièces anciennes par des neuves.
III.2. ORGANISATION DU
TRAVAIL.
Les ateliers centraux en général et les ateliers
traction diesel en particulier sont organisés en chaîne de
révision ou de réparation de manière que chaque partie ou
module de la locomotive est révisé dans une chaîne
spécifique. A la fin de ces travaux, ces parties ou modules sont
affectés dans une chaîne de montage de manière à
remettre toutes les fonctionnalités de la locomotive
opérationnelles.
Pour arriver à mieux réparer les locomotives,
une organisation a été montée : ordonnancement,
approvisionnement, révision, comptabilisation.
III.2.1. ORDONNANCEMENT.
C'est l'ensemble des procédures qui permettent de
gérer un ensemble de commandes en respectant les délais de
livraison, la contrainte du moindre coût dans des conditions de
production données.
A l'entrée de la locomotive, une expertise est
effectuée, laquelle permet de cibler les pièces susceptibles
d'être remplacé. Ainsi, l'ordonnancement détermine le type
d'intervention ou réparation qui sera effectuée et lance les
commandes en fonction des expertises.
III.2.2. APPROVISIONNEMENT
En vertu de la notion sur la classification des pièces
de rechange, un stock utile doit être maintenu pour les pièces de
rechange stratégiques. S'il s'avère que cela est en rupture , un
achat urgent doit être opéré en palliatif. Ce
phénomène est à l'origine du non respect des délais
des sorties des locomotives.
III.2.3. REVISION.
Lorsque ces pièces de rechange sont fournies dans les
chaînes de révision, celles-ci procèdent au remplacement
des pièces défectueuses par les pièces venant des
approvisionnement. Mais, lorsqu'il y a possibilité de réparation,
cela est effectué sans qu'aucun devis d'achat soit fait.
III.2.4. COMPTABILISATION.
Après l'exécution des travaux, des fiches de
travaux sont établies reprenant les heures de prestation et les
pièces de rechange utilisées. Ces fiches sont remises à la
comptabilité pour l'évaluation des coûts et l'imputation
des charges selon la nature de l'intervention.
Pour ce qui concerne les locomotives de la série 1300,
la comptabilité analytique d'exploitation saisit les opérations
dans les comptes que voici :
- 7323000/010 pour les réparations
accidentelles ;
- 7323100/010 pour les révisions
intermédiaires ;
- 7323200/010 pour les révisions mi -
parcours ;
- 7323300/010 pour la grande révision.
III.3. PRESENTATIONS DES
DONNEES.
La réparation des locomotives série 1300 est
tributaire de la réparation des organes constitutifs de la locomotive en
général. Ceci n'est possible que lorsque les commandes
lancées par le service d'ordonnancement sont servies.
TABLEAU N°1
SERIE 1300
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
Cummule
|
Moyenne
|
Prévis°
|
Réalisat°
|
Prévis°
|
Réalisat°
|
Prévis°
|
Réalisat°
|
Prévis°
|
Réalisat°
|
Prévis°
|
Réalisat°
|
Prévis°
|
Réalisat°
|
Prévis°
|
Réalisat°
|
MOTEUR DIESEL
|
3
|
3
|
4
|
3
|
4
|
1
|
3
|
0
|
3
|
5
|
17
|
12
|
3
|
2
|
TURBO GE
|
17
|
13
|
15
|
19
|
14
|
13
|
14
|
15
|
14
|
17
|
74
|
77
|
15
|
15
|
REGULATEUR WW
|
16
|
28
|
16
|
23
|
16
|
30
|
16
|
20
|
16
|
16
|
80
|
117
|
16
|
23
|
REGULATEUR DE SURVITESSE
|
10
|
7
|
8
|
15
|
8
|
7
|
8
|
10
|
8
|
18
|
42
|
57
|
8
|
11
|
INJECTEUR GE
|
584
|
398
|
240
|
396
|
240
|
485
|
224
|
518
|
224
|
479
|
1512
|
2276
|
302
|
455
|
POMPE D'INJECTION
|
56
|
95
|
80
|
42
|
80
|
60
|
86
|
91
|
86
|
81
|
388
|
369
|
78
|
74
|
BLOC CYLINDRE
|
40
|
63
|
32
|
46
|
32
|
31
|
48
|
66
|
48
|
61
|
200
|
267
|
40
|
53
|
PAVC
|
13
|
16
|
16
|
21
|
16
|
24
|
16
|
28
|
16
|
19
|
77
|
108
|
15
|
22
|
GP
|
5
|
6
|
6
|
7
|
|
2
|
4
|
3
|
4
|
2
|
19
|
20
|
4
|
4
|
MTR
|
42
|
61
|
30
|
54
|
30
|
84
|
30
|
60
|
30
|
98
|
162
|
357
|
32
|
71
|
BOGIE
|
5
|
7
|
5
|
4
|
5
|
7
|
4
|
2
|
4
|
6
|
23
|
26
|
5
|
5
|
TRAIN DE ROUES
|
60
|
74
|
30
|
44
|
30
|
60
|
30
|
27
|
30
|
43
|
180
|
248
|
36
|
50
|
TRANSMISSION
|
3
|
6
|
7
|
7
|
7
|
5
|
7
|
4
|
7
|
8
|
31
|
30
|
6
|
6
|
VENTILATEUR
|
5
|
5
|
4
|
9
|
4
|
14
|
4
|
4
|
4
|
9
|
21
|
41
|
4
|
8
|
COMMUTATEUR TR (BKT)
|
3
|
2
|
4
|
2
|
4
|
2
|
4
|
2
|
4
|
5
|
19
|
13
|
4
|
3
|
INVERSEUR
|
2
|
3
|
4
|
2
|
4
|
1
|
4
|
2
|
4
|
2
|
18
|
10
|
4
|
2
|
ARMOIRE ELEC.
|
2
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
5
|
3
|
1
|
1
|
Source : Tableau fait par nous
même
L'analyse de ce tableau démontre que les ateliers ne
peuvent produire que deux locomotives en grande révision
Tableau n°2 : Production des locomotives
1300.
Ordre
|
Numéro de locomotive
|
Type de réparation
|
Date d'entrée
|
Date
de sortie
|
Durée séjour
|
1
|
1305
|
RA
|
15/12/01
|
28/06/02
|
6 mois
|
2
|
1320
|
RA
|
10/12/01
|
08/08/02
|
8 mois
|
3
|
1319
|
RA
|
14/02/02
|
03/10/02
|
8 mois
|
4
|
1306
|
RMP
|
17/03/02
|
30/10/02
|
7 mois
|
5
|
1322
|
RA
|
12/04/02
|
14/11/02
|
7 mois
|
6
|
1301
|
GR
|
14/05/02
|
27/06/03
|
1 mois
|
7
|
1344
|
RA
|
17/04/03
|
11/07/03
|
3 mois
|
8
|
1336
|
RMP
|
03/07/03
|
16/09/03
|
2 mois
|
9
|
1344
|
RA
|
09/11/03
|
22/11/03
|
10 jours
|
10
|
1335
|
GR
|
27/06/03
|
09/03/04
|
1an 3 mois
|
11
|
1306
|
RA
|
24/03/03
|
24/03/04
|
1an
|
12
|
1316
|
RA
|
15/01/04
|
10/05/04
|
4 mois
|
13
|
1312
|
RA
|
22/11/04
|
27/12/04
|
1 mois
|
14
|
1344
|
RA
|
29/09/04
|
31/12/04
|
3 mois
|
15
|
1362
|
RA
|
21/01/05
|
25/05/05
|
1 mois
|
16
|
1327
|
GR
|
26/11/05
|
17/02/06
|
3 mois
|
17
|
1301
|
RA
|
13/03/06
|
18/03/06
|
5 jours
|
18
|
1327
|
RA
|
15/03/06
|
08/04/06
|
1 mois
|
19
|
1365
|
RA
|
09/05/06
|
25/06/06
|
1 mois
|
20
|
1333
|
GR
|
31/12/05
|
27/06/06
|
6 mois
|
21
|
1362
|
RA
|
22/06/06
|
17/07/06
|
1 mois
|
22
|
1341
|
GR
|
14/12/99
|
20/09/06
|
6 ans
|
23
|
1331
|
RA
|
12/05/06
|
06/11/06
|
6 mois
|
24
|
1362
|
RA
|
23/08/06
|
01/12/06
|
4 mois
|
25
|
1308
|
RA
|
03/12/06
|
15/12/06
|
10 jours
|
III.4. CRITIQUE DES
REALISATIONS.
L'analyse du tableau n°1 fait ressortir les conclusions
suivantes :
- certains organes (régulateur ww, injecteurs GE, blocs
cylindre, PAVC, MTR, trains de roues et ventilateurs) sont
réparés et leur nombre est supérieur à la moyenne
prévisionnelle. Ceci est une preuve que ces organes pour la plupart sont
révisés avec des pièces de récupération.
Ainsi les travaux de ce genre les coûts sont sous estimés car ne
prenant en compte que la main d'oeuvre et d'autres organes ne peuvent pas
être utilisé pendant une longue durée étant
donné que le rendement de pièces de récupération
est souvent faible.
- Les organes (moteur diesel, pompe d'injection, commutateur
TR et inverseur) dont la moyenne de réparation est inférieure
à la prévision par manque de pièces de rechange.
Le tableau n°2 fait ressortir les réalisations
c'est-à-dire les locomotives qui ont été
réparées aux ateliers de 2002 à 2006 en ce qui concerne la
série 1300 soit 25 locomotives. Nous avons constaté qu'il y a
eu :
- 5 grandes révisions ;
- 2 révisions mi-parcours ;
- 18 réparations accidentelles.
Par ce constat nous voyons que les réparations
accidentelles ont supplanté les autres interventions. Ceci a pour
conséquence la consommation des pièces de rechange
stratégiques. Ce phénomène engendre des problèmes
pour la bonne gestion de stock des pièces de rechange
stratégiques.
Nous constatons aussi que le temps de séjour de la
locomotive dans les ateliers ne peut plus être maîtrisé. En
fonction de ces réalisations, nous pouvons faire le graphique
suivant :
Nombre des locomotives 1300
réparées
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
2002 2003 2004 2005 2006
Les réalisations de 2006 ont supplanté les
autres sur le plan numérique donc ces réparations ont
été rendues possible par la disponibilité des
pièces de rechange. Ce fait a eu des répercussions sur le
délai du séjour des locomotives pendant cette année.
En 2005, le niveau avait beaucoup diminué car il n'y a
eu qu'une seule réalisation. Par ces réalisations nous constatons
que la disponibilité des pièces de rechange a beaucoup d'impact
sur la réalisation au mieux au délai de séjour des
locomotives en réparation.
SUGGESTION.
Le trafic de la SNCC connaît d'énormes
difficultés suites à la vétusté de la voie
ferrée et l'insuffisance du matériel de traction. Ainsi le peu de
matériel de traction existant doit être maintenu en état
d'où l'importance des ateliers centraux.
Pour exécuter ses travaux les ateliers doivent
être soutenu par la politique de réapprovisionnement en
pièces de rechange stratégiques. Dans un contexte
économique très complexe, il faut l'usage des méthodes
aléatoires s'adaptant avec le temps.
Pour ce faire, nous suggérons :
- qu'une étude soit diligentée pour la remise en
état des locomotives se trouvant au parc afin de faire une expertise sur
base de laquelle, l'ordonnancement va lancer les commandes ;
- qu'une dotation spéciale soit accordée au
département des approvisionnements pour qu'il puisse répondre aux
besoins des ATC ;
- qu'une estimation correcte des coûts de
réparation soit faite car les opérateurs sous estiment souvent le
temps de prestation, la qualification de ceux qui exécutent les
travaux sur les fiches de coûts ;
- que les pièces de rechange réparées ou
de récupération qui sont utilisées soient
revalorisées c'est-à-dire l'usage d'un indice correctionnel
puisse aider au calcul de la valeur de ces pièces
CONCLUSION.
Nous voici au terme de notre mémoire dont
l'intitulé est : « L'ANALYSE DE L'IMPACT DE LA GESTION DE
STOCK DES PIECES DE RECHANGE STRATEGIQUES SUR LA REPARATION DES
LOCOMOTIVES » hormis l'introduction générale et
conclusion, cette étude est constituée de trois chapitres.
Dans ce travail, nous avons voulu démontrer l'influence
de la gestion de stock des pièces de rechange sur les réparations
qui sont effectuées dans les ateliers de la SNCC. Pour atteindre cet
objectif, nous avons adopter un fil directeur, c'est-à-dire la
problématique, qui s'est articulée autour de deux questions
majeures :
- comment s'effectue la réparation des locomotives aux
ateliers centraux de la SNCC ?
- comment la SNCC peut-elle atteindre un bon rendement lors de
la réparation des locomotives diesel par une bonne gestion de
stock ?
Nous avons limité notre analyse dans le temps en
considérant cinq années c'est-à-dire de 2002 à 2006
et dans l'espace en prenant en compte les réparations qui sont
effectuées seulement aux ateliers centraux de Lubumbashi et sur les
locomotives de la série 1300.
Ainsi pour arriver à développer ce thème,
les méthodes de recherche suivantes ont été
utilisées ; méthode déductive, méthode
historique et la méthode systématique ; ces dernières
ont été soutenues par la technique documentaire et
l'interview.
Au chapitre premier nous avons présenté le champ
d'investigation qu'est la SNCC sur le plan global et les ateliers centraux sur
le plan restreint étant donné que c'est là que les travaux
de réparation des locomotives 1300 sont effectués.
Au deuxième chapitre nous avons développé
des théories ayant trait à la gestion de stock et à la
gestion de la production.
Au troisième chapitre nous avons analysé les
réparations qui sont effectuées dans les ateliers de la SNCC.
Nous avons constaté que les délais de séjour ne sont pas
respecté car certaines locomotives sont réparées
après plusieurs mois.
Etant donné que la SNCC est confrontée à
des difficultés de trésorerie et de gestion, son matériel
vétuste éprouve aussi des problèmes d'entretien et de
réparation.
Cette situation générale de l'entreprise a une
incidence sur la constitution de stock en pièces de rechange
stratégique. Ainsi le délai de disponibilisation a un impact
sensible sur le temps de réparation aux ateliers centraux.
Dans une telle conjoncture, l'usage des méthodes
aléatoires s'impose et des dotations ponctuelles et palliatives doivent
être attribué aux approvisionnements afin d'éviter les
ruptures de stock qui ont des répercussions sur le trafic et la
rentabilité de l'entreprise.
L'analyse des réalisations démontre que les
prévisions ne sont plus respectées, les locomotives ne durent
plus à l'exploitation suite au manque de pièces de rechange et
les conditions d'utilisation (voie ferrée et conduite) sont
déplorables étant donné que le personnel n'est pas
motivé.
Dans une telle complexité la SNCC devrait subir une
thérapeutique capable de la relever.
Nous avons osé mener cette étude mais nous ne
pouvons prétendre avoir circoncis tous les aspects du problème
ainsi ce travail reste ouvert à tous les critiques afin d'y porter des
améliorations.
BIBLIOGRAPHIE.
I. TEXTES OFFICIELS.
- Rapport de production de 2002 ;
- Rapport de production de 2003 ;
- Rapport de production de 2004 ;
- Rapport de production de 2005 ;
- Rapport de production de 2006.
II. OUVRAGES.
1. BERNARD et COLLI, Dictionnaire économique et
financier, édition du Seuil, Paris, 1996.
2. CONSO. P. et HEMICI F., Gestion financière de
l'entreprise, 11ème édition Dunod, Paris, 2005.
3. DESFOUR C., Gestion commerciale :
commercialiser, éd. Foucher, Paris, 1998.
4. FROIS G.A., Dynamique économique, Dalloz,
Paris, 1995.
5. JAMES & FORME V., Gestion et pratique
financière, Tome II, Dunod, Paris, 1973.
6. MARTINET AC & SILEM A., Lexique de gestion,
Dalloz, Paris, 2005.
7. MORIN M., Comprendre la gestion des
approvisionnement, éd. Pierre Dubois et Organisation, Paris,
1991.
8. NORDHAUS et SAMUELSON, Economie,
16ème éd. Economica, Paris, 2000.
9. VERNIMMEN P., Finance d'entreprise,
6ème éd. Dalloz, Paris, 2005.
10. RONGE Y. , Comptabilité de gestion,
éd. De Boeck Université, Paris, 1998.
III. COURS.
1. BUSHABU P. KUETE, Méthode de recherche
scientifique, ISC, 2005.
2. DANIEL DE WOLF, Gestion de stock, Université
Paris, 2003.
3. SUMBA CHENGE, Gestion de stock, ISC, 2002.
IV. MEMOIRES ET TFC
1. ILUNGA NKULU, Problématique de la gestion de
stock des pièces de rechange et leur impact sur la vie d'une entreprise
(cas de la SNCC), TFC, ISC, 2004.
2. KALENGA KYAYO, Essai d'élaboration d'une
politique optimale de gestion de stock de carburant dans une entreprise ;
cas de la SNCC, Mémoire ISC, 2003.
TABLE DES MATIERES.
EPIGRAPHE.
I
IN MEMORIUM.
II
DEDICACE.
III
AVANT - PROPOS.
IV
INTRODUCTION.
1
1. INTERET ET CHOIX DU SUJET.
1
2. DELIMITATION DU SUJET.
1
3. ETAT DE LA QUESTION.
2
4. PROBLEMATIQUE.
3
5. HYPOTHESES.
4
6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE.
4
6.1. METHODES DE RECHERCHE.
4
6.2. TECHNIQUES DE RECHERCHE.
6
7. DEFINITION DES PRINCIPAUX CONCEPTS.
6
7.1. LA GESTION.
6
7.2. LE STOCK.
7
7.3. PIECE DE RECHANGE.
13
7.3.1. DEFINITION.
13
7.3.2. STOCK DES PIECES DE RECHANGE.
13
7.3.3. CLASSIFICATION DES PIECES DE RECHANGE.
13
7.4. LA REPARATION.
15
7.4.1. DEFINITION.
15
7.4.2. PRODUCTION.
15
8. CRITIQUE DE PRINCIPALES SOURCES UTILISEES.
17
CHAPITRE I :
19
PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION :
S.N.C.C
19
INTRODUCTION.
19
SECTION I : LA S.N.C.C.
19
1.1. GENERALITES.
19
1.2. OBJET SOCIAL.
19
1.3. STRUCTURE ADMINISTRATIVE.
19
1.4. STRUCTURE HORIZONTALE.
21
1.5. ORGANIGRAMME DE LA SNCC.
23
SECTION II : LES ATELIERS CENTRAUX (ATC).
25
2.1. INTRODUCTION.
25
2.2. PRESENTATION DES ATC.
25
2.3. STRUCTURE DES ATELIERS TRACTION DIESEL
(AT.TD).
26
CHAPITRE II : THEORISATION : GESTION DE
STOCK ET GESTION DE LA PRODUCTION.
28
II.1. ANALYSE DE LA GESTION DE STOCK.
28
II.1.1. UTILITE ET INCONVENIENTS DU STOCK
28
II.1.2. LES POLITIQUES DE GESTION DE STOCK.
28
II.1.3. COUTS ASSOCIES AUX STOCKS.
29
II.1.4. LA GESTION CALENDAIRE DE STOCK.
31
II.1.5. LA GESTION PAR POINT DE COMMANDE.
33
II.2. GESTION DE LA PRODUCTION.
35
II.2.1. DEFINITION.
35
II.2.2. ACTIVITE ET PROCESSUS.
35
II.2.3. LA FONCTION DE PRODUCTION.
36
CHAPITRE III : ANALYSE DES REPARATIONS DES
LOCOMOTIVES AUX ATELIERS CENTRAUX DE LA S.N.C.C.
43
III.1. PREVISION DES REPARATIONS.
43
III.2. ORGANISATION DU TRAVAIL.
43
III.2.1. ORDONNANCEMENT.
44
III.2.2. APPROVISIONNEMENT
44
III.2.3. REVISION.
44
III.2.4. COMPTABILISATION.
44
III.3. PRESENTATIONS DES DONNEES.
45
III.4. CRITIQUE DES REALISATIONS.
48
SUGGESTION.
49
CONCLUSION.
51
BIBLIOGRAPHIE.
53
TABLE DES MATIERES.
54
* 1 KALENGA KYAVO, Essai
d'élaboration d'une politique optimale de gestion de stock de carburant
dans une entreprise, cas de la SNCC, L2 SCOFI, 2003
* 2 ILUNGA NKULU, La
problématique de la gestion de stock des pièces de rechange et
leur impact sur la vie d'une entreprise, G4 SCOFI, 2004.
* 3 BUSHABU P. KUETE
Raphaël, cous de méthode de recherche scientifique, L1
SOFI, 2005
* 4 BUSHABU P. KUETE
Raphaël. op. Cit.
* 5 James, VAN FORME, Gestion
et politique financière, Tome II, Dunod, Paris, 1973, p.
* 6 Michel MORIS, Comprendre
la gestion des approvisionnements » éd. Pierre du bois et
ces éditions d'organisation.
* 7 VERHLGT Alphonse P, Cours
d'économie de l'entreprise, éd. Centre de Recherche
Pédagogique, Kinshasa I, 1984, p.89.
* 8 DESFOUR C., Gestion
commerciale, tome 1, paris, 1998. p.79.
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