UNIVERSITÉ MICHEL DE MONTAIGNE-BORDEAUX
III UFR de géographie
LES REPRÉSENTATIONS DANS LA GÉOGRAPHIE :
UNE
APPROCHE A VALORISER DANS LES PAYS DU SUD
L'EXEMPLE DES HAUTES TERRES D'AFRIQUE DE L'OUEST ET
D'AFRIQUE CENTRALE
Mémoire de D.E.A. en géographie
présenté par David LEYLE
Sous la direction de M. Georges ROSSI Septembre
2001
REMERCIEMENTS
Je tiens tout d'abord à remercier M. Georges Rossi,
pour m'avoir permis de traiter cette thématique qui me tient à
coeur. Ces remerciements vont également à M. Morin, M. Bart, M.
Bidou et M. Di Méo, qui m'ont également apporté de
précieux éclairages pour la rédaction de ce
mémoire.
Merci aux différents acteurs du centre de documentation
Regards, pour leur appui logistique et bibliographique, ainsi qu'à tous
ceux qui ont contribué à mes recherches dans les centres de
documentation de Bordeaux, Paris et Toulouse.
Merci à ma famille et à mes amis, pour leur soutien
et leur compréhension tout au long de cette année.
Merci à Mathilde et à Mallory pour leur
collaboration à ce travail.
Merci à Emilie pour la relecture de ce mémoire.
Enfin, merci à mon grand-père, René Richard,
pour ses magnifiques illustrations.
Illustration de la couverture: L'aiguille de Saptou, dominant
du haut de son escarpement vertigineux (Mont Alantika, Cameroun) la plaine du
Faro qui s'étend à perte de vue. (d'après un cliché
de Morin, S.)
AVANT PROPOS
Le choix ma thématique fait suite à une
expérience de terrain dans le massif du Fouta-Djalon où, lors de
travaux d'enquêtes en milieu rural, j'ai remarqué qu'il existait
souvent un fossé entre le discours des différents projets
développés sur place et la réalité paysanne. Cette
dichotomie est due à un manque de compréhension des logiques
socio-spatiales des individus et des communautés qu'ils composent. J'ai
donc choisi de m'intéresser à ces dysfonctionnement par le biais
des représentations, dont le rôle est aujourd'hui en
géographie mis en avant dans les dynamiques spatiales.
La démarche que j'ai adopté pour réaliser
ce DEA s'intègre dans une logique de long terme, dans la mesure
où je souhaite poursuivre par une thèse doctorale. Il m'est
apparu que la fonction du DEA est effectivement celle-ci : construire une
bibliographie élargie, poser les bases de réflexions,
émettre des hypothèses et tenter de mettre en évidence des
pistes d'argumentation dans l'étude d'une thématique.
De toute manière, ce choix s'imposait à moi dans
la mesure où mon terrain d'étude se situe en Afrique de l'Ouest
et qu'il ne m'a pas été possible d'effectuer sur place des
enquêtes approfondies, afin de confronter mes hypothèses et mes
méthodes à la réalité du terrain.
Il me paraît également important de souligner les
difficultés dans mes recherches bibliographiques : rares sont les
publications associant ma thématique et mon terrain d'étude. De
plus, une grande partie des ouvrages sur les pays du Sud ne sont aujourd'hui
plus accessibles, avec la fermeture des centres de documentations du
Ministère de la Coopération à Paris, privant ainsi de
nombreux étudiants et chercheurs de bases de données importantes.
De la même manière, de nombreuses personnes rencontrées
dans les centres de documentation sont sceptiques quand à l'avenir du
réseau Ibiscus.
J'ai dû alors travailler par procuration, à
travers les écrits d'autres chercheurs et les observations de mes
propres expériences de terrain, avec le risque que mon discours subisse
le filtre de mes propres représentations.
Pour ces raisons, cette approche se veut prudente. En adopter
une autre, plus objective, plus affirmative, ne pouvait se faire sans
déformation de la réalité géog raph iq ue.
NB : les astérisques ( * ) dans le texte
renvoient aux définitions des termes concernés, qui, comme les
« notes » se consultent dans les annexes (fascicule)
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