Tourisme et développement durable: quelles conjugaisons? cas du Maroc( Télécharger le fichier original )par Seloua GOURIJA Université du Littoral Côte d'Opale - Docteur Es Sciences Economiques 2007 |
II.3.1.2.2. Les problèmes liés au transportAu niveau du transport, le secteur reste marqué par une répartition géographique des équipements et infrastructures très déséquilibrée. Cette répartition est marquée par une grande disparité régionale (par exemple : de Tanger à Safi et de Marrakech à Fès). Ce périmètre dispose des plus grands aéroports, autoroutes et voies ferrées, etc. En ce qui concerne le transport aérien, les partenaires de Royale Air Maroc dans le domaine du tourisme, lui reprochent de s'en tenir beaucoup trop au statut privilégiant la rentabilité de ses activités plutôt que d'assurer un rôle incitatif voire attractif en tant qu'entreprise étatique, surtout lorsqu'on sait que 60% des touristes visitant le Maroc le font par avion. Ceci montre l'importance de ce moyen de transport dans les mouvements touristique à destination du Maroc. Or,
Pour le transport terrestre, les difficultés principales rencontrées par cette branche d'activité sont : · Une réglementation désuète et inadaptée. · Multiplicité des administrations intervenant dans les procédures de contrôle et d'octroi des agréments. · Un coût élevé et sans cesse croissant du matériel roulant. · L'insuffisance d'autoroutes et de routes à doubles voies pour les touristes véhiculés. De ce fait, le parc actuel ne répond que partiellement aux normes internationales du transport touristique : confort, rapidité, sécurité, etc. De même, on assiste à la non-conformité parfois des taxis et des voitures de location aux impératifs de confort et d'entretien, ainsi qu'à une anarchie des prix, malgré l'instauration d'un barème par le ministère du transport. Ainsi, tous ces problèmes liés au transport présentent une entrave au développement du tourisme marocain. * 347 RMILI B., Journal la vérité du17 au 23 novembre 2001 |
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