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Impact des facteurs socio-economiques dans la pratique des avortements provoqués clandestins en République democratique du Congo. Cas de la population feminine de Kikwit

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par Eric et Paulin Mafuta Musalu et Mutombo Beya
Ecole de Santé publique Université de Kinshasa -  Master en Economie de la santé 2006
  

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1.2. OBJECTIF

Estimer l'impact des facteurs socio-économiques dans la probabilité de survenue d'un avortement provoqué.

1.3. REVUE DE LA LITTERATURE

Plusieurs auteurs soulignent l'augmentation des nombres des avortements provoqués surtout en Afrique. Parmi les facteurs, les auteurs pensent que les causes majeures sont la pauvreté, la précarité et les conditions sociales défavorables. Les couches de la société les plus défavorisées recourent plus à l'avortement. Les facteurs socio-économiques cités dans les études sur l'avortement provoqué sont l'état matrimonial, l'âge, le désir de la grossesse, le niveau socio-économique, le niveau d'étude, le nombre d'enfant et le nombre de grossesse. Une étude sur la contraception et l'avortement provoqué en milieu africain, la majorité (83,33%) des femmes qui désirent interrompre une grossesse sont célibataires ; 63% ont moins de 3 enfants i.e. n'ont pas de famille nombreuse ; 75,76% sont âgées de moins de 26 ans ; 70,46 % ont un niveau d'instruction inférieur au niveau secondaire ; Plus de 80 % ont une gestité inférieure à 4 (2). Cependant l'impact de chacun de ces facteurs n'a pas été évalué.

1.4. HYPOTHESES

Des facteurs socio-économiques cités comme déterminants des avortements provoqués dans la littérature, 6 ont été retenues pour le modèle : l'âge de la répondante, l'état matrimonial, le désir de la grossesse, le niveau d'instruction, la gestité et la profession.

Les hypothèses de recherche sont :

- Les femmes de moins de 26 ans pratiquent plus d'avortements provoqués que les plus de 26 ans ;

- Les non-mariées (célibataires, veuves et divorcées) pratiquent plus d'avortements provoqués que les mariées  ;

- Le désir de la grossesse réduit la pratique des avortements provoqués ;

- Les femmes ayant eu moins de 4 grossesses pratiquent plus d'avortements provoqués ;

- Les femmes ayant un niveau d'étude inférieur au niveau secondaire pratiquent plus d'avortement ;

- Les femmes ayant un emploi pratiquent plus d'avortements provoqués.

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