1.2. OBJECTIF
Estimer l'impact des facteurs socio-économiques dans
la probabilité de survenue d'un avortement provoqué.
1.3. REVUE DE LA
LITTERATURE
Plusieurs auteurs soulignent l'augmentation des nombres des
avortements provoqués surtout en Afrique. Parmi les facteurs, les
auteurs pensent que les causes majeures sont la pauvreté, la
précarité et les conditions sociales défavorables. Les
couches de la société les plus défavorisées
recourent plus à l'avortement. Les facteurs socio-économiques
cités dans les études sur l'avortement provoqué sont
l'état matrimonial, l'âge, le désir de la grossesse, le
niveau socio-économique, le niveau d'étude, le nombre d'enfant et
le nombre de grossesse. Une étude sur la contraception et l'avortement
provoqué en milieu africain, la majorité (83,33%) des femmes qui
désirent interrompre une grossesse sont célibataires ; 63%
ont moins de 3 enfants i.e. n'ont pas de famille nombreuse ; 75,76% sont
âgées de moins de 26 ans ; 70,46 % ont un niveau
d'instruction inférieur au niveau secondaire ; Plus de 80 % ont une
gestité inférieure à 4 (2). Cependant l'impact de chacun
de ces facteurs n'a pas été évalué.
1.4. HYPOTHESES
Des facteurs socio-économiques cités comme
déterminants des avortements provoqués dans la
littérature, 6 ont été retenues pour le
modèle : l'âge de la répondante, l'état
matrimonial, le désir de la grossesse, le niveau d'instruction, la
gestité et la profession.
Les hypothèses de recherche sont :
- Les femmes de moins de 26 ans pratiquent plus
d'avortements provoqués que les plus de 26 ans ;
- Les non-mariées (célibataires, veuves et
divorcées) pratiquent plus d'avortements provoqués que les
mariées ;
- Le désir de la grossesse réduit la pratique
des avortements provoqués ;
- Les femmes ayant eu moins de 4 grossesses pratiquent plus
d'avortements provoqués ;
- Les femmes ayant un niveau d'étude inférieur
au niveau secondaire pratiquent plus d'avortement ;
- Les femmes ayant un emploi pratiquent plus d'avortements
provoqués.
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