II. Approfondissement d'un intérêt
professionnel particulier : communication et relations de presse
Comme je l'ai déjà exposé, la mission qui
m'a été confiée pendant le stage concernait surtout la
communication et les relations de presse, deux activités pour lesquelles
j'ai un intérêt professionnel tout particulier.
J'ai donc eu l'avantage de mettre en pratique mes
connaissances dans ce domaine, tout en continuant mon apprentissage.
L'attention accordée par l'Institut à sa politique de
communication envers le public, ses partenaires et les médias, n'a fait
qu'accroître cette opportunité. J'ai pu considérer de
nouveaux aspects techniques (graphisme et dimension visuelle des supports de
communication, constitution d'une revue de presse, gestion du fichier de
presse, etc.) et théoriques (nature du message à communiquer,
contenu des documents diffusés et conséquence sur la
réception par l'extérieur, etc.) Cela m'a permis d'enrichir ma
formation en communication et relations de presse appliquées au milieu
culturel et artistique.
Je regrette de n'avoir pas pu me consacrer exclusivement
à ce travail en raison des impératifs de la programmation, mais
d'un autre côté la diversité du travail accompli s'est
révélée être un point positif du stage (cf. I,
4.)
III. Fonctionnement et rôle d'un Institut
français à l'étranger
Travailler pendant plusieurs mois au sein d'un Institut
français à l'étranger, qui plus est un Institut aussi
important que celui de Rabat, m'a permis d'acquérir une connaissance de
terrain quant au fonctionnement d'une telle structure et, par extension, du
fonctionnement du réseau culturel français à
l'étranger.
Concernant la structure d'un Institut, j'ai pu me rendre
compte du rôle et de l'organisation de chaque service
(médiathèque, programmation, coopération linguistique,
gestion financière, etc.), chacun prenant part à l'action
culturelle extérieure de la France. Etant donné ma formation
universitaire et le thème de mon stage, j'étais plus sensible au
travail du Service de la programmation qui s'occupe plus
particulièrement des projets artistiques.
Par ailleurs, j'ai pu également m'informer sur le
rôle et l'action du SCAC, service de l'Ambassade chargé de
coordonner l'ensemble de la politique et de l'activité culturelle
française au Maroc, ainsi que sur les relations entre ce service et les
Instituts français. Encore une fois c'est surtout les projets
artistiques qui ont retenu mon attention parmi les diverses activités du
SCAC.
Cela m'a permis de réaliser quel est le rôle
central que joue l'AFAA dans la mise en oeuvre de projets artistiques au sein
du réseau diplomatique français et dans la définition
d'une politique particulière (programmes Générations 2001
ou A la carte), politique artistique et culturelle dont le développement
reste une spécificité de la diplomatie française (et un
exemple, à terme, pour les relations extérieures de l'Union
européenne ?)
De plus, au cours du stage, j'ai pu réfléchir
à la notion de coopération culturelle et artistique, et me rendre
compte que cette notion signifie l'ouverture vers des cultures et partenaires
extérieurs afin de travailler en commun dans une perspective
interculturelle. Une telle démarche ne peut que valoriser l'action du
réseau culturel français à l'étranger, enrichir des
processus de création, ou encore dynamiser la francophonie. La dimension
de coopération doit rester au coeur de l'action du réseau
culturel français à l'étranger, afin de donner lieu
à des échanges fructueux.
J'avais, au cours de mes études, déjà
considéré ce sujet (l'action culturelle et artistique
extérieure de la France), mais toujours de manière
théorique, alors qu'il est indispensable d'en avoir une approche
pragmatique. A la suite de ce stage je peux faire valoir cette « mise
en pratique » de ma formation, ce qui représente un avantage
non négligeable par rapport à mes souhaits professionnels.
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