PFE
Introduction.....................................................................................
3
Partie 1: Crédit à la consommation : vue
d'ensemble.......................... 4
1. Cadre
juridique..........................................................................
5
2- Evolution du marché du crédit à
la consommation............................. 7
Partie 2 : les sociétés de crédit
à la consommation...............................
11
1-Evolution...................................................................................
11
2-Typologie des sociétés de crédit
à la consommation............................. 12
3-Réseau
....................................................................................
14
4. Produits offerts
........................................................................
16
Partie 3 : Enquête crédit à la
consommation....................................... 18
1-Organisation et déroulement de
l'enquête........................................ 18
2- Résultats de
l'enquête................................................................
19
Conclusion........................................................................................
27
Bibliographie.....................................................................................
28
Glossaire...........................................................................................
29
Annexe..............................................................................................
30
3
PFE
Introduction
Traditionnellement dans la société
marocaine, le recours à l'emprunt se faisait
davantage dans le cas d'événements inattendus ou
d'une dépense accidentelle due à des cas de force majeure.
L'emprunt était une pratique exceptionnelle qu'on contracte en dernier
recours comme étant le moyen de faire face à une
situation imprévue. Aujourd'hui, le crédit à la
consommation constitue un élément de la vie quotidienne de
nombreux citoyens. Les achats à crédit sont nombreux, les offres
se font de plus en plus souples et les octrois de plus en plus faciles.
Dès lors, le secteur des métiers de
financement apparaît, aujourd'hui, comme un animateur de premier rang
du marché des capitaux. Il joue un rôle important aussi bien dans
la mobilisation de l'épargne et son utilisation productive que dans la
contribution au financement
de l'économie.
A cet effet, nous allons traiter dans le présent projet le
crédit à la consommation, nous commencerons notre étude
par une première partie consacrée à la présentation
du sujet, dans
la deuxième partie nous allons mettre la lumière
sur les sociétés de crédit à la consommation
et nous terminerons par une troisième partie dont sera
présentée l'enquête réalisée auprès
des employés de la division Port Infrastructure de l'OCP et de la
Direction d'Exploitation du Port
de Safi et ce pour évaluer leur perception ainsi que leurs
informations concernant le crédit à la consommation.
4
Partie 1: Crédit à la consommation : vue
d'ensemble
Avant propos :
PFE
Au Maroc, le crédit à la consommation n'a
pas fait l'objet de définition légale. Le
projet de code portant protection du consommateur
actuellement en examen apporte la définition suivante :
Il s'agit de "toute opération de crédit,
consentie au consommateur à titre habituel par des
établissements de crédit, quelle soit a titre
onéreux ou gratuit ".
De cette définition on peut se poser la question suivante
: qu'est ce qu'un consommateur ? Le même code nous répond de cette
manière :
Un consommateur est une personne physique ou morale qui
acquiert ou utilise à des fins
excluant tout caractère professionnel des produits ou
service mis sur le marché.
Une autre définition cette fois donnée par
l'Association Professionnelle des Sociétés
de Financement (APSF) met l'accent sur l'utilisation du
crédit la consommation :
« Le crédit à la consommation permet le
financement d'achats de biens de consommation ou
de biens d'équipement à crédit. Il prend la
forme de prêts affectés, de prêts non affectés, de
crédits renouvelables ou de location avec option d'achat ».
Les formes de crédit citées ci-dessus seront
détaillées plus loin. Ce qui nous intéresse
ici c'est de sortir une définition plus
précise. En faisant la synthèse de toutes ces définitions
nous pouvons dire que le crédit à la consommation est un
crédit (onéreux ou gratuit), offert à des
personnes physiques ou morales par des établissements de
crédit pour financer l'achat de biens de consommation ou de biens
d'équipement.
5
1. Cadre juridique
PFE
Le crédit à la consommation a connu ces
dernières années un développement dû
essentiellement à trois facteurs :
La diversité des produits offerts ; l'entrée
sur le marché de nouveaux établissements et la
simplicité des procédures pour l'octroi du crédit.
Toutes ces caractéristiques ajoutées aux
différents modes de publicité que pratiquent les
sociétés de crédit poussent le consommateur à
s'endetter de plus en plus.
A cet effet, il serait bénéfique de jeter un coup
d'oeil sur le cadre juridique existant :
législatif, réglementaire et conventionnel.
1-1. Niveau législatif
Les sociétés de crédit à la
consommation, qui avant la loi du 6 juillet 1993 n'étaient
soumises à aucune contrainte, doivent faire face à de
nouvelles mesures réglementaires. Ces mesures concernent : les
règles de gestion, la protection de la clientèle, les normes de
contrôle
et les normes comptables.
A- Agrément
Les sociétés de crédit à la
consommation sont soumises obligatoirement à un agrément pour
l'exercice de leur activité, cet agrément est
délivré par le Ministère des Finances. A cet effet ils
ne peuvent exercer que l'activité pour laquelle elles sont
agrées et ne peuvent effectuer que les opérations
précisées dans les décisions d'agrément qui les
concernent.
B- Règles prudentielles
Les sociétés de crédit à la
consommation compte tenu de leur statut d'établissement de
crédit sont soumises à des règles préventives
qui fixent les conditions minimales d'une gestion saine.
o Coefficient de solvabilité
Inspiré du ratio Cooke, le coefficient de
solvabilité est défini en rapportant les fonds propres aux
engagements. Ce coefficient doit être supérieur ou égal
à 8%.
o Coefficient de division des risques
6
PFE
Inspiré du Comité de Bâle, ce coefficient est
calculé en rapportant le total des risques
encourus sur un même bénéficiaire aux fonds
propres.
o Coefficient de liquidité
Le ratio liquidité doit être au minimum
égale à 100%. Il s'agit pour les sociétés de
crédit de faire maintenir une proportion de leurs ressources sous
forme d'actif liquidé pour qu'elles puissent faire face à leurs
engagements à court terme.
C- Réglementation des taux
L'année 1996 a connu la mise en place d'un taux
d'usure ce taux est relatif aux opérations de l'ensemble des
établissements de crédit. Ce taux ne doit pas dépasser de
plus de
60%, le Taux d'Intérêt Moyen Pondéré
(TIMP) pratiqué au cours du semestre précèdent, par
ces mêmes établissements.
Ce taux comprend, outre les intérêts, les
frais et les commissions liés à l'octroi du crédit
à l'exception des frais de dossiers fixés à 150DH.
D- Normes de contrôle
En plus des dispositions prudentielles ci-dessus, les
établissements de crédit doivent se doter aussi d'un
système de contrôle interne. Ce système vise à
assurer en permanence :
· La vérification des opérations et
procédures internes.
· La mesure, la maîtrise et la surveillance des
risques.
· La fiabilité des conditions de collecte, de
traitement, de diffusion et de conservation des données comptables et
financières ainsi que leur diffusion auprès des tiers.
E- Les obligations comptables
Les sociétés de crédit à la
consommation tiennent leur comptabilité conformément au plan
comptable des établissements de crédit (PCEC). Sur ce elles
doivent établir à la clôture de chaque exercice comptable
les états de synthèse relatifs à cet exercice et
l'état des informations complémentaires. Ces états de
synthèse doivent être publiés dans un journal d'annonces
légales
et au Bulletin Officiel. Les comptes annuels doivent être
certifiés conformes aux écritures par
deux commissaires aux comptes et transmis à Bank
Al-Maghrib.
7
PFE
Parallèlement à ces obligations comptables,
les sociétés de crédit sont tenues de
transmettre régulièrement aux autorités
monétaires des situations décrivant leurs ressources et emplois,
la situation des crédits accordés...
1-2. Niveau réglementaire et conventionnel
Ce deuxième niveau du cadre juridique est régi
essentiellement par l'arrêté de 1997 du Ministère des
Finances, mais aussi par la circulaire de Bank Al-Maghrib. L'objectif
de ces deux textes est la fixation du taux effectif global et d'un certain
nombre de frais. Les pénalités
de retard sont fixées à 2%, les frais de dossier
à 150 dirhams, etc.
L'APSF et le Ministère des Finances ont
signé plusieurs conventions visant la protection du consommateur et
ce à travers :
· l'information sur les conditions de crédit
par lettre adressée au client (montant du crédit, taux
d'intérêt, mensualités,...) ;
· les mesures contre les pratiques de certains
commerçants (assainissement du réseau des commerçants)
;
· l'obligation des intermédiaires de communiquer
toutes les informations relatives au crédit au consommateur.
2- Evolution du marché du crédit à
la consommation
Le crédit peut se mesurer comme un flux (production
pendant une période donnée) ou
comme un stock (encours de crédit).
L'encours représente le cumul d'exercice auquel il faut
ajouter les crédits distribués et retrancher les remboursements
effectués au cours du même exercice.
Les sociétés de crédit à la
consommation ne collectant pas de dépôts auprès du
public,
les indicateurs significatifs de leur activité sont les
crédits distribués. Pour les banques, nous utiliserons des
statistiques d'encours pour apprécier l'évolution globale du
marché du crédit à
la consommation.
2-1 Encours des crédits
Les encours présentés ci-dessous sont ceux
collectés par l'APSF. L'encours des crédits
à la consommation au 31 décembre 2002 s'est
établi à environ 27.6 milliards de dirhams,
8
PFE
réparti à hauteur de 30 % pour les banques
et 70 % pour les sociétés de crédit à
la
consommation.
Evolution des crédits entre 1995 et 2005 selon les
établissements
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
Banques
|
2650
|
4019
|
4496
|
5431
|
6618
|
8003
|
8223
|
8376
|
Évolution
|
|
51,66%
|
11,87%
|
20,80%
|
21,86%
|
20,93%
|
2,75%
|
1,86%
|
SCC*
|
4 812
|
7 034
|
9 875
|
12 955
|
15 342
|
16 977
|
18335
|
19190
|
Évolution
|
|
46,18%
|
40,39%
|
31,19%
|
18,43%
|
10,66%
|
3,00%
|
4,66%
|
Total
|
7462
|
11053
|
14371
|
18386
|
21960
|
24980
|
26558
|
27566
|
Évolution
|
|
48,12%
|
30,02%
|
27,94%
|
19,44%
|
13,75%
|
6,32%
|
3,79%
|
* Sociétés de crédit à la
consommation
L'évolution du crédit à la consommation est
remarquable depuis 1995.En moyen, la hausse annuelle de l'encours des
crédits à la consommation affiche 21,3 % jusqu'en 2002.
En ce qui concerne les encours de crédits des
sociétés de crédit à la consommation, leur rythme
de progression décélère régulièrement. En
effet, si depuis 1995, le rythme d'accroissement annuel moyen des
crédits distribués se lit à 2 chiffres, il cache cependant
des écarts qui peuvent être vue au niveau de l'encours :
- Entre 1995 et 1998, l'activité est en croissance moyenne
de 35 % (avec un pic de 48 %
en 1996) d'où un encours en hausse d'environ au moins un
tiers.
- En 1999, le rythme de croissance est en recule très net
- 8 %.
- En 2000, un recule de la production est observé pour la
première fois et l'évolution des encours se ralentit
nettement.
- En 2001 et 2002, le secteur affiche une production en hausse
mais selon un rythme plus modéré qu'entre 1995 et 1998.
2-2 Evolution de l'encours par type de crédits
L'évolution des crédits distribués
montre que les Prêts Non Affectés (PNA) sont la formule de
crédit la plus utilisée et la plus dynamique.
9
PFE
Cette évolution s'explique par les nouvelles tendances
qu'a connues le secteur bancaire
à partir de 1991, et après lui, le secteur du
crédit à la consommation.
Evolution de l'encours par type de crédits entre 1995 et
2002
Jusqu'à cette date, en effet, l'activité
bancaire était très réglementée. Des
contrôles
étaient établis sur les taux
d'intérêts et sur la croissance du crédit dans le cadre
d'une politique
de canalisation de crédit vers les secteurs
considérés comme prioritaires. L'encadrement du crédit
a incontestablement joué un rôle déterminant dans la
limitation de la progression des crédits à la consommation.
La réforme du système bancaire mise en place
s'est traduite par la généralisation de la banque universelle,
la libéralisation des taux d'intérêt et la
réglementation de l'activité bancaire. Le secteur bancaire
réalise une nouvelle organisation basée notamment sur la
filialisation de certaines activités, telles que le
crédit à la consommation.
La concurrence s'accroît au sein du secteur, avec
l'entrée sur le marché de nouveaux
offreurs (voir la partie 2, évolution du nombre de
SCC).
La diversité des produits et l'importance des
crédits non affectés ont favorisé cette concurrence
entre les établissements spécialisés d'une part, et entre
eux et les banques, d'autre part.
S'agissant des sociétés de crédit
à la consommation, elles opèrent elles mêmes leur mue
après que la loi du 6 juillet 1993 les ait érigées en
établissements de crédit. En tant que tels, elles se regroupent
au sein de l'APSF et s'imposent des règles déontologiques
strictes; face à la concurrence, elles innovent et se montrent plus
attentives au risques.
10
PFE
Concrètement, le tassement de l'activité
observée à partir de 1999 - 2000 trouve son
origine dans les mesures prises par la profession en 1999 :
o D'une part, en vue d'éradiquer le
phénomène de surendettement. C'est le cas notamment des
fonctionnaires qui ne peuvent, en vertu d'une convention liant la
Pairie Principale des Rémunérations (PPR) aux
sociétés de crédit, s'endetter au delà d'un certain
seuil, le reste à vivre étant fixé,
conventionnellement, à 1500 DH hors allocations familiales.
o D'autre part, en vue d'assainir le réseau des
commerçants, sur 5 000 a peine 500 ont été retenus.
Parallèlement, les sociétés de crédit
à la consommation :
o Ont renforcé le réseau des agences propres,
ont diversifié les formules commercialisées sur le
marché, ce qui a objectivement réduit la part des
crédits distribués par les intermédiaires.
o Se sont montrées plus attentives au risque, avec
le recours au système d'aide à l'appréciation du
risque mis en place par l'APSF.
11
Partie 2 : les sociétés de crédit
à la consommation
1-Evolution
PFE
Dans sa forme moderne, le crédit à la consommation
s'est développé au Maroc à partir de
la fin des années 30 avec l'essor du marché
automobile, amenant les pouvoirs publics à réglementer la
vente à crédit des véhicules automobiles (dahir du 17
juillet 1936).
Les pionniers du secteur font apparition à partir des
années 40 et 50 : SOVAC est créée en
1947, DIAC MAROC en 1948, SOMAFIC en 1952 et ACRED en 1954.
En 1974, les pouvoirs publics créent la première
société destinée à financer les équipements
des ménages (EQDOM).
Depuis lors et jusqu'en 1996, on assiste à la
création de 26 sociétés, suivie entre 1996
et 1998 de 4 autres, les unes étant d'origine
indépendante et les autres d'origine bancaire.
Les années 90 sont marquées par
l'intérêt des banques pour le secteur du crédit à
la consommation. BCM, BCP (6 entités régionales),
Société Générale, BNDE, BMCE Bank
créent, après Wafabank, leurs filiales
spécialisées.
Le nombre de sociétés
spécialisées se réduit progressivement à
partir de 1996
(législation et réglementation, stratégie
des actionnaires).
En effet, d'une part, depuis que les société de
crédit à la consommation ont acquis le statut
d'établissements de crédit, 10 d'entre elles n'ayant pu se
conformer aux exigences des fonds propres minimum requis, ont du cesser leur
activité, l'agrément leur ayant été
retiré.
D'une autre part, des regroupement ont vu le jour
: fusion-absorbtion de cinq régionales d'Assalaf Chaabi par
Assalaf Chaabi de Casablanca (dénommé antérieurement
Assalaf Chaabi centre) et de SOGECREDIT par EQDOM.
Évolution du nombre de sociétés
de crédit à la consommation.
ANNEE DE
CREATION
|
Sociétés existantes en 1996
|
Créations
|
Fermetures
|
Fusions
|
Sociétés existantes
en 2003
|
1948
|
Diac Salaf
|
|
|
|
Diac Salaf
|
1952
|
Somafic
|
|
|
|
Samafic
|
1954
|
Acred
|
|
|
|
Acred
|
1963
|
Sofac
|
|
|
|
Sofac
|
1974
|
Eqdom
|
|
|
|
Eqdom
|
1976
|
Salaf
|
|
|
|
Salaf
|
1977
|
Bmci Salaf (Ex Ufac)
|
|
|
|
Bmci Salaf
|
1978
|
Diac Equipement
|
|
1999
|
|
Diac Equipement
|
1987
|
Ikrad
|
|
|
|
Sonac
|
1980
|
Sonac
|
|
1997
|
|
|
12
1981
|
Multicredits
|
|
2001
|
|
|
1985
|
Safa Credit
|
|
|
|
|
1986
|
Sorec
|
|
|
|
Sorec
|
1986
|
Taslif
|
|
|
|
Taslif
|
1986
|
Wafasalaf
|
|
|
|
Wafasalaf
|
1987
|
Credor
|
|
|
|
Credor
|
1989
|
Credim
|
|
|
|
Credim
|
1990
|
Assalaf Chaabi Sud
|
|
|
|
|
1990
|
Finacred
|
|
|
|
Finacred
|
1991
|
Assalaf Chaabi Centre Nord Et Sud
|
|
|
1991
|
Fnac
|
|
|
|
Fnac
|
1991
|
Safacred
|
|
|
|
Safacred
|
1991
|
Salaf Alm Moustakbal
|
|
|
|
Salaf Alm
Moustakbal
|
1991
|
Union De Credit
|
|
2003
|
|
|
1992
|
Assalaf Chaabi Centre
|
|
|
Assalaf Chaabi
|
1992
|
Assalaf Chaabi Nord Ouest
|
|
|
|
1992
|
Assalaf Chaabi Oriental
|
|
|
|
1992
|
Assalaf Chaabi Tensift
|
|
|
|
1992
|
Attijari Cetelem (Ex Attijari Credit)
|
|
|
Attijari Cetelem
|
ND
|
Credit de tensift
|
|
1998
|
|
|
ND
|
Credit de renaissance
|
|
1996
|
|
|
ND
|
Soficred
|
|
1998
|
|
|
ND
|
Sofidec
|
|
1998
|
|
|
ND
|
Sofido
|
|
1998
|
|
|
ND
|
Somacred
|
|
1996
|
|
|
1996
|
Salaf Al Hana
|
|
2003
|
|
|
1996
|
|
Sogecredit
|
|
|
1997
|
|
Credicom
|
|
|
Credcom
|
1997
|
|
Salafin
|
|
|
Salafin
|
1998
|
|
Dar Salaf
|
|
|
Dar Salaf
|
TOTAL
|
36
|
4
|
11
|
6
|
23
|
ND : non disponible.
PFE
2-Typologie des sociétés de crédit
à la consommation :
2-1-structure du capital :
Parmi les 23 sociétés spécialisées en
exercice 2003 :
Ø 7 sont filiales de banque ;
Ø 3 sont filiales d'institutions financières ;
Ø 13 sont indépendantes.
13
PFE
Il y a lieu de noter que 7 sociétés de
crédit à la consommation sont cotées à la bourse
de
Casablanca, et que leur capital flottant s'établissait,
à fin 2002, comme suit :
Ø ACRED: 14,14%;
Ø CREDOR: 23,1 %;
Ø DIAC SALAF: 19,16 %;
Ø EQDOM: 19,10 %;
Ø SOFAC: 13,40 %
Ø TASLIF: 41, 08 %.
Structure du capital : répartition par
catégorie d'actionnaires.
|
Banques
|
Etranger
|
Institutions
|
Holdings
|
Personnes
|
Bourse
|
Autres
|
Total
|
Acred
|
|
|
84,43%
|
|
|
14,14%
|
1,43%
|
100%
|
Assalaf Chaabi
|
80%
|
|
|
|
|
|
20%
|
100
|
Attijari
Cetelem
|
50%
|
50%
|
|
|
|
|
|
|
bmci salaf
|
49%
|
51%
|
|
|
|
|
|
|
Credim
|
|
|
|
|
100%
|
|
|
|
Credicom
|
|
|
|
|
100%
|
|
|
|
Credor
|
|
|
5,02%
|
58,71%
|
13,15%
|
23?12%
|
|
|
DAR SALAF
|
|
|
|
|
100%
|
|
|
|
Diac équipement
|
|
|
20,14%
|
30,61%
|
15,79
|
5,81%
|
27,65
|
|
Diac salaf
|
|
|
16,76%
|
64,93%
|
|
|
18,65
|
|
eqdom
|
17,99
|
34,95
|
27,09
|
0,84
|
|
19,13
|
|
|
Finacred
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
Fnac
|
|
|
|
77
|
|
|
23
|
|
Safacred*
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
Salaf
|
|
|
|
|
89,63
|
|
10,37
|
|
Salaf al hanaa
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
Salaf al moustakbal
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
Salafin
|
100
|
|
|
|
|
|
|
|
14
PFE
Sofac**
|
|
|
62,60
|
19
|
|
13,4
|
5
|
|
Somafic
|
|
|
98,58
|
1,29
|
|
|
0,13
|
|
Sonac
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
Sorec credit
|
|
|
|
99,30
|
|
|
0,70
|
|
Taslif
|
|
|
|
50,10
|
|
41,08
|
8,82
|
|
Wafasalaf
|
67
|
33
|
|
|
|
|
|
|
* capital détenu à parts égales par deux
banques
** fin 2003, le capital de SOFAC se répartissait
comme suit : institutions financières :
80%, holdings : 10%, bourse : 6,9%, autres : 3%.
3-Réseau :
Pour les besoins de commercialisation de leurs produits,
les sociétés de crédit à la consommation ont
développé un large réseau compose d'agences propres, de
correspondants
et de revendeurs conventionnés. Certains utilisent
également la technique du marketing direct.
3-1 Agences :
A fin 2002, le nombre d'agences des sociétés de
crédit à la consommation s'établissait
à une centaine (106 exactement).
3-2 Correspondants et revendeurs :
Les correspondants sont des entités
indépendantes qui distribuent du crédit pour le compte et
sous la supervision des sociétés de crédit à la
consommation avec lesquelles ils sont liés exclusivement à cet
effet.
Les revendeurs sont des commerçants dûment
conventionnés par les sociétés de crédit
à la consommation. Ils procèdent au montage
du dossier de crédit pour le client qui les sollicite pour une
vente à tempérament.
Dans les enseignes modernes, les sociétés de
crédit à la consommation disposent de guichets propres pour le
montage des dossiers de crédit et son octroi.
A fin2002, le nombre de correspondants et revendeurs
s'établissait à près de 1650.
3-3 Marketing direct :
Le marketing direct est une technique moderne de vente qui
consiste à mettre en place une plate-forme d'informations et de
prospection installée au siége, et, à l'occasion
de
15
PFE
manifestation professionnelles dans les lieux recevant ces
manifestations (foires,
hypermarchés, magasins spécialisés).
3-4 Couverture territoriale des points de vente
:
Les points de ventes des sociétés de
crédit à la consommation couvrent l'ensemble du territoire
national. Cette implantation en différentes régions
reflète la volonté de ces sociétés d'offrir
à leur clientèle un service de proximité. Certes, la
majorité de ces points de ventes est concentrée dans quelques
grandes villes, mais cela se justifie par le fait que l'essentiel de la demande
s'y exprime.
|
Agences
|
Correspondants et
revendeurs
|
Total
|
Casablanca
|
28
|
577
|
605
|
Rabat
|
19
|
151
|
170
|
Agadir
|
8
|
95
|
103
|
Fès
|
9
|
77
|
86
|
Tanger
|
5
|
78
|
83
|
Marrakech
|
6
|
73
|
79
|
Meknès
|
3
|
62
|
65
|
El Jadida
|
2
|
49
|
51
|
Kenitra
|
4
|
42
|
46
|
Oujda
|
3
|
38
|
41
|
Safi
|
2
|
32
|
34
|
Béni mellal
|
-
|
22
|
22
|
Tétouan
|
1
|
12
|
13
|
Laâyoune
|
1
|
8
|
9
|
Ouarzazate
|
-
|
8
|
8
|
Autres
|
15
|
320
|
335
|
Total
|
106
|
164
|
1750
|
4. Produits offerts :
Dans la pratique, le crédit à la
consommation se compose de crédits affectés et de
crédit non affectés.
16
PFE
4-1-Crédits affectés :
Le CA est un crédit dont l'octroi est subordonné
à l'achat d'un bien ou au paiement d'une prestation de service
déterminée. Ce type de crédit intéresse
les biens d'équipement domestique et l'automobile.
· Crédit d'équipement domestique
:
Le crédit d'équipement domestique finance les
acquisitions de biens ménages (bois, gris et blanc). Il
s'étend, depuis un certain temps, au financement des nouvelles
technologies de l'information à usage domestique.
· Crédit automobile :
Le crédit automobile est consenti selon un crédit
classique et, depuis peu, selon la formule
de location avec option d'achat (LOA). Quatre
sociétés proposent, en 2003, cette formule de financement
automobile.
Avec la LOA, dite location avec promesse de vente ou
bail avec option d'achat, le bénéficiaire du crédit
est locataire du véhicule même d'il en a les charges du
propriétaire. Par exemple, il est tenu de s'acquitter notamment de la
vignette et de l'assurance. Au terme du contrat de location, il est libre
soit d'acquérir le véhicule à un prix de cession
fixé contractuellement d'avance et généralement
symbolique tenant compte des remboursements effectués (valeur
résiduelle), soit de restituer le véhicule, soit de souscrire un
autre crédit sur
la valeur résiduelle.
4-2-Crédit non affecté:
Contrairement au crédit affecté, le
crédit non affecté ou crédit direct consiste en
l'octroi par la société de redit au
bénéficiaire d'une somme d'argent que ce dernier peut
utiliser à sa guise. Il a pour support le chèque dans le cadre
d'un prêt personnel classique et une carte dans le cadre d'un
crédit renouvelables ou crédit revolving.
Par rapport au crédit d'équipement domestique,
le crédit personnel classique donne
l'avantage au bénéficiaire de disposer de la
somme d'argent accordée par la société de crédit
pour effectuer ses achats en toute indépendance quant au choix
des lieux de vente et des produits.
Dans le cadre du crédit renouvelable, la
société accorde une réserve d'argent qu'il
pourra utiliser totalement ou partiellement en utilisant la
carte qu'elle lui délivre à cet effet dans la limite du montant
autoriser.
17
PFE
Les remboursements mensuels contribuent à reconstituer la
réserve d'argent dont peut
disposer le bénéficiaire à tout moment.
Les cartes de crédit sont généralement
utilisées dans les grands magasins ou chaînes
d'hypermarchés. Elles sont émises par les
sociétés de crédit à la consommation, avec
utilisation des magasins adhérents au réseau.
18
Partie 3 : Enquête crédit à la
consommation
PFE
1-Organisation et déroulement de
l'enquête
1-1 Méthode utilisée
Les informations ont été
récoltées par un questionnaire papier réalisé
auparavant à l'aide du logiciel « SPHINX ». Les
questionnaires ont été remplis par entretien direct avec les
enquêtés.
Plusieurs facteurs expliquent le choix de ce type d'enquête
:
Rapidité de diffusion et d'acquisition des réponses
; questions fermées (ne nécessitant pas de grandes explications)
; potentiel d'un fort taux de réponse.
1.2 Présentation du questionnaire
Le questionnaire (annexé) vise à
évaluer, sur la base de quelques critères
socioprofessionnels, les motifs d'utilisation ainsi que la perception
de la population ayant recouru au crédit à la consommation.
1.3 Processus d'enquête
L'enquête s'est déroulée du 7 au 11 juin
2006, parallèlement aux locaux de la Direction d'Exploitation du Port
de Safi (DEPS) et la division Port Infrastructure du Groupe OCP.
Aucune question n'était obligatoire.
Après l'achèvement de l'enquête les
données collectées ont été vérifiées
puis saisies sur
le SPHINX afin d'être analysées.
19
2- Résultats de l'enquête
PFE
Sur les 60 questionnaires prévus pour cette
enquête, 50 ont été remplis (24 pour la
DEPS et 26 pour la division PI de l'OCP) soit 83.33 % avec un
taux de remplissage global des questions de 88 %.
2-1- Cas de la DEPS
18-24
|
1
|
4.2%
|
25-34
|
8
|
33.3%
|
35-49
|
11
|
45.8%
|
50-60
|
4
|
16.7%
|
Total
|
24
|
100.0%
|
A- Profil des répondants
· Âge et sexe
|
Sex e
|
|
|
Classes d'âge
|
|
Monsieur
|
15
|
62.5%
|
|
Moyenne = 2.75 '35-49'
|
Madame
|
8
|
33.3%
|
Mademoiselle
|
1
|
4.2%
|
Total
|
24
|
100.0%
|
|
62,5 % des répondants sont des hommes et 37,5 % sont des
femmes. Les personnes
âgées de 35 à 49 ans représentent 45,8
% des répondants suivis de la tranche 25 - 34 ans avec
33,3%.
Enfants
Situation matrimoniale
|
Oui
|
Non
|
TOTAL
|
Marié(e)
|
18
|
2
|
20
|
TOTAL
|
18
|
2
|
20
|
· La situation matrimoniale
|
Situation matrimoniale
|
|
Nombre d'enfants
|
Célibataire
|
4
|
16.7%
|
|
Marié(e)
|
20
|
83.3%
|
Veuf (v e)
|
0
|
0.0%
|
Divorcé(e)
|
0
|
0.0%
|
Total
|
24
|
100.0%
|
|
83,3 % des répondants sont mariés et 90 % d'entre
eux ont des enfants, contre 16,7 %
de célibataire dont 4,2 % sont des femmes.
· Ancienneté et tranches de
revenu
De l'enquête il ressort que 50% des
enquêtés ont plus de 12 ans d'ancienneté
professionnelle, suivis des personnes dont l'ancienneté est comprise
entre 4 et 8ans avec 33,3
%.
20
Ancienneté
Tranches de revenu
|
Moins de 2 500 dhs
|
1
|
4.2%
|
|
de 2 500 dhs à 3 500 dhs
|
2
|
8.3%
|
de 3500 dhs à 4 500 dhs
|
7
|
29.2%
|
de 4 500 dhs à 6 000 dhs
|
10
|
41.7%
|
Plus de 6 000 dhs
|
4
|
16.7%
|
Total
|
24
|
100.0%
|
PFE
Ancienneté
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Moins de 2
|
2
|
8,3%
|
De 2 à 4
|
0
|
0,0%
|
De 4 à 6
|
5
|
20,8%
|
De 6 à 8
|
3
|
12,5%
|
De 8 à 10
|
1
|
4,2%
|
De 10 à 12
|
1
|
4,2%
|
12 et plus
|
12
|
50,0%
|
TOTAL OBS.
|
24
|
100%
|
Minimum = 0, Maximum = 30
Somme = 323
Moyenne = 13,46 Ecart-type = 10,05
Pour le revenu net, 41,7 % des personnes
enquêtées ont un salaire mensuel compris
entre 4 500 et 6 000 Dhs, pour la tranche de 3 500 à 4 500
Dhs nous trouvons 29,2 % et 16,7
% pour le salaire de plus de 6 000 Dhs.
B- Questions relatives au crédit
|
Contracté un crédit
|
|
|
Origine du prêt
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
|
Jamais
|
3
|
12.5%
|
|
Entitée employeuse
|
9
|
37,5%
|
1 f ois
|
9
|
37.5%
|
Banque
|
18
|
75,0%
|
2 f ois
|
6
|
25.0%
|
Société de financement
|
3
|
12,5%
|
Autres
|
3
|
12,5%
|
Plusieurs
|
6
|
25.0%
|
TOTAL OBS.
|
24
|
|
Total
|
24
|
100.0%
|
|
|
12,5 % seulement non jamais contracté de crédit.
Pour ceux qui l'ont déjà fait 57 %
d'entre eux l'ont fait plus d'une fois.
La principale source des prêts est la banque avec 75 %
suivie de la DEPS avec 37,5 %
Remboursement du crédit
|
Nbre de
citations
|
Fréquence
|
Oui, à temps
|
13
|
61,9 %
|
Oui, avec report
|
2
|
9,5 %
|
Non
|
6
|
28,6 %
|
Total citations
|
21
|
100 %
|
et en dernier lieu on trouve les sociétés
de financement et les autres sources avec 12,5 %
chacune.
|
Durée du crédit
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
|
|
1 ans
|
3
|
12,5%
|
3 ans
|
8
|
33,3%
|
5 ans
|
9
|
37,5%
|
10 ans
|
3
|
12,5%
|
Plus
|
10
|
41,7%
|
TOTAL OBS.
|
24
|
|
Le nombre de citations est supérieur au nombre
d'observations du fait de réponses multiples (3 au maximum).
|
21
PFE
La plupart des crédits contractés par les
répondants sont d'une durée de 5 ans et moins
(60,6 %), alors que 30,3 % ont une durée de plus de 10
ans.
61,9 % des répondants ont réussi à
rembourser leurs crédits à temps contre 28,6 % qui non pas
réussi à le faire.
Utilisation du crédit
Véhicules 21,2%
Logement 42,4% Equipements domestiques 18,2%
autres 18,2%
Montant du crédit1
Non réponse 16,1%
- 10000 12,9%
10000 à 50000 29,0%
50000 à 100000 9,7%
100000 à 150000 9,7%
+ 150000 22,6%
Les crédits ne nos enquêtés ont
été utilisés de la manière suivante : 42,4 %
pour le
financement du logement, 21,2 % pour l'achat des
véhicules, 18,2 % pour l'acquisition d'équipements
domestiques et 18,2 % pour d'autres utilisations.
Les sommes contractées ont varié de - 10 000 Dhs
jusqu'à plus 150 000 Dhs, toutefois
les montants les plus utilisés étaient compris
entre 10 000 et 50 000 Dhs avec 34,6 % suivis des montants de plus de 150 000
Dhs avec 26,9 %.
C- Analyse
|
Contracté un crédit
Tranches de revenu
|
Jamais
|
Oui
|
TOTAL
|
|
|
Crédit objet à 1000 DHs
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
|
Non réponse
|
7
|
29,2%
|
Moins de 2 500 dhs
|
1
|
0
|
1
|
1000 à 1100
|
0
|
0,0%
|
de 2 500 dhs à 3 500
|
1
|
1
|
2
|
1100 à 1200
|
5
|
20,8%
|
de 3500 dhs à 4 500 d
|
1
|
6
|
7
|
1200 à 1300
|
8
|
33,3%
|
de 4 500 dhs à 6 000
|
0
|
10
|
10
|
1300 à 1400
|
3
|
12,5%
|
Plus de 6 000 dhs
|
0
|
4
|
4
|
+ 1400
|
4
|
16,7%
|
TOTAL
|
3
|
21
|
24
|
TOTAL OBS.
|
24
|
|
Croisement question : 8 et 9
|
|
22
PFE
De ce croisement on constate que les personnes dont le
revenu se trouve dans les
tranches de 4 500 dhs à 6 000 dhs ont tous
contracté un crédit au moins une fois. 47, 6 % des
réponses avec oui se trouve dans des tranches de revenu comprises entre
4 500 dhs et 6 000 dhs. On remarque aussi que ceux qui n'ont jamais
contracté de crédit se trouvent tous dans les premières
tranches qui sont inférieures à 4 500 dhs.
Pour la dernière question on remarque qu'il y a
25,9 % de non réponse, les autres
réponses sont différentes l'une de l'autre. On
répondant à la question beaucoup ont évoqué les
frais de dossier, le taux, la durée... mais personne n'a
utilisé dans son calcule une méthode raisonnable, sauf un seul
répondant qui est plus avisé vue son statut de comptable.
"Le taux d'intérêt ne s'applique qu'au seul
capital restant encore à rembourser après le remboursement de
chaque mensualité". Cette information inconnue par la plupart explique
ces réponses trop disparates.
85 % sont satisfait des conditions d'octroi de leur crédit
contre 15 % non satisfait soit à
cause du taux considéré trop élevé
soit de la durée qui semble être plus longue surtout pour le
crédit logement.
Il est à signaler que certaines personnes qui ont
exprimé leur satisfaction éprouvent un sentiment de
mécontentement à l'égard de leur banque à
cause des retenues qui varient de mois en mois et des frais de dossier qui
atteignent parfois le double du montant fixé par Bank
Al Maghreb.
Pour les facilitations de crédit récemment
lancées, 70,8% sont informés de leurs existences. Ce taux
élevé peut être expliqué par l'effet du
marketing direct pratiqué par les banques et les
sociétés de crédit à la consommation et qui
touche directement les prospects d'une manière plus rapide et
efficace.
23
2-2- Cas de l'OCP A- Profil des
répondants
· Âge et sexe
Non réponse
|
1
|
3.8%
|
Monsieur
|
25
|
96.2%
|
Madame
|
0
|
0.0%
|
Mademoiselle
|
0
|
0.0%
|
Total
|
26
|
100.0%
|
Cocher la bonne réponse
Non réponse
|
1
|
3.8%
|
18-24
|
0
|
0.0%
|
25-34
|
2
|
7.7%
|
35-49
|
16
|
61.5%
|
50-60
|
7
|
26.9%
|
Total
|
26
|
100.0%
|
Dans quelle tranche d'âge vous situez-vous ? Moyenne =
3.20 '35-49'
PFE
96.2 % sont des hommes, ça reflète la
réalité, parcequ'on trouve peu de femmes qui
travaillent dans l'OCP par rapport au sexe masculin.
Les jeunes représentent 7.7% des répondants.
La tranche 35-49 représente la majorité avec 61.5 %, en
deuxième position on trouve les gens de 50 ans et plus (26.9%).
· La situation matrimoniale
Non réponse
|
1
|
3.8%
|
Célibataire
|
4
|
15.4%
|
Marié(e)
|
20
|
76.9%
|
Veuf (v e)
|
1
|
3.8%
|
Divorcé(e)
|
0
|
0.0%
|
Total
|
26
|
100.0%
|
Quelle est votre situation matrimoniale ?
Avez-vous des enf ants ?
Non réponse
|
1
|
3.8%
|
Oui
|
18
|
69.2%
|
Non
|
7
|
26.9%
|
Total
|
26
|
100.0%
|
ü 76.9% des répondants déclarent être
mariés.
ü 15.4% disent être célibataires.
ü 3.8% sont veufs.
ü 3.8% n'ont pas donné d'indications.
ü 69.2% des agents ont au moins un enfant. 26.9% n'ont pas
d'enfants.
24
· Ancienneté et tranches de
revenu
Vos années d'ancienneté prof essionnelle
Moyenne = 18.08 Ecart-type =
10.14
Répartition en 4 classes de même amplitude
Non réponse
|
1
|
3.8%
|
Moins de 2 500 dhs
|
0
|
0.0%
|
de 2 500 dhs à 3 500 dhs
|
5
|
19.2%
|
de 3500 dhs à 4 500 dhs
|
7
|
26.9%
|
de 4 500 dhs à 6 000 dhs
|
8
|
30.8%
|
Plus de 6 000 dhs
|
5
|
19.2%
|
Total
|
26
|
100.0%
|
Dans quelle tranche se situe votre revenu mensuel?
PFE
Non réponse
|
2
|
7.7%
|
Moins de 7
|
3
|
11.5%
|
De 7 à 13
|
5
|
19.2%
|
De 14 à 20
|
6
|
23.1%
|
21 et plus
|
10
|
38.5%
|
Total
|
26
|
100.0%
|
ü Le nombre moyen d'années d'anciennetés
est de 18,08 ans. Avec un écart type de
10,14.
ü 19.2 % des répondants ont un revenu
supérieur à 6 000 dh/mois. 30.8 % gagnent entre
4500 et 6000 par moi. 26.9% ont un revenu mensuel
inférieur à 4500 dh. 5 personnes perçoivent un revenu
supérieur à 2 500 dh, mais ne dépassant pas les 3500
dh.
B- Questions relatives au crédit
Non réponse
|
1
|
3.8%
|
Jamais
|
9
|
34.6%
|
1 f ois
|
8
|
30.8%
|
2 f ois
|
7
|
26.9%
|
Plusieurs
|
1
|
3.8%
|
Total
|
26
|
100.0%
|
Avez-vous déja contracté un crédit ?
Quelle est son origine ?
Somme des pourcentages dif férente de 100 du f ait des
réponses multiples.
Non réponse
|
10
|
38.5%
|
Entitée employeuse
|
0
|
0.0%
|
Banque
|
16
|
61.5%
|
Société de f inancement
|
1
|
3.8%
|
Autres
|
0
|
0.0%
|
Total
|
26
|
|
Les banques sont les premiers fournisseurs de crédit
à la consommation.
25
Sur combien d'années ?
Somme des pourcentages dif f érente de 100 du f ait des
réponses multiples.
Non réponse
|
10
|
38.5%
|
Oui, à temps
|
10
|
38.5%
|
Oui, avec report
|
0
|
0.0%
|
Non
|
6
|
23.1%
|
Total
|
26
|
100.0%
|
Avez-vous réussi à rembourser la totalité du
prêt ?
PFE
Non réponse
|
10
|
38.5%
|
1 ans
|
0
|
0.0%
|
3 ans
|
5
|
19.2%
|
5 ans
|
6
|
23.1%
|
10 ans
|
2
|
7.7%
|
Autres
|
5
|
19.2%
|
Total
|
26
|
|
La majorité des enquêtés ont pu rembourser
leur crédit à temps, mais 1/4 non pas pu le faire à
cause du taux élevé qui est la seule raison de ce
retard.
Les consommateurs préfèrent payer leurs
crédit à long terme (10 ans et plus).
Vous avez utilisé le crédit pour :
Non réponse
|
10
|
38.5%
|
Véhicules
|
2
|
7.7%
|
Logement
|
8
|
30.8%
|
Equipements domestiques
|
2
|
7.7%
|
autres
|
7
|
26.9%
|
Total
|
26
|
|
Somme des pourcentages dif f érente de 100 du f ait des
réponses multiples.
montant
Somme des pourcentages diff érente de 100 du f ait des
réponses multiples.
Non réponse
|
10
|
38.5%
|
- 10000
|
0
|
0.0%
|
10000 à 50000
|
8
|
30.8%
|
50000 à 100000
|
3
|
11.5%
|
100000 à 150000
|
5
|
19.2%
|
+ 150000
|
2
|
7.7%
|
Total
|
26
|
|
Les sommes contractées ont varié de - 10
000 Dhs jusqu'à plus 150 000 Dhs,
toutefois les montants les plus utilisés étaient
compris entre 10 000 et 50 000 Dhs avec 30,8 %
et en dernier lieu on trouve les montants de plus de 150 000 Dhs
avec 7,7 %.
C- Analyse
contracté un crédit
tranche de revenu
|
Jamais
|
Oui
|
TOTAL
|
Moins de 2 500 dhs
|
0
|
0
|
0
|
de 2 500 dhs à 3 500 dhs
|
2
|
3
|
5
|
de 3500 dhs à 4 500 dhs
|
4
|
3
|
7
|
de 4 500 dhs à 6 000 dhs
|
2
|
6
|
8
|
Plus de 6 000 dhs
|
1
|
4
|
5
|
TOTAL
|
9
|
16
|
25
|
26
PFE
Par le biais de ce croissement on remarque que les agents dont le
salaire se trouve dans
les tranches de 4 500 dhs à 6 000 dhs ont tous
contracté un crédit au moins une fois, avec 1/3
qui non jamais contracté de crédit . 47, 6 % des
réponses avec oui se trouve dans des tranches
de revenu comprises entre 4 500 dhs et 6 000 dhs. On
remarque aussi que ceux qui n'ont jamais contracté de crédit
se trouvent tous dans les premières tranches qui sont inférieures
à
5000 dhs.
Pour chaque tranche on remarque qu'il n'y a pas de non
réponse, la question était direct est facile pour tout le
monde. On répondant à la question beaucoup ont
évoqué les frais
de dossier, le taux, la durée... mais personne n'a
utilisé un raisonnement financier dans son calcule, sauf deux
répondant qui sont des cadres.
"Le taux d'intérêt ne s'applique qu'au seul
capital restant encore à rembourser après le remboursement de
chaque mensualité". Cette information inconnue par la plupart explique
ces réponses trop disparates.
64 % sont satisfait des conditions d'octroi de leur
crédit contre 24 % non satisfait soit à cause du taux
considéré trop élevé soit de la durée qui
semble être plus longue surtout pour le crédit logement.
Il est à signaler que certaines personnes qui ont
exprimé leur satisfaction éprouvent un
sentiment de mécontentement à l'égard
de leur banque à cause des retenues qui varient de mois en mois
et des frais de dossier qui atteignent parfois le double du montant fixé
par Bank
Al Maghreb.
Pour les facilitations de crédit récemment
lancées, 70,8% sont informés de leurs existences. Ce taux
élevé peut être expliqué par l'effet du
marketing direct pratiqué par les banques et les
sociétés de crédit à la consommation et qui
touche directement les prospects d'une manière plus rapide et
efficace.
27
PFE
Conclusion
Les conclusions de notre enquête et de nos
interviews avec les agents des deux
entreprises (ODEP ; OCP) Donnent à penser que le
crédit à la consommation ne sert pas les consommateurs autant
qu'ils le veut. Les consommateurs ne connaissent pas assez Bien le
calcul du crédit, il y a un manque d'intérêt du public
à ce sujet de Même qu'un manque de transparence de la
part des agences, des Distributeurs de crédit. Par
conséquent, les consommateurs Pourraient être victimes
d'inexactitudes dans leur dossier de crédit, se voir
attirés Par des services qui n'offriraient pas toute la
protection promise ou faire l'objet D'évaluations de crédit
pour des activités bien loin des domaines reconnus. Les Résultats
de notre recherche nous ont permis de tirer de grandes conclusions et
Recommandations, que nous présentons ci-dessous :
Ø Sensibilisation du public : Les agences
et les distributeurs de crédit devraient participer à
des campagnes d'information afin d'inciter les consommateurs à consulter
leur a contracter un crédit à la consommation.
Ø Transparence : les sociétés de
crédit à la consommation doivent divulguer plus
d'information auprès des consommateurs concernant le crédit
à la consommation
(procédures, calcul du taux d'intérêt,..).
28
Bibliographie
ü Cours d'économie monétaire et marché
financier, 2005.
ü Monographie du crédit à la consommation,
édité par l'A.P.S.F, 2002.
ü Encyclopédie Encarta 2006.
PFE
29
PFE
ü APSF : Association Professionnelle des
Sociétés de Financement
ü Assainir : transformer (quelque chose)
pour améliorer ou retrouver des bases saines.
ü Capital flottant : fraction du
capital d'une société mise sur le marché et dont
l'actionnariat n'est ni stable ni déterminé.
ü DEPS : la Direction d'Exploitation du
Port de Safi.
ü Encadrement : EN POLITIQUE
ECONOMIQUE ensemble des mesures prises par un gouvernement pour
contrôler (une activité économique).
ü OCP : Office Chérifien des
Phosphates.
ü Tassement : baisse par rapport à
un précédent niveau.
30
PFE
31
|