| 
   
  
  
PFE 
  
  
  
  
  
  
Introduction.....................................................................................
3 
Partie 1: Crédit à la consommation : vue
d'ensemble.......................... 4 
1. Cadre
juridique..........................................................................
5 
2- Evolution du marché du crédit à
la consommation............................. 7 
Partie 2 : les sociétés de crédit
à la consommation...............................
11 
1-Evolution...................................................................................
11 
2-Typologie des sociétés de crédit
à la consommation............................. 12 
3-Réseau
....................................................................................
14 
4. Produits offerts
........................................................................
16 
Partie 3 : Enquête crédit à la
consommation....................................... 18 
1-Organisation et déroulement de
l'enquête........................................ 18 
2- Résultats de
l'enquête................................................................
19 
Conclusion........................................................................................
27 
Bibliographie.....................................................................................
28 
Glossaire...........................................................................................
29 
Annexe..............................................................................................
30 
3 
PFE 
Introduction
Traditionnellement   dans   la   société  
marocaine,   le   recours   à   l'emprunt   se   faisait 
davantage dans le cas d'événements inattendus ou
d'une dépense accidentelle due à des cas de force majeure.
L'emprunt était une pratique exceptionnelle qu'on contracte en dernier
recours comme  étant  le  moyen  de  faire  face  à  une 
situation  imprévue.  Aujourd'hui,  le  crédit  à  la
consommation constitue un élément de la vie quotidienne de
nombreux citoyens. Les achats à crédit sont nombreux, les offres
se font de plus en plus souples et les octrois de plus en plus faciles. 
Dès  lors,  le  secteur  des  métiers  de 
financement  apparaît,  aujourd'hui,  comme  un animateur de premier rang
du marché des capitaux. Il joue un rôle important aussi bien dans
la mobilisation de l'épargne et son utilisation productive que dans la
contribution au financement 
de l'économie. 
A cet effet, nous allons traiter dans le présent projet le
crédit à la consommation, nous commencerons notre étude 
par une première partie consacrée à la présentation
du sujet, dans 
la deuxième partie nous allons mettre la lumière
sur les sociétés de crédit à la consommation 
et nous terminerons par une troisième partie dont sera
présentée l'enquête réalisée auprès
des employés de la division Port Infrastructure de l'OCP et de la
Direction d'Exploitation du Port 
de Safi et ce pour évaluer leur perception ainsi que leurs
informations concernant le crédit à la consommation. 
4 
  
Partie 1: Crédit à la consommation : vue
d'ensemble
Avant propos : 
PFE 
Au  Maroc,  le  crédit  à  la  consommation  n'a 
pas  fait  l'objet  de  définition  légale.  Le 
projet  de code  portant  protection  du  consommateur 
actuellement  en  examen  apporte  la définition suivante : 
Il  s'agit  de  "toute  opération  de  crédit, 
consentie  au  consommateur  à  titre  habituel  par  des 
établissements de crédit, quelle soit a titre
onéreux ou gratuit ". 
De cette définition on peut se poser la question suivante
: qu'est ce qu'un consommateur ? Le même code nous répond de cette
manière : 
Un  consommateur  est  une  personne  physique  ou  morale  qui 
acquiert  ou  utilise  à  des  fins 
excluant tout caractère professionnel des produits ou
service mis sur le marché. 
Une autre définition cette fois donnée par 
l'Association Professionnelle des Sociétés 
de Financement (APSF)  met l'accent sur l'utilisation du
crédit la consommation : 
« Le crédit à la consommation permet le
financement d'achats de biens de consommation ou 
de biens d'équipement à crédit. Il prend la
forme de prêts affectés, de prêts non affectés, de
crédits renouvelables ou de location avec option d'achat ». 
Les formes de crédit citées ci-dessus seront
détaillées plus loin. Ce qui nous intéresse 
ici c'est de sortir une définition  plus
précise. En faisant la synthèse de toutes ces définitions
nous pouvons dire que le  crédit à la consommation est un
crédit (onéreux ou gratuit), offert à des
personnes physiques ou morales par des établissements de
crédit pour financer l'achat de biens de consommation ou de biens
d'équipement. 
5 
  
1. Cadre juridique
PFE 
Le  crédit  à  la  consommation  a  connu  ces 
dernières  années  un  développement  dû 
essentiellement à trois facteurs : 
La  diversité  des  produits  offerts ;  l'entrée 
sur  le  marché  de  nouveaux  établissements et  la
simplicité des procédures pour l'octroi du crédit. 
Toutes ces caractéristiques ajoutées aux
différents modes de publicité que pratiquent les
sociétés de crédit poussent le consommateur à
s'endetter de plus en plus. 
A cet effet, il serait bénéfique de jeter un coup
d'oeil sur le   cadre juridique existant : 
législatif, réglementaire et conventionnel. 
1-1. Niveau législatif
Les sociétés de  crédit  à  la 
consommation,  qui avant  la  loi du  6  juillet  1993  n'étaient
soumises à  aucune  contrainte, doivent  faire  face  à de
nouvelles  mesures réglementaires. Ces mesures concernent : les
règles de gestion, la protection de la clientèle, les normes de
contrôle 
et les normes comptables. 
A- Agrément 
Les sociétés de crédit  à  la 
consommation sont  soumises obligatoirement  à un agrément pour
l'exercice de leur activité, cet agrément est
délivré par le Ministère des Finances. A cet effet  ils 
ne  peuvent  exercer  que  l'activité  pour  laquelle  elles  sont 
agrées  et  ne  peuvent effectuer que les opérations
précisées dans les décisions d'agrément qui les
concernent. 
B- Règles prudentielles 
Les sociétés de crédit  à la
consommation compte  tenu de leur statut  d'établissement  de
crédit  sont  soumises  à  des  règles  préventives
 qui  fixent  les  conditions  minimales  d'une gestion saine. 
o Coefficient de solvabilité 
Inspiré du ratio Cooke, le coefficient de
solvabilité est défini en rapportant les fonds propres aux
engagements. Ce coefficient doit être supérieur ou égal
à 8%. 
o Coefficient de division des risques 
6 
PFE 
Inspiré du Comité de Bâle, ce coefficient est
calculé en rapportant le total des risques 
  
encourus sur un même bénéficiaire aux fonds
propres. 
o Coefficient de liquidité 
Le  ratio  liquidité  doit  être  au  minimum 
égale à  100%.  Il s'agit  pour  les  sociétés  de
crédit  de faire  maintenir une proportion de  leurs ressources sous
forme d'actif liquidé pour qu'elles puissent faire face à leurs
engagements à court terme. 
C- Réglementation des taux 
L'année  1996  a  connu  la  mise  en  place  d'un  taux 
d'usure  ce  taux  est  relatif  aux opérations de l'ensemble des
établissements de crédit. Ce taux ne doit pas dépasser de
plus de 
60%, le Taux d'Intérêt Moyen Pondéré
(TIMP) pratiqué  au cours du semestre précèdent, par 
ces mêmes établissements. 
Ce  taux comprend,  outre  les  intérêts,  les 
frais et  les commissions  liés   à  l'octroi du crédit
à l'exception des frais de dossiers fixés à 150DH. 
D- Normes de contrôle 
En plus des dispositions prudentielles  ci-dessus,  les 
établissements de  crédit  doivent  se doter aussi d'un
système de contrôle interne. Ce système vise à
assurer en permanence : 
· La vérification des opérations et
procédures internes. 
· La mesure, la maîtrise et la surveillance des
risques. 
· La fiabilité des conditions de collecte, de
traitement, de diffusion et de conservation des données comptables et
financières ainsi que leur diffusion auprès des tiers. 
E- Les obligations comptables 
Les sociétés de crédit  à la
consommation tiennent leur comptabilité conformément  au plan
comptable des établissements de crédit (PCEC). Sur ce elles
doivent établir à la clôture de chaque exercice comptable
les états de synthèse relatifs à cet exercice et
l'état des informations complémentaires. Ces états de
synthèse doivent être publiés dans un journal d'annonces
légales 
et au Bulletin Officiel. Les comptes annuels doivent être
certifiés conformes aux écritures par 
deux commissaires aux comptes et transmis à Bank
Al-Maghrib. 
7 
PFE 
Parallèlement  à  ces  obligations  comptables, 
les  sociétés  de  crédit  sont  tenues  de 
transmettre régulièrement aux autorités
monétaires des situations décrivant leurs ressources et emplois,
la situation des crédits accordés... 
  
1-2. Niveau réglementaire et conventionnel
Ce deuxième niveau du cadre juridique est régi
essentiellement par l'arrêté de 1997 du Ministère  des 
Finances,  mais  aussi  par  la  circulaire  de  Bank  Al-Maghrib.  L'objectif 
de  ces deux textes est la fixation du taux effectif global et d'un certain
nombre de frais. Les pénalités 
de retard sont fixées à 2%, les frais de dossier
à 150 dirhams, etc. 
L'APSF  et   le  Ministère  des  Finances  ont  
signé  plusieurs  conventions  visant   la protection du consommateur et
ce à travers : 
· l'information  sur  les  conditions  de  crédit 
par  lettre  adressée  au  client  (montant  du crédit, taux
d'intérêt, mensualités,...) ; 
· les mesures contre les pratiques de certains
commerçants (assainissement du réseau des commerçants)
; 
· l'obligation  des  intermédiaires  de  communiquer 
toutes  les  informations  relatives  au crédit au consommateur. 
2- Evolution du marché du crédit à
la consommation
Le crédit peut se mesurer comme un flux (production
pendant une période donnée) ou 
comme un stock (encours de crédit). 
L'encours représente le cumul d'exercice auquel il faut
ajouter les crédits distribués et retrancher les remboursements
effectués au cours du même exercice. 
Les sociétés de crédit à la
consommation ne collectant pas de dépôts auprès du
public, 
les  indicateurs significatifs de  leur activité sont  les
crédits distribués. Pour les  banques, nous utiliserons des
statistiques d'encours pour apprécier l'évolution globale du
marché du crédit à 
la consommation. 
2-1 Encours des crédits
Les encours présentés ci-dessous sont ceux
collectés par l'APSF. L'encours des crédits 
à  la  consommation  au  31  décembre  2002  s'est 
établi  à  environ  27.6  milliards  de  dirhams, 
8 
PFE 
réparti  à  hauteur  de  30  %  pour  les  banques 
et  70  %  pour  les  sociétés  de  crédit  à 
la 
  
consommation. 
Evolution des crédits entre 1995 et 2005 selon les
établissements 
   | 
 1995 
 | 
 1996 
 | 
 1997 
 | 
 1998 
 | 
 1999 
 | 
 2000 
 | 
 2001 
 | 
 2002 
 | 
 
| 
 Banques 
 | 
 2650 
 | 
 4019 
 | 
 4496 
 | 
 5431 
 | 
 6618 
 | 
 8003 
 | 
 8223 
 | 
 8376 
 | 
 
| 
 Évolution 
 | 
   | 
 51,66% 
 | 
 11,87% 
 | 
 20,80% 
 | 
 21,86% 
 | 
 20,93% 
 | 
 2,75% 
 | 
 1,86% 
 | 
 
| 
 SCC* 
 | 
 4 812 
 | 
 7 034 
 | 
 9 875 
 | 
 12 955 
 | 
 15 342 
 | 
 16 977 
 | 
 18335 
 | 
 19190 
 | 
 
| 
 Évolution 
 | 
   | 
 46,18% 
 | 
 40,39% 
 | 
 31,19% 
 | 
 18,43% 
 | 
 10,66% 
 | 
 3,00% 
 | 
 4,66% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 7462 
 | 
 11053 
 | 
 14371 
 | 
 18386 
 | 
 21960 
 | 
 24980 
 | 
 26558 
 | 
 27566 
 | 
 
| 
 Évolution 
 | 
   | 
 48,12% 
 | 
 30,02% 
 | 
 27,94% 
 | 
 19,44% 
 | 
 13,75% 
 | 
 6,32% 
 | 
 3,79% 
 | 
 
  
* Sociétés de crédit à la
consommation 
L'évolution du crédit à la consommation est
remarquable depuis 1995.En moyen, la hausse annuelle de l'encours des
crédits à la consommation affiche 21,3 % jusqu'en 2002. 
En ce qui concerne les encours de crédits des
sociétés de crédit à la consommation, leur rythme
de progression décélère régulièrement. En
effet, si depuis 1995, le rythme d'accroissement annuel moyen des
crédits distribués se lit à 2 chiffres, il cache cependant
des écarts qui peuvent être vue au niveau de l'encours : 
- Entre 1995 et 1998, l'activité est en croissance moyenne
de 35 % (avec un pic de 48 % 
en 1996) d'où un encours en hausse d'environ au moins un
tiers. 
- En 1999, le rythme de croissance est en recule très net
- 8 %. 
- En 2000, un recule de la production est observé pour la
première fois et l'évolution des encours se ralentit
nettement. 
- En 2001 et 2002, le secteur affiche une production en hausse
mais selon un rythme plus modéré qu'entre 1995 et 1998. 
2-2 Evolution de l'encours par type de crédits
L'évolution  des  crédits  distribués 
montre  que  les  Prêts  Non  Affectés  (PNA)  sont  la formule de
crédit la plus utilisée et la plus dynamique. 
9 
PFE 
Cette évolution s'explique par les nouvelles tendances
qu'a connues le secteur bancaire 
  
à partir de 1991, et après lui, le secteur du
crédit à la consommation. 
  
Evolution de l'encours par type de crédits entre 1995 et
2002 
Jusqu'à  cette  date,  en  effet,  l'activité 
bancaire  était  très  réglementée.  Des 
contrôles 
étaient établis sur les taux
d'intérêts et sur la croissance du crédit dans le cadre
d'une politique 
de canalisation de crédit  vers les secteurs
considérés comme prioritaires.  L'encadrement  du crédit 
a  incontestablement  joué un rôle déterminant  dans la
limitation de la progression des crédits à la consommation. 
La réforme du système bancaire mise en place
s'est traduite par la généralisation de la banque  universelle, 
la  libéralisation  des  taux  d'intérêt  et  la 
réglementation  de  l'activité bancaire. Le   secteur   bancaire 
 réalise   une   nouvelle organisation   basée notamment sur   la
filialisation  de   certaines   activités,   telles  que   le  
crédit à  la  consommation. 
La concurrence s'accroît au sein du secteur, avec
l'entrée sur le  marché de nouveaux 
offreurs (voir la partie 2, évolution du nombre de
SCC). 
La  diversité  des  produits  et  l'importance  des 
crédits  non  affectés  ont  favorisé  cette concurrence
entre les établissements spécialisés d'une part, et entre
eux et les banques, d'autre part. 
S'agissant  des sociétés de crédit 
à  la  consommation,  elles opèrent  elles  mêmes leur mue
après que la loi du 6 juillet 1993 les ait érigées en
établissements de crédit. En tant que tels, elles se regroupent 
au sein de  l'APSF et  s'imposent  des règles déontologiques
strictes; face à la concurrence, elles innovent et se montrent plus
attentives au risques. 
10 
PFE 
Concrètement, le tassement de l'activité
observée à partir de 1999 - 2000 trouve son 
  
origine dans les mesures prises par la profession en 1999 : 
o D'une  part,  en  vue  d'éradiquer   le 
phénomène  de  surendettement.  C'est  le  cas notamment  des 
fonctionnaires  qui  ne  peuvent,  en  vertu  d'une  convention  liant  la
Pairie Principale des Rémunérations (PPR) aux
sociétés de crédit, s'endetter au delà d'un certain
seuil,  le  reste à  vivre étant  fixé,
conventionnellement, à 1500 DH hors allocations familiales. 
o D'autre part, en vue d'assainir le réseau des
commerçants, sur 5 000 a peine 500 ont été retenus. 
Parallèlement, les sociétés de crédit
à la consommation : 
o Ont renforcé le réseau des agences propres,
ont diversifié les formules commercialisées  sur  le 
marché,  ce  qui  a  objectivement  réduit  la  part  des 
crédits distribués par les intermédiaires. 
o Se  sont  montrées  plus  attentives  au  risque,  avec 
le  recours  au  système  d'aide  à l'appréciation du
risque mis en place par l'APSF. 
11 
  
Partie 2 : les sociétés de crédit
à la consommation 
1-Evolution
PFE 
Dans sa forme moderne, le crédit à la consommation
s'est développé au Maroc à partir de 
la  fin  des  années  30  avec  l'essor  du  marché
 automobile,  amenant  les  pouvoirs  publics  à réglementer la
vente à crédit des véhicules automobiles (dahir du 17
juillet 1936). 
Les pionniers du secteur font apparition à partir des
années 40 et 50 : SOVAC est créée en 
1947, DIAC MAROC en 1948, SOMAFIC en 1952 et ACRED en 1954. 
En 1974, les pouvoirs publics créent la première
société destinée à financer les équipements
des ménages (EQDOM). 
Depuis lors et jusqu'en 1996, on assiste à la
création de 26 sociétés, suivie entre 1996 
et 1998 de 4 autres, les unes étant d'origine
indépendante et les autres d'origine bancaire. 
Les années 90 sont marquées par
l'intérêt  des banques pour le secteur du crédit  à
la consommation.  BCM,  BCP  (6  entités  régionales), 
Société  Générale,  BNDE,  BMCE  Bank
créent, après Wafabank, leurs filiales
spécialisées. 
Le  nombre  de  sociétés 
spécialisées  se  réduit   progressivement  à 
partir  de  1996 
(législation et réglementation, stratégie
des actionnaires). 
En effet, d'une part, depuis que les société de
crédit à la consommation ont acquis le statut
d'établissements de crédit, 10 d'entre elles n'ayant pu se
conformer aux exigences des fonds propres minimum requis, ont du cesser leur
activité, l'agrément leur ayant été
retiré. 
D'une  autre  part,   des  regroupement   ont   vu   le   jour
:  fusion-absorbtion  de  cinq régionales  d'Assalaf  Chaabi  par 
Assalaf  Chaabi  de  Casablanca  (dénommé  antérieurement
Assalaf Chaabi centre) et de SOGECREDIT par EQDOM. 
Évolution du nombre de sociétés
de crédit à la consommation. 
| 
 ANNEE DE 
CREATION 
 | 
 Sociétés existantes en 1996 
 | 
 Créations 
 | 
 Fermetures 
 | 
 Fusions 
 | 
 Sociétés existantes 
en 2003 
 | 
 
| 
 1948 
 | 
 Diac  Salaf 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Diac Salaf 
 | 
 
| 
 1952 
 | 
 Somafic 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Samafic 
 | 
 
| 
 1954 
 | 
 Acred 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Acred 
 | 
 
| 
 1963 
 | 
 Sofac 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Sofac 
 | 
 
| 
 1974 
 | 
 Eqdom 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Eqdom 
 | 
 
| 
 1976 
 | 
 Salaf 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Salaf 
 | 
 
| 
 1977 
 | 
 Bmci Salaf (Ex Ufac) 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Bmci Salaf 
 | 
 
| 
 1978 
 | 
 Diac Equipement 
 | 
   | 
 1999 
 | 
   | 
 Diac Equipement 
 | 
 
| 
 1987 
 | 
 Ikrad 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Sonac 
 | 
 
| 
 1980 
 | 
 Sonac 
 | 
   | 
 1997 
 | 
   | 
   | 
 
  
12 
| 
 1981 
 | 
 Multicredits 
 | 
   | 
 2001 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 1985 
 | 
 Safa Credit 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 1986 
 | 
 Sorec 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Sorec 
 | 
 
| 
 1986 
 | 
 Taslif 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Taslif 
 | 
 
| 
 1986 
 | 
 Wafasalaf 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Wafasalaf 
 | 
 
| 
 1987 
 | 
 Credor 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Credor 
 | 
 
| 
 1989 
 | 
 Credim 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Credim 
 | 
 
| 
 1990 
 | 
 Assalaf Chaabi Sud 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 1990 
 | 
 Finacred 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Finacred 
 | 
 
| 
 1991 
 | 
 Assalaf Chaabi Centre Nord Et Sud 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 1991 
 | 
 Fnac 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Fnac 
 | 
 
| 
 1991 
 | 
 Safacred 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Safacred 
 | 
 
| 
 1991 
 | 
 Salaf Alm Moustakbal 
 | 
   | 
   | 
   | 
 Salaf Alm 
Moustakbal 
 | 
 
| 
 1991 
 | 
 Union De Credit 
 | 
   | 
 2003 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 1992 
 | 
 Assalaf Chaabi Centre 
 | 
   | 
   | 
 Assalaf Chaabi 
 | 
 
| 
 1992 
 | 
 Assalaf Chaabi Nord Ouest 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 1992 
 | 
 Assalaf Chaabi Oriental 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 1992 
 | 
 Assalaf Chaabi Tensift 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 1992 
 | 
 Attijari Cetelem (Ex Attijari Credit) 
 | 
   | 
   | 
 Attijari Cetelem 
 | 
 
| 
 ND 
 | 
 Credit de tensift 
 | 
   | 
 1998 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 ND 
 | 
 Credit de renaissance 
 | 
   | 
 1996 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 ND 
 | 
 Soficred 
 | 
   | 
 1998 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 ND 
 | 
 Sofidec 
 | 
   | 
 1998 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 ND 
 | 
 Sofido 
 | 
   | 
 1998 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 ND 
 | 
 Somacred 
 | 
   | 
 1996 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 1996 
 | 
 Salaf Al Hana 
 | 
   | 
 2003 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 1996 
 | 
   | 
 Sogecredit 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 1997 
 | 
   | 
 Credicom 
 | 
   | 
   | 
 Credcom 
 | 
 
| 
 1997 
 | 
   | 
 Salafin 
 | 
   | 
   | 
 Salafin 
 | 
 
| 
 1998 
 | 
   | 
 Dar Salaf 
 | 
   | 
   | 
 Dar Salaf 
 | 
 
| 
 TOTAL 
 | 
 36 
 | 
 4 
 | 
 11 
 | 
 6 
 | 
 23 
 | 
 
  
  
ND : non disponible. 
PFE 
2-Typologie des sociétés de crédit
à la consommation :
2-1-structure du capital :
Parmi les 23 sociétés spécialisées en
exercice 2003 : 
Ø   7 sont filiales de banque ; 
Ø   3 sont filiales d'institutions financières ; 
Ø   13 sont indépendantes. 
13 
PFE 
Il y a lieu de noter que 7 sociétés de
crédit à la consommation sont cotées à la bourse
de 
  
Casablanca, et que leur capital flottant s'établissait,
à fin 2002, comme suit : 
Ø   ACRED: 14,14%; 
Ø   CREDOR: 23,1 %; 
Ø   DIAC SALAF: 19,16 %; 
Ø   EQDOM: 19,10 %; 
Ø   SOFAC: 13,40 % 
Ø   TASLIF: 41, 08 %. 
Structure du capital : répartition par
catégorie d'actionnaires. 
   | 
 Banques 
 | 
 Etranger 
 | 
 Institutions 
 | 
 Holdings 
 | 
 Personnes 
 | 
 Bourse 
 | 
 Autres 
 | 
 Total 
 | 
 
| 
 Acred 
 | 
   | 
   | 
 84,43% 
 | 
   | 
   | 
 14,14% 
 | 
 1,43% 
 | 
 100% 
 | 
 
| 
 Assalaf Chaabi 
 | 
 80% 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 20% 
 | 
 100 
 | 
 
| 
 Attijari 
Cetelem 
 | 
 50% 
 | 
 50% 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 bmci salaf 
 | 
 49% 
 | 
 51% 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 Credim 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 100% 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 Credicom 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 100% 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 Credor 
 | 
   | 
   | 
 5,02% 
 | 
 58,71% 
 | 
 13,15% 
 | 
 23?12% 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 DAR SALAF 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 100% 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 Diac équipement 
 | 
   | 
   | 
 20,14% 
 | 
 30,61% 
 | 
 15,79 
 | 
 5,81% 
 | 
 27,65 
 | 
   | 
 
| 
 Diac salaf 
 | 
   | 
   | 
 16,76% 
 | 
 64,93% 
 | 
   | 
   | 
 18,65 
 | 
   | 
 
| 
 eqdom 
 | 
 17,99 
 | 
 34,95 
 | 
 27,09 
 | 
 0,84 
 | 
   | 
 19,13 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 Finacred 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 100 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 Fnac 
 | 
   | 
   | 
   | 
 77 
 | 
   | 
   | 
 23 
 | 
   | 
 
| 
 Safacred* 
 | 
 100 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 Salaf 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 89,63 
 | 
   | 
 10,37 
 | 
   | 
 
| 
 Salaf al hanaa 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 100 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 Salaf al moustakbal 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 100 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 Salafin 
 | 
 100 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
  
14 
PFE 
| 
 Sofac** 
 | 
   | 
   | 
 62,60 
 | 
 19 
 | 
   | 
 13,4 
 | 
 5 
 | 
   | 
 
| 
 Somafic 
 | 
   | 
   | 
 98,58 
 | 
 1,29 
 | 
   | 
   | 
 0,13 
 | 
   | 
 
| 
 Sonac 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 100 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 Sorec credit 
 | 
   | 
   | 
   | 
 99,30 
 | 
   | 
   | 
 0,70 
 | 
   | 
 
| 
 Taslif 
 | 
   | 
   | 
   | 
 50,10 
 | 
   | 
 41,08 
 | 
 8,82 
 | 
   | 
 
| 
 Wafasalaf 
 | 
 67 
 | 
 33 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
  
  
* capital détenu à parts égales par deux
banques 
**  fin  2003,  le  capital  de  SOFAC  se  répartissait 
comme  suit :  institutions  financières : 
80%, holdings : 10%, bourse : 6,9%, autres : 3%. 
3-Réseau :
Pour  les  besoins  de  commercialisation  de  leurs  produits, 
les  sociétés  de  crédit  à  la consommation ont
développé un large réseau compose d'agences propres, de
correspondants 
et de revendeurs conventionnés. Certains utilisent
également la technique du marketing direct. 
3-1 Agences : 
A fin 2002, le nombre d'agences des sociétés de
crédit à la consommation s'établissait 
à une centaine (106 exactement). 
3-2 Correspondants et revendeurs : 
Les  correspondants  sont  des  entités 
indépendantes  qui  distribuent  du  crédit  pour  le compte et
sous la supervision des sociétés de crédit à la
consommation avec lesquelles ils sont liés exclusivement à cet
effet. 
Les revendeurs sont des commerçants dûment
conventionnés par les sociétés de crédit 
à  la  consommation.  Ils  procèdent  au  montage
du  dossier  de  crédit  pour  le  client  qui  les sollicite pour une
vente à tempérament. 
Dans les enseignes modernes,  les sociétés de
crédit  à  la consommation disposent  de guichets propres pour le
montage des dossiers de crédit et son octroi. 
A fin2002, le nombre de correspondants et revendeurs
s'établissait à près de 1650. 
3-3 Marketing direct : 
Le marketing direct est une technique moderne de vente qui
consiste à mettre en place une  plate-forme  d'informations  et  de 
prospection  installée  au  siége,  et,  à  l'occasion 
de 
15 
PFE 
manifestation professionnelles dans les lieux recevant ces
manifestations (foires, 
  
hypermarchés, magasins spécialisés). 
3-4 Couverture territoriale des points de vente
: 
Les points de ventes des sociétés de
crédit à la consommation couvrent l'ensemble du territoire
national. Cette implantation en différentes régions
reflète la volonté de ces sociétés d'offrir
à leur clientèle un service de proximité. Certes, la
majorité de ces points de ventes est concentrée dans quelques
grandes villes, mais cela se justifie par le fait que l'essentiel de la demande
s'y exprime. 
   | 
 Agences 
 | 
 Correspondants et 
revendeurs 
 | 
 Total 
 | 
 
| 
 Casablanca 
 | 
 28 
 | 
 577 
 | 
 605 
 | 
 
| 
 Rabat 
 | 
 19 
 | 
 151 
 | 
 170 
 | 
 
| 
 Agadir 
 | 
 8 
 | 
 95 
 | 
 103 
 | 
 
| 
 Fès 
 | 
 9 
 | 
 77 
 | 
 86 
 | 
 
| 
 Tanger 
 | 
 5 
 | 
 78 
 | 
 83 
 | 
 
| 
 Marrakech 
 | 
 6 
 | 
 73 
 | 
 79 
 | 
 
| 
 Meknès 
 | 
 3 
 | 
 62 
 | 
 65 
 | 
 
| 
 El Jadida 
 | 
 2 
 | 
 49 
 | 
 51 
 | 
 
| 
 Kenitra 
 | 
 4 
 | 
 42 
 | 
 46 
 | 
 
| 
 Oujda 
 | 
 3 
 | 
 38 
 | 
 41 
 | 
 
| 
 Safi 
 | 
 2 
 | 
 32 
 | 
 34 
 | 
 
| 
 Béni mellal 
 | 
 - 
 | 
 22 
 | 
 22 
 | 
 
| 
 Tétouan 
 | 
 1 
 | 
 12 
 | 
 13 
 | 
 
| 
 Laâyoune 
 | 
 1 
 | 
 8 
 | 
 9 
 | 
 
| 
 Ouarzazate 
 | 
 - 
 | 
 8 
 | 
 8 
 | 
 
| 
 Autres 
 | 
 15 
 | 
 320 
 | 
 335 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 106 
 | 
 164 
 | 
 1750 
 | 
 
  
4. Produits offerts :
Dans  la  pratique,  le  crédit  à  la 
consommation  se  compose  de  crédits  affectés  et  de
crédit non affectés. 
16 
PFE 
  
4-1-Crédits affectés :
Le CA est un crédit dont l'octroi est subordonné
à l'achat d'un bien ou au paiement d'une prestation   de   service  
déterminée.   Ce   type   de   crédit   intéresse  
les   biens   d'équipement domestique et l'automobile. 
· Crédit d'équipement domestique
: 
Le crédit d'équipement domestique finance les
acquisitions de biens ménages (bois, gris et blanc).  Il 
s'étend,  depuis  un  certain  temps,  au  financement  des  nouvelles 
technologies  de l'information à usage domestique. 
· Crédit automobile : 
Le crédit automobile est consenti selon un crédit
classique et, depuis peu, selon la formule 
de location avec option d'achat (LOA). Quatre
sociétés proposent, en 2003, cette formule de financement
automobile. 
Avec  la  LOA,  dite  location  avec  promesse  de  vente  ou 
bail  avec  option  d'achat,  le bénéficiaire du crédit
est locataire du véhicule même d'il en a les charges du
propriétaire. Par exemple,  il est tenu de s'acquitter notamment  de la 
vignette et de l'assurance. Au terme du contrat  de  location,  il  est   libre
 soit  d'acquérir   le  véhicule  à  un  prix  de  cession
 fixé contractuellement  d'avance et généralement 
symbolique tenant  compte des remboursements effectués (valeur
résiduelle), soit de restituer le véhicule, soit de souscrire un
autre crédit sur 
la valeur résiduelle. 
4-2-Crédit non affecté:
Contrairement  au  crédit  affecté,  le 
crédit  non  affecté  ou  crédit  direct  consiste  en
l'octroi  par  la  société  de  redit  au 
bénéficiaire  d'une  somme  d'argent  que  ce  dernier  peut
utiliser à sa guise. Il a pour support le chèque dans le cadre
d'un prêt personnel classique et une carte dans le cadre d'un
crédit renouvelables ou crédit revolving. 
Par  rapport  au  crédit  d'équipement  domestique,
 le  crédit  personnel  classique  donne 
l'avantage au bénéficiaire de disposer de la
somme d'argent accordée par la société de crédit
pour  effectuer  ses  achats  en  toute  indépendance  quant  au  choix 
des  lieux  de  vente  et  des produits. 
Dans  le  cadre  du  crédit  renouvelable,  la 
société  accorde  une  réserve  d'argent  qu'il 
pourra utiliser  totalement  ou partiellement  en utilisant  la 
carte qu'elle  lui délivre à cet  effet dans la limite du montant
autoriser. 
17 
PFE 
Les remboursements mensuels contribuent à reconstituer la
réserve d'argent dont peut 
  
disposer le bénéficiaire à tout moment. 
Les cartes de crédit sont généralement
utilisées dans les grands magasins ou chaînes
d'hypermarchés.  Elles  sont  émises  par  les 
sociétés  de  crédit  à  la  consommation,  avec
utilisation des magasins adhérents au réseau. 
18 
  
Partie 3 : Enquête crédit à la
consommation
PFE 
1-Organisation et déroulement de
l'enquête
1-1 Méthode utilisée 
Les  informations  ont  été 
récoltées  par  un  questionnaire  papier  réalisé 
auparavant  à l'aide du logiciel « SPHINX ». Les
questionnaires ont été remplis par entretien direct avec les
enquêtés. 
Plusieurs facteurs expliquent le choix de ce type d'enquête
: 
Rapidité de diffusion et d'acquisition des réponses
; questions fermées (ne nécessitant pas de grandes explications)
; potentiel d'un fort taux de réponse. 
1.2 Présentation du questionnaire 
Le   questionnaire   (annexé) vise   à  
évaluer,   sur la base   de   quelques   critères
socioprofessionnels,  les  motifs  d'utilisation  ainsi  que  la  perception 
de  la  population  ayant recouru au crédit à la consommation. 
1.3 Processus d'enquête 
L'enquête s'est déroulée du 7 au 11 juin
2006, parallèlement aux locaux de la Direction d'Exploitation  du  Port 
de  Safi  (DEPS)  et  la  division  Port  Infrastructure  du  Groupe  OCP.
Aucune question n'était obligatoire. 
Après l'achèvement de l'enquête les
données collectées ont été vérifiées
puis saisies sur 
le SPHINX afin d'être analysées. 
19 
  
2- Résultats de l'enquête
PFE 
Sur  les  60  questionnaires  prévus  pour  cette 
enquête,  50 ont  été  remplis  (24  pour  la 
DEPS et 26 pour la division PI de l'OCP) soit 83.33 % avec un
taux de remplissage global des questions de 88 %. 
2-1- Cas de la DEPS
 
| 
 18-24 
 | 
 1 
 | 
 4.2% 
 | 
 
| 
 25-34 
 | 
 8 
 | 
 33.3% 
 | 
 
| 
 35-49 
 | 
 11 
 | 
 45.8% 
 | 
 
| 
 50-60 
 | 
 4 
 | 
 16.7% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 24 
 | 
 100.0% 
 | 
 
  
A- Profil des répondants 
· Âge et sexe 
   | 
 Sex e 
 | 
   | 
   | 
 Classes d'âge 
 | 
   | 
 
| 
 Monsieur 
 | 
 15 
 | 
 62.5% 
 | 
   | 
 Moyenne = 2.75 '35-49' 
 | 
 
| 
 Madame 
 | 
 8 
 | 
 33.3% 
 | 
 
| 
 Mademoiselle 
 | 
 1 
 | 
 4.2% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 24 
 | 
 100.0% 
 | 
 
   | 
 
  
62,5 % des répondants sont  des hommes et 37,5 % sont  des
femmes. Les personnes 
âgées de 35 à 49 ans représentent 45,8
% des répondants suivis de la tranche 25 - 34 ans avec 
33,3%. 
| 
 Enfants 
Situation matrimoniale 
 | 
 Oui 
 | 
 Non 
 | 
 TOTAL 
 | 
 
| 
 Marié(e) 
 | 
 18 
 | 
 2 
 | 
 20 
 | 
 
| 
 TOTAL 
 | 
 18 
 | 
 2 
 | 
 20 
 | 
 
  
· La situation matrimoniale 
   | 
 Situation matrimoniale 
 | 
   | 
 Nombre d'enfants 
 | 
 
| 
 Célibataire 
 | 
 4 
 | 
 16.7% 
 | 
   | 
 
| 
 Marié(e) 
 | 
 20 
 | 
 83.3% 
 | 
 
| 
 Veuf (v e) 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 Divorcé(e) 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 24 
 | 
 100.0% 
 | 
 
   | 
 
  
83,3 % des répondants sont mariés et 90 % d'entre
eux ont des enfants, contre 16,7 % 
de célibataire dont 4,2 % sont des femmes. 
· Ancienneté et tranches de
revenu 
De  l'enquête  il  ressort  que  50% des 
enquêtés  ont  plus  de  12  ans  d'ancienneté
professionnelle, suivis des personnes dont l'ancienneté est comprise
entre 4 et 8ans avec 33,3 
%. 
20 
  
Ancienneté 
 
| 
 Tranches de revenu 
 | 
 
| 
 Moins de 2 500 dhs 
 | 
 1 
 | 
 4.2% 
 | 
   | 
 
| 
 de 2 500 dhs à 3 500 dhs 
 | 
 2 
 | 
 8.3% 
 | 
 
| 
 de 3500 dhs à 4 500 dhs 
 | 
 7 
 | 
 29.2% 
 | 
 
| 
 de 4 500 dhs à 6 000 dhs 
 | 
 10 
 | 
 41.7% 
 | 
 
| 
 Plus de 6 000 dhs 
 | 
 4 
 | 
 16.7% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 24 
 | 
 100.0% 
 | 
 
  
PFE 
 
| 
 Ancienneté 
 | 
 Nb. cit. 
 | 
 Fréq. 
 | 
 
| 
 Moins de 2 
 | 
 2 
 | 
 8,3% 
 | 
 
| 
 De 2 à 4 
 | 
 0 
 | 
 0,0% 
 | 
 
| 
 De 4 à 6 
 | 
 5 
 | 
 20,8% 
 | 
 
| 
 De 6 à 8 
 | 
 3 
 | 
 12,5% 
 | 
 
| 
 De 8 à 10 
 | 
 1 
 | 
 4,2% 
 | 
 
| 
 De 10 à 12 
 | 
 1 
 | 
 4,2% 
 | 
 
| 
 12 et plus 
 | 
 12 
 | 
 50,0% 
 | 
 
| 
 TOTAL OBS. 
 | 
 24 
 | 
 100% 
 | 
 
  
Minimum = 0, Maximum = 30 
Somme = 323 
Moyenne = 13,46  Ecart-type = 10,05 
Pour  le revenu  net,  41,7 % des personnes
enquêtées ont  un salaire  mensuel compris 
entre 4 500 et 6 000 Dhs, pour la tranche de 3 500 à 4 500
Dhs nous trouvons 29,2 % et 16,7 
% pour le salaire de plus de 6 000 Dhs. 
B- Questions relatives au crédit 
   | 
 Contracté un crédit 
 | 
   | 
   | 
 Origine du prêt 
 | 
 Nb. cit. 
 | 
 Fréq. 
 | 
   | 
 
| 
 Jamais 
 | 
 3 
 | 
 12.5% 
 | 
   | 
 
| 
 Entitée employeuse 
 | 
 9 
 | 
 37,5% 
 | 
 
| 
 1 f ois 
 | 
 9 
 | 
 37.5% 
 | 
 Banque 
 | 
 18 
 | 
 75,0% 
 | 
 
| 
 2 f ois 
 | 
 6 
 | 
 25.0% 
 | 
 Société de financement 
 | 
 3 
 | 
 12,5% 
 | 
 
| 
 Autres 
 | 
 3 
 | 
 12,5% 
 | 
 
| 
 Plusieurs 
 | 
 6 
 | 
 25.0% 
 | 
 
| 
 TOTAL OBS. 
 | 
 24 
 | 
   | 
 
| 
 Total 
 | 
 24 
 | 
 100.0% 
 | 
 
   | 
 
   | 
 
  
12,5 % seulement non jamais contracté de crédit.
Pour ceux qui l'ont déjà fait   57 % 
d'entre eux  l'ont fait plus d'une fois. 
La principale source des prêts est la banque avec 75 %
suivie de la DEPS avec 37,5 % 
| 
 Remboursement du crédit 
 | 
 Nbre de 
citations 
 | 
 Fréquence 
 | 
 
| 
 Oui, à temps 
 | 
 13 
 | 
 61,9 % 
 | 
 
| 
 Oui, avec report 
 | 
 2 
 | 
 9,5 % 
 | 
 
| 
 Non 
 | 
 6 
 | 
 28,6 % 
 | 
 
| 
 Total citations 
 | 
 21 
 | 
 100 % 
 | 
 
  
et  en  dernier  lieu  on  trouve  les  sociétés 
de  financement  et  les  autres  sources  avec  12,5  % 
chacune. 
   | 
 Durée du crédit 
 | 
 Nb. cit. 
 | 
 Fréq. 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 1 ans 
 | 
 3 
 | 
 12,5% 
 | 
 
| 
 3 ans 
 | 
 8 
 | 
 33,3% 
 | 
 
| 
 5 ans 
 | 
 9 
 | 
 37,5% 
 | 
 
| 
 10 ans 
 | 
 3 
 | 
 12,5% 
 | 
 
| 
 Plus 
 | 
 10 
 | 
 41,7% 
 | 
 
| 
 TOTAL OBS. 
 | 
 24 
 | 
   | 
 
| 
 Le nombre de citations est supérieur au nombre
d'observations du fait de réponses multiples (3 au maximum). 
 | 
 
  
21 
PFE 
La plupart des crédits contractés par les
répondants sont d'une durée de 5 ans et moins 
  
(60,6 %), alors que 30,3 % ont une durée de plus de 10
ans. 
61,9 % des répondants ont réussi à
rembourser leurs crédits à temps contre 28,6 % qui non pas
réussi à le faire. 
Utilisation du crédit 
Véhicules 21,2% 
Logement  42,4% Equipements domestiques 18,2% 
autres 18,2% 
Montant du crédit1 
Non réponse 16,1% 
- 10000 12,9% 
10000 à 50000 29,0% 
50000 à 100000 9,7% 
100000 à 150000 9,7% 
+ 150000 22,6% 
Les crédits  ne  nos enquêtés ont 
été utilisés de la  manière  suivante : 42,4 % 
pour le 
financement  du  logement,  21,2  %  pour  l'achat  des 
véhicules,  18,2  %  pour  l'acquisition d'équipements
domestiques et 18,2 % pour d'autres utilisations. 
Les sommes contractées ont varié de - 10 000 Dhs
jusqu'à plus 150 000 Dhs, toutefois 
les montants les plus utilisés étaient compris
entre 10 000 et 50 000 Dhs avec 34,6 % suivis des montants de plus de 150 000
Dhs avec 26,9 %. 
C- Analyse 
   | 
 Contracté un crédit 
Tranches de revenu 
 | 
 Jamais 
 | 
 Oui 
 | 
 TOTAL 
 | 
   | 
   | 
 Crédit objet à 1000 DHs 
 | 
 Nb. cit. 
 | 
 Fréq. 
 | 
   | 
 
| 
 Non réponse 
 | 
 7 
 | 
 29,2% 
 | 
 
| 
 Moins de 2 500 dhs 
 | 
 1  
 | 
 0  
 | 
 1 
 | 
 
| 
 1000 à 1100 
 | 
 0 
 | 
 0,0% 
 | 
 
| 
 de 2 500 dhs à 3 500 
 | 
 1  
 | 
 1  
 | 
 2 
 | 
 
| 
 1100 à 1200 
 | 
 5 
 | 
 20,8% 
 | 
 
| 
 de 3500 dhs à 4 500 d 
 | 
 1  
 | 
 6  
 | 
 7 
 | 
 
| 
 1200 à 1300 
 | 
 8 
 | 
 33,3% 
 | 
 
| 
 de 4 500 dhs à 6 000 
 | 
 0 
 | 
 10 
 | 
 10 
 | 
 
| 
 1300 à 1400 
 | 
 3 
 | 
 12,5% 
 | 
 
| 
 Plus de 6 000 dhs 
 | 
 0  
 | 
 4  
 | 
 4 
 | 
 
| 
 + 1400 
 | 
 4 
 | 
 16,7% 
 | 
 
| 
 TOTAL 
 | 
 3 
 | 
 21 
 | 
 24 
 | 
 TOTAL OBS. 
 | 
 24 
 | 
   | 
 
| 
 Croisement question : 8 et 9 
 | 
   | 
 
  
22 
  
PFE 
De  ce  croisement  on  constate  que  les  personnes  dont  le 
revenu  se  trouve  dans  les 
tranches de 4 500 dhs à 6 000 dhs ont tous
contracté un crédit au moins une fois. 47, 6 % des
réponses avec oui se trouve dans des tranches de revenu comprises entre
4 500 dhs et 6 000 dhs. On remarque aussi que ceux qui n'ont jamais
contracté de crédit se trouvent tous dans les premières
tranches qui sont inférieures à 4 500 dhs. 
Pour  la  dernière  question  on  remarque  qu'il  y  a 
25,9  %  de  non  réponse,  les  autres 
réponses sont différentes l'une de l'autre. On
répondant à la question beaucoup ont évoqué les
frais de dossier,  le taux,  la durée...  mais personne n'a
utilisé dans son calcule une  méthode raisonnable, sauf un seul
répondant qui est plus avisé vue son statut de comptable. 
"Le taux d'intérêt ne s'applique qu'au seul
capital restant encore à rembourser après le remboursement de
chaque mensualité". Cette information inconnue par la plupart explique
ces réponses trop disparates. 
85 % sont satisfait des conditions d'octroi de leur crédit
contre 15 % non satisfait soit à 
cause du taux considéré trop élevé
soit de la durée qui semble être plus longue surtout pour le
crédit logement. 
Il est à signaler que certaines personnes qui ont
exprimé leur satisfaction éprouvent un sentiment  de 
mécontentement  à  l'égard  de  leur  banque  à 
cause  des  retenues  qui  varient  de mois en mois et des frais de dossier qui
atteignent parfois le double du montant fixé par Bank 
Al Maghreb. 
Pour  les  facilitations  de  crédit  récemment 
lancées,  70,8%  sont  informés  de  leurs existences.  Ce  taux
élevé peut  être  expliqué  par  l'effet  du 
marketing  direct  pratiqué  par  les banques et  les
sociétés de crédit  à  la consommation et  qui
touche directement  les prospects d'une manière plus rapide et
efficace. 
23 
  
2-2- Cas de  l'OCP A- Profil des
répondants 
· Âge et sexe 
| 
 Non réponse 
 | 
 1 
 | 
 3.8% 
 | 
 
| 
 Monsieur 
 | 
 25 
 | 
 96.2% 
 | 
 
| 
 Madame 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 Mademoiselle 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
 100.0% 
 | 
 
  
Cocher la bonne réponse 
| 
 Non réponse 
 | 
 1 
 | 
 3.8% 
 | 
 
| 
 18-24 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 25-34 
 | 
 2 
 | 
 7.7% 
 | 
 
| 
 35-49 
 | 
 16 
 | 
 61.5% 
 | 
 
| 
 50-60 
 | 
 7 
 | 
 26.9% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
 100.0% 
 | 
 
  
Dans quelle tranche d'âge vous situez-vous ? Moyenne =
3.20 '35-49' 
PFE 
96.2 %  sont  des hommes, ça reflète la
réalité,   parcequ'on trouve peu de femmes qui 
travaillent dans l'OCP par rapport au sexe masculin. 
Les  jeunes représentent  7.7%  des  répondants. 
La  tranche  35-49  représente  la  majorité avec 61.5 %, en
deuxième position on trouve les gens de 50 ans et plus (26.9%). 
· La situation matrimoniale 
| 
 Non réponse 
 | 
 1 
 | 
 3.8% 
 | 
 
| 
 Célibataire 
 | 
 4 
 | 
 15.4% 
 | 
 
| 
 Marié(e) 
 | 
 20 
 | 
 76.9% 
 | 
 
| 
 Veuf (v e) 
 | 
 1 
 | 
 3.8% 
 | 
 
| 
 Divorcé(e) 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
 100.0% 
 | 
 
  
Quelle est votre situation matrimoniale ? 
Avez-vous des enf ants ? 
| 
 Non réponse 
 | 
 1 
 | 
 3.8% 
 | 
 
| 
 Oui 
 | 
 18 
 | 
 69.2% 
 | 
 
| 
 Non 
 | 
 7 
 | 
 26.9% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
 100.0% 
 | 
 
  
ü   76.9% des répondants déclarent être
mariés. 
ü   15.4% disent être célibataires. 
ü   3.8% sont veufs. 
ü   3.8% n'ont pas donné d'indications. 
ü   69.2% des agents ont au moins un enfant. 26.9% n'ont pas
d'enfants. 
24 
  
· Ancienneté et tranches de
revenu 
Vos années d'ancienneté prof essionnelle 
Moyenne = 18.08   Ecart-type =
10.14 
Répartition en 4 classes de même amplitude 
| 
 Non réponse 
 | 
 1 
 | 
 3.8% 
 | 
 
| 
 Moins de 2 500 dhs 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 de 2 500 dhs à 3 500 dhs 
 | 
 5 
 | 
 19.2% 
 | 
 
| 
 de 3500 dhs à 4 500 dhs 
 | 
 7 
 | 
 26.9% 
 | 
 
| 
 de 4 500 dhs à 6 000 dhs 
 | 
 8 
 | 
 30.8% 
 | 
 
| 
 Plus de 6 000 dhs 
 | 
 5 
 | 
 19.2% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
 100.0% 
 | 
 
  
Dans quelle tranche se situe votre revenu mensuel? 
PFE 
| 
 Non réponse 
 | 
 2 
 | 
 7.7% 
 | 
 
| 
 Moins de 7 
 | 
 3 
 | 
 11.5% 
 | 
 
| 
 De 7 à 13 
 | 
 5 
 | 
 19.2% 
 | 
 
| 
 De 14 à 20 
 | 
 6 
 | 
 23.1% 
 | 
 
| 
 21 et plus 
 | 
 10 
 | 
 38.5% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
 100.0% 
 | 
 
  
ü   Le  nombre  moyen  d'années  d'anciennetés
 est  de  18,08  ans.  Avec  un  écart  type  de 
10,14. 
ü   19.2 % des répondants ont un revenu
supérieur à  6 000 dh/mois. 30.8 % gagnent entre 
4500 et 6000 par moi. 26.9% ont un revenu mensuel
inférieur à 4500 dh. 5 personnes perçoivent un revenu
supérieur à 2 500 dh, mais ne dépassant pas les 3500
dh. 
B- Questions relatives au crédit 
| 
 Non réponse 
 | 
 1 
 | 
 3.8% 
 | 
 
| 
 Jamais 
 | 
 9 
 | 
 34.6% 
 | 
 
| 
 1 f ois 
 | 
 8 
 | 
 30.8% 
 | 
 
| 
 2 f ois 
 | 
 7 
 | 
 26.9% 
 | 
 
| 
 Plusieurs 
 | 
 1 
 | 
 3.8% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
 100.0% 
 | 
 
  
Avez-vous déja contracté un crédit ? 
Quelle est son origine ? 
Somme des pourcentages dif férente de 100 du f ait des
réponses multiples. 
| 
 Non réponse 
 | 
 10 
 | 
 38.5% 
 | 
 
| 
 Entitée employeuse 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 Banque 
 | 
 16 
 | 
 61.5% 
 | 
 
| 
 Société de f inancement 
 | 
 1 
 | 
 3.8% 
 | 
 
| 
 Autres 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
   | 
 
  
Les banques sont les premiers fournisseurs de crédit
à la consommation. 
25 
  
Sur combien d'années ? 
Somme des pourcentages dif f érente de 100 du f ait des
réponses multiples. 
| 
 Non réponse 
 | 
 10 
 | 
 38.5% 
 | 
 
| 
 Oui, à temps 
 | 
 10 
 | 
 38.5% 
 | 
 
| 
 Oui, avec report 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 Non 
 | 
 6 
 | 
 23.1% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
 100.0% 
 | 
 
  
Avez-vous réussi à rembourser la totalité du
prêt ? 
PFE 
| 
 Non réponse 
 | 
 10 
 | 
 38.5% 
 | 
 
| 
 1 ans 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 3 ans 
 | 
 5 
 | 
 19.2% 
 | 
 
| 
 5 ans 
 | 
 6 
 | 
 23.1% 
 | 
 
| 
 10 ans 
 | 
 2 
 | 
 7.7% 
 | 
 
| 
 Autres 
 | 
 5 
 | 
 19.2% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
   | 
 
  
La majorité des enquêtés ont pu rembourser
leur crédit à temps, mais 1/4 non pas pu le faire à 
cause du taux élevé qui est la seule raison de ce
retard. 
Les consommateurs préfèrent payer leurs
crédit à long terme (10 ans et plus). 
Vous avez utilisé le crédit pour : 
| 
 Non réponse 
 | 
 10 
 | 
 38.5% 
 | 
 
| 
 Véhicules 
 | 
 2 
 | 
 7.7% 
 | 
 
| 
 Logement 
 | 
 8 
 | 
 30.8% 
 | 
 
| 
 Equipements domestiques 
 | 
 2 
 | 
 7.7% 
 | 
 
| 
 autres 
 | 
 7 
 | 
 26.9% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
   | 
 
  
Somme des pourcentages dif f érente de 100 du f ait des
réponses multiples. 
montant 
Somme des pourcentages diff érente de 100 du f ait des
réponses multiples. 
| 
 Non réponse 
 | 
 10 
 | 
 38.5% 
 | 
 
| 
 - 10000 
 | 
 0 
 | 
 0.0% 
 | 
 
| 
 10000 à 50000 
 | 
 8 
 | 
 30.8% 
 | 
 
| 
 50000 à 100000 
 | 
 3 
 | 
 11.5% 
 | 
 
| 
 100000 à 150000 
 | 
 5 
 | 
 19.2% 
 | 
 
| 
 + 150000 
 | 
 2 
 | 
 7.7% 
 | 
 
| 
 Total 
 | 
 26 
 | 
   | 
 
  
Les  sommes  contractées  ont  varié  de  -  10 
000  Dhs  jusqu'à  plus  150 000  Dhs, 
toutefois les montants les plus utilisés étaient
compris entre 10 000 et 50 000 Dhs avec 30,8 % 
et en dernier lieu on trouve les montants de plus de 150 000 Dhs
avec 7,7 %. 
C- Analyse 
| 
 contracté un crédit 
tranche de revenu 
 | 
 Jamais 
 | 
 Oui 
 | 
 TOTAL 
 | 
 
| 
 Moins de 2 500 dhs 
 | 
 0  
 | 
 0  
 | 
 0 
 | 
 
| 
 de 2 500 dhs à 3 500 dhs 
 | 
 2  
 | 
 3  
 | 
 5 
 | 
 
| 
 de 3500 dhs à 4 500 dhs 
 | 
 4  
 | 
 3  
 | 
 7 
 | 
 
| 
 de 4 500 dhs à 6 000 dhs 
 | 
 2  
 | 
 6  
 | 
 8 
 | 
 
| 
 Plus de 6 000 dhs 
 | 
 1  
 | 
 4  
 | 
 5 
 | 
 
| 
 TOTAL 
 | 
 9 
 | 
 16 
 | 
 25 
 | 
 
  
26 
PFE 
Par le biais de ce croissement on remarque que les agents dont le
salaire se trouve dans 
les tranches de 4 500 dhs à 6 000 dhs ont tous
contracté un crédit au moins une fois, avec 1/3 
qui non jamais contracté de crédit . 47, 6 % des
réponses avec oui se trouve dans des tranches 
de  revenu  comprises  entre  4  500  dhs  et  6  000  dhs.  On 
remarque  aussi que  ceux  qui  n'ont jamais contracté de crédit
se trouvent tous dans les premières tranches qui sont inférieures
à 
  
5000 dhs. 
Pour  chaque  tranche  on  remarque  qu'il  n'y  a  pas  de  non 
réponse,  la  question  était direct est facile pour tout le
monde. On répondant à la question beaucoup ont
évoqué les frais 
de dossier, le taux,  la durée...  mais personne n'a 
utilisé un raisonnement  financier dans son calcule, sauf deux
répondant qui sont des cadres. 
"Le taux d'intérêt ne s'applique qu'au seul
capital restant encore à rembourser après le remboursement de
chaque mensualité". Cette information inconnue par la plupart explique
ces réponses trop disparates. 
64 % sont satisfait des conditions d'octroi de leur
crédit contre 24 % non satisfait soit à cause du taux
considéré trop élevé soit de la durée qui
semble être plus longue surtout pour le crédit logement. 
Il est à signaler que certaines personnes qui ont
exprimé leur satisfaction éprouvent un 
sentiment  de  mécontentement  à  l'égard 
de  leur  banque  à  cause  des  retenues  qui  varient  de mois en mois
et des frais de dossier qui atteignent parfois le double du montant fixé
par Bank 
Al Maghreb. 
Pour  les  facilitations  de  crédit  récemment 
lancées,  70,8%  sont  informés  de  leurs existences.  Ce  taux
élevé peut  être  expliqué  par  l'effet  du 
marketing  direct  pratiqué  par  les banques et  les
sociétés de crédit  à  la consommation et  qui
touche directement  les prospects d'une manière plus rapide et
efficace. 
27 
PFE 
Conclusion
Les  conclusions  de  notre  enquête  et  de  nos 
interviews  avec  les agents  des  deux 
entreprises (ODEP ; OCP) Donnent à penser que le
crédit   à la consommation ne sert pas les consommateurs  autant 
qu'ils  le  veut.  Les  consommateurs  ne  connaissent  pas  assez  Bien  le
calcul du crédit, il y a un manque d'intérêt  du public
à ce sujet  de   Même qu'un manque de transparence   de   la  
part   des   agences,   des  Distributeurs   de   crédit.   Par  
conséquent,   les consommateurs  Pourraient  être  victimes 
d'inexactitudes  dans  leur  dossier  de  crédit,  se  voir
attirés  Par  des  services  qui  n'offriraient  pas  toute  la 
protection  promise  ou  faire  l'objet D'évaluations de crédit 
pour des activités bien loin des domaines reconnus. Les Résultats
de notre  recherche  nous  ont  permis  de  tirer  de  grandes  conclusions  et
 Recommandations,  que nous présentons ci-dessous : 
Ø  Sensibilisation   du   public   :   Les   agences  
et   les   distributeurs   de   crédit   devraient participer à
des campagnes d'information afin d'inciter les consommateurs à consulter
leur a contracter un  crédit à la consommation. 
Ø  Transparence :   les  sociétés  de 
crédit   à  la  consommation  doivent   divulguer  plus
d'information  auprès  des  consommateurs  concernant  le  crédit
 à  la  consommation 
(procédures, calcul du taux d'intérêt,..). 
28 
  
Bibliographie
ü  Cours d'économie monétaire et marché
financier, 2005. 
ü  Monographie du crédit à la consommation,
édité par l'A.P.S.F, 2002. 
ü  Encyclopédie Encarta 2006. 
PFE 
29 
  
PFE 
  
  
  
  
  
  
ü   APSF : Association Professionnelle des
Sociétés de Financement 
ü   Assainir : transformer (quelque chose)
pour améliorer ou retrouver des bases saines. 
ü   Capital  flottant :  fraction  du 
capital  d'une  société  mise  sur  le  marché  et  dont
l'actionnariat n'est ni stable ni déterminé. 
ü   DEPS : la Direction d'Exploitation du
Port de Safi. 
ü   Encadrement :  EN   POLITIQUE  
ECONOMIQUE   ensemble  des  mesures  prises  par  un gouvernement pour
contrôler (une activité économique). 
ü   OCP : Office Chérifien des
Phosphates. 
ü Tassement : baisse par rapport à
un précédent niveau. 
30 
           
                                                                               
                                                                  
PFE 
  
  
  
  
  
  
  
31 
 |