III.2. MESURE EXPERIMENTALE DE LA TENSION SUPERFICIELLE
[14]
Pour mesurer la tension superficielle de nos
échantillons, nous avons utilisé la méthode de la
goutte tombante, pour ce faire, nous nous sommes servis de la
pipette de Duclaux. Le principe de la mesure repose sur le comptage de nombre
des gouttes épousant un volume déterminé de l'eau de
densité d à la température ambiante.
La tension superficielle par cette méthode est
donnée par la relation :
= 0
n0 d n
(III.5)
où :
: tensions superficielle
0 : tensions superficielle de l'eau à la
température ambiante ( 72,6 dynes/cm)
n : le nombre de goutte de la solution saline n0 : le nombre de
goutte d'eau
d : densité du liquide à la température
ambiante
deviendra :
Notre relation (III.1) qui nous sert de base de calcul de la
tensions superficielle
n0
(T - P)
= 0
où :
n (V - P)
(III.6)
: tensions superficielle
0 : tensions superficielle de l'eau à la
température ambiante ( 72,6 dynes/cm)
n : le nombre de goutte de la solution saline n0 : le nombre de
goutte d'eau
T : la masse de la solution saline
P : la masse du pycnomètre vide
V : la masse du pycnomètre rempli d'eau
Par Malala Ibakipuo jacques
Etude de la tension superficielle des solutions
d'électrolytes en fonction de la concentration à pression et
température constantes (cas de NaCl et KCl) 19
III.3. MATERIELS ET REACTIFS [14]
- La pipette de Duclaux
- Un bêcher de 100 ml
- Deux statifs
- Balance du type SARTORIUS
- Pycnomètre
- Nacl pour analyse
- KCl
- Burette 50 ml
Fig.1. pipette de Duclaux
Par Malala Ibakipuo jacques
Etude de la tension superficielle des solutions
d'électrolytes en fonction de la concentration à pression et
température constantes (cas de NaCl et KCl) 20
III.4. MODE OPERATOIRE.
Fixer la pipette de Duclaux sur le statif et placer
un bêcher en dessous de l'appareil pour recueillir les gouttes
formées. Lorsqu'on va commencer à l'égoutter, verser
préalablement dans la pipette de Duclaux préalablement
lavée et rincée à l'eau distillée, un certain
volume du liquide. Le volume du liquide doit dépasser de quelque
centimètre le trait supérieur de l'appareil. le comptage du
nombre de goutte débute lorsque le ménisque du liquide
atteint légèrement le trait supérieur. La vitesse
d'égouttage du liquide doit se faire telle manière que les
gouttes aient le temps de se former avant de tomber. Le réglage de la
vitesse
se fait à l'aide de pince de Mohr. On utilisera le volume
au-dessus du trait supérieur, compter
le nombre de goutte (n) du liquide et le courant d'air
doit être évité lors du comptage de goutte[12].
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