CONCLUSION
GÉNÉRALE
Notre travail a porté sur « Role de
l'agriculture à la croissance économique des pays moins avance.
Cas de la République démocartique du Congo» du 2017-2020
». Nous y avons analysé les paramètres capables de conduire
la société congolaise à lutter contre la pénurie
alimentaire et surtout contre la dépendance agricole qui menace plus de
la moitié de la population nationale.
Nous n'avons pas oublié que les recettes agricoles
peuvent remettre les deniers publics, en devises. Dans notre
réflexion, nous avons diagnostiqué une série de
difficultés liées à la matérialisation, car le
secteur agricole demeure la source indispensable pour un développement
et la meilleure force de combattre la faim, la pauvreté, le
chômage, (le social) en RDC. Ce secteur est incontournable pour le
développement socio-économique de tout pays car, il joue un
rôle économique important dans la mesure où, il constitue
un secteur de croissance de l'économie, de financement et d'ajustement
de cette croissance.
En dehors de ce qu'elle soit une source de
d'approvisionnements des industries, l'agriculture permet aussi la
création d'emplois, l'amélioration des conditions de vie de la
population, etc.
Pour parfaire cette étude, trois questions en ont sous
-tendu la problématique à savoir : 1. Quelle est l'importance de l'agriculture pour le
dévéloppement de la République Démocratique du
Congo? 2. Quelle est la contribution de l'agriculture à la croissance
économique? 3. Les autres secteurs stimulent-ils le
développement du secteuragricole, Quel dévéloppement agricole pour la République
Démocratique du Congo?
Pour répondre à ces questions pertinentes, nous
avons estimé que la production agricole aurait connu une baisse et que
l'agriculture aurait une faible influence sur la croissance
économique.
En terme de recommandations, nous avons pensé que, pour
que le secteur agricole se développe, il faut un arsenal des
stratégies telles que la professionnalisation de l'agriculture, la
réorganisation des services administratifs agricoles, l'institution du
cadre de mérite agricole, l'accès facile à la terre, le
renforcement des capacités humaines, la réhabilitation des
infrastructures économiques, la protection de l'environnement et de la
base productive naturelle, etc.
Bref, il faut que la population rurale soit mise au travail
productif, motivé pour que sa croissance rapide puisse rencontrer une
production alimentaire conséquente. La remise de la population au
travail passe d'abord par la formation, ensuite par le respect des obligations
des uns et des autres et enfin par l'aménagement de l'habitat, le
respect des lois et règlements du pays, l'existence d'un Etat ou pouvoir
fort accepté.
Pour approfondir cette étude, nous avons recouru
à la méthode analytique, la méthode statistique. En ce qui
concerne les outils de collecte des informations, nous avons fait recours
à la technique documentaire et à la technique d'observation.
Ainsi, hormis l'introduction générale et la
présente conclusion générale, ce travail s'est
articulé autour de quatre chapitres.
Le premier chapitre comprend le déminage des concepts
de base et le cadre théorique ; le deuxième chapitre est
intitulé : approche empirique de l'agriculture et croissance
économique ; le troisième chapitre est
intitulé : présentation de la méthodologie de
recherche et du cadre d'investigation et au quatrième chapitre
l'étude empirique de l'agriculture et croissance économique.
Les infrastructures de transport présentent un
état de délabrement avancé. Cette situation se
caractérise essentiellement par : la vétusté et la
dégradation des infrastructures et équipements
aéroportuaires, lacustres, fluviaux et maritimes; l'absence de
financement pour les travaux d'entretien routier; le vieillissement des bacs et
ponts installés; le manque de pièces de rechange et de
pneumatique pour le matériel; la dégradation de la voie
ferrée.
La relance de l'agriculture dans ce vaste pays ne sera
effective que par la réhabilitation ou la création des nouvelles
infrastructures en milieu rural, particulièrement en matière de
commercialisation et transport, ainsi que la mise à la disposition
d'intrants dans tout le pays. Pour sortir l'agriculture congolaise de cette
crise et arriver à avoir des politiques agricoles efficaces, nous avons
proposé des stratégies suivantes : il faut que le Gouvernement
puisse créer des nouveaux mécanismes de financement ; avoir des
nouvelles organisations sociale et économique de la production agricole
; procéder à l'encadrement de la jeunesse en milieu rural,
l'accès facile à la terre ; renforcer des capacités
humaines, réhabiliter des infrastructures économiques ;
protéger l'environnement et la base productive naturelle.
Concernant les hypothèses avancées dans ce
travail, notre première hypothèse est infirmée, tandis que
la deuxième est confirmée.
Loin d'avoir la prétention d'avoir abordé toute
la matière relative à ce thème de manière à
l'épuiser, les compléments des prochains chercheurs se penchant
sur le domaine similaire serait nécessaire.
Notre souhait le plus ardent sera la prise en compte de ce
travail par tous les acteurs publics.
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