La prise en charge a domicile du paludisme chez les enfants de 0 a 5 ans dans la commune Tshopopar Bapele MBOLIGBE Université de Kisangani - Graduat en santé publique 2023 |
ANNÉE ACADÉMIQUE 2022-2023 PREMIÈRE SESSION UNIVERSITÉ DE KISANGANI B.P: 2012 LA PRISE EN CHARGE A DOMICILE DU PALUDISME CHEZ LES ENFANTS DE 0 A 5 ANS DANS LA COMMUNE TSHOPO Réalisé par : MBOLIGBE BAPELE Gloria TRAVAIL DE FIN DE CYCLE Présenté en vue de l'obtention de diplôme de graduat en santé publique Directeur : Pr.Dr LOSIMBA LIKWELA Joris Encadreur : Ass. OLONGA ATIKE Rachel II DEDICACES À nos très chers parents SIRO Barthélémy et EMANI KANDA Claudine, nous vous dédions ce travail. Gloria MBOLIGBE BAPELE III REMERCIEMENTS A notre DIEU TOUT PUISSANT Gloire et pureté à Lui, le Seigneur, le Généreux, le Tout Miséricordieux, le Très-Miséricordieux, le Créateur et Maitre de l'univers, le Seul et unique Dieu digne d'adoration. Il n'est ni force, ni puissance que par Dieu. C'est certes, Dieu qu'il soit exalté, qui m'a inspiré et aidé à compiler ce travail. J'adresse un remerciement spécial au Professeur Dr. LOSIMBA LIKWELA qui s'est sacrifié pour la direction du présent travail nonobstant ses multiples responsabilités. Ses orientations pertinentes, sa rigueur scientifique et ses judicieux conseils nous ont été d'un apport inestimable, qu'il trouve ici l'expression de notre profonde gratitude. Ma reconnaissance va également à l'encadreur de ce modeste travail de fin de cycle, l'Assistante OLONGA ATIKE pour ses orientations pertinentes, ses conseils et ses encouragements qui m'ont beaucoup édifié. Je remercie sincèrement tous les enseignants de l'UNIKIS et plus particulièrement ceux de la faculté de médecine et de pharmacie pour les sacrifices consentis tout au long de notre parcours académique. A ma mère : Claudine EMANI KANDA, ce travail est le fruit de votre dévotion. A mes frères et soeurs : Barthélemi MOPANGA, Jacque MOPANGA, Julienne ANIHILI, Micheline DIDEMANI, Elie SINDANI, pour votre soutien sur tous les plans, votre affection et le respect que vous m'avez accordé. A vous mes sentiments les plus profonds et fraternels. A toi ma fille Prisca SINDANI LEGBOGE A toi mon fiancé Dr Emile LEGBOGE Mes remerciements à toutes les personnes de bonne volonté qui de loin ou de près ont contribué à la réalisation de ce travail. 1 1. INTRODUCTION 1.1. ENONCE DU PROBLEME Le paludisme est dû à un parasite du genre Plasmodium, transmis par la piqûre infectante de moustique femelle du genre Anophèles. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, près de la moitié de la population mondiale est à risque de paludisme. Il a été recensé 229 millions de cas cliniques dans le monde en 2019 avec 409000 décès dont plus de 90% en Région africaine (1). Le paludisme touche plus de 105 pays, soit 2,4 milliards de personnes 40% de la Population mondiale et cause de 300 à 500 millions décès palustres par an. On estime de 1,5 à 2 millions le nombre de décès par an imputables au paludisme et 90% des cas Concernent l'Afrique Subsaharienne [3]. En Afrique, les victimes sont le plus souvent de Jeunes enfants, le paludisme étant la principale cause de mortalité chez les moins de 5 ans (20%) [4]. Sur le continent Africain, l'incidence est de 500 à 900%o contre 5 à 6%o en Asie [14]. De nos jours le paludisme constitue un problème majeur de santé publique dans les pays en développement, notamment intertropicaux. En effet selon l'Organisation Mondiale de la Santé, environ 40 % de la population mondiale, habitant essentiellement dans les pays les plus pauvres du monde, sont exposés au paludisme. Cette maladie parasitaire tue chaque année 1,5 à 2,7 millions de personnes à travers le monde, dont un million d'enfants de moins de 5 ans. Environ neuf cas sur dix concernent l'Afrique subsaharienne [14]. En Afrique subsaharienne il représente 20 a` 50% des décès lieu au paludisme et constitue un problème majeur de sante ' publique en Afrique subsaharienne (1, 2). 10% des décès d'enfants de moins de 5 ans sont directement imputables au paludisme (4). En Afrique du sud le nombre des décès dus au paludisme est estimé en 33,7% selon le rapport l'OMS sur le paludisme 2022(2). En Afrique de l'est de l'OMS supporte une part importante et disproportionnée de la charge mondiale du paludisme. En 2021, 95% des cas de paludisme et 96% des décès dus à la maladie ont été enregistrés dans cette région (2). 2 L'Afrique de l'Ouest fait partie des dix pays où le nombre de cas et de décès du paludisme est le plus élevé (3% des cas et des décès dans le monde, et 6% des cas en Afrique de l'Ouest (6). Selon une étude enquête de l'école de santé publique de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, le paludisme constitue la première cause de morbidité et de mortalité infanto- juvénile. Il est responsable de 67% des consultations externes et de 47,3% des décès d'enfants de moins de 5 ans(8). Dans la province de Nord -Kivu, plus de 700 décès enregistrés à la suite du paludisme en 2021(9). Dans la province de Maniema ; plus de 12000 cas de paludisme enregistre à kabambare(9). Un acte d'engagement a été signé samedi 26 octobre à Kisangani entre le gouvernement provincial, les différents partenaires, dont les leaders religieux, ainsi que ceux de la santé rurale (sanru) pour lutter contre le paludisme dans la province de la Tshopo. Selon le conseiller Juridique au ministre provincial de la santé, dont la prévalence est estimée à 38%, est la cause de nombreux décès enregistrés dans la Tshopo. Etant donné que la mortalité due au paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans reste un problème important de santé publique dans la ville de Kisangani en général, et la commune de la Tshopo en particulier, notre travail veut répondre aux questions suivantes : ? Quel le niveau de la prise en charge du paludisme à domicile chez les enfants de 0 à 5 ans? ? Quel le niveau d'implication des parents pour cette prise en charge ? ? Quels sont les types de recours utilisés pour cette prise en charge ? 3 1.2. OBJECTIFS 1.2.1. OBJECTIF GENERAL Contribuer à l'amélioration de la prise en charge à domicile du paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans à la commune Tshopo. 1.2.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES ? Evaluer le niveau d'implication des parents sur la prise en charge du paludisme à domicile chez les enfants de 0 à 5 ans. ? Identifier les signes de paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans. ? Décrire les mesures préventives pour la prise en charge du paludisme à domicile chez les enfants de 0 à 5 ans. 1.3. INTERET DU TRAVAIL Cette étude présente un double intérêt, tant sur le plan pratique que scientifique. 0.3.1. Sur le plan scientifique Elle contribuera à la littérature scientifique relative à la prise en charge du paludisme à domicile pour les futurs chercheurs. 0.3.2 Sur le plan pratique Cette recherche dégage l'intérêt des applications des différentes actions proposées par les professionnels de santé de la ville de Kisangani, en générale, et la commune Tshopo en particulier, afin d'arriver à une bonne prise en charge du paludisme à domicile chez les enfants de 0 à 5 ans. Elle permettra, afin d'apprécier la qualité de la prise en charge du paludisme à domicile chez les enfants de 0 à 5 ans par les professionnels de santé de la ville de Kisangani, en générale, et la commune Tshopo en particulier, au terme des différentes actions proposées. 0.4. SUBDIVISION DE TRAVAIL Outre l'introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé en quatre chapitres ci-après : le premier chapitre traite les généralités sur la prise en charge à domicile du paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans, deuxième chapitre décrit de matériel et méthode, troisième chapitre présente les résultats et le quatrième chapitre est consacré à la discussion et aux commentaires des résultats. 4 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA
PRISE EN CHARGE DE I.1. DEFINITION DES CONCEPTS I.1.1 LA PRISE EN CHARGE Action de prodiguer des soins à une personne présentant des symptômes dus à une maladie ou un accident(10) I.1.2 DOMICILE Lieu choisi par une personne pour son habitation principale(11). I.1.3 PALUDISME Le paludisme est maladie humaine potentiellement mortelle causée par les parasites que transmettent les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées [10]. I.1.4 ENFANT Est un jeune être humain au cours de développement et dépendant de ces parents ou d'autres adultes [11]. I.2 AGENT CAUSAL Le paludisme est une parasitose due à des hématozoaires du genre plasmodium, transmise par le moustique du genre anophèles [12]. I.3. MODE DE TRANSMISSION : Le paludisme est transmis à l'homme par la piqûre d'un moustique femelle, du genre Anophèles, elle-même infectée après avoir piqué un homme impaludé : la femelle, en prenant le repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte le parasite à son hôte. Les mâles ne piquent pas. La transmission de Plasmodium d'un homme à un autre se fait donc par l'intermédiaire du moustique, le principal en cause étant Anophèles Gambie sur le continent africain. Il existe un seul cas de contamination interhumaine directe, lorsqu'une femme enceinte infectée contamine son enfant par voie transplacentaire [12]. I.4 MESURES PREVENTIVES [8] La prévention est une composante majeure de la lutte contre le paludisme. Elle est axée sur le traitement préventif intermittent à la SP et la lutte anti vectorielle intégrée. pilote. 5 I.4.1 TRAITEMENT PREVENTIF INTERMITTENT A LA SP Le médicament pour le traitement préventif intermittent (TPI) reste la Sulfadoxine Pyriméthamine(TPI). Le TPI doit être mis en oeuvre à tous les niveaux du système de santé [12]. Des directives seront développées pour les groupes cibles : femmes enceintes et groupes spéciaux (sujets neufs, immunodéprimés, drépanocytaires) [12]. La sulfadoxine pyrimétamine est gratuite chez la femme enceinte et doit être administrée sous observation directe (prise supervisée) [12]. I.4.2 LA LUTTE ANTI VECTORIELLE INTEGREE [12] La lutte anti vectorielle a pour but de réduire voire arrêté la transmission du paludisme. Elle reposera essentiellement sur : I.4.2.1 LUTTE CONTRE LES VECTEURS ADULTES ? Promotion des supports imprégnés d'insecticide Les moustiquaires imprégnées d'insecticide seront distribuées gratuitement aux femmes enceintes au cours de la Consultation Prénatale (1er contact) et aux enfants de moins de 5 ans après la vaccination anti rougeoleuse ou au cours de la consultation des enfants. Des mécanismes seront mis en place pour aller à la couverture universelle [12]. Ces moustiquaires devront être des moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée de rémanence et porter une mention qui les distinguera de celles du commerce. Pour permettre le passage à l'échelle de l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticide, le partenariat entre le secteur privé, le secteur public et la société civile sera développé [12]. Des campagnes d'imprégnation/ré imprégnation de moustiquaires et rideaux seront organisées au niveau communautaire le plus périphérique là où existent déjà ces matériaux [12]. ? La pulvérisation intra domiciliaire La PID sera retenue comme l'une des composantes majeures de la lutte anti vectorielle [12]. Dans un premier temps, elle se fera sous forme d'un projet pilote qui servira de base pour le renforcement de capacités des structures du Ministère en PID. Le passage à l'échelle sera envisagé après une évaluation de cette phase 6 Des dispositions réglementaires seront prises pour faciliter l'acquisition des produits insecticides dans l'optique de la décentralisation et la contractualisation des futures interventions [12]. I.4.2.2 AMENAGEMENT DE L'ENVIRONNEMENT : L'accent sera mis sur l'amélioration de l'habitat. Il se fera avec une forte implication des collectivités décentralisées et de la société civile [12]. I.4.2.3 LA LUTTE ANTI LARVAIRE L'accent sera mis sur la promotion de l'hygiène et de l'assainissement du milieu pour la destruction des gites larvaires. La recherche opérationnelle sera encouragée dans ses composantes : biologique, chimique et génétique. Des directives seront développées pour la détermination des intrants [12]. I.5. DIAGNOSTIC I.5.1 GOUTTE EPAISSE Est une technique très ancienne reste la méthode de référence. Elle consiste à examiner quelques micros litres de sang après hémolyse des GR et coloration selon la méthode de Giemsa [12]. I.5.2 FROTTIS MINCE La lame est colorée selon la méthode May-Grunwald-Giemsa ou par du Giemsa après fixation à l'alcool [12] I.5.3 TDR Le principe de ces tests est la détection des proteines spécifiques de plasmodium (antigènes HRP-2 ou enzymes pLDH, aldolase), en chromatographie sur un support solide [12]. I.6 PRISE EN CHARGE DES CAS L'OMS recommande l'ensemble des interventions suivantes pour la prévention et le traitement à domicile du paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans : V' L'utilisation de moustiquaire imprégnée d'insecticide à longue durée(MILD) dans les zone de la sous-région du sahel en Afrique ou la transmission de paludisme est hautement saisonnière, la chimio prévention du paludisme saisonnière chez les enfants âgée de 0 à 5 ans V' Dans la zone d'Afrique subsaharienne ou la transmission est d'une intensité modérée, le traitement préventif intermittent des nourrissants(IPTI), sauf dans 7 les raisons ou l'OMS recommande l'administration de la chimio prévention de paludisme saisonnière. ? Un diagnostic rapide et un traitement efficace des infections palustre. Comme pour tout patients, les enfants chez qui un paludisme est suspecté doivent bénéficier d'une confirmation parasitologie du diagnostic avant le début du traitement, à condition que le diagnostic ne cause pas de retard important pour le traitement(10). I.6.1 LE TRAITEMENT DU PALUDISME SIMPLE La combinaison Artesunate + Amodiaquine (AS + AQ) et la combinaison Artemether + Lumefantrine (AT + LU) sont retenues pour le traitement du paludisme simple, sur la base des résultats de recherches effectuées par le MRTC/DEAP sur les monothérapies et les combinaisons thérapeutiques. Les CTA seront utilisés par le personnel de santé à tous les niveaux pour traiter les cas de paludisme simple. Le diagnostic biologique doit être fait (test de diagnostic rapide et ou microscopie) si possible avant l'administration des CTA [13]. Pour faciliter la prise des médicaments les molécules retenues doivent être en combinaison fixe avec la mise à disposition de forme pédiatrique appropriée [13]. Pour assurer la sécurité des patients et garantir une adhésion durable au traitement, le plan national de pharmacovigilance sera élaboré et fortement appuyé [13]. Des stratégies seront développées pour la prise en charge au niveau communautaire [13]. Le TDR et le traitement seront offerts gratuitement aux enfants de moins de 5 ans et aux femmes enceintes [13]. I.5.2 LE TRAITEMENT DU PALUDISME GRAVE ET COMPLIQUE La quinine sera utilisée pour traiter les cas de paludisme grave et compliqué. Ces cas seront pris en charge après confirmation par le personnel de santé. La prise en charge des cas de paludisme grave et compliqué chez les enfants de moins de 5 ans et la femme enceinte sera gratuite [13] Tout cas de paludisme chez la femme enceinte doit être considéré comme grave et doit Être traité avec la quinine. L'artemeter injectable peut être utilisé en cas d'intolérance à la quinine [13]. 8 I.7. CONSEQUENCE Chaque année, le paludisme provoque entre 300 et 500 millions de cas de maladie et entraîne les décès de plus d'un million d'enfants. Les enfants de moins de cinq ans vivant en Afrique subsaharienne payent le plus lourd tribut à la maladie : près de 3000 d'entre eux en meurent chaque jour [14]. En Afrique, le paludisme est à l'origine d'environ 20% de tous les décès d'enfants. Du fait des conséquences cliniques de l'infection durant les premières années de vie, le Paludisme pèse lourdement sur le ménage, sur les services de santé, mais également sur le développement économique des communautés et des nations [15]. On estime à plus de 12 milliards la perte annuelle de PIB due au paludisme en Afrique, alors qu'une fraction de cette somme suffirait à le maîtriser [15]. Le paludisme est responsable de 40% des dépenses de santé publiques [14]. 9 DEUXIEME CHAPITRE : MATERIEL ET METHODE II.1 MATERIEL II.1.1 DESCRIPTION DE TERAIN DETUDE La commune Tshopo est l'une des communs composants la ville de Kisangani. Elle a une superficie de 568 km2 avec une population de 115.566 habitants et une densité de 200habitants/km2. Elle renferme 12 quartiers dont huit sont urbains et les quatre autres sont Urbino-Ruraux. Cette commune est subdivisée en 49 blocs et 218 avenues. Elle est limitée : > A L,Est par la commune Makiso et le Territoire de Bafasende ; > A L'Ouest, par les communes Makiso, Mangobo, et le Territoire d'Isangi ; > Au Nord, par le territoire de Banalia et de Bafasende, adjacent ; > Au Sud, par la commune Makiso. II.2 POPULATION D'ETUDE Notre étude était constituée des enfants de moins de 5 ans vu que nous allons interroger les parents qui prennent en charge ses enfants II.3. PERIODE D'ETUDE Notre étude couvre une période allant du 15 juillet au 15 Septembre 2023 II.4 METHODES II.3.1 TYPE D'ETUDE Il s'agit d'une étude transversale. II.3.3. ECHANTILLONNAGE > Taille de l'échantillon. > Nous avons recouru à la méthode exhaustive c'est-à-dire Tous les enfants de 0 à 5 ans résident dans les ménages des quartiers sélectionnés au courant de la période de notre étude ont été inclus. cela nous a donné un total de 177 enfants. II.3.4. Technique d'échantillonnage Nous avons recouru à l'échantillonnage probabiliste à deux degrés. > Au premier degré : nous avons dressé la liste des zone de santé que compte la ville de kisangani par tirage aléatoire simple le choix est tombé sur la zone de santé tshopo. 10 ? Au deuxième degré : nous avons dressé la liste des formations sanitaires que compte zone de santé tshopo par tirage aléatoire sans remise le choix est tombé sur le centre de saint joseph, saint pierre, gloria et masina. II.3.5. TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES Pour cette étude, l'entretien individuel avec comme outil, un questionnaire aura été utilisé pour collecte les données. II.3.6 TECHNIQUES D'ANALYSE DES DONNEES Les données ont été saisies en Excel et analysées sur STATAT 13, ce qui a permis de présenter des tableaux. Nous avons calculé les variables quantitaves a distribution asymétrique et pour les données catégorielles nous avons présente des proportions sous forme de pourcentage. II.3.8 CONSIDERATION ETHIQUE Notre étude aura tenu compte de la dimension humaine notamment le respect de la dignité, la confidentialité et anonymat. Les enquêtés seront informés sur le but de notre enquête et le guide d'entretien sera administre. Apres l'obtention du consentement éclairé de la personne à enquêter. 11 TROISIEME CHAPITRE : LES RESULTATS 3.1. CARACTERISTIQUE SOCIODEMOGRAPHIQUE Tableau I. Caractéristique sociodémographique
Le ressort de ce tableau 3 que, la majorité de nos enquêtés étaient des parents biologiques avec une fréquence de 109 cas soit 61,6%. 12 3.2. NIVEAU DE CONNAISSANCE 3.2.1. Connaissance des enquêtés sur le paludisme Le tableau IV. Illustre les connaissances des enquêtés sur le paludisme
Il ressort de ce tableau 4 que, 100% des enquêtés avaient entendu parler du paludisme.
Il ressort de ce tableau 5 que, la majorité de nos enquêtés ont cité la radio comme canal d'information à la source de l'information du paludisme. 3.2.2. Connaissance de nos enquêtés sur les signes du paludisme
Il ressort de ce tableau 6 que, le signe le plus fréquent retrouver parmi nos enquêtés était la fièvre avec une fréquence de 61% par rapport à d'autre signe. 13
Il ressort de ce tableau 7 que, le mode de transmission du paludisme était la piqure de moustique avec une fréquence de 98,9%. 3.2.4. Connaissance sur les facteurs favorisant le développement du paludisme Le tableau VIII. Présente les facteurs favorisant le développement du paludisme.
Il ressort de ce tableau 8 que le facteur favorisant du paludisme était la salubrité avec une fréquence de 63,2%. 14
Il ressort de ce tableau 9 que, la majorité de nos enquêtés pratique l'automédication avec une fréquence de 85,9%. 15 QUATRIEME CHAPITRE. DISCUSSION 4.1. Caractéristique sociodémographique des enquêtés Nous avons trouvé que, le sexe féminin était prédominant avec une proportion de 55,4%. Notre étude est semblable de John BATILALELO et qui avait trouvé dans son étude l'évaluation du nouveau de connaissance des habitants de Kisangani sur le paludisme, 43% de sexe féminin [16]. Nous pensons que cette différence serait due au fait que lors de notre descente sur terrain, la majorité de nos enquêtés étaient absents pour des raisons de travaille. Nous avons trouvé que, La tranche d'âge la plus observée dans notre enquête était = 5 ans soit 57,6%. Par contre, une étude menée par notre prédécesseur Lomboto bolukaoto (2013-2014) sur la problématique d'automédication en cas de paludisme chez les enfants de moins de 5ans dans la zone de santé de Mangobo, qui avait trouvé 61% dans la même tranche d'âge que la nôtre[17]. Cette prédominance d'âge s'explique dans le cas où les enquêtés ne voulaient pas répondre. 4.2. CONNAISSANCE DE NOS ENQUETES Nous avons observé que, tous nos enquêtés ont déjà entendu parler du paludisme. Notre étude est semblable à celle de Lomboto Bolukaoto et qui dans son étude sur problématique d'auto médication en cas de paludisme chez les enfants de moins de 5 ans dans la zone de santé de Mangobo avait trouvé 100% [17]. L'existence du paludisme est reconnue par la majorité de population Boyomaise. Nous avons trouvé que, la principale source d'information sur le paludisme était la radio (38,4%) et autre (43%). Notre étude se diffère de celle de John Batilalelo qui dans son étude sur l'évaluation du nouveau de connaissance des habitants de Kisangani sur le paludisme avait trouvé 55% par télévision [16]. 4.3. PRATIQUE DES ENQUETES Nous avons trouvé que, la plus grande majorité de nos enquêtés pratiqué l'automédication, soit 85,9%. Notre étude est semblable à celle d'Augustin Mulango M, Gray A, Kristel N et al. Sur la prise en charge du paludisme chez les enfants de 0-5 ans dans la ville de lubumbashi et qui avait trouvé 80%. [18] 16 CONCLUSION L'analyse des motivations de l'automédication chez nos enquêtés à montrer que plusieurs mères ont avouées le faire par manque des moyens et la cure de quinine étant moins de deux dollars américains, il est donc pour elles souhaitable de tenter une prise en charge à moindre cout avant de passer à consulter lors de la complication. Recommandation Au gouvernement : - Améliorer l'accès de la population au sein des institutions sanitaires par la prise ne charge appropriées aux soins ; - D'améliorer le social de la population surtout économique. Aux agents sanitaires : - D'être au moins tolérant pendant la prise en charge surtout concernant le prix de soins ; - De montrer aussi à la population l'importance immédiat de retour aux institutions sanitaires en cas de maladie pour la prise en charge de qualité ; - De toujours envoyer le relais communautaire pour la sensibilisation de la population 17 BIBLIOGRAPHIE
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19 Table des matières EPIGRAPHHE i DEDICACES ii REMERCIEMENTS iii 0.1. ENONCE DU PROBLEME 1 0.2. OBJECTIFS 3 0.2.1. OBJECTIF GENERAL 3 0.2.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES 3 0.3. INTERET DU TRAVAIL 3 0.3.1. Sur le plan scientifique 3 0.3.2 Sur le plan pratique 3 0.4. SUBDIVISION DE TRAVAIL 3 CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA PRISE EN CHARGE DE PALUDISME ADOMICILE CHEZ LES ENFANTS DE 0 à 5 ANS de 0 à 4 I.1. DEFINITION DES CONCEPTS 4 I.1.1 LA PRISE EN CHARGE 4 I.1.2 DOMICILE 4 I.1.3 PALUDISME 4 I.1.4 ENFANT 4 I.2 AGENT CAUSAL 4 I.3. MODE DE TRANSMISSION : 4 I.4 MESURES PREVENTIVES [8] 4 I.4.1 TRAITEMENT PREVENTIF INTERMITTENT A LA SP 5 I.4.2 LA LUTTE ANTI VECTORIELLE INTEGREE [12] 5 I.4.2.1 LUTTE CONTRE LES VECTEURS ADULTES 5 I.4.2.2 AMENAGEMENT DE L'ENVIRONNEMENT : 6 I.4.2.3 LA LUTTE ANTI LARVAIRE 6 I.5. DIAGNOSTIC 6 I.5.1 GOUTTE EPAISSE 6 I.5.2 FROTTIS MINCE 6 I.5.3 TDR 6 I.6 PRISE EN CHARGE DES CAS 6 I.6.1 LE TRAITEMENT DU PALUDISME SIMPLE 7 I.5.2 LE TRAITEMENT DU PALUDISME GRAVE ET COMPLIQUE 7 I.7. CONSEQUENCE 8 DEUXIEME CHAPITRE : MATERIEL ET METHODE 9 20 II.1 MATERIEL 9 II.1.1 DESCRIPTION DE TERAIN DETUDE 9 II.2 POPULATION D'ETUDE 9 II.3. PERIODE D'ETUDE 9 II.4 METHODES 9 II.3.1 TYPE D'ETUDE 9 II.3.3. ECHANTILLONNAGE 9 II.3.4. Technique d'échantillonnage 9 II.3.5. TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES 10 II.3.6 TECHNIQUES D'ANALYSE DES DONNEES 10 II.3.8 CONSIDERATION ETHIQUE 10 TROISIEME CHAPITRE : LES RESULTATS 11 3.1. CARACTERISTIQUE SOCIODEMOGRAPHIQUE 11 3.2. NIVEAU DE CONNAISSANCE 12 3.2.1. Connaissance des enquêtés sur le paludisme 12 3.2.2. Connaissance de nos enquêtés sur les signes du paludisme 12 3.2.3. Connaissance sur le mode de transmission du paludisme 13 3.2.4. Connaissance sur les facteurs favorisant le développement du paludisme 13 3.3. PRATIQUE DES ENQUETES 14 3.3.1. Pratique d'automédication 14 QUATRIEME CHAPITRE. DISCUSSION 15 4.1. Caractéristique sociodémographique des enquêtés 15 4.2. CONNAISSANCE DE NOS ENQUETES 15 4.3. PRATIQUE DES ENQUETES 15 CONCLUSION 16 Bibliographie 17 21 |
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