La contribution de la coopération décentralisée au processus du développement local au Tchad: le cas du jumelage entre les villes de Moundou (Tchad) et de Poitiers (France)par Christian ALLANDIGUIM REOUMBAYE Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) - Master 2013 |
VIII. CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUEIl conviendra ici de préciser à la fois le choix du cadre théorique, méthodologique et technique de collecte des données. A. Cadre théoriqueLa théorie peut être entendue comme une boîte à outil, mise à la disposition de l'analyste, grâce à laquelle il peut proposer une interprétation de la réalité nationale ou internationale. Pour DAIGNEAULT18, la théorie constitue une lentille conceptuelle qui permet de simplifier le réel en distinguant ce qui est important de ce qui ne l'est pas. L'étude des théories existantes nous apprend à réfléchir et à ne pas prendre nos opinions pour des vérités. Elle nous incite à prendre une distance critique et à nous méfier des apparences et des impressions subjectives. Le cadre théorique qui sous-tend notre étude est celui du transnationalisme et du développement local participatif. Le modèle de représentation transnationaliste s'est d'abord imposé à nous par le sujet choisi. En étudiant les stratégies déployées par des citoyens d'un Etat en dehors de leur territoire national, encore dans les relations transfrontalières, nous tombions directement dans le champ de la théorie transnationale. Celle-ci voit en l'Etat un acteur parmi tant d'autres des relations internationales. Il y a dans le transnational, la transcendance, le dépassement et le 18 Pierre-Marc DAIGNEAUL, Les approches théoriques en évaluation, Cahiers de la performance et de l'évaluation. Printemps, N°4, 2011, p.12. 12 contournement de l'Etat; mais aussi une centralité ou une prééminence de l'étatique qui en est le facteur régulateur et le cadre de déploiement à priori. 1. La théorie du transnationalisme La théorie transnationaliste est née dans le but de dépasser « l'égoïsme des intérêts nationaux par l'intégration de ces intérêts dans une société internationale inédite »19. En effet le transnationalisme regroupa quatre écoles distinctes mais unies par le même souci de se différencier du réalisme. Il s'agit du fonctionnalisme, l'école de l'interdépendance complexe, l'école de l'impérialisme, et surtout l'école du mondialisme, puisque c'est cette dernière qui est davantage explorée dans cette étude. L'école du mondialisme constitua la plus fondamentale remise en cause du réalisme. INIS L. Claude ouvrit la voie en 1962 en publiant Power and International relations, une dénonciation véhémente de la politique de puissance20. C'est à sa suite que John BURTON21 formalisa sa théorie de la « société-monde » destinée à briser le monopole étatique. L'auteur posa comme principe que l'Etat ne pouvait plus être considéré comme l'acteur unique, ou seulement essentiel de la vie internationale. Une pluralité d'acteurs aux statuts très divers, allant des organisations aux firmes multinationales, des organisations non gouvernementales aux mouvements de libération nationale entretient des liens multiples qui ne peuvent pas être envisagés à travers l'unique critère défini en termes de puissance. L'idée centrale de John BURTON réside dans la représentation de multiples liens transnationaux sous forme d' « une toile d'araignée », où chaque acteur est uni à tous les autres par un enchevêtrement d'interactions très diverses. Celle-ci permettrait de mieux saisir la multitude des transactions échappant aux rigidités des frontières physiques. De même, son recours aux instruments de la systémique donne la possibilité de diviser la « société-monde » prise dans son ensemble, en petites unités analysables. Les transactions héritées des "issued systems" permettent également de s'intéresser aux interactions multiples qui constituent la « toile d'araignée ». La société-monde de John BURTON nous a paru intéressante dans la mesure où, l'échange devient le paramètre central de l'analyse et vise à satisfaire les "besoins fondamentaux" qui ne sont plus représentés par l'Etat, mais par les individus. La publication française en 1987 de la « société des individus » de Norbert ELIAS a réhabilité dans une grande mesure cette « société-monde » trop marquée par le climat intellectuel des années 1960 et 1970. Repensant les rapports entre les individus et la société, la démarche de Norbert 19 Jean-Jacques ROCHE, Théories des relations internationales, Paris, l'Harmattan, 2001. 20 Claude INIS, Power and International relations, New-York, Random House, 1962. 21 John BURTON, world society, Londre, Oxford University Press, 1972. 13 ELIAS repose sur le postulat selon lequel, « plus large est l'environnement social, plus nombreuses sont les possibilités d'individualisation offertes à l'homme. Le monde que l'auteur décrit n'est pas sans ressemblance avec la « toile d'araignée » de BURTON. En prenant l'exemple du filet pour illustrer son propos, Norbert ELIAS affirme : « un filet est fait de multiples fils reliés entre eux. Toutefois ni l'ensemble de ce réseau, ni la forme qu'y prend chacun des différents fils ne s'expliquent à partir d'un seul de ces fils, ni de tous les différents fils en eux-mêmes ; ils s'expliquent uniquement par leur association ; leur relation entre eux. Cette relation crée un champ de forces dont l'ordre se communique à chacun des fils, et se communique de façon plus ou moins différente selon la position et la fonction de chaque fil dans l'ensemble du filet. La forme de chaque fil se modifie lorsque se modifient la tension et la structure de l'ensemble du réseau. Et pourtant ce filet n'est rien d'autre que la réunion de différents fils ; et en même temps chaque fil forme à l'intérieur de ce tout une unité en soi, il y occupe une place particulière et prend une forme spécifique ». 22 Les relations de dépendance réciproque entre les individus et la société se retrouvent à l'échelle planétaire dans l'interdépendance des Etats qui, rapportée à l'échelle des individus, suscite le sentiment d'appartenance à une humanité globale. Téléphones, radios, charters, et tous les réseaux d'interdépendance entre les Etats ont abouti à ce que « les mailles du filet se sont resserrées à vue d'oeil au cours du XXème siècle »23. 2. La théorie du développement local participatif Le concept de développement local est apparu dans un contexte où la vision centralisée de l'Etat était critiquée par certains acteurs locaux. Ces deniers considéraient que le développement d'un territoire devait prendre en compte les besoins et les aspirations des habitants. Une nouvelle logique d'autonomie est alors revendiquée vis-à-vis des centres décisionnels, politiques ou économiques. Le
développement local se rapporte ainsi à des 22 Norbert ELIAS, La société des individus, Paris, Fayard, 1991. 23Ibid, p. 216. 14 15 modalités coopératives (KOLOSY, 1997).L'approche participative du développement local insiste sur l'importance de la participation et de la responsabilisation des populations dans toutes les actions de développement. Le concept participation est à l'origine des préoccupations actuelles de la prise en compte du `'local".Depuis la fin des années soixante, selon Mohammed Sidi SECK et Patrick AQUINO24, la conception de démarches participatives a connu un développement important. Même si l'idée n'est en soi pas nouvelle, elle a acquis un droit international de cité ces dernières, dans toutes les institutions internationales du développement, affirme LARAREV (1993) cité par Mohammed Sidi SECK. Dépassant le sens strict des approches participatives stricto sensu PAR (participatory Action Research), PRA (participatory rural appraisal), MARPP (méthodes actives de recherche et de planification participative), ce concept est maintenant à la base de la plupart des méthodes et des outils mis au point ces dernières décennies pour l'appui au développement (recherche-développement, développement local, gestion des ressources naturelles...) qu'ils s'en réclament explicitement ou pas. D'abord, simples méthodes de recueil des informations auprès des locaux, les premières expériences participatives ont progressivement intégré une participation de plus en plus active des acteurs locaux, dans des méthodes toujours plus formalisées de diagnostic participatif, pour la construction de la concertation avec les populations rurales. L'approche participative a rapidement dépassé le diagnostic pour s'instituer en méthode de concertation pour l'intervention, jusqu'à aboutir à des outils de planification locale de développement. (Mohammed Sidi SECK et Patrick AQUINO, 2001). Mohammed BAJEDDI25, suivant la même idée soutient que l'approche participative, est une approche de concertation, d'ajustement continu et de compromis contractuels qui accompagne une action de développement rural depuis la gestation de l'idée de base, et qui entre dans les moeurs des populations bien au-delà d'une première tentative. C'est une succession de pratiques dictées par des impératifs temporels spécifiques et définies à travers un vécu réels sur le terrain. Quant à TREMBLAY, cité par Adeline CHERIF26, il estime que l'approche participative du développement local repose sur une démarche volontaire d'acteurs se réunissant sur un territoire à taille humaine pour envisager l'avenir de leur territoire. Cela en 24 Mohammed Sidi SECK, Patrick AQUINO, et si les approches participatives étaient inadaptées à la gestion décentralisée, Géocarrefour, vol 763, 2001. 25 Mohammed BAJEDDI, La décentralisation et la mise en oeuvre de la stratégie participative de développement rural au Maroc en 2002, Géocarrefour, vol 783, 2002. 26 Adeline CHERIFF, Pour en savoir plus sur la vie municipale, http://www.bougenais.fr, consulté le 23/11/2014 à 13h12min. perspective avec d'autres niveaux d'administration et d'autres échelons politiques de la Nation. C'est une vision du local dans le global, qui voit le territoire comme un système de relation avec d'autres systèmes et d'autres acteurs. Pour cet auteur, les acteurs oeuvrent à l'amélioration des conditions de vie de leurs populations, ce qui passe, notamment par le développement des activités de production, de la santé, de l'éducation et l'approfondissement de la démocratie et la gouvernance locale. Du point de vue juridique, l'ONU, dans son article 1 de la déclaration sur le droit au développement de l'assemblée générale du 4 Décembre 1986, stipule que « Le droit au développement est un droit inaliénable de l'homme en vertu duquel toute personne humaine et tous les peuples ont le droit de participer et de contribuer à un développement économique, social, culturel et politique dans lequel tous les droits de l'homme et toutes les libertés fondamentales puissent être pleinement réalisés et bénéficier de ce développement ». Et selon la Banque Mondiale « le développement participatif est à la fois une fin et un moyen de développement »27. En avançant l'idée que le développement participatif est une fin, elle entend se référer à une sorte d'objectif idéal selon lequel le développement durable résulterait de l'action responsable de citoyens politiquement mûrs et qui agiraient à travers d'institutions électives, d'associations ou d'organismes, dans le cadre d'une société démocratique et libre. Toutefois, un tel objectif devrait être compris comme un processus continu et de longue haleine, qui tendrait à améliorer sans cesse la capacité des communautés à s'autogérer. La seconde idée est celle du développement participatif conçu comme un moyen de développement. Cette idée est beaucoup plus familière car c'est sous cette forme qu'elle est apparue, il y a deux décennies, dans les politiques de développement. Cependant cette idée contiendrait une nouveauté: celle d'en replacer les approches dans le contexte d'une responsabilisation politique des communautés concernées, alors que précédemment, la responsabilisation politique ne concernait que la gestion d'une activité et n'avait donc qu'un sens opérationnel (Adeline CHERIFF). Malgré ses avancées considérables, la démarche participative soulève plusieurs critiques. La première interrogation, posée par Mohammed Sidi SECK et Patrick AQUINO, est dans le caractère participatif, sur le terrain, des démarches développées. La méthode " participative" telle qu'employée sur le terrain se traduit trop souvent à des simples dialogues "participatifs", échanges ritualisés où les acteurs locaux ne font que valider, au mieux alimenter, les analyses et les choix faits par les agents extérieurs. En réalité, une grande partie de ces problèmes est due à l'ambiguïté constitutive du 27 Banque mondiale, Dans quels cas les projets de développement participatif donnent-ils des résultats ?, http://www.banquemondiale.org, consulté le 23/11/2014 à 13h36min. 16 concept de la "participation". Par définition, celui-ci spécifie la présence obligatoire et centrale d'une intervention exogène, à laquelle participent les acteurs locaux, cette situation est peu adaptée à l'émergence d'une dynamique endogène de décision et de planification. L'autonomie des acteurs locaux est en fait loin d'être totale, que ce soit dans la formulation des problèmes, dans le choix des priorités ou dans la prise de décisions. La participation est par essence différente de l'autonomie : c'est toujours la formule d'un agent extérieur qui fait participer aux diagnostics et aux politiques les acteurs locaux. Par ailleurs comme solution à ce problème, un nouveau principe participatif est soutenu par Mohammed Sidi SECK et Patrick AQUINO, le principe d'endogénéité. Ce principe consiste à transformer l'acteur local en décideur local dont la règle est que l'accompagnement technique ne fixe aucun objectif préalable à sa démarche d'appui, si ce n'est d'être disponible pour une dynamique endogène de prise de décision concertée sur le territoire. Ici ce sont les acteurs locaux qui fixent ce qu'ils considèrent comme une priorité dans cette nouvelle prise ou reprise de pouvoir sur leur espace et leurs ressources que la démarche leur propose. La seconde règle est que la planification territoriale est avant tout une oeuvre politique et non technique, ce qui implique que devant l'incertitude de l'avenir, la responsabilité de choix, avant tout, politiques et éthiques doit être laissée aux décideurs politiques légitimes, selon le principe d'une démocratie représentative, et aux populations, selon une démocratie participative. La grande réussite de ces évolutions est dans la reconnaissance de la participation des populations aux actions les concernant, c'est-à-dire la volonté de remplacer la relation d'assistance entre l'encadrement et les populations par une relation de partenariat, basé sur une reconnaissance des savoirs, perceptions et de la légitimité des acteurs locaux. Seule une dynamique réellement endogène pourra se pérenniser et se démultiplier à une échelle raisonnable sans appui extérieur lourd et permanent. Ceci vise à l'installation d'un processus local et collectif de prise de décision. Elle permet aux populations d'installer en amont un cadre stratégique de développement local plus axé sur leurs propres aspirations. Nous avons retenu cette approche du fait que notre travail se situe dans une perspective de développement local. Elle nous permettra d'expliquer le processus par lequel le jumelage Moundou-Poitiers permet d'améliorer les conditions de vie de la population de la commune de Moundou. 17 B. Cadre méthodologique et techniques de recherche
Cette étude fait référence à un ensemble d'outils qui se situent à trois niveaux. Il s'agit de l'enquête documentaire, des entretiens et des interviews. Au premier niveau, l'enquête documentaire est une étude qui se matérialise par un travail de collecte des informations préalablement disponibles sur le sujet. Pour Pierre N'DA, c'est une technique qui consiste « à rechercher et à découvrir des informations là où elles se trouvent, à disposer des documents, à les dépouiller et à en user »29C'est une étape du travail de recherche qui consiste à trouver des sources afin de s'informer sur un sujet, de répondre à une question ou de réaliser un travail. Elle a consisté tout au long de notre recherche à nous documenter sur la pratique de la coopération décentralisée en général et sa contribution au développement local politique en particulier. Nous nous sommes servi à cet effet des ouvrages généraux, des revues et surtout des documents techniques qui abordent notre thème d'étude (cf. bibliographie). Elle s'est déroulée à : 28 Madeleine GRAWITZ, op.cit, p. 378. 29 Pierre N'DA, Méthodologie et guide pratique du mémoire de recherché et de la thèse de doctorat, Paris, l'Harmattan, 2007, p. 95. 18 > Yaoundé, dans les bibliothèques de l'IRIC où nous avons consulté les ouvrages sur les relations internationales et la bibliothèque de l'ex Centre Culturel Français aujourd'hui Institut Français du Cameroun où nous nous sommes inspiré des documents traitant de la politique agricole et environnementale ; > Moundou, à la bibliothèque de « Moundou ville citoyenne », aux archives de la Mairie, au bureau de l'AAMP, et au domicile familial du feu Maire de Moundou (DOKOUBOU Joseph) où nous avons consulté les ouvrages, articles et revues traitant de la coopération décentralisée, le développement local, nous avons aussi eu accès au protocole d'accord du jumelage et aux images photographiques ; > N'Djaména au Tchad, à la bibliothèque du Centre d'Etude et de Formation pour le Développement (CEFOD), où nous avons complété nos recherche en consultant les ouvrages, articles et revues traitant de l'agriculture tchadienne et des pesticides. Au deuxième niveau, nous avons l'entretien qui est une technique de collecte d'information. Pour Madeleine GRAWITZ, « il s'agit d'un tête-à-tête et d'un rapport oral entre deux personnes, dont l'une transmet à l'autre les informations »30. Nous avons eu des entretiens avec des personnes ressources de la coopération décentralisée. Il s'agit entre autres : > Chef de service de coordination nationale des ONG au Ministère de l'administration du territoire et de la sécurité publique ; > Au chargé de relations internationales et de la communication à la mairie de Moundou ; > Au président de l'Association des Amis de « Moundou-Poitiers » ; > Au responsable de la commission « Education-culture, Jeunesse et Sport » de l'AAMP. Au troisième et dernier niveau, nous avons utilisé l'interview qui selon GRAWITZ« revêt un aspect journalistique, souvent spectaculaire, alors que l'entretien conserve un caractère confidentiel et sérieux »31L'interview nous a permis d'entrer en contact avec les intervenants et la population pour enquêter sur la manière dont ces derniers rendent opérationnel le partenariat, l'élaboration des projets et la pérennisation des actions du jumelage Ce qui nous a permis de nous rendre compte des limites de cette pratique. 30 Madeleine GRAWITZ, op.cit, p.643. 31 Madeleine GRAWITZ, op.cit, p.647. 19 Cependant, comme toute étude scientifique ne peut se faire sans difficultés, nous n'en avons pas été épargné car l'insuffisance des centres de documentations relatifs au thème choisi a rendu quelque peu difficile la recherche. A cela s'ajoute l'éloignement de notre champ de recherche qui n'était pas de nature à faciliter la recherche sachant qu'elle a nécessité la mobilisation des moyens financiers pour faire une descente sur le terrain. IX. PLAN D'ÉTUDE Le présent travail se subdivise en deux parties dont chacune comporte deux chapitres. La première partie portera sur la légitimation de la coopération décentralisée dans l'espace juridique tchadien. Il sera question dans un premier chapitre de présenter la zone d'étude. Au deuxième chapitre, nous parlerons du cadre institutionnel et réglementaire de la coopération décentralisée au Tchad. La deuxième partie mettra en exergue le jumelage Moundou-Poitiers et le processus du développement de la commune de Moundou. Nous évoquerons au titre du troisième chapitre, le jumelage Moundou-Poitiers et son apport au développement de la commune de Moundou. Enfin, le quatrième chapitre consistera à ressortir les limites du jumelage Moundou Poitiers et de proposer quelques pistes de solutions. PREMIERE PARTIE : LA LEGITIMATION DE LA COOPERATION DECENTRALISSE DANS L'ESPACE JURIDIQUE TCHADIEN 20 La première partie de ce travail est consacrée à l'aspect géographique et au cadre juridico-institutionnel de la coopération décentralisée au Tchad. Tout au long de deux chapitres nous mettrons l'accent sur les dimensions géographiques de la ville de Moundou et aussi le cadre réglementaire et institutionnel de la coopération décentralisée au Tchad. CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE 21 22 23 La ville de Moundou dans sa marche vers le progrès a connu beaucoup de mutations que ce soit au plan humain, physique et naturel qui ont impacté sur son développement. |
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