Synergie politique monétaire et politique de change pour une stabilité des prix en République Démocratique du Congopar Raphaël Wadiadio Université de Kinshasa - Licence 2022 |
Section 4.02 SECTION 2. REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUEIl est question dans cette section de présenter la revue de la littérature empirique relative à notre sujet. (a) 2.1. La revue de la littérature européenneParmi les différentes études empiriques européennes visualisées, nous avons retenu cinq études empiriques ayant trait avec l'objet de la présente étude. Pierre Jaillet (1998)dans stratégies de politique monétaire, quelques enseignements du passé récent et pistes pour l'avenir aexaminé les perspectives d'avenir des stratégies de politique monétaire. Il a démontré que les Banques centrales peuvent envisager une approche combinant les éléments des deux stratégies aujourd'hui dominantes.(Objectif intermédiaire monétaire et cible d'inflation). À plus long terme, les Banques centrales seront conduites à renouveler leurs stratégies du fait de l'évolution des concepts de monnaie ou même de stabilité des prix et de l'intégration de nouveaux types d'indicateurs.21(*) DeBandt et al. (2007) dansla répercussion à court et à long terme des variations du taux de change sur les prix d'importations dans les pays de la zone euro, ont, à travers d'une approche empirique basée sur la Co intégration sur données de panel, démontré que la phase d'appréciation de l'euro permet de retrouver une relation de long terme entre le taux de change et les prix d'importation22(*). Henri Sterdyniak et Pierre Villa (1993) dansrégimes de change et coordination des politiques économiques en Europe,ils ont examiné et discuté sur les études empiriques qui ont comparé la stabilité des économies européennes selon le régime de change. Et ont démontré une illustration chiffrée des avantages et des défauts de chacun des régimes de change selon le type de choc qui frappe l'économie mondiale qui met en évidence les problèmes qu'ils posent quant à l'organisation et à la coopération des politiques économiques.23(*) Michel Castel et Dominique Plihon (2009) dansrevoir le rôle des banques centrales, examinentle rôle que les banques centrales ont joué pendant la crise de l'effondrement Subprimes en août 2007, ont démontré d'une part,que le rôle des banques centrales ne peut plus se limiter à une politique monétaire de lutte contre l'inflation des prix à la consommation et à la production uniquement, mais il faut quela stabilité des prix d'actifs (immobilier, Bourse),doit faire partie aussi de leurs objectifs. D'autre part, si la fonction de prêteur en dernier ressort est essentielle, les banques centrales doivent également réformer leur politique de refinancement des banques et renforcer leur rôle prudentiel, afin de prévenir les crises financières.24(*) Alexis Penot et Jean-Paul Pollin(1999) dansconstruction d'une règle monétaire pour la zone euro, examinent sur l'efficacité des règles de politique monétaire qui s'articule autour d'objectifs d'inflation, ont démontré par simulation d'un petit modèle économétrique que les objectifs d'inflation sont une stratégie que devrait suivre la Banque Centrale Européenne (BCE), de tels objectifs peuvent même être complétés par une règle activiste qui peut être alors utilisée comme un outil d'évaluation et d'encadrement de la politique d'une BCE qui échappe actuellement à toute forme de contrôle.25(*) * 21 Pierre Jaillet, Revue économique, 1998. * 22 De Bandt, O., Banerjee, A. et Kozluk, T. Measuring long-run exchange rate pass-through. Banque de France, p.173, 2007. * 23 Henri Sterdyniak, Pierre Villa, Revue de l'OFCE 43, 1993. * 24 Michel Castel, Dominique Plihon, Revue d'économie financière, 235-240, 2009. * 25 Alexis Penot, Jean-Paul Pollin, Revue économique, 1999. |
|