I.3. La campagne
La campagne c'est la vaste étendue du pays
découvert. C'est un paysage rural où les champs ne sont pas
clôturés, où les habitations sont groupées.
I.4. L'Exurbanisation
Dans le dictionnaire critique « les mots de la
géographie » Brunet, Ferra, Théry, L'exurbanisation est
un mouvement par lequel la population urbaine semble
« sortir » de la ville pour se placer dans les espaces
périurbains. (BRUNET, R& al, 2012)
En fait, il s'agit du phénomène par lequel les
villes s'accroissent en gagnant de l'étendue. Le
coûtélevé du centre, la concurrence des bureaux, le
développement de la voiture particulière entrainent l'expansion
de banlieues toujours plus éloignées, et parfois la diminution de
la population résidente dans la commune centrale. Ce n'est en rien un
affaiblissement de la concentration urbaine, seulement une extension en volume
et en étendue. Les centres restent tout aussi convoités.
L'Exurbanisation n'est pas nouvelle chez les
« élites » : mais entant que
phénomène de masse elle est limitée à certaines
périodes et circonstances. Elle traduit bien plus l'accueil de nouveaux
citadins que le reflux de citadins quittant le centre des villes. En cesens,
elle sert parfois à la migration des campagnes vers les villes, bien que
l'adoption de ce genre de résidence soit probablement plus
fréquente chez les anciens citadins (venant éventuellement d'une
autre ville) que chez les néo-citadins proprement dits.
I.5.
Périurbanisation
Le phénomène depériurbanisation Existe
dans tous les pays. Il est très ancien et très diversifié
selon les époques et les milieux. On l'appelait autrefois
« expansion urbaine » Actuellement, c'est la
dénomination « étalement » qui est en vogue,
à la quel on donne parfois une connotation négative.
LUC NORMAND TELLIER et YVES BUSSIERE ontdéfini ce
phénomène d'étalement comme « la relocalisation
des populations urbaines du centre vers la
périphérie »
La terminologie elle-même est variée, ce qui
souligne la complexité des processus de croissance
périphérique des agglomérations et donc la
difficulté à aboutir à une qualification de ce
phénomène.
On parle tantôt de :
- Périurbanisation, pour désigner
étymologiquement « qui entoure la ville » et donc
l'urbanisation continue aux franges des agglomérations.
- Urbanisation périphérique et de rurbanisation,
pour marquer le processus d'urbanisation rampante de l'Espace rural,
d'imbrication des espacesruraux et de zone urbanisées
périphériques, qui s'organise autour des noyaux de l'habitat
rural, sans créer un nouveau tissu continu.
- Suburbanisation, pour signifier le développement
continu de l'espace autour des villes.
- De banlieue : au sens historique au
XXèmesiècle désigne l'espace d'un lieu d'une
ville où s'exerçaient le droit de ban, c'est-à-dire la
juridiction de la ville.
Au sens moderne, la banlieue est un espace dominé
à la périphérie de laville (zone de déversement
urbain, très liée à la ville par des flux de population,
d'activités, d'informations intenses). Souvent discontinue au niveau de
l'occupation, la banlieue se spécialise dans certains types
dépendances par rapport à la ville.
Il Existe alors la banlieue maraichère (ceinture de
production pour les besoins urbains), la banlieue dortoir (cité
d'accueil de travailleurs qui quotidiennement se rendent à leur travail
en ville et la banlieue industrielle.
Tous les processus de croissance urbaine que nous venons
d'analyser bien que multiples, décrivent le développement,
l'Extension des villes et des espaces urbanisés en deux aspects
principaux : d'une part, la croissance de la population urbaine,
accroissement du nombre et de la taille des ville et d'autre part , les
mutations de l'espace rural par diffusion de comportements, adoption de modes
culturels, lesréférences et valeurs urbaines ( notamment dans
l'espace rural périurbain ou suburbain).
En outre, ces différents processus de croissance
urbaine sont définis chacun par son mode propre d'urbanisation des
espaces périphériques, mais aussi par son rapport à l'aire
de centralité.
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