EPIGRAPHE
Le développement d'un pays doit passer par un
aménagement préalable du territoire obligatoirement car, c'est
des bonnes utilisations et de l'organisation rationnelle de l'espace que
dépend le développement d'un pays.
KATALAYI MUTOMBO, H.
DEDICACE
A mes parents : MUNDELE MABWOTO Didace et MUYAMINA
NZANZA Bastine pour leur amour envers nous ;
A mes frères et soeurs : Jean-Perice MUNDELE,
BelginaMUNDELE, Adrien MUNDELE, Assa MUNDELE, Marinie MUNDELE,Cadette MUNDELE,
MUKENZI NZITA Chancelvie, pour leur soutien tant affectif que
matériel ;
A mon oncle paternel Jean MUNDELE pour ses
conseils.
Camille VALIDA MUNDELE
REMERCIEMENTS
Ce travail de fin de cycle est le fruit des efforts
conjugués durant les trois ans de graduat.
Il n'aurait pas vu le jour sans le concours et l'aide de
plusieurs personnes. C'est un plaisir pour moi de leur adresser mes vifs
remerciements.
Nous manifestons premièrement un signe de gratitude
à tous les personnels académiques et administratifs de
l'Université Pédagogique Nationale pour leur encadrementdurant
les trois ans de ce premier cycle.
Nos remerciements les plus profonds s'adressent au professeur
KATALAYI MUTOMBO Hilaire pour avoir accepté de diriger ce travail en
dépit de ses multiples et importantes occupations.
La science n'a pas suffi à elle seule à produire
cette oeuvre. C'est pourquoi nous ne saurons pas oublier la participation
matérielle et morale combien importante de mes parents.
Nous adressons chaleureusement nos remerciements à nos
familles respectives : Johnny MUYAMINA, Katherine KABEMBA.
Nous sommes en outre redevables à tous nos amis et
connaissances : KABUNDA SONEKA Jeannot, Reddy WAFIDUSWA, Jean-Jacques
MUNDELETigana MANZANZA MATUMA,Maurice-SAM, Guy MUNDELE, jeancy MILAY ESENGO,
NSHIMBA MULOPWE Josquin, Sarah TSHIAMALA, Christelle BAMUNDALA,
Benjamin KANDU, Chide MBENZA, DIANZAMBI LUENGA Dody, ArianneLUENGA,
Gadielle MANUELA MAFUTA, Fabrice SANDA, qui, par leur présence et par
leurs conseils judicieux, nous ont permis d'avancer dans notre formation.
Que ces mots aussi minimes et simples soient l'expression de
notre profonde gratitude.
Camille VALIDA MUNDELE
LISTES DES CARTES, DES
FIGURES, DES TABLEAUX ET DES PHOTOS
Figure 2Carte 1 : La Cité de Kasangulu dans
le territoire de Kasangulu
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 3 Carte 2 : Division
administrative de la Cité Kasangulu
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défini.
Figure 4 Carte 3 : Hydrographie de la
Cité de Kasangulu
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défini.
Figure 5Fig. 1 : Diagramme ombrothermique de
Kasangulu
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défini.
Figure 6Figure II.3 1:Evolution de la population de
la cité de Kasangulu
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défini.
Figure 7 Carte 2 : Les voies de
communication dans la cité de Kasangulu
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défini.
Figure 8Photo 1 : Bus de transport de la cité
de Kasangulu Figure 9Photo 1 : Bus de transport de la cité de
Kasangulu
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défini.
Figure 10Photo3 : Taxis Bus de Kasangulu
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défini.
Figure 11Fig. 4 : Répartition des
établissements d'enseignement
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défini.
Figure 12Figure 5 : Répartition des
enquêtés par sexe
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défini.
Figure 13Figure 6 : Situation matrimoniale des
enquêtés
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 14Figure 6 : Statut de l'occupant
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défini.
Figure 15Figure 7 : Catégorie socio -
professionnelle
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défini.
Figure 16Figure 8 : Niveaux d'études des
enquêtés
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défini.
Figure 17Figure 9 : province d'origine des
enquêtés
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défini.
Figure 18Figure10 : lieu de provenance des
enquêtés
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 19Figure11 : Mode de l'acquisition des
parcelles
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défini.
Figure 20Figure12 : le Titre de
propriété ou immobilière
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défini.
Figure 21Figure13 : Source de financement
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 22Figure14 : Avec qui avez-vous eu un conflit
parcellaire ?
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 23Figure15 : Quel est le motif du conflit
?
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 24Figure16 : Auprès de qui avez-vous
disposez votre plainte
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 25Figure17 : Sources d'approvisionnement de
l'eau
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 26Figure18 : Sources d'énergie
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 27Figure19 : Votre parcelle est- elle
accessible ?
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 28Figur20 : Qualités de routes
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défini.
Figure 29Figure21 : Travaux de construction
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défini.
Figure 30Figure22 : Niveau de construction des
maisons
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 31Figure23 : Clôture des parcelles
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 32Figure24 : Dallage au sol dans la maison
principale
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 33Figure25 : Nature des matériaux des
toitures de la maison
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 34Figure26 : Les pièces de la maison
principale
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 35Figure26 : La nature de la douche
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 36Figure27 : La nature des murs de la maison
principale
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 37Figure28 : Nombres des personnes dans une
maison
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 38Figure29 : Topographie de la parcelle
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 39Figur 30 : Gestion des eaux
usées
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 40Figure31 : Pollution Sonore
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 41Figure31 : Gestion de déchets
solides
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 42Figure32 : Lutte anti érosive
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 43Figure33 : Lutte anti érosive
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 44Figure34 : Financement de la lutte contre
l'érosion
Erreur ! Signet non
défini.
Figure 45Figure35 : les maladies
fréquentes
Erreur ! Signet non
défini.
INTRODUCTION
Le thème abordé dans ce travail de fin de cycle
s'inscrit dans le cadre des recherches en cours pour la préparation d'un
diplôme d'Etude en graduat au département de géographie
science de l'environnement à l'Université Pédagogique
Nationale.
0. 1.
Problématique
Notre travail s'intéresse aux phénomènes
de la projection sur le monde rural environnant des populations qui quittent la
ville à cause des conditions stressantes et fatigantes de la vie
urbaine.
En effet, le mouvement d'urbanisation en Afrique tropical a
suscité l'intérêt de biens des chercheurs, ces
dernières décennies, pour son caractère spectaculaire et
irréversible.
Notons qu'après l'indépendance, les nouvelles
administrations n'ont pas su contrôler les mouvements des populations
désormais libres et l'on a assisté depuis, à plusieurs
constats : l'exode rural massif, la croissance effrénée des
villes et surtout des grandes métropoles,et la prolifération,
d'un océan de bidonvilles. Il en est résulté que les
villes Africaines sont en crise sur tous les plans, presque partout.
Parfois la dégradation de la conjoncture
socio-économique et politique a disloqué le marché de
l'emploi et les services publics qui composaient l'essentiel de la ville. Et
tout cela lui a été à ce point dommageable que sa nature
même semble devenir être redéfini.
L'une des conséquences de cette situation est une
nouvelle forme d'exode : le retour des villes vers les milieux ruraux.
La vraie raison du retour à la terre est plus profonde
à Kinshasa, elle réside depuis quelques décennies dans une
dégradation vertigineuse de la qualité de la vie urbaine qui
conduit parfois à l'exurbanisation.
Dans les Villes Africaines, les populations fuient la Campagne
et préfèrent vivre en ville (Exode rural). Cela s'explique
généralement par le fait que nos villages n'ont pas
d'infrastructure capable de rendre la vie facile.
Nos Campagne sont souvent des lieux où la question de
santé se pose avec acquitté. Il existe rarement dans nos villages
des formations médicales capables de prendre la population en charge.
En plus, au sujet de l'éducation des enfants,
généralement, il n'y a pas assez de bonnes écoles pour
l'éducation des enfants et, donc les parents sont obligés d'aller
dans des Centres Villes. Il en n'est de même pour les infrastructures des
bases notamment l'addition en eau potable, d'électricité
etc...
Concernant la ville de Kinshasa, les différentes
guerres à l'intérieur ou en province ont obligés la
population Congolaise à trouver refuge à Kinshasa où il y
a un peu de la sécurité par rapport aux provinces. Il en
résulte que la ville de Kinshasa s'est étalée de
façon démesurée.
Et par conséquent, la vie est devenue très
chère. C'est le cas par exemple des maisons de location qui devient de
plus de plus chère, le prix des denrées alimentaires
généralement exorbitant et le coût du transport intenable
par rapport au pouvoir d'achat. Bref, la crise s'est accentuée si bien
que la vie devient difficile pour une population généralement
pauvre.
Dans le souci de pallier à cette difficulté,
les populations trouve refuge soit à la périphérie de la
ville soit dans les cités environnantes ou plus proche de la ville de
Kinshasa tout simplement parce que la vie coûterait un peu moins cher par
rapport aucentre-ville.
Beaucoup des citadins désoeuvrés et sans revenu
important pour nouer les deux bouts du mois décident carrément de
quitter la ville pour se projeter sur le monde rural environnant,
considéré comme un terrain nourricier.
Cette situation donne lieu à des nouvelles formes de
l'organisation spatiale. Cette inversion de flux migratoire semble traduire une
exurbanisation dont plusieurs indices marquent bien à Kinshasa le retour
de la Ville vers les milieux ruraux. Cet aspect mérite bien qu'on s'y
penche.
Nous Pensons que ce mouvement par lequel la population
urbaine quitte de la Ville pour l'Espace périurbain est à
encourager dans la mesure où il permettrait la décongestion de
l'Espace urbain de Kinshasa presque saturé.
Mais tout ceci ne peut être possible que si l'on peut
rendre vivable, viable, ces espaces périphériques en n'y offrant
des infrastructures et équipements appropriées pour recevoir
dignement ceux qui y arrivent.
Eu égard à tout ce qui précède, il
est permis de s'interroger :
1. Le bouleversement en cours ne tient-il qu'à la crise
urbaine ?
2. Quels sont les facteurs qui poussent les populations
à l'exurbanisation ?
3. D'où proviennent les populations de la cité
de Kasangulu ?
4. Quels sont les mécanismes d'adaptation à la
conjoncture ?
5. Qu'est ce qui explique la redéfinition de ce fait
urbain et rural ?
0.2. HYOTHESE
1. La crise urbaine à Kinshasa a bouleversé le
mouvement de l'exode à Kinshasa.
2. La vie coût chère à Kinshasa : les
prix exorbitant du loyer, et des denrées destinéesà la
consommation.
3. Les populations de la cité de Kasangulu proviennent
non seulement des villages voisins, mais aussi de la ville de Kinshasa.
4. L'agriculture des citadins a pris une extraordinaire
ampleur.
0.3. METHODES ET
TECHNIQUES
Pour réaliser ce travail le recours à certaines
méthodes et techniques en géographie s'avère important. La
méthode, selon MAURISE DAVAU est une procédure, une
approche, ou une démarche de l'esprit pour découvrir une
vérité scientifique et d'acquérir la connaissance.
Par contre,la technique selon le même auteur est un
ensemble de moyens ou des procédés qui permettent aux chercheurs
de rassembler des informations originales ou de secondes mains sur un sujet.
Nous soulignons par ailleurs que le choix des méthodes
et techniques est une fonction de la spécificité et du contour de
sujet en étude.
Ainsi, pour ce sujet, nous optons pour les méthodes et
techniques ci-après :
Ø Méthode historique :
Nous a permis de retracer l'historique et l'évolution de la cite de
Kasangulu.
Ø Méthode analytique et
descriptive :Nous a permis d'une part, d'analyser les
données et d'autre pour décrire les faits observés pendant
nos enquêtes. Elles nous ont permis également de dresser les
différents tableaux statistiques et graphiques en rapport avec
nosenquêtes.
Pour ce qui est des techniques, nous avons
utilisé :
Ø La technique documentaire : qui
a consisté à consulter les différents ouvrages, TFC, dans
des différentes bibliothèques à travers la ville de
Kinshasa et celle du département de géographie afin de recueillir
les informations nécessaires à l'élaboration de cette
étude.
Ø La technique
d'enquête sur terrain nous a permis de faire des interviews
porte à porte dans la cite de Kasangulu.
Notre enquête était orientée auprès
des chefs de ménage.
Nous avons ainsi visite 20 ménages. En effet, la
population cible était de 121521 habitants, en considérant que la
taille moyenne d'un ménage a Kasangulu est de 6 personnes, Ceci nous
donne 20253 ménages.
Pour vérifier nos hypothèses, 35 variables ont
été choisies et regroupées en 5 modules :
identification des chefs de ménages, variable liées au foncier,
les équipements, production des logements, problèmes
environnementaux.
TABLEAU 1 : LES VARIABLES UTILISEES
Modules
|
Variables
|
Nombre de variables
|
Identification des chefs de ménage
|
Situation matrimoniale, statut de l'occupant, catégorie
socio-professionnelle, niveau d'Etude, premier lieu de résidence,
province d'origine.
|
6
|
Variable liée au foncier
|
Conflit parcellaire, motif de conflit, plainte auprès
de, les opposants du conflit, financement de la construction et titre de
propriété, Loyer, prix des denrées alimentaire
|
7
|
Les équipements
|
Source d'énergie, accès à l'eau
qualité de la route accessibilité
|
4
|
Production des logements
|
Niveaux des travaux de construction, entreprise de
construction, clôture de la parcelle, dallage, natures de douche, murs,
de la toilette, de toiture et des matériaux de toiture loyer, prix des
denrées alimentaire
|
10
|
Problèmes environnementaux
|
Topographie de parcelle, érosion, les eaux
usées, pollution sonore, déchets et maladies fréquentes
au foyer
|
6
|
Total
|
|
35
|
L'échantillon tire de cette population a
été calculé au millième,ce qui nous donne environ
20ménagesrépartis dans 7 quartiers.
0.4. CANEVAS DU TRAVAIL
Hormis l'introduction générale, le
présent travail s'articule autour des 5
chapitres,précédés par une introduction.
Ø Chapitre 1 définition des concepts clés
Ø Chapitre 2 présentations du milieu
d'étude
Ø Chapitre 3 présentations des résultats,
interprétation et discussion.
CHAPITRE I. DEFINITION DES
CONCEPTS CLES
Les lignes qui suivent définissent différents
concepts qui facilitent la compréhension de notre sujet.
Il s'agit des concepts suivants : Notion de la ville et
de la Cite, la crise urbaine, la campagne, l'Exurbanisation, la
périurbanisation, l'organisation urbaine, l'aire de centralité et
la périphérie urbaine.
I.1. Notion de la ville et
cité
I.1.1. Laville
La ville rassemble des personnes qui vivent fondamentalement
du commerce et des services (Y compris les services de police et de
défense). On ne peut en dire beaucoup plus quant à la composition
socioprofessionnelle.
De nos jours et en pays développe', la ville ne
s'oppose au village que par la taille, car la population du village n'est
guère plus agricole que celle de la ville.
Les villes ont les rues, et non des routes, en principe ;
elles ont des maisons, qui ne sont pas partout jointive et des magasins. Elles
ont en général un pennage étendu, nombre d'entre elles
ayant repoussée plusieurs fois leurs limites en incorporant leur ban,
devenu banlieue.
Il en existe de toutes sortes selon leurs adjectifs :
grandes et petites, villes moyennes, en les plus grandes sont des
mégalopoles ; les mégalopoles sont de vastes ensembles de
villes, on appelle métropoles celles qui commandent un vaste territoire,
et les capitales, chefs-lieux d'Etats.
I.1.2. La cité
Simple synonyme de ville,Ce mot vient, par le latin Civitas,
de la riche racine Kei, Keiwos, Weik qui évoquait l'idée de
convive, vivre ensemble, coucher en un même lieu, ou avec, donc clan `'et
se trouve cachée aussi dans le hameau'' (et home, heim) ; V.
Ville''. Il en vient également le civil*, la civilité, la
civilisation'', le civisme, la citoyenneté, toutes éminentes
qualités de socialisation et de territorialisation.
I.2.Crise urbaine
La crise urbaine désigne par exemple une situation
d'inégalités socio-économiques associée à
des disparités spatiales, et non pas une situation critique circonscrite
dans le temps.
La crise urbaine est un moment d'extrême tension, de
paroxysme, de dégradation du système urbain par le fait d'une
urbanisation non-maîtrisée.
C'est donc le temps où le territoire ne remplit pas les
objectifs spécifiques pour son aménagement :
- Assurer la sécurité des biens et des
personnes ;
- Assurer un treillage complet du territoire, accessible en
toutes ses parties par des chemins libres d'accès, permettant une bonne
fluidité des échanges ;
- Exploiter des ressources, ce qui en suppose la
détection poussée et la mise en valeur ;
- Limiter les risques ou du moins les effets des risques
d'opposition, d'insurrection et de fractures sociales.
La crise urbaine est donc définie par une urbanisation
qui ne prévoit pas les risques en planification ou en agissant sur les
éléments qui structurent le développement de
l'agglomération : système de circulation et de transport,
grandes orientations d'extension spatiale, principaux sites d'activités
économiques.
I.3. La campagne
La campagne c'est la vaste étendue du pays
découvert. C'est un paysage rural où les champs ne sont pas
clôturés, où les habitations sont groupées.
I.4. L'Exurbanisation
Dans le dictionnaire critique « les mots de la
géographie » Brunet, Ferra, Théry, L'exurbanisation est
un mouvement par lequel la population urbaine semble
« sortir » de la ville pour se placer dans les espaces
périurbains. (BRUNET, R& al, 2012)
En fait, il s'agit du phénomène par lequel les
villes s'accroissent en gagnant de l'étendue. Le
coûtélevé du centre, la concurrence des bureaux, le
développement de la voiture particulière entrainent l'expansion
de banlieues toujours plus éloignées, et parfois la diminution de
la population résidente dans la commune centrale. Ce n'est en rien un
affaiblissement de la concentration urbaine, seulement une extension en volume
et en étendue. Les centres restent tout aussi convoités.
L'Exurbanisation n'est pas nouvelle chez les
« élites » : mais entant que
phénomène de masse elle est limitée à certaines
périodes et circonstances. Elle traduit bien plus l'accueil de nouveaux
citadins que le reflux de citadins quittant le centre des villes. En cesens,
elle sert parfois à la migration des campagnes vers les villes, bien que
l'adoption de ce genre de résidence soit probablement plus
fréquente chez les anciens citadins (venant éventuellement d'une
autre ville) que chez les néo-citadins proprement dits.
I.5.
Périurbanisation
Le phénomène depériurbanisation Existe
dans tous les pays. Il est très ancien et très diversifié
selon les époques et les milieux. On l'appelait autrefois
« expansion urbaine » Actuellement, c'est la
dénomination « étalement » qui est en vogue,
à la quel on donne parfois une connotation négative.
LUC NORMAND TELLIER et YVES BUSSIERE ontdéfini ce
phénomène d'étalement comme « la relocalisation
des populations urbaines du centre vers la
périphérie »
La terminologie elle-même est variée, ce qui
souligne la complexité des processus de croissance
périphérique des agglomérations et donc la
difficulté à aboutir à une qualification de ce
phénomène.
On parle tantôt de :
- Périurbanisation, pour désigner
étymologiquement « qui entoure la ville » et donc
l'urbanisation continue aux franges des agglomérations.
- Urbanisation périphérique et de rurbanisation,
pour marquer le processus d'urbanisation rampante de l'Espace rural,
d'imbrication des espacesruraux et de zone urbanisées
périphériques, qui s'organise autour des noyaux de l'habitat
rural, sans créer un nouveau tissu continu.
- Suburbanisation, pour signifier le développement
continu de l'espace autour des villes.
- De banlieue : au sens historique au
XXèmesiècle désigne l'espace d'un lieu d'une
ville où s'exerçaient le droit de ban, c'est-à-dire la
juridiction de la ville.
Au sens moderne, la banlieue est un espace dominé
à la périphérie de laville (zone de déversement
urbain, très liée à la ville par des flux de population,
d'activités, d'informations intenses). Souvent discontinue au niveau de
l'occupation, la banlieue se spécialise dans certains types
dépendances par rapport à la ville.
Il Existe alors la banlieue maraichère (ceinture de
production pour les besoins urbains), la banlieue dortoir (cité
d'accueil de travailleurs qui quotidiennement se rendent à leur travail
en ville et la banlieue industrielle.
Tous les processus de croissance urbaine que nous venons
d'analyser bien que multiples, décrivent le développement,
l'Extension des villes et des espaces urbanisés en deux aspects
principaux : d'une part, la croissance de la population urbaine,
accroissement du nombre et de la taille des ville et d'autre part , les
mutations de l'espace rural par diffusion de comportements, adoption de modes
culturels, lesréférences et valeurs urbaines ( notamment dans
l'espace rural périurbain ou suburbain).
En outre, ces différents processus de croissance
urbaine sont définis chacun par son mode propre d'urbanisation des
espaces périphériques, mais aussi par son rapport à l'aire
de centralité.
I.6 Organisation
urbaine :
Organiser un espace désigne un faisceau d'actions
visant à transformer le cadre naturel des activités pour en
optimiser l'efficacité en fonction de stratégies
déterminées autour d'objectifs précis (militaires,
politiques, nourriciers, Administratifs...)
On doit impérativement déboucher sur une
typologie des espaces en fonction des objectifs recherchés.
Pour MERENNE (1981), l'organisation de l'espace est une
structure que les hommes ont donnée spontanément ou
volontairement, individuellement ou collectivement, aux répartitions
spatiales des éléments divers de leurs activités.
Ainsi par exemple, comme le Constate GEORGE (1970),
l'exploitant agricole organise l'espace lorsqu'il répartit ses
assolements, l'homme d'affaires organise l'espace lorsqu'il implante les
succursales de sa firme (niveau micro géographique).
Au niveau macro géographique, la création d'un
réseau d'irrigation, l'ouverture d'une micro et des moyens de
communication qui la desservent, l'établissement d'une ville dans une
zone pionnière sont des actes d'organisation de l'espace.
L'expression ne peut donc pas être prise pour un
synonyme de « géographique volontaire », car
l'organisation de l'espace est bien plutôt la conséquence non
voulue d'une infinité d'interventions partielles.
Lorsque la société agit volontairement sur son
espace, elle réorganise, elle restructure celui-ci : On
réservera à cette action le terme d'aménagement de
l'espace (Du territoire), afin de ne pas confondre le subi et le voulu, le
passif à l'actif.
Dans l'organisation de l'espace, certains
éléments jouent un rôle particulier, qui est un rôle
structurant, ils donnent à l'espace habité sa cohésion et
ses moyens de fonctionnement en mettant les hommes et les
sociétés en contact les uns avec les autres : Ce sont les
voies de communication et les villes.
Les villes et routes sont les grandes initiatrices
d'unité, elles créent la solidarité des contrées.
Autrement dit, elles organisent l'espace.
I.7. L'aire de centralité
et la périphérie urbaine
I.7.1 L'aire de
centralité
A/ Le centre
Le centre est généralement le point tel que tous
les points d'une figure. Soient symétriques deux à deux par
rapport à lui. C'est le coeur, le milieu d'un espace quelconque. Il peut
aussi être considéré comme le point de convergence ou de
rayonnement.
Dans ce sens l'aire de centralité traduit le
lieud'attraction, de rassemblement (Centre Urbain). Il détient par le
fait même le pouvoir et moyens de l'appliquer c'est-à-dire la
puissance.
Labasse (1966) l'entend comme la transposition tangible du
« Principe de modalité » sur lequel est basée
l'armature d'un pays.
Que l'on discute de l'accessibilité de la ville, de
son pouvoir d'attraction, de l'exercice de ses fonctions les plus
raffinées, il faut toujours en venir à lui. Lerenforcementde
cette aire se fait aux dépens de la périphérie (moyennes
et petites villes et leurs régions).
Traditionnellement, le centre réunit des
éléments disparates que les aménageursanglo-saxons aiment
à grouper dans la trilogie administration, affaires, activités
socioculturelles. Les sociologues attribuent en premier lieu au centre des
vertus « symboliques, ludiques et affectives ».
La noblesse est en effet l'apanage du centre et son fondement
y est moins d'ordre monumental, bien qu'il ne soit pas à
négliger. En plus, le centre a aussi une vocation rassembleuse qui
s'exerce à travers l'hôtel, et le cabinet de documentation
international, les salles de réunion, les secrétariats
multilinguistiques, les divers points d'aboutissement des réseaux de
transport (Sièges, locaux des compagnies aériennes, etc.)
En fait, l'aire de centralité est l'espace ou la
région motrice.Faisons remarquer que ce n'est pas une notion
géométrique. Car cet espace peut être
décentré, mais jouer le rôle de pôle de
développement.
Le concept centre évoque aussi, selon LABASSE (1966),
le coeur et la noblesse de la cité, qui possède un noyau
paré des attribues essentielles de la vie civilisée (à
savoir : Cathédrale, théâtre, salle de concert et de
réunion, galerie d'art, bibliothèque), il estime que les
critères de la centralité sous son aspect authentique semblent
tenir en définitive du qualitatif pur. « Le centre est en
effet le champ d'exercice et d'accomplissement des responsabilités et
des satisfactions d'un ordre élève, prestige, information et
interconnexion en sont les attributs apparemment
irrécusables ».
En fait la logique dans cette organisation de l'espace exige
qu'au fur et mesure que l'on se hausse dans la hiérarchie des villes,
certains services, soient, éliminés, au profit de plus nobles. En
d'autres termes, l'espace périphérique hébergera
progressivement les services qui impliquent des manipulations encombrantes
d'abord, puis éventuellement le tour des équipements unitaires
à caractèresemi-présidentiel, comme les industries, qui
iront plus loin du centre.
C'est ainsi que pour BAILLY et BEGUIN (1982), la
périphérie est à entendre dans l'analyse dialectique des
concepts antagonistes centre périphérie.
La périphérie est alors considérée
comme lieu d'investissement pour profiter du travail peu
rémunéré et accroître la plus-value
différentielle. L'espace périphérie prend le sens en
termes de rapports économiques sociaux. La théorie des rapports
centre-périphérie est ici destinée à montrer
comment le renforcement du centre se fait aux dépens de la
périphérie et comment progressent les inégalités
par appropriation des ressources et de la force de travail de la
périphérie par le centre qui détient le capital et le
savoir-faire.
B. Aire de centralité
Selon toute vraisemblance, le concept « aire de
centralité » n'a pas une explication précise dans les
dictionnaires.
Toutefois, d'après le dictionnaire Larousse (1996) le
mot aire vient du latin area qui signifie surface unie, surface de terrain,
étendue géographique. Par contre le mot centralité semble
ne pas avoir une définition pour ne pas dire qu'il n'existe pas.
Néanmoins, certains commentateurs la définie
comme étant « la qualité de la localisation qui a la
meilleure accessibilité, c'est-à-dire généralement
au point de rencontrer des principaux axes de communication ».
Mais que peut-on comprendre exactement de l'aire de
centralité ?
L'aire de centralité ne signifie pas directement et
nécessairement le centre géographique d'un territoire mais,
plutôt une position privilégiée et un choix rational, plus
souvent c'est les lieux ou avait commencé la première occupation
de la ville.
C. Concept théorique de
l'aire de centralité
Le central businessdistrict (CBD) est la version anglo-saxo de
l'aire de centralité, qui fut un mouvement nord-américaine dont
on situe la genèse à la fin du XIXe siècle dans
les grandes villes américaines. C'est à la fois le moyen le plus
économique de résoudre la consommation d'espace et permettre de
renforcer le degré de centralité des services de la
ville.Visiblement, il se présente comme un assemblage de haut
gratte-ciel où sont concentrésla direction des enprises et des
bureaux des firmes de conseil et, de service aux entreprises.
Les immeubles en hauteur en effet, permettent de rationaliser
l'organisation des bureaux en rassemblant les services d'un groupe dans le
même immeuble.
On le considère comme un quartier d'affaire et en
même temps une zone des grandes activités commerciales. Le CBD est
toujours polyfonctionnel c'est-à-dire regroupement des
différentes fonctions urbaines dans un espace donné (fonction
résidentielle, commerciale, culturelle, loisir Administrative...) et les
immeubles qui l'animent sont dans la plupart polyfonctionnels,
c'est-à-dire la conception doit comprendre trois niveaux de service tel
que :
· Le niveau urbain :
Caractérisé par les commerces banales (boutique d'habillement,
super marcher...) et est accessible au grand public, implanté au rez de
chausser.
· Le niveau quartier : Situé
dans le 3éme et 4ème étape ou l'on
retrouver des commerces des services tels ; les salons de coiffure,
écoles maternelles, dispensaires, maisons de couture, internet,
cordonnerie...
· Le niveau intime : entre
4èmeet les étapes supérieurs c'est les
appartements de résidences et les locaux de bureaux. C'est la partie
calme ou il y a moins des bruits
I.7.2. La
périphérie urbaine
A. La
périphérie
Le terme périphérie vient de
« péri », autour (de) et
« pherin », porter, signifie la ligne qui délimite
une figure curviligne, une surface. C'est le bord, le contour, le pourtour ou
la surface extérieur d'un volume.
B. La périphérie
urbaine
La périphérie urbaine est donc l'ensemble des
quartiers éloignés » du centre et situés
départ et d'autre de la limite, de l'enceinte d'une ville, soit à
L'extérieur (banlieue), soit à l'intérieur.
Ainsi, on peut distinguer à la périphérie
plusieurs types de croissances (morphologies spatiales), suivant l'application
des forces qui ont présidé à l'étalement de la
ville : « les grands ensemble » comme
un modèle de croissance intégrée et
« les villes nouvelles »,
« les villes satellites » comme un
modèle de croissance externe. Tandis que la
« banlieue » désigne la campagne et
le village entourant une ville.
Conclusion partielle
A l'issue de notre premier chapitre consacré aux
considérations générales, nous venons d'épingler le
cadre conceptuel et théorique en rapport avec notre sujet du travail.
Cette démarche a permis de faciliter la lecture et la
compréhension du travail qui porte sur la cité urbano-rurale de
Kasangulu. Le deuxième chapitre se propose justement de présenter
la cité urbano-rurale de Kasangulu.
CHAPITRE DEUXIEME :PRESENTATION DE LA CITE URBANO-RURALE DE KASANGULU
Dans ce chapitre deuxième de notre étude, nous
allons particulièrement focaliser notre attention sur l'analyse de notre
milieu de recherche qui est la cité urbano-rurale de Kasangulu,
notamment l'étude de la situation géographique (des aspects
physiques et démographiques).
A cet effet, les aspects sur lesquels va s'articuler ce
chapitre portent sur :
Ø La localisation de la Cité de Kasangulu dans
le territoire de Kasangulu
Ø La situation géographique de la cité
urbano-rurale de Kasangulu
Ø L'aperçu historique ;
Ø Les aspects biophysiques ;
Ø Les données démographiques et
socio-économiques
Ø En fin les infrastructures de basse
2.1. La Cité de Kasangulu
dans le territoire de Kasangulu
Administrativement, Kasangulu fut un poste d'Etat avant 1941
et faisait partie intégrante du territoire de Madimba. Ce poste a vu le
jour le 01.02.1913, et est devenu territoire autonome par l'ordonnance
n°296/ait 11.0 du 25 juin 1941 sous l'appellation du territoire du Pool
dont une bonne partie de ses terres, furent annexées aux communes
urbano-rurales de Maluku, Nsele et Mont-Ngafula. Actuellement sa superficie est
de 4.680 km² avec une population de 121.521 habitants.
Le territoire est subdivisé en trois secteurs :
Kasangulu, Lukunga-Mputu et Luila. Il a 26 regroupements, 1021 villages, 7
quartiers et 237 avenues.
La cité de Kasangulu est une entité
administrative décentralisée du territoire de Kasangulu dans la
province du Kongo Central, elle compte 7 quartiers qui sont : Luzamba,
Ngamba, Mampuya, Monoko, Résidentiel, Mawete et Mwulanene.
Outre ces quartiers, la cité de Kasangulu sont
entourés de villages périphériques autonomes. Les
principaux villages sont : Binsapala, Kibuba, Kigala, Kinguala, Linzomosi,
Malala, Misogi, Masana 1 et Masana
Carte 1 : La Cité de Kasangulu dans le territoire
de Kasangulu
Quant à l'organisation
administrative, l'organigramme de la cité de Kasangulu se
présente de la manière suivante
2.2. Situation
géographique de la cité de Kasangulu
Carte 2 : Division administrative de la
Cité Kasangulu
La cité de Kasangulu est située au nord du
territoire portant le même nom dans le secteur de Kasangulu, le long de
la nationale n°1 à 45km de la ville de Kinshasa.Sa superficie est
de 4.680km².
La cité est
délimitée :
Ø Au nord par le groupement Kinga Ntoko
et Mikono ;
Ø Au sud par le groupement Ntampa ;
Ø A l'est par le groupement Kimbondo
Ø A l'ouest par le groupement Kinimi
2.3. Aperçu historique
Du point de vue toponymique, rappelons que le nom de Kasangulu
découle du type de troc qui se pratiquait entre les portugais et les
autochtones. Les premiers vendaient des offres appelées
« Kasa » dans la langue kongo et ces derniers vendaient le
porc appelé « ngulu » dans la même langue.
Figure 1 : organigramme de la cité de
Kasangulu
CHEF DE CITE
SECRETAIRE
CHEF DE CITE ADJOINT
IMPACT ET TAXES
HYGIENE ET ENVIRONNEMENT
DICTYLOGRAPHIE
RECENSEMENT
Source : Bureau de la cité de Kasangulu 2018
Les attributions administratives des différents bureaux
de la cité se présentent des manières suivantes :
Le chef de la cité est le premier responsable et
coordonnateur principal qui supervise l'ensemble des activités
exercées par les différents agents selon leurs attributions
respectives. A son tour, il rend compte à l'administrateur du territoire
et qui fait le rapport au gouverneur de la province.
Le chef de la cité est secondé par un adjoint et
assistépar un secrétaire. En effet le chef de la cité
adjoint remplace le titulaire en cas d'absence ou d'empêchement.
Le secrétaire est l'agent qui gère les affaires
administratives de la cité, l'expédition et la réception
des courriers ou correspondances tout en conservant les archives du bureau.
Il établit également les procès-verbaux
et les comptes rendus de la réunion. Enfin, signalons qu'on retrouve
également les services des impôts et taxes, environnement et
hygiène, dactylographie et de recensement.
II.3. Aspects biophysiques
II.3.1. Morphologie
Du point de vue relief, le paysage de la cité de
kasangulu est dominé par les collines et les vallées. L'altitude
la plus élevée est de 490m et la plus basse est de 390m dans les
fonds de vallées.
L'étude géologique de la
cité de Kasangulu signale que cette région appartient au
système schiste-gréseux appartenant à la série
d'Inkisi. Le grès fait l'objet d'exploitation industrielle de six (6)
carrières qui sont opérationnelles dans le territoire de
Kasangulu
II.3.2. Hydrographie
Carte 3 : Hydrographie de la Cité de Kasangulu
L'orientation hydrographique dans la cité de Kasangulu
se conforme à la configuration topographique du milieu. En effet, le
réseau hydrographique comprend le fleuve Congo à l'Ouest sur une
distance de 90km mais non navigable à cause de chutes et rapides. La
rivière Lukala traverse la cité en prenant sa source en Ntampa
(secteur de Luila) pour se jeter dans la rivière Ndjili. Dans la
cité de kasangulu la vallée de la rivière Ndjili atteint
5m de largeur et de profondeur. D'autres petites rivières baignent la
cité notamment : Nkungisi et Mafumu ; il y a la
présence de plusieurs sources aménagées soit 18, et des
sources non aménagées soit 12.
II.3.3. Le climat
Selon le rapport de Mettelsat (2018) voici les données
pluvio-thermiques de la cité de Kasangulu.
Tableau 2 climat de la cité de KASANGULU
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
Jt
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Préc
(mm)
|
186,1
|
150,04
|
199,8
|
214,7
|
144,6
|
5,8
|
2
|
5,4
|
22,6
|
138,8
|
259,3
|
194
|
T°C
|
25,8
|
26,
3
|
26,6
|
26,6
|
26
|
23 ,8
|
22,6
|
23,6
|
22,6
|
26,8
|
25,7
|
25,7
|
Figure 2 : Diagramme ombrothermique du climat de
Kasangulu
Fig. 1 : Diagramme ombrothermique de Kasangulu
L'interprétation des données de la figure
ci-dessus traduit les réalités d'un climat tropical humide
caractérisé par l'alternance des deux saisons au cours de
l'année.
La durée de raison est inégale car il s'agit
d'une longue saison pluvieuse (plus ou moins 9mois) et une courte saison
sèche de plus ou 3 mois. Les pluies sont abondantes pendant
l'année soit 1300 mm par an et avec un déficit pendant la saison
sèche.
Les températures mensuelles sont également
élevées supérieures à 24°. La
température moyenne annuelle demeure élevée plus de
23°. L'amplitude thermique annuelle est friable soit 4°C.
II.3.4. Végétation
et sol
Le paysage végétal de Kasangulu est
dominé aujourd'hui par la savane qui est le résultat de la
déforestation des formations végétales
antérieures.
En effet, la population a détruit le couvert
végétal pour la recherche de l'énergie, des champs et de
l'habitat. Ainsi, on constate dans la cité de Kasangulu le recul de
forêt et son remplacement par la savane. Quant au sol, on peut en
général classifier ceux de Kasangulu en deux grandes
catégories : les sols argileux et les sols sableux. Ces sols
conviennent pour toutes les cultures plus précisément les
cultures maraichères et vivrières.
Forêt de Sapins à Kasangulu
II.4. DONNEES DEMOGRAPHIQUES
II.4.1. Évolution de la population de cité de
Kasangulu de 2014 à 2018
Les rapports du bureau de la cité de Kasangulu nous ont
renseignés sur l'évolution démographique pour la
période de 2014-2018 comme l'indique la figure ci- après
Tableau 3 : Evolution de population de
cité de Kasangulu de 2014 à 2018
Année
|
Population
|
Indice de croissance
|
2014
|
26677
|
100
|
2015
|
31480
|
118
|
2016
|
44153
|
140
|
2017
|
57885
|
131
|
2018
|
71817
|
124
|
Source ; rapport annuel du bureau de Kasangulu 2018
Figure II.3 1:Evolution de la population de la
cité de Kasangulu
La lecture de la figure II.3 montre que la population de la
cité de Kasangulu connait une évolution lente de 2014 à
2015. Cette population a augmenté ces cinq dernières
années continues pour la période considérée
à savoir : 2015-2018; en effet, L'explication qu'on peut formuler
pour comprendre cette augmentation, serait liée à la
considération de deux (2) facteurs à savoir :
l'accroissement nature et l'exode rural d'une part et l'exurbanisation d'autre
part.
En effet, la cité de kasangulu connait une dynamique
démographique à cause de naissances nombreuses d'une part et
l'arrivée massive de la population en provenance de Kinshasa et des
territoires de Kongo central d'autre part.
Tableau 4. Répartition de la population part
quartier
Quartier
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
%
|
Luzamba
|
2359
|
4442
|
4583
|
4607
|
15991
|
13,15
|
Ngandi
|
1427
|
3823
|
4146
|
4441
|
13837
|
11,38
|
Mampuya
|
3544
|
3649
|
3639
|
3775
|
14607
|
12,02
|
Manoka
|
3544
|
3962
|
4479
|
5093
|
17078
|
14,05
|
Résidentiel
|
3634
|
5624
|
3889
|
4008
|
17155
|
14,11
|
Mawete
|
4076
|
4231
|
4492
|
4722
|
17521
|
14,41
|
Mvulanene
|
13159
|
3361
|
4309
|
4503
|
25332
|
20,84
|
Sous total
|
31743
|
2b9092
|
29537
|
31149
|
121521
|
100
|
Source : rapport manuel du bureau de la cité de
kasangulu 2018.
L'analyse des données présentées dans le
tableau II.1. Montre que le quartier Mvulanene et le plus peuplé et
englobe 20,84% de la population totale de Kasangulu. Les différentes
commodités et facilités urbaines dont
l'électricité, l'adduction en eaux potable,
l'accessibilité, la jonction du chemin de fer et de la route
Matadi-Kinshasa, sont autant des facteurs qui favorisent l'occupation spatiale
de ce quartier. Les autres quartiers notamment Ngandi, Résidentiel,
Manoka accusent un peuplement moyen. Luzamba et Mampuya ont tous de peuplement
bas soit respectivement 13,15% et 12,02%
II.5. Aspects socio-économiques
II.5.1. Kasangulu, une cité à vocation
agricole.
L'économie de la cité de Kasangulu est
fondée principalement sur l'agriculture. Il s'agit de l'agriculture
traditionnelle de subsistance dont les produits sont vendus au marché de
Kinshasa et Kasangulu. Parmi les cultures vivrières pratiquées,
le manioc occupe une place importante. Outre l'agriculture, on pratique
également la pisciculture, dans la cité à moins faible
échelle.
Les équipements socio- économiques sont
importants avec une prépondérance des boutiques.
Tableau 5. Inventaire des équipements
socio-économiques de la cité de Kasangulu.
Nature
|
Effectifs
|
Observation
|
A. Economique
Ø Débits de boissons
Ø Marché
Ø Parking
Institution financière
Magasins et boutique
|
55
3
2
2
91
|
Chinois
|
B. Collectifs
Ø Eau
Ø électricité
|
1
1
|
Resideso
SNEL
|
Ø Hôpital général
Ø Centre de santé
Ø poste de santé
|
1
3
9
|
Maa
|
C. Enseignement
Ø Primaire
Ø Secondaire
Ø esu
Ø Loisir
Ø sport
|
18
12
4
2
1
|
Ista, isp, issd,igps
Galerie dingos, et bikeko
Terrain de football
|
Source : bureau de Kasangulu 2018
La lecture du tableau 5. Permet de dégager les types,
et le nombre des équipements socio-économiques
opérationnels dans la cité urbano-rural de Kasangulu. En effet,
ces équipements économiques sont plus nombreux et les plus varier
soit 153 établissements. Le secteur de la santé présente
13 établissements. Quant à l'éducation, elle dispose 37
équipements de différents cycles. Enfin les loisirs et sports
n'ont que 3 sites.
II.5.3. Transport et communication
Carte 4 : Les voies de communication dans
la cité de Kasangulu
Le Transport intra urbain est assuré par des taxis, des
taxis bus et taxi moto. Le coût du transport varie entre 300 et 500 FC
pour les taxis bus et peut atteindre 1000 FC pour les taxis et les motos. Le
transport inter urbain se fait sur tout le long de la nationale N°1 et les
autres voies utiles de cités de la province.
La moto permet aux passagers de se déplacer beaucoup
plus vite et d'accéder aux endroits qui sont jugés inaccessibles
par taxi.
Photo 1 : Bus de transport de la cité de Kasangulu
Photo 2 : Taxis motos
(Entrée de l'hôpital MASA) (Entrée de
l'hôpital MASA)
Photo3 : Taxis Bus de
Kasangulu
(Entrée de l'hôpital MASA)
II.5.4. Eau et
l'électricité
L'approvisionnement en eau potable est assuré par la
regideso.
Quant à l'électricité, il convient de
signaler que comme partout ailleurs, le problème du courant
électrique se pose avec acuité dans la cité de Kasangulu.
Ceci s'explique par le fait que la SNEL qui constitue la seule entreprise de
fourniture de l'énergie électrique n'arrive pas à
satisfaire les besoins exprimés par les habitants des nouvelles
extensions. Il y a lieu de remarquer même que les espaces
électrifiés depuis des années subissent des coupures
intempestives depuis que la cabine centrale a été
endommagée par les travaux de la société
générale (SGI et autres) passé dans la cité de
Kasangulu.
II.5.5. Equipements scolaires
La cité de Kasangulu a en son sein un certain nombre
d'établissements d'enseignement et de formation. Le tableau II.4 donne
la répartition des établissements scolaires de la cité de
Kasangulu.
Tableau 6 Répartition des établissements
d'enseignement a Kasanguluselon le niveau et le réseau
Niveaux
|
Réseaux
|
|
Officiel
|
Catholique
|
salutiste
|
Privé
|
Protestant
|
Kimbanguiste
|
St prit
|
Total
|
Primaire
|
2
|
4
|
3
|
3
|
3
|
2
|
1
|
18
|
Secondaire
|
2
|
4
|
1
|
1
|
3
|
1
|
0
|
12
|
Supérieur
|
2
|
0
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
4
|
Total
|
5
|
8
|
4
|
5
|
6
|
3
|
1
|
32
|
Source : bureau de l'epsp/sous division de Kasangulu
Fig. 3 : Répartition des établissements
d'enseignement
Ce tableau renseigne sur les équipements scolaires de
la cité urbano-rural de Kasangulu selon les cycles primaires,
secondaires et supérieurs universitaires d'une part et selon les
réseaux ou Régine de gestion d'autre part.
Le cycle primaire dispose de plus d'établissements soit
18 sur 32 au total. Les établissements secondaires sont au nombre de 12
alors que les Instituts supérieurs sont au nombre de 4 seulement.
II.5.6. Equipement de santé
Dans la cité de Kasangulu, on trouve plusieurs
institutions médicales dont un hôpital de référence,
des centres de santé et postes de santé.
Tableau 7. Répartition des centres de santé par
quartier
Centre, poste, hôpital général
|
Quartier
|
MVULA NENE
|
MAMPUYA
|
LUZAMBA
|
NGAMBI
|
MAWETE
|
MANOKA
|
RESODENTIEL
|
TOTAL
|
Ps, OSS
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
Ps massa
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
HGR. Massamba
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
CS la grâce
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
PS ADS
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
C.S CBCO
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
2
|
P.s KILOS
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
P.S OMECO
|
-
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
1
|
PS. KIKOLA
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
PS ALPHONSE
|
-
|
-
|
1
|
-
|
1
|
-
|
-
|
2
|
PS ESPERANCE
|
-
|
-
|
1
|
-
|
1
|
-
|
-
|
2
|
TOTAL
|
2
|
4
|
2
|
1
|
2
|
0
|
2
|
13
|
Source : bureau de l'hôpital général
de référence Masa, 2018
Légende : Cs : centre de santé,
HGR : hôpital général de référence,
Ps : poste de santé.
La cité urbano-rural de Kasangulu possède 11
établissements de santé qui assure des différents services
de soins de santé aux malades. Ces équipements sont
essentiellement privés avec un seul hôpital général
de référence de l'Etat.
Signalons par ailleurs, que ces centres sanitaires sont
inégalement distribués dans l'espace de la cité.
Conclusion partielle
Ce deuxième chapitre de notre étude vient de
faire la connaissance de la cité de Kasangulu notre milieu
d'étude. A cet effet, nous nous sommes attelée à analyser
et décrire les aspects géographique, démographique,
socio-économique et infrastructurelle qui caractérisent la
cité de Kasangulu.
CHAPITRE. III. PRESENTATION
DES RESULTATS, INTERPRETATION, ET DISCUSSION
3.1. Présentation des
résultats et interprétations
Dans ce chapitre, nous allons présenter les
résultats de notre travail de recherche réalisé dans la
cité de kasangulu sur la crise urbaine et l'exurbanisation dans cette
cité. Pour comprendre et saisir la crise urbaine et l'exurbanisation
dans la cité de Kasangulu, plusieurs variables ont été
utilisées.Ces variables ont été regroupées dans
cinq thématiques, notamment l'identification des chefs de
ménages, les problèmes fonciers, les équipements, la
production des logements et les problèmes environnementaux.
3.1.1. Identification de
l'enquêté
Tableau 8 : Répartition des
enquêtés par sexe
N°
|
Quartiers
|
Hommes
|
Femmes
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
2
|
-
|
2
|
2
|
Ngandi
|
2
|
1
|
3
|
3
|
Mampuya
|
1
|
1
|
2
|
4
|
Manoka
|
2
|
1
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
3
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
2
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
1
|
3
|
4
|
Total
|
12
|
8
|
20
|
Pourcentage
|
60
|
40
|
100
|
Source : Enquête personnelle,
2019
Figure 4 : Répartition des
enquêtés par sexe
La majorité des personnes enquêtées
étaient du sexe masculin (60%) comme l'indique le tableau ci-dessus. Par
ailleurs, quelques femmes (40%) ont également accepté de
répondre à nos questions ce qui est très souvent difficile
de faire parler les femmes.
Tableau 9 : Situation matrimoniale des
enquêtés
N°
|
Quartiers
|
Maries
|
Veuf (Ve)
|
célibataires
|
Divorcés
|
Séparés
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
1
|
-
|
-
|
-
|
1
|
2
|
2
|
Ngandi
|
2
|
-
|
1
|
-
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
1
|
-
|
1
|
-
|
2
|
4
|
Manoka
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
2
|
1
|
-
|
-
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
1
|
2
|
-
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
3
|
-
|
-
|
-
|
1
|
4
|
|
Total
|
11
|
3
|
3
|
1
|
2
|
20
|
|
Pourcentage
|
55
|
15
|
15
|
5
|
10
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure 5 : Situation matrimoniale des
enquêtés
Le tableau 9 présente la situation matrimoniale des
personnes enquêtées. Dans l'ensemble nous avions
enquêtés 55 % des mariées contre 15 % de
célibataires, 15 % de veufs (Ves), 5 % de divorcés et en fin 10 %
des personnes séparées.
Tableau n° 10. Statut de
l'occupant
N°
|
Quartiers
|
Propriétaires
|
Locataires
|
Gardiens
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Ngandi
|
3
|
-
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
2
|
-
|
2
|
4
|
Manoka
|
2
|
1
|
-
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
2
|
1
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
1
|
1
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
3
|
1
|
-
|
4
|
|
Total
|
11
|
7
|
2
|
20
|
|
Pourcentage
|
55
|
35
|
10
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure 6 : Statut de
l'occupant
Concernant la question de statut de l'occupant des parcelles
enquêtées, nous avions enquêté 55 % des
propriétaires contre 35 % des locataires, puis 10 % sont des gardiens.
Par rapport à l'aménagement de l'espace, les chefs de
ménage propriétaire s'impliquent généralement
à l'organisation de l'espace un peu plus que les locateurs ou les
gardiens.
Tableau n°11 Catégorie socio -
professionnelle
N°
|
Quartiers
|
Agriculteurs
|
Petit commerçants
|
cadres
|
Fonction Publiques
|
Freq
|
1
|
Luzamba
|
1
|
|
-
|
-
|
2
|
2
|
Ngandi
|
1
|
1
|
1
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
1
|
-
|
1
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
2
|
-
|
1
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
1
|
1
|
1
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
2
|
1
|
-
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
2
|
-
|
1
|
1
|
4
|
|
Total
|
7
|
6
|
4
|
3
|
20
|
|
Pourcentage
|
35
|
30
|
20
|
15
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure 7 : Catégorie socio -
professionnelle
Ce tableau présente la catégorie socio
professionnelle des enquêtés. En effet nous avions
enquêtés 35 % des agriculteurs, 30 % des commerçants
(artisans), 20 % des cadres puis en fin 15 % des fonctionnaires publiques. Ces
données confirment que la cité est Urbano-rurale.
Tableau n° 12 Niveaux d'études des
enquêtés
N°
|
Quartiers
|
Sans instruits
|
Primaire
|
Secondaire
|
Université
|
Pas de réponse
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Ngandi
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
-
|
1
|
1
|
-
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
-
|
-
|
2
|
1
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
2
|
-
|
-
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
1
|
-
|
-
|
3
|
-
|
4
|
|
Total
|
2
|
2
|
3
|
9
|
4
|
20
|
|
Pourcentage
|
10
|
10
|
15
|
45
|
20
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure 8 :Niveaux d'études des
enquêtés
Le niveau d'étude est un facteur important pour le
développement du milieu. En effet 45 % des enquêtés ont un
niveau supérieur contre 15 % de ceux ayant un niveau secondaire, ce qui
prouve d'avantage qu'il s'agit ici des cadres ou des intellectuels qui sont
partis du centre urbain pour la campagne. Par ailleurs, 10 % des
enquêtés ayant un niveau primaire contre 20 % des
enquêtés qui n'ont pas voulu répondre à nos question
et 10 % des enquêtés ayant aucune instruction. Ce sont là
généralement les villageois qui n'ont pas été
séduits par la vie urbaine et sont restés attachés au
terroir.
Tableau 13 province d'origine des
enquêtés
N°
|
Quartiers
|
Kongo-central
|
Mayi ndombe
|
Kasai occidental
|
Kwango
|
Kwilu
|
Fréq
|
1
|
Luzamba
|
1
|
-
|
-
|
1
|
|
2
|
2
|
Ngandi
|
2
|
-
|
1
|
-
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
2
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2
|
4
|
Manoka
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
3
|
5
|
Residentiel
|
2
|
-
|
-
|
-
|
1
|
3
|
6
|
Mawete
|
2
|
1
|
-
|
-
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
3
|
-
|
-
|
1
|
-
|
4
|
Total
|
15
|
1
|
1
|
2
|
1
|
20
|
Pourcentage
|
75
|
5
|
5
|
10
|
5
|
100
|
Source : enquête personnel 2019
Figure 9 :province d'origine des
enquêtés
A la question de savoir la province d'origine des
enquêtés ,75% sont du kongo-central, 5% du mayi-ndombe,
5% Kasaï occidental, 10% Kwango et enfin 5% du kwilu. Comme on peut le
constater, la cité est une circonscription de la province du Kongo
central, c'est ici un problème de l'exode rural.
Tableau 14 lieu de provenance des
enquêtés
N°
|
Quartiers
|
Kasangulu
|
Kinshasa
|
Matadi
|
Boma
|
Fréq
|
1
|
Luzamba
|
|
2
|
-
|
-
|
2
|
2
|
Ngandi
|
2
|
-
|
1
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
1
|
-
|
1
|
2
|
4
|
Manoka
|
1
|
2
|
-
|
-
|
3
|
5
|
Residentiel
|
1
|
1
|
1
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
1
|
1
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
1
|
1
|
1
|
1
|
4
|
Total
|
6
|
8
|
4
|
2
|
20
|
Pourcentage
|
30
|
40
|
20
|
10
|
100
|
Source : enquête personnel 2019
Figure10 :lieu de provenance des
enquêtés
Pour la question de connaitre le lieu de provenance des
enquêtés, la majorité affirment qu'ils proviennent de
Kinshasa soit 40% contre 30% qui sont d'origine de kasangulu, 20% provenant
à Matadi et enfin 10% Boma. On l'aura remarqué environ 60% de la
population qui habite la cité qui sont partis de deux centres urbains
Kinshasa et Matadi. Ici le phénomène d'exurbanisation est
confirmé
III. 1.2. Problème
foncière
Tableau n° 15 Mode de l'acquisition des
parcelles
N°
|
Quartiers
|
Chef de terre
|
Pouvoir public
|
Ancien propriétaire
|
Organisme
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
1
|
-
|
1
|
-
|
2
|
2
|
Ngandi
|
-
|
2
|
1
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
2
|
-
|
1
|
-
|
1
|
4
|
Manoka
|
-
|
1
|
1
|
-
|
4
|
5
|
Résidentiel
|
1
|
1
|
-
|
2
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
2
|
-
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
1
|
1
|
1
|
1
|
4
|
|
Total
|
5
|
7
|
5
|
3
|
20
|
|
Pourcentage
|
25
|
35
|
25
|
15
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure11 :Mode de l'acquisition des
parcelles
Concernant le mode d'acquisition de la parcelle dans la
cité de Kasangulu 35 % affirment avoir acquis leur parcelle au
près du pouvoir public, 25 % ont été attribuées par
les chefs coutumiers et 25 % par les anciens propriétaires et 15 % des
parcelles acquis par des organisations ou des autres institutions. La
cité a donc été lotis par le pouvoir public sur des
espaces de la campagne (les anciens villages) cette situation conduit
très souvent à plusieurs conflits de compétence entre les
pouvoir public et coutumier. Voir carte 2, page 17
Tableau n° 16 le Titre de propriété
ou immobilière
N°
|
Quartiers
|
Reçu d'achat
|
Livret de loyer
|
Attestation de propriété
|
Fiche parcellaire
|
Certificat
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
1
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
2
|
Ngandi
|
-
|
-
|
-
|
3
|
-
|
-
|
3
|
Mampuya
|
-
|
-
|
-
|
2
|
-
|
-
|
4
|
Manoka
|
1
|
-
|
-
|
2
|
-
|
-
|
5
|
Résidentiel
|
1
|
-
|
-
|
2
|
-
|
-
|
6
|
Mawete
|
-
|
-
|
-
|
3
|
-
|
-
|
7
|
Mvulanene
|
1
|
1
|
-
|
2
|
-
|
-
|
|
Total
|
4
|
1
|
-
|
15
|
-
|
20
|
|
Pourcentage
|
20
|
5
|
-
|
75
|
15
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure12 :le Titre de propriété ou
immobilière
Ce tableau présente le titre de propriété
ou immobilière sur ce, 75 % des enquêtés affirment avoir
reçu la fiche parcellaire, 20 % affirment d'avoir obtenu les
reçus d'achat en fin 5 % livret de loyer. Aucun chef de ménage
parmi ceux que nous avons visités n'a pas le vrai document de
propriété (le certificat) la conséquence c'est que
l'état loupe les moyens pour l'aménagement de l'espace.
N°
|
Quartiers
|
Crédit au fond d'avenir
|
Employeurs
|
Autofinancement
|
Aide familiale
|
Autres
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
1
|
-
|
1
|
2
|
2
|
Ngandi
|
-
|
-
|
3
|
-
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
1
|
-
|
-
|
1
|
-
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
-
|
3
|
-
|
-
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
1
|
-
|
1
|
1
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
-
|
2
|
1
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
1
|
3
|
-
|
-
|
4
|
|
Total
|
2
|
1
|
13
|
3
|
1
|
20
|
|
Pourcentage
|
10
|
05
|
65
|
15
|
05
|
100
|
Tableau n° 17 Source de financement
Source : Enquête personnelle
2019
Figure13 :Source de financement
Kasangulu est donc une cité de gagne peu,
marquée pour une auto construction. Le caractère urbain peut
être justifié pour les retours massif des populations urbaine,
elle-même ayant quitté la ville à cause du manque d`assez
de moyen de survie
Tableau n° 18 Avec qui avez-vous eu un conflit
parcellaire ?
N°
|
Quartiers
|
Deuxième acheteur
|
Vendeurs
|
Voisins
|
Administration
|
Pas des conflits
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2
|
2
|
2
|
Ngandi
|
-
|
-
|
1
|
-
|
2
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
-
|
1
|
-
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
-
|
-
|
-
|
3
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
-
|
1
|
-
|
2
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
-
|
1
|
-
|
3
|
4
|
|
Total
|
-
|
-
|
4
|
-
|
16
|
20
|
|
Pourcentage
|
-
|
-
|
20
|
-
|
80
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure14 :Avec qui avez-vous eu un conflit
parcellaire ?
Concernant les conflits liés aux parcelles dans la
cité de Kasangulu, nous avions constaté que 80 % des
enquêtés affirment n'avoir pas un conflit parcellaire, par contre
20 % reconnaissent avoir eu des problèmes avec les voisins.
Tableau n° 19 Quel est le motif du conflit
?
N°
|
Quartiers
|
Stellionat
|
Limites
|
Autres
|
Aucun conflit
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
-
|
2
|
2
|
2
|
Ngandi
|
-
|
1
|
-
|
2
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
-
|
-
|
2
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
1
|
-
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
-
|
-
|
3
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
1
|
-
|
2
|
4
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
1
|
-
|
3
|
-
|
|
Total
|
-
|
4
|
-
|
16
|
20
|
|
Pourcentage
|
-
|
20
|
-
|
80
|
100
|
Source : Enquête personnelle
2019
Figure15 :Quel est le motif du conflit
?
Ce tableau présente la nature de conflits fonciers que
peuvent avoir les habitants ou les enquêtés de la cité de
Kasangulu.
Il en ressort de ceci que la majorité de nos
enquêtés affirment n'avoir connu aucun conflit ni avec les voisins
soit 80 %, par ailleurs 20 % d'entre eux ont déclarée avoir connu
de conflits de limitation des parcelles avec des voisins. Cette situation
s'explique par le fait que les parcelles à Kasangulu ne sont pas souvent
bornées.
Tableau n° 20 Auprès de qui avez-vous
disposez votre plainte
N°
|
Quartiers
|
Chef de terre
|
Tribunal parquet
|
Bureau du quartier
|
Commune
|
Pas des conflits
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2
|
2
|
2
|
Ngandi
|
1
|
-
|
-
|
-
|
2
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2
|
2
|
4
|
Manoka
|
1
|
-
|
-
|
-
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
-
|
-
|
-
|
3
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
-
|
-
|
-
|
2
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
1
|
-
|
-
|
-
|
3
|
4
|
|
Total
|
4
|
-
|
-
|
-
|
16
|
20
|
|
Pourcentage
|
20
|
-
|
-
|
-
|
80
|
100
|
Source : Enquête personnelle
2019
Figure16 :Auprès de qui avez-vous disposez
votre plainte
Kasangulu est un milieu à dominance rural. Le chef
coutumier à plus de l'ampleur dans l'expédition des
problèmes de sa population les autorités étatiques
à encore des difficultés pour faire encore entendre sa voix.
III. 1.3. Les équipements
de la cité de Kasangulu
Tableau n° 21. Sources d'approvisionnement de
l'eau
N°
|
Quartiers
|
Robinet
|
Puits
|
Bane fontaine
|
Rivière
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
2
|
-
|
-
|
-
|
2
|
2
|
Ngandi
|
2
|
-
|
-
|
1
|
3
|
3
|
Mampuya
|
2
|
-
|
-
|
-
|
2
|
4
|
Manoka
|
1
|
-
|
-
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
2
|
-
|
-
|
1
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
-
|
-
|
2
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
3
|
-
|
-
|
1
|
4
|
|
Total
|
13
|
-
|
-
|
7
|
20
|
|
Pourcentage
|
65
|
-
|
-
|
35
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019.
Figure17 :Sources d'approvisionnement de
l'eau
L'un des facteurs de l'organisation de l'espace est
également le système d'approvisionnement en eau. Pour notre site
d'étude sur 100 % des enquêtés, 65 % des ménages
sont desservit par la REGIDESO, par ailleurs 35 % de la population de Kasangulu
sont desservit par l'eau de la rivière. Ceci est une bonne chose pour la
plupart car la santé de la population est garantie.
Tableau n° 22 Sources
d'énergie
N°
|
Quartiers
|
Electricité
|
Groupes électrogènes
|
Bois des chauffages
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
2
|
-
|
-
|
2
|
2
|
Ngandi
|
1
|
2
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
2
|
-
|
-
|
2
|
4
|
Manoka
|
3
|
-
|
-
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
3
|
-
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
3
|
-
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
3
|
7
|
-
|
4
|
|
Total
|
17
|
3
|
-
|
20
|
|
Pourcentage
|
85
|
15
|
-
|
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure18 :Sources d'énergie
La cité de Kasangulu est servie par la SNEL à 85
% ce qui représente la majorité des ménages. Il y a moins
de ménages qui n'est pas raccorder à la société
national d'électricité soit 15 %. C'est l'une des raisons qui
pousse la population de venir et d'habiter Kasangulu. L'eau et le courant pose
moins des problèmes.
Tableau n° 23 Votre parcelle est- elle accessible
?
N°
|
Quartiers
|
Non accessibilités
|
Accessibilités
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
2
|
-
|
2
|
2
|
Ngandi
|
-
|
3
|
3
|
3
|
Mampuya
|
2
|
-
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
3
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
1
|
2
|
3
|
6
|
Mawete
|
3
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
1
|
3
|
4
|
|
Total
|
9
|
11
|
20
|
|
Pourcentage
|
45
|
55
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure19 :Votre parcelle est- elle accessible
?
Concernant la qualité des parcelles dans notre site
d'étude, 55 % des parcelles sont donc accessibles par ailleurs 45 % sont
donc inaccessible. Il est donc clair que la circulation est très
difficile surtout dans le cite des anciens villages, parce que les voies de
communication sont presque inexistantes.
Tableau n° 24 Qualités de
routes
N°
|
Quartiers
|
Routes Revêtues
|
Route non revêtues
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
2
|
2
|
2
|
Ngandi
|
1
|
2
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
2
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
3
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
3
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
3
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
4
|
4
|
|
Total
|
1
|
19
|
20
|
|
Pourcentage
|
5
|
95
|
100
|
Source : Enquête personnelle
2019
Figur20 :Qualités de routes
Concernant la qualité des routes de notre milieu
d'étude, 95 % des routes sont non revêtues contre 5 % qui sont
revêtues, ce qui par conséquent conduit à des
érosions d'autant plus que la cité à une
géomorphologie accidentelle.
III.1.4. Production des
logements
Tableau n° 25 Travaux de construction
N°
|
Quartiers
|
Entreprises
|
Maçon artisan
|
Occupant
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Ngandi
|
-
|
2
|
1
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
-
|
2
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
3
|
-
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
3
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
3
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
3
|
1
|
4
|
|
Total
|
-
|
15
|
5
|
20
|
|
Pourcentage
|
-
|
75
|
25
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure21 :Travaux de construction
A la question de savoir à qui l'on avait confié
les travaux de la construction des maisons, voici les réponses de nos
enquêtes : 75% des travaux de construction des maisons de la cité
de Kasangulu ont été faites par des artisans maçons, les
entreprises de construction n'ont pas opéré dans cette
cité et 25 % des maisons ont été construites par les
occupants eux-mêmes.
Tableau n° 26 Niveau de construction des
maisons
N°
|
Quartiers
|
Achevés
|
Non achevés
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
2
|
2
|
2
|
Ngandi
|
1
|
2
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
2
|
2
|
4
|
Manoka
|
1
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
1
|
2
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
2
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
1
|
3
|
4
|
|
Total
|
5
|
15
|
20
|
|
Pourcentage
|
25
|
75
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure22 :Niveau de construction des
maisons
Quand on observe le niveau d'achèvement des travaux de
constructions des différentes maisons qui constituent nos
échantillons, 25 % des maisons dont les travaux sont achevés
contre 75 % des maisons qui sont inachevées.
Tableau n° 27 Clôture des
parcelles
N°
|
Quartiers
|
Arbuste
|
Fil barbelé
|
Parpaing
|
Sans clôture
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
-
|
2
|
2
|
2
|
Ngandi
|
-
|
-
|
-
|
3
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
-
|
1
|
1
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
-
|
1
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
-
|
1
|
2
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
-
|
-
|
3
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
-
|
1
|
3
|
4
|
|
Total
|
-
|
-
|
4
|
16
|
20
|
|
Pourcentage
|
-
|
-
|
20
|
80
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure23 :Clôture des parcelles
Ce tableau présente les parcelles qui sont
clôturées ou pas. En effet, 80 % des parcelles ne sont pas
clôturées en outre 20 % ont des clôtures en parpaing.
Tableau n° 28 Dallage au sol dans la maison
principale
N°
|
Quartiers
|
Ciment
|
Carreaux
|
Terre
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
2
|
2
|
2
|
Ngandi
|
1
|
-
|
2
|
3
|
3
|
Mampuya
|
1
|
-
|
1
|
2
|
4
|
Manoka
|
1
|
1
|
1
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
1
|
-
|
2
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
-
|
2
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
-
|
4
|
4
|
Total
|
5
|
1
|
14
|
20
|
Pourcentage
|
25
|
5
|
70
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure24 :Dallage au sol dans la maison
principale
La majorité des maisons enquêtées avaient
des espaces parcellaires dont les sols étaient non couverts en
pavés ou en dalles ; soit 70 %, contre 25 % qui étaient
couvert en ciment, et par ailleurs 5 % étaient couvert des carreaux.
Tableau n ° 29 Nature des matériaux des
toitures de la maison
N°
|
Quartiers
|
Tôles ondules
|
Tôles de récupération
|
Chanin
|
tuiles
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
1
|
-
|
-
|
1
|
2
|
2
|
Ngandi
|
1
|
2
|
-
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
2
|
-
|
-
|
2
|
4
|
Manoka
|
3
|
-
|
-
|
-
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
-
|
-
|
2
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
-
|
-
|
3
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
1
|
-
|
2
|
4
|
|
Total
|
5
|
5
|
-
|
10
|
20
|
|
Pourcentage
|
25
|
25
|
-
|
50
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure25 :Nature des matériaux des
toitures de la maison
La majorité des maisons enquêtées
utilisent les Tuiles soit 50 % contre 25 % utilisent les tôles
ondulées et 25 % des tôles de récupération.
Tableau n° 30 Les pièces de la maison
principale
N°
|
Quartiers
|
Une
|
Deux
|
Trois
|
Quatre
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
-
|
2
|
2
|
2
|
Ngandi
|
1
|
1
|
-
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
1
|
1
|
1
|
-
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
-
|
2
|
1
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
2
|
-
|
0
|
1
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
1
|
2
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
2
|
1
|
1
|
4
|
|
Total
|
4
|
5
|
6
|
5
|
20
|
|
Pourcentage
|
20
|
25
|
30
|
25
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure26 :Les pièces de la maison
principale
Concernant cette question, 30 % des parcelles ayant 3
pièces, 25 % des parcelles en 4 pièces, 25 % des parcelles en
deux pièces puis 20 % des parcelles en une pièce.
Tableau n° 31 La nature de la douche
N°
|
Quartiers
|
Salle de bain
|
Traditionnelle
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
2
|
2
|
2
|
Ngandi
|
1
|
2
|
3
|
3
|
Mampuya
|
1
|
1
|
2
|
4
|
Manoka
|
1
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
3
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
2
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
2
|
2
|
4
|
|
Total
|
6
|
14
|
20
|
|
Pourcentage
|
30
|
70
|
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure26 :La nature de la douche
Menant des enquêtes sur les types de douche que l'on
utilise dans la cité de Kasangulu on trouve que la majorité
utilise les douches traditionnelles soit 70%, contre seulement 30% de
ménages avec les douches avec salle de bain.
Tableau n° 32 La nature des murs de la maison
principale
N°
|
Quartiers
|
Parpaing
|
Brique adobe
|
Brique cuite
|
Pise
|
Baroque
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
1
|
1
|
-
|
-
|
2
|
2
|
Ngandi
|
2
|
-
|
1
|
-
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
-
|
2
|
-
|
-
|
2
|
4
|
Manoka
|
2
|
-
|
1
|
-
|
-
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
1
|
1
|
1
|
-
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
1
|
1
|
-
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
1
|
3
|
-
|
-
|
4
|
|
Total
|
6
|
4
|
10
|
-
|
-
|
20
|
|
Pourcentage
|
30
|
20
|
50
|
-
|
-
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure27 :La nature des murs de la maison
principale
Concernant la nature des murs des maisons dans cette
cité, on remarque que la majorité des ménages utilisent
les Briques cuites soit 50 %, les briques adobes 20 % par ailleurs 30 % ayant
utilisent le parpaing.
Tableau n° 33 Nombres des personnes dans une
maison
N°
|
Quartiers
|
Un a deux
|
Trois à quatre
|
Cinq à six
|
Sept à neuf
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Ngandi
|
-
|
1
|
-
|
2
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
-
|
1
|
1
|
2
|
4
|
Manoka
|
1
|
1
|
1
|
-
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
1
|
2
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
1
|
2
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
1
|
1
|
2
|
4
|
|
Total
|
1
|
5
|
8
|
6
|
20
|
|
Pourcentage
|
5
|
25
|
40
|
30
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure28 :Nombres des personnes dans une
maison
La plupart des ménages sont ceux ayant un nombre assez
élevés d'individus vivant en leur sein 30 %, les ménages
assez impressionnant 25 %, les ménages qui ont moins de 3 personnes 5 %,
contre 40 % ceux qui n'ont que 5 à 6 personnes.
Tableau 34. LOYER
|
Studio
|
Un chambre +salon
|
2 chambres +salon
|
KASANGULU
|
10.000FC
|
16.000FC
|
25.000FC
|
KINSHASA (Pigeon)
|
50$
|
80$
|
120$
|
Source : Enquêté personnel 2019
Concernant le problème lié au loyer, nous
remarquons que les loyers à Kasangulu sont moins chère par
rapport à Kinshasa ce qui pousse la population à quitter Kinshasa
pour kasangulu. C'est l'une des conséquences qui montre que la vie
à Kinshasa est chère, ceci conduit à l'exurbanisation.
Tableau 35 : Prix des denrées alimentaires
KASANGULU
|
KINSHASA
|
PONDU 1 BOTTE=20.000fc
|
1 Botte=40000fc
|
Manioc 1 Sac=37.000fc
|
1 Sac=70000fc
|
Chikwange 1Sac =80.000fc
|
1 sac Chikwange=100000fc
|
Patate douce 1 Bassin=12.000fc
|
1 Bassin= 20000fc
|
Chou de chine 1Sac =20.000fc
|
1 sac= 40000fc
|
Tomate 1Bac=15.000fc
|
1 Bac =30000fc
|
Banane 1. Régime =5000fc
|
1 regime=15000fc
|
Ananas 18pieces =50.000fc
|
18 pièces = 72000fc
|
Source : enquête personnel 2019
Les prix des denréesalimentaires sont plus chère
à kasangulu par rapport à Kinshasa. C'est l'une de raison ainsi
poussant la population urbaine notamment celle de la ville de Kinshasa de
trouver refuge à kasangulu.
III.1.5. Problème
environnementaux
Tableau n° 36 Topographie de la
parcelle
N°
|
Quartiers
|
Pente Forte
|
Pente faible
|
Terrain plat
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
1
|
1
|
|
2
|
Ngandi
|
2
|
-
|
1
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
1
|
1
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
3
|
-
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
2
|
1
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
3
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
1
|
3
|
-
|
4
|
|
Total
|
3
|
13
|
4
|
20
|
|
Pourcentage
|
15
|
65
|
20
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure29 :Topographie de la parcelle
Nous sommes dans la cité de Kasangulu
généralement un terrain en pente faible comme l'indique le
tableau soit 65 %, contrairement 20 % en terrain plat puis 15 % terrain en
pente forte. Ce genre des terrains conduit à des érosions
tantôt éboulement qui par la suite provoque des ravins qui n'est
pas bon pour l'environnement.
Tableau n° 37 Gestion des eaux
usées
N°
|
Quartiers
|
Collecteur
|
Fosse aménagé
|
Jet dans la parcelle ou rue
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
2
|
|
2
|
Ngandi
|
-
|
1
|
2
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
-
|
2
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
1
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
-
|
3
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
-
|
3
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
1
|
3
|
4
|
|
Total
|
-
|
3
|
17
|
20
|
|
Pourcentage
|
-
|
15
|
85
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure 30 :Gestion des eaux
usées
La gestion des eaux usées dans la cité de
Kasangulu, 85 % des ménages préfèrent jeter leurs eaux
usées Dans la parcelle ou Dans la rue, puis 15 % fosse
aménagé comme on peut le constater, l'éducation
mésologique pose encore problème dans notre pays d'où il
faut des efforts de sensibilisation pour éradiquer ce
phénomène.
Tableau n° 38 Pollution Sonore
N°
|
Quartiers
|
Sans bruit
|
Beaucoup de bruit
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
2
|
-
|
2
|
2
|
Ngandi
|
3
|
-
|
3
|
3
|
Mampuya
|
1
|
1
|
2
|
4
|
Manoka
|
2
|
1
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
1
|
2
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
3
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
1
|
3
|
4
|
|
Total
|
10
|
10
|
20
|
|
Pourcentage
|
50
|
50
|
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure31 :Pollution Sonore
Concernant la problématique de la pollution sonore dans
cette cité, généralement c'est un lieu qui est
équilibré dans la mesure où dans d'autres quartiers il y a
beaucoup des bruits des machines, des vendeurs ambulants, des receveurs taxi,
contre quelques endroits où il y a du calme résidentiel soit 50
%.
Tableau n° 39 Gestion de déchets
solides
N°
|
Quartiers
|
Simple rejet dans la rue
|
Simple rejet dans la rivière ou ravin
|
Service de ramassage
|
Incinération
|
Enfouissement dans la parcelle
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
-
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Ngandi
|
-
|
2
|
-
|
-
|
1
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
1
|
-
|
-
|
1
|
-
|
4
|
Manoka
|
-
|
3
|
-
|
-
|
-
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
3
|
-
|
-
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
1
|
2
|
-
|
-
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
2
|
-
|
2
|
-
|
4
|
|
Total
|
1
|
13
|
-
|
3
|
3
|
20
|
|
Pourcentage
|
5
|
65
|
-
|
15
|
15
|
100
|
Source : Enquête personnelle
2019
Figure31 :Gestion de déchets
solides
La gestion de déchets solides est une autre
problématique qui n'est pas bien maîtrisé par la population
Congolaise en générale.
En effet la population de Kasangulu en particulier
préfère jeter leurs déchets solides dans des
rivières ou dans des ravins soit 65 %, d'autres préfèrent
les incinérer ce qui n'est pas bon pour l'environnement 15 % ; et
d'autres gèrent les déchets dans leurs parcelles soit 15 % mais
aussi quelques-uns les jettent dans la rue soit 5 %. Ces habitudes peuvent
être les causes des inondations.
Tableau n° 40 Lutte anti
érosive
N°
|
Quartiers
|
Plante d'herbe
|
Barrage en Bambou
|
Rejet des déchets dans les ravins
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
1
|
1
|
-
|
|
2
|
Ngandi
|
1
|
1
|
1
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
2
|
2
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
3
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
3
|
3
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
3
|
3
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
2
|
2
|
3
|
4
|
|
Total
|
4
|
15
|
1
|
20
|
|
Pourcentage
|
20
|
75
|
5
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure32 :Lutte anti érosive
Tableau n° 41 Lutte anti
érosive
N°
|
Quartiers
|
Plante d'herbe
|
Barrage en Bambou
|
Rejet des déchets dans les ravins
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
1
|
1
|
-
|
|
2
|
Ngandi
|
1
|
1
|
1
|
3
|
3
|
Mampuya
|
-
|
2
|
2
|
2
|
4
|
Manoka
|
-
|
3
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
3
|
3
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
3
|
3
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
2
|
2
|
3
|
4
|
|
Total
|
4
|
15
|
1
|
20
|
|
Pourcentage
|
20
|
75
|
5
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure33 :Lutte anti érosive
Nous sommes dans la cité de Kasangulu où nous
nous retrouvions sur une pente, la majorité des personnes
préfèrent les bambous comme moyen lutte contre l'érosion
soit 75 % par contre 20 % préfèrent planter les herbes pour se
sauver contre ce phénomène mais au moins 5 % utilisent le rejet
des déchets dans les ravins.
Tableau n° 42 Financement de la lutte contre
l'érosion
N°
|
Quartiers
|
ONG
|
Etat
|
Occupants
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
-
|
-
|
2
|
2
|
2
|
Ngandi
|
1
|
-
|
2
|
3
|
3
|
Mampuya
|
2
|
-
|
-
|
-
|
4
|
Manoka
|
-
|
1
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
-
|
-
|
3
|
3
|
6
|
Mawete
|
-
|
-
|
3
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
-
|
-
|
4
|
4
|
|
Total
|
3
|
1
|
16
|
20
|
|
Pourcentage
|
15
|
5
|
80
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure34 :Financement de la lutte contre
l'érosion
A la question de savoir qui finance leur lutte contre les
érosions. L'Etat ne participe presque pas à cette lutte 5 %, ce
dernier abandonne la population dans son combat contre les érosions.
Quelques ONG 15 % organisent la lutte anti érosives ensemble avec les
efforts de la population, on trouve que les occupants eux-mêmes
fournissent des efforts pour lutter contre les érosions soit
80 pourcent.
Tableau n° 43 les maladies
fréquentes
N°
|
Quartiers
|
Paludismes
|
Maladies hydriques
|
Fréquences
|
1
|
Luzamba
|
2
|
-
|
2
|
2
|
Ngandi
|
2
|
1
|
3
|
3
|
Mampuya
|
1
|
1
|
2
|
4
|
Manoka
|
1
|
2
|
3
|
5
|
Résidentiel
|
3
|
-
|
3
|
6
|
Mawete
|
3
|
-
|
3
|
7
|
Mvulanene
|
3
|
1
|
4
|
|
Total
|
15
|
5
|
20
|
|
Pourcentage
|
75
|
25
|
100
|
Source : Enquête personnelle 2019
Figure35 :les maladies
fréquentes
Après les inondations, les déchets mal
gérés et les eaux usées jetées par ci par
là, des maladies comme le paludisme et les maladies hydriques prennent
de l'ampleur. Voici leur fréquence en pourcentage, 75 % de cas de
paludisme recensés contre 25 % de cas de maladies hydriques.
III. 2. Perspective d'avenir
La République Démocratique du Congo est en crise
sur tous les plans,La volonté politique est le fondement non seulement
pour tout développement d'un pays mais aussi un gage pour tout
aménagement du territoire.
A cet effet le gouvernement Congolais doit avoir une politique
d'aménagement de l'espace afin d'assurer le bien-être de sa
population.
Aménager c'est disposer avec ordre, faire
évoluer la géographie du territoire dont on a la charge. Elle est
une action volontaire et réfléchit des collectivités
territoriales soit au niveau local (aménagement rurale, urbain et local)
soit au niveau régional (grand aménagement régionaux) soit
au niveau national(aménagement du territoire).
Comme on le voit, l'aménagement découle de
la volonté politique. Le pouvoir public doit s'appuyer sur les experts
des territoires (les géographes en premier lieu) c'est-à-dire
faire des efforts dans le sens de distribuer les activités et les
populations sur les territoires enfin de réduire les
disparités et améliorer la performance globale. Ceux-ci comme on
le constate dans beaucoup des villes et à Kasangulu en particulier, il
faut lutter contre le « laisser faire », le
« laisser aller » l'espace doit être maitrisé
c'est-à-dire faire respecter les affectations et Contrôler les
velléités des malfrats.
Eu égard à tout ce qui précède
nous formulons quelques recommandations qui porterons sur l'aménagement
des centres urbains, en général et celui de la cité de
Kasangulu en particulier
En clair, le gouvernement Congolais devrait en première
lieu :
Ø Satisfaire les besoins humains ;
Ø Installer des équipements appropriés
dans les centres urbains ;
Ø Assurer la liberté de l'emploi tout en
laissant les mutations se poursuivre librement, en fonction de besoins du
marché, qu'il s'attache à améliorer les conditions de vie
dans des villes ou régions en crise, comme à Kasangulu ;
Ø Promouvoir une croissance équilibrée,
préserver l'environnement dans la cité de Kasangulu ;
Ø Réduire les dépenses publiques en
créant les équipements appropriés dans la
cité ;
Au total, il s'agit d'organiser les cités
périphériques en les érigeant comme citéssatellites
autour de Kinshasa.
CONCLUSION GENERALE
Nous nous étions proposé dans ce travail de
pouvoir démontrer le phénomène de la projection sur le
monde rural des populations qui quittent la ville à cause des conditions
stressantes et fatigantes de la vie urbaine qui ont poussés les
populations au retour de la ville de Kinshasa vers le milieu rural notamment la
cité de kasangulu.
En effet, il était question de déterminer les
facteurs de l'exurbanisation, de découvrir la provenance des populations
qui habitent la cité de kasangulu et de trouver les mécanismes
d'adaptation à la conjoncture. Toutes ses questions ont
été abordé par plusieurs chercheurs certains comme
Dominique MIGNOT, Anne AGUILERA et Danièle BLOY (2004). Ceux-ci et bien
d'autres ont abordé spécialement la question de
l'étalement urbain et ils sont arrivés à la conclusion
selon laquelle les doubles processus de suburbanisation des actifs et des
emplois, couplet au développement des pôles en
périphérie s'accompagne des mutations significatives dans
l'organisation de l'espace.
Le premier résultat de cette étude est tout
d'abord la confirmation sur le double phénomène de concentration
et de l'étalement urbain. Ce point de vue rejoint notre étude
dans la mesure où elle confirme que la croissance urbaine de la ville de
Kinshasa a conduit à plusieurs problèmes liés à
l'organisation de l'espace.
En effet, la vie coute chère en ville ou à
Kinshasa et les mouvements d'exode rurale massif à pris de l'ampleur.
Les populations en quête de logement s'est orientée vers les
cités périphériques. D'autres ont choisis carrément
de retourner de la ville de Kinshasa vers le milieu rural.
En effet, la raison qui explique ce retour réside non
seulement dans une dégradation vertigineuse de la qualité de
vie urbaine mais aussi pourla pauvreté de la population en
générale.
Une étude pareille confirme notre hypothèse. Il
s'agit du travail du professeur Jean-Claude BRUNEAU qui a étudié
(la crise des sociétés et l'exurbanisation en Afrique tropicale)
il a observé le retour des villes vers les milieux ruraux. Cela dans le
Katanga d'abord dès les années 1970 ou les processus semblent
avoir pris naissance puis dans le reste du vaste Congo ou il a connu une
étonnante expansion. En suite au Niger ou des évolutions
similaires sont devenues évidente dans les années 1980. Enfin,
dans le Cameroun dans les années 1990 ou les mêmes causes ce sont
mises à produire plus brusquement encore les mêmes effets
plutôt qu'un vrai déclin du fait urbain, cette inversion de flux
migratoire semble traduire une forme spécifique d'exurbanisation, dont
plusieurs indices suggèrent qu'elle n'est plus en Afrique l'exception
mais bien la règle. Voilà qui justifie notre hypothèse.
BIBLIOGRAPHIE
1. BRUNET, R. al (2012) Les mots de la géographie.
Dictionnaire critique, Reclus la documentation FRANCAISE, Paris 518P
2. KATALAYI MUTOMBO, H. (2008) l'Urbanisation
périurbain de Kinshasa Ouest et perspectives d'aménagement.
Cas des quartiers périphériques de commune de Mont-Ngafula et
Ngaliema, DEA, UNIKIN, Kinshasa, 163P
3. BRUNEAU, J.-C. (2010), « crise des
sociétés et exurbanisation en Afrique
tropical »,In Historien et Géographe, n°379, pp
185-195
4. BADIBANGA, A. (1985). « Urbanisation
mimétique et l'extraversion des villes africaines », in :
tiers-monde, tome 26 N° 104, pp. 849-852.
5. BRUNEAU, J-C. (1987), « les quartiers de
Lubumbashi (zaïre). Organisation et différentiation de l'espace
dans une grande ville africaine », Travaux et Documents de
Géographie Tropicale, CEGET, n° 58, Bordeaux.
6. BUREAU D'ETUDE D'AMENAGEMENT ET D'URBANISME(BEAU) (1996),
Kinshasa Gestion de la croissance urbaine, Kinshasa, BEAU,
29p.
7. DHEUDJO NDAHORA, S. (1990), (zaïre),
Kinshasa-ouest : Etude de la formation et l'intégration des
quartiers urbains, thèse de Doctorat : Géographie,
université de Bordeaux 2, 555p.
8. FLOURIOTJ. Et al. (1975), atlas de Kinshasa,
Bureau d'études d'aménagement urbain, Kinshasa.
9. KATALAYI MUTOMBO, H. (2018), notes de cours de
planification et aménagement du territoire, troisième graduat
géographie. UPN., Année académique 2018-2019.
10. MERLIN, P. et CHOAY,F. (2005) ; Dictionnaire de
l'urbanisme et l'aménagement,P.U.F.,paris, p910.
11. PAIN, M. (1979), Kinshasa, l'écologie et
l'organisation urbaine, thèse de Doctorat en lettres,
Université de Toulouse le Mirail, Institut de géographie Daniel
Faucher, 1979, 94p
12. PAIN, M. (1984), Kinshasa, la ville et la
cité, Ed. De l'ORSTOM, paris.
13. TSHIBANGA KAJINGULU. (1999), habitat et environnement
sur un site collinaire. Cas de Ngomba Kinkusa, Mémoire de licence,
IPN/BINZA, Kinshasa
14. TSHIBUABUA LUKOMA. (1999), la typologie de l'habitat
et perception de l'espace dans le quartier la colline et la localité
Matadi kibala, commune de Mont-Ngafula, mémoire de licence, IPN,
Kin/BINZA 73P
15. MOBELO MANKELE, D. (2018), Urbanisation non
maitrisée dans le quartier industriel, commune de LIMETE, Travail
de Fin d'Etudes, Université pédagogique national, Kinshasa,
61p
16. IZIA BATI, J.B. (2003), Habiter la
périphérie : formes d'adaptation à la crise
urbaine : cas de la localité vumbo. Commune de Ngaliema, TFE,
UPN, Kinshasa, 44p
17. KASHIMBA KAYEMBE, G. (2008), La pression de
l'aménagement de l'habitat sur l'agriculture urbaine à Kinshasa :
cas du lotissement de l'espace maraicher Nzeza Nlandu dans la commune de
Kinseso, Memoire de licence, Université de Kinshasa, 96p.
18. MBO LALA. (2001), la consommation de l'énergie
dans un quartier périphérique de Kinshasa, mémoire de
licence IPN., Kinshasa, p.59
19. MAXIM, R. De (1984), Kinshasa, ville en suspens
(dynamique de la croissance et problème d'urbanisation :
étude sociopolitique, travaux et documents n°176, paris,
476p.
20. KATALAYI MUTOMBO, H. (2000), « Essai de
régionalisation : quelles que stratégies d'approche
pour un développement intégral du Congo » in revue de
pédagogie appliquée, vol, XVI, n°1, UPN., Kinshasa-Binza, P
110-127
21. KATALAYI MUTOMBO, H. (2000), « plaidoyer pour
l'émergence de l'espace touristique intra-urbain de Kinshasa :
problèmes et perspectives », in revue de
pédagogie Nationale, Kinshasa-Binza.
22. LEVY.J. et LUSSAULT, M. (2003), Dictionnaire de
géographie, 8ème Edition Berlin, Paris, p962.
Annexes
QUESTIONNAIRE
D'ENQUETES
Sujet : « explosion urbaine de
Kinshasa : chaos ou maitrise ? ». Cas de la commune de
selembao
I. Identification du chef de ménage
1) Quelle est votre situation matrimoniale ?
a) Célibataire b) Marié c) Veuf (Ve) d)
Divorcé e) Séparé (e)
2) Quel est votre statut en tant qu'occupant ?
a) Propriétaire b) Locataire c) Gardien
3) Catégorie socio-professionnelle
a. Agriculteur b. Petit commerçant, artisan c. Cadre
d. Fonction Publique e. Retraité f. Inactif, autre...
4) Quel est votre niveau d'études ?
a. Universitaire b. Secondaire c. Primaire
d. Sans diplôme e. Ne veut pas répondre
5) Quelle est votre province d'origine ?
..............................................................
6) Quelle est votre lieu de provenance, avant de venir
à Kasangulu ?
...........................................................................................................................
II. Problèmes fonciers
7) Quel est le mode d'acquisition de la parcelle ou de la
propriété ?
a) Chef de terre b) Ancien propriétaire c) Pouvoir
public
d) Organisme e) Leader politique f) Sans réponse
8) Quel est votre titre de propriété ou
immobilière ?
a) Reçu d'achat b) Livret de logeur c)
Attestation de propriété
d) Fiche parcellaire e) Certificat d'enregistrement f)
Sans titre
9) Quelle est votre source de financement ?
a. Crédit au fond d'avenir b. Employeur c.
Autofinancement de ristourne
d. Aide familiale e. Autre
10) Avec qui avez-vous eu un conflit parcellaire ?
a. Deuxième acheteur b. Vendeur c. Voisin d.
Administration
f. Pas de conflit
11) Quel est le motif du conflit ?
a. Stellionat b. Limite c. Autres d. Aucun conflit
12) Auprès de qui avez-vous disposé votre
plainte ?
a. Chef de terre b. Tribunal ou parquet c. Bureau de quartier
d. La commune e. Pas de conflit
III. Les équipements
13) Quelle est votre source d'approvisionnement en
eau ?
a. Robinet b. Puits c. Bane fontaine d. Rivière
14) Quelle est votre forme d'énergie ?
v
a. Electricité b. Groupe électrogène c.
Bois de chauffe
d. Pétrole lampant
15) v
v
Votre parcelle est-elle accessible ? a) OUI b) NON
16) v
v
v
Quelle est la qualité de votre route ? a)
Revêtue b. Non revêtue
IV. Production des logements
17) A qui avez-vous confié les travaux de
construction ?
v
v
v
v
a. Entreprise b. Artisan maçon c. Occupant d.
Autres
18) Quel est le niveau des travaux de la construction de la
maison ?
v
v
a. Achevé b. Non achevé
19) Avec quoi avez-vous clôturé votre
parcelle ?
a. v
v
v
v
Arbuste b. Fil barbelé c. Parpaing d. Sans
clôture
20) Quel est le dallage au sol de la maison
principale ?
v
v
v
a. Ciment b. Carreaux c. Terre
21) Quelle est la nature du matériau de toiture de la
maison principale ?
v
v
v
v
a. Tôles ondulés b. Tôles de
récupération c. chanin d. Tuiles
22) La maison principale a combien de pièces ?
v
v
v
v
a. Une b. Deux c. Trois d. quatre
23) Quelle est la nature de la douche ?
a. v
v
Salle de bain b. Traditionnelle (KIKOSO)
24) Quelle est la nature des murs de la maison
principale ?
v
v
v
v
a) Parpaing b) Brique adobe c) Brique cuite d.
Pisé
v
e) Baraque
25) Combien de personnes occupent la maison ?
v
v
v
v
a. 1-2 b. 3-4 c. 5-6 d. 7-9
V. Problème environnementaux
26) Topographie de la parcelle
a. v
v
v
Pente forte b. Pente faible c. Terrain plat
27) Gestion des eaux usées
a. v
v
v
Collecteur b. Fosse aménagé c. Jet dans la
parcelle ou dans la rue
28) v
v
Pollution sonore. a) Sans bruit b) Beaucoup de bruit
29) Comment gérez-vous les déchets
solides ?
a. v
Simple rejet dans la rue ou dans un caniveau
b. v
Simple rejet dans la rivière ou dans un ravin
c. v
Service de ramassage
d. v
v
Incinération
e. Enfouissement dans la parcelle
30) De quelle manière vous engagez-vous à la
lutte anti érosive ?
v
v
v
a. Plante d'herbe b. Barrage en bambou c. Rejet des
déchets dans les ravins
31) Qui finance la lutte anti érosive ?
a. v
v
v
ONG b. Etat c. Occupants
32) Quelles sont les maladies fréquentes dans la
famille ?
a. v
v
v
Paludisme b. Maladies hydriques c. Autres
Table des matières
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
LISTES DES CARTES, DES FIGURES, DES TABLEAUX ET DES
PHOTOS
iv
INTRODUCTION
1
0. 1. Problématique
1
0.2. HYOTHESE
3
0.3. METHODES ET TECHNIQUES
3
0.4. CANEVAS DU TRAVAIL
5
CHAPITRE I. DEFINITION DES CONCEPTS CLES
6
I.1. Notion de la ville et cité
6
I.1.1. La ville
6
I.1.2. La cité
6
I.2.Crise urbaine
7
I.3. La campagne
7
I.4. L'Exurbanisation
7
I.5. Périurbanisation
8
I.7 Organisation urbaine :
9
I.8. L'aire de centralité et la
périphérie urbaine
10
I.8.1 L'aire de centralité
10
A/ Le centre
10
B. Aire de centralité
12
C. Concept théorique de l'aire de
centralité
12
I.8.2. La périphérie urbaine
13
A. La périphérie
13
B. La périphérie urbaine
13
Conclusion partielle
14
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA CITE
URBANO-RURALE DE KASANGULU
15
2.1. La Cité de Kasangulu dans le territoire
de Kasangulu
15
2.2. Situation géographique de la
cité de Kasangulu
17
2.3. Aperçu historique
18
II.3. Aspects biophysiques
19
II.3.1. Morphologie
19
II.3.2. Hydrographie
20
II.3.3. Le climat
21
II.3.4. Végétation et sol
22
II.4. DONNEES DEMOGRAPHIQUES
23
II.4.1. Évolution de la population de
cité de Kasangulu de 2014 à 2018
23
II.5. Aspects socio-économiques
24
II.5.1. Kasangulu, une cité à vocation
agricole.
24
II.5.3. Transport et communication
26
II.5.4. Eau et l'électricité
27
II.5.5. Equipements scolaires
28
II.5.6. Equipement de santé
29
Conclusion partielle
30
CHAPITRE. III. PRESENTATION DES RESULTATS,
INTERPRETATION, ET DISCUSSION
31
3.1. Présentation des résultats et
interprétations
31
3.1.1. Identification de l'enquêté
31
III. 1.2. Problème foncière
38
III. 1.3. Les équipements de la cité
de Kasangulu
44
III.1.4. Production des logements
48
III.1 .5. Problème environnementaux
58
III. 2. Perspective d'avenir
67
CONCLUSION GENERALE
68
BIBLIOGRAPHIE
70
Annexes
73
|