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Vivre la ville à  la campagne: crise urbaine et exurbanisation à  Kinshasa. Cas de la cité de Kasangulu


par Camille MUNDELE VALIDA
Université Pédagogique Nationale ( UPN) - Graduat en Géographie Sciences de l'environnement  2019
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

Le développement d'un pays doit passer par un aménagement préalable du territoire obligatoirement car, c'est des bonnes utilisations et de l'organisation rationnelle de l'espace que dépend le développement d'un pays.

KATALAYI MUTOMBO, H.

DEDICACE

A mes parents : MUNDELE MABWOTO Didace et MUYAMINA NZANZA Bastine pour leur amour envers nous ;

A mes frères et soeurs : Jean-Perice MUNDELE, BelginaMUNDELE, Adrien MUNDELE, Assa MUNDELE, Marinie MUNDELE,Cadette MUNDELE, MUKENZI NZITA Chancelvie, pour leur soutien tant affectif que matériel ;

A mon oncle paternel Jean MUNDELE pour ses conseils.

Camille VALIDA MUNDELE

REMERCIEMENTS

Ce travail de fin de cycle est le fruit des efforts conjugués durant les trois ans de graduat.

Il n'aurait pas vu le jour sans le concours et l'aide de plusieurs personnes. C'est un plaisir pour moi de leur adresser mes vifs remerciements.

Nous manifestons premièrement un signe de gratitude à tous les personnels académiques et administratifs de l'Université Pédagogique Nationale pour leur encadrementdurant les trois ans de ce premier cycle.

Nos remerciements les plus profonds s'adressent au professeur KATALAYI MUTOMBO Hilaire pour avoir accepté de diriger ce travail en dépit de ses multiples et importantes occupations.

La science n'a pas suffi à elle seule à produire cette oeuvre. C'est pourquoi nous ne saurons pas oublier la participation matérielle et morale combien importante de mes parents.

Nous adressons chaleureusement nos remerciements à nos familles respectives : Johnny MUYAMINA, Katherine KABEMBA.

Nous sommes en outre redevables à tous nos amis et connaissances : KABUNDA SONEKA Jeannot, Reddy WAFIDUSWA, Jean-Jacques MUNDELETigana MANZANZA MATUMA,Maurice-SAM, Guy MUNDELE, jeancy MILAY ESENGO, NSHIMBA MULOPWE Josquin, Sarah TSHIAMALA, Christelle BAMUNDALA, Benjamin KANDU, Chide MBENZA, DIANZAMBI LUENGA Dody, ArianneLUENGA, Gadielle MANUELA MAFUTA, Fabrice SANDA, qui, par leur présence et par leurs conseils judicieux, nous ont permis d'avancer dans notre formation.

Que ces mots aussi minimes et simples soient l'expression de notre profonde gratitude.

Camille VALIDA MUNDELE

LISTES DES CARTES, DES FIGURES, DES TABLEAUX ET DES PHOTOS

Figure 2Carte 1 : La Cité de Kasangulu dans le territoire de Kasangulu Erreur ! Signet non défini.

Figure 3 Carte 2 : Division administrative de la Cité Kasangulu Erreur ! Signet non défini.

Figure 4 Carte 3 : Hydrographie de la Cité de Kasangulu Erreur ! Signet non défini.

Figure 5Fig. 1 : Diagramme ombrothermique de Kasangulu Erreur ! Signet non défini.

Figure 6Figure II.3 1:Evolution de la population de la cité de Kasangulu Erreur ! Signet non défini.

Figure 7 Carte 2 : Les voies de communication dans la cité de Kasangulu Erreur ! Signet non défini.

Figure 8Photo 1 : Bus de transport de la cité de Kasangulu Figure 9Photo 1 : Bus de transport de la cité de Kasangulu Erreur ! Signet non défini.

Figure 10Photo3 : Taxis Bus de Kasangulu Erreur ! Signet non défini.

Figure 11Fig. 4 : Répartition des établissements d'enseignement Erreur ! Signet non défini.

Figure 12Figure 5 : Répartition des enquêtés par sexe Erreur ! Signet non défini.

Figure 13Figure 6 : Situation matrimoniale des enquêtés Erreur ! Signet non défini.

Figure 14Figure 6 : Statut de l'occupant Erreur ! Signet non défini.

Figure 15Figure 7 : Catégorie socio - professionnelle Erreur ! Signet non défini.

Figure 16Figure 8 : Niveaux d'études des enquêtés Erreur ! Signet non défini.

Figure 17Figure 9 : province d'origine des enquêtés Erreur ! Signet non défini.

Figure 18Figure10 : lieu de provenance des enquêtés Erreur ! Signet non défini.

Figure 19Figure11 : Mode de l'acquisition des parcelles Erreur ! Signet non défini.

Figure 20Figure12 : le Titre de propriété ou immobilière Erreur ! Signet non défini.

Figure 21Figure13 : Source de financement Erreur ! Signet non défini.

Figure 22Figure14 : Avec qui avez-vous eu un conflit parcellaire ? Erreur ! Signet non défini.

Figure 23Figure15 : Quel est le motif du conflit ? Erreur ! Signet non défini.

Figure 24Figure16 : Auprès de qui avez-vous disposez votre plainte Erreur ! Signet non défini.

Figure 25Figure17 : Sources d'approvisionnement de l'eau Erreur ! Signet non défini.

Figure 26Figure18 : Sources d'énergie Erreur ! Signet non défini.

Figure 27Figure19 : Votre parcelle est- elle accessible ? Erreur ! Signet non défini.

Figure 28Figur20 : Qualités de routes Erreur ! Signet non défini.

Figure 29Figure21 : Travaux de construction Erreur ! Signet non défini.

Figure 30Figure22 : Niveau de construction des maisons Erreur ! Signet non défini.

Figure 31Figure23 : Clôture des parcelles Erreur ! Signet non défini.

Figure 32Figure24 : Dallage au sol dans la maison principale Erreur ! Signet non défini.

Figure 33Figure25 : Nature des matériaux des toitures de la maison Erreur ! Signet non défini.

Figure 34Figure26 : Les pièces de la maison principale Erreur ! Signet non défini.

Figure 35Figure26 : La nature de la douche Erreur ! Signet non défini.

Figure 36Figure27 : La nature des murs de la maison principale Erreur ! Signet non défini.

Figure 37Figure28 : Nombres des personnes dans une maison Erreur ! Signet non défini.

Figure 38Figure29 : Topographie de la parcelle Erreur ! Signet non défini.

Figure 39Figur 30 : Gestion des eaux usées Erreur ! Signet non défini.

Figure 40Figure31 : Pollution Sonore Erreur ! Signet non défini.

Figure 41Figure31 : Gestion de déchets solides Erreur ! Signet non défini.

Figure 42Figure32 : Lutte anti érosive Erreur ! Signet non défini.

Figure 43Figure33 : Lutte anti érosive Erreur ! Signet non défini.

Figure 44Figure34 : Financement de la lutte contre l'érosion Erreur ! Signet non défini.

Figure 45Figure35 : les maladies fréquentes Erreur ! Signet non défini.

INTRODUCTION

Le thème abordé dans ce travail de fin de cycle s'inscrit dans le cadre des recherches en cours pour la préparation d'un diplôme d'Etude en graduat au département de géographie science de l'environnement à l'Université Pédagogique Nationale.

0. 1. Problématique

Notre travail s'intéresse aux phénomènes de la projection sur le monde rural environnant des populations qui quittent la ville à cause des conditions stressantes et fatigantes de la vie urbaine.

En effet, le mouvement d'urbanisation en Afrique tropical a suscité l'intérêt de biens des chercheurs, ces dernières décennies, pour son caractère spectaculaire et irréversible.

Notons qu'après l'indépendance, les nouvelles administrations n'ont pas su contrôler les mouvements des populations désormais libres et l'on a assisté depuis, à plusieurs constats : l'exode rural massif, la croissance effrénée des villes et surtout des grandes métropoles,et la prolifération, d'un océan de bidonvilles. Il en est résulté que les villes Africaines sont en crise sur tous les plans, presque partout.

Parfois la dégradation de la conjoncture socio-économique et politique a disloqué le marché de l'emploi et les services publics qui composaient l'essentiel de la ville. Et tout cela lui a été à ce point dommageable que sa nature même semble devenir être redéfini.

L'une des conséquences de cette situation est une nouvelle forme d'exode : le retour des villes vers les milieux ruraux.

La vraie raison du retour à la terre est plus profonde à Kinshasa, elle réside depuis quelques décennies dans une dégradation vertigineuse de la qualité de la vie urbaine qui conduit parfois à l'exurbanisation.

Dans les Villes Africaines, les populations fuient la Campagne et préfèrent vivre en ville (Exode rural). Cela s'explique généralement par le fait que nos villages n'ont pas d'infrastructure capable de rendre la vie facile.

Nos Campagne sont souvent des lieux où la question de santé se pose avec acquitté. Il existe rarement dans nos villages des formations médicales capables de prendre la population en charge.

En plus, au sujet de l'éducation des enfants, généralement, il n'y a pas assez de bonnes écoles pour l'éducation des enfants et, donc les parents sont obligés d'aller dans des Centres Villes. Il en n'est de même pour les infrastructures des bases notamment l'addition en eau potable, d'électricité etc...

Concernant la ville de Kinshasa, les différentes guerres à l'intérieur ou en province ont obligés la population Congolaise à trouver refuge à Kinshasa où il y a un peu de la sécurité par rapport aux provinces. Il en résulte que la ville de Kinshasa s'est étalée de façon démesurée.

Et par conséquent, la vie est devenue très chère. C'est le cas par exemple des maisons de location qui devient de plus de plus chère, le prix des denrées alimentaires généralement exorbitant et le coût du transport intenable par rapport au pouvoir d'achat. Bref, la crise s'est accentuée si bien que la vie devient difficile pour une population généralement pauvre.

Dans le souci de pallier à cette difficulté, les populations trouve refuge soit à la périphérie de la ville soit dans les cités environnantes ou plus proche de la ville de Kinshasa tout simplement parce que la vie coûterait un peu moins cher par rapport aucentre-ville.

Beaucoup des citadins désoeuvrés et sans revenu important pour nouer les deux bouts du mois décident carrément de quitter la ville pour se projeter sur le monde rural environnant, considéré comme un terrain nourricier.

Cette situation donne lieu à des nouvelles formes de l'organisation spatiale. Cette inversion de flux migratoire semble traduire une exurbanisation dont plusieurs indices marquent bien à Kinshasa le retour de la Ville vers les milieux ruraux. Cet aspect mérite bien qu'on s'y penche.

Nous Pensons que ce mouvement par lequel la population urbaine quitte de la Ville pour l'Espace périurbain est à encourager dans la mesure où il permettrait la décongestion de l'Espace urbain de Kinshasa presque saturé.

Mais tout ceci ne peut être possible que si l'on peut rendre vivable, viable, ces espaces périphériques en n'y offrant des infrastructures et équipements appropriées pour recevoir dignement ceux qui y arrivent.

Eu égard à tout ce qui précède, il est permis de s'interroger :

1. Le bouleversement en cours ne tient-il qu'à la crise urbaine ?

2. Quels sont les facteurs qui poussent les populations à l'exurbanisation ?

3. D'où proviennent les populations de la cité de Kasangulu ?

4. Quels sont les mécanismes d'adaptation à la conjoncture ?

5. Qu'est ce qui explique la redéfinition de ce fait urbain et rural ?

0.2. HYOTHESE

1. La crise urbaine à Kinshasa a bouleversé le mouvement de l'exode à Kinshasa.

2. La vie coût chère à Kinshasa : les prix exorbitant du loyer, et des denrées destinéesà la consommation.

3. Les populations de la cité de Kasangulu proviennent non seulement des villages voisins, mais aussi de la ville de Kinshasa.

4. L'agriculture des citadins a pris une extraordinaire ampleur.

0.3. METHODES ET TECHNIQUES

Pour réaliser ce travail le recours à certaines méthodes et techniques en géographie s'avère important. La méthode, selon MAURISE DAVAU est une procédure, une approche, ou une démarche de l'esprit pour découvrir une vérité scientifique et d'acquérir la connaissance.

Par contre,la technique selon le même auteur est un ensemble de moyens ou des procédés qui permettent aux chercheurs de rassembler des informations originales ou de secondes mains sur un sujet.

Nous soulignons par ailleurs que le choix des méthodes et techniques est une fonction de la spécificité et du contour de sujet en étude.

Ainsi, pour ce sujet, nous optons pour les méthodes et techniques ci-après :

Ø Méthode historique : Nous a permis de retracer l'historique et l'évolution de la cite de Kasangulu.

Ø Méthode analytique et descriptive :Nous a permis d'une part, d'analyser les données et d'autre pour décrire les faits observés pendant nos enquêtes. Elles nous ont permis également de dresser les différents tableaux statistiques et graphiques en rapport avec nosenquêtes.

Pour ce qui est des techniques, nous avons utilisé :

Ø La technique documentaire : qui a consisté à consulter les différents ouvrages, TFC, dans des différentes bibliothèques à travers la ville de Kinshasa et celle du département de géographie afin de recueillir les informations nécessaires à l'élaboration de cette étude.

Ø La technique d'enquête sur terrain nous a permis de faire des interviews porte à porte dans la cite de Kasangulu.

Notre enquête était orientée auprès des chefs de ménage.

Nous avons ainsi visite 20 ménages. En effet, la population cible était de 121521 habitants, en considérant que la taille moyenne d'un ménage a Kasangulu est de 6 personnes, Ceci nous donne 20253 ménages.

Pour vérifier nos hypothèses, 35 variables ont été choisies et regroupées en 5 modules : identification des chefs de ménages, variable liées au foncier, les équipements, production des logements, problèmes environnementaux.

TABLEAU 1 : LES VARIABLES UTILISEES

Modules

Variables

Nombre de variables

Identification des chefs de ménage

Situation matrimoniale, statut de l'occupant, catégorie socio-professionnelle, niveau d'Etude, premier lieu de résidence, province d'origine.

6

Variable liée au foncier

Conflit parcellaire, motif de conflit, plainte auprès de, les opposants du conflit, financement de la construction et titre de propriété, Loyer, prix des denrées alimentaire

7

Les équipements

Source d'énergie, accès à l'eau qualité de la route accessibilité

4

Production des logements

Niveaux des travaux de construction, entreprise de construction, clôture de la parcelle, dallage, natures de douche, murs, de la toilette, de toiture et des matériaux de toiture loyer, prix des denrées alimentaire

10

Problèmes environnementaux

Topographie de parcelle, érosion, les eaux usées, pollution sonore, déchets et maladies fréquentes au foyer

6

Total

 

35

L'échantillon tire de cette population a été calculé au millième,ce qui nous donne environ 20ménagesrépartis dans 7 quartiers.

0.4. CANEVAS DU TRAVAIL

Hormis l'introduction générale, le présent travail s'articule autour des 5 chapitres,précédés par une introduction.

Ø Chapitre 1 définition des concepts clés

Ø Chapitre 2 présentations du milieu d'étude

Ø Chapitre 3 présentations des résultats, interprétation et discussion.

CHAPITRE I. DEFINITION DES CONCEPTS CLES

Les lignes qui suivent définissent différents concepts qui facilitent la compréhension de notre sujet.

Il s'agit des concepts suivants : Notion de la ville et de la Cite, la crise urbaine, la campagne, l'Exurbanisation, la périurbanisation, l'organisation urbaine, l'aire de centralité et la périphérie urbaine.

I.1. Notion de la ville et cité

I.1.1. Laville

La ville rassemble des personnes qui vivent fondamentalement du commerce et des services (Y compris les services de police et de défense). On ne peut en dire beaucoup plus quant à la composition socioprofessionnelle.

De nos jours et en pays développe', la ville ne s'oppose au village que par la taille, car la population du village n'est guère plus agricole que celle de la ville.

Les villes ont les rues, et non des routes, en principe ; elles ont des maisons, qui ne sont pas partout jointive et des magasins. Elles ont en général un pennage étendu, nombre d'entre elles ayant repoussée plusieurs fois leurs limites en incorporant leur ban, devenu banlieue.

Il en existe de toutes sortes selon leurs adjectifs : grandes et petites, villes moyennes, en les plus grandes sont des mégalopoles ; les mégalopoles sont de vastes ensembles de villes, on appelle métropoles celles qui commandent un vaste territoire, et les capitales, chefs-lieux d'Etats.

I.1.2. La cité

Simple synonyme de ville,Ce mot vient, par le latin Civitas, de la riche racine Kei, Keiwos, Weik qui évoquait l'idée de convive, vivre ensemble, coucher en un même lieu, ou avec, donc clan `'et se trouve cachée aussi dans le hameau'' (et home, heim) ; V. Ville''. Il en vient également le civil*, la civilité, la civilisation'', le civisme, la citoyenneté, toutes éminentes qualités de socialisation et de territorialisation.

I.2.Crise urbaine

La crise urbaine désigne par exemple une situation d'inégalités socio-économiques associée à des disparités spatiales, et non pas une situation critique circonscrite dans le temps.

La crise urbaine est un moment d'extrême tension, de paroxysme, de dégradation du système urbain par le fait d'une urbanisation non-maîtrisée.

C'est donc le temps où le territoire ne remplit pas les objectifs spécifiques pour son aménagement :

- Assurer la sécurité des biens et des personnes ;

- Assurer un treillage complet du territoire, accessible en toutes ses parties par des chemins libres d'accès, permettant une bonne fluidité des échanges ;

- Exploiter des ressources, ce qui en suppose la détection poussée et la mise en valeur ;

- Limiter les risques ou du moins les effets des risques d'opposition, d'insurrection et de fractures sociales.

La crise urbaine est donc définie par une urbanisation qui ne prévoit pas les risques en planification ou en agissant sur les éléments qui structurent le développement de l'agglomération : système de circulation et de transport, grandes orientations d'extension spatiale, principaux sites d'activités économiques.

I.3. La campagne

La campagne c'est la vaste étendue du pays découvert. C'est un paysage rural où les champs ne sont pas clôturés, où les habitations sont groupées.

I.4. L'Exurbanisation

Dans le dictionnaire critique « les mots de la géographie » Brunet, Ferra, Théry, L'exurbanisation est un mouvement par lequel la population urbaine semble « sortir » de la ville pour se placer dans les espaces périurbains. (BRUNET, R& al, 2012)

En fait, il s'agit du phénomène par lequel les villes s'accroissent en gagnant de l'étendue. Le coûtélevé du centre, la concurrence des bureaux, le développement de la voiture particulière entrainent l'expansion de banlieues toujours plus éloignées, et parfois la diminution de la population résidente dans la commune centrale. Ce n'est en rien un affaiblissement de la concentration urbaine, seulement une extension en volume et en étendue. Les centres restent tout aussi convoités.

L'Exurbanisation n'est pas nouvelle chez les « élites » : mais entant que phénomène de masse elle est limitée à certaines périodes et circonstances. Elle traduit bien plus l'accueil de nouveaux citadins que le reflux de citadins quittant le centre des villes. En cesens, elle sert parfois à la migration des campagnes vers les villes, bien que l'adoption de ce genre de résidence soit probablement plus fréquente chez les anciens citadins (venant éventuellement d'une autre ville) que chez les néo-citadins proprement dits.

I.5. Périurbanisation

Le phénomène depériurbanisation Existe dans tous les pays. Il est très ancien et très diversifié selon les époques et les milieux. On l'appelait autrefois « expansion urbaine » Actuellement, c'est la dénomination « étalement » qui est en vogue, à la quel on donne parfois une connotation négative.

LUC NORMAND TELLIER et YVES BUSSIERE ontdéfini ce phénomène d'étalement comme « la relocalisation des populations urbaines du centre vers la périphérie »

La terminologie elle-même est variée, ce qui souligne la complexité des processus de croissance périphérique des agglomérations et donc la difficulté à aboutir à une qualification de ce phénomène.

On parle tantôt de :

- Périurbanisation, pour désigner étymologiquement « qui entoure la ville » et donc l'urbanisation continue aux franges des agglomérations.

- Urbanisation périphérique et de rurbanisation, pour marquer le processus d'urbanisation rampante de l'Espace rural, d'imbrication des espacesruraux et de zone urbanisées périphériques, qui s'organise autour des noyaux de l'habitat rural, sans créer un nouveau tissu continu.

- Suburbanisation, pour signifier le développement continu de l'espace autour des villes.

- De banlieue : au sens historique au XXèmesiècle désigne l'espace d'un lieu d'une ville où s'exerçaient le droit de ban, c'est-à-dire la juridiction de la ville.

Au sens moderne, la banlieue est un espace dominé à la périphérie de laville (zone de déversement urbain, très liée à la ville par des flux de population, d'activités, d'informations intenses). Souvent discontinue au niveau de l'occupation, la banlieue se spécialise dans certains types dépendances par rapport à la ville.

Il Existe alors la banlieue maraichère (ceinture de production pour les besoins urbains), la banlieue dortoir (cité d'accueil de travailleurs qui quotidiennement se rendent à leur travail en ville et la banlieue industrielle.

Tous les processus de croissance urbaine que nous venons d'analyser bien que multiples, décrivent le développement, l'Extension des villes et des espaces urbanisés en deux aspects principaux : d'une part, la croissance de la population urbaine, accroissement du nombre et de la taille des ville et d'autre part , les mutations de l'espace rural par diffusion de comportements, adoption de modes culturels, lesréférences et valeurs urbaines ( notamment dans l'espace rural périurbain ou suburbain).

En outre, ces différents processus de croissance urbaine sont définis chacun par son mode propre d'urbanisation des espaces périphériques, mais aussi par son rapport à l'aire de centralité.

I.6 Organisation urbaine :

Organiser un espace désigne un faisceau d'actions visant à transformer le cadre naturel des activités pour en optimiser l'efficacité en fonction de stratégies déterminées autour d'objectifs précis (militaires, politiques, nourriciers, Administratifs...)

On doit impérativement déboucher sur une typologie des espaces en fonction des objectifs recherchés.

Pour MERENNE (1981), l'organisation de l'espace est une structure que les hommes ont donnée spontanément ou volontairement, individuellement ou collectivement, aux répartitions spatiales des éléments divers de leurs activités.

Ainsi par exemple, comme le Constate GEORGE (1970), l'exploitant agricole organise l'espace lorsqu'il répartit ses assolements, l'homme d'affaires organise l'espace lorsqu'il implante les succursales de sa firme (niveau micro géographique).

Au niveau macro géographique, la création d'un réseau d'irrigation, l'ouverture d'une micro et des moyens de communication qui la desservent, l'établissement d'une ville dans une zone pionnière sont des actes d'organisation de l'espace.

L'expression ne peut donc pas être prise pour un synonyme de « géographique volontaire », car l'organisation de l'espace est bien plutôt la conséquence non voulue d'une infinité d'interventions partielles.

Lorsque la société agit volontairement sur son espace, elle réorganise, elle restructure celui-ci : On réservera à cette action le terme d'aménagement de l'espace (Du territoire), afin de ne pas confondre le subi et le voulu, le passif à l'actif.

Dans l'organisation de l'espace, certains éléments jouent un rôle particulier, qui est un rôle structurant, ils donnent à l'espace habité sa cohésion et ses moyens de fonctionnement en mettant les hommes et les sociétés en contact les uns avec les autres : Ce sont les voies de communication et les villes.

Les villes et routes sont les grandes initiatrices d'unité, elles créent la solidarité des contrées. Autrement dit, elles organisent l'espace.

I.7. L'aire de centralité et la périphérie urbaine

I.7.1 L'aire de centralité

A/ Le centre

Le centre est généralement le point tel que tous les points d'une figure. Soient symétriques deux à deux par rapport à lui. C'est le coeur, le milieu d'un espace quelconque. Il peut aussi être considéré comme le point de convergence ou de rayonnement.

Dans ce sens l'aire de centralité traduit le lieud'attraction, de rassemblement (Centre Urbain). Il détient par le fait même le pouvoir et moyens de l'appliquer c'est-à-dire la puissance.

Labasse (1966) l'entend comme la transposition tangible du « Principe de modalité » sur lequel est basée l'armature d'un pays.

Que l'on discute de l'accessibilité de la ville, de son pouvoir d'attraction, de l'exercice de ses fonctions les plus raffinées, il faut toujours en venir à lui. Lerenforcementde cette aire se fait aux dépens de la périphérie (moyennes et petites villes et leurs régions).

Traditionnellement, le centre réunit des éléments disparates que les aménageursanglo-saxons aiment à grouper dans la trilogie administration, affaires, activités socioculturelles. Les sociologues attribuent en premier lieu au centre des vertus « symboliques, ludiques et affectives ».

La noblesse est en effet l'apanage du centre et son fondement y est moins d'ordre monumental, bien qu'il ne soit pas à négliger. En plus, le centre a aussi une vocation rassembleuse qui s'exerce à travers l'hôtel, et le cabinet de documentation international, les salles de réunion, les secrétariats multilinguistiques, les divers points d'aboutissement des réseaux de transport (Sièges, locaux des compagnies aériennes, etc.)

En fait, l'aire de centralité est l'espace ou la région motrice.Faisons remarquer que ce n'est pas une notion géométrique. Car cet espace peut être décentré, mais jouer le rôle de pôle de développement.

Le concept centre évoque aussi, selon LABASSE (1966), le coeur et la noblesse de la cité, qui possède un noyau paré des attribues essentielles de la vie civilisée (à savoir : Cathédrale, théâtre, salle de concert et de réunion, galerie d'art, bibliothèque), il estime que les critères de la centralité sous son aspect authentique semblent tenir en définitive du qualitatif pur. « Le centre est en effet le champ d'exercice et d'accomplissement des responsabilités et des satisfactions d'un ordre élève, prestige, information et interconnexion en sont les attributs apparemment irrécusables ».

En fait la logique dans cette organisation de l'espace exige qu'au fur et mesure que l'on se hausse dans la hiérarchie des villes, certains services, soient, éliminés, au profit de plus nobles. En d'autres termes, l'espace périphérique hébergera progressivement les services qui impliquent des manipulations encombrantes d'abord, puis éventuellement le tour des équipements unitaires à caractèresemi-présidentiel, comme les industries, qui iront plus loin du centre.

C'est ainsi que pour BAILLY et BEGUIN (1982), la périphérie est à entendre dans l'analyse dialectique des concepts antagonistes centre périphérie.

La périphérie est alors considérée comme lieu d'investissement pour profiter du travail peu rémunéré et accroître la plus-value différentielle. L'espace périphérie prend le sens en termes de rapports économiques sociaux. La théorie des rapports centre-périphérie est ici destinée à montrer comment le renforcement du centre se fait aux dépens de la périphérie et comment progressent les inégalités par appropriation des ressources et de la force de travail de la périphérie par le centre qui détient le capital et le savoir-faire.

B. Aire de centralité

Selon toute vraisemblance, le concept « aire de centralité » n'a pas une explication précise dans les dictionnaires.

Toutefois, d'après le dictionnaire Larousse (1996) le mot aire vient du latin area qui signifie surface unie, surface de terrain, étendue géographique. Par contre le mot centralité semble ne pas avoir une définition pour ne pas dire qu'il n'existe pas.

Néanmoins, certains commentateurs la définie comme étant « la qualité de la localisation qui a la meilleure accessibilité, c'est-à-dire généralement au point de rencontrer des principaux axes de communication ».

Mais que peut-on comprendre exactement de l'aire de centralité ?

L'aire de centralité ne signifie pas directement et nécessairement le centre géographique d'un territoire mais, plutôt une position privilégiée et un choix rational, plus souvent c'est les lieux ou avait commencé la première occupation de la ville.

C. Concept théorique de l'aire de centralité

Le central businessdistrict (CBD) est la version anglo-saxo de l'aire de centralité, qui fut un mouvement nord-américaine dont on situe la genèse à la fin du XIXe siècle dans les grandes villes américaines. C'est à la fois le moyen le plus économique de résoudre la consommation d'espace et permettre de renforcer le degré de centralité des services de la ville.Visiblement, il se présente comme un assemblage de haut gratte-ciel où sont concentrésla direction des enprises et des bureaux des firmes de conseil et, de service aux entreprises.

Les immeubles en hauteur en effet, permettent de rationaliser l'organisation des bureaux en rassemblant les services d'un groupe dans le même immeuble.

On le considère comme un quartier d'affaire et en même temps une zone des grandes activités commerciales. Le CBD est toujours polyfonctionnel c'est-à-dire regroupement des différentes fonctions urbaines dans un espace donné (fonction résidentielle, commerciale, culturelle, loisir Administrative...) et les immeubles qui l'animent sont dans la plupart polyfonctionnels, c'est-à-dire la conception doit comprendre trois niveaux de service tel que :

· Le niveau urbain : Caractérisé par les commerces banales (boutique d'habillement, super marcher...) et est accessible au grand public, implanté au rez de chausser.

· Le niveau quartier : Situé dans le 3éme et 4ème étape ou l'on retrouver des commerces des services tels ; les salons de coiffure, écoles maternelles, dispensaires, maisons de couture, internet, cordonnerie...

· Le niveau intime : entre 4èmeet les étapes supérieurs c'est les appartements de résidences et les locaux de bureaux. C'est la partie calme ou il y a moins des bruits

I.7.2. La périphérie urbaine

A. La périphérie

Le terme périphérie vient de « péri », autour (de) et « pherin », porter, signifie la ligne qui délimite une figure curviligne, une surface. C'est le bord, le contour, le pourtour ou la surface extérieur d'un volume.

B. La périphérie urbaine

La périphérie urbaine est donc l'ensemble des quartiers éloignés » du centre et situés départ et d'autre de la limite, de l'enceinte d'une ville, soit à L'extérieur (banlieue), soit à l'intérieur.

Ainsi, on peut distinguer à la périphérie plusieurs types de croissances (morphologies spatiales), suivant l'application des forces qui ont présidé à l'étalement de la ville : « les grands ensemble » comme un modèle de croissance intégrée et « les villes nouvelles », « les villes satellites » comme un modèle de croissance externe. Tandis que la « banlieue » désigne la campagne et le village entourant une ville.

Conclusion partielle

A l'issue de notre premier chapitre consacré aux considérations générales, nous venons d'épingler le cadre conceptuel et théorique en rapport avec notre sujet du travail. Cette démarche a permis de faciliter la lecture et la compréhension du travail qui porte sur la cité urbano-rurale de Kasangulu. Le deuxième chapitre se propose justement de présenter la cité urbano-rurale de Kasangulu.

CHAPITRE DEUXIEME :PRESENTATION DE LA CITE URBANO-RURALE DE KASANGULU

Dans ce chapitre deuxième de notre étude, nous allons particulièrement focaliser notre attention sur l'analyse de notre milieu de recherche qui est la cité urbano-rurale de Kasangulu, notamment l'étude de la situation géographique (des aspects physiques et démographiques).

A cet effet, les aspects sur lesquels va s'articuler ce chapitre portent sur :

Ø La localisation de la Cité de Kasangulu dans le territoire de Kasangulu

Ø La situation géographique de la cité urbano-rurale de Kasangulu

Ø L'aperçu historique ;

Ø Les aspects biophysiques ;

Ø Les données démographiques et socio-économiques

Ø En fin les infrastructures de basse

2.1. La Cité de Kasangulu dans le territoire de Kasangulu

Administrativement, Kasangulu fut un poste d'Etat avant 1941 et faisait partie intégrante du territoire de Madimba. Ce poste a vu le jour le 01.02.1913, et est devenu territoire autonome par l'ordonnance n°296/ait 11.0 du 25 juin 1941 sous l'appellation du territoire du Pool dont une bonne partie de ses terres, furent annexées aux communes urbano-rurales de Maluku, Nsele et Mont-Ngafula. Actuellement sa superficie est de 4.680 km² avec une population de 121.521 habitants.

Le territoire est subdivisé en trois secteurs : Kasangulu, Lukunga-Mputu et Luila. Il a 26 regroupements, 1021 villages, 7 quartiers et 237 avenues.

La cité de Kasangulu est une entité administrative décentralisée du territoire de Kasangulu dans la province du Kongo Central, elle compte 7 quartiers qui sont : Luzamba, Ngamba, Mampuya, Monoko, Résidentiel, Mawete et Mwulanene.

Outre ces quartiers, la cité de Kasangulu sont entourés de villages périphériques autonomes. Les principaux villages sont : Binsapala, Kibuba, Kigala, Kinguala, Linzomosi, Malala, Misogi, Masana 1 et Masana

Carte 1 : La Cité de Kasangulu dans le territoire de Kasangulu

Quant à l'organisation administrative, l'organigramme de la cité de Kasangulu se présente de la manière suivante

2.2. Situation géographique de la cité de Kasangulu

Carte 2 : Division administrative de la Cité Kasangulu

La cité de Kasangulu est située au nord du territoire portant le même nom dans le secteur de Kasangulu, le long de la nationale n°1 à 45km de la ville de Kinshasa.Sa superficie est de 4.680km².

La cité est délimitée :

Ø Au nord par le groupement Kinga Ntoko et Mikono ;

Ø Au sud par le groupement Ntampa ;

Ø A l'est par le groupement Kimbondo

Ø A l'ouest par le groupement Kinimi

2.3. Aperçu historique

Du point de vue toponymique, rappelons que le nom de Kasangulu découle du type de troc qui se pratiquait entre les portugais et les autochtones. Les premiers vendaient des offres appelées « Kasa » dans la langue kongo et ces derniers vendaient le porc appelé « ngulu » dans la même langue.

Figure 1 : organigramme de la cité de Kasangulu

CHEF DE CITE

SECRETAIRE

CHEF DE CITE ADJOINT

IMPACT ET TAXES

HYGIENE ET ENVIRONNEMENT

DICTYLOGRAPHIE

RECENSEMENT

Source : Bureau de la cité de Kasangulu 2018

Les attributions administratives des différents bureaux de la cité se présentent des manières suivantes :

Le chef de la cité est le premier responsable et coordonnateur principal qui supervise l'ensemble des activités exercées par les différents agents selon leurs attributions respectives. A son tour, il rend compte à l'administrateur du territoire et qui fait le rapport au gouverneur de la province.

Le chef de la cité est secondé par un adjoint et assistépar un secrétaire. En effet le chef de la cité adjoint remplace le titulaire en cas d'absence ou d'empêchement.

Le secrétaire est l'agent qui gère les affaires administratives de la cité, l'expédition et la réception des courriers ou correspondances tout en conservant les archives du bureau.

Il établit également les procès-verbaux et les comptes rendus de la réunion. Enfin, signalons qu'on retrouve également les services des impôts et taxes, environnement et hygiène, dactylographie et de recensement.

II.3. Aspects biophysiques

II.3.1. Morphologie

Du point de vue relief, le paysage de la cité de kasangulu est dominé par les collines et les vallées. L'altitude la plus élevée est de 490m et la plus basse est de 390m dans les fonds de vallées.

L'étude géologique de la cité de Kasangulu signale que cette région appartient au système schiste-gréseux appartenant à la série d'Inkisi. Le grès fait l'objet d'exploitation industrielle de six (6) carrières qui sont opérationnelles dans le territoire de Kasangulu

II.3.2. Hydrographie

Carte 3 : Hydrographie de la Cité de Kasangulu

L'orientation hydrographique dans la cité de Kasangulu se conforme à la configuration topographique du milieu. En effet, le réseau hydrographique comprend le fleuve Congo à l'Ouest sur une distance de 90km mais non navigable à cause de chutes et rapides. La rivière Lukala traverse la cité en prenant sa source en Ntampa (secteur de Luila) pour se jeter dans la rivière Ndjili. Dans la cité de kasangulu la vallée de la rivière Ndjili atteint 5m de largeur et de profondeur. D'autres petites rivières baignent la cité notamment : Nkungisi et Mafumu ; il y a la présence de plusieurs sources aménagées soit 18, et des sources non aménagées soit 12.

II.3.3. Le climat

Selon le rapport de Mettelsat (2018) voici les données pluvio-thermiques de la cité de Kasangulu.

Tableau 2 climat de la cité de KASANGULU

Mois

J

F

M

A

M

J

Jt

A

S

O

N

D

Préc

(mm)

186,1

150,04

199,8

214,7

144,6

5,8

2

5,4

22,6

138,8

259,3

194

T°C

25,8

26,

3

26,6

26,6

26

23 ,8

22,6

23,6

22,6

26,8

25,7

25,7

Figure 2 : Diagramme ombrothermique du climat de Kasangulu

Fig. 1 : Diagramme ombrothermique de Kasangulu

L'interprétation des données de la figure ci-dessus traduit les réalités d'un climat tropical humide caractérisé par l'alternance des deux saisons au cours de l'année.

La durée de raison est inégale car il s'agit d'une longue saison pluvieuse (plus ou moins 9mois) et une courte saison sèche de plus ou 3 mois. Les pluies sont abondantes pendant l'année soit 1300 mm par an et avec un déficit pendant la saison sèche.

Les températures mensuelles sont également élevées supérieures à 24°. La température moyenne annuelle demeure élevée plus de 23°. L'amplitude thermique annuelle est friable soit 4°C.

II.3.4. Végétation et sol

Le paysage végétal de Kasangulu est dominé aujourd'hui par la savane qui est le résultat de la déforestation des formations végétales antérieures.

En effet, la population a détruit le couvert végétal pour la recherche de l'énergie, des champs et de l'habitat. Ainsi, on constate dans la cité de Kasangulu le recul de forêt et son remplacement par la savane. Quant au sol, on peut en général classifier ceux de Kasangulu en deux grandes catégories : les sols argileux et les sols sableux. Ces sols conviennent pour toutes les cultures plus précisément les cultures maraichères et vivrières.

Forêt de Sapins à Kasangulu

II.4. DONNEES DEMOGRAPHIQUES

II.4.1. Évolution de la population de cité de Kasangulu de 2014 à 2018

Les rapports du bureau de la cité de Kasangulu nous ont renseignés sur l'évolution démographique pour la période de 2014-2018 comme l'indique la figure ci- après

Tableau 3 : Evolution de population de cité de Kasangulu de 2014 à 2018

Année

Population

Indice de croissance

2014

26677

100

2015

31480

118

2016

44153

140

2017

57885

131

2018

71817

124

Source ; rapport annuel du bureau de Kasangulu 2018

Figure II.3 1:Evolution de la population de la cité de Kasangulu

La lecture de la figure II.3 montre que la population de la cité de Kasangulu connait une évolution lente de 2014 à 2015. Cette population a augmenté ces cinq dernières années continues pour la période considérée à savoir : 2015-2018; en effet, L'explication qu'on peut formuler pour comprendre cette augmentation, serait liée à la considération de deux (2) facteurs à savoir : l'accroissement nature et l'exode rural d'une part et l'exurbanisation d'autre part.

En effet, la cité de kasangulu connait une dynamique démographique à cause de naissances nombreuses d'une part et l'arrivée massive de la population en provenance de Kinshasa et des territoires de Kongo central d'autre part.

Tableau 4. Répartition de la population part quartier

Quartier

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

%

Luzamba

2359

4442

4583

4607

15991

13,15

Ngandi

1427

3823

4146

4441

13837

11,38

Mampuya

3544

3649

3639

3775

14607

12,02

Manoka

3544

3962

4479

5093

17078

14,05

Résidentiel

3634

5624

3889

4008

17155

14,11

Mawete

4076

4231

4492

4722

17521

14,41

Mvulanene

13159

3361

4309

4503

25332

20,84

Sous total

31743

2b9092

29537

31149

121521

100

Source : rapport manuel du bureau de la cité de kasangulu 2018.

L'analyse des données présentées dans le tableau II.1. Montre que le quartier Mvulanene et le plus peuplé et englobe 20,84% de la population totale de Kasangulu. Les différentes commodités et facilités urbaines dont l'électricité, l'adduction en eaux potable, l'accessibilité, la jonction du chemin de fer et de la route Matadi-Kinshasa, sont autant des facteurs qui favorisent l'occupation spatiale de ce quartier. Les autres quartiers notamment Ngandi, Résidentiel, Manoka accusent un peuplement moyen. Luzamba et Mampuya ont tous de peuplement bas soit respectivement 13,15% et 12,02%

II.5. Aspects socio-économiques

II.5.1. Kasangulu, une cité à vocation agricole.

L'économie de la cité de Kasangulu est fondée principalement sur l'agriculture. Il s'agit de l'agriculture traditionnelle de subsistance dont les produits sont vendus au marché de Kinshasa et Kasangulu. Parmi les cultures vivrières pratiquées, le manioc occupe une place importante. Outre l'agriculture, on pratique également la pisciculture, dans la cité à moins faible échelle.

Les équipements socio- économiques sont importants avec une prépondérance des boutiques.

Tableau 5. Inventaire des équipements socio-économiques de la cité de Kasangulu.

Nature

Effectifs

Observation

A. Economique

Ø Débits de boissons

Ø Marché

Ø Parking

Institution financière

Magasins et boutique

55

3

2

2

91

Chinois

B. Collectifs

Ø Eau

Ø électricité

1

1

Resideso

SNEL

Ø Hôpital général

Ø Centre de santé

Ø poste de santé

1

3

9

Maa

C. Enseignement

Ø Primaire

Ø Secondaire

Ø esu

Ø Loisir

Ø sport

18

12

4

2

1

Ista, isp, issd,igps

Galerie dingos, et bikeko

Terrain de football

Source : bureau de Kasangulu 2018

La lecture du tableau 5. Permet de dégager les types, et le nombre des équipements socio-économiques opérationnels dans la cité urbano-rural de Kasangulu. En effet, ces équipements économiques sont plus nombreux et les plus varier soit 153 établissements. Le secteur de la santé présente 13 établissements. Quant à l'éducation, elle dispose 37 équipements de différents cycles. Enfin les loisirs et sports n'ont que 3 sites.

II.5.3. Transport et communication

Carte 4 : Les voies de communication dans la cité de Kasangulu

Le Transport intra urbain est assuré par des taxis, des taxis bus et taxi moto. Le coût du transport varie entre 300 et 500 FC pour les taxis bus et peut atteindre 1000 FC pour les taxis et les motos. Le transport inter urbain se fait sur tout le long de la nationale N°1 et les autres voies utiles de cités de la province.

La moto permet aux passagers de se déplacer beaucoup plus vite et d'accéder aux endroits qui sont jugés inaccessibles par taxi.

Photo 1 : Bus de transport de la cité de Kasangulu Photo 2 : Taxis motos

(Entrée de l'hôpital MASA) (Entrée de l'hôpital MASA)

Photo3 : Taxis Bus de Kasangulu

(Entrée de l'hôpital MASA)

II.5.4. Eau et l'électricité

L'approvisionnement en eau potable est assuré par la regideso.

Quant à l'électricité, il convient de signaler que comme partout ailleurs, le problème du courant électrique se pose avec acuité dans la cité de Kasangulu. Ceci s'explique par le fait que la SNEL qui constitue la seule entreprise de fourniture de l'énergie électrique n'arrive pas à satisfaire les besoins exprimés par les habitants des nouvelles extensions. Il y a lieu de remarquer même que les espaces électrifiés depuis des années subissent des coupures intempestives depuis que la cabine centrale a été endommagée par les travaux de la société générale (SGI et autres) passé dans la cité de Kasangulu.

II.5.5. Equipements scolaires

La cité de Kasangulu a en son sein un certain nombre d'établissements d'enseignement et de formation. Le tableau II.4 donne la répartition des établissements scolaires de la cité de Kasangulu.

Tableau 6 Répartition des établissements d'enseignement a Kasanguluselon le niveau et le réseau

Niveaux

Réseaux

 

Officiel

Catholique

salutiste

Privé

Protestant

Kimbanguiste

St prit

Total

Primaire

2

4

3

3

3

2

1

18

Secondaire

2

4

1

1

3

1

0

12

Supérieur

2

0

0

2

0

0

0

4

Total

5

8

4

5

6

3

1

32

Source : bureau de l'epsp/sous division de Kasangulu

Fig. 3 : Répartition des établissements d'enseignement

Ce tableau renseigne sur les équipements scolaires de la cité urbano-rural de Kasangulu selon les cycles primaires, secondaires et supérieurs universitaires d'une part et selon les réseaux ou Régine de gestion d'autre part.

Le cycle primaire dispose de plus d'établissements soit 18 sur 32 au total. Les établissements secondaires sont au nombre de 12 alors que les Instituts supérieurs sont au nombre de 4 seulement.

II.5.6. Equipement de santé

Dans la cité de Kasangulu, on trouve plusieurs institutions médicales dont un hôpital de référence, des centres de santé et postes de santé.

Tableau 7. Répartition des centres de santé par quartier

Centre, poste, hôpital général

Quartier

MVULA NENE

MAMPUYA

LUZAMBA

NGAMBI

MAWETE

MANOKA

RESODENTIEL

TOTAL

Ps, OSS

1

-

-

-

-

-

-

1

Ps massa

1

-

-

-

-

-

-

1

HGR. Massamba

-

-

-

-

-

-

1

1

CS la grâce

-

1

-

-

-

-

-

1

PS ADS

-

1

-

-

-

-

-

1

C.S CBCO

-

1

-

-

-

-

1

2

P.s KILOS

-

1

-

-

-

-

-

1

P.S OMECO

-

-

-

1

-

-

-

1

PS. KIKOLA

-

-

1

-

-

-

-

1

PS ALPHONSE

-

-

1

-

1

-

-

2

PS ESPERANCE

-

-

1

-

1

-

-

2

TOTAL

2

4

2

1

2

0

2

13

Source : bureau de l'hôpital général de référence Masa, 2018

Légende : Cs : centre de santé, HGR : hôpital général de référence, Ps : poste de santé.

La cité urbano-rural de Kasangulu possède 11 établissements de santé qui assure des différents services de soins de santé aux malades. Ces équipements sont essentiellement privés avec un seul hôpital général de référence de l'Etat.

Signalons par ailleurs, que ces centres sanitaires sont inégalement distribués dans l'espace de la cité.

Conclusion partielle

Ce deuxième chapitre de notre étude vient de faire la connaissance de la cité de Kasangulu notre milieu d'étude. A cet effet, nous nous sommes attelée à analyser et décrire les aspects géographique, démographique, socio-économique et infrastructurelle qui caractérisent la cité de Kasangulu.

CHAPITRE. III. PRESENTATION DES RESULTATS, INTERPRETATION, ET DISCUSSION

3.1. Présentation des résultats et interprétations

Dans ce chapitre, nous allons présenter les résultats de notre travail de recherche réalisé dans la cité de kasangulu sur la crise urbaine et l'exurbanisation dans cette cité. Pour comprendre et saisir la crise urbaine et l'exurbanisation dans la cité de Kasangulu, plusieurs variables ont été utilisées.Ces variables ont été regroupées dans cinq thématiques, notamment l'identification des chefs de ménages, les problèmes fonciers, les équipements, la production des logements et les problèmes environnementaux.

3.1.1. Identification de l'enquêté

Tableau 8 : Répartition des enquêtés par sexe

Quartiers

Hommes

Femmes

Fréquences

1

Luzamba

2

-

2

2

Ngandi

2

1

3

3

Mampuya

1

1

2

4

Manoka

2

1

3

5

Résidentiel

3

-

3

6

Mawete

1

2

3

7

Mvulanene

1

3

4

Total

12

8

20

Pourcentage

60

40

100

Source : Enquête personnelle, 2019

Figure 4 : Répartition des enquêtés par sexe

La majorité des personnes enquêtées étaient du sexe masculin (60%) comme l'indique le tableau ci-dessus. Par ailleurs, quelques femmes (40%) ont également accepté de répondre à nos questions ce qui est très souvent difficile de faire parler les femmes.

Tableau 9 : Situation matrimoniale des enquêtés

Quartiers

Maries

Veuf (Ve)

célibataires

Divorcés

Séparés

Fréquences

1

Luzamba

1

-

-

-

1

2

2

Ngandi

2

-

1

-

-

3

3

Mampuya

-

1

-

1

-

2

4

Manoka

3

-

-

-

-

3

5

Résidentiel

2

1

-

-

-

3

6

Mawete

-

1

2

-

-

3

7

Mvulanene

3

-

-

-

1

4

 

Total

11

3

3

1

2

20

 

Pourcentage

55

15

15

5

10

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure 5 : Situation matrimoniale des enquêtés

Le tableau 9 présente la situation matrimoniale des personnes enquêtées. Dans l'ensemble nous avions enquêtés 55 % des mariées contre 15 % de célibataires, 15 % de veufs (Ves), 5 % de divorcés et en fin 10 % des personnes séparées.

Tableau n° 10. Statut de l'occupant

Quartiers

Propriétaires

Locataires

Gardiens

Fréquences

1

Luzamba

-

1

1

2

2

Ngandi

3

-

-

3

3

Mampuya

-

2

-

2

4

Manoka

2

1

-

3

5

Résidentiel

2

1

-

3

6

Mawete

1

1

1

3

7

Mvulanene

3

1

-

4

 

Total

11

7

2

20

 

Pourcentage

55

35

10

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure 6 : Statut de l'occupant

Concernant la question de statut de l'occupant des parcelles enquêtées, nous avions enquêté 55 % des propriétaires contre 35 % des locataires, puis 10 % sont des gardiens. Par rapport à l'aménagement de l'espace, les chefs de ménage propriétaire s'impliquent généralement à l'organisation de l'espace un peu plus que les locateurs ou les gardiens.

Tableau n°11 Catégorie socio - professionnelle

Quartiers

Agriculteurs

Petit commerçants

cadres

Fonction Publiques

Freq

1

Luzamba

1

 

-

-

2

2

Ngandi

1

1

1

-

3

3

Mampuya

-

1

-

1

2

4

Manoka

-

2

-

1

3

5

Résidentiel

1

1

1

-

3

6

Mawete

2

1

-

-

3

7

Mvulanene

2

-

1

1

4

 

Total

7

6

4

3

20

 

Pourcentage

35

30

20

15

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure 7 : Catégorie socio - professionnelle

Ce tableau présente la catégorie socio professionnelle des enquêtés. En effet nous avions enquêtés 35 % des agriculteurs, 30 % des commerçants (artisans), 20 % des cadres puis en fin 15 % des fonctionnaires publiques. Ces données confirment que la cité est Urbano-rurale.

Tableau n° 12 Niveaux d'études des enquêtés

Quartiers

Sans instruits

Primaire

Secondaire

Université

Pas de réponse

Fréquences

1

Luzamba

-

-

-

1

1

2

2

Ngandi

-

-

1

1

1

3

3

Mampuya

-

-

1

1

-

2

4

Manoka

-

-

1

1

1

3

5

Résidentiel

-

-

-

2

1

3

6

Mawete

1

2

-

-

-

3

7

Mvulanene

1

-

-

3

-

4

 

Total

2

2

3

9

4

20

 

Pourcentage

10

10

15

45

20

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure 8 :Niveaux d'études des enquêtés

Le niveau d'étude est un facteur important pour le développement du milieu. En effet 45 % des enquêtés ont un niveau supérieur contre 15 % de ceux ayant un niveau secondaire, ce qui prouve d'avantage qu'il s'agit ici des cadres ou des intellectuels qui sont partis du centre urbain pour la campagne. Par ailleurs, 10 % des enquêtés ayant un niveau primaire contre 20 % des enquêtés qui n'ont pas voulu répondre à nos question et 10 % des enquêtés ayant aucune instruction. Ce sont là généralement les villageois qui n'ont pas été séduits par la vie urbaine et sont restés attachés au terroir.

Tableau 13 province d'origine des enquêtés

Quartiers

Kongo-central

Mayi ndombe

Kasai occidental

Kwango

Kwilu

Fréq

1

Luzamba

1

-

-

1

 

2

2

Ngandi

2

-

1

-

-

3

3

Mampuya

2

-

-

-

-

2

4

Manoka

3

-

-

-

-

3

5

Residentiel

2

-

-

-

1

3

6

Mawete

2

1

-

-

-

3

7

Mvulanene

3

-

-

1

-

4

Total

15

1

1

2

1

20

Pourcentage

75

5

5

10

5

100

Source : enquête personnel 2019

Figure 9 :province d'origine des enquêtés

A la question de savoir la province d'origine des enquêtés ,75% sont du kongo-central, 5% du mayi-ndombe, 5% Kasaï occidental, 10% Kwango et enfin 5% du kwilu. Comme on peut le constater, la cité est une circonscription de la province du Kongo central, c'est ici un problème de l'exode rural.

Tableau 14 lieu de provenance des enquêtés

Quartiers

Kasangulu

Kinshasa

Matadi

Boma

Fréq

1

Luzamba

 

2

-

-

2

2

Ngandi

2

-

1

-

3

3

Mampuya

-

1

-

1

2

4

Manoka

1

2

-

-

3

5

Residentiel

1

1

1

-

3

6

Mawete

1

1

1

-

3

7

Mvulanene

1

1

1

1

4

Total

6

8

4

2

20

Pourcentage

30

40

20

10

100

Source : enquête personnel 2019

Figure10 :lieu de provenance des enquêtés

Pour la question de connaitre le lieu de provenance des enquêtés, la majorité affirment qu'ils proviennent de Kinshasa soit 40% contre 30% qui sont d'origine de kasangulu, 20% provenant à Matadi et enfin 10% Boma. On l'aura remarqué environ 60% de la population qui habite la cité qui sont partis de deux centres urbains Kinshasa et Matadi. Ici le phénomène d'exurbanisation est confirmé

III. 1.2. Problème foncière

Tableau n° 15 Mode de l'acquisition des parcelles

Quartiers

Chef de terre

Pouvoir public

Ancien propriétaire

Organisme

Fréquences

1

Luzamba

1

-

1

-

2

2

Ngandi

-

2

1

-

3

3

Mampuya

2

-

1

-

1

4

Manoka

-

1

1

-

4

5

Résidentiel

1

1

-

2

3

6

Mawete

1

2

-

-

3

7

Mvulanene

1

1

1

1

4

 

Total

5

7

5

3

20

 

Pourcentage

25

35

25

15

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure11 :Mode de l'acquisition des parcelles

Concernant le mode d'acquisition de la parcelle dans la cité de Kasangulu 35 % affirment avoir acquis leur parcelle au près du pouvoir public, 25 % ont été attribuées par les chefs coutumiers et 25 % par les anciens propriétaires et 15 % des parcelles acquis par des organisations ou des autres institutions. La cité a donc été lotis par le pouvoir public sur des espaces de la campagne (les anciens villages) cette situation conduit très souvent à plusieurs conflits de compétence entre les pouvoir public et coutumier. Voir carte 2, page 17

Tableau n° 16 le Titre de propriété ou immobilière

Quartiers

Reçu d'achat

Livret de loyer

Attestation de propriété

Fiche parcellaire

Certificat

Fréquences

1

Luzamba

1

-

-

1

-

-

2

Ngandi

-

-

-

3

-

-

3

Mampuya

-

-

-

2

-

-

4

Manoka

1

-

-

2

-

-

5

Résidentiel

1

-

-

2

-

-

6

Mawete

-

-

-

3

-

-

7

Mvulanene

1

1

-

2

-

-

 

Total

4

1

-

15

-

20

 

Pourcentage

20

5

-

75

15

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure12 :le Titre de propriété ou immobilière

Ce tableau présente le titre de propriété ou immobilière sur ce, 75 % des enquêtés affirment avoir reçu la fiche parcellaire, 20 % affirment d'avoir obtenu les reçus d'achat en fin 5 % livret de loyer. Aucun chef de ménage parmi ceux que nous avons visités n'a pas le vrai document de propriété (le certificat) la conséquence c'est que l'état loupe les moyens pour l'aménagement de l'espace.

Quartiers

Crédit au fond d'avenir

Employeurs

Autofinancement

Aide familiale

Autres

Fréquences

1

Luzamba

-

-

1

-

1

2

2

Ngandi

-

-

3

-

-

3

3

Mampuya

1

-

-

1

-

2

4

Manoka

-

-

3

-

-

3

5

Résidentiel

1

-

1

1

-

3

6

Mawete

-

-

2

1

-

3

7

Mvulanene

-

1

3

-

-

4

 

Total

2

1

13

3

1

20

 

Pourcentage

10

05

65

15

05

100

Tableau n° 17 Source de financement

Source : Enquête personnelle 2019

Figure13 :Source de financement

Kasangulu est donc une cité de gagne peu, marquée pour une auto construction. Le caractère urbain peut être justifié pour les retours massif des populations urbaine, elle-même ayant quitté la ville à cause du manque d`assez de moyen de survie

Tableau n° 18 Avec qui avez-vous eu un conflit parcellaire ?

Quartiers

Deuxième acheteur

Vendeurs

Voisins

Administration

Pas des conflits

Fréquences

1

Luzamba

-

-

-

-

2

2

2

Ngandi

-

-

1

-

2

3

3

Mampuya

-

-

-

-

2

2

4

Manoka

-

-

1

-

2

3

5

Résidentiel

-

-

-

-

3

3

6

Mawete

-

-

1

-

2

3

7

Mvulanene

-

-

1

-

3

4

 

Total

-

-

4

-

16

20

 

Pourcentage

-

-

20

-

80

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure14 :Avec qui avez-vous eu un conflit parcellaire ?

Concernant les conflits liés aux parcelles dans la cité de Kasangulu, nous avions constaté que 80 % des enquêtés affirment n'avoir pas un conflit parcellaire, par contre 20 % reconnaissent avoir eu des problèmes avec les voisins.

Tableau n° 19 Quel est le motif du conflit ?

Quartiers

Stellionat

Limites

Autres

Aucun conflit

Fréquences

1

Luzamba

-

-

-

2

2

2

Ngandi

-

1

-

2

3

3

Mampuya

-

-

-

2

2

4

Manoka

-

1

-

2

3

5

Résidentiel

-

-

-

3

3

6

Mawete

-

1

-

2

4

7

Mvulanene

-

1

-

3

-

 

Total

-

4

-

16

20

 

Pourcentage

-

20

-

80

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure15 :Quel est le motif du conflit ?

Ce tableau présente la nature de conflits fonciers que peuvent avoir les habitants ou les enquêtés de la cité de Kasangulu.

Il en ressort de ceci que la majorité de nos enquêtés affirment n'avoir connu aucun conflit ni avec les voisins soit 80 %, par ailleurs 20 % d'entre eux ont déclarée avoir connu de conflits de limitation des parcelles avec des voisins. Cette situation s'explique par le fait que les parcelles à Kasangulu ne sont pas souvent bornées.

Tableau n° 20 Auprès de qui avez-vous disposez votre plainte

Quartiers

Chef de terre

Tribunal parquet

Bureau du quartier

Commune

Pas des conflits

Fréquences

1

Luzamba

-

-

-

-

2

2

2

Ngandi

1

-

-

-

2

3

3

Mampuya

-

-

-

-

2

2

4

Manoka

1

-

-

-

2

3

5

Résidentiel

-

-

-

-

3

3

6

Mawete

1

-

-

-

2

3

7

Mvulanene

1

-

-

-

3

4

 

Total

4

-

-

-

16

20

 

Pourcentage

20

-

-

-

80

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure16 :Auprès de qui avez-vous disposez votre plainte

Kasangulu est un milieu à dominance rural. Le chef coutumier à plus de l'ampleur dans l'expédition des problèmes de sa population les autorités étatiques à encore des difficultés pour faire encore entendre sa voix.

III. 1.3. Les équipements de la cité de Kasangulu

Tableau n° 21. Sources d'approvisionnement de l'eau

Quartiers

Robinet

Puits

Bane fontaine

Rivière

Fréquences

1

Luzamba

2

-

-

-

2

2

Ngandi

2

-

-

1

3

3

Mampuya

2

-

-

-

2

4

Manoka

1

-

-

2

3

5

Résidentiel

2

-

-

1

3

6

Mawete

1

-

-

2

3

7

Mvulanene

3

-

-

1

4

 

Total

13

-

-

7

20

 

Pourcentage

65

-

-

35

100

Source : Enquête personnelle 2019.

Figure17 :Sources d'approvisionnement de l'eau

L'un des facteurs de l'organisation de l'espace est également le système d'approvisionnement en eau. Pour notre site d'étude sur 100 % des enquêtés, 65 % des ménages sont desservit par la REGIDESO, par ailleurs 35 % de la population de Kasangulu sont desservit par l'eau de la rivière. Ceci est une bonne chose pour la plupart car la santé de la population est garantie.

Tableau n° 22 Sources d'énergie

Quartiers

Electricité

Groupes électrogènes

Bois des chauffages

Fréquences

1

Luzamba

2

-

-

2

2

Ngandi

1

2

-

3

3

Mampuya

2

-

-

2

4

Manoka

3

-

-

3

5

Résidentiel

3

-

-

3

6

Mawete

3

-

-

3

7

Mvulanene

3

7

-

4

 

Total

17

3

-

20

 

Pourcentage

85

15

-

 

Source : Enquête personnelle 2019

Figure18 :Sources d'énergie

La cité de Kasangulu est servie par la SNEL à 85 % ce qui représente la majorité des ménages. Il y a moins de ménages qui n'est pas raccorder à la société national d'électricité soit 15 %. C'est l'une des raisons qui pousse la population de venir et d'habiter Kasangulu. L'eau et le courant pose moins des problèmes.

Tableau n° 23 Votre parcelle est- elle accessible ?

Quartiers

Non accessibilités

Accessibilités

Fréquences

1

Luzamba

2

-

2

2

Ngandi

-

3

3

3

Mampuya

2

-

2

4

Manoka

-

3

3

5

Résidentiel

1

2

3

6

Mawete

3

-

3

7

Mvulanene

1

3

4

 

Total

9

11

20

 

Pourcentage

45

55

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure19 :Votre parcelle est- elle accessible ?

Concernant la qualité des parcelles dans notre site d'étude, 55 % des parcelles sont donc accessibles par ailleurs 45 % sont donc inaccessible. Il est donc clair que la circulation est très difficile surtout dans le cite des anciens villages, parce que les voies de communication sont presque inexistantes.

Tableau n° 24 Qualités de routes

Quartiers

Routes Revêtues

Route non revêtues

Fréquences

1

Luzamba

-

2

2

2

Ngandi

1

2

3

3

Mampuya

-

2

2

4

Manoka

-

3

3

5

Résidentiel

-

3

3

6

Mawete

-

3

3

7

Mvulanene

-

4

4

 

Total

1

19

20

 

Pourcentage

5

95

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figur20 :Qualités de routes

Concernant la qualité des routes de notre milieu d'étude, 95 % des routes sont non revêtues contre 5 % qui sont revêtues, ce qui par conséquent conduit à des érosions d'autant plus que la cité à une géomorphologie accidentelle.

III.1.4. Production des logements

Tableau n° 25 Travaux de construction

Quartiers

Entreprises

Maçon artisan

Occupant

Fréquences

1

Luzamba

-

1

1

2

2

Ngandi

-

2

1

3

3

Mampuya

-

-

2

2

4

Manoka

-

3

-

3

5

Résidentiel

-

3

-

3

6

Mawete

-

3

-

3

7

Mvulanene

-

3

1

4

 

Total

-

15

5

20

 

Pourcentage

-

75

25

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure21 :Travaux de construction

A la question de savoir à qui l'on avait confié les travaux de la construction des maisons, voici les réponses de nos enquêtes : 75% des travaux de construction des maisons de la cité de Kasangulu ont été faites par des artisans maçons, les entreprises de construction n'ont pas opéré dans cette cité et 25 % des maisons ont été construites par les occupants eux-mêmes.

Tableau n° 26 Niveau de construction des maisons

Quartiers

Achevés

Non achevés

Fréquences

1

Luzamba

-

2

2

2

Ngandi

1

2

3

3

Mampuya

-

2

2

4

Manoka

1

2

3

5

Résidentiel

1

2

3

6

Mawete

1

2

3

7

Mvulanene

1

3

4

 

Total

5

15

20

 

Pourcentage

25

75

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure22 :Niveau de construction des maisons

Quand on observe le niveau d'achèvement des travaux de constructions des différentes maisons qui constituent nos échantillons, 25 % des maisons dont les travaux sont achevés contre 75 % des maisons qui sont inachevées.

Tableau n° 27 Clôture des parcelles

Quartiers

Arbuste

Fil barbelé

Parpaing

Sans clôture

Fréquences

1

Luzamba

-

-

-

2

2

2

Ngandi

-

-

-

3

3

3

Mampuya

-

-

1

1

2

4

Manoka

-

-

1

2

3

5

Résidentiel

-

-

1

2

3

6

Mawete

-

-

-

3

3

7

Mvulanene

-

-

1

3

4

 

Total

-

-

4

16

20

 

Pourcentage

-

-

20

80

100


Source : Enquête personnelle 2019

Figure23 :Clôture des parcelles

Ce tableau présente les parcelles qui sont clôturées ou pas. En effet, 80 % des parcelles ne sont pas clôturées en outre 20 % ont des clôtures en parpaing.

Tableau n° 28 Dallage au sol dans la maison principale

Quartiers

Ciment

Carreaux

Terre

Fréquences

1

Luzamba

-

-

2

2

2

Ngandi

1

-

2

3

3

Mampuya

1

-

1

2

4

Manoka

1

1

1

3

5

Résidentiel

1

-

2

3

6

Mawete

1

-

2

3

7

Mvulanene

-

-

4

4

Total

5

1

14

20

Pourcentage

25

5

70

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure24 :Dallage au sol dans la maison principale

La majorité des maisons enquêtées avaient des espaces parcellaires dont les sols étaient non couverts en pavés ou en dalles ; soit 70 %, contre 25 % qui étaient couvert en ciment, et par ailleurs 5 % étaient couvert des carreaux.

Tableau n ° 29 Nature des matériaux des toitures de la maison

Quartiers

Tôles ondules

Tôles de récupération

Chanin

tuiles

Fréquences

1

Luzamba

1

-

-

1

2

2

Ngandi

1

2

-

-

3

3

Mampuya

-

2

-

-

2

4

Manoka

3

-

-

-

3

5

Résidentiel

-

-

-

2

3

6

Mawete

-

-

-

3

3

7

Mvulanene

-

1

-

2

4

 

Total

5

5

-

10

20

 

Pourcentage

25

25

-

50

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure25 :Nature des matériaux des toitures de la maison

La majorité des maisons enquêtées utilisent les Tuiles soit 50 % contre 25 % utilisent les tôles ondulées et 25 % des tôles de récupération.

Tableau n° 30 Les pièces de la maison principale

Quartiers

Une

Deux

Trois

Quatre

Fréquences

1

Luzamba

-

-

-

2

2

2

Ngandi

1

1

-

-

3

3

Mampuya

1

1

1

-

2

4

Manoka

-

-

2

1

3

5

Résidentiel

2

-

0

1

3

6

Mawete

-

1

2

-

3

7

Mvulanene

-

2

1

1

4

 

Total

4

5

6

5

20

 

Pourcentage

20

25

30

25

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure26 :Les pièces de la maison principale

Concernant cette question, 30 % des parcelles ayant 3 pièces, 25 % des parcelles en 4 pièces, 25 % des parcelles en deux pièces puis 20 % des parcelles en une pièce.

Tableau n° 31 La nature de la douche

Quartiers

Salle de bain

Traditionnelle

Fréquences

1

Luzamba

-

2

2

2

Ngandi

1

2

3

3

Mampuya

1

1

2

4

Manoka

1

2

3

5

Résidentiel

-

3

3

6

Mawete

1

2

3

7

Mvulanene

2

2

4

 

Total

6

14

20

 

Pourcentage

30

70

 

Source : Enquête personnelle 2019

Figure26 :La nature de la douche

Menant des enquêtes sur les types de douche que l'on utilise dans la cité de Kasangulu on trouve que la majorité utilise les douches traditionnelles soit 70%, contre seulement 30% de ménages avec les douches avec salle de bain.

Tableau n° 32 La nature des murs de la maison principale

Quartiers

Parpaing

Brique adobe

Brique cuite

Pise

Baroque

Fréquences

1

Luzamba

-

1

1

-

-

2

2

Ngandi

2

-

1

-

-

3

3

Mampuya

-

-

2

-

-

2

4

Manoka

2

-

1

-

-

3

5

Résidentiel

1

1

1

-

-

3

6

Mawete

1

1

1

-

-

3

7

Mvulanene

-

1

3

-

-

4

 

Total

6

4

10

-

-

20

 

Pourcentage

30

20

50

-

-

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure27 :La nature des murs de la maison principale

Concernant la nature des murs des maisons dans cette cité, on remarque que la majorité des ménages utilisent les Briques cuites soit 50 %, les briques adobes 20 % par ailleurs 30 % ayant utilisent le parpaing.

Tableau n° 33 Nombres des personnes dans une maison

Quartiers

Un a deux

Trois à quatre

Cinq à six

Sept à neuf

Fréquences

1

Luzamba

-

-

1

1

2

2

Ngandi

-

1

-

2

3

3

Mampuya

-

-

1

1

2

4

Manoka

1

1

1

-

3

5

Résidentiel

-

1

2

-

3

6

Mawete

-

1

2

-

3

7

Mvulanene

-

1

1

2

4

 

Total

1

5

8

6

20

 

Pourcentage

5

25

40

30

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure28 :Nombres des personnes dans une maison

La plupart des ménages sont ceux ayant un nombre assez élevés d'individus vivant en leur sein 30 %, les ménages assez impressionnant 25 %, les ménages qui ont moins de 3 personnes 5 %, contre 40 % ceux qui n'ont que 5 à 6 personnes.

Tableau 34. LOYER

 

Studio

Un chambre +salon

2 chambres +salon

KASANGULU

10.000FC

16.000FC

25.000FC

KINSHASA (Pigeon)

50$

80$

120$

Source : Enquêté personnel 2019

Concernant le problème lié au loyer, nous remarquons que les loyers à Kasangulu sont moins chère par rapport à Kinshasa ce qui pousse la population à quitter Kinshasa pour kasangulu. C'est l'une des conséquences qui montre que la vie à Kinshasa est chère, ceci conduit à l'exurbanisation.

Tableau 35 : Prix des denrées alimentaires

KASANGULU

KINSHASA

PONDU 1 BOTTE=20.000fc

1 Botte=40000fc

Manioc 1 Sac=37.000fc

1 Sac=70000fc

Chikwange 1Sac =80.000fc

1 sac Chikwange=100000fc

Patate douce 1 Bassin=12.000fc

1 Bassin= 20000fc

Chou de chine 1Sac =20.000fc

1 sac= 40000fc

Tomate 1Bac=15.000fc

1 Bac =30000fc

Banane 1. Régime =5000fc

1 regime=15000fc

Ananas 18pieces =50.000fc

18 pièces = 72000fc

Source : enquête personnel 2019

Les prix des denréesalimentaires sont plus chère à kasangulu par rapport à Kinshasa. C'est l'une de raison ainsi poussant la population urbaine notamment celle de la ville de Kinshasa de trouver refuge à kasangulu.

III.1.5. Problème environnementaux

Tableau n° 36 Topographie de la parcelle

Quartiers

Pente Forte

Pente faible

Terrain plat

Fréquences

1

Luzamba

-

1

1

 

2

Ngandi

2

-

1

3

3

Mampuya

-

1

1

2

4

Manoka

-

3

-

3

5

Résidentiel

-

2

1

3

6

Mawete

-

3

-

3

7

Mvulanene

1

3

-

4

 

Total

3

13

4

20

 

Pourcentage

15

65

20

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure29 :Topographie de la parcelle

Nous sommes dans la cité de Kasangulu généralement un terrain en pente faible comme l'indique le tableau soit 65 %, contrairement 20 % en terrain plat puis 15 % terrain en pente forte. Ce genre des terrains conduit à des érosions tantôt éboulement qui par la suite provoque des ravins qui n'est pas bon pour l'environnement.

Tableau n° 37 Gestion des eaux usées

Quartiers

Collecteur

Fosse aménagé

Jet dans la parcelle ou rue

Fréquences

1

Luzamba

-

-

2

 

2

Ngandi

-

1

2

3

3

Mampuya

-

-

2

2

4

Manoka

-

1

2

3

5

Résidentiel

-

-

3

3

6

Mawete

-

-

3

3

7

Mvulanene

-

1

3

4

 

Total

-

3

17

20

 

Pourcentage

-

15

85

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure 30 :Gestion des eaux usées

La gestion des eaux usées dans la cité de Kasangulu, 85 % des ménages préfèrent jeter leurs eaux usées Dans la parcelle ou Dans la rue, puis 15 % fosse aménagé comme on peut le constater, l'éducation mésologique pose encore problème dans notre pays d'où il faut des efforts de sensibilisation pour éradiquer ce phénomène.

Tableau n° 38 Pollution Sonore

Quartiers

Sans bruit

Beaucoup de bruit

Fréquences

1

Luzamba

2

-

2

2

Ngandi

3

-

3

3

Mampuya

1

1

2

4

Manoka

2

1

3

5

Résidentiel

1

2

3

6

Mawete

-

3

3

7

Mvulanene

1

3

4

 

Total

10

10

20

 

Pourcentage

50

50

 

Source : Enquête personnelle 2019

Figure31 :Pollution Sonore

Concernant la problématique de la pollution sonore dans cette cité, généralement c'est un lieu qui est équilibré dans la mesure où dans d'autres quartiers il y a beaucoup des bruits des machines, des vendeurs ambulants, des receveurs taxi, contre quelques endroits où il y a du calme résidentiel soit 50 %.

Tableau n° 39 Gestion de déchets solides

Quartiers

Simple rejet dans la rue

Simple rejet dans la rivière ou ravin

Service de ramassage

Incinération

Enfouissement dans la parcelle

Fréquences

1

Luzamba

-

-

-

1

1

2

2

Ngandi

-

2

-

-

1

3

3

Mampuya

-

1

-

-

1

-

4

Manoka

-

3

-

-

-

3

5

Résidentiel

-

3

-

-

-

3

6

Mawete

1

2

-

-

-

3

7

Mvulanene

-

2

-

2

-

4

 

Total

1

13

-

3

3

20

 

Pourcentage

5

65

-

15

15

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure31 :Gestion de déchets solides

La gestion de déchets solides est une autre problématique qui n'est pas bien maîtrisé par la population Congolaise en générale.

En effet la population de Kasangulu en particulier préfère jeter leurs déchets solides dans des rivières ou dans des ravins soit 65 %, d'autres préfèrent les incinérer ce qui n'est pas bon pour l'environnement 15 % ; et d'autres gèrent les déchets dans leurs parcelles soit 15 % mais aussi quelques-uns les jettent dans la rue soit 5 %. Ces habitudes peuvent être les causes des inondations.

Tableau n° 40 Lutte anti érosive

Quartiers

Plante d'herbe

Barrage en Bambou

Rejet des déchets dans les ravins

Fréquences

1

Luzamba

1

1

-

 

2

Ngandi

1

1

1

3

3

Mampuya

-

2

2

2

4

Manoka

-

3

2

3

5

Résidentiel

-

3

3

3

6

Mawete

-

3

3

3

7

Mvulanene

2

2

3

4

 

Total

4

15

1

20

 

Pourcentage

20

75

5

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure32 :Lutte anti érosive

Tableau n° 41 Lutte anti érosive

Quartiers

Plante d'herbe

Barrage en Bambou

Rejet des déchets dans les ravins

Fréquences

1

Luzamba

1

1

-

 

2

Ngandi

1

1

1

3

3

Mampuya

-

2

2

2

4

Manoka

-

3

2

3

5

Résidentiel

-

3

3

3

6

Mawete

-

3

3

3

7

Mvulanene

2

2

3

4

 

Total

4

15

1

20

 

Pourcentage

20

75

5

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure33 :Lutte anti érosive

Nous sommes dans la cité de Kasangulu où nous nous retrouvions sur une pente, la majorité des personnes préfèrent les bambous comme moyen lutte contre l'érosion soit 75 % par contre 20 % préfèrent planter les herbes pour se sauver contre ce phénomène mais au moins 5 % utilisent le rejet des déchets dans les ravins.

Tableau n° 42 Financement de la lutte contre l'érosion

Quartiers

ONG

Etat

Occupants

Fréquences

1

Luzamba

-

-

2

2

2

Ngandi

1

-

2

3

3

Mampuya

2

-

-

-

4

Manoka

-

1

2

3

5

Résidentiel

-

-

3

3

6

Mawete

-

-

3

3

7

Mvulanene

-

-

4

4

 

Total

3

1

16

20

 

Pourcentage

15

5

80

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure34 :Financement de la lutte contre l'érosion

A la question de savoir qui finance leur lutte contre les érosions. L'Etat ne participe presque pas à cette lutte 5 %, ce dernier abandonne la population dans son combat contre les érosions. Quelques ONG 15 % organisent la lutte anti érosives ensemble avec les efforts de la population, on trouve que les occupants eux-mêmes fournissent des efforts pour lutter contre les érosions soit 80 pourcent.

Tableau n° 43 les maladies fréquentes

Quartiers

Paludismes

Maladies hydriques

Fréquences

1

Luzamba

2

-

2

2

Ngandi

2

1

3

3

Mampuya

1

1

2

4

Manoka

1

2

3

5

Résidentiel

3

-

3

6

Mawete

3

-

3

7

Mvulanene

3

1

4

 

Total

15

5

20

 

Pourcentage

75

25

100

Source : Enquête personnelle 2019

Figure35 :les maladies fréquentes

Après les inondations, les déchets mal gérés et les eaux usées jetées par ci par là, des maladies comme le paludisme et les maladies hydriques prennent de l'ampleur. Voici leur fréquence en pourcentage, 75 % de cas de paludisme recensés contre 25 % de cas de maladies hydriques.

III. 2. Perspective d'avenir

La République Démocratique du Congo est en crise sur tous les plans,La volonté politique est le fondement non seulement pour tout développement d'un pays mais aussi un gage pour tout aménagement du territoire.

A cet effet le gouvernement Congolais doit avoir une politique d'aménagement de l'espace afin d'assurer le bien-être de sa population.

Aménager c'est disposer avec ordre, faire évoluer la géographie du territoire dont on a la charge. Elle est une action volontaire et réfléchit des collectivités territoriales soit au niveau local (aménagement rurale, urbain et local) soit au niveau régional (grand aménagement régionaux) soit au niveau national(aménagement du territoire).

Comme on le voit, l'aménagement découle de la volonté politique. Le pouvoir public doit s'appuyer sur les experts des territoires (les géographes en premier lieu) c'est-à-dire faire des efforts dans le sens de distribuer les activités et les populations sur les territoires enfin de réduire les disparités et améliorer la performance globale. Ceux-ci comme on le constate dans beaucoup des villes et à Kasangulu en particulier, il faut lutter contre le « laisser faire », le « laisser aller » l'espace doit être maitrisé c'est-à-dire faire respecter les affectations et Contrôler les velléités des malfrats.

Eu égard à tout ce qui précède nous formulons quelques recommandations qui porterons sur l'aménagement des centres urbains, en général et celui de la cité de Kasangulu en particulier

En clair, le gouvernement Congolais devrait en première lieu :

Ø Satisfaire les besoins humains ;

Ø Installer des équipements appropriés dans les centres urbains ;

Ø Assurer la liberté de l'emploi tout en laissant les mutations se poursuivre librement, en fonction de besoins du marché, qu'il s'attache à améliorer les conditions de vie dans des villes ou régions en crise, comme à Kasangulu ;

Ø Promouvoir une croissance équilibrée, préserver l'environnement dans la cité de Kasangulu ;

Ø Réduire les dépenses publiques en créant les équipements appropriés dans la cité ;

Au total, il s'agit d'organiser les cités périphériques en les érigeant comme citéssatellites autour de Kinshasa.

CONCLUSION GENERALE

Nous nous étions proposé dans ce travail de pouvoir démontrer le phénomène de la projection sur le monde rural des populations qui quittent la ville à cause des conditions stressantes et fatigantes de la vie urbaine qui ont poussés les populations au retour de la ville de Kinshasa vers le milieu rural notamment la cité de kasangulu.

En effet, il était question de déterminer les facteurs de l'exurbanisation, de découvrir la provenance des populations qui habitent la cité de kasangulu et de trouver les mécanismes d'adaptation à la conjoncture. Toutes ses questions ont été abordé par plusieurs chercheurs certains comme Dominique MIGNOT, Anne AGUILERA et Danièle BLOY (2004). Ceux-ci et bien d'autres ont abordé spécialement la question de l'étalement urbain et ils sont arrivés à la conclusion selon laquelle les doubles processus de suburbanisation des actifs et des emplois, couplet au développement des pôles en périphérie s'accompagne des mutations significatives dans l'organisation de l'espace.

Le premier résultat de cette étude est tout d'abord la confirmation sur le double phénomène de concentration et de l'étalement urbain. Ce point de vue rejoint notre étude dans la mesure où elle confirme que la croissance urbaine de la ville de Kinshasa a conduit à plusieurs problèmes liés à l'organisation de l'espace.

En effet, la vie coute chère en ville ou à Kinshasa et les mouvements d'exode rurale massif à pris de l'ampleur. Les populations en quête de logement s'est orientée vers les cités périphériques. D'autres ont choisis carrément de retourner de la ville de Kinshasa vers le milieu rural.

En effet, la raison qui explique ce retour réside non seulement dans une dégradation vertigineuse de la qualité de vie urbaine mais aussi pourla pauvreté de la population en générale.

Une étude pareille confirme notre hypothèse. Il s'agit du travail du professeur Jean-Claude BRUNEAU qui a étudié (la crise des sociétés et l'exurbanisation en Afrique tropicale) il a observé le retour des villes vers les milieux ruraux. Cela dans le Katanga d'abord dès les années 1970 ou les processus semblent avoir pris naissance puis dans le reste du vaste Congo ou il a connu une étonnante expansion. En suite au Niger ou des évolutions similaires sont devenues évidente dans les années 1980. Enfin, dans le Cameroun dans les années 1990 ou les mêmes causes ce sont mises à produire plus brusquement encore les mêmes effets plutôt qu'un vrai déclin du fait urbain, cette inversion de flux migratoire semble traduire une forme spécifique d'exurbanisation, dont plusieurs indices suggèrent qu'elle n'est plus en Afrique l'exception mais bien la règle. Voilà qui justifie notre hypothèse.

BIBLIOGRAPHIE

1. BRUNET, R. al (2012) Les mots de la géographie. Dictionnaire critique, Reclus la documentation FRANCAISE, Paris 518P

2. KATALAYI MUTOMBO, H. (2008) l'Urbanisation périurbain de Kinshasa Ouest et perspectives d'aménagement. Cas des quartiers périphériques de commune de Mont-Ngafula et Ngaliema, DEA, UNIKIN, Kinshasa, 163P

3. BRUNEAU, J.-C. (2010), « crise des sociétés et exurbanisation en Afrique tropical »,In Historien et Géographe, n°379, pp 185-195

4. BADIBANGA, A. (1985). « Urbanisation mimétique et l'extraversion des villes africaines », in : tiers-monde, tome 26 N° 104, pp. 849-852.

5. BRUNEAU, J-C. (1987), « les quartiers de Lubumbashi (zaïre). Organisation et différentiation de l'espace dans une grande ville africaine », Travaux et Documents de Géographie Tropicale, CEGET, n° 58, Bordeaux.

6. BUREAU D'ETUDE D'AMENAGEMENT ET D'URBANISME(BEAU) (1996), Kinshasa Gestion de la croissance urbaine, Kinshasa, BEAU, 29p.

7. DHEUDJO NDAHORA, S. (1990), (zaïre), Kinshasa-ouest : Etude de la formation et l'intégration des quartiers urbains, thèse de Doctorat : Géographie, université de Bordeaux 2, 555p.

8. FLOURIOTJ. Et al. (1975), atlas de Kinshasa, Bureau d'études d'aménagement urbain, Kinshasa.

9. KATALAYI MUTOMBO, H. (2018), notes de cours de planification et aménagement du territoire, troisième graduat géographie. UPN., Année académique 2018-2019.

10. MERLIN, P. et CHOAY,F. (2005) ; Dictionnaire de l'urbanisme et l'aménagement,P.U.F.,paris, p910.

11. PAIN, M. (1979), Kinshasa, l'écologie et l'organisation urbaine, thèse de Doctorat en lettres, Université de Toulouse le Mirail, Institut de géographie Daniel Faucher, 1979, 94p

12. PAIN, M. (1984), Kinshasa, la ville et la cité, Ed. De l'ORSTOM, paris.

13. TSHIBANGA KAJINGULU. (1999), habitat et environnement sur un site collinaire. Cas de Ngomba Kinkusa, Mémoire de licence, IPN/BINZA, Kinshasa

14. TSHIBUABUA LUKOMA. (1999), la typologie de l'habitat et perception de l'espace dans le quartier la colline et la localité Matadi kibala, commune de Mont-Ngafula, mémoire de licence, IPN, Kin/BINZA 73P

15. MOBELO MANKELE, D. (2018), Urbanisation non maitrisée dans le quartier industriel, commune de LIMETE, Travail de Fin d'Etudes, Université pédagogique national, Kinshasa, 61p

16. IZIA BATI, J.B. (2003), Habiter la périphérie : formes d'adaptation à la crise urbaine : cas de la localité vumbo. Commune de Ngaliema, TFE, UPN, Kinshasa, 44p

17. KASHIMBA KAYEMBE, G. (2008), La pression de l'aménagement de l'habitat sur l'agriculture urbaine à Kinshasa : cas du lotissement de l'espace maraicher Nzeza Nlandu dans la commune de Kinseso, Memoire de licence, Université de Kinshasa, 96p.

18. MBO LALA. (2001), la consommation de l'énergie dans un quartier périphérique de Kinshasa, mémoire de licence IPN., Kinshasa, p.59

19. MAXIM, R. De (1984), Kinshasa, ville en suspens (dynamique de la croissance et problème d'urbanisation : étude sociopolitique, travaux et documents n°176, paris, 476p.

20. KATALAYI MUTOMBO, H. (2000), « Essai de régionalisation : quelles que stratégies d'approche pour un développement intégral du Congo » in revue de pédagogie appliquée, vol, XVI, n°1, UPN., Kinshasa-Binza, P 110-127

21. KATALAYI MUTOMBO, H. (2000), « plaidoyer pour l'émergence de l'espace touristique intra-urbain de Kinshasa : problèmes et perspectives », in revue de pédagogie Nationale, Kinshasa-Binza.

22. LEVY.J. et LUSSAULT, M. (2003), Dictionnaire de géographie, 8ème Edition Berlin, Paris, p962.

Annexes

QUESTIONNAIRE D'ENQUETES

Sujet : « explosion urbaine de Kinshasa : chaos ou maitrise ? ». Cas de la commune de selembao

I. Identification du chef de ménage

1) Quelle est votre situation matrimoniale ?

a) Célibataire b) Marié c) Veuf (Ve) d) Divorcé e) Séparé (e)

2) Quel est votre statut en tant qu'occupant ?

a) Propriétaire b) Locataire c) Gardien

3) Catégorie socio-professionnelle

a. Agriculteur b. Petit commerçant, artisan c. Cadre

d. Fonction Publique e. Retraité f. Inactif, autre...

4) Quel est votre niveau d'études ?

a. Universitaire b. Secondaire c. Primaire

d. Sans diplôme e. Ne veut pas répondre

5) Quelle est votre province d'origine ? ..............................................................

6) Quelle est votre lieu de provenance, avant de venir à Kasangulu ?

...........................................................................................................................

II. Problèmes fonciers

7) Quel est le mode d'acquisition de la parcelle ou de la propriété ?

a) Chef de terre b) Ancien propriétaire c) Pouvoir public

d) Organisme e) Leader politique f) Sans réponse

8) Quel est votre titre de propriété ou immobilière ?

a) Reçu d'achat b) Livret de logeur c) Attestation de propriété

d) Fiche parcellaire e) Certificat d'enregistrement f) Sans titre

9) Quelle est votre source de financement ?

a. Crédit au fond d'avenir b. Employeur c. Autofinancement de ristourne

d. Aide familiale e. Autre

10) Avec qui avez-vous eu un conflit parcellaire ?

a. Deuxième acheteur b. Vendeur c. Voisin d. Administration

f. Pas de conflit

11) Quel est le motif du conflit ?

a. Stellionat b. Limite c. Autres d. Aucun conflit

12) Auprès de qui avez-vous disposé votre plainte ?

a. Chef de terre b. Tribunal ou parquet c. Bureau de quartier

d. La commune e. Pas de conflit

III. Les équipements

13) Quelle est votre source d'approvisionnement en eau ?

a. Robinet b. Puits c. Bane fontaine d. Rivière

14) Quelle est votre forme d'énergie ?

v

a. Electricité b. Groupe électrogène c. Bois de chauffe

d. Pétrole lampant

15) v

v

Votre parcelle est-elle accessible ? a) OUI b) NON

16) v

v

v

Quelle est la qualité de votre route ? a) Revêtue b. Non revêtue

IV. Production des logements

17) A qui avez-vous confié les travaux de construction ?

v

v

v

v

a. Entreprise b. Artisan maçon c. Occupant d. Autres

18) Quel est le niveau des travaux de la construction de la maison ?

v

v

a. Achevé b. Non achevé

19) Avec quoi avez-vous clôturé votre parcelle ?

a. v

v

v

v

Arbuste b. Fil barbelé c. Parpaing d. Sans clôture

20) Quel est le dallage au sol de la maison principale ?

v

v

v

a. Ciment b. Carreaux c. Terre

21) Quelle est la nature du matériau de toiture de la maison principale ?

v

v

v

v

a. Tôles ondulés b. Tôles de récupération c. chanin d. Tuiles

22) La maison principale a combien de pièces ?

v

v

v

v

a. Une b. Deux c. Trois d. quatre

23) Quelle est la nature de la douche ?

a. v

v

Salle de bain b. Traditionnelle (KIKOSO)

24) Quelle est la nature des murs de la maison principale ?

v

v

v

v

a) Parpaing b) Brique adobe c) Brique cuite d. Pisé

v

e) Baraque

25) Combien de personnes occupent la maison ?

v

v

v

v

a. 1-2 b. 3-4 c. 5-6 d. 7-9

V. Problème environnementaux

26) Topographie de la parcelle

a. v

v

v

Pente forte b. Pente faible c. Terrain plat

27) Gestion des eaux usées

a. v

v

v

Collecteur b. Fosse aménagé c. Jet dans la parcelle ou dans la rue

28) v

v

Pollution sonore. a) Sans bruit b) Beaucoup de bruit

29) Comment gérez-vous les déchets solides ?

a. v

Simple rejet dans la rue ou dans un caniveau

b. v

Simple rejet dans la rivière ou dans un ravin

c. v

Service de ramassage

d. v

v

Incinération

e. Enfouissement dans la parcelle

30) De quelle manière vous engagez-vous à la lutte anti érosive ?

v

v

v

a. Plante d'herbe b. Barrage en bambou c. Rejet des déchets dans les ravins

31) Qui finance la lutte anti érosive ?

a. v

v

v

ONG b. Etat c. Occupants

32) Quelles sont les maladies fréquentes dans la famille ?

a. v

v

v

Paludisme b. Maladies hydriques c. Autres

Table des matières

EPIGRAPHE i

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

LISTES DES CARTES, DES FIGURES, DES TABLEAUX ET DES PHOTOS iv

INTRODUCTION 1

0. 1. Problématique 1

0.2. HYOTHESE 3

0.3. METHODES ET TECHNIQUES 3

0.4. CANEVAS DU TRAVAIL 5

CHAPITRE I. DEFINITION DES CONCEPTS CLES 6

I.1. Notion de la ville et cité 6

I.1.1. La ville 6

I.1.2. La cité 6

I.2.Crise urbaine 7

I.3. La campagne 7

I.4. L'Exurbanisation 7

I.5. Périurbanisation 8

I.7 Organisation urbaine : 9

I.8. L'aire de centralité et la périphérie urbaine 10

I.8.1 L'aire de centralité 10

A/ Le centre 10

B. Aire de centralité 12

C. Concept théorique de l'aire de centralité 12

I.8.2. La périphérie urbaine 13

A. La périphérie 13

B. La périphérie urbaine 13

Conclusion partielle 14

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA CITE URBANO-RURALE DE KASANGULU 15

2.1. La Cité de Kasangulu dans le territoire de Kasangulu 15

2.2. Situation géographique de la cité de Kasangulu 17

2.3. Aperçu historique 18

II.3. Aspects biophysiques 19

II.3.1. Morphologie 19

II.3.2. Hydrographie 20

II.3.3. Le climat 21

II.3.4. Végétation et sol 22

II.4. DONNEES DEMOGRAPHIQUES 23

II.4.1. Évolution de la population de cité de Kasangulu de 2014 à 2018 23

II.5. Aspects socio-économiques 24

II.5.1. Kasangulu, une cité à vocation agricole. 24

II.5.3. Transport et communication 26

II.5.4. Eau et l'électricité 27

II.5.5. Equipements scolaires 28

II.5.6. Equipement de santé 29

Conclusion partielle 30

CHAPITRE. III. PRESENTATION DES RESULTATS, INTERPRETATION, ET DISCUSSION 31

3.1. Présentation des résultats et interprétations 31

3.1.1. Identification de l'enquêté 31

III. 1.2. Problème foncière 38

III. 1.3. Les équipements de la cité de Kasangulu 44

III.1.4. Production des logements 48

III.1 .5. Problème environnementaux 58

III. 2. Perspective d'avenir 67

CONCLUSION GENERALE 68

BIBLIOGRAPHIE 70

Annexes 73






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