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Impact de l'entrepreneuriat sur la réduction du chômage des jeunes dans le groupement d'Irhambi Katana


par Blaise Bwira
ISC Bukavu - Entrepreneuriat et gestion des projets  2023
  

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II.1 PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

II.1.1 ASPECTS HISTORIQUE

La conquête de BIGOMOKERO commença par la rivière MURHUNDU et repoussa les BAHAVU vers le Nord à plus de 16km, il continue jusqu'à KALEHE/CISHEKE qu'il conquit et la partage entre ses frères, il gagne encore les îles d'IKO et CHEYA dans le Lac Kivu.

Tout ceci constitue ce qu'on appelle la victoire de BIGOMOKERO sur les BAHAVU. De ce fait, après le partage des terres conquises entre ses frères, BIGOMOKERO invite son père à visiter ces territoires gagner, ce dernier le glorifiait de sa gratitude à l'égard de ses frères et gagna MOGO/KABARE alors que le fils quant à lui poussa sa résidence provisoire à MBAYO/Kabare Bushumba. Arrivé à MOGO le père N'NABUSHI MAKOMBE tomba malade et durant son agonie, il invita BIGOMOKERO NYAGUMA à lui succéder, ce dernier s'y opposa et demanda à son père d'y placer le fils cadet BYATERANYA car il disait « je ne puis me stabiliser alors que je dois continuer mes conquêtes pour que tous mes frères aient chacun son fief ». Son père le béni authentiquement.

Après la mort de MAKOMBE au temps de règne de BYATERANYA son grand frère BIGOMOKERO NYAGUMA reprit la guerre vers le Nord Kivu jusqu'à l'arrivé des colonisateurs, après cette seconde victoire sur les Bahavu BIGOMOKERO mourut à TCHOFI/KALEHE après avoir donné naissance à NYAMUSENGE et KALOLO.

Guerre de NALWANDA le roi rwandais qui voulait conquérir le Bushi et le Bahavu va exterminer Nchiko fils aîné de karhana le même jour dans un règne très réduit, ce fut l'accession au pouvoir du rois RUBONEKA et durant son règne le mwami de Bahavu commença les revendications de ses terres conquises par BIGOMOKERO auprès des blancs. Il est à noter que l'appellation de Katana vient du nom karhana il rappelle la mémoire du grand-père qui soumettait les ennemis en les décomposant, c'est ainsi qu'actuellement on parle de Katana reflétant la terre et sa responsabilité, constatons donc que Katana n'a pas subie l'influence du modernisme.

De MUHIGIRWA 1974 jusqu'à l'actuel règne 2016 ce règne n'a pas été prospérer comme ceux de ses prédécesseurs.

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Pour les BAHAVU, les blancs colonisateurs fixèrent la limite à NYABARONGO séparant ainsi le bushi de Buhavu, après cette décision il était un devoir à RUBONEKA de regagner sa terre, reculer il plaça sa résidence à IRAMBI qu'on nomma KATANA du nom des ancêtres.

En 1919 IRHAMBI KATANA fut reconnu comme chefferie indigène et Katana fut investi de pouvoirs coutumiers sur la décision contractée par le « procès-verbal numéro 72 du 15 septembre 1919 du commissaire du district du Kivu »

En 1933 les colonisateurs prirent la décision de réorganiser les entités de façon à les rendre plus larges. La chefferie de Kabare tellement large et vite inoubliable car elle englobait désormais deux entités.

En 1963 par l'édit numéro 4 du 18 décembre 1963 portant décision de la création de la chefferie d'IRHAMBI KATANA, elle fut reconnue de nouveau comme part entière et autonome.

En 1969 sans document officielle, l'autonomie lui fut ravie et la chefferie de Katana en trône, ceci à entraîner une succession des conflits jusqu'à alors la revendication d'une chefferie d'IRHAMBI KATANA indépendante à celle de Kabare. Les habitants d'IRHAMBI KATANA sont considérés comme d'autres Bashi un peu malin que l'expression par laquelle on le désigne parfois « Bantu Benyi Mashinji » C'est-à-dire l'homme du lac cette expression est assimilé aux pécheurs pour lesquelles les Bashi ont un profond mépris.

Depuis que Katana est une possession de Nabushi, une certaine ségrégation dont il faut chercher la cause dans les différences linguistiques, économiques, sociales et culturelle existe. Le drame est que bien étant catalogué comme Bahavu les populations d'IRHAMBI sont aussi rejeter par ceux-ci qui les appellent Bashi pour des raisons linguistiques, économiques et politiques etc.

Du règne de BIGOMOKERO dès 1943 jusqu'à MUHIGIRWA en 1974 disons que jusqu'aux environs des années 1943-1950 l'historiographie du Bushi explique qu'aux origines de Katana il y avait un vaillant conquérant du nom de BIGOMOKERO qui était à la recherche nom seulement de l'élargissement du pouvoir de son père mais aussi et surtout de son indépendance il est arrivé à constituer une principauté indépendante. Il lutta pour ses propres enfants et pour lui-même plutôt que celui qui succéderait à son père.

BIGOMOKERO est le premier chef de Katana, un territoire qu'il a conquis sur les BAHAVU et repoussa ces derniers à la rivière de NYABARONGO.

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MUHIGIRWA ou Katana BIGOMOKERO à succéder à son père aux années 1950 il était aussi jeune comme sa suite, il est mort en 1974 quand son pouvoir reprenait un élan Royal, malgré les effets de la colonisation l'expansion du régime de la deuxième république. Il laisse comme successeur une veuve ses deux filles, ses frères et la cour avec tous les conseillers et les notables de son feu père, de cette succession est née une timide guerre de palais jusqu'en ces jours fait naître des conflits de succession est détaillé seulement lors de références après le règne de MUHIGIRWA.

II.1.2 ASPECTS PHYSIQUES ? Situation géographique

Le groupement de Katana se trouve dans le Kivu montagneux à l'Est de la République démocratique du Congo, environ 45km le sépare de la ville de Bukavu c'est l'un des groupements de la collectivité de Kabare, ce premier constitue la limite Nord du territoire de Kabare et celui de Kalehe, et se situe entre 22degré de latitude Sud et 28degré et 29 de longitude Est. Il est limité :

À l'Est par le Lac Kivu.

Au Sud par le groupement de Bugorhe

Au Nord par le territoire de Kalehe

À l'Ouest par le parc national de Kahuzi Biega.

? CLIMAT, SOL ET VÉGÉTATION 1. LE CLIMAT

Le groupement de Katana bénéficie d'un climat tropical la suite de sa situation géographique dans le Kivu montagneux, les températures sont partout fraîches avec une moyenne annuelle variant entre 18 et 20degré avec une faible amplitude thermique de 1degré.

Les pluies sont régulières avec deux grandes saisons, il s'agit de la saison de pluie et de la saison sèche. Les régions de Kahungu à l'Ouest connaissent une certaine fraîcheur en août et juillet, alors que celle de Kadjucu, Mabingu et Kabamba au Nord connaissent une période de sécheresse la même année, la base de l'amplitude se trouve en 18,7degrés au mois de juillet et 19,8degrés au mois de septembre.

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2. LE SOL

Le sol est généralement du type volcanique et comporte beaucoup d'humus il est agricole et

sablonneux donc accepte plusieurs cultures mais sensible à l'érosion, c'est un sol de colline qui est rouges, argileux et compacts, tandis que le sol de marais est hydro morphe comme les légumes et les cannes à sucre.

Ces sols sont différents de ceux des collines par la nature du matériel original le plus souvent alluvionnaires, étant donné que le système du fumier n'est pas appliqué à ces sols, on remarque une dégradation progressive, et le sol ne produit plus beaucoup comme avant parce qu'il n'est pas laissé en jachère.

3. LA VEGETATION

Dans ce milieu, la végétation est étagée et présente plusieurs espèces végétales, ce pendant la

végétation est du type naturel notamment originelle du fond du graben congolais et n'existe plus à cause de là sur exploitation du due à la rareté des terres à cultiver. Seul le Lac Kivu présente certains aspects particuliers de cette végétation en raison de l'altitude et de conditions climatiques spatiales, mais à l'ouest on a le parc de Kahuzi Biega avec un étage d'une formation des bambous, quelques arbres fruitiers et non fruitiers (arbres de bois de construction et de chauffage) se trouve disséminer dans la région.

4. LE RELIEF

Le relief est du type montagneux, car le groupement a été affecté dans son ensemble par des

mouvements tectoniques qu'avait subi l'Afrique orientale, le Lac Kivu est à son niveau de base avec 1460m d'altitude, plus on s'éloigne du lac plus l'altitude augmente.

Sa topographie présente trois piliers plus au moins étagés, ces piliers témoignent des anciens du graben. Il s'agit successivement du :

Centre commercial de Katana à 1580m d'altitude Du CRS/Lwiro vers Katana, à 180m d'altitude

De TCHIBATI à 2200m d'altitude où l'on note la traversée des chaines montagneuses de MITUMBA sur lesquelles s'étend le parc national de Kahuzi-Biega.

L'observation nous fait remarquer la présence des plateaux et des collines à travers le groupement de Katana, en outre les collines sont situées des larges vallées parfois marécageuses où coulent les eaux des rivières, les surfaces planes sont rares à causes du relief accidenté que connaît le milieu.

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5. L'HYDROGRAPHIE

Le relief montagneux influence la direction du réseau hydrographique ou coule l'eau dans la

direction de l'ouest vers l'Est pour se terminer par le Lac Kivu.

Les rivières qui prennent leurs sources dans les montagnes de l'Ouest ont un début élevé que celles qui prennent leurs sources dans les collines de l'Est.

Les principales rivières du groupement de Katana sont

La rivière CIRHANYOBWA qui baigne les localités de mabingu et de kabamba

La rivière NYABARONGO qui limite le territoire de Kabare et celui de Kalehe vers le Nord du groupement de Katana.

La rivière KABINDI qui baigne la seule localité de KAHUGU La rivière Lwiro qui sépare Katana de Bughorhe vers le Sud.

Toutes ces rivières sont sous forme de torrents en aval et en amont ils ne sont pas navigables, mais il existe d'autres point d'eau notamment les ruisseaux mais ils sont d'une importance non négligeable, ils prennent leur source pour la plupart dans les collines et plateaux, et se jettent dans les grandes rivières que nous avons citées ci-dessus.

II.1.3 ASPECTS ADMINISTRATIFS

Ces points reprennent tous les éléments ayant trait à la structure organisationnelle et de la gestion du groupement de Katana.

Le groupement de Katana est dirigé par un chef de groupement qui possède tout le groupement de Katana dans sa juridiction administrative, mais qui est à son tour sous la juridiction administrative du territoire de Kabare, notons que le chef de groupement de Katana est naturellement fils de la famille karhana ou Katana BIGOMOKERO de la lignée de Kabare.

Parlant de la structure organisationnelle actuellement le groupement de Katana subdivisé en six localités à savoir :

Localité de MWANDA située au Sud-Est Localité de KABUSHWA située à l'ouest Localité de KAHUNGU située au Sud-Ouest Localité de KABAMBA située au centre

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Localité de MABINGU situé Nord-Ouest Localité de KADJUCU située au Nord-Est.

Toutes ces localités sont dirigées chacune par un chef de localité sous contrôle de l'administration du chef de groupement.

II.1.4 ASPECTS SOCIO-CULTURELLE

? LA DÉMOGRAPHIE DU GROUPEMENT DE KATANA

La population de Katana est essentiellement hétérogène est composée en grande partie par des Bashi, avec intérêt commercial et économique du centre de Katana et kabamba et suite à l'insécurité de ces 12 dernières années, d'autres populations des origines diverses cohabitent en paix avec la majorité des Bashi. Cela se remarque surtout dans le centre de Katana, au camp des travailleurs de CNRS/Lwiro et à la FOMULAC de Katana.

Les Bashi sont arrivés au BUSHI pendant la migration des bantous et de nilotique en provenance du Nord-Est de l'Afrique, ils s'installèrent en masse vers les années 1870-1880 à IRHAMBI KATANA venant de Kabare lors de la conquête de BIGOMOKERO fils de N'NABUSHI MAKOMBE sur les BAHAVU. Ensuite les pygmées qui sont selon COLLE les premiers occupants du bushi en général, ils habitent le long de la forêt et dans quelques villages comme KABUSHWA, MAZIKU, BULINDI à MABINGU et d'autres sont attachés à la cour royale, les BATEMBO sont originaires de BUNYAKIRI, leur émigration était due à l'insécurité permanente causée par les Interahamwe venus du Rwanda et d'autres groupes armés. Quant aux Bahavu, leur présence est due aux liens matrimoniaux avec les Bashi mais aussi à la recherche des terres vacantes à exploiter.

Bref : Katana est un milieu hétérogène et connaît une forte croissance de la qui augmente chaque année ce qui explique une forte densité démographique estimée à 54hab/km il est noté que les données démographiques sont recueillies par les autorités administratives car le recensement n'est pas toujours opérationnel à travers, et dans le pays.

Source : Ces données nous sont parvenues par les agents du bureau du groupement d'IRHAMBI KATANA, rapport de 2021.

Il s'avère tellement intéressant de retentir que l'effectif de la population du groupement d'IRHAMBI KATANA selon leur répartition dans six localités qu'il compte. C'est ainsi que le village de MWANDA dispose d'une population totale de 13.942 habitants parmi lesquels on trouve la catégorie d'hommes, des femmes, garçons et filles, le village de KAHUNGU

Les centres de la zone de santé dont parmi eux nous pouvons citer le centre de santé de MUGERI

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comprend 8.322 habitants, le village de KABUSHWA compte. 5.544 habitants, le village KABAMBA compte 8.067 habitants, celui de MABINGU compte 8.815 habitants et enfin KADJUCU qui compte 8.463 habitants.

Il s'observe que le taux d'habitation est élevé à MWANDA par rapport aux autres villages du fait que l'insécurité et le rapprochement du centre commercial de Katana et kabamba sont à la base de ce taux.

Il s'observe encore que le nombre d'habitants sur l'effectif total de la population de 53.113 habitants compte 10.029 hommes, 10.468 femmes, 16.002 garçons, 16.614 filles. L'écart observé entre hommes et femmes ou garçon et filles s'explique par le fait que les hommes meurent nombreux que femmes.

? HABITANT

A Katana, chaque famille habite dans sa propre parcelle ; la construction actuelle est celle en tôle et dans certains endroits en matériaux durables.

L'ancienne construction du type recouverte des pétioles des bananiers secs persistent mais tend à sa disparition, surtout dans les différents centres commerciaux du groupement, il s'agit principalement du centre commercial de Katana et Kabamba...

C'est seulement la construction traditionnelle qui n'existe presque plus dans le groupement seulement parce qu'il Ya plus des huttes construites en chaume. Toute fois les maisons en construction moderne s'observent à la FOMULAC/Katana, a la paroisse saint Lambert de MWANDA/Katana au CRS/Lwiro...

? LA SANTE

L'état de santé de la population s'améliore de plus en plus parce que le groupement est doté d'un centre de santé dans chaque localité ou village, seulement on y rencontre une difficulté de non-respect des règles hygiéniques et le manque d'assainissement qui occasionne beaucoup de maladies à la population les structures sanitaires qu'on trouve dans le groupement de Katana sont les suivantes :

L'HGR de la FOMULAC/Katana quoique sur le plan administratif se trouve dans le groupement de Bugorhe.

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Le centre de santé de KABAMBA

Le centre de santé d'IHIMBI

Le centre de santé de MABINGU

Le centre de santé de KADJUCU

Le centre de santé de KABUSHWA

Le centre de santé de KAHUNGU et le centre de santé de 8ième CELPA NURU.

Parmi ces centres de santé celui de MUGERI est très viable car les conditions sanitaires sont réunies, ce qui fait qu'il soit le plus fréquenté par les patients.

Hygiène et Assainissement

Pour ce qui concerne l'hygiène dans le groupement de Katana, il est à noter qu'elle est contrôlée par les agents de l'État qui circulent dans les localités et village pour vérifier l'état hygiénique dans l'ensemble du groupement leur objectif est de sensibiliser et d'obliger la population à avoir des lieux d'aisance et bien construits, mais aussi bien usagée les sources d'eau aménagées et les bonnes fontaines qui ont été construites par l'IRC sous l'initiative du comité de développement du groupement.

Enfin il y a aussi un groupe d'homme agronomes qui conscientise la population avec l'appuis des localités pour entretenir les routes afin de relier des différentes localités pour désenclaver le milieu, ils s'occupent aussi de la sauvegarde des plantes et la lutte contre la pollution et l'environnement.

? L'EDUCATION

Du fait que la démographie du groupement est galopante, chaque année on y trouve aussi une bonne initiative de création énorme d'écoles primaires et secondaires, aujourd'hui on y dénombre plus de 51 écoles primaires et plus de 30 écoles secondaires où se dispensent des enseignements en section pédagogique, littéraires, techniques sociales, biochimies, scientifique et commerciale et administrative. Ces écoles primaires et secondaires sont soit de gestion catholique, protestante, privée et officielle...

Quant à l'agronomie, vétérinaire, nutrition et le laboratoire restent un projet, en plus les enseignements techniques médicaux sont suivis par certains jeunes qui les veulent à l'IEM/FOMULAC, et le centre de formation en coupe-couture.

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Les jeunes qui ne parviennent pas à terminer leurs études se livrent soit au banditisme à l'alcoolisme, la drogue ou du mariage précoce.

Source : Ces informations sont le rapport de l'inspection de l'Enseignement du Groupement d'IRHAMBI KATANA, 2022.

A part les écoles primaires et secondaires, le groupement de Katana est doté des universités et institutions supérieurs comme l'ULPGL, université de proximité, ISP/Kabare et ISTD/Kabare.

Accompagnement médical et psychosocial des victimes des viols et violences sexuel

Source : Ces informations émanent du rapport des administrateurs du bureau de groupement de Katana, Mars 2021.

Ces ONGD et associations interviennent dans différents domaines tels que repris dans le tableau ci-dessus.

Selon les informations recueillies leurs interventions se limite en donnant des formations à certaines catégories des personnes et d'autres ne bénéficient rien de leur existence à Katana.

Leur participation se limite beaucoup plus en théorie qu'en pratiques car elles ne font pas de suivis minutieux de la réalisation de récolte sous forme de profits sur les formations qu'elles donnent.

C'est ainsi que leur existence n'influence pas sur la production agricole car la majorité de la population ne comprenne pas leur objectif

? LA RELIGION

Le groupement de Katana compte à son sein une population qui est en majeur partie chrétienne avec plus de 65% de la population est catholiques, 22% sont des protestants et le reste représente les non croyants, les témoins de Jéhovah et les musulmans.

La paroisse de MWANDA a un territoire ecclésial qui dépasse le groupement de Katana, elle est aussi à IKO/CEYA, et LUHIHI considérés comme groupement à part.

Il existe les maisons de formation de :

Soeur fille de Marie reine des apôtres de MWANDA Des frères serviteurs de Jésus-Christ à MUGERI.

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Le petit séminaire de Mugeri possède une école secondaire où l'on prépare des futurs grands séminaristes ou des prêtres, il est à noter que les croyances traditionnelles telles que le MUHIMA, LYANGOMBE, et MAHESHE n'existent presque plus

Car leur croyances et cultes constituaient une religion mais aussi une vénération aux ancêtres, ceci s'explique par la disparition de leurs petites cases qu'on nommé "Kangombe"

II.1.5 ASPECTS ÉCONOMIQUES Infrastructures et voie de communication

Le groupement de Katana est traversé par la route nationale no.5 reliant Bukavu et Goma il est située à 45km du centre-ville de Bukavu cette route principale part dans d'autres direction reliant le centre aux villages, cette deuxième catégorie est celle qui facilite les dessertes agricoles à l'Est le Lac Kivu est navigable par des pirogues appelle YORGO et actuellement des Boats font des aller et retour pour faciliter l'accès des agricoles aux marchés urbains.

Pour la communication le groupement est doté de deux antennes de communication dont Airtel situé à KAHUNGU et celle d'Orange à KABAMBA.

? LE COMMERCE

Le commerce de produits agricoles est l'une des activités principales de la population de Katana, une autre forme des produits est celle des produits manufacturés qui approvisionnement les marchés et boutiques, l'activité commerciale existe depuis longtemps à Katana. Avant la présence de la monnaie ces activités se faisaient sous forme de troc, l'activité commerciale de vente de produit agricole envahissent les marchés où elles sont vendues directement en provenance du champ de l'élevage, mais aussi divers produits manufacturés, le secteur informel est dominé par des commerçants ambulants qui font des navettes entre Katana et Bukavu ou Katana et Goma.

Deux marchés fonctionnent à Katana il s'agit du marché de Kabamba construit par le fond social en 2012 on l'appelle encore marcher CABWINEMWAMI crée en 1955 et celui de Katana crée en 1936 qu'on appelait marché de RUKUNGWA aussi construit en 2010-2012 par le gouvernement congolais.

Notons qu'appart ces marchés, il existe d'autres petites activités commerciales qui se déroulent à l'intérieur des villages surtout jouissant d'une position stratégique et favorable sur divers plans au bord du lac Kivu.

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Les acheteurs proviennent de Bukavu, Luhihi, Iko, Idjwi, et Birava par sa situation géographique Katana est au carrefour commercial par la route principale à Kalehe, Minova vers Goma, Kavumu, Miti, Mudaka, vers Bukavu.

Par ailleurs pour raison d'état dégradant des routes entraînant un coût élevé de transport, les habitants ne se trouvent pas la facilité de vendre leurs biens aux lieux de consommation par excellence. Ils sont exploités par les commerçants intermédiaires qui manipulent les prix à leur faveur sur tous les biens vendus qui sont périssables où les producteurs n'ont plus d'autres activités génératrices de revenu, autre que l'agriculture. De manière générale, les prix de certains produits connaissent une baisse ou une hausse relative c'est à dire qu'il s'augmente moins ou vite

? INDUSTRIE ET ÉNERGIE

L'énergie électrique installée à Katana était consommé par une infirme partie de la population qui l'utilisait pour éclairage publique et pour le fonctionnement de certaines machines telles qu'électroménager, moulins et les appareils de soudures, la petite usine de chaux à KANYAMALOGO. En plus il y a une cabine installée à Kabamba qui sert la population en courant électrique et une autre installée dans la localité de MABINGU qui sert une partie de ladite localité et une autre partie de la localité de KADJUCU.

? ARTISANAT

C'est l'une des activités qui n'est pas tellement pratiqué dans ce groupement mais quelques activités artisanales y sont concentrées à petite échelle, telle que :

La menuiserie, elle se pratique dans le marché de CABWINEMWAMI et de Katana

La coupe couture et fabrication du jus de fruits : sont les activités préférées et de production des recettes de Soeur de fille de Marie reine apôtre de MWANDA de la FOMULAC et à la clinique par la communauté des soeurs blanches (notre dame d'Afrique.), la coupe couture s'applique aussi au PAIF comme activités d'encadrement des jeunes filles surtout n'ayant pas continué leurs études. Elle s'applique aussi à des tierces personnes capables de le faire.

La briqueterie existait à MUGERI et fut géré par des frères serviteurs des Jésus, mais elle avait failli par manque de la clientèle et des moyens, elle voulait renaître avec la présence des réfugiés rwandais elle se heurté encore à d'autres difficultés.

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Actuellement, la briqueterie est fonctionnelle dans le groupement de Katana, et se situe dans la localité de KABAMBA, et elle fut initié par le même rwandais.

? AGRICULTURE ET ÉLEVAGE

L'agriculture est la principale activité de ce milieu, elle est considérée comme source première génératrice des revenus des paysans et l'un des meilleurs moyens d'autosuffisance, l'élevage du gros bétail et petits bétails y est très minime à cause du manque de pâturage, l'insécurité ou risque de pillage et l'insuffisance d'information dans ce domaine.

Compte tenu de ces contraintes c'est à dire celui du petit à la place du gros bétail, les Bashi de Katana cultivent les haricots, les sojas, le manioc, les maïs, les arachides, les ignames, et on y trouve aussi des arbres fruitiers comme les avocatiers, les manguiers, les citronniers et les orangers...

La grande partie de ces produits sont vendus sur le marché local, le sol n'est pas laissé en jachère pendant un temps et la diminution progressive de la production.

Certaines organisations non gouvernementales oeuvrant dans ce domaine comme CIALCA, PAD et des associations locales comme le PAIF tentent d'aider la population en leur distribuant des plantes améliorées.

La grande partie de la population utilise aujourd'hui des techniques et instruments agricoles rudimentaires par manque de possibilité d'accéder aux matériels plus modernes quelques soit l'intervention des ONGD, il s'agit notamment de l'utilisation perpétuelle de la houe, la machette, des bêchés et les tridents, quant à la fertilisation du sol les paysans utilisent depuis longtemps les déchets organiques.

A part ce qui est signalé ci-dessus comme difficultés on constate que la rotation des cultures est laissée aux choix libre du paysan qui pourtant avait pour rôle important dans l'amélioration de la production à travers les associations, les coopératives et les ONGD oeuvrant sur place, il existe plusieurs tentatives de diffuser aux paysans des nouvelles techniques culturales et appropriées entre autre la vulgarisation des semences améliorées, la rotation des cultures, le respect du calendrier agricole ou culturales par l'organisation des formations.

En conséquence tous les travailleurs quelques soient leurs rôle dans la production ils doivent savoir que l'amélioration des méthodes de production et le facteur le plus rapide et le plus efficace du progrès économique et social, c'est pourquoi l'établissement d'un calendrier agricole

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est de grande nécessité bien qu'il soit un souvenir victime à des multiples perturbations climatiques et saisonnières, nous remarquons que les activités agricoles exigent beaucoup des soins et patience entre le défrichement et le moment de récolte, outre les principales cultures les paysans de Katana pratiquent aussi l'élevage, les animaux élèves sont les bovins, les caprins, les porcs, les lapins...

Toutes ces pratiques d'élevage sont pour la population d'une importance capitale, premièrement pour l'autoconsommation, deuxièmement pour la vente et troisièmement pour l'obtention de l'engrais.

Le revenu tiré de la vente des bêtes permet aux paysans d'acquérir des terres, des matériels de constructions, d'outils oratoires, de payer les frais scolaires et académiques aux enfants.

Ce secteur pastoral connaît une avancée significative à cause des intervenants socio-économiques (ONGD et ASBL) qui y apportent leur soutien malgré qu'il y a certaines races qui en voie de disparité

Les organismes internationaux et associations locales qui appuient ce secteur sont la SOLIFEM et ADIKUVU

Enfin notons que l'activité pastorale pourrait supplier l'investissement agricole mais elle connaît une faible production, cela est dû aux maladies, des conflits sociaux, du manque des produits vétérinaires, du pillage, de la divagation des bêtes, les guerres incessibles, l'insécurité et la carence des pâturages.

II.2 DEMARCHE D'INVESTIGATION

II.2.1. Population et échantillon d'étude

Comme nous sommes en train de traiter sur l'impact de l'entrepreneuriat sur la réduction du

chômage des jeunes dans le groupement d'IRHAMBI KATANA, notre population d'étude c'est l'ensemble des petits entrepreneurs oeuvrant dans le groupement d'IRHAMBI KATANA, et ils sont évaluer à un effectif autour de 150 petits entrepreneurs mais nous avons jugé bon d'enquêté seulement 50 entrepreneurs.

Avec notre effectif global de 50 petits entrepreneurs, nous sommes obligés de tirer un échantillon représentatif à partir de cette population cible en utilisant la formule suivante suite aux contraintes financières et temporaires (François Daniel Giezendaner cité par Masoka W, 2019) :

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???? X ??

??= ???? + (????)??(?? - ??)

Avec :

n : taille de l'échantillon ;

N : taille de la population mère ;

t : coefficient de marge déduit au taux de confiance « s » ; Pour un niveau de confiance s = 95% (niveau très utilisé), donc ?? = 1.96

e : marge d'erreur à 5%. = 0,05

1.962 X 56

n = 1.962 + (2 X 0.05)2(56 - 1)

3,8 X 56

n = 3,8 + 0,01(49)

n = 212,8

4.29

n = 49,6 Enquêtés 50 jeunes

II.2.2. Collecte des données

Enquête par questionnaire : est une technique qui consiste à poser à un ensemble défini des personnes, une série des questions concernant le problème sur lequel des informations sont attendues. Par leurs formes, nos questions étaient des questions fermées et selon leur contenu, elles étaient des questions de fait visant à recueillir des informations sur les faits objectifs et des questions d'opinion visant à recueillir un avis personnel ou un jugement.

Pour réaliser notre enquête, nous avons imprimé 50 questionnaires au total et chaque questionnaire comportait Trois questions ouvertes, et nous les avons distribués à 50 petits entrepreneurs du groupement d'IRHAMBI KATANA afin de nous permettre de collecter les différentes opinions sur l'impact de l'entrepreneuriat sur la réduction du chômage au sein du groupement.

Le remplissage des questionnaires se faisait toujours sur place et chaque enquêté prenait au moins 5 minutes pour remplir son questionnaire.

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II.2.3. Analyse et traitement des données

Méthode d'analyse des données : les données collectées seront analysées sur base des tableaux

des effectifs, chaque tableau aura trois colonnes : la première colonne pour l'enquêter, la deuxième colonne pour l'effectif, et enfin la troisième colonne pour le pourcentage.

Méthodes de traitement des données : dans le but de traitement des données recueillies, il nous est utile de nous servir du logiciel SPSS Version 20.0.

Les données recueillies et dépouillées seront introduites dans ce logiciel en termes d'encodage et le traitement se fera dans l'utilité de dresser les statistiques réelles afin de trouver les résultats qui mènent à une vérification exacte.

Source : Bureau du marché du groupement d'IRHAMBI KATANA, par le guide du chef du marché de katana.

Les pourcentages nous montre qu'il n'y a pas d'écart entre les hommes et les femmes dans l'exercice de l'activités entrepreneuriales dans le groupement d'IRHAMBI KATANA.

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CHAPITRE III. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Dans ce chapitre nous présentons, analysons et interprétons les résultats obtenus à partir des

données recueillies pendant nos enquêtes auprès des entrepreneurs oeuvrant dans le groupement d'IRHAMBI KATANA.

III.1. ANALYSE DES CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES DES ENQUETES

Cette section présente certaines caractéristiques sociodémographiques de nos enquêtés ainsi

que les commentaires y référant.

Il s'agit notamment de l'adresse, le sexe, l'âge, le statut matrimonial et le niveau d'étude.

III.1.1. L'adresse des répondants

Table 3 Répartition des entrepreneurs enquêtés selon l'adresse

Adresse

Effectif

Pourcentage

Mwanda

11

22

Mabingu

7

14

Kahungu

10

20

Kabushwa

22

44

Total

50

100

Source : Elaborer sur base de nos calculs

Au regard de ce tableau, il se dégage que la plupart de nos enquêtés sont de la localité de kabushwa avec 44% suivie de ceux de la localité de mwanda avec 22%, ceux de la localité de kahungu avec 20% et en fin ceux de la localité de mabingu avec 14%.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984