Impact de l'entrepreneuriat sur la réduction du chômage des jeunes dans le groupement d'Irhambi Katana

INTRODUCTION

1. PROBLEMATIQUE

L'entrepreneuriat est plus généralement la création d'entreprises, est le principal moteur innovateur de l'économie (REYNOLDS et Alii.1994).

Il est en ce sens, un vecteur de développement économique permettant la réalisation de la valeur ajoutée et l'amélioration de la croissance nationale, et aidant à la lutte contre le chômage et le travail informel ( https://www.researchgate.net).

Ses effets résultent de l'expression concrète des qualités de l'entrepreneur, et plus précisément de sa performance à innover (DEJARDIN, 2000).

La présence d'un nombre immense d'entrepreneurs dans un pays ou dans une région aboutirait à un surcroit de croissance économique ( https://www.journal.openedition.org).

C'est dans ce même angle de pensées que l'entrepreneuriat est pris à la considération d'un facteur utile dans l'affaire économique ( https://www.ilo.org).

Le fait que l'entrepreneuriat soit apparu comme un moteur stratégique de changement économique (SCHUMPETER, 1975), de création d'emploi et de croissance du capital, son soutien est vite apparu sur l'agenda politique de la plupart des gouvernements, qui n'ont point hésité d'en faire un de leurs plans primordiaux. Cette montée en puissance du rôle de l'acte entrepreneurial fut logiquement accompagnée d'un accroissement spectaculaire des formations à l'entrepreneuriat.

Ainsi en illustration, aux Etats-Unis, le nombre de collèges et d'universités qui offrent des cours en entrepreneuriat est passé d'un niveau pratiquement nul dans les années 70 à plus de 1600 en 2005 (KURATKO 2005).

Cette tendance est généralement observée, avec un certain décalage, en Europe (commission européenne 2004).

De ce fait, notre pays s'intéresserait également à la préoccupation d'entrepreneuriat pour contribuer à son développement.

Etant donné que dans un contexte économique et financier mondialement instable, marqué par un ralentissement de croissance du capital, s'observe une dégradation des conditions de vie, la montée du chômage, et bien d'autres défis, la réflexion sur les opportunités de création d'emploi

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et de relance des activités sont sans doute au menu des programmes de développement économique national ( https://www.memoireonline.com).

Au-delà de cela, la lutte contre le chômage est devenue indubitablement un de principal objectif des pays du monde en générale et de l'Afrique sub-saharienne en particulier.

En effet, dans les pays en développement de manière générale et en République Démocratique du Congo en particulier.

Cette situation de chômage a pour la plupart des cas comme origine centrale : La faiblesse de taux des revenus( le cas de la République Démocratique du Congo, notre pays, où le revenu moyen par habitant est estimé à 220 dollars en 2012, alors que dans certains pays riche comme le Canada, les Etats-Unis, Norvège, et pour ne citer que cela, le revenu moyen par habitant est supérieur à 20.000 Dollars), mais également par des cruciales inégalités dans la répartition des revenus ; car dans ce pays, la plus grande partie du produit intérieur brut est souvent accompagnée par une infirme partie de la population, tandis que la plus grande partie de la population demeure dans une crise et chômage, voire pauvreté extrême ( https://blogs.worldbank.org).

La crise économique que traverse actuellement la République Démocratique de Congo, est caractérisée entre autres par des nombreuses perturbations, non seulement dans le circuit des biens et des services, mais également dans la faible performance des services publics ( https://rour.wottawa.ca).

Il en résulte le niveau chaotique de revenu, une médiocre qualité de vie et une dégradation continue des conditions de vie de la population dans l'ensemble du pays ( https://cairn.info).

L'image de la République Démocratique du Congo dans le concert des nations est de plus en plus écornée, d'autant plus que le pays nourrit par ses ressources des nations aussi vastes, pouvant disposer à leur tour autant de fortunes, immenses même en ressources naturelles (minières, agricoles, forestières) etc., mais le fait déplorable est que sa population nage dans la misère la plus obscure et apparait sur la liste des pays sous employés et à indice de chômage élevé de la planète ( https://mode-diplomatique.fr).

Les guerres qu'a connues le pays, l'incapacité de créativité, ainsi que les conflits qui persistent, sans compter la pire gouvernance justifiée par les détournements des biens publics, la corruption presque généralisée, l'inapplicabilité du principe de créativité et d'innovation par les dirigeants

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à tous les niveaux, engouffrent davantage le mode de vie du peuple dont les droits élémentaires à la vie et au développement sont horriblement écrasés ( https://information.tv5monde.com).

Compte tenu des taux élevés de chômage des jeunes en République Démocratique du Congo, l'entrepreneuriat est de plus en plus envisagé et proposé aux jeunes comme une alternative pour être actifs dans le marché du travail, avoir un salaire et réaliser leur potentiel ( https://www.africmemoire.com).

Cependant, le nombre de jeunes qui s'engagent dans les activités entrepreneuriales est encore très faible ( https://www.ilo.org). D'où, un taux de chômage Juvénile très élevé.

C'est par cette raison qu'il est très nécessaire pour nous de soulever ce point, surtout que la situation économique est catastrophique où, pendant que la République Démocratique du Congo tente dévaluer sa population active sur base d'accessibilité à l'emploi, n'approuve qu'un bilan déshonorant dont l'indices des chômeurs ou des personnes sous-employées domine l'étendu du pays ( https://documents1.wordbank.org).

Par illustration, sur 27.390.000 habitants, on dénombre un effectif de 14.437.000, soit 53 d'habitants victimes de chômage et de sous-emploi des jeunes. (PNUD, 2013). Face à ce problème, il sera important pour les jeunes de se lancer dans la création d'entreprise pour résoudre le problème lié au chômage et au sous-emploi.

Par ailleurs, pour survivre et surmonter cet état de chômage, le peuple doit faire preuve d'une certaine créativité qui puisse obéir en certaines circonstances à une qualité économique meilleure, en allant dans le sens de l'entrepreneuriat.

Ceci n'est possible que par l'exercice de telle ou telle autre activité aussi bien dans le domaine commercial que dans certains secteurs d'initiation à la créativité, tout cela pour faire équilibrer et s'épargner petit à petit des problèmes vitaux qui se posent du jour le jour. ( https://journals.openedition.org).

En pareil contexte, il est utile à nous de reconnaitre le pouvoir de l'entrepreneuriat en soulignant que ceci est une solution pour des nombreux problèmes économiques ; un remède auquel les jeunes ne doivent hésiter de recourir pour essayer des ressources stables ou créer de l'équilibre sur la question financière.

Toutefois, la plupart de la population se trouvent placée en dessous du seuil de chômage, pourtant les charges familiales auxquelles les habitants sont responsables demeurent innombrables, au point que certaines de celles-ci soient paralysées vu leur coût, C'est

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notamment l'éducation, la restauration des enfants, ainsi que les réponses favorables à d'autres besoins qui deviennent incontestablement coûteux pour les parents ( https://www.ilo.org).

Cela crée involontairement une calamité au sein des ménages, qui au quotidien se plaigne de leur horrible vie, Sans espoir même des conditions vitales favorable approuvées.

Eu égard à ce qui précède, voilà les raisons pour lesquelles il nous est important des nous poser les questions suivantes, dans le cadre de notre travail :

? L'entrepreneuriat peut-il contribuer à la réduction du chômage des jeunes dans le groupement d'IRHAMBI KATANA ?

? Quels sont les défis auxquels sont confrontés les jeunes entrepreneurs dans le groupement d'IRHAMBI KATANA ?

2. HYPOTHESES DU TRAVAIL

Les hypothèses étant des solutions, des réponses, ou des remèdes provisoires adoptées aux différentes questions de la problématique, elles se trouvent définies par GRAWITZ, 2001 : 509 comme étant une proposition anticipée des réponses, une idée pressentie, le point de départ nécessaire de toute recherche mais qui attend la confirmation par une vérification argumentative.

Répondant provisoirement aux différentes questions évoquées la problématique il est possible de partir des hypothèses suivantes :

? Nous supposons que l'entrepreneuriat offrirait des possibilités d'emploi et d'autonomie économique aux jeunes dans le groupement d'IRHAMBI KATANA.

? Nous estimons que, les jeunes les jeunes entrepreneurs dans le groupement d'IRHAMBI KATANA feraient face à des obstacles tels que le financement, la formation et l'accès au marché, etc.

3. OBJECTIFS DU TRAVAIL

Les objectifs sont déterminés selon les attentes du projet de recherche, et sont justifiés par les finalités ou les points saillants visés dans le travail.

Ils sont soit d'ordre général soit d'ordre spécifiques.

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3.1 Objectif principal :

Le présent travail scientifique poursuit comme objectif principal d'analyser l'impact de l'entrepreneuriat sur la réduction du chômage des jeunes dans le groupement d'IRHAMBI KATANA.

3.2 Objectifs spécifiques :

Ils concernent nécessairement d'autres visées du travail, en raison d'approfondir l'objectif général. En voici les plus concentrés sur notre recherche scientifique :

? Identifier les opportunités entrepreneuriales disponibles pour les jeunes dans le groupement d'IRHAMBI KATANA.

? Evaluer les défis auxquels sont confrontés les jeunes entrepreneurs dans le groupement d'IRHAMBI KATANA.

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

En choisissant un projet de recherche scientifique, on tient compte de son apport et de sa valeur, car le sujet d'un travail scientifique n'est pas un jeu du hasard.

4.1. Choix du sujet : Partant ainsi du choix porté à ce sujet, il se résume sur l'impact de l'entrepreneuriat sur la réduction du chômage des jeunes dans le groupement d'IRHAMBI KATANA.

4.2. Intérêt du sujet : Quant à ce qui est de l'intérêt du sujet, notons que le présent travail se présente sur trois dimensions susceptibles d'être traitées dont : l'intérêt personnel, l'intérêt scientifique et l'intérêt social.

? Intérêt personnel : Le présent travail scientifique nous fournit, entant que futurs entrepreneurs, des mécanismes de base pouvant nous permettre de développer un esprit de créativité et d'auto prise en charge.

? Intérêt scientifique : La présence de ce travail scientifique montre un élément très important dans la recherche scientifique, dont les autres chercheurs peuvent s'inspirer.

? L'intérêt social : Ce sujet est pour les jeunes du groupement d'IRHAMBI KATANA, un guide principal leur permettant de développer un esprit de créativité, dont les fruits sont nécessaires, non seulement pour leur épanouissement mais également pour le bien-être social.

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5. DELEMITATION SPATIO-TEMPORELLE

a) Délimitation spatiale

Cette étape ne concerne autre fait que de fixer le temps et le milieu d'accomplissement du travail pour s'en rassurer suffisamment.

La délimitation du sujet sera donc considérée comme la détermination des éléments dont on a besoin dans un projet tout en se chargeant de préciser non seulement l'endroit fixe, mais également la période (durée) dans laquelle s'inscrit le sujet.

Spatialement, le présent travail scientifique se borne exactement dans le Groupement d'IRHAMBI KATANA, partie de la localité de MWANDA, territoire de KABARE, province du SUD-KIVU en République Démocratique du Congo.

Ainsi pouvons-nous localiser en espace l'endroit faisant source de notre projet scientifique.

b) Délimitation temporelle

Temporairement, ce travail est susceptible d'être inscrit dans une durée de l'année 2022-2023, soit l'équivalence d'une année.

6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL A. Méthodes de recherche

En guise d'éclaircissement, les auteurs : ROGER Pinto et M. GRAWITZ in méthodes de recherche en sciences sociales : 4ème Edition, paris 1971, P288, ont défini les méthodes comme étant l'ensemble d'opérations intellectuelles par les quelles différentes disciplines cherchent à atteindre les réalités qu'elles pourraient, les démontrer et les vérifier ( https://www.persee.fr).

Dans le cadre de notre travail, nous avons recouru aux méthodes de recherche suivantes : 1. La méthode analytique :

Cette approche explicative facilite la détermination des facteurs explicatifs et consiste à analyser les données recueillis sur terrain.

Ainsi, l'utilité de la méthode analytique de ce travail nous a faciliter à analyser les données retenues l'ors de la descente sur terrain, afin de mieux les représenter.

Au cours de cette étape, il nous est question d'établir les chapitres qui constituent l'ossature de notre projet scientifique et que nous durons à traiter suffisamment.

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2. La méthode descriptive :

Elle a rendu possible la description des caractéristiques des enquêtes rencontrées et avec lesquelles on s'est entretenu lors de la descente sur terrain.

B. Techniques de recherche

A l'usage des méthodes, correspondent certaines techniques mises en application pour récolter les données nécessaires à la rédaction du présent travail.

D'après LOUBET « 2000 :19 », les techniques sont considérées comme des procédés (mécanismes concrètes établies dont se sert les chercheurs pour mettre en marche les opérations relatives aux méthodes fixées dans le travail), ( https://www.academia.educ).

De ce fait, les techniques suivantes seront mises en oeuvre pour le meilleur achèvement de notre travail scientifique :

1. La technique d'interview : Celle-ci consister à puiser des données utiles auprès des personnes enquêtées par des déclarations même orales, afin d'accéder aux données.

2. Les techniques d'enquête et d'observation directe :

Munis des questionnaires d'enquête, les chercheurs se trouvent en contact avec certaines personnes pour accueillir les données relatives au travail ; et peut en nécessité se servir également d'un appareil enregistreur pour conserver les données.

7. DIFFICULTES RENCONTREES

Nous nous sommes heurtés à plusieurs difficultés dont les majeurs étaient :

? La difficulté de rencontrer les entrepreneurs pour accéder à leur opinion ; ? Le refus de certains entrepreneurs à répondre à notre questionnaire.

Pour contourner ces difficultés : nous nous sommes armés de courage en répondant toujours présent à chaque rendez-vous ; nous nous sommes privés de beaucoup pour nous concentrer à la réalisation de ce travail et à l'atteinte de notre objectif.

8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

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Mis l'introduction et la conclusion, ce travail de fin de cycle de graduat s'agglutine sur trois principaux chapitres :

? Le premier chapitre porte sur la revue de la littérature, s'élargissant sous deux utiles aspects dont la revue de la littérature théorique ainsi que la revue de la littérature empirique

? Le deuxième chapitre porte sur la présentation du milieu d'étude et la démarche d'investigation.

? Quant à ce qui est du troisième chapitre, il s'articule sur la présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats.

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