Introduction générale
Les rayonnements ionisants sont les plus utilisées en
radiothérapie, pour le traitement des cancers qui consiste à
tenir de manière optimale l'ensemble des irradiations qu'il va falloir
appliquer au patient dans le but de détruire complètement sa
tumeur.
D'autre part l'utilisation des rayonnements ionisants
présente de danger pour la santé humaine, qu'on-t-il
dépasse un seuil de sûreté. D'où la
nécessité de la précision sur la dose
délivrée à la tumeur au cours du processus d'irradiation.
Ceci fait l'objet de la dosimétrie qui permet le contrôle de la
qualité des traitements par ionisations. Elle mesure au mieux les
rayonnements en un lieu ou sur une personne, pour fournir une estimation de
l'équivalent de dose. Il est, donc, important de tout mettre en oeuvre
pour améliorer l'exactitude et la précision de la dose en
radiothérapie afin d'assurer le succès du traitement.
Il est évident que l'exactitude sur la dose
absorbée de référence doit être meilleure que
l'exactitude sur la dose absorbée délivrée au volume
cible. En conséquence le débit de référence du
faisceau clinique est le premier paramètre à contrôler.
L'agence internationale de l'énergie atomique (IAEA)
publié en 1987 un code de pratique international sur la
détermination de la dose absorbée dans les faisceaux de photons
et d'électrons. La structure de ce code de pratique diffère de
celle de la série de rapports techniques n°398 (TRS 398).
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Le but de cette étude est de définir et de
préciser le Code pratique du calcul de dose absorbé dans l'eau
(TRS 398-IAEA) pour la radiothérapie externe.
Dans ce projet, nous avons procédé l'organisation
suivante :
Le premier chapitre sera consacré aux notions
fondamentales de la dosimétrie des rayonnements ionisants. Il s'attache
essentiellement à la description de l'interaction des rayonnements avec
la matière. Le second chapitre est consacré à la
dosimétrie et le protocole de calibration (TRS-398)
Le troisième chapitre est réservé à
la partie expérimentale qui contient matériels et méthodes
utilisés pour effectuer ce travail, et à l'interprétation
des résultats obtenus.
Enfin, nous clôturons par une conclusion qui décrit
d'une manière générale le travail réalisé et
résultats obtenus.
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CHAPITRE I :
Les interactions
rayonnements-matière
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I. Les interactions rayonnements-matière :
I.1. Les rayonnements ionisants et non-ionisants :
Définition et classification :
On appelle rayonnement ou radiation le processus
d'émission ou de transmission d'énergie sous la forme d'ondes
électromagnétiques ou de particules.
- Rayonnement ionisant : Un rayonnement est
dit ionisant quand il est susceptible d'arracher des électrons à
la matière.
- Rayonnement non-ionisant : l'énergie
est insuffisante pour ioniser l'atome.
Tout particules ou photons dont l'énergie est
supérieure à l'énergie de liaison des électrons les
moins liés des atomes constituant la matière vivante ERI=12.4 eV
.
Un rayonnement ionisant est un transport d'énergie sous la
forme de particules ou d'ondes électromagnétiques d'une longueur
d'ondes inférieure ou égale à 100 nanomètres, soit
d'une fréquence supérieure ou égale à
3x1015 hertz, pouvant produire des ions directement ou
indirectement.
Ces définitions réglementaires, assez ardue de
prime abord, laisse transparaitre deux termes importants : Une particule ou une
onde électromagnétique vont céder leur énergie
d'une façon bien caractéristique : On peut classer les
rayonnements selon leur façon de produire des ionisations dans la
matière en utilisant leur propre pouvoir d'ionisation :
Figure I.1: Classification des rayonnements
- Radiations directement ionisantes : comme les
électrons, particules á, positrons, protons,
deutons...
- Radiations indirectement ionisantes : comme
les neutrons, rayons X, rayons ã. [1]
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