![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron1.png)
République Algérienne Démocratique
Populaire
Ministère de l'Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique
Université Farhat Abbas-Sétif
1- Faculté des Sciences
Département de Physique
MÉMOIRE
Pour l'obtention du diplôme de LICENSE en Physique
Appliquée (IBH)
-THEME-
Cross-Calibration des Dosimètres à
faisceaux électron
Établissement d'accueil
EHS MOKHTARI ABDELGHANI
CENTRE DE LUTTE CONTRE LE CANCER SETIF
Réalisé par : Encadré par :
- Meziane AbdeRaouf - Pr. Z.Chaoui
- Aloui Haithem - Dr. S.Khoudri
Année universitaire:2017/2018
2
Remerciement
On tient tout d'abord à remercier vivement le bon
dieu, de nous avoir donné la force pour suivre ainsi que
l'audace pour dépasser toutes les difficultés, grâce
à son aide que nous avons réalisées ce modeste travail.
On présente nos premiers remerciements à nos
encadreurs Monsieur ..... et notre
Monsieur pour avoir proposé et suivi de près la
réalisation de ce travail et ses
précieux conseils
Nous tenons également à remercier très
chaleureusement :
À avoir participé à notre nombre de jury.
On remercie encore nos enseignent de LICENSE de la faculté
des sciences. Comme nous tenons à exprimer également nos
remerciements à tous les membres de l'équipe de physique
médicale surtout Monsieur T.Hachemi et l'équipe
des étudiants MASTER 1 et 2 pour leur aide et leur gentillesse.
Enfin, je tiens à exprimer ma gratitude pour tous ceux que
je n'ai pas cités et qui ont contribué de près ou de loin
à la réalisation de ce mémoire et à
l'accomplissement de ce projet
3
4
Sommaire
- Liste des Tableaux - Liste des figures
- Liste des abréviations - Introduction
CHAPITRE I. Les interactions Rayonnements-Matière
: 10
I.1. Les Rayonnements ionisants et non-ionisants : 11
I.2. Interaction électrons-matière : 11
I.2.1. Phénomène d'excitation et d'ionisation :
12
I.2.2. Rayonnement de freinage : 13
I.3. Interaction photon-matière : 13
I.3.1. L'effet photo-électrique : 14
I.3.2. Effet Compton : 14
I.3.3. L'effet de création de paire
(matérialisation) : 15
I.3.4. Domaine de prépondérance de chacun des
effets : .15
CHAPITRE II. La dosimétrie et le protocole de
calibration (TRS-398) : 17
II.1. Définition de la dosimétrie : 18
II.2. Types de protocoles de dosimétrie : 18
II.3. Détermination de la dose absorbée dans l'eau
en mode électron : 19
II.3.1. La formule de la dose absorbée dans l'eau : 19
II.3.2. Conditions de référence : 20
II.3.3. Correction pour les grandeurs d'influence : 21
II.3.3.1. Correction liée à la densité de
l'air (KTP) : 21
II.3.3.2. Kpol facteur de Correction liée à la
polarité : 22
II.3.3.3. KS Recombinaison ionique : 22
II.4. Séries de rapports techniques de AIEA TRS
398(Technical Repports Series ) : 23
II.5. Exemple de détermination de la dose absorbé
dans l'eau en mode électron de haute énergie : 23
II.6. cross-calibration : 26
CHAPITRE III. Partie expérimental : 28
III.1. Matériels utilisés : 28
III.1.1. Accélérateurs de particules Varian iX :
28
III.1.2. Les applicateurs : 29
III.1.3. la chambre d'ionisation : 29
5
III.1.3.1. Principe de fonctionnement : 29
III.1.3.2. Types de chambres utilisées : 30
III.1.3.2.1. La chambre cylindrique : 30
III.1.3.2.2. la chambre plane parallèle : 32
III.1.4. Le milieu de référence (Le fantôme)
: 33
III.1.5. L'électromètre : 34
III.1.6. Thermomètre et baromètre : 35
III.1.7. La source Radioactive 90Sr : 36
III.2. Résultats et discussions : 36
III.2.1. La validité de facteur de calibration. : 36
III.2.1.1. les valeurs de lecteur corrigé L (j) de la
chambre cylindrique : 36
III.2.2. Etalonnage dans l'eau (Mesure la dose absorbée
dans l'eau) : 38
III.2.2.1. Montage expérimental de fantôme d'eau :
38
III.2.2.2. Calcul la dose absorbée pour l'énergie
de 16 MeV (électron) : 39
III.2.2.3. cross-calibration (en mode photon) : 44
III.2.2.4. Calcul la dose absorbée pour l'énergie
de 16 MeV (après cross-calibration) : 45
III.2.2.5. Calcul la dose absorbée pour l'énergie
de 16 MeV (différents modèles de chambre
Markus) : 47
Conclusion : 49
Annexe 1 : Mesure avec la source radioactive de contrôle
50
Annexe 2 : Le Laboratoire secondaire d'étalonnage pour la
dosimétrie 50
Bibliographies & Références 51
6
Liste des tableaux
Tableau 1 : Les conditions de
références
Tableau 2 : Qualités de rayonnement de
METAS
Tableau 3 : Valeurs calculées de
???? pour les faisceaux d'électron, en fonction de la
qualité de faisceaux
R50
Tableau 4 : Valeurs calculées de
a?? en fonction de ratio??1 /
??2
Tableau 5 : Les caractéristiques de la
chambre Farmer 30013
Tableau 6 : Les caractéristiques de la
chambre Markus
Tableau 7: Valeurs de L(J) de la chambre
cylindrique TM30013 S/N 7499 a l'aide de la source de 90Sr
Tableau 8: conditions de
référence pour déterminer la dose absorbée dans
l'eau en mode électron.
Tableau 9: Mesure de débit pour la
chambre de référence PTW 30006/30013
Tableau 10: Mesure de débit pour la
chambre de relative (Markus) S/N 4434
Tableau 11: Comparer la Dose relative par
rapport Dose de référence (avant cross-calibration)
Tableau 12: Les mesures obtenu pour 6 et 18
MV(Markus4434)
Tableau 13: Les mesures obtenues pour 6 et 18
MV (0.6cc)
Tableau 14: Les valeurs calculées de
????,??,??
Tableau 15: Les mesures obtenues pour la
chambre référence (FARMER) S/N 7499
Tableau 16: Les mesures obtenues pour la
chambre relative (Markus) S/N 4434
Tableau 17: Comparaison la Dose relative par
rapport Dose de référence (après cross-calibration)
Tableau 18: Les mesures obtenues pour la
chambre référence (FARMER) S/N 7499
Tableau 19: Les mesures obtenues pour la
chambre plate (Markus) S/N 4435
7
Tableau 20: Les mesures obtenues pour la
chambre plate (Markus) S/N 4436
Tableau 21: Comparaison la Dose relative par
rapport la Dose de référence (pour différent S/N)
Liste des figures
Figure I.1: Classification des
rayonnements
Figure I.2: Phénomène
d'ionisation
Figure I.3: Phénomène
d'excitation.
Figure I.4: Phénomène de
freinage
Figure I.5: effet photoélectrique
Figure I.6: Effet Compton.
Figure I.7: effet de production des paires
Figure I.8 : Probabilités de
réalisation des effets photoélectrique, Compton et de production
de paires en
fonction de l'énergie
Figure II.1: Schéma
représentant les différentes distances entre le faisceau, le
fantôme d'eau et le
détecteur.
Figure II.2: Système de
dosimétrie cohérent basé sur les normes de dose
absorbée dans l'eau.
Figure III.1: Les
accélérateurs de marque "VARIAN Clinac "
Figure III.2: L'applicateur ayant un champ de
taille 10x10 cm2
Figure III.3: Principe de fonctionnement
d'une chambre d'ionisation
Figure III.4:Le design du la chambre
cylindrique
Figure III.5: Farmer Chamber 30013 avec son
schéma
Figure III.6: Le design du la chambre
plate
Figure III.7: Les chambres d'ionisation de
type Markus avec leurs numéros de séries.
Figure III.8: Le dessin de la chambre
d'ionisation Markus
Figure III.9: Fantôme d'eau
Figure III.10: Les
électromètres de PTW UNIDOS
Figure III.11: Chaine de mesure
chambre-électromètre
Figure III.12: Thermomètre et
baromètre
Figure III.13: Source 90Sr pour
les chambres cylindrique
Figure III.14: 90Sr pour les
chambres plates.
Figure III.15: en train de mesure les
lectures L.
Figure III.16: Schéma de fantôme
d'eau en cours de montage.
Figure III.17: Certificat
d'étalonnage
Figure III.18: la chambre de
référence en train de positionner
8
Figure III.19: Positionnement de la chambre
plate
Les abréviations:
EC : l'énergie cinétique de
l'électron incident
WL: l'énergie de liaison de
l'électron de l'atome cible
hí: l'énergie du rayonnement
électromagnétique incident
CoP: Code of Practice
CLCC: Centre de Lutte Contre le Cancer
setif
TRS : Série de Rapports Techniques
(Technical Reports Series)
IAEA : Agence Internationale de l'Energie
Atomique (International Atomic Energy Agency)
PSDL: Laboratoires de Dosimétrie
Standard Primaires (Primary Standard Dosimetry Laboratory)
PMMA: PolyMethyl MethAcrylate
SSDL: Laboratoires de Dosimétrie
Standard secondaires (secondary Standard Dosimetry Laboratory)
(voir Annexe2)
TPR:Tissue-phantom ratio in water at depths
of 20 and 10 g/cm2, for a field size of 10 cm ×10
cm2 and
an SCD of 100 cm, used as the beam quality index for high
energy photon radiation
SSD : Source-surface distance.
SAD : Source-axis distance
PDD : Pourcentage de Dose de Profondeur
(Percentage depth dose).
rdg : Valeur en unités arbitraire
subtilisées pour la lecteur d'un dosimètre (Value, in arbitrary
units, used
for the reading of a dosimeter).
MU: Monitor Unit
Gy: Gray
MeV: Mega Electro Volt
MV: Mega Volt
PTW: Physikalisch-Technische
Werkstätten
DW,Q : Dose absorbée dans l'eau pour
le rayonnement de qualité Q
KS : correction liée à la
recombinaison ionique
KTP : correction liée à la
densité de l'air
M : lecture non corrigée de
l'instrument
MQ: lecture corrigée de
l'instrument
MS: lecture de l'instrument en saturation
complète
NW,Q0 : facteur de calibration obtenu lors de
la vérification permettant de convertir la lecture de
l'instrument en dose absorbée dans l'eau pour le
rayonnement de qualité Q0
p, p0 : pression absolue de l'air lors de la
mesure, respectivement dans les conditions de référence
Q : indice de qualité du rayonnement
(correspond à R50)
Q0 : qualité de radiation à
laquelle le dosimètre a été calibré lors de la
vérification
R50 : profondeur dans l'eau à laquelle
la dose absorbée vaut 50% de sa valeur maximale
METAS : l'Office fédéral de
métrologie et d'accréditation.
UNIDOS: Universelle Dosimètre
Zmax : profondeur du maximum de la dose
absorbée
Zref : profondeur de référence
dans l'eau
9
Introduction générale
Les rayonnements ionisants sont les plus utilisées en
radiothérapie, pour le traitement des cancers qui consiste à
tenir de manière optimale l'ensemble des irradiations qu'il va falloir
appliquer au patient dans le but de détruire complètement sa
tumeur.
D'autre part l'utilisation des rayonnements ionisants
présente de danger pour la santé humaine, qu'on-t-il
dépasse un seuil de sûreté. D'où la
nécessité de la précision sur la dose
délivrée à la tumeur au cours du processus d'irradiation.
Ceci fait l'objet de la dosimétrie qui permet le contrôle de la
qualité des traitements par ionisations. Elle mesure au mieux les
rayonnements en un lieu ou sur une personne, pour fournir une estimation de
l'équivalent de dose. Il est, donc, important de tout mettre en oeuvre
pour améliorer l'exactitude et la précision de la dose en
radiothérapie afin d'assurer le succès du traitement.
Il est évident que l'exactitude sur la dose
absorbée de référence doit être meilleure que
l'exactitude sur la dose absorbée délivrée au volume
cible. En conséquence le débit de référence du
faisceau clinique est le premier paramètre à contrôler.
L'agence internationale de l'énergie atomique (IAEA)
publié en 1987 un code de pratique international sur la
détermination de la dose absorbée dans les faisceaux de photons
et d'électrons. La structure de ce code de pratique diffère de
celle de la série de rapports techniques n°398 (TRS 398).
10
Le but de cette étude est de définir et de
préciser le Code pratique du calcul de dose absorbé dans l'eau
(TRS 398-IAEA) pour la radiothérapie externe.
Dans ce projet, nous avons procédé l'organisation
suivante :
Le premier chapitre sera consacré aux notions
fondamentales de la dosimétrie des rayonnements ionisants. Il s'attache
essentiellement à la description de l'interaction des rayonnements avec
la matière. Le second chapitre est consacré à la
dosimétrie et le protocole de calibration (TRS-398)
Le troisième chapitre est réservé à
la partie expérimentale qui contient matériels et méthodes
utilisés pour effectuer ce travail, et à l'interprétation
des résultats obtenus.
Enfin, nous clôturons par une conclusion qui décrit
d'une manière générale le travail réalisé et
résultats obtenus.
11
CHAPITRE I :
Les interactions
rayonnements-matière
12
I. Les interactions rayonnements-matière :
I.1. Les rayonnements ionisants et non-ionisants :
Définition et classification :
On appelle rayonnement ou radiation le processus
d'émission ou de transmission d'énergie sous la forme d'ondes
électromagnétiques ou de particules.
- Rayonnement ionisant : Un rayonnement est
dit ionisant quand il est susceptible d'arracher des électrons à
la matière.
- Rayonnement non-ionisant : l'énergie
est insuffisante pour ioniser l'atome.
Tout particules ou photons dont l'énergie est
supérieure à l'énergie de liaison des électrons les
moins liés des atomes constituant la matière vivante ERI=12.4 eV
.
Un rayonnement ionisant est un transport d'énergie sous la
forme de particules ou d'ondes électromagnétiques d'une longueur
d'ondes inférieure ou égale à 100 nanomètres, soit
d'une fréquence supérieure ou égale à
3x1015 hertz, pouvant produire des ions directement ou
indirectement.
Ces définitions réglementaires, assez ardue de
prime abord, laisse transparaitre deux termes importants : Une particule ou une
onde électromagnétique vont céder leur énergie
d'une façon bien caractéristique : On peut classer les
rayonnements selon leur façon de produire des ionisations dans la
matière en utilisant leur propre pouvoir d'ionisation :
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron2.png)
Figure I.1: Classification des rayonnements
- Radiations directement ionisantes : comme les
électrons, particules á, positrons, protons,
deutons...
- Radiations indirectement ionisantes : comme
les neutrons, rayons X, rayons ã. [1]
I-2. Interaction des électrons avec la matière
:
Les électrons sont des particules légères
porteuses d'une charge électrique élémentaire,
négative
pour les « négatons » et positive pour les
« positons ».
Un électron traversant un milieu matériel perd de
l'énergie par :
"Collisions", c'est-à-dire interactions coulombiennes
avec les électrons des atomes du milieu traversé, Ce qui conduit
à l'ionisation ou à l'excitation de ces atomes, deux cas de
figure peuvent se présenter: les électrons agissent soit avec les
électrons des atomes constituant le milieu, soit avec leur noyau.
Dans le cas d'une interaction «
électron-électron », on parlera de collision. Il en existe
deux types : l'ionisation et l'excitation ; dans le cas d'une interaction
«électron-noyau », on parlera de sur les rayonnements de
freinage. [2]
I-2-1. Phénomène d'excitation et d'ionisation
:
Ces interactions sont les plus probables. L'électron
incident transfère une partie de son Énergie cinétique a
l'électron atomique ; selon la valeur de la quantité
d'énergie transférée, l'une ou l'autre de ces
réactions aura lieu :
Notons EC l'énergie cinétique
de l'électron incident et WL l'énergie de
liaison de l'électron de l'atome cible.
Selon que EC est suffisante ou non pour éjecter
l'électron de son orbite, deux phénomènes peuvent se
produire :
Si EC = WL : l' de la cible est
éjecté de son orbite avec une énergie cinétique
(EC-WL), et il se produit une ionisation de
l'atome cible. L'électron éjecté, dit électron
secondaire, peut à son tour créer d'autres ionisations si son
énergie cinétique est suffisante.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron3.png)
Figure I.2 : Phénomène
d'ionisation
Si EC < WL : le transfert
d'énergie EC ne peut produire aucune ionisation mais,
peut porter l'électron cible à un niveau
énergétique supérieur, avec excitation de
l'atome cible.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron4.png)
Figure I.3: Phénomène
d'excitation.
13
14
Si EC << WL : cette excitation aboutit
à une dissipation thermique (par augmentation de l'énergie de
translation, de rotation ou de vibration des molécules cibles. [3]
I-2-2. Rayonnement de freinage :
Plus rarement, les électrons incidents peuvent interagir
avec les noyaux des atomes de la substance traversée. Ils subissent
l'influence du champ coulombien du noyau : ils sont alors dévies et
cèdent une partie de leur énergie au noyau.
Cela se manifeste par un ralentissement ou freinage.
L'énergie perdue est émise sous la forme de rayonnements X, dits
de « freinage ».
Dans la littérature, on emploie aussi le terme de «
bremsstrahlung » (rayonnement de
freinage, en allemand). Ce phénomène n'est
important que dans le cas d'électrons de forte énergie
(supérieure a 1MeV) traversant une matière constituée
d'atomes lourds (numéro atomique Z élevé).
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron5.png)
Figure I.4 : Phénomène de
freinage.
I-3. Interaction photon-matière:
L'interaction entre les photons et la matière par laquelle
les photons individuels sont enlevés ou
défléchis du faisceau primaire de rayons X ou de
rayons ã peut être classifiée selon :
- Le type de cible : par exemple, les électrons, les
atomes ou les noyaux avec lesquels le photon
interagit.
- Le type d'événement : par exemple : diffusion,
absorption, production de paires, etc....qui se
produit.
Les interactions qui se produisent avec les électrons
atomiques sont :
- L'effet photoélectrique (absorption)
- La diffusion de Rayleigh (diffusion)
- La diffusion de Compton (diffusion)
- La diffusion de Compton à deux photons (Effet multi
photonique)
Les principales interactions possibles sont : l'effet
photoélectrique, l'effet Compton et création de paires,
d'autres effets de moindre importance : l'effet Thomson-Rayleigh
et photo nucléaire. [5]
15
I-3-1. L'effet photo-électrique:
L'effet photoélectrique est le mode dominant
d'interaction pour les photons de basse énergie (0.01 et 0.1 MeV).
Le photon entre en collision avec un électron des
couches internes de l'atome. L'énergie E du photon incident est
transférée à l'électron qui est
éjecté de sa couche. Une partie de cette énergie est
utilisée pour «extraire» l'électron interne
(énergie de liaison W); l'excédent d'énergie se retrouve
sous forme d'énergie cinétique de l'électron
éjecte. Par conséquent, E = W+Ec.
L'effet photoélectrique ne peut avoir lieu que si
l'énergie du photon incident est supérieure à
l'énergie de liaison de l'électron.
L'énergie cinétique du photoélectron est
finalement transférée au milieu lors d'ionisations
ultérieures. Le retour de l'atome a l'état fondamental
s'accompagne d'une émission d'énergie sous forme d'un photon de
fluorescence ou d'un électron Auger. Le photon de fluorescence est
émis lorsqu'un électron des couches supérieures prend la
place laissée vacante par l'électron éjecte. Parfois, pour
des milieux de Z petit, le photon de fluorescence produit un nouvel effet
photoélectrique avec émission d'un électron: c'est l'effet
Auger.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron6.png)
Figure I.5 : Effet photoélectrique.
I.3.2. Effet Compton :
Cet effet est produit si le photon incident possède une
énergie de 0.1 à 0.5 MeV.
Le photon interagit avec un électron libre ou peu
lié et l'interaction conduit l'éjection de l'électron, et
le photon incident subit une diffusion avec une énergie
inférieure à son énergie initiale.
L'énergie du photon diffusé et électron
de Compton est donnée simplement, en appliquant les lois de la
conservation de l'énergie et du moment cinétique au choc du
photon avec un électron libre, ce qui donne la relation suivante :
hí= hí' + Ec
hí est l'énergie du rayonnement
électromagnétique incident, et Ec est
l'énergie cinétique de l'électron éjecté.
Au cours de l'interaction, une partie de l'énergie du
photon est transmise à l'électron, qui recule et le reste de
l'énergie, hí apparaît sous la forme d'un
photon diffusé.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron7.png)
16
Figure I.6 : Effet Compton.
I.3.3. L'effet de création de paire
(matérialisation) : Condition : Ein >
2meC2. Ei> 1.02 MeV
Dans le champ électrique intense qui règne au
voisinage du noyau, le photon peut se matérialiser sous forme d'un
électron et d'un positon.
La conservation de l'énergie s'écrit :
E=2E0+Ee-+Ee+
Où E0 est l'équivalent
énergétique de la masse de l'électron (E0
= 2meC2 = 0,511 MeV), Ee+ et
Ee- sont respectivement les énergies cinétiques
de l'électron et du positron.
L'électron et le positron sont ralentis dans la
matière.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron8.png)
Figure I.7 : Effet de production des
paires.
I.3.4. Domaine de prépondérance de chacun
des effets :
L'importance relative des différents types d'interaction
est en fonction de l'énergie de la radiation et du numéro
atomique du milieu, on peut reporter dans le plan (hí, Z) les lieux de
probabilité des effets. Ceci permet de définir trois zones :
- Faible énergie des photons et haut Z:
prédominance de l'effet photoélectrique.
17
- Énergie moyenne et Z moyen: prédominance de
l'effet Compton.
- Énergie élevée et Z élevé:
prédominance de la production de paires.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron9.png)
Figure I.8 : Probabilités de
réalisation des effets photoélectrique, Compton et de production
de paires en fonction de l'énergie.
D'après la figure, il apparait que :
- L'effet photoélectrique prédomine aux basses
énergies. La probabilité d'occurrence est une fonction
décroissante de l'énergie du rayonnement incident ;
- L'effet Compton est l'effet prédominant aux
énergies intermédiaires
- la probabilité d'occurrence de l'effet de production
de paires, au-dessus de son seuil d'apparition de 1,022 MeV, est une fonction
croissante de l'énergie.
18
CHAPITRE II :
La dosimétrie et le protocole de
calibration
(TRS-398) [Code of practice -CoP-J
19
II. La dosimétrie et le protocole de calibration
(TRS-398) : [Code of practice -CoP-]
II.1. Définition de la
dosimétrie:
La dosimétrie, c'est-à-dire la mesure de
l'exposition aux radiations ionisantes, fait partie des outils de la
radioprotection. Elle a pour objet de mesurer au mieux les rayonnements en un
lieu ou une personne, pour fournir une estimation de dose.
II.2. Types de protocoles de dosimétrie
:
Un protocole de dosimétrie fournit le formalisme qui relie
un étalonnage d'une chambre d'ionisation dans un laboratoire de
normalisation à la mesure de la dose absorbée dans l'eau dans les
conditions de références d'un faisceau clinique. Deux types de
protocoles de dosimétrie sont disponibles :
- Protocole basés sur kerma dans l'air dans les
coefficients d'étalonnage de l'air. - Protocole basés sur la dose
absorbée dans l'eau les coefficients d'étalonnage
Mais dans ce mémoire nous évoquerons successivement
le protocole basé sur la dose absorbée dans
eau.
La sortie de base pour un faisceau clinique est
généralement indiquée par :
· Dose pour un point P donne Gy/min ou Gy/MU.
· À une profondeur de référence
Zref (souvent la profondeur Zmaxde la dose maximum).
· Dans un fantôme d'eau pour une source nominale
à la surface distance (SSD) ou source à la distance d'axe
(SAD).
· À une taille de champ de
référence sur la surface fantôme (habituellement 10×10
cm2).
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron10.png)
Figure II.1 : Schéma
représentant les différentes distances entre le faisceau, le
fantôme d'eau et le
détecteur.
20
II.3 Détermination de la dose absorbée dans
l'eau en mode électron :
Le formalisme pour la détermination de la dose
absorbée dans l'eau en mode photons et électrons de haute
énergie en utilisant une chambre d'ionisation calibré dans un
faisceau de 60 Co. La procédure de détermination de la
dose absorbée dans l'eau basée sur les normes de dose
absorbée dans l'eau a été mise en oeuvre dans les
recommandations nationales sur la dosimétrie. Il a également
été inclus dans le Code de pratique de l'AIEA pour les chambres
d'ionisation.
II.3.1 La formule :
En TRS 398 la dose absorbée dans l'eau à la
profondeur de référence Zre f dans
l'eau pour un faisceau de référence de qualité
Q0 (utilisé 60Co) est
donnée par :
Dw,Qo=MQo.ND,w,Qo (1)
Où :
MQoEst lecture du
dosimètre (chambre d'ionisation) sous les conditions de
référence utilisées dans le laboratoire standard.
ND,`,,,,Qo Est le facteur
d'étalonnage en termes de dose absorbée dans l'eau du
dosimètre obtenu à partir
d'un laboratoire standard.
Lorsqu'un dosimètre est utilisé dans un
faisceau de qualité Q différent de celui utilisé pour son
étalonnageQ0. La dose
absorbée dans l'eau est donnée par :
Dw,Q= MQ.ND,w,Qo.KQ,Qo (2)
Où le facteur
KQQocorrige les effets de la
différence entre la qualité du faisceau de
référence Q0
et la qualité d'utilisateur réelle Q, et le
relevé du dosimètre MQ a
été corrigé sur les valeurs de référence des
grandeurs d'influence autres que la qualité du faisceau.
Le facteur de correction de la qualité du faisceau
KQQoest défini comme le rapport, aux
qualités Q et, Q0 des facteurs d'étalonnage en termes de dose
absorbée dans l'eau de la chambre d'ionisation :
K = ND,w,Q = Dw,Q/MQ
(3)
Q,Qo ND,w,Qo Dw,Qo/M Qo
La qualité de référence Qo
la plus couramment utilisée pour l'étalonnage des
chambres d'ionisation est le rayonnement gamma de 60Co, auquel cas
le symbole KQest utilisé dans ce code de
pratique pour le facteur de correction de la qualité du faisceau.
Dans certains PSDLs les faisceaux de photons et
d'électrons de haute énergie sont directement utilisés
à des fins d'étalonnage et le symbole
KQQoest utilisé dans ces cas.
21
Idéalement, le facteur de correction de la
qualité du faisceau doit être mesuré directement pour
chaque chambre avec la même qualité que le faisceau de
l'utilisateur.
II.3.2 Conditions de référence
Les conditions de référence sont celles pour
lesquelles le facteur de calibration d'un dosimètre NW,Q permettant
d'obtenir la dose absorbée dans l'eau Dw,Qest spécifié.
Les conditions de référence sont
décrites par un ensemble de valeurs de grandeurs d'influence pour
lesquelles le facteur d'étalonnage est valable sans autres facteurs de
correction. Les conditions de référence pour les
étalonnages en termes de dose absorbée dans l'eau sont, par
exemple, la disposition géométrique (distance et profondeur), la
taille du champ, le matériau et les dimensions du fantôme
irradié et la température ambiante, pression et humidité
relative.
La profondeur de référence zref est donnée
par :
Zref = 0. 6xR50 - 0.1 g.cm-2 (R50 in
g.cm-2) (5)
Cette profondeur est proche de la profondeur du maximum de la
dose absorbée zmax pour des qualités de faisceaux R50 < 4
g.cm-2 (E0 < 10 MeV). Aux qualités de faisceaux plus
élevées, elle est supérieure à zmax. Pour un
accélérateur donné, chaque faisceau de
référence aura une profondeur de référence
particulière. Cependant, il a été montré que la
nouvelle profondeur permet de réduire significativement les variations
des facteurs de calibration d'une machine à l'autre ; le gain en
précision justifie son application, particulièrement dans le cas
des chambres de type plane parallèle.
Les conditions de référence auxquelles se
réfère la vérification par METAS sont les suivantes :
Tableau 1 : les conditions de
références.
TempératureT0
|
293.25 K (20 °C)
|
Pression absolue de l'air P0
|
1013.25 hPa
|
Humidité relative rF
|
50%
|
Efficacité de la collection des charges
|
100%
|
Tension et polarité
|
selon le certificat de vérification
|
Qualité du rayonnement
|
Q0 (voir tableau 2)
|
Distance source-surface
|
100 cm
|
Grandeur de champ
|
10 cm x 10 cm à la surface du fantôme
|
Position du point de référence
|
à Zref
|
|
22
Tableau 2 : Qualités de rayonnement de
METAS
Energie nominale des électrons [MeV]
|
Indice Q0 de la qualité du rayonnement
(=R50)[g.cm-2]
|
zref [g.cm-2]
|
5.5
|
1.75
|
0.95
|
6.0
|
1.95
|
1.07
|
7.5
|
2.62
|
1.47
|
9.0
|
3.31
|
1.89
|
10.0
|
3.70
|
2.12
|
12.0
|
4.35
|
2.51
|
15.0
|
5.67
|
3.30
|
18.0
|
6.90
|
4.04
|
20.5
|
7.52
|
4.41
|
22.5
|
8.54
|
5.02
|
|
II.3.3 Correction pour les grandeurs d'influence : MQ
lecture corrigée de l'instrument :
M?? = M??. K????. Ks. K??????.
?????????? (6)
Avec:
KTP : correction liée à la densité de l'air
K elec : le facteur d'étalonnage de l'électromètre Kpol :
correction liée à l'effet de polarité KS : correction
liée à la recombinaison ionique MQ : lecture corrigée de
l'instrument M1 : lecture non corrigée de l'instrument
II.3.3.1 Correction liée à la densité
de l'air (KTP)
Pression, Température et Humidité
Pour effectuer des mesures précises, il est
nécessaire de corriger toute différence entre la densité
de l'air dans la chambre au moment de la mesure et celle pour laquelle le
facteur de calibration s'applique. Le facteur KTP tient compte de l'influence
de la température de l'air et de sa pression sur la densité de
l'air dans le volume ouvert de la cavité:
K???? = ( ??0 ).(273.25+ ?? )
( ?? ).(273.25+ ??0 ) (7)
23
T est la température de l'air dans la chambre et P la
pression ambiante de l'air. Les valeurs de référence P0 et
T0(voir tableau 1).
II.3.3.2 Correction liée à la
polarité (????????):
Il est recommandé d'utiliser le dosimètre avec
la même tension de polarisation que celle utilisée lors de la
vérification. La lecture vraie est considérée comme la
moyenne des valeurs absolues des lectures prises aux deux polarités.
L'effet sur la chambre lecture de l'utilisation de potentiels de polarisation
de polarité opposée pour chaque qualité de faisceau
d'utilisateur Q peut être comptabilisé en utilisant un facteur de
correction :
???????? = |??+|+|??-|
???? (8)
Où ??+ et ??- sont les lectures
d'électromètre obtenues au positive et à la
négative polarité, respectivement, et M est la
lecture de l'électromètre obtenu avec la polarité
utilisé couramment (positif ou négatif). Les lectures
??+et??- doivent être faites avec attention, en
s'assurant que la lecture de la chambre est stable suite à tout
changement de polarité.
II.3.3.3 KS Recombinaison ionique :
La collecte incomplète de charge dans une
cavité de la chambre d'ionisation en raison de la recombinaison d'ions
nécessite l'utilisation d'un facteur de correction ????.Pour
les faisceaux pulsés, il est recommandé dans le présent
code de pratique que la correction facteur ?? ??être
dérivé en utilisant la méthode à deux tensions,
Cette méthode suppose une dépendance linéaire de 1/M sur
1/V et utilise les valeurs mesurées des charges collectées
??1 et ??2 aux tensions de polarisation ??1
et??2, respectivement. V1 est la normale la tension de
fonctionnement et??2, une tension inférieure ; le rapport
??1 /??2, devrait idéalement être
égal à ou plus grand que 3. Strictement, l'effet de
polarité changera avec la tension, et ??1 et ??2 doit être
corrigé pour cet effet en utilisant Eq (8). La recombinaison le facteur
de correction ????à la tension de fonctionnement normale ??1 est obtenu
à partir de :
???? = ???? + ????(????
????) + ????(????
????)2 (9)
Où les constantes ???? sont données dans le
tableau 9 de TRS398 for pulsed and for pulsed-scanned radiation. [6]
24
II.4 TRS 398 : (Technical Reports Series) Séries
de Rapports Techniques n° 398:
Est un formalisme électronique qui a fait dans l'Excel
(worksheet) pour la détermination de la dose absorbée dans l'eau
dans les différents faisceaux qui utilisé dans la
radiothérapie externe, comme indiquée dans la figure ci-dessous
:
|
An International Code of Practice for Dosimetry
Based on Standards of Absorbed Dose to Water
|
|
Figure II.2 : Système de
dosimétrie cohérent basé sur les normes de dose
absorbée dans l'eau.
Normes primaires basées sur la calorimétrie
à l'eau, calorimétrie au graphite, la dosimétrie chimique
et l'ionométrie permettent l'étalonnage des chambres d'ionisation
en termes de dose absorbée dans l'eau, ND,W un seul code de
pratique fournit la méthodologie pour la détermination de la dose
absorbée à l'eau dans le bas moyen. 60Co faisceaux de
photons de haute énergie, faisceaux de protons et faisceau d'ion lourds
utilisés pour la radiothérapie externe. [7]
II.5 Exemple de détermination de la dose
absorbé dans l'eau en mode électron de haute énergie
:
On donne un exemple sur la détermination de la dose
absorbé dans l'eau en mode électron de haute énergie, on
trouve les valeurs de KQ,Q0 dans le tableau 18 (CoP TRS 398) comme
indiquée dans le tableau ci-dessous :
Tableau 3 : Valeurs calculées de
KQ pour les faisceaux d'électron, en fonction de la
qualité de
faisceaux R50.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron12.png)
Les valeurs de R50 se trouvent dans le tableau 2
(Qualités de rayonnement de METAS) Et les coefficients a?? dans le
tableau 9 (CoP TRS 398) comme indiquée dans le tableau ci-dessous :
Tableau 4 : Valeurs calculées de a?? en
fonction de ce rapport de voltage???? :
????
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron13.png)
WORKSHEET:
Determination of the absorbed dose to water in an
electron beam
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron14.png)
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron15.png)
26
allote that if Qo is 60Co,
ND,w,Qo is denoted by ND,w. bIf a water phantom
is
used, set the fluence scaling factor hpl = 1.
cAll readings should be checked for leakage
and corrected if necessary. dIf the electrometer is
not calibrated separately, set kelec = 1.
eM in the denominator of kpol denotes reading
at the user polarity. Preferably, each reading in the equation should be the
average of the ratios of M (or M+ or M-) to the
reading of an external monitor, Mem.
It is assumed that the calibration laboratory has performed a
polarity correction. Otherwise kpol is determined
according to: rdg at +V1 for quality Qo: M
+ = ___ rdg at -V1 for quality Qo: M - =
____
Kpol = [|M+|M|+-|1,20
[|M+|+|M-|
||M
|M| 1,2
fStrictly, readings should be corrected for polarity
effect (average with both polarities). Preferably, each reading in the equation
should be the average of the ratios of M1or M2to the reading of an external
monitorMem.
-1
M1
M2
gCheck that KS - 1 = v11 v2-1
hIt is assumed that the calibration laboratory has
performed a recombination correction. Otherwise the factor k's = ks /ks,
Qo should be used instead of ks. When
Qo is 60Co, ks,Qo (at the calibration laboratory)
will normally be close to unity and the effect of not using this equation will
be negligible in most cases.
27
II.6 cross-calibration : Concept :
- La calibration croisée (cross-calibration) se
réfère à l'étalonnage d'une chambre d'utilisateur
par comparaison directe dans un faisceau utilisateur approprié par
rapport à une chambre de référence qui a été
préalablement étalonnée.
- Un exemple particulier est le cross-calibration d'une
chambre plane-parallèle destinée à être
utilisée dans des faisceaux de photons contre une chambre cylindrique de
référence calibrée en rayonnement gamma
60Co.
- Malgré l'étape supplémentaire, un tel
étalonnage croisé entraîne généralement une
détermination de la dose absorbée dans l'eau en utilisant la
chambre plane parallèle, plus fiable que celle obtenue par l'utilisation
d'une chambre plane-parallèle calibrée directement dans
60Co
- Le facteur de calibration ????,??,????????????
?? en termes de dose absorbée dans l'eau pour la chambre
en cours d'étalonnage, à la qualité de
cross-calibration????????????, est alors donné par:
??????
????,??,????????????
?? = ?????? (10)
??????????????
??????????????
?? ????,??,????????????
In our work Chamber to be cross calibrated: plane-parallel
Markus chamber cross calibrated against: cylindrical Farmer chamber Cross
calibration performed at an photon energy of 6 MV. [8]
???????????? (11)
????,??,6 ????
???????????? = ??????????????
????????????
??6????
???????????? ????,??,6????
28
CHAPITRE III :
Partie expérimentale
III Partie expérimentale :
III.1 Matériels utilisés :
III.1.1 Accélérateurs de particules Clinac iX
:
L'appareil de traitement est appelé
accélérateur linéaire de particules. Il en existe
plusieurs types, permettant de traiter les tumeurs proches de la surface de la
peau aussi bien que les tumeurs plus profondes. Des vérifications du bon
fonctionnement de l'appareil sont réalisées de façon
quotidienne et régulière sous la responsabilité du
physicien, une maintenance régulière est également
effectuée par le constructeur.
Les deux accélérateurs permettent d'utiliser deux
types de rayonnements ainsi que des électrons pour couvrir
différentes profondeurs de volume à traiter et épargner au
mieux les tissus normaux.
Nos deux accélérateurs sont de marque "VARIAN".
Les deux machines sont jumelées, permettant d'être
indifféremment traités sur l'un ou L'autre
accélérateur. [9]
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron16.png)
Figure III.1 Les
accélérateurs de marque "VARIAN Clinac " et leur
Schéma
29
30
III.1.2 Les applicateurs :
Les applicateurs de faisceau d'électrons sont
utilisés pour orienter le faisceau et sont fixés à la
tête d'unité de traitement de telle sorte .Ils possèdent
des ouvertures carrés à une distance source surface de 100 cm,
nous avons utilisé les applicateurs ayant un champ de taille 10x10
cm2 . [9]
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron17.png)
Figure III.2 : l'applicateur ayant un champ
de taille 10x10 cm2.
III.1.3 la chambre d'ionisation :
La chambre d'ionisation constitue un des systèmes les
plus simples de détection des rayonnements. Dans le domaine de la
physique médicale, l'application principale de la chambre d'ionisation
est la dosimétrie des faisceaux de radiothérapie. Une
propriété importante d'une chambre d'ionisation réside
dans le matériau constituant sa paroi.
Ceci est lié au fait que, dans le cas de la
détection d'un rayonnement indirectement ionisant, ce sont les
particules chargées secondaires produites dans la paroi (principalement
les électrons) qui sont mesurées dans le volume de la chambre.
Selon les fabricants et les conditions de mesure, le volume
sensible des chambres d'ionisation est généralement compris entre
quelques cm3 et quelques dizaines de cm3.
L'épaisseur et la nature de ce matériau sont à choisir
selon les conditions spécifiques de la mesure. Les qualités
habituelles de ces détecteurs (stabilité,
linéarité, polarité, influence du débit, de l'angle
d'incidence du rayonnement,...) sont évidemment indispensables.
L'électromètre associé doit être adapté et
capable de mesurer des charges très faibles. [10]
III.1.3.1 Principe de fonctionnement :
Une chambre d'ionisation est constituée par une
enceinte délimitant un certain volume gazeux, compris entre des
électrodes portées à une tension de l'ordre d'une centaine
de volts. En générale, le principe de la chambre d'ionisation est
de ce placer dans les conditions où le nombre d'ions collectés
est égale au nombre d'ions formés lors de l'irradiation, ce qui
permet de mesurer la quantité d'électricité
transportée par ces ions [10].
31
La mesure d'une dose absorbée dans un matériau m
peut se traduire en fait par la mesure d'une quantité d'ions, ou d'un
courant d'ionisation créé dans un volume gaz entouré d'une
paroi en matériau .Ceci étant, une chambre d'ionisation est
simplement constituée d'un volume utile de gaz qui est
délimité par deux électrodes soumis à une
différence de potentiel (Figure III.3).
L'électrode centrale est portée à une
haute tension positive ou négative, alors, que l'enceinte est en
général mise à la masse. Ce qui va créer un champ
électrique, entre la paroi de l'enceinte et l'électrode centrale.
Le rayonnement incident ionise le gaz et les ions créés dans le
gaz remplissant l'enceinte sont donc, attirés par l'une des
électrodes suivant leur signe et collectés par cette
électrode, d'où l'apparition d'un courant proportionnel à
la dose de rayonnement reçue.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron18.png)
Figure III.3 Principe de fonctionnement d'une
chambre d'ionisation
III.1.3.2 Types de chambres utilisées:
III.1.3.2.1 La chambre cylindrique :
Une chambre cylindrique est constituée d'une
électrode centrale et d'une paroi de chambre cylindrique avec une
extrémité sphérique ou conique montée sur une tige
cylindrique. Une garde sur le potentiel de l'électrode centrale menant
au volume sensible limite les courants d'obscurité et les effets de la
tige.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron19.png)
Figure III.4 Le design du la chambre
cylindrique
La figure III.5 représente une chambre d'ionisation
cylindrique de type Farmer qui est la plus utilisée en
radiothérapie et qui sert habituellement a la calibration absolue
(utilisées pour l'étalonnage des accélérateurs
linéaires en radiothérapie). Elle mesure l'ionisation produite
dans son petit volume d'air (0.6 cm3) en collectant les charges par
deux électrodes (environ 400 V). La paroi de la chambre est faite d'un
matériau qui est considéré comme équivalent de
l'air (graphite) ou du tissu (PMMA).
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron20.png)
32
Figure III.5 Farmer Chamber 30013 avec son
schéma
Cette figure illustre la chambre cylindrique utilisée
dans notre travail, et nous utilisons comme chambre de référence.
[11]
Tableau 5 : Les caractéristiques de la
chambre Farmer 30013
Type of product
|
vented cylindrical ionization chamber
acc. IEC 60731
|
Application
|
absolute therapy dosimetry in water, solid state phantoms and
air
|
Measuring quantity
|
absorbed dose to water, air kerma, exposure
|
Reference radiation quality
|
60Co
|
Nominal sensitive volume
|
0.6 cm3
|
Design
|
waterproof, vented, fully guarded
|
Reference point
|
on chamber axis, 13 mm from chamber tip
|
Direction of incidence
|
radial
|
Nominal response
|
20 nC/Gy
|
Long-term stability
|
= 0.5 % per year
|
Chamber voltage
|
400 V nominal
#177; 500 V maximal
|
Polarity effect at 60Co
|
< 0.5 %
|
Photon energy response
|
= #177; 2 % (70 kV ... 280 kV) = #177; 4 % (200 kV ...
60Co
|
Directional response in water
|
=#177; 0.5 % for rotation around the chamber axis and for
tilting of the axis
up to #177; 5°
|
|
33
Leakage current
= #177; 4 fA
|
Cable leakage
|
= 1 pC/(Gy·cm)
|
Field size
|
(5 x 5) cm2 ... (40 x 40) cm2
|
Temperature Humidity
|
(10 ... 40) °C
(50 ... 104) °F
(10 ... 80) %, max 20 g/m3
|
Air pressure
|
(700 ... 1060) hPa
|
|
III.1.3.2.2 la chambre plane parallèle:
Une chambre plane parallèle (également
appelée chambre plate) est constituée d'une plaque
d'électrode haute tension et d'une plaque d'électrode de mesure
confinant le volume sensible. Une protection sur le potentiel de
l'électrode centrale autour de la plaque d'électrode de mesure
limite le courant d'obscurité et l'effet de perturbation.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron21.png)
Figure III.6 Le design du la chambre
plate.
Les chambres plates utilisées pour la
dosimétrie des électrons (énergie inférieure
à 10 MeV) ainsi que des photons de basse énergie, sont
principalement utilisées pour l'étalonnage des faisceaux
d'électrons et les mesures dans la région du recouvrement
électronique des faisceaux de photons.
La paroi se compose de graphite recouvert d'une couche de
protection en acrylique. Les anneaux de garde sont conçus pour atteindre
le volume de mesure. Un capuchon d'accumulation en acrylique pour une mesure
dans l'air. [11]
La figure III.7 représente les chambres d'ionisation
plate (Markus fabriquée par PTW) utilisées dans notre travail.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron22.png)
4434 4435 4436
Figure III.7 Les chambres d'ionisation de type
Markus avec leurs numéros de séries.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron23.png)
34
Figure III.8 Le dessin de la chambre
d'ionisation Markus
Tableau 6 : Les caractéristiques de la
chambre Markus
Type of product
|
vented plane parallel ionization
chamber
|
Application
|
Absolute dosimetry in highenergy electron beams
|
Measuring quantity
|
absorbed dose to water
|
Reference radiation quality
|
60Co
|
Nominal sensitive volume
|
0.055 cm3
|
Design
|
waterproof with protection cap, vented
|
Reference point
|
in chamber center on en trance foil, or 1.3 mm below surface of
protection cap
|
Direction of incidence
|
perpendicular to chamber plane
|
Nominal response
|
2 nC/Gy
|
Long-term stability
|
= 1 % per year
|
Chamber voltage
|
(100....300V) 300 V nominal
|
Polarity effect
|
= 1 % for electrons = 9 MeV
|
Directional response in water tilting
|
= #177; 0.1 % for chamber = #177; 10°
|
Leakage current
|
= #177; 4 fA
|
Cable leakage
|
= 3.5 pC/(Gy·cm)
|
Field size
|
(3 x 3) cm2 ... (40 x 40) cm2
|
Temperature Air pressure
|
(10 ... 40) °C
(50 ... 104) °F (700 ... 1060) hPa
|
Humidity
|
(10 ... 80) %, max 20 g/m3
|
|
III.1.4 Le milieu de référence (Le
fantôme) :
L'eau est toujours recommandée dans les codes de
pratique de l'AIEA en tant que matériau fantôme pour
l'étalonnage des photons et des faisceaux d'électrons de Haute
Energie. Le milieu de
35
référence pour la dosimétrie en
radiothérapie, est un fantôme de matériau pouvant absorber
et diffuser les rayonnements ionisants de la même façon que le
tissu biologique.
A cet effet, le fantôme doit avoir des densités
électroniques et volumiques qui se rapprochent de celles des tissus.
Cependant, ce sont les fantômes d'eau qui ont ces particularités
(les tissus biologiques sont constitués de plus de 75 % d'eau) et sont
les plus utilisés. Ces fantômes sont recommandés par les
protocoles dosimétriques les plus récents.
Le fantôme utilisé dans le présent travail
est un fantôme réservoir d'eau 3D motorisé pour les
faisceaux de radiothérapie. L'eau utilisée est distillée,
permettant ainsi de représenter au mieux le tissu humain. L'installation
doit être la plus minutieuse possible pour ne pas fausser les mesures.
[13]
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron24.png)
Figure III.9 Fantôme d'eau
III.1.5 L'électromètre :
Les électromètres sont utilisés pour
mesurer une charge sur les électrodes de la chambre d'ionisation. Cette
charge est ensuite convertie en dose absorbée.
L'électromètre et la chambre d'ionisation
peuvent être étalonnés séparément. Cependant,
il arrive que l'électromètre fasse partie intégrante du
système de dosimétrie, et il faut alors étalonner la
chambre d'ionisation et l'électromètre comme étant un seul
système de mesure [14].La figure si dessous représente les
électromètres utilisés dans notre tp.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron25.png)
Figure III.10 Les électromètres
de PTW UNIDOS
Chaine de mesure chambre-électromètre
:
La chambre d'ionisation est toujours utilisée avec un
électromètre, un dispositif pour mesurer le courant induit par le
passage du rayonnement dans la chambre, de l'ordre de 10-9 A,
10-14 utilisé en même temps qu'une chambre
d'ionisation. Un amplificateur opérationnel avec une résistance
standard ou un condensateur standard permet de rendre ces courants faibles
mesurables par l'électromètre.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron26.png)
Chambre d'ionisation
Electrometer
Source de courant
Figure III.11 Chaine de mesure
chambre-électromètre
III.1.6 Thermomètre et baromètre:
La précision des baromètres et le
thermomètre sont utilisés pour déterminer les facteurs de
correction de la densité d'air pour la dosimétrie absolue.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron27.png)
Figure III.12 Thermomètre et
baromètre
36
Les instruments utilisés pour la mesure de la
température et de la pression sont illustrés par la figure
III.12. [13]
37
III.1.7 La source Radioactive 90Sr :
La source Radioactive 90Sr est des dispositifs de
contrôle radioactifs sont utilisés pour les corrections de
densité d'air des chambres d'ionisation ventilées et pour les
contrôles de constance des dosimètres complets, y compris la
chambre. [6,11] (voir Annexe 1)
Les sources utilisées sont illustrés par la figure
si dessous.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron28.png)
Figure III.13 Source 90Sr pour les
chambres cylindrique
Figure III.14 90Sr pour les
chambres plates.
III.2 Résultats et discutions:
III.2.1 La validité de facteur de calibration :
But : L'objectif de cette expérience est
de vérifier la validité de facteur de calibration ND,W,QQ
de la chambre d'ionisation cylindrique (PTW 30006/30013 0.6 cc S/N 7794)
pour la prendre comme chambre de référence. (Voir annexe1)
Équipements:
La source de strotium 90Sr
La chambre d'ionisation cylindrique
III.2.1 les valeurs de L(j) de la chambre cylindrique
:
38
Date : 05/03/2018 Résultats :
Tableau 7: Valeurs de L(J) de la chambre
cylindrique TM30013 S/N 7499 a l'aide de la
source de Sr90
Série de mesures
|
Lect (nC)/300 s (5min)
|
T° c
|
P (hPa)
|
KTP
|
Lect*KTP
|
8,07
|
20,6
|
882,2
|
1,150899455
|
9,2877586
|
8,164
|
20,8
|
882,2
|
1,151682913
|
9,4023393
|
8,147
|
20,9
|
882,1
|
1,152205248
|
9,38701615
|
8,094
|
21,5
|
882,1
|
1,154555887
|
9,34497535
|
8,097
|
21,6
|
882
|
1,155078607
|
9,35267148
|
8,088
|
21,7
|
881,8
|
1,155732496
|
9,34756443
|
8,086
|
21,7
|
881,8
|
1,155732496
|
9,34525296
|
8,08
|
21,8
|
881,7
|
1,156255527
|
9,34254466
|
8,081
|
21,8
|
881,8
|
1,156124402
|
9,3426413
|
8,096
|
21,8
|
881,8
|
1,156124402
|
9,35998316
|
La moyenne de L(j)
|
9.351274739
|
|
La formule :
??(??0: 28/0 5/2017) = ??(??)????????2/??
La valeur de référence : ??(??0: 28/0 6/2017) =
9.437698 nC
La valeur obtenue : ??(??) = 9.351274739 nC
Où : t: le temps, T : la période de
90Sr.
T=28.7 an =28.7x365.25=10482.675 jour
t= (AAAA-2017) x365.25+ (MM-6) x30+ (J-28)
t= (2018-2017) x365.25+ (3-6) x30+ (5-28)=252.25 j
Alors :
9.351274739??252.25????2/10482.675 = 9.508557922
Tolérence% = (???V ?f - i)
??i????% = ??. ????????% Discussion et interprétation
:
Nous remarquons d'après les résultats obtenus que
le décalage entre l'ancienne lecture L (j0) qui a été
mesurée le (28/06/2017) et celle de L(j) mesurée le (05/03/2018)
est inférieur à 1%, donc la validité de facteur de
calibration de cette chambre est confirmée.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron29.png)
39
Figure III.15 : En train de prendre les
lectures pour la chambre cylindrique.
Dw,Q (zref) =
MQ ND , w , Q 0 kQ , Q
0
III.2.2 Etalonnage dans l'eau (Mesure les doses
absorbée dans l'eau) : Les conditions de référence :
Tableau 8: conditions de référence pour
déterminer la dose absorbée dans l'eau en mode électron
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron30.png)
La dose à zmax est calculée par la formule
suivante :
Où :
Et PDD : percentage depth-dose at zref.
III.2.2.1.Montage expérimental de fantôme
d'eau:
L'installation de fantôme d'eau est une étape
très importante pour le recueil de données. Son installation doit
être la plus juste possible afin d'optimiser la précision des
mesures effectuées. En début, il faut faire coïncider le
centre de Fantôme avec celui du faisceau directeur de
l'accélérateur linéaire. Il suffit d'utiliser le
réticule situé dans la tête de l'accélérateur
et de le superposer sur la croix au fond de fantôme. Afin de faciliter la
mise en place, il est possible d'utiliser les lasers de repositionnement.
Le fantôme est ensuite rempli d'eau distillée
qui se trouve dans le compartiment.
40
La distance source/surface eau (SSD) doit être
réglée à 100 cm grâce au
télémètre afin de positionner la chambre d'ionisation
à l'iso-centre de l'accélérateur.
L'inclinaison verticale et horizontale de fantôme doit
être vérifiée avec des niveaux de contrôle. La
dernière étape de l'installation de fantôme est la mise en
place des chambres d'ionisation.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron31.png)
Figure III.16 : Schéma de
fantôme d'eau en cours de montage.
III.2.2.2 Calcul la dose absorbée pour
l'énergie de 16 MeV (électron):
Date: 11 Avril 2018
Equipements :
On utilise deux chambres d'ionisation, chambre cylindrique de
type PTW (30013 S/N 007499) 0.6
cc comme référence et chambre plate relative de
type Markus (S/N 4434).
i. Pour la chambre cylindrique 0.6 cc (chambre
étalon du CLCC setif) : Conditions de référence :
T°= 20°, P0 = 101, 325 kPa
Conditions de mesure :
- SSD : 100 cm
- UM : 100
- Champ d'irradiation : applicateur 10x10 cm2
- R50=6.6771 g.cm-2
- Profondeur de référence, zref : 4 cm
- ????,??,??0: 0.0536 Gy/nC (trouvé dans le
certificat d'étalonnage de la chambre)
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron32.png)
Figure III.17: Certificat
d'étalonnage
Le positionnement de chambre d'ionisation :
Le positionnement de la chambre d'ionisation ce fait en suivant
les étapes suivants :
- Position du point de référence de la chambre :
Pour les chambres cylindriques, 0.5 rcyl plus
profond que le point d'intérêt.
- La chambre doit être verticale dans le fantôme.
- Fixer le système d'acquisition utilisé, si on
prend des données à une SSD = 100 cm, la chambre
sera fixé a une profondeur de 4 cm (pour cette
étape), donc les lasers ce coïncide avec la surface
de l'eau (technique SSD). Si on prend les données
à une SSD=100 cm.
- La chambre est centrée approximativement sur l`axe
centrale de faisceau.
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron33.png)
Figure III.18 : la chambre de
référence en train de positionner.
41
Résultats obtenus :
Tableau 9: Mesure de débit pour la
chambre de référence PTW 30006/30013
Energie
|
P (kPa)
|
T (0C)
|
kTp
|
M+=M1
|
M-
|
kpo1
|
M2
|
ks
|
MQ
(nC)
|
kQ,Q0
|
DZref
(Gy)
|
DZmax
(Gy)
|
16 MeV
|
88.5
|
20.3
|
1.1461
|
18.22667
|
18.23
|
0.9999
|
17.9
|
1.0060
|
21.014
|
0.901
|
1.0153
|
1.0235
|
|
ii. Pour la chambre plate (Markus):
Conditions de mesure :
- SSD : 100 cm
- UM : 100
- Profondeur : 4 cm
- Champ d'irradiation : applicateur 10x10 cm2
- R50=6.6771 g.cm-1
- Profondeur de référence, zref : 4 cm
- ND,14,,QQ: 0,54276 Gy/nC
Le positionnement de chambre d'ionisation :
Le point de mesure effectif de la chambre MARKUS se trouve
à la face intérieure de la fenêtre d'entrée de la
chambre : 0.6 mm plus profond que la face d'entrée extérieure de
la chambre. Le fantôme est positionné horizontalement
(vérifié avec un niveau d'eau).
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron34.png)
42
Figure III.19: Positionnement de la chambre
plate
43
Résultats :
Tableau 10: Mesure de la dose pour la chambre
de relative (Markus) S/N 4434 :
Energie
|
P (kPa)
|
T (0C)
|
??????
|
M+=M1 (300 V)
|
M- (-300V)
|
????????
|
M2 (100V)
|
????
|
????
(nC)
|
????,??0
|
??????????
(Gy)
|
??????????
(Gy)
|
16 MeV
|
88.4
|
20.3
|
1.1480
|
1.758333
|
1.747333
|
0.9969
|
1.744
|
1.004
|
2.0203
|
0.895
|
0.98136
|
0.98928
|
|
Tableau 11: Comparer la dose relative par
rapport à celle de référence :
Type de chambre
|
S/N
|
????,??,??0
|
?????????? (Gy)
|
Décalage
|
PTW 30006/30016 (ref)
|
7499
|
0.0536
|
1.0235
|
|
Markus
|
4434
|
0.54278
|
0.98928
|
-3.3 %
|
Tolérance
|
#177; 1 %
|
Action
|
-1% >
|
|
L'équation de la tolérance: T= (????????
???????? - 1) ??100 %
Worksheet
Pour la chambre Markus
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron35.png)
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron36.png)
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron37.png)
44
Pour la chambre cylindrique
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron38.png)
![](Cross-calibration-des-dosimetres--faisceaux-electron39.png)
45
Discussion et interprétation :
Nous remarquons d'après les résultats obtenus
que le décalage de la dose absorbée, mesurée à
l'aide de la chambre relative (Markus) par rapport à la dose
mesurée par la chambre cylindrique de référence (0.6 cc)
est inférieur à -1%, alors il faut recalibrer la chambre relative
(Markus), ou bien nécessite de faire cross-calibration.
III.2.2.3 cross-calibration (en mode photon) :
Date:17 Avril 2018
But : Déterminer le facteur de
calibration ND,W,QCTOSS pour la chambre plate (Markus
S/N 4434) on prend la chambre cylindrique comme référence 0.6 cc
(TM 30013, S/N 007499).
Equipements:
Chambre d'ionisation Farmer 0.6 cc, Chambre plate Markus.
Conditions de mesure :
· Energie : E=6 et 18 MV
· DSP : 90cm
· Profondeur : P=10 cm
· 100 UM
· Champ d'irradiation : 10cm x 10cm
Les conditions de références : T0=
20°C, P0 = 101, 325 KPa
i. chambre plate (Markus) :
S/N : 4434 Résultats :
46
Tableau 12: Les mesures obtenu pour 6 et 18
MV(Markus4434) :
Energie
|
P
|
T
|
??????
|
M+=M1
|
M-
|
????????
|
M2
|
????
|
????
|
|
(kPa)
|
(0C)
|
|
(300 V)
|
(-300V)
|
|
(100V)
|
|
(nC)
|
6MV
|
89.96
|
20
|
1.126
|
1.271333
|
1.258
|
0.995
|
1.269
|
1.001
|
1.4257
|
18MV
|
89.96
|
20
|
1.126
|
1.564
|
1.547667
|
0.995
|
1.555
|
1.003
|
1.7569
|
ii. chambre cylindrique de référence (0.6cc) :
TM30013 S/N 007499, ????,??,??0= 0.0536
Tableau 13: Les mesures obtenues pour 6 et 18
MV(0.6cc) :
Energie
|
P
|
T
|
??????
|
M+=M1
|
M-
|
????????
|
M2
|
????
|
??????????????
|
|
(kPa)
|
(0C)
|
|
(400 V)
|
(-400V)
|
|
(100V)
|
|
(nC)
|
6MV
|
89.98
|
19.8
|
1.125
|
13.36667
|
13.36
|
1
|
13.28
|
1.002
|
15.071
|
18MV
|
89.96
|
19.8
|
1.125
|
16.376667
|
16.37333
|
1
|
16.17
|
1.004
|
18.505
|
Déterminer ????,??,????????????
?? : on utilise l'équation (11)
????=
????, ?????????????? ?????? ??,???????????? ??
?????? ?????????? ?? ????,??,??0 Tableau 14:
Les valeurs calculées de N:
Energie
|
????????????
??????????????
|
????????????
??????????????
|
????????????
????,??,????????????
|
??
|
6 MV
|
15.071
|
1.4257
|
0.5666
|
0,5656
|
18 MV
|
18.505
|
1.7569
|
0.5646
|
Où: ref : Farmer (référence), X: Markus
(relative).
????,??,??0
?????? = 0.0536. ??: La moyenne
III.2.2.4 Calcul la dose absorbée pour
l'énergie de 16 MeV (après cross-calibration):
Date: 24 Avril 2018
Conditions de mesure :
- Energie : 16 MeV
- SSD : 100 cm
- UM : 100
- Profondeur : 4 cm
- Champ d'irradiation : applicateur 10x10 cm2 -
R50=6.6771 g.cm-2
Conditions de référence : T0=20
0C, P0=101.325 kPa
i. La chambre de référence (cylindrique
0.6 cc): ND,u,,Q0: 0,0536 Gy/nC
Résultats :
Tableau 15: Les mesures obtenues pour la
chambre référence (FARMER) S/N 7499 :
Energie
|
P (kPa)
|
T (0C)
|
kTp
|
M+=M1 (400 V)
|
M- (- 400V)
|
kpol
|
M2 (100V)
|
ks
|
MQ
(nC)
|
kQ,Q0
|
DZref
(Gy)
|
DZmax
(Gy)
|
16 MeV
|
88.49
|
21.3
|
1.1373
|
18.00333
|
18.01
|
1.0002
|
17.61333
|
1.0073
|
20.629
|
0.901
|
0.99667
|
1.0047
|
|
ii. La chambre relative (plate Markus) :
ND,u,,Qcrvss: 0,5656 Gy/nC
Où :
ND,u,,Qcrvss: est le coefficient de
calibration de la dose absorbée dans l'eau pour la chambre plate (Markus
S/N 4434), obtenu par cross-calibration à partir de la chambre Farmer
0.6cc dans un faisceau de photons de 6 et 18 MeV.
Résultats:
Tableau 16: Les mesures obtenues pour la
chambre relative (Markus) S/N 4434 :
Energie
|
P (kPa)
|
T (0C)
|
kTp
|
M+=M1 (300 V)
|
M- (-300V)
|
kpol
|
M2 (100V)
|
ks
|
MQ
(nC)
|
kQ,Q0
|
DZref
(Gy)
|
DZmax
(Gy)
|
16 MeV
|
88.49
|
21.3
|
1.1373
|
1.729333
|
1.713667
|
0.9955
|
1.709
|
1.0058
|
1.9692
|
0.895
|
0.99679
|
1.0048
|
Tableau 17: Comparaison la D relative par
rapport D référence (après cross-calibration) :
Type de chambre
|
S/N
|
ND,u,,Q0
|
DZmax (Gy)
|
Décalage
|
PTW 30006/30016 (référence)
|
7499
|
0.0536
|
1.0047
|
|
Markus (relative)
|
4434
|
0.5656
|
1.0048
|
-0.01%
|
Tolérance
|
#177; 1 %
|
Action
|
> -1%
|
47
Discussion et interprétation :
Après l'application de la procédure de
cross-calibration les résultats obtenus de la dose absorbée qui
mesurée à l'aide de la chambre relative (Markus) par rapport
à la dose qui mesurée par la chambre cylindrique de
référence (0.6 cc) est entre 1% et -1%, Ceci constitue un
très bon résultat.
III.2.2.5 Calcul la dose absorbée pour
l'énergie de 16 MeV (différents modèles de chambre Markus)
:
Date:01 Mai 2018
Equipements:
Chambre d'ionisation cylindrique de type Farmer 0.6 cc(S/N:
7499)
Deux chambres plates Markus(S/N: 4435 et 4436).
Conditions de mesure :
- Energie : 16 MeV
- SSD : 100 cm
- UM : 100
- Profondeur : 4 cm
- Champ d'irradiation : applicateur 10x10 cm2
- R50=6.6771 g.cm-2
Conditions de référence : T0=20
0C, P0=101.325 kPa
i. La chambre de référence (cylindrique
0.6 cc): ND,u,,QO: 0,0536 Gy/nC
Résultats :
Tableau 18: Les mesures obtenues pour la
chambre référence (FARMER) S/N 7499 :
Energie
|
P (kPa)
|
T (0C)
|
kTp
|
M+=M1 (400 V)
|
M- (- 400V)
|
kp0/
|
M2 (100V)
|
ks
|
MQ
(nC)
|
kQ,Qo
|
DZTef
(Gy)
|
DZmax
(Gy)
|
16 MeV
|
88.72
|
20.6
|
1.1444
|
18.19667
|
18.20333
|
1.0002
|
17.80667
|
1.0073
|
20.981
|
0.901
|
1.01337
|
1.0219
|
|
ii. Pour la chambre plate (Markus) S/N 4435
:
ND,u,,QO: 0,5152 Gy/nC
Résultats :
Tableau 19: Les mesures obtenues pour la chambre
plate (Markus) S/N 4435 :
Energie
|
P (kPa)
|
T (0C)
|
kTp
|
M+=M1 (300 V)
|
M- (- 300V)
|
kpo/
|
M2 (100V)
|
ks
|
MQ
(nC)
|
kQ,Qo
|
DZTef
(Gy)
|
DZmax
(Gy)
|
16 MeV
|
88.75
|
20.7
|
1.1444
|
1.88667
|
1.866
|
0.9950
|
1.858333
|
1.0069
|
2.161
|
0.895
|
0.99643
|
1.0045
|
48
iii. Pour la chambre plate (Markus) S/N 4436:
49
????,??,??0: 0,4963 Gy/nC Résultats
:
Tableau 20: Les mesures obtenues pour la chambre
plate (Markus) S/N 4436 :
Energie
|
P (kPa)
|
T (0C)
|
k????
|
M+=M1 (300 V)
|
M- (- 300V)
|
k??????
|
M2 (100V)
|
k??
|
???? (nC)
|
k??,??0
|
?????????? (Gy)
|
?????????? (Gy)
|
16 MeV
|
88.69
|
20.8
|
1.1456
|
1.950667
|
1.935
|
0.9960
|
1.92333
|
1.0072
|
2.2417
|
0.895
|
0.99541
|
1.0034
|
Comparaison entre les doses absorbées
:
Tableau 21: Comparaison la D relative par
rapport D référence (pour différent S/N) :
Type de chambre
|
S/N
|
????,??,??0
|
?????????? (Gy)
|
Décalage
|
PTW 30006/30016 (référence)
|
7499
|
0.0536
|
1.0219
|
|
Markus (relative)
|
4435
|
0,5152
|
1.0045
|
1.73%
|
4436
|
0,4963
|
1.0034
|
1.84%
|
Tolérance
|
#177; 1 %
|
Action
|
> 1%
|
Discussion et interprétation :
Nous remarquons d'après les résultats obtenus
que le décalage des doses absorbée relatives par rapport à
la dose qui mesurée par la chambre cylindrique de
référence (0.6 cc) est très proche à 1%,
c'est-a-dire ces résultats sont acceptable pour les chambre relatives
(Markus). [12]
Conclusion générale :
Notre travail s'est intéressé principalement
à la détermination la dose absorbée dans l'eau et leur
procédure, les tolérances admises, et périodicité
des tests effectuer sur les dosimètres (chambres d'ionisations), pour
s'assurer la constance des performances de ces équipements, et garantir
l'efficacité du traitement.
La première partie de ce travail nous avons
confirmé la validité de facteur de calibration de chambre
d'ionisation (FARMER 0.6cc) à l'aide de source radioactive de
90Sr.
La deuxième partie est consacrée a
déterminé les déférents teste dosimétrique
effectué périodiquement sur les autres chambres relatives
(MARKUS) à l'aide de l'accélérateur Linac VARIAN iX de
Centre de Lutte Contre le Cancer SETIF.
De la on peut conclure :
Dans la première partie après avoir les
résultats obtenus on a trouvé que la validité de facteur
de calibration de la chambre de référence est
confirmée.
Dans la 2èmepartie Les mesures de dose
absorbée dans l'eau de chambres d'ionisation relatives(MARKUS) par
rapport à la chambre de référence (FARMER 0.6cc) sont
parfait seulement pour la chambre MARKUS (de Modèle S/N 4434) mais
après faire l'étalonnage croisé(cross-calibration)
l'incertitude est diminuer bien comme il faut.
50
Cross-calibration est utilisée pour réduire
l'incertitude des résultats de dose absorbée dans
51
Annexe 1: Mesure avec la source radioactive de
contrôle:
Une source de contrôle de la stabilité comprend en
général une ou plusieurs sources radioactives (souvent sous forme
de feuilles) placées dans un conteneur blindé et pouvant
être positionnées dans une géométrie fixe par
rapport à la chambre d'ionisation. Le radionuclide utilisé en
général est le 90Sr. La source de contrôle est
en général conçue pour un type particulier de chambre.
On observe souvent que le courant d'ionisation de la chambre
varie si l'on tourne celle-ci. Dans ce cas, la marque gravée en
général par le constructeur sur le manche de la chambre sera
alignée avec une marque correspondante sur le conteneur de la source.
Lorsque la source de contrôle de la stabilité est,
avant la mesure, à une température différente de celle de
l'endroit de mesure, il faudra alors attendre suffisamment longtemps pour
qu'elle atteigne la nouvelle température avant d'effectuer les mesures;
ceci peut prendre plusieurs heures. Dans le but de contrôler la
température, il faut disposer d'un thermomètre. La calibration du
thermomètre doit être traçable aux étalons
nationaux.
Il faut prévoir du temps, après avoir
placé la chambre dans la source, pour qu'elle se stabilise et atteigne
la température d'équilibre; 5 minutes (300s) suffisent en
général.
La vérification du dosimètre de
référence n'est plus valable si, après correction pour la
densité de l'air et pour la décroissance radioactive, les
résultats diffèrent de plus de 1% de la valeur figurant dans le
certificat de vérification. Si la cause de la discrépance ne peut
être identifiée et corrigée, le dosimètre doit
être vérifié à nouveau. [6,8]
Annexe 2 : Le Laboratoire secondaire
d'étalonnage pour la dosimétrie:
Sous les auspices de l'Organisation mondiale de la
santé et en collaboration avec l'Agence internationale de
l'énergie atomique, un groupe d'experts s'est réuni à
Genève en novembre 1968 pour étudier dans quelle mesure il
était nécessaire et de quelle manière on pouvait
améliorer à l'échelle mondiale la radiodosimétrie,
en particulier pour les besoins de la radiothérapie et de la
radioprotection. Il fallait qu'une telle action soit entreprise car
l'utilisation des rayonnements ionisants en médecine, dans l'industrie
et la recherche scientifique s'était étendue de façon
spectaculaire et il était devenu indispensable aux utilisateurs de
rayonnements de pouvoir échanger leurs résultats sur une base
sûre. Le groupe a reconnu qu'il fallait d'urgence améliorer la
radiodosimétrie dans les différentes branches de la
médecine des rayonnements (par exemple pour les diagnostics par rayons
X, la radiothérapie et la médecine nucléaire), de
même que dans les autres applications des rayonnements ionisants et des
radioisotopes et en radioprotection.
Le groupe a également conclu que le problème de
l'étalonnage en radiodosimétrie pouvait être résolu
par la création de laboratoires secondaires d'étalonnage pour la
dosimétrie (LSED), dont les
52
dosimètres (étalons secondaires) sont
étalonnés par rapport à un étalon primaire. Ces
laboratoires devaient former un réseau mondial (l'actuel réseau
AIEA/OMS de LSED), et chacun d'entre eux devait appliquer des principes et des
méthodes analogues. [13]
Bibliographies & Références:
[1]. CHRISTINE JIMONET ET HENRI METIVIER.
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radioprotection-réglementation. EDP Sciences 2007. France.
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ET pdf DETECTORS Including Codes of Practice (complete)
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