II.2.4.2. Groupes fonctionnels de la strate
inférieure des AEV
Les travaux de Raunkiaer (1930) et de Yangambi (2005), on
permit de déterminer les types biologiques et les types
morphologiques.
Les travaux de Dansereau et Lems (1957) et de White (1979,
1983, 1986), on permit de déterminer les paramètres de
dissémination (types de diaspores et phytogéographiques).
II.2.5. Analyse des données
Les données collectées sur le terrain, ont
préalablement été encodées dans le tableur Excel du
programme Microsoft office 2013.
Afin de quantifier la diversité, les indices suivants ont
été utilisés :
- l'indice de Shannon-Wiener (H), donné par
l'équation ci-dessous, a permis d'évaluer la diversité des
espèces qui composent les peuplements. Il établit le lien entre
le nombre d'espèces et le nombre d'individus d'un même
écosystème ou d'une même communauté.
H = - ? ??????????2
?? ???? Ici, i désigne une espèce du
milieu d'étude et S, nombre total d'espèces ;
??=1 ??
ni désigne le nombre d'individus de l'espèce i
et N est l'effectif total des individus de toutes les espèces. H est
compris entre 0,5 et 4,5. Proche de 0, cet indice traduit une faible
diversité et une dominance de quelques espèces. Par contre,
proche de 4,5, il traduit une grande diversité des espèces
végétales présentes au sein du biotope ;
- l'indice d'équitabilité de Piélou (J)
qui, bien souvent accompagne l'indice de Shannon pour décrire la
diversité alpha. En effet, cet indice traduit le degré de
diversité atteinte par rapport au maximum théorique. Il permet de
mesurer la répartition des individus au sein des
iii
espèces, indépendamment de la richesse
spécifique. Sa valeur varie de 0 (cas de dominance d'une des
espèces) à 1 (équirépartition des individus dans
les espèces) (Blondel, 1979) :
H
?? = Hmax désigne le log2S où S est le nombre
total d'espèces.
Hm????
L'indice de Sorensen (f3), encore appelé indice de
similarité, utilisé par Kono et al. (2015) et
donné par l'équation ci-dessous a permis d'évaluer la
similarité floristique entre différents relevés
effectués au sein de chaque peuplement.
f3 = 2c
??1+??2 X 100 C représente le nombre d'espèces
communes entre deux habitats ; S1 :
représente le nombre d'espèces pour l'habitat 1
; S2 : représente le nombre d'espèces pour l'habitat 2.f3,
exprime le pourcentage d'espèces communes entre deux unités
d'échantillonnage comparées. Pour, f3 ? 50 %, les unités
d'échantillonnage comparées appartiennent à une même
communauté végétale ;
- l'indice de Simpson, utilisé par Tchapgnouo et
al. (2012), permet d'estimer la biodiversité â d'une
communauté. Il permet d'évaluer la diversité des
espèces entre différents peuplements et est calculé
suivant la formule : D = 1 - ? [(ni X (ni - 1)) / (N X (N - 1))].
espèces présentes et N le nombre d'individus de
l'échantillon. Plus sa valeur se rapproche de 100 %, plus les milieux
sont proches du point de vue de la composition faunistique.
La richesse spécifique, qui représente le nombre
d'espèces d'un relevé floristique a été
déterminé.
La normalité des données a été
testée à l'aide du teste de Shapiro Wilk afin de savoir quel type
de teste statistique appliqué aux données. Le teste de Kruskal
Wallis a permis d'analyser la variation des indices de diversité en
fonctions des pratiques culturales et des paramètres du milieu à
savoir l'âge, l'altitude des points de collecte et les densités
des agrosystèmes. Les classes d'âges des palmeraies ont
été définies selon Dubos et al. (2020) ainsi que
suit :
- ] 0 ; 6-7 ans] : désigne le stade jeune qui est
divisé en phase immature (0 à 3 ans) et phase de production (de 3
à 6 ans) ;
- ] 7 ; 12 ans] : désigne la période
pré-mature ;
- ] 12 ans ; 8 [: qui désigne le stade adulte ou
mature.
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