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Place de l'agriculture dans le territoire de Manono


par Lejeune kibwe
UMA Université de manono - Graduat 2019
  

Disponible en mode multipage

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    Novembre 2019-2020

     
     
     
     
     
     
     
     

    Ministère de l'Enseignement Supérieur et Universitaire

    UNIVERSITE DE MANONO

    U.MA

    Faculté : Sciences sociales

    Sujet : Place de l'agriculture dans la
    croissance économique dans le territoire de

    Manono.

    Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de gradué en Sciences sociales.

    Département : Développement communautaire Option : Administration et gestion des projets Par KIBWE KAWELE Le Jeune

    L'agriculture, priorité des priorités

    Lewis

    EPIGRAPHE

    DEDICACE

    A vous mes enfants : Abel TUSEPO, Abernaline JUDITH TUSEPO. Je vous dédie ce travail

    II

    KIBWE KAWELE Le jeune

    IN MEMORIUM

    Pensés pieuses en mémoire de notre père ILUNGA TUSEPO Robison et à mon neveux Benjamin ILUNGA Dermas et tous nos membres de la famille ayant perdu leurs vies.

    Que vos oreilles soient attentives au son de la dernière trompette.

    III

    KIBWE KAWELE Le jeune

    IV

    AVANT-PROPOS

    Nous avons l'obligation d'exprimer nos sentiments de gratitude à Dieu Tout-Puissant pour son amour, sa miséricorde et sa grâce indéterminable, toi qui a créer toute chose qui notre berger.

    Notre formation en développement communautaire ne provient pas de nous mais de plusieurs personnes dont : il ne faut s'en passer en effet, nos sentiments de gratitude vont aux initiateurs de l'UMA, Son Excellence Monsieur le Recteur KYUNGU KABULO MAHUMA et toutes son équipe pour avoir pensé à organiser la formation de base en développement communautaire enfin que nous soyons des cadres capables de développer notre milieu.

    Nous remercions aussi Monsieur l'Economiste DEDY LUPUTA pour la direction de ce travail, sa patience qui malgré ses multiples occupations à accepter de diriger cette oeuvre par les remarques et suggestions.

    A vous chers parents ILUNGA TUSEPO Robison et BANZA Charlotte, pour votre éducation, effort, soutien, affection et bonne volonté que vous avez manifesté à mon égard durant ce moment difficile à supporter. Le présent travail est le fruit de ce vous avez semé. Que Jéhovah vous protège !

    Nos sincères remerciements s'adressent à tous nos formateurs Assistants de l'Université de Manono en particulier les assistants : Ir. KAWAYA, Serge BALAGIZI, Jonathan KAFWIMBI, Eddy KYESA, Filston MULENDA. Dont leurs connaissances, suggestions et conseils nous rendent utiles aujourd'hui dans la société.

    A vous mes femmes NGOY SANGAZI Albertine et Rachel MWEPU

    Nos remerciements respectueux s'adressent à vous mes frères et soeurs notamment : Floquet TUSEPO, John BULANDA, Doddy KASONGO,

    V

    Lebon KABILA, Papy MANGULUMA, Alain BONDO, Frechou KABANGO, Léon MUZINGA, Iderine UMBA, Carine NGOY.

    Nos remerciements s'adressent à toutes nos familles paternelles et maternelles notamment : FEBE UMBA, EFELU UMBA, Eveline UMBA, Françoise WA NKUMWIMBA, Espérance ILUNGA, Oncle Rogatien WA KAWELE, TSHINKALA WA KAWELE, papa Patrice.

    Nous ne pouvons pas terminer cet avant-propos sans remercier nos compagnons de lutte : Daddy KALALA, ILUNGA MBO MULUME, Arsène TATA WETU, LUBUNGA Josquet, KINKUMBA, Ruphin KAWELE, NUMBI NGOY DIKALA, BANZE Robert, KABULO Fridolin.

    Nous remercions tous ceux-là qui nous ont aidé dans les récoltes des données de ce travail tels que : Jean NDOLO, KASONGO MUZINGA Jean, KINKELA MPAKA Erve, Serge ILUNGA, BONDO KABILA Cédrick, KYUNGU ILUNGA Désiré, Monsieur l'inspecteur de l'AGRIPEL, Monsieur BULUNGO.

    A tous les membres de ma famille et amis dont les noms ne figurent pas dans ce travail qui, de loin ou de près ont contribué à la réalisation de cette oeuvre, recevez nos sentiments les meilleurs dans cette oeuvre scientifique.

    1

    0. INTRODUCTION

    Le rôle de l'agriculture dans le développement des Pays les Moins Avancés (PMA) est l'une des thèmes d'actualités les plus débattus dans le monde. Nombreux écrites ont montré théoriquement le rôle que joue l'agriculture dans l'émergence économiques des pays en développement.

    L'analyse de l'importance de l'agriculture dans la réduction de la procédure dans ces pays (RDC y compris) fait l'objet de plusieurs études. Ces différentes études ont montrées que dans les pays en développement, l'agriculture est considérée comme le pilier de l'économie et le secteur productif le plus important considérant la part qu'elle occupe dans le PIB.

    En effet, dans le territoire de Manono, l'agriculture constitue la principale activité économique et occupe une grande partie des populations actives. En définition, l'agriculture occupe une place capitale et constitue le moteur de l'économie du territoire de Manono.

    Le but poursuivit dans cette étude est d'analyser l'influence de l'agriculture sur la croissance économique et la contribution de l'économie à la croissance du secteur agricole dans le but de suggérer des politiques nécessaires pour une croissance suffisante et durable, apportant notamment une amélioration sensible du niveau de vie des habitants de la région concernée.

    Depuis plusieurs décennies, cette agriculture considérée comme la cheville ouvrière de l'économie de Manono connait quelques difficultés liées aux facteurs institutionnels, politiques et structurels malgré quelques réformes en vue de redonner à l'agriculture son rôle historique de l'agriculture.

    2

    0.1 PROBLEMATIQUE

    Selon le dictionnaire universel, la problématique est comme un ensemble des problèmes concernant un sujet1

    Ainsi pour nous la problématique est l'ensemble des questions, des problèmes concernant un domaine de connaissance qui sont posés par une situation.

    La problématique du développement du secteur agricole en vue d'un développement économique et social durable est plus que jamais d'actualités et réflexion approfondie sur la question s'impose.

    ? Quelle est la contribution de l'agriculture à la croissance économique ?

    ? Les secteurs stimulent-ils le développement du secteur agricole ?

    Ces interrogations constituent le coeur même des réponses à celles-ci.

    0.2 HYPOTHESES

    Dans la démarche scientifique, il est important de procéder par l'hypothèse pour résoudre un problème.

    Ainsi, MAURIS DU VERGER considère l'hypothèse comme étant une réponse ou une série de réponses que le chercheur émet en vue de résoudre un problème évoqué suivant les observations ou arguments proposés2.

    Pour mener cette étude sur la place de l'agriculture dans la croissance économique dans le territoire de Manono, les deux hypothèses suivantes ont été posées :

    1) Le secteur agricole n'est induit pas la croissance économique dans le territoire de Manono. Le territoire autrefois grenier de la province du Tanganyika est à ce jour dans un état de défaillance dans la région.

    L'agriculture n'influence pas la croissance économique du territoire de Manono. Cette situation s'explique entre autre du fait du

    1 Dictionnaire Universel Edition 59/1330/0 P. 1014

    2 DU VERGER M. Approche méthodologique en science sociale, P.U.F Paris 1985

    3

    manque d'encadrement des agriculteurs ou du manque des routes d'évacuation des produits agricoles ou encore du manque d'agro-industrie dans la région.

    2) De l'économie ne stimulent pas le développement du secteur agricole. Le secteur du commerce ne constitue pas à la croissance du secteur agricole. Hormis le commerce, les entreprises évoluant dans le territoire de Manono ne s'adonnent pas aux activités agricoles. Pour encourager les agriculteurs à produire plus. Cette situation pousse logiquement ces agriculteurs à produire que pour leurs survies.

    0.3 METHODES ET TECHNIQUES

    Pour mieux expliquer les contours de nos préoccupations nous avons utilisé les méthodes et techniques appropriées.

    1. METHODES

    Selon le dictionnaire universel, Une méthode est une marche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration de la vérité3.

    Ainsi pour nous, la méthode c'est la manière de conduire sa pensée, de penser, de dire ou de faire quelque chose suivant certains ordres. Dans notre travail, nous avons utilisés les méthodes suivantes :

    a) Méthode d'Analyse

    C'est une méthode qui consiste à examiner d'une manière discursive les données en vue de discerner les éléments. Elle nous a permis d'analyser toutes les données recueillies.

    b) Méthode déductive

    3 Dictionnaire Universel, 59/1390/0. P. 808

    Elle consiste à partir du cas général pour aboutir au cas particulier. Cette méthode nous a permis de décrire partiellement le secteur agricole dans le territoire de Manono et dans le contexte congolais.

    2. TECHNIQUES

    Selon MAURIS VERGER indique la technique est un instrument d'appui à la méthode en vue tester les résultats d'une analyse après argumentation. Les méthodes ont été accompagnées par les techniques suivantes :

    a) Technique d'interview

    Nous a permis d'entrer en contact avec les acteurs du secteur agricole dans les régions de Manono.

    b) Technique documentaire

    Elle nous a servi à réunir les ouvrages, les mémoires, les TFC, les rapports, les notes de cours, etc... nécessaires à notre thème.

    0.4 CHOIS ET INTERET

    1) Choix du sujet

    Le choix porté sur ce sujet se justifie du fait du souci qui sans anime d'analyser la contribution de l'agriculture à la croissance économique et aussi la contribution de l'agriculture à la croissance économique et aussi à la contribution des autres secteurs au développement du secteur agricole.

    2) Intérêt du sujet

    Notre sujet présente un intérêt à la fois scientifique et économique

    4

    a) Scientifique

    5

    Parce que il servira d'un model et un document de recherche pour les travaux ultériens, car dit-on le point d'arrivée d'une recherche (résultat) constitue le point de départ pour un autre travail.

    b) Economique

    Parce que les résultats qui seront obtenus, serviront d'une porte de sortie de cet état des choses en vue d'une croissance économique durable permettant ainsi d'améliorer le niveau des habitants de Manono.

    0.5 DELIMITATION

    Notre étude porte sur une période allant de 2017-2020 et couvre le territoire de Manono.

    0.6 CANEVAS DE TRAVAIL

    Outre l'introduction et la conclusion qui sera accompagnée de quelques suggestions, notre travail est subdivisé en quatre (4) chapitres dont le premier porte sur les généralités, le deuxième a trait à la présentation du territoire de Manono, le troisième chapitre aborde la place de l'agriculture dans la croissance économique de Manono enfin le quatrième chapitre qui est le projet de regroupement des agriculteurs de Manono.

    6

    CHAPITRE I GENERALITES

    Ce chapitre premier comprend deux sections à savoir « définition des concepts de bases » et « considérations théoriques sur l'agriculture et la croissance économique ».

    SECTION 1 DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

    1.1 PLACE

    La place désigne l'endroit, position qu'une base occupe, peut ou doit occuper dans un milieu, un ensemble.

    1.2 AGRICULTURE

    L'agriculture dans son acception générale désigne l'ensemble des travaux transformant le milieu naturel pour la production des végétaux et des animaux utiles à l'homme4.

    Mochek montre que l'agriculture est un mode de particulier de production fondée sur le processus de croissance des plantes et des animaux5.

    Tout compte fait, nous nous rendons compte plus de la culture des végétaux, l'agriculture prend également en compte les activités d'élevage, de pêche et de la chasse.

    Du point de vue économique, l'agriculture représente un secteur d'activités. Une activité génératrice des revenus à partir de l'exploitation des terres, de la culture des animaux, etc...

    C'est un secteur d'activité datée d'un caractère spécifique pour l'économie renouvelable d'un pays, il répond aux besoins les plus importants de l'être humain, l'alimentation. L'activité agricole est dotée des nombreuses spécifiques dont il faut tenir compte pour comprendre son fonctionnement.

    4 Robert, Dictionnaire le Robert micro, Page 995

    5 Mochek AT, pour une agriculture moderne, PUF, Paris, 1967, P.27

    7

    1.3 LA TERRE

    La terre est un facteur de production important pour la pratique de l'activité agricole, elle joue un rôle particulier dans l'activité agricole. Les techniques agricoles exigent d'être développées sur des grandes études des terres, par ailleurs l'abondance au nom des terres peut justifier les systèmes de production. Ainsi, dans les zones où ces facteurs terre est limité, l'activité sera plus intense en capitale ou en travail. Contrairement aux zones dans lesquelles ce facteur est abondant om l'activité sera extensive.

    LES CONDITIONS NATURELLES ET LES SAISONS

    La dépendance de l'agriculture vis-à-vis des conditions naturelles et des saisons est très marquée. Elle est d'avantage dans des pays en développement où la maitrise des techniques sophistiquées n'est pas encore un acquis. Cette dépendance entraine certaines conséquences :

    - La saisonnalité de l'emploi des facteurs et les risques ;

    - La saisonnalité des facteurs, même si elle n'est pas spécifique à l'agriculture impose à la fonction de production des caractéristiques particulières, on parle par exemple des tomates pluviales, des tomates irriguées.

    Quant au risque, aucune activité économique n'y échappe. En agriculture, au risque classique qui provient de l'incertitude quant au prix auquel une marchandise sera vendue s'ajoute une incertitude sur la qualité produit obtenue avec le moyen de production et une technique de production donnée. Un orange peut par exemple ravager l'ensemble des résultats, une pluviométrie peu abondante peut en travers de développement normal des plantes, une épidémie peut détruire la production d'un élevage.

    8

    1.4 CROISSANCE

    C'est le fait de croitre, de grandir6 . C'est donc l'augmentation de la taille, du volume d'un organisme ou d'une activité. D'où nous pouvons ainsi dire que la croissance est l'augmentation sur le long terme de la production des biens agricoles d'une économie. Elle a pour but d'améliorer la vie des populations d'un pays en général et la vie des populations en particulier.

    1.5 ECONOMIQUE

    C'est un adjectif qui concerne la production, la distribution, la consommation des richesses7.

    1.6 CROISSANCE ECONOMIQUE

    L'expression croissance économique renvoie au croisement durable de la production globale d'une économie8. La définition de Simon KUZNET va au-delà et affirme qu'il y a croissance lorsque la croissance du PIB est supérieur à la croissance de la population9, il ajoute que la croissance économique est essentiellement un phénomène quantitatif en d'autres termes, d'après KUZNET et des nombreux autres économistes, la notion de la croissance économique n'est pas un sens précis que s'il est possible d'en mesurer quantitativement les données. Ainsi, l'indicateur le plus couramment utilisé pour mesurer la croissance économique et le Produit Intérieur Brut (PIB). C'est aussi un phénomène quantitatif qu'on peut mesurer. C'est aussi un phénomène de longue période, en effet une augmentation brutal est son rendement de la production nationale, ne correspond pas à la croissance économique. Il ne faut donc pas confondre la croissance économique et l'expansion économique, expression caractérisant

    6 Robert OP Cit, P 314

    7 Idem

    8 Idem

    9 KUZNET (cité par NKONGO, Cours de fluctuation et croissance économique, L1, UPU, 2015, inédit)

    une augmentation de la production sur une courte période il importe aussi la croissance du développement qui lui désigne l'ensemble des transformations techniques, sociales, démographiques et culturelles accompagnant la croissance de la production. Le développent est une notion qui traduit l'aspect culturel et qualitatif de la croissance. Il peut donc être associé à l'idée du progrès économique et social (amélioration du niveau de vie et du niveau d'instruction, du bien-être pour l'ensemble de la population).

    1.7 TERRITOIRE

    Selon le dictionnaire, le Robert micro, Territoire désigne une étendue de la surface terrestre sur laquelle vit un groupe humain. C'est une étendue de sur laquelle s'exerce une autorité, une juridiction10. En RDC, un territoire est une subdivision administrative d'un district lui-même est la subdivision d'une province. Le territoire est subdivisé en secteur et le secteur en groupement et le groupement en village, village sur localité

    9

    10 Robert OP. Cit P. 1319

    10

    SECTION 2 : CONSIDERATION THEORIQUE SUR L'AGRICULTURE ET
    LA CROISSANCE ECONOMIQUE

    2.1 CONSIDERATION THEORIQUE SUR L'AGRICULTURE 2.1.1 ROLE DE L'AGRICULTURE

    L'agriculture, principale activité du monde rurale, doit continuer à jouer son rôle historique qui se résumait comme suite :

    - Fournir des matières premières à l'industrie généralement localiser dans le centre urbain, dans la première phase du développement ;

    - Transférer de la main d'oeuvre rurale aux diverses activités de secteurs secondaires et tertiaires ;

    - Gérer des ressources nécessaires ou financement du développent du pays, grâce à divers mécaniques de mobilisation des recettes en devise et en monnaie locale ;

    - Constituer l'exécuteur naturel des produits manufacturés mis au point par le secteur industriel.

    2.1.2 TYPES DE L'AGRICULTURE

    ? Traditionnelle ? Moderne

    a) L'AGRICULTURE TRADITIONNELLE

    Une agriculture traditionnelle lorsqu'elle est basée sur une technologie archaïque à très faible productivité, héritée des plusieurs générations11. Cette agriculture appelée aussi d'auto-substance s'occupe principalement de culture vivrière telles que : Les Maniocs, les Maïs, les Riz, les Légumes, etc...

    Le paysans cultivait pour son alimentation et pratiquait également quelques cultures industrielles (le café, le palmier à huile, etc...)

    11 NKWEMBE, Economie rurale, notes des cours, graduat UNIKIN, 2008-2009, P. 16 (Inédit)

    11

    On constate souvent qu'un clan spécialisé dans la production d'une denrée compatible avec l'exigence et les conditions climatiques du sol qu'il habite. La production est assez faible à cause des étendues réduites et du travail sur tout manuel fournis par une main d'oeuvre familiale. Les taches sont divisées entre homme et femme.

    b) L'AGRICULTURE MODERNE

    C'est une agriculture qui part aisance et par objectif est liée à l'économie du marché. Elle fait appelle à une importent apport des capitaux étrangers et nationaux. Elle recourt systématiquement à l'emploi de trois facteurs de toute activité agricole à savoir : l'Homme, la Terre et le Capital Financier.

    Cette forme d'agriculture suit les innovations agronomiques, recourt aux engrains chimiques, biologiques et pesticides, utilise des variétés des cultures améliorer et emploi les machines. Tous ces facteurs conjugués permettent des meilleurs rendements. Il faut noter qu'il existe aussi l'agriculture du type intermédiaire, rencontré chez les pays qui bénéficient en un engraiment agricole de la part des structures spécialisées, étatiques et privées.

    2.1.3 AGRICULTURE DURABLE

    Le terme « Durabilité » est aujourd'hui largement utilisé dans le milieu de développement. Selon le dictionnaire, la durabilité se dit de « la continuité d'un effort, la capacité des pouvoirs dure et ne pas chuter ». Dans le contexte de l'agriculture, la durabilité se réfère principalement à la capacité des restes productifs tout en maintenant la base des ressources12.

    0. ECONOMIQUEMENT SAINE

    C'est-à-dire qu'elle préserve la qualité des ressources naturelles et qu'elle améliorer la dynamique de l'ensemble de l'agroécosystème de l'homme

    12 Reijnt, HAVERKORT et WATELS Bayer, une agriculture pour demain, KARTALLA, Paris 1995, P. 21

    12

    aux micro-organismes du sol, en pensant par les cultures des animaux. Le meilleur d'assurer cette dynamique reste une gestion du sol et de la santé de culture des animaux et des êtres humains, grâce à des procédés biologiques (autorégulation). Quant aux ressources locales, elles sont utilisées de manière à minimiser les pertes d'éléments minéraux de biomasse et d'énergie et à éviter toute pollution placée sur l'utilisation des ressources renouvelables.

    1. ECONOMIQUEMENT VIABLE

    C'est-à-dire qu'elle permet aux agriculteurs de produire suffisamment pour assurer leur autonomie et un revenu, et de fournir un profit suffisant pour garantir le travail et les frais engagés.

    La viabilité économique se mesure non seulement en terme de production agricole directe (rendement) mais également en fonction des critères tels que : la préservation des ressources et la minimisation des risques ;

    2. SOCIALEMENT EQUITABLE

    C'est-à-dire la répartition des ressources est du pouvoir est tels que les besoins essentiels de chaque membre de la société sont satisfait, et que leurs droits concernant l'usage des terres, l'accès à un capital approprié, l'assistance technique et les possibilités de marché sont assurées.

    3. HUMAINE

    C'est-à-dire que toute forme de vie (végétale, animale et humaine) est respectée que la dignité fondamentale de tout homme est reconnu que les différents rapports humains et institutionnels utilisés des valeurs essentielles telles que la confiance, l'honnêteté, l'amour propre, la coopération et la compensions, et que l'intégrité culturelle et spirituelle de la société est préservée et entretenu.

    13

    4. ADAPTABLE

    C'est-à-dire que des communautés rurales sont capables de s'adapter aux changements incessants des conditions dans lesquelles évolue l'agriculture (croissance démographique, politique, demande de marché, etc...) cela n'implique pas seulement le développement des nouvelles techniques mieux appropriées, mais aussi des innovations sur le plan social et culturel. Ces critères définissant la durabilité peuvent être contradictoires et abordés selon des points de vue différents, celui de l'agriculture de la communauté, de la nation et du monde en général. Des conflits peuvent surgir entre les besoins actuels et futurs, entre la satisfaction des besoins immédiats et la préservation des ressources de base. En bref, nous retenons que l'agriculture durable consiste à gérer de manière efficace les ressources utilisables par l'agriculture dans le but de satisfaire des besoins changeant de l'être humain, tout en veillant aux métiers, vers à l'amélioration de la qualité de l'environnement ainsi qu'à la préservation des ressources naturelles.

    2.1.4 AGRICULTURE SERVICE DE RESTE DE L'ECONOMIE

    L'élément central de modèle de développement expliquant le rôle de l'agriculture sur la croissance et la notion de surplus, génère dans le secteur agricole. A cet effet, les physiocrates ne reconnaissaient que l'importance d'un surplus agricole est essentielle pour la bonne santé des finances publiques et le niveau de l'activité économique. Trois préoccupations majeures ressortent de la littérature sur le rôle de l'agriculture dans la croissance et le développement économique :

    - Les déterminants de la génération d'un surplus dans le secteur agricole à travers des gains de productivité due à l'investissement et aux innovations ;

    - Les différents mécanismes de transfert de ce surplus ;

    14

    - L'utilisation de ce surplus pour réaliser le développement industriel via investissement publique, lorsque ce surplus est transférer par les taxes13.

    Avant 1950, des nombreux auteurs affirmaient que la croissance du secteur agricole a précédée ou peut être causée la révolution industrielle. 1767, à l'aube de la révolution industrielle, J. S. Mill affirmait que la productivité de l'agriculture limite la taille du secteur industriel. Les historiens de la révolution industrielle ont notés la récurrence d'une certaine logique par laquelle la révolution agricole a précédé la révolution industrielle par un décalage de 50 à 60 ans. Mais à partir de 1950, les économistes considéraient de plus en plus le secteur agricole comme un secteur retardé dans l'économie, générateur d'un surplus de main d'oeuvre telle que la formalise Lewis, 1955. L'intérêt était porté sur la croissance résultant dans le secteur non agricole. Le secteur agricole devait fournir à ce dernier les éléments nécessaires à son expansion.

    En s'écrivant dans cette logique, l'économiste KURZNEST, 1964, distingue quatre voies par lesquelles l'agriculture concourt au développement économique :

    ? LES PRODUITS

    Le secteur fournit la nourriture permettant d'alimenter les travailleurs des autres secteurs. Il fournit également à l'industrie les matières premières. Un secteur agricole productif fournira des produits bon-marché, d'où une amélioration du niveau de rémunération réel et donc une possibilité d'accumulation pour les autres secteurs. De plus, l'augmentation de la production agricole a un effet sur la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB).

    ? LE MARCHE

    Le secteur agricole peut constituer une demande des biens industriels et des services. Une amélioration de la productivité dans ce secteur devrait

    13 Selon MELLOR 1970, P. 37

    15

    permettre l'amélioration des revenus du monde paysan et par conséquent l'accroissement de leurs consommations. Le secteur agricole peut ainsi faciliter l'émergence des nouvelles débauchées pour les industries.

    ? LES DEVISES

    L'exportation de produits agricoles est une source de devises pour l'économie. Dans un contexte où l'activité agricole est une importante, ces devises peuvent servir à l'importation des machines et matières premières dont a besoin l'industrie pour se développer. D'un autre côté, l'agriculture peut permettre l'économie de devises en produisant des denrées qui étaient autre fois importants.

    ? FACTEUR DE PRODUCTION

    L'agriculture fournit aux autres secteurs le surplus de main d'oeuvre dont elle dispose. Ces analyses de KUZNET se retrouvent dans différents travaux des économistes du développement industriel, car lui seul était à même de fournir des conditions d'un véritable développement économique.

    Cette fascination pour le modernisation leur avoir une « doctrine de primauté de l'industrialisation sur le développement agricole, qui a sapé du même coup les possibilités de contributions de l'agriculture au développement agricole ». A. selon KRUEGER

    A résumé ces premières théories du développement comme composées de plusieurs fils directeurs :

    Nous présentons ci-dessus en détails les implications d'un développement du secteur agricole sur le plan particulier de la réalité économique selon les économistes du développement de la première génération.

    16

    2.1.4.1 AGRICULTURE, OFFRE DE PRODUITS ALIMENTAIRES ET CROISSANCE DE LA POPULATION

    L'agriculture subvient aux besoins les plus importants de l'homme. L'alimentation, en effet, bien que tous les produits alimentaires ne soient pas agricoles, il existe tant de même un lien très étroit entre produits alimentaires et produits agricoles.

    La ration alimentaire d'un individu st un indicateur direct de son bien-être, et elle peut expliquer de façon indirecte ses aptitudes et capacités ay travail. La théorie du capital humain développé entre autres par SCHULTZ et BECKER présente la composante santé de l'individu comme un élément contribuant à augmenter sa productivité.

    Cet état de santé est largement tributaire de nombreux éléments dont la qualité des aliments consommés par l'individu14 note l'effet que peut avoir une situation de malnutrition sur la productivité des travailleurs. La malnutrition qu'il faut distinguer de la faim entraine des déficiences, ce qui élève le taux de morbidité et diminue la résistance aux parasites. Une offre des produits alimentaires en qualité et en quantité en provenance du secteur agricole, couplé de politique de redistribution, augmente les chances d'avoir des travailleurs en bon état de santé et donc plus productifs. Certes, l'offre de produits alimentaires peut prévenir des importations, sans que le secteur n'y contribue énormément. Mais dans les premières phases du développement, les économies manquent d'assez des ressources financières, le secteur doit ainsi produire abondamment pour permettre l'économie de devises qui pourraient être affectées à d'autres investissements15. Soulignent que pourrait recouvrir la notion d'autosuffisance alimentaire pour une économie. Ils attirent l'attention sur le danger pour la santé économique, que représente la dépense à l'égard des importations alimentaires. L'alimentation tend de plus en plus à devenir un bien stratégique, quasiment du même ordre que l'armement.

    14 Mellor (1970)

    15 De plus, GILLIS M. et PERKINS. D. H. ROEMER M, SNODGRASS D.R. économie du développement, 2e Edition, nouveaux horizons, Bruxelles, 1998, P.553

    17

    Ainsi, un pays dépendant des autres pour sa nourriture pourrait subir des pressions de différents ordres par ces derniers. De plus, la croissance démographique faisant fondre les excédents alimentaires mondiaux.

    Les pays fortement importateurs des produits alimentaires feraient par conséquent face à des prix élevés pour satisfaire leur demande. Une augmentation de l'offre des produits alimentaires est aussi nécessaire pour faire face à la croissance démographique. L'accroissement de la population est sans aucun doute le mieux connu de tous les problèmes du développement économique.

    Il constitue l'argument le plus souvent avancé en faveur de l'augmentation de la production agricole. En plus de l'accroissement de la population en terme quantitatif, un accroissement des besoins de la population est souvent observé au fur et à mesure que s'installe le développement économique. Les besoins alimentaires tant croissants, la production se doit d'évoluer à un système au moins égal. A défaut, des risques de survenance d'une crise alimentaire se font plus grands. L'offre des produits alimentaires émanant du secteur agricole a ainsi un rôle pour contribuer à assurer la sécurité alimentaire.

    2.1.4.2 AGRICULTURE ET RESERVES DE CHANGES

    Tout comme KUZNETS ou encore MELLOR, de nombreux économistes du développement s'accordent sur l'effet positif que peut avoir le secteur agricole sur la détention des devises étrangères. Si l'on considère les cinq étapes du développement présentées par ROSTOW, à savoir :

    - La société traditionnelle

    - Mise en place des conditions préalables

    - Décollage

    - Marche vers la maturité

    - Etre de la consommation de masse

    18

    Lorsque les premières étapes du développement sont franchies, il devient opportun de disposer des biens de capital nécessaire à une industrialisation en rapide expansion. De même, la demande en biens de consommation importés, de meilleure qualité se fait plus importante. Comme le souligne MELLOR (1970) l'effet conjoint de ces types de besoins exerce une pression sur la demande de devises étrangères.

    L'agriculture peut contribuer de façon importante aux recettes nettes en devises étrangères. D'une part en se substituant aux importations présentes et potentielles, et d'autre part en produisant plus pour l'exportation. MELLOR (1970) en offre un exposé plus détaillé de cette contribution. D'après lui, la réduction des importations peut prendre deux formes :

    Substitution des produits agricoles importés par des produits nationaux. Cela nécessite tout de même que cette production agricole soit plus rentable que les importations ;

    Réduire des importations non agricoles, ceci consécutivement à une modification des structures de consommation au profit des produits alimentaires nationaux. Concernant l'exportation agricole, sauf dans le cas des pays riches en ressources naturelles (pétrole, minerais, etc...) elle constitue l'essentielle des exportations lors des premières phases de développement. Il est donc bénéfique de se spécialiser dans la production des produits spécifiques destinés à l'exportation. Les ressources doivent être affectées au produit qui assurera aux investissements le rendement le plus élevé comparativement à d'autres utilisations possibles des ressources.

    Cette spécialisation à un produit peut avoir des avantages tels que présenté par l'auteur cité ci-haut notamment l'évolution de la maitrise technique qui accompagne généralement toute spécialisation. Toutes fois, une telle spécialisation peut avoir des conséquences à long terme particulièrement la détérioration des termes de l'échange. Malgré cet inconvénient, l'histoire présente des exemples des pays qui ont su bénéficier des mouvements à la hausse des certains produits de base pour réaliser des investissements dans l'industrie.

    19

    2.1.4.3 AGRICULTURE ET FORMATION DU CAPITAL

    Dans la première phase du développement économique, les besoins en capital sont immenses pour le pays. Il y a nécessité de capitaux pour la création directe d'emploi non agricoles par la construction d'usines et par l'acquisition des machines. Le capital nécessaire au développement économique provient généralement étranges et l'épargne national. Les deux premières sources ont l'avantages d'apporter des capitaux importants sans sur la consommation intérieure. Mais dans le cas particulier de l'aide, elle peut être assortie de restrictions politiques et économiques désavantageuses mettant en mal l'indépendance du pays. L'investissement étrange quant à lui nécessite, pour une grande efficacité, le développement au préalable des infrastructures (routes, communication, énergie).

    Un pays à faible revenu décidant de ne pas recevoir ou de moins solliciter l'aide étranger devra ainsi faire appel à ses ressources propres notamment son secteurs agricoles qui est prépondérant. CHENERY et SYRXVIN (1975) ont souligné que l'agriculture devrait être source de transport du capital et de main d'oeuvre ... les zones urbaines pour encourager le développement général de l'économie. Des nombreux mécanismes existent pour faire passer les ressources crées dans le secteur agricole vers le secteur industriel.

    Pour que Manono soit développé, il faut que la population de ce territoire se donne dans les activités agricoles au lieu de s'intéresser dans les activités minières en plus les autorités...

    MELLOR citer ci-haut distingue quatre formes par lesquelles l'agriculture peut contribuer à la formation du capital : taxation des bénéfices agricoles, modifications des termes de l'échange, compression des investissements dans l'agriculture marché rural des biens industries.

    a) TAXATION DES BENEFICES AGRICOLES

    20

    La taxation du secteur agricole est par exemple un moyen de transférer les surplus financiers du secteur agricole vers l'industrie. L'exemple du Japon et souvent présenté à cet effet. Pays à faible revenu et à population très dense au 19e Siècle, le Japon a su axer son développement sur le secteur agricole.

    Le gouvernement a joué un rôle actif dans l'investissement consacré à l'infrastructure et aux industries. A la fin du 19e et au début du 20e Siècle, c'est le gouvernement qui a fournis le tiers ou la moitié environ des investissements totaux dans le pays.

    Pendant ce temps, les recettes fiscales provenaient de 50 à 80% du secteur agricole. La part de l'agriculture dans les revenus fiscaux de l'Etat entre 1888-1892 ces ressources ont été très importantes pour financer les investissements publics et les services de base comme l'éducation et la recherche.

    La mise en place de cette structure fiscale a été centrale. Elle a permis d'extraire une part du surplus de l'agriculture pour financer l'industrialisation.

    b) MODIFICATION DES TERMES DE L'ECHANGE

    Une augmentation de la production agricole peut entraine une baisse des prix. Cette baisse des prix a pour effet une amélioration du salaire réel dans le secteur non agricole de telle sorte que le salaire nominal peut y diminuer sans pour autant affecter le niveau de vie. Les termes de l'échange s'en trouvent modifiés au détriment de l'agriculture et en faveur des autres secteurs. L'industrie percevra des profits plus élevés. Ces profits pourraient être utilisés pour la formation du capital ou pour la consommation dans les secteurs publics ou privés. Dans les années 1920 en URSS, TREOBRANSEKI était pour un transfert forcé du surplus agricole par des termes de l'échange défavorables à l'agriculture.

    Il est question d'effectuer un contrôle de prix pour arriver à une augmentation rapide du prix relatif des produits industriels par rapport aux

    21

    produits agricoles. Un transfert de valeur de l'agriculture vers le secteur industriel peut ainsi être observé.

    c) MARCHE RURAL DES BIENS INDUSTRIELS

    La véritable croissance et le développement économique dépendent plus de l'explosion du secteur non agricole mais les obstacles à l'expansion de ce secteur proviennent aussi de la faiblesse des bénéfices sur investissements due à l'étroitesse des marchés. Un accroissement des revenus des agricultures offre ainsi des débouchés supplémentaires au secteur industriel.

    2.1.4.4 AGRICULTURE ET TRANSFERT DE LA MAIN D'OEUVRE VERS L'INDUSTRIE

    La notion de surplus de la main d'oeuvre été au centre des développements sur l'impact de l'agriculture sur le reste de l'économie en se basant sur l'observation empirique, les économistes du développement de la première génération ont essayé de formaliser les différents mécanismes à travers lesquels l'excédent de la main d'oeuvre du secteur agricole est transféré vers le reste de l'économie.

    Le cadre de l'analyse se fait généralement à travers un modèle bi-sectoriel. Ils mettent en évidence deux secteurs dans l'économie : un secteur traditionnel, de substance ou encore agricole et un secteur moderne ou non agricole. Les premiers éléments de ces analyses se retrouvaient déjà au 18e Siècle.

    RICARDO (1871) dans The Principe of Political economy and taxation, a présenté le plus connu des premiers modèles. Il part de deux hypothèses : présence d'un secteur agricole à rendements décroissant et existence d'une main d'oeuvre sous-employée dans ce secteur. Ricardo affirme que le secteur industriel put recruter dans le secteur agricole sans qu'ils y ait une hausse de salaire dans le secteur urbain ou le secteur rural.

    22

    La version moderne des modèles bisectoriels a été initiée par l'économiste LEWIS (1955). Il considère ainsi deux secteurs dans l'économie. D'une part le secteur moderne, développé, capitaliste dans lequel il existe un marché bien structuré. Et d'autre part le secteur traditionnel qui comprend principalement l'agriculture.

    Dans son modèle classique d'économie durable, LEWIS établit, à travers le marché du travail un lien entre la main d'oeuvre sous-employé et bon marché du secteur agricole et le niveau de salaire dans le secteur industriel. Le secteur industriel ou encore secteur avance utilise du capital qui peut être accumulé tandis que le secteur agricole utilise une faveur de production qui ne peut être accumulé, la terre.

    Les travailleurs du secteur agricole ont une productivité faible, voir nulle plusieurs employés exercent une activité qui aurait par l'être par un seul. L'économie dispose ainsi d'un excèdent de main d'oeuvre. L'expression « offre illimitée de main d'oeuvre )) employée par LEWIS se justifie ainsi par cette abondance de main d'oeuvre non qualifiée.

    Pour Lewis (1955) le développement consiste dans la « réduction progressive du secteur archaïque et le renforcement du secteur moderne )) bien que le surplus de main d'oeuvre soit observé aussi bien dans le secteur traditionnel que dans le secteur moderne, dans le secteur traditionnel, il est déguisé.

    En cas sens qu'une partie de la main d'oeuvre peut y être extraite sans que la production agricole n'en pâtisse, les travailleurs n'auront qu'à augmenter leur volume du travail. Le secteur moderne va embaucher dans le secteur de subsistance grâce à un salaire un peu plus élevé mais qui reste tant de même que la productivité marginalité des travailleurs est supérieure au salaire. Un profit sera ainsi dégagé. Ce profit sera réinvesti par les capitalistes, ce qui accroitra la productivité marginale et permettra d'entamer une nouvelle embauche.

    Ce cycle se poursuivra jusqu'à l'égalisation du salaire et de la productivité marginale du travailleurs. Il en résultera enfin de compte que

    23

    tout le surplus de main d'oeuvre du secteur de subsistance sera absorbé par le secteur moderne. Cette baisse conséquente de la main d'oeuvre dans le secteur de substance y entrainera une hausse de salaire. De même, dans le secteur moderne, les salaires vont s'élever. Ce modèle de LEWIS, met l'accent sur la part croissante des profits dans le revenu national, lié à la progression du secteur capitaliste. L'élévation du taux d'investissement permet une croissance rapide.

    A la suite de LEWIS, FEI et RANIS (1904) vont montrer qu'en transférant le surplus de main d'oeuvre de l'agriculture vers l'industrie, l'économie peut complétement se développer. Ils vont modifier ou améliorer certaines hypothèses du modèle de LEWIS. L'absorption du surplus de main d'oeuvre est due à la modification de la répartition des productions et ils n'admettent pas que les travailleurs du secteur agricole aient productivité marginale quasi nulle.

    Pour foi et RANIS, le transfert de main d'oeuvre doit être précédé d'une augmentation de la production agricole. Le taux auquel cette main d'oeuvre est transférée dépend du taux de croissance de la population, de la qualité des progrès techniques dans le secteur agricole et la croissance du stock de capital dans le secteur industriel. Ces différentes approches du rôle de l'agriculture imitent cette dernière au rôle d'un secteur uniquement au service des autres pour l'atteinte du développement. Le secteur agricole doit fournir aux autres secteurs les ressources nécessaires à leur développement.

    Ainsi, le secteur agricole n'est pas en soi un moteur de croissance et de développement économique, mais il permet de réaliser le développement avec ses conceptions, la naissance et le développement renvoient à une « modernisation » de l'économie, le secteur agricole s'y intègre difficilement son rôle est d'annoncer le développement global de l'économie et en suite de s'éclipser ?

    Mais de plus en plus des arguments plus récents plaident en faveur d'un développement du secteur agricole entant que secteur d'activité propre.

    24

    L'agriculture pourrait ainsi contribuer directement et à la croissance et au développement.

    2.1.5 DEVELOPPEMENT DE L'AGRICULTURE ENTANT QUE SECTEUR A PART ENTIERE DE L'ECONOMIE

    Il est certes que dans une économie en pleine croissance, la part du secteur agricole dans l'économie est haussée à la décroissance. La banque mondiale dans son rapport sur le développement dans le monde (RDM) distingue trois catégories de pays : le pays à vocation agricole, les pays en transitions et les pays urbanisés. Dans les de pays, la contribution de l'agriculture au PIB est, en moyenne, respectivement de plus de 40%, 20% et 08% tandis que la part moyenne d'actifs occupés dans le secteur agricoles est respectivement de 34 à 64%, et 43 et 42% la raison vient des caractéristiques propres de l'agriculture qui est une activité dotée d'une productivité relativement faible.

    La banque mondiale résume mieux cela lorsqu'elle annonce une des hypothèses formulées par les économistes « la croissance de la productivité agricole est intrinsèquement centre ». Il pourrait ainsi paraître difficile de se baser sur l'agriculture pour réaliser des objectifs de croissance et de développement soutenus.

    Mais dans un contexte de décollage économique, l'agriculture peut s'avérer un secteur en tête de l'économie. Il existe des exemples où l'agriculture a crû plus rapidement que l'industrie. « Au Chili et au Brésil, l'agriculture s'est développée plus rapidement que l'industrie pendant la décennie 1990 ».

    Le rapport sur le développement dans le monde fait état d'une forte population rurale vivant en dessous du minimum acceptable. L'activité majeure de ces ruraux demeure l'agriculture. Ainsi « du simple fait de sa taille, le secteur agricole et capital pour le développement au moins à moyen terme ».

    25

    La banque mondiale également que dans les pays où la croissance non agricole s'est accélérée, l'écart entre revenus urbains et ruraux s'est accentué. En effet, les mécanismes de redistribution du fruit de cette croissance ne sont pas toujours favorables au monde rural.

    Le développement du secteur agricole pour lui-même permettrait ainsi d'élever le niveau de vie des personnes vivant en milieu rural. En plus, les politiques qui consisteraient à taxer le secteur agricole ont eu en effet positif pour la croissance de nombreux pays industrialisés d'aujourd'hui. Mais ces politiques peuvent être désastreuses si elles sont mises en application immédiatement après la réalisation des investissements. Le risque est élevé que la poule soit tuée avant d'avoir pondu les oeufs. D'ailleurs comme le montre une étude menée par KRUEGER, SCHIFF, VALDES (1998, et d'autres, il existe une réalisation négative entre les politiques de taxation et la croissance globale de l'économie. Une croissance plurisectorielle s'impose ainsi pour assurer un développement harmonieux de l'économie. Le secteur agricole doit ainsi être développé pour son plein épanouissement.

    2.1.6 OBSTACLE AU DEVELOPPEMENT AGRICOLE

    Plusieurs études montre que l'agriculture est confrontée certaines difficultés ces dernières années. Cette situation `st liée à l' « accroissement démographique, à la dégradation des termes qui n'ont toujours pas trouvé l'équilibre souhaitable entre culture des rentes et cultures des vivrières, ni protéger la petite exploitation qui assure les 90% des productions céréalières »

    Le secteur agricole souffre également du manque des capitaux d'autres obstacles à l'agriculture concernent l'absence ou les mourans état des infrastructures routières et de moyen d'entreposage.

    Les efforts des agriculteurs pour accroitre la production se heurtent à la pénurie d'infrastructure dans la plupart des régions de la RDC. L'Etat des nombreuses routes de dessertes agricoles s'est sensibililement détérioré en

    26

    raison d'une utilisation excessive d'un entretien insuffisant ou carrément d'un manque d'entretien.

    Toute cette situation ne favorise pas les agriculteurs de commercialiser leurs productions.

    2.2 CONSIDERATION THEORIQUE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE

    2.2.1 NOTIONS

    Des nombreuses auteurs ont consacré la plupart de leurs temps et le plus gros de leurs recherches à la croissance économique. Elle est l'objectif final de toutes les économies mûres quelque soient leurs natures. Il vaut mieux distinguer la croissance économique au développement. La croissance est à court terme tandis que le développement. La question de la croissance économique est une préoccupation pour tous les gouvernements du monde moderne. Elle est nécessaire pour faire face à la croissance de la population ainsi que la croissance des besoins de cette population. Pour le pays en voie de développement, la croissance économique que suffisante et durable constitue un tremplin indispensable pour atteindre leurs développements.

    2.2.2 LES CARACTERISISTIQUES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

    SALL, P. Fait remarqué que dans la moitié du 20e S, la croissance économique avait des caractères nouveaux (elle était plus rapide, générale, consciente) SALLP. (Cité par NKONGO) OP. cit

    Plus rapide qu'elle n'a été au 19e Siècle où l'expansion économique a été en moyenne relativement lente et souvent interrompue par des nombreuses crises avec le cortège de chômage et souffrance.

    Aujourd'hui, depuis la crise en 1930 et la guerre mondiale de 1940 il n'y a plus eu de recule important et profond de la production mais au

    27

    contraire, on a assisté à des montées extraordinaires à l'aube du troisième millénaire des économies de l'Extrême-Orient.

    A cet effet, les pays considérés hier comme sous-développés sont appelés aujourd'hui les pays en développement, ce qui prouve en suffisance que la croissance économique est un phénomène réel.

    SALL P. et WULLF proposent quatre (4) caractéristiques qui doivent être réunies pour qu'une nation soit dite en état de croissance économique. C'est notamment :

    0. Augmentation de la dimension

    Il faut donc qu'on constate un changement détaillé d'un ou plusieurs indicateurs suffisamment précis et disponibles pendant une période longue pour mesurer la modification de la dimension. Ainsi, les grandeurs comme le produit national brut ou net, le revenu national sont les plus significatifs.

    1. Changements structurels

    Ce qui augmente ne s'accroit pas de manière uniforme c'est-à-dire les différentes activités d'une nation ne se développent pas aux mêmes rythmes. Certaines s'accroissent à un taux élevé, d'autres à un taux faible, d'autres même atteignent ou déclinent.

    Des modifications structurelles permanentes se placent tant du côté de la population que celui de la demande et de prix. Ces modifications peuvent se modifier des manières régulières ou irrégulières.

    2. Changement dans le type d'organisation

    Dans tout système économique et politique, il existe certaines règles d'utilisations dans toutes les nations et ces règles poussent ces nations à réaliser l'accroissement des produits internationaux.

    Les modifications enregistrés dans les caractères différents se réalisent tant dans le secteur public que privé :

    28

    Dans le secteur privé, ces modifications se rapportent à la forme du marché alors que dans le secteur public, il peut être apprécié à des nombreux critères tels que : l'importance de la population active employée par le pouvoir public, la part de la production assuré dans chaque branche et le volume de dépenses publiques par rapport au revenu national.

    3. Des progrès économiques

    La mesure de la croissance n'est qu'une mesure globale de l'augmentation des biens et services produits au cours d'une période donnée à la production antérieure de durée identique. Elle est donc suffisante pour assurer le progrès économique.

    Le progrès économique est un accroissement d'une période à un autre du produit réel moyen, du revenu national réel et de la consommation réelle par titre d'habitat. Le progrès économique est donc la croissance des ressources disponibles plus que proportionnelle à la croissance de la population.

    29

    CHAPITRE II REPRESENTATION DU TERRITOIRE DE

    MANONO

    1. LE SENS DU NOM DE MANONO

    Le nom « Manono » vient du nom de la petite colline KAULU-MINONO

    située à 15Km de la cité de Manono. Le mot Manono est parvenu par une mauvaise prononciation des blancs au lieu de dire KAULU-MINONO mais eux prononçaient comme MANONO, comme à l'époque les blancs étaient influents directement le nom changea comme Manono.

    2. SITUATION GEOGRAPHIE

    2.1 LES LIMITES TERRITORIALES

    Le territoire de Manono est l'un de six territoires composant la

    province du Tanganyika, il est borné par :

    o Au Nord par le territoire de KABALO, NYUNZU et KALEMIE

    o Au Sud par le territoire de KABONGO, MALEMBA-NKULU et MITWABA

    o A l'Est par le territoire de KALEMIE, MOBA et MPWETO

    o A l'Ouest par le Territoire de KABONGO et KABALO16.

    2.2 COORDONNEES GEOGRAPHIQUES

    Le territoire de Manono est situé au sud du chef-lieu de la

    province du Tanganyika à :

    ? 7° 18' sud de latitude

    ? 27° 25' est de longitude

    2.3 L'ALTITUDE

    Le territoire de Manono a une altitude moyenne de 350 à 700

    mètres.

    16 Livre Tanganyika P. 175-178

    30

    3. MILIEU PHYSIQUE

    Sous ce titre, nous parlerons de la superficie, du type de climat, de la

    nature du sol, du relief, du sous-sol, de l'hydrographie et de la végétation.

    3.1 SUPERFICIE

    Le territoire de Manono couvre une superficie totale de 34.198Km2

    avec une densité de 20Km/Habitant.

    3.2 DONNEES CLIMATIQUES

    Le climat est équatorial, mais du type tropical chaud à faible variation

    annuelle de température au cours de l'année 2018 ferait une moyenne de 34° ; en ce qui concerne la pluviométrie, la saison de pluie va habituellement du mois de septembre au mois de mai de chaque année, soit 9 mois. Tandis que les pluies dites cycloniques s'accompagnent souvent au début comme à la fin de l'année par des grands ouragans et des tornades qui ravagent les toitures des maisons et déracinent même les arbres dans la cité de Manono.

    Les saisons de l'année sont réparties de la manière suivante : de septembre au mois de mai c'est les saisons pluvieuses tandis que les saisons sèches qui commencent au mois de juin jusqu'au mois d'août.

    3.3 LA NATURE DU SOL

    Le territoire de Manono a un sol argilo sablonneux faible et fertile,

    doué d'un pouvoir absorbant. Dans certains endroits, le sol est calcaire ou argileux avec une extension très remarquable par les ménages agricoles exploitant (M.A.E).

    3.4 RELIEF

    Le relief du territoire de Manono est dominé par les forets touffus,

    les galeries forestières et les vallées.

    31

    3.5 LE SOUS-SOL

    Le sous-sol arable, présente un caractère argilo sablonneux. Il est

    faible et doué à toutes sortes des cultures, particulièrement la culture de maïs et du manioc qui est maintenant négligée et ne produit que et qu'il faut à la population pour vivre. Il fonctionne les cassitérites, le coltan, le wolfram et le lithium.

    3.6 HYDROGRAPHIE

    Le territoire de Manono est drainé par le fleuve Congo qui est

    appelé localement LWALABA et la rivière LUVWA et ses nombreux affluents. Et en aval, KAMALONDO tout juste à son point de rencontrent avec la rivière LUVWA à ANKORO. La Luvwa chute sur une colline d'alluvion souvent épaisse dans une vallée bien régularisée. Plus en amant et jusqu'au point de déversement du lac MOERO, les chutes et les rapides se succèdent presque sans interruption. La première chute est celle de MPIANA MWANGA qui a été partiellement captée par la Géomine qui y a construit une centrale.

    3.7 LA VEGETATION

    Dans le territoire de Manono la végétation est ombragée par es

    palmiers à huile, les mangues et d'autres arbres fruitiers comme le citronnier, agrumes comme les papayers, les bananiers etc... sa savane est herbeuse favorable à toutes les cultures et à la chasse.

    4. DECOUPAGE ADMINISTRATIF

    En tant que le territoire de Manono comprend 4 secteurs à savoir :

    o Secteur de KAMALONDO

    o Secteur de KYOFWE

    o Secteur de LUVUA

    o Secteur de NYEMBA MUKEBO

    Ainsi que les deux chefferies qui sont :

    o

    32

    Chefferie de KILUBA

    o Chefferie de BAKONGOLO

    Les secteurs sont repartis en groupement et les groupements en villages.

    Vous trouverez le tableau qui nous donne le nombre d'habitant par secteur et le nombre de village qui s'y trouve dans le territoire de Manono.

    Le tableau ci-dessous nous donne les nombres des habitants dans chaque chefferie et secteur.

    NOMBRE DE LA POPULATION RESIDENT DANS CHAQUE
    SECTEUR
    & CHEFFERIE L'AN 2017-2018

    SECTEUR

    CHEFFERIE

    NOMBRE D'HABITANT

    KAMALONDO

     

    99.000

    KYOFWE

     

    54.075

    LUVWA

     

    66.000

    NYEMBA MUKEBO

     

    10.000

     

    KILUBA

    169.000

     

    BAKONGOLO

    48.000

    Tableau 1 : Nombre de la population

    L'AN 2018-2019

    SECTEUR

    CHEFFERIE

    NOMBRE D'HABITANT

    KAMALONDO

     

    99.359

    KYOFWE

     

    53.852

    LUVWA

     

    86.115

    NYEMBA MUKEBO

     

    15.114

     

    KILUBA

    165.394

     

    BAKONGOLO

    83.794

    Source : Rapport annuel du territoire de Manono

    5. DONNEES ECONOMIQUES

    En ce qui concerne les données économiques nous allons parler de

    l'agriculture, l'élevage, la pêche et le commerce.

    5.1 L'AGRICULTURE

    Le rapport de l'inspection de l'agriculture pêche et élevage de la

    province du Tanganyika à donner le tableau de recensement

    33

    surtout de la population agricole du territoire de Manono par rapport à la population totale.

    TABLEAU N°2 POPULATION AGRICOLE DU TERRITOIRE DE

    MANONO. L'AN 2017-2018

    ENTITE

    SUPERFICIE EN Km2

    POPULATION

    TOTAL

    ADULTES

    ENFANTS

    NOMBRE DES
    MENAGES
    AGRICOLES

    HOMME

    FEMME

    GARÇON

    FILLE

    MANONO

    39.198

    80000

    10000

    30000

    60000

    270000

    L'AN 2018-2019

    ENTITE

    SUPERFICIE EN Km2

    POPULATION

    TOTAL

    ADULTES

    ENFANTS

    NOMBRE
    DES
    MENAGES
    AGRICOLES

    HOMME

    FEMME

    GARÇON

    FILLE

    MANONO

    34.198

    80450

    120000

    60000

    100000

    360000

    Source : Rapport de l'inspection de l'agriculture, pêche et élevage du territoire.

    Ainsi le tableau donne la liste des principales cultures vivrières pour l'an 2017-2018 et 2018-2019.

    TABLEAU N°4 LISTE DE PRINCIPALE CULTURES VIVRIERES
    L'AN 2017-2018

    CULTURE

    NOMBRE DE PLANTATION

    01

    Maïs

    61.290

    02

    Manioc

    20.000

    03

    Arachide

    14.390

    04

    Riz paddy

    38.440

    05

    Haricot

    22.545

    06

    Patate douce

    8.036

    L'AN 2018-2019

    CULTURE

    NOMBRE DE PLANTATION

    01

    Maïs

    200.000

    02

    Manioc

    61.080

    03

    Arachide

    14.290

    04

    Riz paddy

    48.550

    05

    Haricot

    22.795

    06

    Patate douce

    10.360

    34

    Source : Rapport annuel 2018-2019 de l'inspection de l'agriculture, peche et élevage du territoire de Manono.

    5.2 ELEVAGE

    Dans cette partie concernant l'élevage nous allons présenter la liste

    des animaux élevés avec leurs productions totales respectives durant deux ans 2017-2018 et 2018-2019.

    TABLEAU L'AN 2017-2018

    ANIMAUX

    PRODUCTION PAR TETE

    Bovides

    2000

    Suides

    5700

    Caprides

    1700

    Le noride

    782

    Galinacés

    255

    Canard

    15600

    Felides

    2030

    Pigion

    264

    Pintades

    3105

    Ovides

    1100

    TABLEAU L'AN 2018-2019

    ANIMAUX

    PRODUCTION PAR TETE

    Bovidés

    3063

    Suides

    7090

    Caprides

    2301

    Ovidés

    9629

    Les porides

    378

    Gallinacés

    26700

    Canards

    3140

    Félidés

    375

    Pigeon

    4206

    Pintades

    1200

    5.3 LA PECHE

    Dans le territoire de Manono, nous avons deux types de pêche

    qu'on utilise qui sont : La pêche traditionnelle et la pêche artisanal. La production est faible dans le territoire de Manono suite au non-respect de

    35

    la loi par le pêcheur et la contrainte climatique. Le tableau ci-dessous nous renseigne plus sur la pêche dans le territoire de Manono.

    1.1.1 RECENSEMENT DES PECHEURS, EMBARCATION ET MATERIELS DE PECHES L'AN 2017-2018

    ENTITE

    BIEF DE
    PECHE

    NOMBRE DES PECHEURS

    EMBARCATION

    MATERIEL
    DE PECHE

    Industriels
    ou semi-

    industriels

    Artisanaux

    Traditionn
    els

    Bateau de
    pêche

    Pirogue

    motorisée

    Pirogue
    non

    motorisée

     

    Territoire de Manono

    · Fleuve Congo

    · Etang naturel

    · Rivière

    · Ruisseau

    Néant

    1000

    800

    Néant

    Néant

    2800

    1600

    TOTAL

    28

    -

    1000

    800

    -

    -

    2800

    1600

     

    L'AN 2018-2019

    ENTITE

    BIEF DE
    PECHE

    NOMBRE DES PECHEURS

    EMBARCATION

    MATERIEL
    DE PECHE

     

    Artisanaux

    Traditionn
    els

    Bateau de
    pêche

    Pirogue

    motorisée

    Pirogue
    non

    motorisée

     

    Territoire de Manono

    · Fleuve Congo

    · Etang naturel

    · Rivière

    · Ruisseau

    Néant

    1600

    1300

    Néant

    Néant

    3200

    2000

     

    TOTAL

    38

    -

    1600

    1300

    -

    -

    3200

    2000

    Les pêcheurs et les matériels de pêche diminuent peu à peu sur le cours d'eau par manque des pluies (insuffisance d'eau dans les étangs, rivières).

    5.4 COMMERCE

    Dans le territoire de Manono, nous avons des commerçants des

    origines diverses : les autochtones et les non-autochtones du territoire de Manono parmi les non-autochtones nous avons les SHI, REGA, les Kasaïens, etc...

    36

    CHAPITRE III. LA PLACE DE L'AGRICULTURE DANS LA

    CROISSANCE ECONOMIQUE DU TERRITOIRE DE MANONO

    Ce troisième chapitre, cherche à savoir s'il y a une économie qui est induite par l'agriculture dans le territoire de Manono. Il est subdivisé en quatre sections qui sont : l'encadrement des agriculteurs, l'agro-industrie, les entreprises et enfin les routes d'évacuation des produits agricoles.

    Section 1 L'ENCADREMENT DES AGRICULTEURS

    Il se constate un manque énorme d'encadrement des agriculteurs du territoire de Manono sur plusieurs plans entre autre sur le plan d'ordre économique.

    1.1 SUR CE PLAN TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE

    L'encadrement sur le plan technique et scientifique porte sur l'utilisation des produits phytosanitaires et d'autres intrants. Il porte également sur le choix de variété des cultures et des semences, l'utilisation des nouvelles techniques permet d'augmenter le niveau de la production.

    1.2 SUR LE PLAN ECONOMIQUE

    Ici l'encadrement touche à la commercialisation des produits agricoles et à la redistribution des recettes. L'organisation des circuits commercialisation permet aux agriculteurs de rationaliser leurs recettes et ainsi financer d'autres secteurs tels que : la scolarisation, le logement, santé, condition nécessaire pour atteindre le bien-être. A la lumière de ce qui précède, nous nous rendons compte les agriculteurs du territoire de Manono ne sont pas encadrer pour leur permettre d'accroitre la production, ce qui amène la croissance économique et ainsi le bien-être de la population.

    Section 2 L'AGRO-INDUSTRIE

    Par l'agro-industrie, en sous-entend la transformation des produits

    agricoles. Ce domaine de l'économie est relativement moins développé si non inexistant dans le territoire de Manono. Les investissements agro-industriels attendent souvent colossaux, la traduction, ce que les privés s'en donne plus aux activités commerciales en rentabilité rapide et aux risques réduits, etc...

    37

    En sommes, l'intensité des efforts dans ce secteur est faible et pourrait, peut-être s'améliorer avec le temps, avec l'arrivé d'autres investisseurs tant nationaux qu'étrangers. La contre présente des atouts indispensables dans ce domaine en raison de la proximité assurée de matière potentialité énorme des consommateurs.

    Section 3 LES ENTREPRISES

    Nous allons dans cette section parler des entreprises commerciales installées à Manono et qui s'en donnent à l'activité agricole. Ainsi le tableau ci-dessous présente les entreprises commerciales évoluant à Manono.

    DENOMINATION LOCALE

    NATIONALITE

    MMR

    Indienne

    AVZ

    Australienne

    CHEMAF

    Indienne

    CONCERN

    Américaine

    AIDES

    Américaine

    ACTED

    Américaine

    Source : Nous même à travers notre recherche.

    Aucune des entreprises citées dans ce tableau ne s'intéresse à l'activité agricole. Ainsi, la masse monétaire est transféré brute pour alimenter l'économie d'autre contre cette situation n'est pas favorable aux agriculteurs qui manquent des demandeurs de leurs produits ce qui pousse ces agriculteurs à produire en quantité réduite pour subvenir à leurs survie.

    Section 4 LES ROUTES

    Dans le territoire de Manono, il y a trois (3) types de routes qui sont :

    ? Route nationale ou RN 33

    ? Route provinciale ou RP 623 ? Route locale

    La route nationale qui commence dans le territoire de Manono à partir de MALALA vers Kalemie. De MALALA à Kalemie : 445Km. Et la route provinciale qui commence de foyer Lukushi vers Ankoro jusqu'à KITANDA. De foyer Lukushi à KITANDA 184Km.

    Les deux routes citées ci-haut toutes ne sont pas réhabilitées sauf que le 45Km qui ont été réhabilités par les chinois de CREC 9 qui commence de

    38

    Manono centre jusqu'à MUYUMBA-Port et les 139 qui sont restés en projet de la réhabilitation donc de MUYUMBA-Port à KITANDA.

    LES VILLAGES AGRICOLES ET ROUTES SECONDAIRES

    Après avoir fait les recherches, nous constatons que tous les villages du territoire de Manono sont agricoles mais nous allons citer quelques-uns dans le tableau et leur état de route.

    VILLAGE

    KM

    SECTEUR

    CHEFFERIE

    ETAT DE
    ROUTE

    01

    LUBA

    MBUDJI

    35Km

    -

    BAKONGOLO

    Réhabilitée par CONCERN

    02

    KANTEBA

    KATOLO-SOSWA

    86Km

    NYEMBA

    BAKONGOLO

    Mauvaise

    03

    KANTEBA

    KAHONGO

    60Km

    LUVUA

    BAKONGOLO

    Mauvaise

    04

    CITE

    KASEHA-
    MUKUMU

    50Km

     

    KILUBA

    Mauvaise

    05

    CITE

    LWAKATO

    15Km

     

    BAKONGOLO

    Réhabilitée par CONCERN

    06

    CITE

    MPANDA

    60Km

     

    KILUBA

    Mauvaise

    07

    CITE

    KASEHA

    18Km

     

    KILUBA

    Mauvaise

    08

    MUYUMBA

    SAMBO

    52Km

     

    KILUBA

    Mauvaise

    09

    MUYUMBA

    KIVUA

    KAMALONDO

    45Km

    KAMALONDO

    KILUBA

    Mauvaise

    10

    KAZIBA

    KATCHAMBUYU
    KABANGE

    40Km

     

    KILUBA

    Mauvaise

    11

    KAZIBA

    NGOYA MPOFU

    30 Km

    KAMALONDO

    KILUBA

    Mauvaise

    12

    PENSION

    KILULWE

    49Km

    KYOFWE

     

    Mauvaise

    13

    PENSION

    MUTOMBO

    15Km

    KYOFWE

     

    Mauvaise

    14

    ANKORO

    KAMBI

    42Km

    KAMALONDO

     

    Mauvaise

    15

    ANKORO

    KAUNGA

    -

    KAMALONDO

     

    Mauvaise

    16

    PANDA
    NJIA

    MBAYO

    15Km

    KAMALONDO

     

    Mauvaise

    17

    MALOBA
    NSHI

    KATCHA MBUYU
    LONGO-LONGO

    15Km

     

    KILUBA

    Mauvaise

    18

    PENSION

    KALELE

    47Km

    KYOFWE

     

    Mauvaise

    19

    KIAMBI

    KAYUMBA

    25Km

    LUVUA

     

    Réhabilitée par AVSI

    20

    KILENGA
    LELE

    KINYUZI

    16Km

    KAMALONDO

     

    Réhabilitée par CONCERN

    Source : rapport de ministère de développement rural du territoire de Manono. Centre KILELA BALANDA année 2019-2020.

    39

    CHAPITRE IV PROJET DE REGROUPEMENT DES
    AGRICULTURS DE MANONO

    VI.1 JUSTIFICATION DU PROJET

    Les secteurs agricoles dans le territoire de Manono et à Manono en particulier regorge des ressources humaines qui fournissent un volume des travail insuffisant avec une faible production, or la République Démocratique du Congo avec 40% de la forêt dense africaine dont 10% de réserve forestière mondiale, disposé d'un potentiel de développement, de culture sans comparaison et le territoire de Manono serait un exemple palpable qui dispose des espaces non-occupés par habitant mais où la population meure de faim. Pure encore où le programme alimentaire mondial (PAM) ne cesse d'apporter ses assistances en farine haricot, huile et autres. Toutes ces difficultés diminuent la valeur de l'agriculture et de ses pratiquants (paysans) cependant pour moderniser l'agriculture, il faut faire d'elle une activité intéressante, c'est-à-dire rémunératrice, ceci est fort difficile aussi longtemps que les agriculteurs eux-mêmes travaillent de façon individualisée, en ordre dispersé sans existence d'une association ou regroupement pouvant leur faciliter amener un plaidoyer à leur faveur auprès du gouvernement. Car, il est aussi importance de rappeler le manque des routes d'évacuation des produits agricoles depuis le territoire de Manono est considéré comme le triangle de la mort, c'est aussi que les habitants ont vis leurs activités, situation agraire se détériore sans précédent :

    - Manque d'emploi

    - Pas de moyen et l'ampleur de malnutrition - Manque d'encadrement

    - Manque d'assistance humanitaire

    C'est ainsi que gagne la bataille que les agriculteurs ont eu l'initiative de créer un regroupement enfin de faire face à toutes menaces.

    IV.2 OBJECTIF DU PROJET

    IV.2.1 OBJECTIF GLOBAL

    Ce projet s'assigne pour objectif d'amélioration des conditions de vie des agriculteurs.

    40

    IV.2.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES :

    - Organiser des petits groupements des agriculteurs (tontine) ;

    - Contribuer à la réduction du chômage et de la pauvreté

    - Contribuer à la croissance économique du territoire

    - Sensibiliser les agriculteurs aux travaux de groupe

    IV.3 DUREE

    Ce projet de regroupement des agriculteurs est prévu pour une durée indéterminée. Il fonctionnera sur un plan glissant qui subira l'évaluation à la fin de l'exercice annuel.

    IV.4 BENEFICIAIRE

    Les bénéficiaires de ce projet sont repartis en deux catégories notamment :

    a) Les bénéficiaires directs

    Les bénéficiaires sont la population du territoire de Manono, principalement les agriculteurs

    b) Les bénéficiaires indirects

    Les bénéficiaires indirects sont toute la population du territoire de Manono et d'ailleurs qui pourra savourer c'est-à-dire bénéficier des fruits en provenance de ces regroupements d'agriculteurs

    IV.5 NATURE DU PROJET

    BUDGETISATION DU PROJET

    DESIGNATION

    QUANTITE

    PRIX
    UNITAIRE

    PRIX
    TOTAL

    OBSERVATION

     

    A. PERSONNEL

     
     
     
     

    01

    - Coordonnateur

    1

    150

    3600

    Payé

    02

    - Secrétaire

    1

    100

    2400

    Payé

    03

    - Prime d'encouragement

    -

    400/an

    800

     
     

    SOUS-TOTAL

     
     

    6800

     
     

    B. EQUIPEMENT

     
     
     
     
     

    a) Bien meuble et immeuble

     
     
     
     

    04

    - Salle des réunions et

    formations

    1

    -

    -

     

    05

    - Bureau de travail

    1

    -

    -

     

    06

    - Table en bois

    1

    50

    50

    Disponible

    07

    - Etagère en bois

    1

    35

    35

    Disponible

    08

    - Chaise cannée

    6

    20

    120

     

    09

    b) Matériels roulant

     
     
     
     

    41

    10

     

    - Vélo

    2

    120

    240

     
     

    c) Matériels et fournitures du bureau

     
     
     
     

    11

    - Classeur

    4

    2

    8

     

    12

    - Bic (bleu et rouge)

    100

    0,12

    20

     

    13

    - Rame papier

    7

    7

    49

     

    14

    - Farde chemise

    10

    1

    10

     

    15

    - Calculette

    1

    12

    12

     

    16

    - Agrafeuse

    2

    10

    20

     

    17

    - Enveloppement sac

    15

    1

    15

     

    18

    - Carnet de bord

    6

    1

    6

     

    19

    - Boite agrafe

    2

    2

    4

     
     

    d) Matériels didactiques

     
     
     
     

    20

    - Tableau noir portatif

    2

    25

    50

     

    21

    - Boite des craies

    6

    0,5

    3

     

    22

    - Boite d'image

    2

    50

    100

     
     

    SOUS-TOTAL

     
     

    742

     
     

    e) Investissement

     
     
     
     

    23

    - Creusage des puits

    6

    250

    1500

     

    24

    - Achat sac ciment

    100

    35

    3500

    Comité

    25

    - Maçons

    12

    100

    1200

     

    26

    - Achat fer à béton à

    100mm

    30

    4

    120

    Comité

    27

    f) Imprévus 10%

     
     

    1386,2

     
     

    g) Coût provisoire

    15248,2

     
     

    42

    CONCLUSION GENERALE

    Nous sommes au bout de notre oeuvre scientifique qui porte sur « la place de l'agriculture dans la croissance économique dans le territoire de Manono » cas du territoire de Manono.

    Après notre analyse, nous allons essayer de découvrir quelque difficulté qui bloque l'agriculture dans la croissance économique dans le territoire de Manono.

    Vu les différentes difficultés que nous avons rencontrées dans le territoire de Manono en matière de la prise en charge des agriculteurs, nous avons eu le courage de nous poser deux questions qui nous aidées jusqu'à aboutir à la fin de notre oeuvre scientifique. La première est celle-ci : Quelle est la contribution de l'agriculture à la croissance économique ? et la deuxième : les autres secteurs stimulent-ils le développement du secteur agricole ?

    A travers ces questions, nous avons jugé bien que l'agriculture contribue à la croissance économique du territoire dans quatre secteurs que notre territoire compte, nous trouvons qu'une partie du secteur Luvua là où on trouve les carrières minières et les trois (3) autres c'est là où l'agriculture prime malgré le cultivateur a beaucoup des difficultés entre autre le manque d'assistance par les entreprises et par les autorités administratives, manque d'encadrement, manque des routes d'évacuation des produits qu'il récolte.

    CHAPITRE I GENERALITE : Ce chapitre était subdivisé en deux parties ou secteur, l'une parle sur les définitions des concepts de base et l'autre sur la considération théorique sur l'agriculture et la croissance économique.

    CHAPITRE II REPRESENTATION DU TERRITOIRE DE MANONO

    Ce chapitre nous renseigne plus sur le territoire de Manono. Comment il est structuré et comment il est organisé

    CHAPITRE III LA PLACE DE L'AGRICULTURE DANS LA CROISSANCE ECONOMIQUE DU TERRITOIRE DE MANONO

    43

    Ce chapitre cherche à savoir s'il y a une économie qui est induite par l'agriculture dans le territoire de Manono et il se subdivise en quatre secteurs qui sont l'encadrement des agriculteurs, l'agro-industrie, les entreprises et les routes d'évacuation des produits agricoles.

    CHAPITRE IV PROJET DE REGROUPEMENT DES AGRICULTEURS DE

    MANONO

    Enfin, quand à notre recherche, nous demandons à l'état d'encadrer les agriculteurs et en les assistant avec des semences tel que le maïs amélioré et en les donnant les outils de travail pour qu'ils produisent une grande quantité et réhabiliter les routes pour amener leurs produits aux marché de vente.

    44

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAPHE I

    DEDICACE II

    IN MEMORIUM III

    AVANT-PROPOS IV

    0. INTRODUCTION 1

    0.1 PROBLEMATIQUE 2

    0.2 HYPOTHESES 2

    0.3 METHODES ET TECHNIQUES 3

    1. METHODES 3

    2. TECHNIQUES 4

    0.4 CHOIS ET INTERET 4

    0.5 DELIMITATION 5

    0.6 CANEVAS DE TRAVAIL 5

    CHAPITRE I GENERALITES 6

    SECTION 1 DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 6

    1.1 PLACE 6

    1.2 AGRICULTURE 6

    1.3 LA TERRE 7

    LES CONDITIONS NATURELLES ET LES SAISONS 7

    1.4 CROISSANCE 8

    1.5 ECONOMIQUE 8

    1.6 CROISSANCE ECONOMIQUE 8

    1.7 TERRITOIRE 9

    SECTION 2 : CONSIDERATION THEORIQUE SUR L'AGRICULTURE ET LA

    CROISSANCE ECONOMIQUE 10

    2.1 CONSIDERATION THEORIQUE SUR L'AGRICULTURE 10

    2.1.1 ROLE DE L'AGRICULTURE 10

    2.1.2 TYPES DE L'AGRICULTURE 10

    2.1.3 AGRICULTURE DURABLE 11

    0. ECONOMIQUEMENT SAINE 11

    1. ECONOMIQUEMENT VIABLE 12

    2. SOCIALEMENT EQUITABLE 12

    3.

    45

    HUMAINE 12

    4. ADAPTABLE 13

    2.1.4 AGRICULTURE SERVICE DE RESTE DE L'ECONOMIE 13

    ? LES PRODUITS 14

    ? LE MARCHE 14

    ? LES DEVISES 15

    ? FACTEUR DE PRODUCTION 15

    2.1.4.1 AGRICULTURE, OFFRE DE PRODUITS ALIMENTAIRES ET CROISSANCE

    DE LA POPULATION 16

    2.1.4.2 AGRICULTURE ET RESERVES DE CHANGES 17

    2.1.4.3 AGRICULTURE ET FORMATION DU CAPITAL 19

    a) TAXATION DES BENEFICES AGRICOLES 19

    b) MODIFICATION DES TERMES DE L'ECHANGE 20

    c) MARCHE RURAL DES BIENS INDUSTRIELS 21

    2.1.4.4 AGRICULTURE ET TRANSFERT DE LA MAIN D'OEUVRE VERS

    L'INDUSTRIE 21

    2.1.5 DEVELOPPEMENT DE L'AGRICULTURE ENTANT QUE SECTEUR A PART

    ENTIERE DE L'ECONOMIE 24

    2.1.6 OBSTACLE AU DEVELOPPEMENT AGRICOLE 25

    2.2 CONSIDERATION THEORIQUE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE 26

    2.2.1 NOTIONS 26

    2.2.2 LES CARACTERISISTIQUES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE 26

    0. Augmentation de la dimension 27

    1. Changements structurels 27

    2. Changement dans le type d'organisation 27

    3. Des progrès économiques 28

    CHAPITRE II REPRESENTATION DU TERRITOIRE DE MANONO 29

    1. LE SENS DU NOM DE MANONO 29

    2. SITUAUTION GEOGRAPHIE 29

    2.1 LES LIMITES TERRITORIALES 29

    2.2 COORDONNEES GEOGRAPHIQUES 29

    2.3 L'ALTITUDE 29

    3. MILIEU PHYSIQUE 30

    3.1 SUPERFICIE 30

    3.2 DONNEES CLIMATIQUES 30

    46

    3.3 LA NATURE DU SOL 30

    3.4 RELIEF 30

    3.5 LE SOUS-SOL 31

    3.6 HYDROGRAPHIE 31

    3.7 LA VEGETATION 31

    4. DECOUPAGE ADMINISTRATIF 31

    5. DONNEES ECONOMIQUES 32

    5.1 L'AGRICULTURE 32

    5.2 ELEVAGE 34

    5.3 LA PECHE 34

    1.1.1 RECENSEMENT DES PECHEURS, EMBARCATION ET MATERIELS DE

    PECHES L'AN 2017-2018 35

    5.4 COMMERCE 35

    CHAPITRE III. LA PLACE DE L'AGRICULTURE DANS LA CROISSANCE

    ECONOMIQUE DU TERRITOIRE DE MANONO 36

    Section 1 L'ENCADREMENT DES AGRICULTEURS 36

    1.1 SUR CE PLAN TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE 36

    1.2 SUR LE PLAN ECONOMIQUE 36

    Section 2 L'AGRO-INDUSTRIE 36

    Section 3 LES ENTREPRISES 37

    Section 4 LES ROUTES 37

    LES VILLAGES AGRICOLES ET ROUTES SECONDAIRES 38

    CHAPITRE IV PROJET DE REGROUPEMENT DES AGRICULTURS DE MANONO39

    VI.1 JUSTIFICATION DU PROJET 39

    IV.2 OBJECTIF DU PROJET 39

    IV.2.1 OBJECTIF GLOBAL 39

    IV.2.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES : 40

    IV.3 DUREE 40

    IV.4 BENEFICIAIRE 40

    IV.5 NATURE DU PROJET 40

    BUDGETISATION DU PROJET 40

    CONCLUSION GENERALE 42

    TABLE DES MATIERES 44






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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon