Année Académique :
2018-2019
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
STITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
« ISC/GOMA »
www.isc.goma.net
Section des Sciences Commerciales et
Financières
ANALYSE DES RISQUES D'INVESTISSEMENT
DANS LES SECRETARIATS PUBLICS DANS
LA
VILLE DE GOMA, Enquête menée en Mai
2019
Travail de fin cycle présenté en vue
de l'obtention du Diplôme de Licence
en Sciences Commerciales et
Financières, Option : Comptabilité
Présenté par : MURHULA BASEME
Prince-Oswald
Dirigé par : C.T Christophe MUGENZI
Encadré par : Ass1. NIYIKIZA Gueurschom
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DEDICACE
A mes chers parents,
MURHULA BASEME Prince-Oswald
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SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
ASS1 : Assistant du 1er mandat
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
CA : Chiffre d'Affaire
CAHT : Chiffre d'Affaires Hors Taxe
Cap : Capital
CF : Cout Fixe
CNKI : Comité National du Kivu
CT : Chef des Travaux
CV : Coefficient de Variation
DRC : Durée de Récupération du Capital
EBE : Excèdent Brut d'Exploitation
FC : Francs Congolais
IP : Indice de Profitabilité
ISC : Institut Supérieur de Commerce
PME : Petite et Moyenne Entreprise
RBE : Résultat Brut d'Exploitation
RNE : Résultat Net d'Exploitation
SR : Seuil de Rentabilité
TRI : Taux de Rentabilité Interne
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
VA : Valeur Ajoutée
VAN : Valeur Actuelle Nette
WWW : World Wide Web
MURHULA BASEME Prince-Oswald
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REMERCIEMENTS
Arriver à produire un travail pareil qui
sanctionne la fin de notre deuxième cycle d'études universitaires
n'est pas seulement le fruit de plusieurs années de lutte, d'endurance,
de souffrance mais également de concours fructueux des
différentes forces et le concours de plus d'un individu qui ont
contribué d'une manière ou d'une autre à sa
réalisation.
Tout d'abord, disons merci à ceux-là,
qui nous ont aidé matériellement à la réalisation
de cette oeuvre scientifique mais, disons grand merci à ceux-là,
qui nous ont aidé à rien car, ils nous ont poussé à
chercher davantage et voilà aujourd'hui le produit fini et prêt
à être consommé que nous livrons au public.
La production de cette oeuvre a été
dirigée par le CT Christophe MUGENZI et l'encadreur Assistant NIYIKIZA
Gueurschom, qui malgré leurs multiples fonctions, ont accepté de
consacrer à cette dernière une partie de leurs temps.
Sans ironie aucune, remercions tout le corps
académique et professoral de l'Institut Supérieur de
Commerce/Goma, qui au bout de cinq ans au moins ont été à
mesure de façonner des citoyens capables d'analyser des faits sociaux et
de les défendre.
Nos sincères remerciements s'adressent
particulièrement à mes chers parents,
B ASEME BASHIZI et AIMERANCE MUNYERENKANA pour leurs
appuis de différentes sortes consentis à notre profit au
détriment de leurs propres besoins et à ceux de toute la
famille.
Nos sentiments de reconnaissance s'adressent aux
familles CHIMONGE et
B ASHIZI pour leurs accompagnements sans
relâche.
Nous pensons en outre à toute la famille
professionnelle du Centre LA VICTOIRE DIVINE qui n'a pas croisé les bras
à nous soutenir pendant nos moments difficiles.
Nous songeons également à tous nos
camarades, amis, frères et connaissances que nous ne saurons citer les
noms, qu'ils sachent qu'ils sont gravés dans nos mémoires pour
tout leur apport à notre vie.
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Répartition des enquêtes selon leur
sexe 46
Tableau 2 . Répartition des enquêtés
d'après l'Age 46
Tableau 3 . Répartition des enquêtés
selon le niveau d'étude 46
Tableau 4 . Répartition de l'échantillon selon
l'état civil 47
Tableau 5 . Répartition de l'échantillon selon
l'ancienneté 47
Tableau 6 . Répartition de l'échantillon selon
les risques encourus par les secrétariats
publics dans l'exercice de leur métier 47
Tableau 7 . Répartition de l'échantillon selon
leur emplacement 48
Tableau 8 . Répartition de l'échantillon selon
la satisfaction dans l'exercice dans leur activité
48
Tableau 9 . Répartition de l'échantillon selon
le paiement des taxes et impôts de l'Etat 48
Tableau 10 . Répartition de l'échantillon selon
le capital investi en dollars américains par les
secrétariats publics 49
Tableau 11 : Répartition des enquêtes selon les
sources de financement 50
Tableau 12 . Répartition de l'échantillon selon
les recettes journalières en FC 50
Tableau 13 . Répartition de l'échantillon selon
le paiement mensuel du loyer en USD 51
Tableau 14 . Répartition de l'échantillon selon
le paiement des agents en $/mois 51
Tableau 15 . Répartition de l'échantillon selon
le paiement de l'électricité 52
Tableau 16 . Répartition de l'échantillon selon
le paiement de restauration en francs
Congolais 52
Tableau 17 . Répartition de
l'échantillon selon la consommation des rames des papiers en
USD 53
Tableau 18 . Répartition de
l'échantillon selon le frais de transport journalier en francs
Congolais 53
Tableau 19 . Répartition de
l'échantillon selon le frais de communication journalière
en
francs congolais 54
Tableau 20 . Répartition de l'échantillon selon
les autres charges en USD 54
Tableau 21 . Répartition de l'échantillon selon
le renouvellement des matériels
(amortissement) mensuel en francs Congolais 55
Tableau 22 : Répartition des enquêtes selon les
fonds propres en dollars Américains 55
Tableau 23 : Calcul du résultat 56
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INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Notre thème ayant déjà fait l'objet
d'étude des auteurs antérieurs, nous ne sommes pas les premiers
à l'aborder. Ainsi quelques auteurs nous ont inspiré dans cette
recherche entre autres :
? Le travail de mémoire de SAIDI BYANIKIRO
portant sur « étude des déterminants des investissements
pétroliers dans un environnement risqué dans la ville de
Goma1 ».
L'objectif de cette étude était de savoir les
facteurs qui expliquent l'investissement dans la construction des stations de
distribution des productions pétrolières dans la ville de Goma,
savoir l'investissement initial qu'on pourra récupérer avant la
durée de vie estimée de l'investissement, ainsi que les
stratégies pouvant appliquer les agents économiques de la ville
de Goma pour minimiser les risques encourus.
Après l'analyse des données, notre
prédécesseur avait abouti aux conclusions selon lesquelles :
? Face à l'éruption volcanique, la
majorité de sa population ne redoutait pas le risque de la prochaine
éruption volcanique 69,6% des investisseurs dans ce secteur estimaient
que les risques comme incendie, vol, évaporation de leurs produits
étaient plus significatifs que l'éruption volcanique ;
? C'est pourquoi, la majorité préférait
même diversifier leurs capitaux dans le petit commerce, transport et
construction des immeubles ;
? Ainsi, malgré la rentabilité qu'ils estimaient
la moyenne, ils préféraient investir dans ce secteur,
étant donné l'assurance non seulement à la
récupération du capital investi avant la durée de vie
estimée de l'investissement mais aussi à la stabilité
politique et le climat des affaires prometteurs.
Compte tenu des résultats obtenus, l'auteur a
suggéré aux investisseurs obtenus dans ce secteur, face à
la gestion de la prochaine éruption, de faire des projets à court
terme afin de commencer à amortir les capitaux investis le plus
tôt possible avant la réalisation du risque. En outre, quant
à la diversification des capitaux, cette géographie a
été recommandée par
1 SAIDI BYANIKIRO, Déterminants des investissements
pétroliers dans un environnement risqué dans la ville de Goma,
mémoire inédit, ISC/GOMA, 2015-2016
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l'auteur pour une meilleure minimisation des risques, surtout
lié à une prochaine éruption volcanique à Goma.
? Mlle MWADJUMA LWANWA qui a abordé «
Etude de la rentabilité du secteur informel : cas des salons de coiffure
dame de la commune de Goma, enquête menée en Mars 2014
»2
L'auteur était préoccupé par le souci de
savoir si l'activité des salons de coiffure dame été
rentable sur le plan économique, commercial et financier ; de savoir si
les entrepreneurs de salons de coiffure dame étaient satisfaits de la
rentabilité de cette activité.
Après analyse et interprétation des
résultats, l'auteur est arrivé à la conclusion selon
laquelle le résultat net de la période à affecter
était à moyenne de 836,5$ pour chaque salon de coiffure dame
enquêté, les ratios de rentabilité économique,
financière et commerciale étaient respectivement de 16%, 18% et
23% par salon et par mois. Quant à la satisfaction de la
rentabilité de cette activité 20% des entrepreneurs des salons de
coiffure dame disaient qu'ils étaient satisfaits de la
rentabilité de cette activité et 80% disaient le contraire.
? Gisèle KARUMBA CASINGA dans son travail
portant sur l'analyse des déterminants de la multiplicité des
stations-services dans la ville de Goma enquête de mai
20153.
Elle avait comme préoccupations de connaitre les
facteurs qui déterminent la multiplicité des stations-services
dans la ville de Goma, ainsi que le facteur qui pousse plus les hommes
d'affaires parmi ces facteurs à créer des stations-services
à Goma.
Après son analyse, cet auteur est arrivé aux
résultats suivants :
- Sur 88 enquêtés, 56 enquêtés soit
63,6% disaient que la cause de la proportion des stations-services dans la
ville de Goma c'est le bénéfice tiré de l'activité
comme et 12 enquêtés soit 13,6% présentait de la demande
élevée des consommateurs comme use de cette
prolifération.
Par ailleurs 89,8% des enquêtés affirmaient que
le temps d'écoulement des produits pétroliers est de moins d'un
an ce qui implique une forte demande des produits pétroliers.
2 MWADJUMA LWANWA, Etude de la rentabilité du
secteur informel, cas des salons de coiffure dame de la commune de Goma,
mémoire inédit, ISC/GOMA, 2014-2015
3 Gisèle KARUMBA CASINGA, Analyse des
déterminants de la multiplicité des stations-services dans la
ville de Goma, mémoire inédit, ISC/GOMA, 2014-2015
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72,7% d'enquêtés affirment que la
multiplicité des stations-services a une influence sur le prix ce qui
occasionnait la prolifération des stations-services et entrainait ainsi
la variation à la baisse du prix des produits pétroliers.
- D'autre part les résultats montraient que 51,1% des
enquêtés affirmaient que l'Etat n'avait pas d'influence sur leurs
entreprises. Par contre, 48,9 % disaient que l'Etat avait une certaine
influence sur leur activité. Cependant 52,3% des enquêtés
disaient que le prix du carburant était fixé par l'Etat.
Les produits pétroliers dans les stations-services
étant victime de certains risques tels que l'évaporation, le vol,
l'incendie 62 enquêtés (70,5%) reconnaissaient que le fisc ne
prend pas en considération les risques qui quitte leur
activité.
En ce qui concerne le prix des produits pétroliers dans
les stations-services, les enquêtés (soit 52,3%) affirmaient qu'il
était fixé par l'Etat tandis que 47,7% par contre disaient que le
prix des produits pétroliers était fixé par l'association
des pétroliers tel que le montrait les résultats.
Par ailleurs, 88,6% des enquêtés reconnaissaient
qu'il y avait tellement d'exigences pour lancer un projet de station des
produits pétroliers.
Malheureusement 51,1% ne voyait pas l'influence de l'Etat sur
leurs entreprises. La majorité cependant, soit 100% des
enquêtés affirmait qu'il supportait des taxes et la
majorité soit 90,9% n'était pas exonérés, seul 9,1%
sont exonérés des taxes.
C'est ainsi que Gisèle KARUMBA a suggéré ce
qui suit :
- Que le pouvoir public régularise et harmonise le
problème des taxes et impôts dans les différents secteurs
de l'économie en général, et le secteur des produits
pétroliers en particulier pour éviter l'informel ;
- Que les pétroliers aient la culture d'assurer leurs
stations (produits pétroliers) en guise de prévention aux risques
éventuels.
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? MUHINDO MITIMA Jonas, dans son travail «
Déterminants de l'investissement immobilier dans la ville de Goma,
enquête menée en Juin 20164 »
Il avait l'objectif celui de savoir évaluer le niveau
de rentabilité des investissements immobiliers en ville de Goma.
Après analyse des données, l'auteur avait
constaté en concluant comme suit :
- L'investissement immobilier dépendait directement de
l'impôt sur le revenu locatif, des charges financières et du
nombre des pièces par maison à 33%, ce qui a justifié que
son modèle de régression était globalement bon.
- Au vu de ses résultats l'acteur avait trouvé
que plus le loyer est élevé plus la charge d'impôt sur le
revenu locatif est importante étant donné que le taux
d'imposition était constant de 15% ;
- Le nombre des pièces par maison en location
influencerait le prix de loyer par le fait que, plus une maison en location a
un nombre important en location a un nombre important de pièces, plus le
loyer est relevé par conséquent la rentabilité est
également élevée, et d'ailleurs selon elle ou
conformément ici avec elle que, si nous sommes bailleur dans la ville de
Goma, nous précisions le nombre des pièces sur nos portes que nos
maisons à louer comptent autant des pièces.
- Le quartier le volcan compte plus de locataires à 28,3%
de sa population d'étude
- Les charges financières influencent
négativement l'investissement immobilier dans la mesure où plus
le taux d'intérêt est élevé plus les charges
financières sont importantes et par conséquent il y a moins
d'investissement immobilier, ce qui décourage les investisseurs dans ce
secteur.
- Le loyer moyen calculé des maisons en location
étant de 1037,5$, a permis à l'auteur de dire que
l'investissement immobilier est rentable dans la ville de Goma.
- L'auteur a trouvé aussi que la majorité des
clients de ses enquêtés étaient majoritaire, ce qui
pourrait contraindre les investisseurs immobiliers une fois la paix
rétablie dans la région des grands lacs car, ces derniers seront
obligés de rentrer dans leurs pays d'origine.
- Face à l'éruption volcanique la
majorité de sa population ne redoutait pas le risque de la prochaine
éruption volcanique estimant que le risque. Ainsi, la rentabilité
qu'ils estimaient moyenne dans ce secteur, ils préféraient
investir dans ce secteur à 26,7% malgré les risques encourus et
les autres orientaient leurs capitaux vers d'autres secteurs économiques
comme l'agriculture, le commerce d'import-export, le transport en commun,
l'industrie, l'éducation et dans les PME (Petites et Moyennes
Entreprises).
4 MUHINDO MITIMA Jonas, Déterminants de
l'investissement immobilier dans la ville de Goma, mémoire
inédit, ISC/GOMA, 2015-2016
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Compte tenu des résultats obtenus l'auteur a
recommandé ce qui suit :
- A l'Etat d'alléger le taux d'impôt sur le revenu
locatif ;
- Aux banques d'alléger les conditions d'accès au
crédit immobilier ;
- Aux propriétaires de diversifier leurs portefeuilles.
Quant à notre recherche, dont le sujet porte sur
l'analyse de la rentabilité du secteur de prestation de service dans la
ville de Goma, cas des secrétariats publics, se différencie des
autres chercheurs dans la mesure où nous voulons savoir si ce secteur
est rentable financièrement et économiquement, enfin connaitre
les contraintes liées à cet investissement et savoir
l'idée qui s'oppose d'une manière indirecte à certaines
des idées de nos prédécesseurs.
0.2. PROBLEMATIQUE
Depuis la nuit de temps l'homme a toujours manifesté le
besoin d'épanouissement dans sa vie en société aussi bien
pour son bien être personnel que celui de son entourage.
En effet, l'action d'investir est au coeur de la vie
économique de toute la société. Elle détermine la
capacité productive sans laquelle il ne peut y avoir ni production ni
croissance économique néanmoins elle exige une accumulation
préalable des moyens financières.
L'investissement consiste pour une entreprise à engager
durablement des capitaux pour forme diverses (matérielles ou
immatérielles) dans l'espoir d'en obtenir un retour satisfait
étant donné le risque assuré. C'est ainsi que l'analyse du
risque dime tassement a fortement évolué suite à
l'intensification accrue des phénomènes de rupture dans la
sphère financière émergente et l'indissociabilité
entre risque et investissement. L'économie et la finance internationale
ont fait de cette analyse une composante essentielle des décisions
stratégiques entreprises en termes d'investissement d'exportation de
partenariat de fusions d'acquisition etc. .... L'analyse du risque pays est
sans aucun doute incontournable dans un contexte de mondialisation. Elle
recouvre à la fois un champ beaucoup plus large qui comprend
l'économie, la géopolitique et l'histoire.5
Dès la création de l'humanité la chasse,
la cueillette et l'agriculture étaient des activités
exercées par presque toute la population du monde et principalement en
Afrique. A cette période, les opérations commerciales
étaient les produits qu'ils produisaient.
5 GUILLET, R. et Alii, Finance d'entreprise, finance de
marché, diagnostic financier, Dalloz, Paris, 2003, P.6
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En plus les besoins de se procurer le produit qu'on n'en avait
pas imposèrent aux peuples les notions d'échange d'un bien contre
un autre car la satisfaction d'un besoin crée un autre et c'est le
début du commerce par troc. Ces opérations d'échanges
posèrent beaucoup de problème tels que l'évaluation
incertaine des biens, l'incomptable ou l'incohérence de la
qualité et du modèle tels que voulu par le consommateur.
Après une longue évolution de change de produit contre produit,
les opérateurs économiques proposèrent de chercher une
monnaie qui pouvait faciliter l'archange de biens à leur juste
valeur.6
Cette influence imposait aux offreurs d'ouvrir le
marché des produits et aux demandeurs de s'en acquérir.
Après large discussion du prix sur le mâché de biens
c'était le début du commerce proprement dit. Cette influence
imposait les entrepreneures à créer de grandes entreprises de
production de biens et services afin de les vendre aux marchés avec un
gain car le bien était échangé à sa juste
valeur.
La recherche de gros bénéfices avait permis aux
entrepreneurs d'étudier le marché de maitriser l'environnement et
d'employer des méthodes et techniques de maitrise des charges
liées à l'exploitation dans un bref délai. A l'absence des
moyens propres certains entrepreneurs demandent des crédits
auprès des banques moyennant un intérêt. Le quel paiement
qui a une influence sur le résultat de l'entreprise. Le recours à
l'endettement permettra à l'entrepreneur de financier son
activité pas ces propres moyens et par les moyens extérieurs.
Appart la rémunération des capitaux invertis, il
y a celle due aux travailleurs, c'est pour cette raison que le chef
d'entreprise utilisera les moyens les plus nécessaires afin de minimiser
les dépenses unitives et maximiser les recettes.
En outre dans un environnement économique incertains et
très risqués comme celui dans la ville de Goma, il est capital et
impérieux de l'interroger sur les paramètres déterminant
le niveau général de l'investissement dans le secteur de
secrétariat public malgré plus risque liées pour relever
ces défis nous avons pensé répondre aux questions
ci-dessous :
De ce qui précède, les questions suivantes ont
constitué notre ligne à suivre :
1. Quels sont les risques que l'investisseur cours dans la
réalisation du projet ? ?
2. Le projet d'investissement des secrétariats publics
est-il rentable commercialement, financièrement et économiquement
?
6 JC MUHINDO MALEFU, Cours de Documentation
Commerciale, G1 ISC GOMA, Inédit, 2014
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0.3. HYPOTHESES
Comme nos recherches sont suivies d'une
précompréhension de ce sur quoi on veut aboutir, cette
anticipation des résultats de la recherche se traduit par la formulation
des hypothèses. En général, l'hypothèse est
définie comme une série des réponses provisoires aux
questions soulevées par la recherche.7 Ainsi, nous proposons
les hypothèses suivantes :
? Nous pensons à priori que les risques encourus par
l'entrepreneur en investissant dans les secrétariats publics seraient :
vol des matériels, des pannes quotidiennes exigeant des sommes
exorbitantes, la mauvaise gestion du secrétariat public ;
? Nous osons croire que le projet d'investissement des
secrétariats publics est rentable commercialement, financièrement
et économiquement vu l'accroissement du nombre d'entrepreneurs qui
veulent investir dans ce secteur.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Les phénomènes sociaux, économiques,
financiers et commerciaux nécessitent toujours une explication dans une
situation où ils se trouvent.
L'investissement dans les secrétariats publics en 2019,
année prise comme année d'étude nécessite pour une
explication et voir les risques que l'investisseur cours pendant la
réalisation du projet mais aussi de savoir si ce secteur est rentable vu
la concurrence qui prend la première place.
L'intérêt sur ce sujet est qu'il permet à
informer les investisseurs de la ville de Goma sur les risques liés
à l'investissement dans les secrétariats publics mais aussi de
savoir si ce secteur est rentable financièrement ou
économiquement.
Par ailleurs ce sujet présente un double
intérêt : d'une part ce sujet permettra de déterminer et de
consolider nos connaissances théoriques reçues au cycle de
graduat et de licence et d'autre part ce travail constitue une banque des
données pour les chercheurs qui voudront continuer cette oeuvre de
recherche en matière des risques d'investissements.
7 GRAWITZ. M et PINTO. R, les méthodes de sciences
sociales, 4e Ed Dalloz, Paris, 1971, P.289
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0.5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
a) méthode 8
Pour bien cerner les différents aspects de notre
travail, nous aurons à recourir à une méthode.
Une méthode est un ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à attendre les
vérités qu'elles poursuite, à les démontrer et
à les vérifier. Dans notre travail nous avons fait recours
à la méthode qui est définit comme étant un
ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à étudier les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie.
Un autre auteur a aussi définit la méthode comme
une démarche intellectuelle qui vise d'un coté à
établir rigoureusement un objet scientifique et de l'autre coté
à mener les raisonnements portant sur cet objet les plus rigoureusement
possible9.
Dans le cadre de ce travail, nous avons fait recours à
la méthode statistique qui nous a permis de résumer les
données sous forme des tableaux, des effectifs et de les analyser
soutenue par les logiciels SPSS et EXCEL.
b) Techniques :
- La technique documentaire : elle
nous a conduit à interroger directement les ouvrages, notes de cours et
différentes publications cadrant avec notre travail ;
- La technique d'interview : elle
nous a permis d'entrer en contact avec les propriétaires des
secrétariats publics de Goma sur les questions essentielles à
notre étude.
- La technique d'enquête par questionnaire
: a consisté à cette fin à une source non
négligeable des récoltes des données et que ces
dernières traitées dans le logiciel SPSS.
0.6. OBJECTIFS DU TRAVAIL
a. Objectif global
Notre objectif principal est de ressortir les
différents risques liés à l'investissement dans les
secrétariats publics dans la ville de Goma.
8 Idem
9 CL. JEVEAU, « Comprendre la sociologie »
verdier, Ed MARABOUT, 1978, P68
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b. Objectif spécifiques
- Montrer les risques que les investisseurs courent dans ce
secteur. - Dégager le niveau de rentabilité de
l'activité.
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
Dans ce travail, nous allons nous limiter dans le temps et dans
l'espace.
Dans le temps, nous avons considéré un mois
seulement soit Mai 2019 et dans l'espace la ville de Goma constitue notre champ
d'action.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Cette production scientifique est présentée,
hormis l'introduction et la conclusion en trois chapitres : le premier chapitre
porte sur le cadre conceptuel, le deuxième sera consacré à
la présentation de la ville de Goma et le troisième chapitre
quant à lui sera consacré à l'analyse des données
et discussion des résultats.
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CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL DU TRAVAIL
Ce travail rassemble en son sein trois mots clés
à savoir, l'investissement, la rentabilité et les petites et
moyennes entreprises.
Dans l'entrée de jeu, il donnera une vue panoramique de
chaque mot clé cité ci-haut en permettant à chaque lecteur
d'appréhender ou d'être édifié sur le contenu de
chaque mot.
I.1. L'INVESTISSEMENT
I.1.1.Définition
L'investissement est l'acte par lequel une entreprise
dépense de l'argent pour en gagner plus. Au contraire d'une charge qui
est la résultante de l'exploitation, l'investissement est un engagement
de l'entreprise et de ses actionnaires. Il peut par exemple consister en
l'achat de machines plus performantes, ou en l'ouverture de nouveaux points de
vente. Une société peut effectuer plusieurs investissements en
même temps.10
Dans le langage courant, un investissement est un acte par
lequel une personne ou une institution engage des ressources
matérielles, financières, intellectuelles ou autres dans une
action donnée en vue d'aboutir à un résultat
déterminé .
Au plan financier, un investissement ou un projet
d'investissement est un processus par lequel un agent économique engage
des capitaux dans une activité économique, a un moment
donné, en vue d'en retirer des gains futurs11
En comptabilité, la notion d'investissement est
généralement appréhendée à travers le double
critère de la durée et de la propriété du bien. Il
s'agit alors d'un investissement qui est inscrit dans les immobilisations au
bilan.
Pour les gestionnaires, l'investissement est un coût
pour l'entreprise et génère des nouvelles recettes
d'exploitation. La comparaison entre coût et recettes permet de
déterminer si l'investissement est rentable au pas.
L'investissement est donc une dépense engagée
pour accroitre et renouveler son capital productif.12
10
https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-economique-et-financier/1198753-investissement-definition-calcul-traduction/
, consulté le 13/04/2019 à 16h28
11 D.GAFUNDU, Evaluation et préparation des projets
d'investissement, cours inédit ISC GOMA 2015-2016 p 11
12 CT KATEMBO KYANDUKA Désiré, Gestion
financière, G3 Comptabilité, Cours Inédit, ISC/GOMA,
2017
Page | 11
Selon Isabelle Waquet, la décision d'investir est pour
une entreprise un pari sur l'avenir qui peut être lourd des
conséquences si les profits réalisés s'avèrent
moins importants que les profits attendus.13
Investir consiste donc à échanger une
dépense actuelle, qui présente un caractère certain contre
des bénéfices futurs incertains. C'est pourquoi la
décision d'investir est souvent présentés comme un pari
sur l'avenir.
Du point de vue macroéconomique, la consommation des
ménages et l'investissement des entreprises sont les principales
composantes de la demande globale.14
Les comportements de consommation et d'investissement des
agents économiques sont donc fondamental de s'interroger sur leurs
déterminants et sur leurs conséquences pour spécifier les
fonctions de consommation et d'investissement et mener les politiques
économiques.
I.1.2. Typologie des investissements15
On peut classer les investissements selon leur fonction, leur
nature ou leur degré d'indépendance réciproque.
Selon leur fonction on distingue :
? Les investissements de remplacement
: destinés à maintenir inchangé le potentiel
de la production a l'entreprise.
? Les investissements de modernisation ou de
productivité : ces investissements visent essentiellement
à améliorer la rentabilité de l'entreprise .on les
appelles également des investissements de rationalisation.
? Les investissements d'expansion ou de
capacité lies a la croissance : ils sont destinés
à développer la production et la commercialisation des produits
existants au encore à permettre d'une diversification de
l'activité de l'entreprise.
? Les investissements stratégiques
: qui engagent structurellement l'entreprise et supportent un
degré d'incertitude élevé.
Selon leur nature on distingue :
? Les investissements matériels
: constitués par des équipements, machines,
bâtiments etc.
13 ISABELLE WAQUET, Initiation à la
macroéconomie, Bréal, p 78
14 ISABELLE WAQUET, OP CIT P.141
15 A.DAYAN, Manuel de gestion, Volume 2, Ellipses
Editions Marketing, Paris 1999, p.343
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> Les investissements immatériels
: constitués par les actions de recherche et
développement, formation, publicité, étude de marche
etc.
> Les investissements financiers
: qui constituent essentiellement en prise de participation dans
d'autres sociétés.
Selon le degré de dépendance réciproque on
distingue :
> Les projets d'investissement
indépendants : la rentabilité de chacun d'entre eux
n'est pas sensiblement affectée par la réalisation des autres
projets.
> Les projets incompatibles : qui
sont mutuellement exclusifs, la réalisation de l'un rend la
réalisation des autres impensable à l'inutile.
> Les projets concurrents : sont
compatibles mais visent les mêmes objectifs, les mêmes
besoins.il y a donc un risqué de
gaspillage de ressources en cas de mauvaise coordinations.
> Les projets complémentaires
: la réalisation de l'un exige la réalisation
simultanée de l'autre ce qui permet d'obtenir les effets de synergie.
I.1.3. Décision d'investissement16
Une entreprise se trouve en face de projets d'investissements,
elle connait la dépense initiale et elle dispose de prévision
concernant le Cash-flow.
Dans le premier cas, supposons provisoirement que ces
cash-flow futurs sont certains : selon quel critères l'entreprise
peut-elle accepter au refuser un projet d'investissement.
Plusieurs critères existent pour évaluer un
projet d'investissement productif, parmi ceux-ci, nous retiendrons le plus
connus et les plus utilisés, soit trois critères ci-après
basés sur l'actualisation.
Critère de la valeur actuelle nette
VAN
La VAN d'un projet d'investissement se définit comme
étant la valeur actuelle, a la date initiale de tout le cash-flow net et
futur que pourra engendrer le projet diminué de la dépense
initiale engagée en to.
Nous supposons provisoirement que les cash-flows sont des
sommes certaines, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un projet sans risque. Ici
on doit investir lorsque les recettes sont supérieures au
dépenses cela veut dire qu'on investit lorsque la VAN est positive.
Cependant
16 ROBERT GOFFIN, Principes de finances modernes,
5e edition, ECONOMICA, P13
Lorsque un individu souhaite acquérir un investissement
dans un univers incertain, il est surtout intéressé par la
rentabilité future de celui-ci .si l'on dispose des taux de
rendements
Page | 13
l'utilisation de ce critère exige certaines
préalable tel que : l'utilisation a un seul projet ou plusieurs projets
dont le montants d'investissements sont identiques.
Critère base sur l'indice de
profitabilité
L'indice de profitabilité mesure l'avantage induit par
un franc du capital investi en terme relatif. C'est la valeur actualisée
par unité de dépense d'investissement initiale. Ce critère
est préférable pour les projets ayant des investissements
différents.
Le projet est acceptée lorsque l'indice de
profitabilité est supérieur à 1 .plus cet indice est
grand, plus le projet d'investissement est intéressant.
Le taux de rentabilité interne T.R.I
Le taux de rentabilité interne est le taux pour lequel
les recettes et dépenses s'équilibrent, c'est-à-dire le
taux d'actualisation i qui annule la valeur actualisée nette du projet
d'investissement. En ce sens l'investisseur entreprendra le projet si le TRI
supérieur au taux de rendement exigé.
Cependant ce critère est considéré comme
le meilleur du fait que l'objectif de l'investisseur est la rentabilité.
Ce critère permet à l'entreprise de mesurer à quel taux le
projet est rentable.
Ces trois critères sont les principaux du point de vue
financiers, toute fois on peut ajouter le critère d'ordre comptable qui
est le délai de récupération du capital (D RCI) qui est le
temps au bout duquel le montant de l'investissement sera
récupérer. Ce critère est utilisé dans le pays
politiquement instable au par un investisseur étranger.
Le raisonnement dans un univers certain sur le choix d'un
investissement ne tient pas compte du risque lié à un projet. On
raisonne comme si le projet ne comportait aucun risque quant à sa
réalisation, pourtant il est bien évident que les
prévisions des recettes fluctuent dans un sens ou dans un autre sens
selon l'état de la nature au moment de l'investissement.
C'est pourquoi, pour réduire ces incertitudes, il est
bon qu'on tienne compte du risque lié au projet en déterminant
les flux espères ainsi que le risqué de leur
réalisation.
Le taux de rendement espéré
Page | 14
observés par le passé ou des probabilités
des différents taux de rendement que cet investissement peut engendrer
dans le futur, on sera en mesure de calculer son rendement futur attendu qu'on
appelle rendement espéré.
Mathématiquement si l'on dispose d'un taux de rendement
ri et la probabilité
pi, le taux de rendement espéré sera
égal à pi ×ri
La valeur actualisée nette espérée d'un
projet E(VAN) est égale à la somme des flux annuels
espérés actualisés.
n
Mathématiquement E(VAN)= ? E [FT]
(1+??)?? _1
??=1
Ft=flux espérés
La variance des taux de rendements futurs
Si l'on dispose des taux de rendements observés par le
passé ou des probabilités de différents taux de rendements
que cet investissement peut engendrer dans le futur, on sera en mesure
d'estimer la variance ou l'écart type des taux de rendement ou variance
espérée.
L'espérance de la VAN et l'écart type sont des
paramètres de distribution le plus utilisés en finance et qui
correspondent aux deux premiers de la distribution des données.
En effet le choix d'un investisseur confronté au risque
dépend de sa fonction d'utilité .Mais cette dernière
étant difficile voire impossible à définir, on y substitue
les courbes d'indifférence obtenues par la combinaison de la moyenne et
la variance.
Une autre hypothèse indispensable
généralement admise est celle de l'aversion pour le risque de
JONATHAN BERK17 qui veut dire qu'en générale les
investisseurs n'aiment pas le risque. Celle-ci implique qu'un investisseur est
en droit d'espérer une rétribution c'est-à-dire une prime
de risque.
Le degré d'aversion au risque caractérise les
préférences des investisseurs il diffère d'un investisseur
a un autre .Plus les investisseurs dans leur ensemble manifestent de l'aversion
au risque, plus le prix des actifs risqués est faible comparé
à celui d'une obligation sans risque qui rapporte en moyenne autant.
Puisque les investisseurs sont sensibles au risque il n'est
pas possible d'utiliser le taux d'intérêt sans risque pour
calculer la valeur actuelle d'un projet au d'un actif risqué. Lorsque
17 JONATHAN BERK, Finance d'entreprise, nouveaux
horizons, paris, p88
Page | 15
les agents investissent dans un projet à l'actif
risqué, ils en étendent en retour une compensation du risque
qu'ils acceptent de courir.
La différence entre la rentabilité
espérée de l'actif risqué et le taux
d'intérêt sans risque représente la prime de risque.
Cette prime de risque est la rentabilité
supplémentaire que les investisseurs exigent pour compenser le risque de
l'actif. Elle est fonction des préférences des investisseurs en
matière de risque.
Investir dans un projet implique de renoncer à un
emploi de fonds alternatif qui serait un placement sur le marché
financier dans la même condition. La dépense engagée dans
le projet ne peut pas être simultanément placée sur le
marché financier. Ce cout d'opportunité est appelé cout du
capital. On utilise parfois l'expression complète du cout
d'opportunité du capital pour le designer.
Il est le taux de rendement exigé pour un projet c'est
- à -dire le taux de rendement minimum que doit procurer un projet
compte tenu de son niveau de risque non diversifiable pour qu'on puisse
l'accepté.18
I.1.4. Les déterminants de l'investissement
L'investissement est fonction du cout d'acquisition, des
bénéfices net anticipés et du taux
d'intérêt.19
A cout constant et bénéfices
prévisionnels stables, l'investissement est une fonction
décroissante du taux d'intérêt .plus le taux
d'intérêt est élevé, plus l'entreprise doit renoncer
aux investissements dont le taux de rendement interne sont inférieur au
taux d'intérêt.
Plus le taux d'intérêt est élevé,
plus la valeur actuelle des bénéfices nets est faible, ce qui a
renoncé à tous les projets dont la valeur actuelle est
inférieure au cout d'acquisition.
Pour un taux d'intérêt r1, tous les projets
d'investissement dont l'efficacité marginale est égale ou
supérieure au taux d'intérêt sont réalisés.
Par contre si le taux d'intérêt baisse, l'investissement augmente
car il est désormais possible de réaliser des investissements
dont l'efficacité marginale est plus faible.
18 ROBERT GOFFIN, op.cit.
19 ISABELLE WAQUET, op. Cit, p.88
Page | 16
La notion keynésienne d'efficacité marginale du
capital repose sur la même démarche, mais avec deux
différences, tout d'abord le cout du capital n'est pas le prix du
marché définit par J.M KEYNES comme le prix nécessaire
pour qu'une entreprise produise une nouvelle unité du capital. Ensuite
l'adjectif marge qui signifie que le taux d'actualisation est calculé
pour une unité supplémentaire du capital.
Des taux d'intérêts élevés peuvent
aussi coexister avec des taux d'investissement relativement importants.
D'autres facteurs influencent l'investissement notamment
l'évolution de la demande, l'inflation car les recettes
anticipées poussent à la hausse alors que le remboursement des
emprunts sont allégés par la dépréciation de la
monnaie, la situation financière des entreprises au moment où
elles souhaitent investir la conjoncture boursière.
L'investissement peut aussi être contraint pour
résister à la concurrence ou pour se mettre en conformité
avec la législation.
J.M KEYNES (théorie générale sur
l'emploi) insiste sur le rôle des anticipations dans la décision
d'investir car l'investissement est fondamentalement un pari sur l'avenir. Pour
KEYNES la décision d'investissement dépend de l'état de la
confiance, du climat des
affaires.si les anticipations sont
optimistes, la fonction d'investissement se déplace vers la droite et le
montant de l'investissement augmente par un même taux
d'intérêt .Au contraire si le climat est déprimé la
demande est faible, les anticipations pessimistes vont entrainer une baisse de
l'investissement et une récession plus forte.
De plus, l'essor des marchés financiers devraient
faciliter le financement de l'investissement productif au profit de placement
spéculatif.
Le rôle de l'Etat est donc nécessaire pour
rétablir la confiance et décourager la spéculation.
L'investissement ne dépend pas seulement des profits
futurs, ne dépend pas seulement des profits futurs, du taux
d'intérêt, et de l'évolution de la demande.
Les études économétriques montrent que
les profits d'aujourd'hui et la rentabilité financière sont
déterminants des profits importants et peuvent encourager l'entreprise
à investir d'avantage, y compris dans les projets dont la
rentabilité est incertaine, ils permettent aussi d'emprunter
facilement.
Page | 17
Pour investir, elle doit donc s'endetter, mais d'une part une
faible profitabilité c'est-à-dire une rentabilité
économique peu élevée par rapport au taux
d'intérêt ou (inferieure au taux d'intérêt) ne
l'incite pas à prendre le risque de nouveaux investissements et d'autre
part si l'entreprise est déjà très endettée, elle
supporte des charges financières lourde et aura du mal à trouver
des créanciers, elle peut préférer se
désendetter.
L'effet de levier signifie que l'endettement accroit
la rentabilité financière. Mais si l'entreprise est très
endettée et si la rentabilité économique devient
inférieure au taux d'intérêt l'effet de levier
peut être transformé en effet de massue.
I.1.5. Les différents modes de financement des
investissements
Le tableau ci-dessous décrit les modes de financement
des investissements et leurs inconvénients20
|
Financement par autofinancement
|
Financement sur fonds propre par augmentation du
capital
|
Financement par endettement
|
Types de financement
|
Interne
|
Externe
|
Externe par emprunts bancaires ou émission d'obligation
|
Avantages
|
Pas de contrainte de remboursement
|
Pas de remboursement sauf à très long terme au
moment de la dissolution de la société
|
Effet de levier.
Hausse de la rentabilité
financière.si la
rentabilité économique est supérieur au taux
d'intérêt.
|
Inconvénients
|
Nécessite l'existence des bénéfices non
distribués. Risque de réduire les dividendes
|
Obligation de versement des dividendes. Risque d'échec si
l'entreprise ne trouve pas d'actionnaire prêt à acheter les
nouvelles actions.
|
Intérêt a versé
|
I.1.6. Les risques liés à l'investissement
21
En pratique, il est souvent difficile d'atteindre exactement
l'objectif visé au départ. L'expérience montre que tout
prend toujours du temps que prévu et coute plus cher sur le projet. Pour
cela, il existe des risques endogènes et ceux
exogènes qui pèsent sur le projet et
20 ISABELLE WAQUET, Op Cit, P.90
21 E. CLARK, MAROU. B et CERNES J. Le management des risques
internationaux, Gestion, Economica, Paris, 2001
Page | 18
affectent les résultats, les délais et/ou les
ressources qui sont pourtant indépendants si bien que l'on peut
gérer un risque qui affecte l'un de ces trois éléments en
jouant sur un autre.
A. Dans les risques endogènes, on
peut citer : mauvaise gestion du projet, technologie non-maitrisée,
accident au travail, pertes,... avant de se lancer dans un investissement,
mieux vaut en évaluer les risques. Cela se produit :
- En cas d'erreur dans l'estimation des paramètres du
projet (ex : cout oublié) ; - En cas de non-réalisation des
hypothèses faites à priori sur l'investissement.
B. Pour les risques exogènes, on peut citer
:
a. Risques du marché ou risque commercial
: ils portent sur le volume et sur le prix et proviennent : de la
mauvaise évaluation des besoins (demande plus faible que prévue
ou produit innovant non-attendu par les consommateurs de substitution), mais
aussi, d'une politique commerciale inadéquate.
b. Risques internationaux22 :
lorsqu'un projet dépend des transactions commerciales internationales il
subit des risques-pays comme : le risque-pays économique (ex : fermeture
de la carrière minière de Walikale, tarissement du gisement de
pétrole), risque-pays financier (risque de change, taux
d'intérêt élevé) et le risque-pays politique
(guerre, rébellion).
I.1.7. Gestion des risques d'investissement
Il existe des marges de manoeuvre permettant de
répartir le plus judicieusement possible les risques sur les
résultats, les délais et/ou les ressources comme on sait, le
pilotage d'un projet est l'art de jouer sur ces marges grâces à
une bonne gestion de l'équipe projet. Il consiste à mettre en
oeuvre tous les moyens pour que la qualité du projet soit bonne et
respectée. Il implique alors :
? D'analyser l'origine du risque ;
? De savoir où sont les marges de manoeuvre et comment les
utiliser.
On aura ainsi à classer comme risque :
- Ceux peu critiques car, peu probables ;
- Ceux suffisamment probables et entrainant des
conséquences graves ; - Ceux dont les conséquences sont
causés par l'extérieur.
22 C.T. KATEMBO KYANDUKA Désiré, Cours de
Gestion Financière, L1 Comptabilité, ISC, 2018
Page | 19
I.2. NOTION SUR LA RENTABILITE I.2.1.
Définition et types de rentabilité
La rentabilité d'une activité économique
est sa capacité de produire un revenu exprimé en termes
financier.
Calculer la rentabilité d'un investissement consiste
à apprécier sa capacité à sécréter un
surplus par rapport à la somme investie, surplus qui alimentera le
bénéfice23.
Il convient de signaler que la rentabilité
diffère de la productivité en ce sens que la première
consiste à comparer le capital à son revenu. Quant à la
seconde, c'est le rapport entre une quantité produite et les moyens mis
en oeuvre pour l'obtenir.
De ce fait, les activités qui ont la plus forte
productivité ne sont pas nécessairement celles qui ont la plus
grande rentabilité.
Au sens strict, la rentabilité comporte deux
caractéristiques spécifiques : c'est une capacité, un
potentiel de rendement24. C'est donc la mesure de la
rémunération des apporteurs des capitaux, propriétaires de
l'entreprise.
Au sens large, elle évoque l'aptitude de toutes sortes
des capitaux à apporter de l'argent. Il existe plusieurs sortes de
rentabilité parmi lesquelles nous évoquons :
- La rentabilité économique qui
se définit comme le rapport entre le profit et le capital mis en oeuvre
pour l'obtenir.
- La rentabilité commerciale qui est
le rapport entre le bénéfice ou perte et le chiffre
d'affaires25.
Cependant il n'est pas directement facile d'identifier une
activité rentable.
I.2.2. Evaluation de la rentabilité
Suivant les notions de capital et de résultats
financiers qu'il engendre, divers indicateurs de la rentabilité se
distinguent entre autre :
? Le taux de rendement économique du capital fixe,
c'est le rapport entre l'excédent brut d'exploitation et les
immobilisations brutes.
? Le taux de productivité du capital : c'est la valeur
ajoutée de l'entreprise et son capital fixe.
23 J.P COUVREUR, Gestion financière, première
partie « la décision d'investir », Rue, 4ème
éd. 1982, p. 112
24 BERNARD at All, Dictionnaire économique et
financier, 6ème éd. Seuil, Paris 1996, p. 70
25 C.D. ECHAUDEMAISON et al, Dictionnaire d'économie
et des sciences sociales, Ed. Nattan, Paris 1993, p.20
Page | 20
? Le ratio : c'est le rapport entre deux grandeurs
caractéristiques de la situation ou de l'activité de
l'entreprise.
Parmi les nombreux ratios existants nous limiterons notre
analyse uniquement à l'examen des ratios financiers.
Sortes de ratios financiers26
Il existe plusieurs sortes de ratios financiers parmi lesquelles
nous retenons :
> Les ratios de situation ou de structure
: ils décrivent et mettent en relief les relations existant
entre l'actif et le passif.
> Les ratios de gestion ou d'activité
: ils permettent de mesurer la vitesse de rotation des biens
réels et financiers.
> Les ratios de rentabilité : la
rentabilité de l'entreprise s'exprime par le rapport «profit sur
capital ». Ces ratios permettent d'évaluer le profit et le capital
engagé, ils mesurent également l'efficacité des moyens
utilisés et fournissent une information suffisante sur la gestion
financière de la firme.
L'appréciation de l'efficacité d'une entrepris
se fait par l'analyse du résultat comptable et de son chiffre d'affaires
en tenant compte de la marge brute, de la marge nette.
- Le ratio de la marge brut est déterminé par
:
Chiffre d'affaire - coût d'achat
des marchandises vendues Chiffre d'affaires
Ce rapport doit être inférieur à
l'unité.
Bénéfice Net
- Le ratio de la marge nette :Chiffre d'affaires
Ce rapport doit être différent de 1.
La rentabilité financière
montre comment les capitaux engagés des actionnaires sont
utilisés par l'entreprise.
Elle est déterminée par : Résultat Net
avant imp&t x 100
Fonds propres
Pour dire, c'est ce que les actionnaires obtiennent pour
100unités monétaires mis à la disposition de l'entreprise.
Elle s'intéresse uniquement aux capitaux propres.
- La rentabilité économique :
comment l'entreprise utilise ses capitaux dans son activité ?
Résultat Net d exploitation
Elle est déterminée par :
x 100
Capital investi
3. Notions de seuil de rentabilité
(S.R)
Le S.R est un outil d'analyse27 par le fait qu'il
intervient dans le calcul de :
26 GEORGES, DEPALLENS, Gestion financière de
l'entreprise, Ed Sirey, Paris 1974, p. 63
27 C. BUISSART, Analyse financière, Ed. Foucher,
Paris, 1991, p. 43
Page | 21
· Le seuil de rentabilité est le montant du chiffre
d'affaires HT à réaliser au cours d'une période pour
atteindre un équilibre, c'est-à-dire un résultat
égal à zéro (le total des charges = le total des
produits).
· Quand le seuil de rentabilité est
dépassé la société réalise des
bénéfices
· Quand le seuil de rentabilité n'est pas
atteint la société réalise une
perte.
· Le seuil de rentabilité peut se décliner en
nombre de jours de CA, en nombre de mois et/ou en quantité de produits
à vendre.... Cette déclinaison est appelée alors le point
mort.
La méthode de calcul la plus simple et la plus
répandue est la suivante :
· Déterminer le montant des Charges Fixes
(CF)
Il reste constant quelle que soit l'évolution de
l'activité comme l'assurance, le loyer, les impôts, les charges
financières. Penser à intégrer les amortissements à
venir (en reportant le montant des amortissements du dernier bilan ou en
obtenant le montant auprès de l'expert en cas de création au
regard des investissements amortissables en fonction des années)
· Déterminer le montant des Charges
Variables (CV) : il varie proportionnellement à
l'évolution de l'activité comme l'achat des marchandises
destinées à être revendues ou transformées.
· Déterminer le Chiffre d'Affaires
prévisionnel Calculer la Marge sur Coûts
Variables
· MCV = Chiffre d'affaire - Coût Variable Calculer le
Taux de Marge sur Coûts Variables
· Taux de Marge sur Coûts Variables = Marge sur
Coûts Variables /Chiffre d'Affaire Calculer le Seuil de
Rentabilité
· SR = Coût Fixe / Taux de Marge sur Coûts
Variable Calculer le Point Mort en nombre de jours (PM)
· PM= SR / (Chiffre d'Affaire annuel/360)
- La marge de sécurité : c'est une
représentation de la baisse du C.A qu'une entreprise peut
Chiffre d'affaire
supporter sans tomber en déficit. Elle est trouvée
par : marge de sécurité = seuil de rentabilité
- L'indice de rentabilité : c'est la
marge de sécurité exprimée en pourcentage du C.A.
Marge de sécurité
L'indice de rentabilité =chiffre
d'Affaire
Page | 22
4. Les grandeurs du résultat
a. La valeur ajoutée
Si l'on compare ce qu'une entreprise produit (en terme
monétaire) à ce qu'elle a consommé pour produire, on pose
la notion de la valeur ajoutée.
La valeur ajoutée résulte de la confrontation
des biens et services de l'entreprise aux exigences du marché. C'est en
définitive le consommateur qui réalise la valeur ajoutée
de l'entreprise, en achetant le produit aux prix auquel il lui est
proposé28.
La valeur ajoutée se propose de traduire le surplus de
richesse créé par l'entreprise.
Si la valeur ajoutée permet bien de mesurer la part
contributive de l'entreprise à la création de richesses, on peut
dire que le profit de cette même entreprise sera la substance
financière laissée disponible après que la valeur
ajoutée aura assurée : la rémunération des
salariés de l'entreprise, le prélèvement de la
collectivité (impôts), le maintien de son outil actuel de
production (autofinancement de maintien) et une rémunération
suffisante aux capitaux investis29.
b. Résultat net et résultat net
d'exploitation
? Résultat net d'exploitation
Le résultat net d'exploitation est le résultat
avant l'incidence des résultats hors exploitation et des plus ou
moins-values constatées sur les cessions ou les mises hors services de
certains éléments d'actif dont on ne peut pas considérer
la réalisation comme entrant dans l'activité normale de l'agent
économique. Il est la différence entre le total des produits et
le total des charges.
? Résultat net
Le résultat net est le résultat net
d'exploitation après l'incidence de résultats hors exploitation
et plus ou moins-values constatées sur les cessions d'immobilisation ou
les mises hors services. Il comprend le résultat à conserver et
le résultat à distribuer.
c. Cash-flow
Le cash-flow est un terme d'origine anglo-saxonne. Le
cash-flow est la mesure globale du potentiel d'autofinancement, d'où il
est traduit en français par la marge brute d'autofinancement.
Le cash-flow ou marge brute d'autofinancement est le surplus
monétaire secrété par l'activité
déterminée par la sommation du résultat brut
d'exploitation et du résultat brut hors exploitation diminué de
la contribution sur le revenu.
28 Hubert OOGHE, Charles Van WYMEERSCH, Traité
d'analyse financière, tome 1, P.U.N., 4ème éd.,
1990
29 Gérard ALFONSI et Paul GRANDJEAN, Analyse
financière d'une entreprise privée, Ed. Foucher, Paris,
1999, p.33
Page | 23
Par définition, le cash-flow se trouve être dans
la très large majorité de cas, algébriquement
supérieur au résultat de l'exercice. Le cash-flow ne peut
être inférieur au résultat net que dans les très
rares cas où les charges non décaissées (amortissements)
sont globalement négatives, c'est-à-dire que les reprises
d'amortissements et de réduction de valeurs excédent les
dotations. En cas de pertes, il est alors tentant pour l'entreprise d'afficher
plutôt son cash-flow qui aura normalement meilleure mine que le
résultat de l'exercice.
Le cash-flow représente le potentiel d'autofinancement
de l'entreprise avant toute décision de distribution du
bénéfice. La capacité d'autofinancement est, en effet, la
meilleure synthèse de l'efficacité de l'entreprise sur chacun des
marchés auxquels elle s'adresse pour vendre ou acheter.
De même que, et on peut dire parce que la
rentabilité de l'entreprise est la toile de fond de tout ce qui touche
aux apports de capitaux permanents par le marché, la capacité
d'autofinancement est à la fois le complément nécessaire
et l'une des conditions de ces apports30.
? Cash-flow brut
Le cash-flow brut est celui qui comprend le résultat
brut d'exploitation ainsi que le résultat brut hors exploitation
diminué des provisions pour dépréciation.
? Cash-flow net
Le cash-flow net est le cash-flow brut diminué de
contribution sur le résultat ou encore la somme du résultat net
de l'exercice et des amortissements.
I.2.3. La rentabilité et le risque
La rentabilité peut être globalement
définie comme l'aptitude de l'entreprise à secréter un
résultat exprimé en unité
monétaire.31
Elle peut être aussi définie comme la
capacité d'un capital placé ou investi de produire un revenu,
exprimé en termes financiers.
Au vu de ces deux définitions, nous pouvons dire que la
rentabilité est la capacité pour une entreprise à
générer un gain et cela à une période
donnée.
Selon ROBERT GOFFIN, on dit qu'une somme est risquée si
cette somme peut prendre différents montants possible chacun d'eux ayant
une probabilité de réalisation et chaque montant possible est
connu et sa probabilité est également connue.32
30 David DAUTRESME, Economie et marché des capitaux
nationaux, Ed. La revue banque, Paris 1985
31 ELIE COHEN, Dictionnaire de gestion, 3e
édition, la découverte, p313.
Page | 24
Généralement on distingue la rentabilité
financière de la rentabilité économique
La rentabilité économique met en cause le
rapport entre une mesure du résultat et les actifs avances Afin de
l'obtenir tan disque la rentabilité financière met en jeu le
rapport entre le résultat global de l'exercice revenant aux
propriétaires et les montants des capitaux propres qu'ils ont investis
dans l'entreprise.
I.3. NOTION SUR LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES EN
RDC
I.3.1. Définition et caractéristiques de la
PME
A. Définition
Pour Gingembre Léon, les PME sont celles qui sont
exploitées par des patrons qui risquent dans leurs affaires, leurs
propres capitaux et qui exercent dans ces affaires, une administration et des
techniques effectives, et qui ont des contacts directs et permanents avec leur
personnel.33
L'appellation PME recouvre une panoplie de définition,
donc il n'existe pas de définition unique de la PME néanmoins, le
nombre de salariés dans une entreprise semble être retenu comme
critères retenu comme critère de définition.
Les petites et moyennes entreprises sont des entreprises dont
la taille, définie à partir du nombre d'employés du bilan
ou chiffre d'affaires, ne dépasse pas certaines limites ; les
définitions de ces limites différents selon les pays.
L'Union européenne définit la catégorie
des micros, petites et moyennes entreprises (PME) et au sein de celle-ci les
petites entreprises et les micros entreprises.
La réglementation française distingue les
micro-entreprises de moins de 10 salaires (également appelées
« très petites entreprises »(TPE),les petites et moyennes
entreprises(PME) de 10 à 250 salariés, les entreprises de taille
intermédiaire(ETI) que en comptent entre 251 et 5000.34, et
les grandes entreprises(GE) dont l'effectif dépasse les 5000
salariés.
32 ROBERT GOFFIN, Principes de finance moderne, 5
éditions, Economica p13
33 Cité par LELARGE, G (1998) : Economie,
Micro-économie, Entreprise et son avenir, paris édition
ciel p.249
34 www.google.wikipédia, consulté
le 24/04/2019 à 11h13
Page | 25
Dans les pays anglo-saxons, on retrouve
généralement le terme Small and medium entreprises(SME) en Europe
ou dans les organismes internationaux, et Small and medium businesses(SMB) aux
États-Unis.
Selon l'Union Européenne, une PME est une entreprise
comprenant entre 10 et 250 salariés. En dessous, il s'agit d'une
très petite entreprise.
Selon l'Union Européenne, le 6 mai 2003, l'Union
Européenne a adopté la recommandation 2003/361/CE35,
fixant les définitions des entreprises de leur taille et de la nature
des relations qu'elles entretiennent avec d'autres entreprises. Les
définitions sont entrées en vigueur le 1er janvier 2005, en
remplacement de celles de la recommandation 96/280/CE.
Ces définitions utilisent les concepts d'entreprises
autonomes, d'entreprises partenaires et d'entreprises liées afin de
séparer les PME faisant partie d'un groupe des PME
autonomes36.
? « La catégorie des micros, petites et
moyennes(PME) est constituée des entreprises qui occupent moins de 250
personnes dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas 50 millions
d'euros ou dont le total du bilan annuel n'excède pas 43 millions
d'euros10(*). »
? « Dans la catégorie des PME, une petite
entreprise est définie comme une entreprise qui occupe moins de 50
personnes et dont le chiffre d'affaires annuel ou le total du bilan annuel
n'excède pas 10 millions d'euros. »
? « Dans la catégorie des PME, une micro
entreprise est définie comme une entreprise qui occupe moins de 10
personnes et dont le chiffre d'affaires annuel ou le total du bilan annuel
n'excède pas 2 millions d'euros. »
Les critères retenus différent selon les textes
législatifs au règlementaires instituant des dispositifs d'aides
à la direction des PME.
De même, cette définition diffère d'un
pays à l'entrée à cause de la non-conformité de la
taille de l'économie à échelle international.
En règle générale, une PME compte moins
de 500 salariés mais dans beaucoup de pays, le seuil est plus bas (300
ou 100 salariés).Certains pays utilisent une définition
différente selon qu'il s'agit de PME révélant de
l'industrie manufacturière au PME révélant du
35 Définition des micros, petites et moyennes
entreprises
36 Guide la commission européenne et texte de la
recommandation, p.32
Page | 26
secteur des services, les secondes étant
gérées généralement plus petites par sa
définition entre PME.
En RDC, on entend par les PME, les entreprises agricoles,
commerciales, industrielles, artisanales et des services dont la capitale est
détenue uniquement par les personnels physique ou morale de
nationalités congolaises.
Les PME sont considérer comme toute entreprise qui
emploie moins de cent salariés qui utilise également des
méthodes simples de production et de gestion.
Dans le cadre légale en RDC, la petite et moyenne
entreprise est définie selon la loi n°73-o11 du 5 janvier 1971 qui
porte création de l'office de promotion de petites et moyennes
entreprises du Congo comme « les entreprise industriels, agricole
artisanale et commerciale »qui sont la propriété personnelle
physique ou morale de nationalité congolaise ou des
société congolaise dont les capitale détenu uniquement par
des personnes physique et morale de nationalité congolaise, et ou les
chefs d'entreprise est obligé d'assurer lui-même directement toute
les fonctions que l'on retrouve dans une grandes entreprise qui doive
être remplie par un directeur financier ,nu directeur de production et
directeur personnelle des grandes entreprise.37
D'après l'ordonnance du 1ér novembre 1998 est
considère comme PME, toute entre quelle que soit sa forme juridique qui
emploie un personnel de moins de 200 personnes et dont les valeurs bilan taire
ne dépasse pas 11.200.000fc.
Selon la conférence nationale souveraine(CNS) ; les
petites et moyennes entreprises est une unité économique
constituée sous forme de société commerciale ; agricole ;
industrielle dont la propriété revient aux personnes physiques ou
morales privées de droit congolais.
Comme on peut le constater, la définition légale
de la PME et constitue un élément fondamentale du comportement de
ce type d'entreprise. La PME est, en effet le plus sauvent le fait d'une
personnalité.
Définition de PME sous l'ordonnance n°866028 du 05
avril 1985 partant codes investissements.
37 Ordonnance-Loi N°73-011 du 05 Janvier 1973 portant
création et organisation office de promotion des PME
Page | 27
Il y a lieu de constater qu'une évaluation abouti au
code des investissements de 1986. Il fait partie d'une série de mesures
prises par les pouvoirs publics et tendant à remettre aux nationaux la
gestion de l'économie dans le cadre de l'introversion de celle-ci. C'est
ainsi que le cadre congolais des investissements tenant compte des mesures de
libéralisation économique entend par PME, les entités
économique constitues sous forme d'entreprise individuelle à la
société commerciale, agricoles, revient aux personnes physiques
ou morales au le chef d'entreprise est obligé d'assure lui-même
directement les fonctions essentielles de gestionnaire financier et
administratif.
Le seuil de recevabilité au régime
général du présent code des entreprises classées
dans la catégorie de Zaïre au maximum.
Ce moment maximum pourra être prévue par
ordonnance du président de la république sur proposition
conjointe du ministre ayant l'économie et l'industrie dans ses
attributions après consultation l'OPEC notamment en fonction de la
variation du pouvoir d'achat de la monnaie et d'éventuels
réajustements monétaires.
0 ORGANISATION ET GESTION DES PME
C'est des points les plus faibles de la PME ; C'est
dernière a commencé petite sans tradition de management moderne
ce qui a engendré aujourd'hui une mauvaise organisation en termes de
délégation des pouvoirs et de repartions des tâches.
Quant à sa gestion, la PME n'est pas dotée des
moyens de suivi et de contrôle de gestion à savoir des tableaux de
bord et moins encore de la comptabilité analytique.
0 STYLE DE DIRECTION DES PME
D'une manière générale, les PME ont un
système de direction centralisé, car pour une PME la
décentralisation coûte chère. En plus, sa mise en oeuvre
nécessite des glissements promotionnels et donc une augmentation des
salaires du personnel.
C. LES RAISONS D'EXISTENCE DES PME
La logique économique tend à prôner la
grande taille qui permet de profiter des économies d'échelles
(capacité de production) et par conséquent de l'effet
d'expérience (efficacité productive).En effet, la
réalisation de l'économie d'échelle consiste à
produire une quantité supérieure en utilisant la même
capacité de production et ce à travers la concentration
Page | 28
sur le volume et la standardisation des procédures de
production. De ce fait, les ouvriers vont avoir des tâches
répétitives ce qui leurs permet d'augmenter la
productivité, en produisant dans un temps moindre et d'une
quantité supérieure, c'est qu'on appelle l'effet
d'expérience.
Pourtant plus efficace et efficiente, la grande firme se
caractérise généralement, d'une part par un manque de
flexibilité, ce qui affecte sa capacité de s'adapter aux
changements de son environnement et d'autre part, par le fait qu'elle est loin
de son marché et donc elle se trouve incapable à une certaine
demande spécifique.
De ce fait, la PME existera vue la nécessite
d'être flexible et proche de son marché .En plus, certaines
activités nécessitent l'hyperspécialisation du fait des
technologies utilisées au détail des marchés (riches
stratégiques) ; chose difficile à réaliser par la grande
firme se caractérisant par la réalisation de l'économie
d'échelle .On ajoute qu'une grande entreprise va favoriser l'existence
d'un réseau d'entreprises de petite dimension qui seront des
sous-traitantes.
On note en dernier lieu, que la volonté du dirigent de
limiter la croissance de son entreprise afin de ne pas perdre le contrôle
favorise l'existence de ce type d'entreprises.
2. Caractéristiques, types des PME en
ROC
A. Caractéristiques
Les PME congolais sont caractérisées par :
1. La gestion est confiée à une seule personne,
responsable de l'entreprise. IL assurées dans la grande entreprise par
de personnes distinctes.
2. Le patrimoine de l'entreprise n'est pas distinct de celui
de l'exploitant ;
3. Absence de comparabilité ou d'une
comptabilité élémentaire.
B. Types
Il y a deux types des PME qui sont :
? Celles oeuvrant dans l'économie structurée au
PME formelles, groupées dans la plupart au sein de l'OPEC (Office de
Promotion des PME congolaises)
? Celles oeuvrant dans le secteur non structuré de
l'économie ou PME informelles.
Ce sont des activités productrices des biens
matériels au immatériels, qui s'exercent hors les normes
légales ; par définition, les entreprises du secteur informel ne
sont pas déclarées et ne déclarent pas leur main
d'oeuvre.
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Elles sont donc illégales par ce qu'elles ne respectent
pas les règles de leur existence et les quelles, les activités
agricoles d'auto-suffisance.
Un grand nombre de demandeurs d'emploi transitent par ce secteur
salarie ; ils se peuvent accepter de quitter ce secteur pour l'emploi
salarié que si les salaires proposés dans le secteur
salarié sont nettement supérieurs aux revenus retirés dans
les activités informelles.
I.3.2. Rôle et importance des PME
A. Rôle des PME
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les PME
(Petites et Moyennes Entreprises), jouent un rôle essentiel dans notre
économie.
Face aux grandes entreprises, beaucoup moins nombreuses, elles
constituent la majeure partie de notre tissu économique.
Il convient de définir les PME. La nomenclature de l'INSEE
considère que l'effectif des PME ne doit pas dépasser 500
salaries, au-delà nous entrons dans le cadre de la grande
entreprise.38
B. Importance des PME
Les PME sont importantes dans le processus d'approvisionnement du
gouvernement pour deux raisons :
1. Le gouvernement compte sur les petits fournisseurs. Les
Petites Entreprises offrent déjà une quantité
considérable de biens et de services au gouvernement
fédéral.
Depuis toujours, les PME représentent environ 45% de la
valeur des achats du gouvernement et 66% des marchés publics.
2. Les PME jouent un rôle essentiel pour l'économie
d'un ETAT, le succès des PME a une incidence sur la sante de
l'économie et de la société congolaise puisqu'elles sont
le moteur de la création d'emplois, de la croissance économique
et de l'innovation.
Les PME représentent 45% du produit intérieur
brut(PIB), l'essentiel de la croissance économique du pays, 60% de la
totalité des emplois dans l'économie et 75% de l'accroissement
net du nombre d'emplois.
38 Institut National de la Statistique et des Etudes
Economiques
Page | 30
Les PME font partie intégrante du tissu
économique de notre pays et elles jouent un rôle important dans
les approvisionnements du gouvernement.
C. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES PME 0 AVANTAGE DES
PME
- Organisation hiérarchique plus simple ;
- Circuits de décision plus rapide, plus de
réactivité plus de dynamisme, compétence du Directeur.
0 Inconvénients des PME
· Manque de moyens pour répondre aux gros
marchés,
· Peu de capitaux propre
· Moins de ressources humaines
· Manque de garanties et problèmes de financement
auprès des banques
· Moins de soutien des banques et organismes financiers
· Des dossiers pour obtenir des aides et subventions
· Salariés moins protégés
De fois, on peut ajouter à ces critères, le
niveau de technologie de l'entreprise et même la qualification des
employés.
I.3.3. Difficultés et faiblesses des PME
Certaines faiblesses et difficultés handicapent le
fonctionnement harmonieux de ces entreprises. Elles sont d'ordre interne et
externe.
Au niveau interne:
1. L'insuffisance des capacités de
gestion
Elle s'explique par la maîtrise très
limitée ou la méconnaissance des outils de gestion comme la tenue
de la comptabilité, le calcul du coût de revient,
l'élaboration d'un plan de trésorerie et la confusion entre la
caisse de l'entreprise et la poche de l'initiateur.
2. L'atrophie de la fonction marketing
Beaucoup de propriétaires des PME se préoccupent
plus des questions de production, de crédit que du marché et ne
fournissent aucun effort pour faire la promotion de leurs produits.
Page | 31
3. Le manque de formation et d'information
Les responsables de PME ne se soucient pas, en tout cas moins
de leur propre formation ou de leurs collaborateurs et ne créent pas des
réseaux d'information pourtant utiles à la vie de
l'entreprise.
4. L'insuffisance de respect des normes de
qualité
Le non-respect de normes de qualité place les produits
de PME congolaises à des positions peu compétitives par rapport
aux produits concurrents importés.
5. L'ignorance de textes juridiques
Cette ignorance les expose à des tracasseries diverses
et pertes énormes en temps et en argent. Au plan externe
:
1. L'insuffisance des structures d'appui et
d'encadrement
Les structures sensées appuyer ou encadrer les PME ont
elles-mêmes besoin d'appui ou d'encadrement et ne remplissent donc pas
leur rôle.
2. Les difficultés d'accès au
marché extérieur
Les contraintes d'accès au marché
extérieur, notamment une législation assez lourde,
d'énormes frais à l'exportation, constituent des barrières
pour les PME.
3. Le manque de crédit
Les PME éprouvent d'énormes besoins en fonds de
roulement ou d'investissement mais, il n y a plus de structures de financement
adaptées à leurs conditions. Le manque de moyens les oblige
à utiliser des machines souvent obsolètes et rendant donc une
qualité moindre des produits.
4. Le manque de politique claire en faveur des
PME
Alors qu'elle devait bénéficier d'un
régime particulier en matière de formation, de fiscalité
ou parafiscalité, d'accès à l'énergie,
d'encadrement,
etc. il existe au pays un vide en cette
matière et les PME sont soumises aux mêmes conditions que les
grandes entreprises.
Page | 32
Nonobstant ces difficultés et faiblesses, les PME
développent des mécanismes de survie et s'adaptent mieux au
contexte actuel. De ce fait, elles peuvent jouer un rôle important pour
l'intégration économique et la lutte contre la
pauvreté.
I.3.4. Les petites et moyennes entreprises dans la ville de
Goma39
Les petites et moyennes entreprises (PMES) se
définissent par la loi n°73-11 du 05 janvier 1973, les entreprises
agricoles, commerciales, industrielles et de services qui sont la
propriété des personnes physiques de nationalité
congolaise ou des sociétés au capital détenu en
majorité par des personnes physiques ou morale de nationalité
congolaise dans lesquelles toutes les fonctions de gestion, c'est-à-dire
administration, finances, production, commercialisation, approvisionnement son
exercées par le Chef d'entreprise.
La plupart des gouvernements admettent aujourd'hui le
rôle essentiel des PMES dans le processus de développement
économique. Le terme « petite et moyenne entreprise » (PEM)
est pris dans un sens large.
Il englobe non seulement les entreprises pouvant employer
jusqu'à 50 ou même 200 personnes, mais aussi les petites
unités du bâtiment, du commerce et des services ainsi que les
entreprises familiales et l'artisanat.
Signalons que les petites et moyennes entreprises ou petites
et moyennes industries (PME/PMI) sont constituées soit sous forme
d'entreprise individuelle soit sous forme sociétaire. L'importance des
PME se justifie à la fois à des arguments politiques,
économiques et sociaux.
1. Au plan politique
La promotion des PMES apparait comme un excellent moyen de
développer la naissance d'une génération d'entrepreneurs
nationaux et de lancer ainsi que consolider un tissu économique
adapté aux besoins du pays. L'indépendance politique passe ainsi
par la maitrise du processus de création de richesses par les
entreprises nationales publiques et privées.
2. Au plan économique
Il est reconnu que la PME exerce des effets d'entrainement en
amont et en aval, en ce qu'elle contribue à la valorisation des
ressources par la création d'autres activités de base
39 Archives Division Provinciale des Petites et Moyennes
entreprises à la Mairie de Goma
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telles que le développement de l'agriculture,
intégration du secteur artisanal pour une entreprise
manufacturière, etc....
En aval, elle contribue au développement du secteur
tertiaire qui est le plus dominant dans la ville de Goma, il comprend
l'administration publique (composée par les divisions et bureaux
urbains, et ministères étatiques), le commerce c'est
l'activité poumon qui est l'apanage de chaque individu) et les
activités privées. Mais il est évident que les principaux
arguments souvent avancé pour promouvoir la PME est que celle-ci permet
la création d'emploi d'autant plus important que les pays en
développement souffrent d'un taux de chômage élevé
et que les pouvoirs accordent à la réduction de celui-ci une
attention prioritaire.
3. Au plan social
Sur le plan de l'emploi, la PME ne contribue pas seulement
à sa création, elle y contribue dans des conditions qui
permettent une répartition équitable des richesses parmi les
différentes couches de la population, par leur accès aux revenus
du travail.
Page | 34
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Nous allons présenter globalement le cadre de notre
étude qui s'est déroulée dans la ville de Goma où
s'observe notre thème de recherche, celui de l'analyse des risques
d'investissement dans les secrétariats publics.
II.1. HISTORIQUE
Le nom de la ville tire son origine de la déformation
du mot NGOMA qui signifie tambour, dans la plupart des langues bantoues. Selon
la légende du terrain, le bruit du Nyiragongo lors de l'éruption
résonnait à la manière d'un tambour.
Selon la première légende, le premier village
fut engloutit par les laves du volcan Nyiragongo.
La population a dû fouir pour aller créer des
nouveaux villages dont l'un de MUTIRI ou MUNTI, l'actuel MUNIGI au pied du
volcan et l'autre de MATCHA, l'actuel SAKE et par la suite le troisième
village NGOMA ou MUNGOMA devenu GOMA actuellement.
L'origine de la ville de Goma comme agglomération se situe
vers les années 1900.
En 1908 fut fondé un poste colonial belge de Goma en
face du poste colonial allemand de Gisenyi pour des raisons militaires,
stratégiques et plus tard sera institué comme un office d'Etat
Civil.
Vers 1912, le pouvoir colonial aménagea un champ de la
société de chemin de fer par les travailleurs. Ce même
champ accueillait les fonctionnaires affectés aux travaux de
construction du port public de Goma vers 1930, au compte de l'office de
transport colonial OTRACO.
D'autres entreprises s'implantèrent et
attirèrent des milliers des ruraux et de travailleurs
rémunérés de comité national du Kivu (CNKI). Le
CNKI a beaucoup contribué à la naissance de la ville de Goma en
synergie avec l'OTRACO.
En 1938, Goma abritait un service de parquet de grande
instance. En 1948 le CNKI s'attache à l'aménagement du site ainsi
qu'une compagnie immobilière venait de naitre et qui était
chargée de céder des terrains aux colons du Nord-Kivu.
Latitude 1°45' sud ; longitude : 29°14' ; altitude
1401,8 au niveau du lac Kivu et 66.452.180Km2 de superficie.
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Parmi les immeubles publics de l'époque on peut citer
le bâtiment abritant l'ancienne école royale, l'actuel INSTIGO et
l'EPAIGO, école d'application de l'institut de Goma actuellement
scindée en deux écoles EPAIGO et EPAIMOG.
L'EP KYESHERO fût la première école
réservée aux noirs en 1957. Goma fut institué comme une
agglomération extra-coutumière, FERUZI devient le premier chef de
cité de 8600 habitants.
En 1962, Goma devient le chef-lieu de la province du
Nord-Kivu, créé par les ordonnances n° 88-031 du 20 juillet
1988 et celle n° 1976 du 15 novembre 1988. Mais suite à la
constatation des territoires de Goma et de Rutshuru, les organes
délibérants et exécutifs fonctionneront à KIROTCHE,
puis à SAKE, Denis PALUKU assuma alors l'intérim du gouverneur
à l'absence du titulaire et deviendra plus tard gouverneur en 1965.
L'actuelle province est issue du découpage de l'ancien
KIVU en 3 provinces à savoir le Sud-Kivu avec comme chef-lieu Bukavu, le
Maniema avec comme chef-lieu Kindu et le Nord-Kivu avec Goma comme
chef-lieu.
II.2. GENERALITES SUR LA VILLE DE GOMA
1°. SITUATION GEOGRAPHIQUE
a. Limites territoriales
Par ordonnance loi n° 88-178 du 28 mai 1988 fixant le
nombre, la dénomination et la délimitation des communes de la
ville de Goma ainsi que leurs quartiers, la ville de Goma est limitée
:
? Au Nord par le territoire de Nyiragongo ;
? Au Sud par le lac Kivu et la province du sud Kivu ;
? A l'Ouest par le territoire de Masisi ; ? A l'Est par la
république du Rwanda.
Située sur les coordonnées géographiques
suivantes :
Page | 36
b. Localisation
Sa localisation dans les hautes terres orientales où
elle jouit d'un climat doux à proximité de l'Ouganda et du
Rwanda. La chaine de Virunga avec le parc, le lac Kivu font de cette ville un
véritable site touristique mais aussi un point de convergence qui attire
beaucoup des gens même ceux venant de l'extérieur.
2°. ASPECT POLITICO ADMINISTRATIF a. subdivision
administrative
Conformément à l'ordonnance-loi n°48-127 du
22 mai 1989 fixant le nombre, la nomination et la limitation des communes dans
la ville de Goma ainsi que leurs quartiers (avant que nous ne soyons soumis au
nouveau découpage en 4 communes dans les jours à venir), la ville
de Goma est subdivisée en deux communes et 18 quartiers à savoir
:
? La commune de Goma avec 7 quartiers dont le quartier MIKENO,
MAPENDO, quartier le VOLCAN, KATINDO, HIMBI, KYESHERO et le quartier LAC VERT
;
? La commune de KARISIMBI avec 11 quartiers dont le quartier
KAHEMBE, BUJOVU, MAJENGO, VIRUNGA, KATOYI, MURARA, MUGUNGA, MABANGA NORD,
MABANGA SUD,KASIKA et le quartier NDOSHO.
L'existence de 18 quartiers, 63 cellules, et 353 avenues a
comme finalité l'administration de la population, assurer sa
sécurité ainsi que celle de ses biens. C'est ainsi que
l'autorité provinciale chef de l'exécutif du nord Kivu a
signé en date du 11 novembre 1999 l'arrêté
n°01/085/CAB/GP-NK/98 portant création des quartiers de faits dans
la ville de Goma. Cet arrêté a eu effet au découpage des
quartiers de la manière suivante :
- Le quartier KATOYI a été scindé en deux
quartiers KASIKA et KATOYI
- Le quartier MABANGA a été scindé en
deux quartiers : MABANGA NORD et MABANGA SUD.
L'autorité provinciale a pris un autre
arrêté n°10/037/CAB/GP-NK/98 portant création d'un
nouveau quartier dans la ville de Goma particulièrement dans la commune
de KARISIMBI, celui de BUJOVU constitué des cellules de BYAHI et TYAZO
qui dépendaient respectivement du quartier MAJENGO et VIRUNGA.
Page | 37
Cependant une liste exhaustive de différents maires
(personnalités directeurs de la ville)
1. KANGA GWIZANGAMANA : 1989-1991
2. MUGALE MWENZE MALIBU : 1991-1996
3. Alphonse KAHANYA KIMUHA TASSI : 1996-1998
4. MASHAKO MAMBA SEBI : 1998
5. NZABARE METSESA François : 1998-2005
6. Polydore WUNDI KWABWIRWA : 2005-2008
7. Roger RACHUD TUMBULA : 2008-2011
8. Jean BUSANGA MALIASEME : Intérim 2011-2012
9. KUBUYA NDOOLE Naason : 2012-2015
10. MALERE MAMICHO Dieudonné : 2015 à 2018
11. MUYISA KYESE Timothée : 2018 à nos jours
b. Aspect démographique
Goma est une ville de la province du nord Kivu, en RDC qui
connait une croissance démographique trop
accélérée. Cette croissance intervient suite aux
différents mouvements qu'effectue sa population. Ces mouvements
entrainent une modification de son effectif et de sa structure.
La concentration de sa population devient de plus en plus
importante suite à l'exode rural en grande ampleur dont les causes
principales sont les guerres inter ethniques et de libération.
Actuellement la ville de Goma est habitée par les
tribus autochtones parmi lesquels on peut citer : les Nandes, les Nyanga, les
Hutu, les Hundes, les Tembo, les Shi, les Tutsi.
3°. ASPECT SOCIO CULTUREL Education
La ville de Goma regorge des écoles tout publiques que
privées ou communautaires de niveau maternel, primaire et secondaire et
peu sont du niveau supérieur et universitaire.
En plus des écoles, Goma connait aussi la
présence de plusieurs centres d'alphabétisation et
d'apprentissage des métiers dont les uns :
Sont des centres sociaux :
Ces groupes pourraient avantageusement offrir une
opportunité touristique qui attirerait des curieux étrangers en
séjour à Goma.
Page | 38
- Centre de promotion sociale de Karisimbi CPS/K - Centre
d'animation sociale CBCA Virunga - Centres pour handicapés physiques
Ces centres encadrent plusieurs Personnes. Les enfants
abandonnés ou enfants dans la rue sont un peu nombreux parfois
même ramenés au centre de Kinyogote.
Au cours de ces dernières années, le nombre le
nombre d'écoles s'accroit au niveau de l'enseignement primaire et
secondaire. La majorité de ces écoles naissent d'une initiative
privée et généralement appelées complexes
scolaires.
Santé
Plusieurs maisons de formation et sanitaire implantées
un peu partout dans la ville de Goma contribuent à l'amélioration
des conditions sanitaires de la population.
Entre autre :
? L'hôpital provincial de Goma ;
? Des centres hospitaliers de références : CBCA
NDOSHO et CBCA VIRUNGA,
CHARITE MATERNELLE, HOPITAL HEAL AFRICA...
? Des cliniques privées ;
? Des centres et poste de santé publiques
? Des centres nutritionnels : celui de BIRERE, NOTRE DAME
D'AFRIQUE,
MUGUNGA,...
ASPECT CULTUREL
A. SPORT ET LOISIRS
La jeunesse de Goma se donne à pratiquer les
différents sports notamment le football, le volley Ball, le tennis, la
boxe le judo, l'acrobatie.
Quant au loisir, on observe un déficit d'organisation
des activités culturelles et détentes pouvant être utiles
pour une population stressée ou encore traumatisée par
l'état d'insécurité, les catastrophes naturelles et la
mauvaise gouvernance.
C'est ainsi que la ville de Goma est
généralement ravitaillée en poissons en provenance de
Vitshumbi, de Nyakakoma qui sont des pêcheries du lac Edouard.
Page | 39
B. HABITAT
Généralement les maisons d'habitation sont dans
les quartiers populaires, construites surtout en planches et d'autres parfois
en bâches mais la grande partie de la commune de Goma est construite en
dur.
S'agissant des installations hygiéniques comme les
poubelles, elles sont moins nombreuses. Les constructions anarchiques battent
les raccords dans certains quartiers de la ville. Nous citons à titre
d'exemple le Q. KASIKA, MABANGA, MAPENDO, MUGUNGA, BUJOVU,...
4°. ASPECT ECONOMIQUE
La croissance de la population économique de la ville
de Goma s'explique par sa position stratégique. La présence des
volcans, des faunes ainsi que des flores rares au Monde fait d'elle une
capitale touristique du pays. Cette capitale touristique est située
à 1980 Km du port de Mombasa et 1721 Km du port de Dar-es-Salem.
Ce qui constitue un atout majeur d'échanges commerciaux
avec les pays de l'Est en particulier et ceux de grands lacs en
général.
A côté de ceux-ci nous disons que l'économie
de Goma est multi sectorielle à savoir : 1. Le secteur
primaire
La ville de Goma occupe la surface fertile qui serait favorable
à l'agro pastorale.
Les petites surfaces d'étendues cultivables donnent des
rendements mais cela ne peut pas satisfaire les besoins alimentaires de sa
population.
On y trouve aussi l'élevage des volailles, des fretins
communément appelés « SAMBAZA » qui ne satisfait pas
aussi la population en protéines animale. Cette dernière fait
recours aux marchés extérieurs.
La pêche : La position stratégique de Goma au
bord du lac Kivu l'offre l'opportunité de pratiquer la pêche dans
ce dernier mais qui est moins poissonneux suite à la présence du
gaz méthane.
Page | 40
2. Le secteur secondaire
Ce sont des industries de nouvelle technologie.
· Industrie alimentaire : mont carmel, Krishna,...
· Industries manufacturières: super match, SNEL,
REGIDESO,...
3. Le secteur tertiaire
Ce secteur reste au stade embryonnaire à cause de la
situation économique et politique que connait le pays et beaucoup de
services ont été victimes de l'éruption volcanique de
2002.
a. Activités financières
La ville de Goma regorge d'innombrables institutions
financières et bancaires nouvelles et émergentes. Leur rôle
essentiel reste la récolte de l'épargne auprès de ses
membres et la redistribution à la population.
Cependant, la ville de Goma connait un marché de
capitaux très restreint suite à la perte de confiance à
l'égard des banques, la faiblesse de l'épargne de salaire,
l'instabilité des cours de change et le manque des relations
internationales, effet du mauvais système politico-économique qui
a prévalu au cours de dernières guerres et ont frappé la
province du Nord-Kivu en particulier et à l'est de la RDC en
général.
b. Le commerce dans la ville de Goma
Comme l'on a bien souligné ci-dessus que Goma est une
ville stratégique, et un carrefour commercial de part ses
potentialités et sa position à proximité des
différents pays frontaliers et se trouve prédisposé
à des activités commerciales très
développées.
A ce sujet nous trouvons plusieurs marchés dans la ville
dont nous pouvons citer :
· Marché de Virunga ;
· Marche de Kibabi ;
· Marche de Kahembe ;
· Marche de Nyabushongo ;
· Marche Alanine ; Marche de Kituku.
A part ces marchés nous trouvons un grand nombre des
boutiques et magasins.
Les informels du secteur de détail sont les plus
nombreux des tous les secteurs car celui-ci regorge le petit commerce et
l'artisanat.
Page | 41
4. Le secteur informel
Les activités informelles sont organisées par
les entreprises qui, sur le plan juridique ne sont pas immatriculées au
nouveau registre de commerce.
Dans la ville de Goma, parmi ces entreprises nous rangeons
celles recensées à l'IPMEA et qui fonctionne sous le
régime de patente et d'autres qui exercent illicitement les
activités commerciales, on les trouve dans les six natures
d'activités économiques qu'on trouve dans le pays :
· Les activités d'importation ;
· Les activités d'exportation ;
· Le commerce de détail ;
· Le commerce de gros ;
· Le commerce de demi gros ;
· Les services réputés commerciaux par la
loi.
Dans les activités d'importations, nous avons les
opérateurs économiques qui dans le cadre des débrouillards
se rendent à l'étranger et amènent les marchandises en
petite quantité qu'ils écoulent clendestement auprès des
opérateurs économiques sédentaires et d'autres
écoulent dans les entremise des colporteurs.
Dans le cadre de l'exportation, bien des produits surtout
vivriers sont écoulés à la direction du Rwanda et Ouganda
par les handicapés physiques et par quelque citoyens congolais par leurs
camionnettes et souvent ces derniers se déguisent en cultivateur
producteur pour éviter le fisc.
Dans le commerce de gros on rencontre les commerçants
clandestins qui ont importés et qui distribuent aux autres
commerçants. Ces importateurs clandestins usent souvent dans la plupart
des cas, les titres commerciaux de leurs frères, cousins, amis,...
moyennant un petit rien.
Les demis grossistes et détaillants, on les trouve dans
les quartiers .les uns opèrent dans l'ombre et les autres sont
implantés et se couvrent par la patente. Ce le cas des boutiquiers
opérant sur les avenues de la commune de Karisimbi surtout.
Page | 42
Une partie des entreprises y opérant payent la patente
et sont facilement identifiés et une autre partie ne paye pas la patente
et prenne fuite à tout moment lorsqu'ils observent les agents de l'Etat.
Dans ce secteur nous rangeons : les boutiques, kiosques, pharmacies,
quincaillerie, taxi moto etc.
5°. TRANSPORT ET COMMUNICATION
Le transport est assuré par les bateaux qui naviguent
sur le lac Kivu et facilitent les trafics entre la ville de Goma et Bukavu en
passant par l'ile d'Idjwi et Kalehe.
Les bateaux moyens et les pirogues assurent l'exploitation de
cette eau entre autres
bateau Safina, Mugote, Emmanuel I et II
Le transport en commun est assuré par les muni bus et des
taxis motos.
La communication est facilitée par les radios et
télévisions tels que la RTNC, RTCT, radio tel Emmanuel,...
Goma dispose de réseaux de communication des
entreprises étrangères notamment Airtel, Vodacom, et Tigo
récemment fusionné avec Orange, l'ex CCT.
Pour le plan spirituel Goma a des diversités dans le
choix de la foi entre autre l'église Catholique, la CBCA, l'Islam,
l'église Adventiste du 7è jour, les églises de
Réveil, et des communautés...
Statistique des secrétariats publics dans la
ville de Goma
En 2018 : les secrétariats ont été
évalué à 197 dont la répartition est la suivante,
108 se trouvent dans la Commune de KARISIMBI et 89 dans la Commune de
Goma.40
40 Rapport annuel 2018, Ministère Provincial des
Petites et Moyennes Entreprises Nord-Kivu/Goma
Page | 43
CHAPITRE TROISIEME : ANALYSE DES DONNEES
ET
DISCUSSION DES RESULTATS
Dans ce chapitre qui constitue la base de ce travail porte sur
le traitement des données ainsi que la discussion des résultats.
Pour arriver à bon port de ce travail, il est question de commencer par
la mise en évidence de la démarche méthodologique qui a
guidé nos recherches sur terrain, après nous procédons aux
analyses qui nous permettront de tirer la conclusion ainsi que les
suggestions.
III. 1. DESCRIPTION METHODOLOGIQUE III.1.1.
Echantillonnage
Il existe plusieurs méthodes pour construire un
échantillon lors de la réalisation d'une étude. Le choix
de la méthode dépend d'une part de l'objectif de l'étude,
des informations disponibles à priori et de la structure de l'univers
sur lequel porte l'enquête (population). D'autre part ce choix est
guidé par les limites éventuelles liées à la
réalisation de l'enquête proprement-dite : contraintes humaines et
matérielles, timing, ressources. Les paramètres suivants ont
été pris en compte :
- Informations générale à priori : les
données sur le sexe, âge, état civil.
- Timing : le temps alloué à cette enquête
était limitatif et ne nous a pas permis de bien développer
certains aspects de notre problématique.
Notre population est constituée de l'ensemble des
propriétaires des secrétariats publics de la ville de Goma. Il
est évident que nous ne saurons pas atteindre tous les
enquêtés pour leur adresser un questionnaire d'enquête,
c'est ainsi que nous recourons à l'échantillonnage afin de
déterminer le nombre exact des enquêtés de notre
étude.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées
pour sélectionner un échantillon dans la population. La
procédure de sélection d'un échantillon varie selon la
population. La procédure de sélection d'un échantillon
varie selon que la population est finie ou infinie. Du fait que le nombre des
secrétariats publics est connu avec certitude, c'est-à-dire la
taille N de notre population est finie, l'on choisira n qui sera la taille de
notre échantillon tel que chaque propriétaire d'un
secrétariat public ait la chance ou probabilité d'être
sélectionné. Le choix de notre échantillon sera ainsi
aléatoire simple.
Page | 44
De nombreux entretiens ont été conduits de
manière formelle avec les propriétés des
secrétariats publics ainsi que leurs agents. Ces entretiens ont permis
de dresser un état rapide de la situation.
La construction des questionnaires d'enquête individuels
repose sur la définition des variables à décrire et
à expliquer de façon principalement quantitative. Le
questionnaire cherche à expliquer de nombreuses variables
décrivant les aspects suivants :
- Les informations générales ;
- Les risques encourus par les propriétaires ;
- Leur jugement sur la prestation de leurs secrétariats
publics.
Ainsi le processus de collecte des données sera
essentiellement utile sur le questionnaire. En effet nous avons
élaboré un outil qui nous servira dans la collecte des
données lors de nos enquêtes sur le terrain notamment : un
questionnaire d'enquête est adressé aux propriétaires des
secrétariats publics afin de donner leurs avis et considérations
par rapport à la thématique dont il est question ici. Il comprend
une suite des questions ouvertes mais aussi fermées auxquelles les
enquêtés vont fournir des réponses directement ou
indirectement.
En tant que partie représentative de la population sur
laquelle on mène notre étude, nous nous bornerons au
système de calcul de l'échantillon principal tel que
recommandé par Peter LUNCH du fait de l'ampleur de notre population
d'étude pour prélever l'échantillon pour notre
étude.41
??.??2.p.(1-p)
Sur ce, nous resterons accro durant notre étude à
la formule suivante :
n= ??.?? 2+??2.p.(1-p)
Avec:
- N = taille de l'échantillon à calculer ;
- z=1,65 qui est la valeur du seuil de signification à
l'intervalle de la variable de confiance de 90 %;
- p=50%=0,50 qui est la probabilité d'obtenir un bon
échantillon parce que la prévalence recherchée p n'est pas
connue ;
41 Anderson-Sweeney, Statistiques pour l'économie et
la gestion, 2nd Ed, De Boeck Bruxelles 2008, P. 128
Page | 45
- d=5 % ou 0,05, la marge acceptable d'erreur de
l'échantillon;
- q= 1-p =1-0,50=0,50, probabilité d'obtenir un mauvais
échantillon quand la prévalence p n'est pas connue.
- N=taille de la population cible dans l'étude.
Ainsi connaissant la taille de la population estimée
à 197 propriétaires des secrétariats propriétaires
des secrétariats publics, nous obtenons les résultats suivants
:
n=
= 50
??*Z2*P(1-P) =
197*1,652*0,5(1-0,5)
????2+Z2*P(1-P)
197*0,12+1,652*0,5(1-05)
Si la taille de la population est inférieure à 10
000, il faut utiliser la formule de n révisé :
nf = ??
1+?? = 1+ 50
?? 197
= 40. De ce qui précède, la taille de
l'échantillon est égale à 40.
50
Cette section présente des informations
générales sur les secrétariats publics à Goma en
analysant élément par élément.
III.1.2. Technique de collecte des données
En ce qui concerne la technique, nous avons utilisé la
technique d'interview qui nous a permis d'échanger avec les
enquêtés sur certains points de notre questionnaire
d'enquête. Les questionnaires d'enquête ont été
adressés aux responsables des secrétariats publics dans la ville
de Goma, dans le but de fournir toutes les informations nécessaires
à cette recherche.
Le questionnaire de notre enquête comprend l'information
générale sur les propriétaires des secrétariats
publics et sur les risques d'investissement dans ce secteur dans la ville de
Goma.
III.1.3. Technique de dépouillement
Dans le cadre de notre travail, dans ce troisième
chapitre nous avons utilisé la méthode statistique qui nous a
permis de résumer les données sous forme des tableaux des
distributions, des effectifs et de les analyser.
III.2. INFORMATIONS GENERALES SUR LES PROPRIETAIRES
DES SECRETARIATS PUBLICS A GOMA
Page | 46
Tableau 1 : Répartition des enquêtes
selon leur sexe
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Masculin
|
37
|
92,5
|
Féminin
|
3
|
7,5
|
Total
|
40
|
100
|
Source : nos enquêtes Mai 2019.
Il découle de ce tableau que la plupart des responsables
des secrétariats publics sont des hommes soit 92,5% représentent
37 enquêtés et 7,5% soit 3 enquêtés sont du sexe
féminin.
Tableau 2 : Répartition des
enquêtés d'après l'Age
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
De 18 ans à 25 ans
|
10
|
25
|
De 25 ans à 30 ans
|
12
|
30
|
De 30 ans à 35 ans
|
4
|
10
|
De 35 ans à 40 ans
|
10
|
25
|
De 40 ans à plus
|
4
|
10
|
Total
|
40
|
100
|
Source : nos enquêtes Mai 2019
A partir de ce tableau sur 40 enquêtés, nous
constatons que 30% de nos enquêtés sont âgés de 25
à 30 ans, 25% soit 10 enquêtés sont âgés de 18
ans à 25 et de 35 ans à 40 ans et enfin un doublon de 4% pour
ceux de 30 ans à 35 ans et 40 à plus.
Tableau 3 : Répartition des
enquêtés selon le niveau d'étude
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Secondaire
|
18
|
45
|
Universitaire
|
22
|
55
|
Total
|
40
|
100
|
Source : nos enquêtes Mai 2019
Il ressort de ce tableau que sur 40 enquêtés, que
55% soit 22 enquêtés ont un niveau d'études universitaires,
suivis de ceux du niveau secondaire, 18 enquêtés soit 45%.
Page | 47
Tableau 4 : Répartition de
l'échantillon selon l'état civil
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Marié
|
22
|
55
|
Célibataire
|
18
|
45
|
Total
|
40
|
100
|
Source : nos enquêtes Mai 2019
Dans ce tableau nous voyons que la majorité des
enquêtées sont mariés et la minorité sont des
célibataires.
Tableau 5 : Répartition de
l'échantillon selon l'ancienneté
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
De 0 à 1 ans
|
8
|
20
|
De 1 à 3 ans
|
12
|
30
|
3 ans à 5 ans
|
10
|
25
|
De 5 ans ou plus
|
10
|
25
|
Total
|
40
|
100
|
Source : enquêtes Mai 2019
A partir de ce tableau sur 40 personnes ; la grande partie de nos
enquêtés a investi depuis 1 ans à 3 ans, puis un doublons
de ceux de 3 à 5 ans et 5 ans ou plus suivi de ceux de moins d'une
année. La minorité est celle qui a investi depuis 1 an.
III.3. ANALYSE DES RECETTES ET DEPENSES
D'INVESTISSEMENT DANS LES SECRETARIATS PUBLICS A GOMA
Tableau 6 : Répartition de
l'échantillon selon les risques encourus par les secrétariats
publics dans l'exercice de leur métier
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Non récupération du capital investi
|
4
|
10,0
|
Pertes
|
8
|
20,0
|
Pannes fréquentes
|
25
|
62,5
|
Mauvaise gestion de l'activité
|
3
|
7,5
|
Total
|
40
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mai 2019
Il ressort de ce tableau que sur un total de 40
enquêtés, 25 enquêtés soit 62,5% estiment que les
pannes fréquentes exigeant des sommes exorbitantes comme des pannes des
imprimantes et photocopieuse qui occasionnent la fuite de certains clients
suite au manque de service au moment de l'endommagement ou lors de la
réparation suite à la mauvaise qualité
Page | 48
de service, 8 enquêtés soit 20% estiment les
pertes comme leur risque suite aux grèves des temps en temps pour ceux
qui se trouvent auprès des intuitions supérieurs et
universitaires pour cela il faut vraiment être prudent pour ne pas subir
des pertes énormes lors des grèves, 4 enquêtés soit
10% estiment la non récupération du capital investi,
malgré le secteur qui est jugé rentable mais ceux qui ont investi
suite aux emprunts et capitaux propres se trouvent coincé pour
régler la somme endettée, et enfin 3 enquêtés soit
7,5% estiment la mauvaise gestion de l'activité suite au vol des
quelques matériels constitue un risque pour cela il faut juste
être vigilant pour mener à bien votre activité.
Tableau 7 : Répartition de
l'échantillon selon leur emplacement
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Etablissements Universitaires
|
17
|
42,5
|
Grandes artères
|
21
|
52,5
|
Centre-Ville
|
2
|
5
|
Total
|
40
|
100
|
Source : nos enquêtes, Mai 2019
Nous remarquons que sur les 40 enquêtés ou
responsables des secrétariats publics, 21 soit 52,5% se placent sur les
grandes artères suivi de 17 enquêtés soit 42,5% ont
placé leurs secrétariats publics cote à cote des
établissements universitaires et enfin 2 enquêtés soit 5%
sont en ville.
Tableau 8 : Répartition de
l'échantillon selon la satisfaction dans l'exercice dans leur
activité
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
OUI
|
34
|
85
|
NON
|
6
|
15
|
Total
|
40
|
100
|
Source : nos enquêtes, Mai 2019
Il ressort de ce tableau que sur un total de 40
enquêtés, 34 soit 85% sont satisfaits dans l'exercice de leur
activité car l'activité est très rentable et 6
enquêtés soit 15% ne sont pas satisfait dans leur
activité.
Tableau 9 : Répartition de
l'échantillon selon le paiement des taxes et impôts de
l'Etat
|
Effectifs
|
|
Pourcentage
|
OUI
|
|
40
|
100
|
Source : nos enquêtes, Mai 2019
Page | 49
Il ressort de ce tableau que tous les secrétariats
publics payent des impôts et les taxes. La DGI fait payer à tous
les secrétariats publics un impôt annuel de
50.000Fc. Tout en sachant aussi que la taxe mensuelle sur
l'environnement est de 2820 FC qui fait 33 840Fc pour une
année soit un total de 83 840Fc par an.
Tableau 10 : Répartition de
l'échantillon selon le capital investi en dollars américains par
les secrétariats publics
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 820$ à 1580$
|
8
|
20
|
1200
|
9600
|
De 1581$ à 2340$
|
10
|
25
|
1960
|
19600
|
De 2341$ à 3100$
|
8
|
20
|
2720
|
21760
|
De 3101$ à 3860$
|
9
|
22,5
|
3480
|
31320
|
De 3861$ à 4620$
|
3
|
7,5
|
4240
|
12720
|
De 4621$ à 5380$
|
2
|
5
|
5000
|
10000
|
Total
|
40
|
100
|
|
105000
|
Source : Nos enquêtes Mai 2019
Ce tableau nous montre que plusieurs enquêtés ont
investi avec la somme se trouvant entre 1581$ à 2340$ et moins
d'investisseurs avec la somme se trouvant entre 4621$ à 5380$.
Le capital initial moyen investi dans les secrétariats
publics est de :
X = :nixi
: ni
|
= 105000
40 =2625$
|
En moyenne le responsable du secrétariat public
à Goma doit investir 2625$ à l' origine de son activité.
Il en suit qu'à partir de ce capital initial moyen le
propriétaire des secrétariats publics ont acquis des ordinateurs,
imprimantes, photocopieuses, plastificateurs, Grande agrafeuses, tables,
chaises comme priorité et ont payé le premier loyer pour
commencer leur activité.
Les activités réalisées dans les
secrétariats publics sont nombreuses notamment : la saisie, l'impression
(noir blanc et en couleur), la reluire et le scannage. Signalons que les
capitaux classés à travers cette méthode de Liorzou dans
le tableau 8 sont 1600$, 1900$, 4000$, 4500$, 2200$, 1200$, 1500$, 1300$,
5000$, 3000$, 2300$ qui nous ont permis de trouver d (étendu), k (nombre
de classe), a (amplitude) etc.
Page | 50
Tableau 11 : Répartition des enquêtes
selon les sources de financement
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Fonds Propre
|
36
|
90
|
Fonds Propres et emprunt
|
4
|
10
|
Total
|
40
|
100
|
Source : Nos enquêtes, Mai 2019.
A partir de ce tableau, nous constatons que 36
enquêtés, la majeure partie d'enquêtés investis dans
les secrétariats publics par leur propre fonds, et seuls 4
enquêtés par emprunt et par leurs fonds propres.
Tableau 12 : Répartition de
l'échantillon selon les recettes journalières en
FC
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 5000Fc à 15000Fc
|
1
|
2,5
|
10000
|
10000
|
De 15001Fc à 25000Fc
|
4
|
10
|
20000
|
80000
|
De 25001Fc à 35000Fc
|
7
|
17,5
|
30000
|
210000
|
De 35001Fc à 45000Fc
|
10
|
25
|
40000
|
400000
|
De 45001Fc à 55000Fc
|
8
|
20
|
50000
|
400000
|
De 55001Fc à 65000Fc
|
10
|
25
|
60000
|
600000
|
Total
|
40
|
100
|
|
1700000
|
Source : Nos enquêtes Mai 2019
Ce tableau nous montre que la grande partie des
secrétariats publics reçoivent comme recettes
journalières, une somme se trouvant dans l'intervalle de 55000Fc
à 65000Fc et 35000Fc à 45000Fc enfin un secrétariat qui
obtient une somme se trouvant entre 5000 à 15000fc.
X = :nixi
: ni
|
= ????00000
40 = 42500FC
|
En moyenne, les investisseurs des secrétariats publics
à Goma gagnent 42500FC par jour soit 9562,5$ par an.
Page | 51
Répartition de l'échantillon selon les
dépenses
Tableau 13 : Répartition de
l'échantillon selon le paiement mensuel du loyer en USD
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 19 à 61$
|
2
|
5
|
40
|
80
|
De 61 à 103$
|
13
|
32,5
|
82
|
1066
|
De 103 à 145$
|
15
|
37,5
|
124
|
1860
|
145 à 187$
|
5
|
12,5
|
166
|
830
|
De 187 à 229$
|
4
|
10
|
208
|
832
|
De 229 à 271$
|
1
|
2,5
|
250
|
250
|
Total
|
40
|
100
|
|
4918
|
Source : Nos enquêtes Mai 2019
De ce tableau nous voyons que la partie majeure
dépenses par mois est pour une somme comprise entre 103$ à 145$
et la minorité entre 229$ à 271$.
Le paiement moyen du loyer mensuel dans les secrétariats
publics mixtes est de :
X = ? ni??i
? ni
|
= 4918
|
= 122,95$
|
|
40
|
Dans la ville de Goma en moyenne, l'investisseur du
secrétariat public doit payer pour le loyer, une somme équivalent
à 122,95$ soit 1475,4$ par an.
Tableau 14 : Répartition de
l'échantillon selon le paiement des agents en $/mois
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 80 à 120$
|
10
|
25
|
100
|
1000
|
De 120 à 160$
|
16
|
40
|
140
|
2240
|
De 160 à 200$
|
7
|
17,5
|
180
|
1260
|
De 200 à 240$
|
3
|
7,5
|
220
|
660
|
De 240 à 280$
|
2
|
5
|
260
|
520
|
De 280 à 320$
|
2
|
5
|
300
|
600
|
Total
|
40
|
100
|
|
6280
|
Source : Nos enquêtes Mai 2019
De ce tableau nous remarquons que la grande partie des
entrepreneurs parmi les 40 rémunèrent leurs agents avec une somme
se trouvant entre 120 à 160$.
Le paiement mensuel moyen du salaire des agents dans
secrétariats publics est de :
X = ? ni??i
? ni
|
= 6280
|
= 157$ soit 1884$ par an.
|
|
40
|
Page | 52
En moyenne, l'investisseur du secrétariat public doit
le salaire mensuel des agents pour une somme équivalente à 157$
dans la ville de Goma.
Tableau 15 : Répartition de
l'échantillon selon le paiement de
l'électricité
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 6 à 14$
|
12
|
30
|
10
|
120
|
De 14 à 22$
|
14
|
35
|
18
|
252
|
De 22 à 30$
|
8
|
20
|
26
|
208
|
De 30 à 38$
|
1
|
2,5
|
34
|
34
|
De 38 à 46$
|
3
|
7,5
|
42
|
126
|
De 46 à 54$
|
2
|
5
|
50
|
100
|
Total
|
40
|
100
|
|
840
|
Source : Nos enquêtes Mai 2019
Au vue de ce tableau, nous remarquons que la plupart des
investisseurs ici supportent le coût d'électricité pour une
somme se trouvant entre 14 à 22$ par mois.
Le paiement mensuel moyen de l'électricité dans
les secrétariats publics est de :
X=? ????????
? ????
|
= 840
40
|
= 21$
|
Mensuellement en moyenne, l'investisseur du secrétariat
public doit payer une somme de 21$ soit 252$ par an pour
l'électricité.
Tableau 16 : Répartition de
l'échantillon selon le paiement de restauration en francs
Congolais
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 1350 à 1650Fc
|
8
|
20
|
1500
|
12000
|
De 1650 à 1950Fc
|
9
|
22,5
|
1800
|
16200
|
De 1950 à 2250Fc
|
13
|
32,5
|
2100
|
27300
|
De 2250 à 2550Fc
|
4
|
10
|
2400
|
9600
|
De 2550 à 2850Fc
|
3
|
7,5
|
2700
|
8100
|
De 2850 à 3150Fc
|
3
|
7,5
|
3000
|
9000
|
Total
|
40
|
100
|
|
82200
|
Source : Nos enquêtes Mai 2019
Vu ce tableau, nous voyons que la majorité des
investisseurs soit 32,5% alloue une somme dans l'intervalle de 1950 à
2250Fc par jour la restauration des agents.
Le paiement moyen de la restauration par jour pour chaque
secrétariat sera de :
X = ?????????
? ????
|
= ??????????
???? = 2055Fc, une moyenne de 38,53$ par mois soit
462,375$ par an.
|
Page | 53
En moyenne par mois, l'investisseur du secrétariat
public doit à ses agents une somme de 38,53$ pour la restauration.
Tableau 17 : Répartition de
l'échantillon selon la consommation des rames des papiers en
USD
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 3,5$ à 6,5$
|
12
|
30
|
5
|
60
|
De 6,5 à 9,5$
|
14
|
35
|
8
|
112
|
De 9,5 à 12,5$
|
7
|
17,5
|
11
|
77
|
De 12,5 à 15,5$
|
2
|
5
|
14
|
28
|
De 15,5 à 18,5$
|
3
|
7,5
|
17
|
51
|
De 18,5 à 21,5$
|
2
|
5
|
20
|
40
|
Total
|
40
|
100
|
|
368
|
Source : Nos enquêtes Mai 2019
Il ressort de ce tableau que la majorité de nos
enquêtés, 14 enquêtés soit 35% effectuent une
consommation des rames des papiers variant dans l'intervalle entre 6,5$
à 9,5$ et le minimum varie entre 12,5 à 15,5$ et 18,5 à
21,5$.
Le paiement moyen pour la consommation des papiers
s'élève à :
X = :nixi
: ni
|
= 368
???? = 9,2$ par jour soit 3312$ par an en
moyenne.
|
En moyenne, l'investisseur du secrétariat public doit
consommer pour les papiers une somme de 276$ tous les mois.
Tableau 18 : Répartition de
l'échantillon selon le frais de transport journalier en francs
Congolais
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 310 à 890Fc
|
12
|
30
|
600
|
7200
|
De 890 à 1470Fc
|
17
|
42,5
|
1180
|
20060
|
De 1470 à 2050Fc
|
5
|
12,5
|
1760
|
8800
|
De 2050 à 2630Fc
|
1
|
2,5
|
2340
|
2340
|
De 2630 à 3210Fc
|
2
|
5
|
2920
|
5840
|
De 3210 à 3790Fc
|
3
|
7,5
|
3500
|
10500
|
Total
|
40
|
100
|
|
54740
|
Source : Nos enquêtes Mai 2019
Nous remarquons à ce niveau que la plupart des
responsables des secrétariats publics sur 40, se constituent une somme
entre 890 à 1470Fc par jour pour le frais de transport.
La constitution moyenne des frais de transport dans les
secrétariats publics est de :
Page | 54
nizi
X= E ni
|
= 54740=1368,5FC/jour soit
307,91$/an.
40
|
En moyenne, l'investisseur du secrétariat public se
constitue une somme de 25,65$ par mois.
Tableau 19 : Répartition de
l'échantillon selon le frais de communication journalière en
francs congolais
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 400 à 600Fc
|
15
|
37,5
|
500
|
7500
|
De 600 à 800Fc
|
14
|
35
|
700
|
9800
|
De 800 à 1000Fc
|
8
|
20
|
900
|
7200
|
De 1000 à 1200Fc
|
1
|
2,5
|
1100
|
1100
|
De 1200 à 1400Fc
|
1
|
2,5
|
1300
|
1300
|
De 1400 à 1600Fc
|
1
|
2,5
|
1500
|
1500
|
Total
|
40
|
100
|
|
28400
|
Source : Nos enquêtes Mai 2019
Nous remarquons à ce niveau que la plupart des
responsables des secrétariats publics sur 40, se constituent une somme
entre 600 à 800Fc par jour pour le frais de communication.
La constitution moyenne des frais de communication dans les
secrétariats publics est de :
nizi
X= E ni
|
= zs400=710FC par jour soit 159,75/$
par an.
40
|
En moyenne, l'investisseur du secrétariat public se
constitue une somme de 13,31$ par mois. Tableau 20 :
Répartition de l'échantillon selon les autres charges en
USD
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 13 à 17$
|
9
|
22,5
|
15
|
135
|
De 17 à 21$
|
6
|
15
|
19
|
114
|
De 21 à 25$
|
9
|
22,5
|
23
|
207
|
De 25 à 29$
|
10
|
25
|
27
|
270
|
De 29 à 33$
|
3
|
7,5
|
31
|
93
|
De 33 à 37$
|
3
|
7,5
|
35
|
105
|
Total
|
40
|
100
|
|
924
|
Source : Nos enquêtes, Mai 2019
Ici nous constatons que la majorité des investisseurs
engagent pour une somme allant de 25 à 29$, suivi de ceux pour 21
à 25$, et la minorité soit 3 enquêtés sont dans
l'intervalle de 29 à 33$ et 33 à 37$ pour les autres charges
comme la communication en cas de nécessité, recyclage, les objets
pour la reluire, les plastifiants et autres charges pouvant survenir.
Page | 55
Le paiement moyen mensuel des autres charges
s'élève à :
X = ?????????
? ????
|
= ??????
???? =23,1$
|
En moyenne, l'investisseur de secrétariat public doit
consommer pour les autres charges une somme de 23,1$ par mois soit 277,2$ par
an.
Tableau 21 : Répartition de
l'échantillon selon le renouvellement des matériels
(amortissement) mensuel en francs Congolais
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 6,62 à 20,82$
|
7
|
17,5
|
13,72
|
96,04
|
De 20,82 à 35,02$
|
14
|
35
|
32,42
|
453,88
|
35,02 à 49,22$
|
11
|
27,5
|
42,12
|
463,32
|
De 49,22 à 63,42$
|
5
|
12,5
|
56,32
|
281,6
|
De 63,42 à 93,42$
|
2
|
5
|
78,42
|
156,84
|
De 93,42 à 104,62$
|
1
|
2,5
|
99,02
|
99,02
|
Total
|
40
|
100
|
|
1550,7
|
Source : Nos enquêtes, Mai 2019
Nous remarquons à ce niveau que la plupart des
responsables des secrétariats publics sur 40, se constituent une somme
entre 35,02 à 49,22$ pour le renouvellement du matériel,
La constitution moyenne mensuelle du renouvellement du
matériel dans les salons de coiffure mixtes est de :
X=? ????????
? ????
=38,76$ par mois soit 465,21$ par an.
= 1550,7
40
En moyenne, l'investisseur du secrétariat public se
constitue une réserve annuelle pour le renouvellement de ses
matériels, une somme de 465,21$.
Tableau 22 : Répartition des enquêtes
selon les fonds propres en dollars Américains
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Xi
|
NiXi
|
De 980 à 1620$
|
7
|
17,5
|
1300
|
9100
|
De 1620 à 2260$
|
9
|
22,5
|
1940
|
17460
|
De 2260 à 2900$
|
12
|
30
|
2580
|
30960
|
De 2900 à 3540$
|
8
|
20
|
3220
|
25760
|
De 3540 à 4180$
|
2
|
5
|
3860,5
|
7721
|
De 4180 à 4820$
|
2
|
5
|
4500
|
9000
|
Total
|
40
|
100
|
|
100001
|
Source : nos calculs à partir de nos
enquêtes en Mai 2019
Page | 56
De nos analyses à travers ce tableau, nous remarquons
que sur le total de secrétariats publics enquêtés; la
majorité des investisseurs ont un fonds propre qui est dans l'intervalle
de 2260 à 2900$ et la minorité dans l'intervalle de 3540 à
4180$ et 4180 à 4820$.
X=? ni??i
? ni
|
= 100001
|
=2500,025$
|
|
40
|
|
En moyenne, l'investisseur du secrétariat public a
investi avec une somme de 2500$ allouée pour le fonds propre de la
constitution de son entreprise.
Le capital investi moyen est de 2625$ dont le fonds propre
moyen est de 2500$ et donc l'investisseur s'est emprunté 124,97$ qui est
la somme des emprunts en moyenne.
III.3.1. Calcul du résultat Net de l'exercice
A partir du tableau n°12 nous savons que les recettes
journalières en moyenne sont de 42500 FC soit 9562,5$
l'an et les dépenses moyennes annuelles (cfr tableau 13, 14,
15, 16, 17, 18, 19, 20) sont respectivement de 1475,4$ + 1884 + 252 +
462,375 + 3312 + 307,91 + 159,75 + 277,2 =
8130,6375$.
En y associant la taxe sur l'environnement et l'impôt de
la DGI nous avons 33 840Fc + 50 000Fc = 83 840Fc par an soit 52,4$
qui est le paiement annuel de la taxe et impôt.
Tableau 23 : Calcul du
résultat
Typologie des recettes et dépenses
|
Montants en $
|
Recettes annuelles (1)
|
9562,5
|
Dépenses d'exploitation (2)
|
8130,6375
|
Amortissement (renouvellement) (3)
|
465,21
|
RNE (résultat avant impôt)=
(1-2-3)
|
966,6525
|
Impôt et Taxe (5)
|
52,4
|
RNE (résultat après impôt) =
(4-5)
|
914,2525
|
Source : nos calculs à partir des tableaux
précédents De ce tableau nous pouvons calculer :
? La rentabilité commerciale : qui
emporte le résultat d'exploitation sur le chiffre d'affaires hors
taxe.
Rentabilité commerciale = ??????
???????? X 100
Rentabilité commerciale =
??????,????
????????,?? X 100 = 10,1%.
Page | 57
La rentabilité commerciale étant de 10,1$
signifie pour chaque vente réalisée de 1$ chaque
secrétariat public gagne 0,101$.
? Rentabilité économique : qui
reprend le résultat net d'exploitation plus l'impôt sur le capital
investi
Rentabilité économique = ???????????????? ??????
??'????????????????????????
x 100
?????????????? ??????????????
Rentabilité économique =
??????,????
X 100 = 34,83%,
????????
Cette activité est rentable économiquement du fait
qu'en investissant 1$ dans cette activité, chaque secrétariat
public gagne en moyenne 0,4371$.
Rentabilité financière :
???????????????? ?????????? ??????ô?? X 100 =
??????,???? X 100 = 38,67%
?????????? ???????????? ????????
Financièrement nous trouvons que chaque 1$ de fonds
propres investi rapporte en moyenne 0,3867$ ou chaque 100$ de fonds propres
investi dans cette activité rapporte en moyenne 38,67$.
III.3.2. Indicateur de la rentabilité
I. Calcul de la VAN
Rappel, pour calculer la Valeur Actuelle Nette (VAN), il faut
préalablement connaitre la durée du projet ainsi que le taux
d'investissement tel que souligné dans la partie théorique.
Ainsi, nous considérons :
Formule de la VAN = -IO + ??? ????(1 + ??)-??
??=1
En se référant au tableau n°10, nous avons le
capital initial ou l'investissement initial de 2625$.
Le Cash-Flow = Résultat + Amortissements CF =
914,25+465,21$
CF = 1379,46$
Quant à ce qui concerne le taux d'intérêt
à imposer, nous nous sommes référé au taux
directeur de la Banque Centrale du Congo qui est de
9%.42
D'où t=9%
42
https://actualite.cd/2019/05/01/rdc-la-banque-centrale-baisse-son-taux-directeur-9-et-releve-le-taux-de-croissance-59
Page | 58
VAN= -2625 + 1379,46 (1,09)-1 VAN = -
1359,44$
Nous constatons que la VAN dégagée pour cette
activité est négative. Cela revient à dire que cette
activité est rentable vu sa rentabilité mais n'est pas acceptable
vu la VAN qui est moins élevée.
II. Calcul de la durée de
récupération du capital investi (DR)
La durée de récupération du capital est le
temps au bout duquel le montant cumulé des Cash-Flow actualisées
est égal au montant du capital investi.
La formule de calcul de cette durée est :
DR=Cap. Investi
CF
|
1379,46 x360 = 685 jours 2625
|
|
Il ressort de ce calcul que la durée de
récupération du capital dans cette activité est de
685 jours soit 1 an, 10 mois et 25 jours.
III. Indice de profitabilité
L'indice de profitabilité indique si le projet sera bon
ou mauvais. Le projet est bon si la valeur de cet indice est supérieure
à 1.
Il se calcul de la manière suivante : IP = CF
Cap Investi
|
1379,46
=
2625
|
= 0,5
|
Comme l'IP est inférieur à 1 soit égal
à 0,5 cela veut tout simplement dire que le projet n'est pas bon.
III.4. DISCUSSION DES RESULTATS
Pour la réalisation de ce travail, nous avons
consulté quelques travaux de nos prédécesseurs, parmi
lesquels la majorité soit trois des quatre ont traité sur le
milieu risqué dans la ville de Goma. Ces premiers ont voulu travailler
sur l'évaluation du projet dans cet environnement risqué, la
dernière a traité sur la rentabilité
générée dans le secteur informel.
Quant à notre recherche, dont le travail porte sur
l'analyse des risques d'investissement dans les secrétariats publics
à Goma, se différencie des autres chercheurs dans la mesure
où nous avons voulu voir les risques qu'encourt l'investisseur du
secrétariat
Page | 59
publique lors de la réalisation de ses activités
et savoir la rentabilité commerciale, économique et
financière de cette activité.
De par notre analyse, nous avons trouvé que
l'investissement dans les secrétariats publics est rentable avec 10,1%
comme rentabilité commerciale, 34,83% comme rentabilité
économique et 38,7% comme rentabilité financière mais nous
remarquons aussi que cet investissement n'est pas bon, suite à la VAN
qui est négative soit -1359,44$.
Sur ce fait, nous recommandons au Gouvernement congolais
d'harmoniser le problème des taxes et impôts dans les
différents secteurs de l'économie et le secteur des petites et
moyennes entreprises en particulier, de pouvoir mettre en place un
système éducatif des techniciens électroniciens pouvant
éradiquer aux risques dus aux différentes pannes, qui
handicaperaient certaines activités à un certain moment et
pousseraient que la durée de récupération du capital
investi soit élargi. Aux Gestionnaires, de bien règlementer leurs
dépenses afin cette activité ait une VAN positive et que ces
gestionnaires puissent créer une plate pouvant établir les
différents prix pour les services des secrétariats publics.
Page | 60
CONCLUSION
Nous voici à la fin de notre travail qui a porté
sur : « l'Analyse des risques d'investissement dans les
secrétariats publics à Goma, enquête menée en Mai
2019 ».
Pour ce fait, notre problématique a été
fondée au tour des questions suivantes :
1. Quels sont les risques que l'investisseur cours dans la
réalisation du projet de secrétariat public ?
2. Le projet d'investissement des secrétariats publics
est-il rentable commercialement, financièrement et économiquement
?
En réponse de ces préoccupations, nous avons
émis les hypothèses ci-après :
? Dans le cadre de cette étude, nous pensons à
priori que les risques encourus par l'entrepreneur en investissant dans les
secrétariats publics seraient : la non récupération du
capital investi, les pannes quotidiennes exigeant des sommes exorbitantes, la
mauvaise gestion de l'activité et les pertes au sein du
secrétariat public ;
? Nous pensons aussi que le projet d'investissement des
secrétariats publics est rentable commercialement, financièrement
et économique vu l'accroissement du nombre d'entrepreneur qui veulent
investir dans ce secteur.
Pour vérifier nos hypothèses, nous nous sommes
servis des méthodes et techniques qui nous ont été
impérieuses dont la méthode statistique puis les techniques
documentaires, d'interview et celle d'enquête par le questionnaire.
Après analyse et traitement des données, nous
avons constaté que les différents risques encourus par les
investisseurs lors de la réalisation de leur activité sont les
pannes fréquentes, la mauvaise gestion, les pertes qui ont trait direct
sur la VAN qui est de -1359,44 avec une DRC de 1 an,
10 mois et 20 jours et 0,53 comme IP, car la
réparation de ces matériels exigent des grosses sommes, mais
aussi le manque de quelques services au sein du secrétariat public.
Après nous constatons que cette activité génère une
rentabilité commerciale de 10,1% et un taux de
rentabilité économique élevée de 34,82%
et un taux de rentabilité financière de
38,67%.
D'après ce qui précède, nos deux
hypothèses nous assignées à l'avance sont toutes
confirmées par nos résultats trouvés.
C`est ainsi que ce travail scientifique étant l'oeuvre
d'un être humain ne contenant pas à lui-même le maximum de
connaissances sur l'analyse des risques d'investissement, nous recommandons aux
autres chercheurs intéressés dans ce domaine de découvrir
autres pistes de solution.
Page | 61
BIBLIOGRAPHIE
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Ellipses Editions Marketing, Paris 1999, p.343
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3. www.google.wikipédia, consulté le
24/04/2019 à 11h13
Page | 63
TABLE DES MATIERES
DEDICACE i
SIGLES ET ABREVIATIONS ii
REMERCIEMENTS iii
LISTE DES TABLEAUX iv
INTRODUCTION 1
0.1. ETAT DE LA QUESTION 1
0.2. PROBLEMATIQUE 5
0.3. HYPOTHESES 7
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 7
0.5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL 8
0.6. OBJECTIFS DU TRAVAIL 8
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL 9
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 9
CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL DU TRAVAIL 10
I.1. L'INVESTISSEMENT 10
I.1.1.Définition 10
I.1.2. Typologie des investissements 11
I.1.3. Décision d'investissement 12
I.1.4. Les déterminants de l'investissement 15
I.1.5. Les différents modes de financement des
investissements 17
I.1.6. Les risques liés à l'investissement 17
I.1.7. Gestion des risques d'investissement 18
I.2. NOTION SUR LA RENTABILITE 19
I.2.1. Définition et types de rentabilité 19
I.2.2. Evaluation de la rentabilité 19
I.2.3. La rentabilité et le risque 23
I.3. NOTION SUR LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES EN RDC 24
I.3.1. Définition et caractéristiques de la PME
24
I.3.2. Rôle et importance des PME 29
I.3.3. Difficultés et faiblesses des PME 30
I.3.4. Les petites et moyennes entreprises dans la ville de Goma
32
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 34
II.1. HISTORIQUE 34
II.2. GENERALITES SUR LA VILLE DE GOMA 35
Page | 64
CHAPITRE TROISIEME : ANALYSE DES DONNEES ET DISCUSSION
DES
RESULTATS 43
III. 1. DESCRIPTION METHODOLOGIQUE 43
III.1.1. Echantillonnage 43
III.1.2. Technique de collecte des données 45
III.1.3. Technique de dépouillement 45
III.2. INFORMATIONS GENERALES SUR LES PROPRIETAIRES DES
SECRETARIATS PUBLICS A GOMA 45
III.3. ANALYSE DES RECETTES ET DEPENSES D'INVESTISSEMENT DANS
LES
SECRETARIATS PUBLICS A GOMA 47
III.3.1. Calcul du résultat Net de l'exercice 56
III.3.2. Indicateur de la rentabilité 57
III.4. DISCUSSION DES RESULTATS 58
CONCLUSION 60
BIBLIOGRAPHIE 61
I. OUVRAGES 61
II. COURS, TFC ET MEMOIRES 62
III. WEBOGRAPHIE 62
TABLE DES MATIERES 63
ANNEXE
Page | a
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Nous sommes étudiant de la deuxième année
de Licence en Sciences Commerciales et Financières dans l'Option
Comptabilité qui porte sur : « Analyse des risques
d'investissements dans les secrétariats publics de la ville de Goma,
enquête menée en Mai 2019 ».
Nous vous sollicitons de répondre à nos questions
ci-dessous et vous rassurant l'anonymat.
I. IDENTITE DE L'ENQUETE
1. Sexe
a) M :
b) F :
2. Age :
a) De 18 ans à 25 ans
b) De 25 ans à 30 ans
c) De 30 ans à 35 ans
d) De 35 ans à 40 ans
e) De 40 ans à 45 ans
3. Niveau d'étude :
a) Sans étude
b) Primaire
c) Secondaire
d) Universitaire
4. Etat civil :
a) Marié (e)
b) Célibataire
c) Veuf (ve)
d) Divorcé (e)
e) Séparé (e)
5. Ancienneté
Combien de temps faites - vous dans cette activité ?
a) De 0 à 1 an
b) De 1 à 3 ans
c) De 3 ans à 5 ans
d) De 5 ans ou plus
II. ENQUETE PROPREMENT-DITE
1. Quels sont les risques que vous courez dans votre
activité de secrétariat public ?
a) Non récupération du capital investi
b) Pertes
c) Mauvaise gestion du projet
d) Autres à préciser
2. Quel est le montant de votre investissement ou du
capital initial ?
a) De 1000$ à 1500$
b) De 1500$ à 2000$
c) De 2000$ à 2500$
d) De 2500$ à plus
3. A quelle valeur estimez-vous les biens suivants dans
votre secrétariat public ?
a) Table
b) Chaise
c) Ordinateur .
d) Imprimante
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e) Grande agrafeuse....
f) Photocopieuse
g) Plastificateur
4. Vous possédez combien de :
a) Table
b) Chaise
c) Ordinateur .
d) Imprimante
e) Grande agrafeuse....
f) Photocopieuse
h) Plastificateur
5. Quelle a été la source de financement
de cette activité que vous réalisez ? .
6. A combien estimez -vous votre recette
journalière ?
7. Etes - vous soumise aux taxes de l'état dans
votre activité ?
Oui : non :
8. Si OUI, lesquelles ?
9. Quels sont les risques auxquels vous êtes
soumis dans l'exercice de votre
activité ?
10. Etes-vous satisfait dans l'exercice de votre
activité ?
11. Que suggérer-vous pour l'amélioration
de ce secteur ?
12. Quelles sont les dépenses fonctionnelles
?
- Paiement des agents .
- Loyer /mois .
- Courant /panneau (renouvellement)
- La restauration des agents
- La communication
- Transport aller et retour .
- Toner
13. Combien de rames des papiers consommez-vous par jour
?
14. A quel prix achetez-vous une rame de papier ?
Merci de nous avoir répondu
!!!