Le commerce
On note une grande variété de
commerce allant de petit commerce devant les parcelles au commerce moyen au
niveau des marchés et boutiques jusqu'au grand commerce de type import
et export. L es produits vendus proviennent des plusieurs sources selon les
possibilités des opérateurs économiques engagés
dans le commerce.
Le rapprochement entre la ville de Goma et celle de Gisenyi et
à la base du développement d'un mouvement d'échange
commercial considérable surtout pour les produits de première
nécessité tel que le maïs, sorgho, pomme de terre, tomate,
etc.
Les boutiques, mini alimentations et pharmacies
facilitent l'approvisionnement de la population de Goma en produit de toute
catégorie.
Tant des magasins au niveau du centre ville assurent
l'importation, l'exportation et la distribution (vente) des produits en
provenance des pays limitrophes et autres.
Plusieurs marchés de petite et de grande dimension sont
dissimilés ça et là dans la ville de Goma. Certains sont
réglementés administrativement tandis que les autres connus sous
le nom de KASOKO se tiennent parfois sans l'aval des marchés pirates et
les autres qui se forment le long des artères au gré de
circonstances telle que ceux des Kadhafi, vendeurs des souliers, et autres
produits.
Dans la ville de Goma nous trouvons huit marchés qui
sont reconnus officiellement à part les marchés clandestins.
Ces marchés publics sont gérés
respectivement par la mairie ainsi que les communes.
Mairie : Marché Virunga et Mikeno
Commune de Karisimbi : Marché Kahembe, Katoyi et
Majengo
Commune de Goma : Marché Katindo, Kituku et alaline
(maman olive)
Les recettes générées par les dits
marchés assurent l'autofinancement des projets de développement.
Le transport
On peut tenter de passer en revue les divers
modes de transports en soulignant au passage leur évolution et leur
développement récent qui ont pour but principal de maintenir et
d'augmenter le revenu des transporteurs, mais débouchent souvent sur un
abaissement de coûts dont l'usager est finalement le
bénéficiaire.
Plusieurs sociétés de transport assurent
le déplacement des personnes et marchandises en effectuant les
échanges entre les personnes de la ville de Goma et celle de son
entourage.
Le transport dans la ville de Goma couvre le transport
aérien, lacustre et terrestre.
o Le transport aérien
L'aéroport de Goma permet le
déplacement des personnes et marchandises tant sur le niveau national
qu'étranger. Avec la réunification du pays, juste après la
période dite de rébellion, un certain nombre des
sociétés privées qui exploitaient la ligne aérienne
de la ville de Goma ont soit cessées de fonctionnées soit se
desservent plus la ville. C'est le cas des sociétés tel que :
VIRUNGA AIR, CHARTER, SUNAIR, AIR BOYOMA, Goma AIR, CAGL, AIR
KIVU, etc.
Au nombre des sociétés qui continuent à
marquer leur présence dans le secteur de transport aérien, on
trouve quelques anciennes figures comme TMK, aux quelles sont venue d'autres
tel que WIMBI DIRA AIR WAYS, HEWA BORA AIR LINES, MANGOMAT, etc.
C'est sont là la société qui facilite le
transport aérien entre Goma et ses environs ou centre du pays.
o Le transport lacustre
Il est exploité sur le lac Kivu, facilitant
le déplacement entre la ville de Goma et celle de Bukavu dans la
province du sud Kivu.
C'est une voie assez importante du fait du nombre d'individus
et de quantité des marchandises échangées entre les
habitants de ces deux villes.
Les principales sociétés chargées de
l'exploitation de cette voie maritime sont : la société nationale
des chemins de fer du Congo (SNCC), et les sociétés
privées telle que : RAFIKI, BIEGA, TMK, IHUSI, IKO, SAFINA, KARISIMBI,
EMMANUEL, etc.
o Le transport routier
Le transport des personnes et des biens par route
est entièrement entre les mains des opérateurs économiques
privées. Ce secteur comprend le transport par camion, bus, voiture,
moto, etc.
Au vu du nombre considérable d'accidents
provoqués surtout par les conducteurs des taxis motos, les
autorités de la ville se sont investies pour réglementer la
pratique de ce transport, d'où ils asseyent de conditionner la pratique
de cette activité par l'apport du casque ainsi que les gilets ayant un
numéro pour l'identification de l'utilisateur du taxi, mais les
conducteurs ne prennent pas en considération toutes ces propositions des
autorités soit en disant qu'ils veulent le protéger et
protéger la population contre l'insécurité.
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