I
EPIGRAPHE
« C'est de la connaissance seule de la
vérité que pourra naitre un Etat social meilleur car aucun
bonheur n'est possible dans l'ignorance et seule la certitude fait la
vie
calme »
Emil ZOLA
DEDICACE
MWENDAPOLE BAGALWA Innocent
De tout coeur et conscience, j'offre ce travail à
mes très chers parents, Papa BAGALWA NYAMBUZI Godefroid et Maman
MARHONYI BAGALWA de m'avoir toujours soutenu malgré les
difficultés et obstacles, ils n'ont pas cessés de me
témoigner leur amour.
Je vous aime de tout coeur !
III
AVANT-PROPOS
|
Au terme de notre travail de fin de cycle, nous nous
trouvons dans l'obligation de remercier toutes les personnes qui, de
près ou de loin, ont concouru à la réalisation de cette
oeuvre scientifique.
Nos remerciements s'adressent tout d'abord à Dieu
tout puissant, car c'est par sa grâce que nous avons réussi
à réaliser des choses pour cette
|
année.
Nous remercions notre directeur, l'Assistant ISSA AWAZI
qui, nonobstant ses charges horaires et en dépit de ses multiples
occupations, a bien voulu rendre disponible son temps pour la direction de ce
travail.
Nos remerciements s'adressent également à
tous les membres du corps académique et professoral de
l'université de Lubumbashi en général et de la
faculté des Sciences Sociales Politiques et Administratives en
particulier.
Nous restons reconnaissants envers nos frères,
soeurs et oncles pour tous leurs bienfaits, encouragements et surtout leur
amour qu'ils nous ont toujours témoigné. Citons : la famille
BAGALWA (Byadunia, Musa, Baraka, Tabita, Ombeni, Busime, Tumsifu) ;
MWENDAPOLE BAGALWA Innocent
IV
Aux couples : NICODEM NESTOR ET MWANGAZA NICODEM
Lumière, NAMUTO, NYAMBUZI Primus, Thomas NYAMBUZI (Héritier
Bahati Billy, Chito Neville, Chiku boanerges, bibi Rebeka ....),
A vous amis : Bijirwanamungu Blaise, Mushamuka Luc, Kasumba
Gedeon,Makinga Gabriel, Aganze Bahane, Kayeba Erick, Milebinge Sarah, tout le
comité dimoa (Lundi, Augistin, Amani, Dieudonné, Baleke,
Bonny,...); camarades et connaissances : Kanguvu Françis, Yarmawiy
Simon, TWITE Husseine, Mbule Jean, Mwamini,... et surtout du Bloc. F
et en particulier ceux de ma chambre : NSHIMBA Jérôme,
BATOTELA Dieudonné et ELONGA Sylvain.
A mes ainés et frères EMBEYA Papitsho, ILEBO
Sylvain, KULIMUSHI Bimule.
Que tous ceux dont les noms ne sont pas cités
explicitement ne daignent nous en tenir rigueur, car pour tout le monde nous
réitérons nos sentiments de gratitude.
1
INTRODUCTION
1. PRESENTATION DU SUJET
Dans tout travail, dans toute recherche dit scientifique,
s'impose la nécessité de la compréhension globale et
détaillée des faits auxquels il porte pour permettre au chercheur
de mieux asseoir son esprit dans ses analyses.
Curieux que nous sommes de ce changement, qui, est dû
à la nouvelle réforme administrative et territoriale qui est mise
en application en république démocratique du Congo, nous avons
choisi de faire une étude analytique sur le: « Découpage et
Décentralisation territoriale : Frein ou moteur du développement
socio-économique au Katanga »
Partant de la grandeur de notre sujet, et surtout pour mieux
l'analyse, nous allons tenter de jeter un petit regard dans tous les districts
(actuellement province) qui ont été démembrés ;
mais, notre grand apport nous le porterons dans le district (province) du
Haut-Katanga en raison de précision et de clarté.
Loin de nous l'idée d'entrer dans des polémiques
dont pour les uns, l'application de cette réforme (découpage)
devrait se faire après les élections qui sont une priorité
pour cette période en raison de manque des moyens financier ; et pour
les autres, c'est une mesure purement constitutionnelle et elle doit être
respectée et appliquée pour permettre l'évolution des
processus du respect de la constitution, et des textes légaux et d'appui
à la démocratie.
Pour nous, il sera question d'analyser l'apport de cette
réforme administrative dans le secteur social et économique dont
l'essentiel portera sur la province du Haut-Katanga.
Sur le plan scientifique, ce travail ouvre son apport à
tout chercheur curieux comme nous, et cherchant à savoir un plus sur
cette réforme
2
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2.1. CHOIX DU SUJET
Le choix d'un sujet qui fait l'objet d'une étude ou
d'une recherche scientifique ne se fait pas de manière hasardeuse ou
à la hâte ; car, il réside dans un plus que portera le
travail suite à la formation suivie du chercheur ; c'est ainsi que nous
pouvons affirmer que le sujet que nous traitons est lié directement
à notre formation de politologue administrativiste en cours.
2.2. INTERET DU SUJET
Considérant l'importance de notre travail qui touche
presque toutes les couches sociales, économique et politiques,
intérêt de notre sujet se situe sur trois plans notamment sur:
- le plan personnel ;
- le plan scientifique ;
- et le plan social.
a. SUR LE PLAN PERSONNEL
Intéressé par ce changement, nous nous sommes
sentis obliger de mener
une étude sur ce sujet d'actualité sur le plan
national qu'international qui parle
sur le découpage et décentralisation
territoriale.
Notre motivation dans ce travail est de montrer et expliquer
ces faits sociaux (découpage et décentralisation) et montrer leur
impact sur le développement socio-économique dans le
Haut-Katanga. C'est en procédant ainsi que nous parviendrons à
avoir une connaissance claire et nette sur l'application de ces faits sociaux
cités ci-haut.
b. SUR LE PLAN SCIENTIFIQUE
3
administrative à laquelle la république
démocratique du Congo est soumise et qui en suite peut porter un plus
aussi sur cette réforme.
c. SUR LE PLAN SOCIAL
Ce présent travail sur le plan social, apprendra
à la société congolaise comment elle devra se comporter
pour son développement social et économique en s'adaptant
à ce nouveau plan politico-administratif du découpage et de la
décentralisation territoriale consigné dans la constitution
Congolaise du 18 février 2016.
3. ETAT DE LA QUESTION
A ce point, nous pouvons dire que nous ne sommes pas le
premier voir même le dernier à avoir poussé notre
réflexion sur ces deux concepts : découpage et
décentralisation par le fait qu'il y a un grand nombre des chercheurs
qui nous ont précédé et c'est le cas par exemple de :
KISHIKO MAYUBA Patient qui nous montre dans «
décentralisation des entités administrative et son impact dans
l'administration Congolaise et en particulier le Katanga », que ce sont
les entités décentralisées elles-mêmes qui se
prendront désormais en charge des recettes qui sont d'une importance
pour leur viabilité.
Il termine en disant qu'il faut des hommes à l'esprit
décentralisé pour conduire le programme de la
décentralisation vers la réussite de tous les plans et les hommes
qui respectent la déontologie de leur engagement au service de la nation
Congolaise. 1
Pour KAMWANGA KITENGE Benjamin, dans : « découpage
territorial et tensions interethniques au Katanga », conclu en montrant
qu'un malaise couvre la province du Katanga concernant la
matérialisation du découpage. Mais au-delà de toutes ces
considérations sociales, politiques et économiques, un bien est
présent
1 KISHIKO MAYUBA P., «
décentralisation des entités administratives et son impact
dans l'administration Congolaise et en particulier le Katanga »,
Travail de fin de cycle, FSSPA, UNILU, 2013, p45.
4
et constitue ce qu'il faut capitaliser : c'est tout simplement
le fait que la décentralisation est voulue par tous de même par la
majeur partie de la population Congolaise. 1
Pour KABUNDI NDEBA, faisant ses investigations sur : «
découpage territorial : attente et défis à relever pour
l'administration publique », il appelle les politiques et administrateur
à la conscience et le pousse au travail pour que la
décentralisation réussisse. Il insiste sur la conscience des
hommes qui doivent gérer ces nouvelles provinces pour permettre leur
développement. 2
Pour NGOY MAKEMA dans : « Du Découpage Territorial
Comme Facteur du Développement des Entités Administratives
Décentralisées, cas de la future province du Haut-Lomami
»3, montre que ce plan du découpage aurait de l'impact
positif sur les provinces pourvu que ces nouvelles entités exercent des
compétences réelles d'une part et d'autres part, il faut que
certaines dispositions y afférentes soient respectées
scrupuleusement
Pour clore dans recherche scientifique, il dit ses
hypothèses seraient affirmatives et par conséquent
confirmées dans la mesure où la constitution de la
troisième République basculerait vers le pragmatisme
Dans nos investigations, nous nous sommes
référé à certains de nos
prédécesseurs, mais ce qui nous différencie de ces dernier
est vraiment notre attachement ou attention fixée sur comment le
découpage et la décentralisation territoriale peuvent favoriser
ou non le développement socio-économique au Katanga.
1 KAMWANGA KITENGE B., « découpage
territorial et tension interethnique au Katanga », travail de fin de
cycle, FSSPA, UNILU, 2014, p43
2 KABUNDI NDEBA, « découpage
territorial : attentes et défis à relever par l'administration
publique », Mémoire de Licence SPA/Adm. , 2006-2007, p60.
3 NGOY MAKEMA, « Du Découpage
Territorial Comme Facteur du Développement des Entités
Administratives Décentralisées, cas de la future province du
Haut-Lomami », FSSPA, UNILU, p3.
5
4. PROBLEMATIQUE
L'étude sur un fait qui touche de manière
directe ou indirecte le chercheur, ne se fait pas de n'importe quelle
manière. Le chercheur constate le fait, il se pose la ou les question(s)
sur le fait se trouvant devant lui, avant d'entrer dans la phase de comment
faire pour arriver à la découverte de la vérité
dont il a besoin.
La problématique est définie comme étant
l' « expression de la préoccupation majeur qui circonscrit de
façon précise et déterminée avec l'absolue
clarté de dimension essentielle de l'objet d'étude que les
chercheurs ses proposent de mener »1
Pour le dictionnaire petit ROBERT, la problématique
« est l'art ou la science de poser les questions »2
Pour notre part, nous définissons la
problématique comme étant un ensemble des questions que le
chercheur se pose sur un fait donné (direct ou indirect)
C'est dans cette logique définitionnelle et dès
notre premier constat sur ce fait du changement administratif, nous nous sommes
toujours posé deux grandes questions :
- Est-ce le découpage marié à la
décentralisation territoriale peut entrainer ou freiner le
développement dans le haut-Katanga ?
- Comment par l'autonomie de gestion la province du
haut-katanga peut-elle favoriser la progression socio-économique ?
5. HYPOTHESES
Pour Pascal MPANGE, on peut entendre par hypothèse
« une idée directrice, une tentative d'explication de faits
formulée au début de la recherche
1 F KITABA KY GHOANYS ., Cours d'initiation
à la recherche scientifique, ISC/L'shi, 2014-2015
2 Dictionnaire petit ROBERT, éd.
Société du nouveau titre, le robert, paris, 1969, p1395.
6
destinée à guider l'investigation et à
être abandonné ou maintenue après les résultats de
l'observation »1
Nous la définissons comme une réponse provisoire
donnée par le chercheur à une ou plusieurs questions qu'il se
pose dans la problématique.
Ainsi définie, nous pensons que le découpage
marié à la décentralisation territoriale les deux seraient
une forme qui favoriserait le développement de l'entité
territoriale nouvellement démembrée; et en suite l'autonomie de
gestion dont cette nouvelle entité sera bénéficiaire
serait un élément moteur qui favoriserait son
développement socio-économique.
6. METHODE ET TECHNIQUES
Tout travail qui se dit scientifique, dans son
élaboration exige certaines conditions.
Raison pour laquelle, tout chercheur averti dans
l'élaboration de son travail scientifique ne saurait le faire en passant
oeil fermé sur les méthodes et techniques, par le fait que, c'est
par elle qu'il parviendra à la découverte de la
vérité qu'il cherche dans sa démarche et qui parviendrait
à l'enrichissement de son travail.
6.1. METHODE
Selon R. PINTO et M. GRAWITZ, la méthode « est
l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit, les
démontrer et les vérifié »2
Pour notre part, nous la définissons comme un chemin
emprunté par le chercheur lui permettant de parvenir à la
découverte de la vérité qu'il ignorait au
départ.
1 P. MPANGE, Cours d'initiation au travail
scientifique, UNILU, FSSPA, G1 Spa, 2013-2014, p23. Inédit
2 R. PINTO et M. GRAWITZ, cité par A. MULUMBATI
NGASHA, Manuel de sociologie générale, Lubumbashi,
éd. Africa, 2010, p19
7
Cependant, dans le souci de comprendre le problème
lié au découpage et à la décentralisation
territoriale, il nous est d'une importance de prendre ou d'utiliser la
méthode systémique laquelle nous permettra d'atteindre notre
objectif par la découverte de la vérité que nous ignorons
encore jusque-là et suite à la réalité du milieu
qui est la Haut-Katanga.
? METHODE SYSTEMIQUE
Cette méthode est définie par GUY ROCHER comme
« toute recherche théorique ou empirique que, partant du postulat
que la réalité sociale présente les caractères d'un
système, interprète et explique les faits sociaux par des liens
d'interdépendance qui les relient entre eux et qui en forment une
totalité ».1
C'est une méthode souvent utilisée en science
sociales car elle permet d'analyser les intérêts, les conflits
interne et externe dans un système dont l'objet est l'harmonier et le
bienêtre social.
6.2. TECHNIQUES
L'emploi d'une méthode dans un travail scientifique est
indispensable. Mais un travail scientifique ne peut l'être en se basant
non seulement sur les méthodes mais aussi sur les techniques, car c'est
la présence de cette dernières qui lui donne sa qualification
scientifique.
Pour R. PINTO et M. GRAWITS, « les techniques sont des
outils mis à la disposition de la recherche et organisés par la
méthode »2
Etant comme un ensemble d'outils permettant au chercheur de
ressembler les données dont il a besoin pour l'élaboration de son
travail, dans ce présent travail nous avons songé à un
certain nombre de techniques dont ceux qui sont vivante et non vivante que
voici :
1 G. ROCHER, cité par A. MULUMBATI NGASHA,
op.cit. p.19
2 R. PINTO et M. GRAWITZ, cité par A. MULUMBATI
NGASHA, op.cit., p20.
8
A. DOCUMENTAIRE
C'est une technique qui nous permet d'obtenir des informations
dont nous avons besoin et nous enrichit scientifiquement en approfondissant
notre réflexion dans un domaine bien précis.
Selon A. MULUMBATI NGASHA, cette technique « consiste
à étudier et à analyser les documents pour avoir des
informations sur les phénomènes que l'on étudie
»1.
Cette technique nous permet d'analyser tous les documents qui
nous permettront d'avoir plus d'information en rapport avec notre sujet.
Outre cette technique, nous avons utilisé d'autres
techniques vivantes, et qui nous permis d'accéder à d'autres
informations sans faire recours aux documents écrits, documentation
bibliographique ou matériel.
Parmi elles, nous avons choisis celle qui nous ont
semblées utiles comme :
- L'observation ;
- L'interview ;
- L'internet.
? OBSERVATION
L'observation nous la comprenons comme une technique
d'investigation
du réel qui se réalise dans le milieu naturel et
non dans un laboratoire comme
c'est le cas avec l'expérimentation.
L'observation se fonde selon Pascal MPANGE sur le comportement
de l'individu ou du groupe d'individus en plein action dans un milieu de vie
donné2
Observation Directe
Elle est souvent pratique, car elle nous aide à parler des
réalités d'un fait vécu.
Nous l'utilisons car elle nous permet d'entrer en contact
direct avec le terrain qui est le Haut-Katanga et bien observer l'ensemble de
comprendre des
1 A. MULUMBATI NGASHA, op.cit., p30
2 P. MPANGE, Op.cit., p11
9
acteurs en plein action qui est l'application du
découpage et de la décentralisation territoriale.
? INTERVIEW
Madeleine GRAWITZ, définit l'interview comme « un
procédé d'investigation scientifique utilisant un processus de
communication verbale pour recueillir les informations en relation avec le but
fixé 1
Cette technique nous permettra à son tour de consulter
par des questionS verbales, les spécialistes ayant une connaissance dans
l'administration et d'autre personnes ayant un apport dans la matière
administrative portant surtout un accent sur la décentralisation et le
découpage.
? INTERNET
De nos jours, nous constatons que l'internet s'impose et
constitue une technique de collecte de données activement
utilisées ou fréquentée par un grand nombre de chercheur
dans la mesure où il permet d'accéder à un grand nombre
des documents ou différentes informations dont le chercheur a besoin
dans sa recherche.
Dans le souci de bien bétonner notre connaissance dans
nos recherches, nous utilisons cette technique avec prudence dans la
récolte des données et son traitement car tout ce qui est
publié à l'internet n'est pas consommable.
7. DELIMITATION DU SUJET
L'homme étant un être limité, il lui sera
difficile voire même impossible d'effectuer une recherche dans une
matière dans sa globalité temporelle et spatiale.
Pour éviter toute confusion, le champ d'investigation
et la période d'étude doivent être définis
clairement. Raison pour laquelle nous les délimitons de deux
manières : dans le temps et dans l'espace.
1 M. GRAWITZ, cité par P. MPANGE, op.cit.,
p38.
10
a. DANS LE TEMPS
Ce présent travail couvrira la période allant
du 18février 2006, date de la promulgation de la constitution de la
troisième république, jusqu'en 2015 période de
l'application du découpage dans toutes les provinces.
Mais en cas de nécessité, nous pouvons aller
au-delà.
b. DANS L'ESPACE
Cette reformulation administrative concerne toute la
république démocratique du Congo en générale et de
manière particulière l'ex-province du Katanga dont celle du
Haut-Katanga sera notre cible principale et fera l'objet de notre travail.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction générale et la conclusion,
ce présent travail scientifique comporte trois chapitres dont le
première porte sur la définition des concepts de base et
connexes, le deuxième sur la présentation du milieu de travail la
province du haut-Katanga et le troisième et dernier sur le
découpage et la décentralisation territorial : moteur du
développement socioéconomique dans le haut-Katanga
11
CHAPITRE I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE ET CONNEXES
SECTION 1. CONCEPTS DE BASE
1.1. TERRITOIRE
Le territoire est l'un des éléments fondamentaux
qui constituent et qui explique l'existence d'un Etat.
Le territoire comprend l'espace terrestre, l'espace maritime,
l'espace fluvial et l'espace aérien. L'espace terrestre englobe le sol
et le sous-sol, les propriétés privées et
dépendance du domaine public de l'Etat et des administrations publiques
; l'espace maritime correspond à la frange maritime autour de l'espace
terrestre ; l'espace fluvial englobe les fleuves, les rivières, les lacs
et les canaux nationaux et l'espace aérien correspond pour parler comme
Albert COLLIARD à la prime d'air existant au-dessus de l'espace
terrestre et maritime national. 1
Le territoire d'un Etat est bel et bien délimité
par des frontières précises et qui peuvent varier selon la
croissance ou l'accroissement de portions de la terre.
Pour le professeur ASSUMANI SALIMINI, il attache le mot
territoire à plusieurs concepts et le défini comme étant
:
? Un milieu physique :
étendue de terre délimitée, bien
différenciée par le relief, le sol, le sous-sol et l'hydrographie
;
? Un milieu biologique : espace
végétales, animales ;
? Milieu humanisé :
habité par des êtres vivants, et surface d'activités
économiques (mise en valeur).2
C'est cet espace Congolais qui connait aujourd'hui un
changement ou une subdivision administrative à son sein qui va nous
intéresser de plus dans ce travail.
Mais avant cela, parlons de cette reformulation qui est le
découpage.
1 MULUMBATI NGASHA A., Introduction à la
science politique, Lubumbashi, éd. Africa, 2010, p.377.
2 ASSUMANI SALIMINI, Cours d'aménagement du
territoire, UNILU, FSSPA, G3 SPA, 2015-2016, p.2. inédit
12
1.2. DECOUPAGE
Pour le dictionnaire petit la Rousse illustré, le mot
découpage « est une action de découper »1
C'est l'action de séparer ou divisé ce qui
était uni ou ensemble.
Bref, nous attendons par découpage comme étant un
processus ou une procédure politique-administrative qui sert à
diviser une structure ou un organe uni.
? DECOUPAGE TERRITORIAL
Le découpage territorial constitue une action politique
par laquelle, un Etat subdivise ses grandes entités
politoco-administratives existantes.
C'est une restriction du territoire qui est simplement une
étendue de terre dépendant d'un Etat, d'une province, d'une ville
ou d'une juridiction.2
Par-là, nous comprenons par découpage
territorial comme étant un processus emprunté par la politique et
par lequel cette dernière opère une subdivision du territoire
national en des entités autonomes ou décentralisées dans
le but de promouvoir le développement par la gestion locale de ces
entités décentralisées.
Dans cette façon de faire, nous voyons au départ
que le découpage semble être une action facilitant l'application
de la décentralisation en république démocratique du Congo
par la multiplication de centre d'autonomie administrative au niveau local.
1.3. DECENTRALISATION
Le dictionnaire La Rousse illustré définit la
décentralisation comme: « un système d'organisation des
structures administratives de l'Etat qui accorde des
1 Dictionnaire petit la rousse illustré, Paris,
2000, p.309.
2 De SAINT MOULIN, les enjeux et les défis
du découpage administratif, in Congo-Afrique, n°432, 2009,
p.89
13
pouvoirs de décision et de gestion à des organes
autonomes régionaux ou locaux (collectivité locales,
établissement publics)1.
Pour le professeur NGOIE KIMPULWA, la décentralisation
« est un système ou un processus administratif dans lequel le
pouvoir central transfert une partie
de ses compétences aux entités locales et ces
dernières deviennent automatiquement autonome dans l'exercice et de
leurs tâches en ayant la personnalité morale et juridique
»2.
? LA DECENTRALISATION TERRITORIALE
La décentralisation territoriale concerne les
collectivités publiques locales. L'Etat leur transfert des
compétences globale. Elles jouissent d'une autonomie qui signifie que
les collectivités territoriales sont des entités juridiques
distinctes de l'Etat et s'administrent et gèrent leurs affaires par
délibération ; c'est le cas des entités territoriales
décentralisées.3
En ce qui concerne la nature des compétences
transférées aux entités décentralisées, on
trouve soit la décentralisation administrative et la
décentralisation politique4.
? La décentralisation est administrative
lorsque les compétences transférées aux
collectivités territoriales sont purement administrative. Ces
entités ne peuvent prendre que des décisions portant application
des actes législatifs et réglementaire du pouvoir central.
? La décentralisation est politique
lorsque les entités décentralisées se voient
transférer des compétences législatives. La
décentralisation politique fait passer l'entité
décentralisée au statut d'Etat régional, qui connait une
structure étatique unitaire avec une décentralisation
poussée à l'extrême.
1 Dictionnaire petit la rousse illustré,
op.cit., p.302
2 B NGOIE KIMPULWA., Cours d'institution
administrative du Congo, G2SPA, 2014-2015. inédit
3 CHEIK MOHAMED, Petit manuel des entités
territoriales décentralisées, USA, USAID, 2009, p.8.
4 W MOLENGA LINGOTO., Cours de droit
constitutionnel et institutions politiques, UNILU, FSSPA, G2 SPA,
20142015, p.15.inédit
1 W MOLENGA LINGOTO., Cours de droit
constitutionnel et institutions politiques, UNILU, FSSPA, G2 SPA,
20142015, p.15. inédit
14
Le professeur Willy MOLENGA LINGOTO montre dans ses
explications du cours de droit constitutionnel et institutions politiques, que,
cette autonomie que bénéficient les collectivités
territoriales décentralisées est à la fois juridique,
organique et fonctionnel. 1
? Autonomie juridique : les
collectivités territoriales ses voient d'abord reconnaitre la
personnalité morale. Elles disposent en tant que tel d'un patrimoine, de
la capacité d'accomplir des actes juridiques et de la possibilité
d'ester en justice.
? Autonomie organique : les
collectivités territoriales s'administrent librement par des conseils
élus (organe délibérant et organe exécutif).
? Autonomie fonctionnelle : les organes des
collectivités territoriales gèrent par leurs
délibérations leurs affaires propres (affaires communales,
urbaines et provinciales).
Mais, nous signalons également que, malgré la
présence de cette autonomie que bénéficient les
entités territoriales décentralisées, le pouvoir central a
toujours un oeil sur les personne et leurs activités qui se fait par un
contrôle de tutelle.
1.4. DEVELOPPEMENT
Le concept développement est multisectoriel et
employé de diverses manières, il se manifeste par son emploi dans
tel ou tel domaine et on l'utilise selon la progression, l'évolution ou
l'avancement d'un plan ou projet.
Il touche un grand nombre de facteurs sociaux
(économique, culturel, politique, etc.) et naturel tel que la croissance
de production, l'évolution, le changement de certaines matières
ou produits (chimique, physique ou biologique).
15
Selon François PERROUE, le développement est «
la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la
rendent apte à faire accroitre accumilativement et durablement son
produit réel global »1
Pour le dictionnaire disco Encarta, le concept
développement désigne « l'évolution d'un état,
structure vers un stade plus avancé »2
Le terme développement qui est d'habitude utilisé
dans les sciences humaines, signifie l'amélioration des conditions et de
la qualité de vie d'une population, et renvoie à la production
des biens et services.
1.5. DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE 5.1. DEVELOPPEMENT
SOCIAL
Le développement social peut être compris comme,
une amélioration des conditions de vie ou de bien-être social de
chaque personne dans une société pour qu'elle puisse
réaliser son plein potentiel, car le succès de la
société est lié au bien-être de ses
citoyens.3
C'est ainsi que pour la banque mondiale, montre que le
développement social se caractérise ou se concentre sur la
nécessité de placer la population au premier plan de processus du
développement. Lorsqu'on écoute les pauvres, on s'aperçoit
que la pauvreté n'est pas seulement une question de revenus mais elle
est aussi synonyme de vulnérabilité, d'exclusion, d'isolement,
d'impuissance et d'irresponsabilité des institutions,
développement social consiste donc à faire inclure les pauvres ou
le bas peuple dans le processus de développement et traduit sur le plan
opérationnel les rapports complexe entre société, Etats et
communauté.4
1 F. PERROUX, Cité par ADJILANE ABDOUL, «
Mémoire de Licence en gestion », mémoire online, Mohamed
Maroc1, 2006.
2 Dictionnaire DISCO ENCARTA version virtuelle,
français, 2009.
3 W MOLENGA LINGOTO. cours d'économie
politique, G3SPA, UNILU, 2015-2016.
4 Banque mondiale, développement social vue
d'ensemble, rapport actualisé le 31 mars 2014.
16
5.2. DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
La notion du développement économique tant
employée à nos jours, a pris de l`ampleur ou de l'importance au
tournant de la seconde guerre mondiale avec l'émergence des nouvelles
notions et la mise en place des institutions multilatérales, comme l'ONU
et ses agences, comme les fond monétaire international (FMI) et la
banque mondiale1.
Le développement économique peut être
saisi dans le sens d' « un processus visant à amélioration
des conditions de vie des individus tout en leurs fournissant les biens et
services dont ils ont besoin ».2
Le développement économique nécessitant
la création des richesses, il est souvent associé à la
notion de progrès lorsqu'il entraine généralement une
progression du niveau de vie des individus. On parle de l'amélioration
des conditions de vie ou de bien-être sociale.
5.3. DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE
Partant de ces différentes considérations
développées dans les points et lignes précédant sur
les deux notions (développement social et économique), nous
comprenons pour notre part par développement socio-économique
comme étant un processus par lequel une société unies sur
une même idéologie du développement cherche à
promouvoir son développement par la bonne circulation des biens
économiques à tous les niveaux social.
En outre, nous pouvons dire que le développement
socio-économique se caractérise par la multiplicité des
interventions de l'Etat dans le domaine social et économique.
1
WWW. Wikipedia.com.
2 MULUMBATI NGASHA A., Manuel de sociologie
générale, Lubumbashi, éd. Africa, 2010, p456
1MOLENGA LINGOTO W., Cours de droit
constitutionnel et institutions politiques, UNILU, FSSPA, G2 SPA,
20142015, p13
17
SECTION 2. CONCEPTS CONNEXES
2.1. ETAT UNITAIRE
L'Etat unitaire est celui dans lequel l'exercice du pouvoir
juridique de l'Etat est monopolisé par un seul centre politique ou
gouvernement central.
Cette forme de l'Etat nous la comprenons comme étant
une forme dans laquelle il n'y a qu'un grand centre de décision
titulaire du pouvoir auquel la population est soumise sur toute
l'étendue de territoire.
L'Etat unitaire dans son application ou dans sa pratique, peut
porter deux grandes formes dans la mesure où elle peut être soit
centralisée ou soit décentralisée.
A. ETAT UNITAIRE CENTRALISE
L'Etat unitaire centralisé est celui dans lequel seul
le pouvoir est habileté à prendre des décisions
administratives sur tout le territoire national. Il n y a pas dans un Etat
unitaire centralisé une vie administrative en dehors des organes
centraux car toutes les décisions et activités émanent de
ce dernier.
? LA CENTRALISATION
La centralisation « est donc une façon de
déployer l'activité administrative dont la logique est de
concentrer tout le pouvoir de décision au sommet de l'Etat ». 1
La centralisation peut être
concentrée lorsqu'aucun pouvoir n'est
laissé aux organes locaux, et elle peut également être
déconcentrée lorsqu'il y a gestion de
la chose publique au niveau local par les personnels nommés par le
pouvoir central pour lui représenter.
1 MOLENGA LINGOTO W., Cours de droit
constitutionnel et institutions politiques, UNILU, FSSPA, G2 SPA,
20142015, p18
18
Dans la décentralisation, nous voyons qu'il y a notion
de délégation de compétence aux organes locaux et qui sont
sous au contrôle hiérarchique du pouvoir central et n'ayant pas de
personnalité juridique.
B. ETAT UNITAIRE DECENTRALISE
Un Etat unitaire décentralisé est celui dans
lequel le pouvoir central effectue un transfert de compétence ou de
pouvoir aux organes locaux dans la gestion de leurs affaires. Par cette
opération, les entités territoriales décentralisées
bénéficient de cette procédure obtiennent directement une
personnalité morale et juridique.
Nous rappelons également que, malgré la
présence de cette autonomie au niveau local, le contrôle de
tutelle s'exerce par le pouvoir central sur les personnes locales et leurs
actes des organes locaux.
2.2. ETAT COMPOSE
L'Etat composé porte à son sein deux formes
principales : confédération et l'Etat fédéral.
A. CONFEDERATION D'ETAT
La confédération d'Etats « est une
association d'Etats souverain qui acceptent de gérer ensemble certaines
compétences grâce à des organes communs »1
Les Etats membres de la confédération (Etats
confédéré) concernent leur
indépendance juridique.
Pour cette forme, nous prenons comme exemple le
Sénégal et la Gambie qui ont constitués en 1982 une
confédération sénégambie qui a été
dissoute en 1990.
19
B. ETAT FEDERAL
L'Etat fédéral « est une union d'Etat qui
tout en conservant chacun une large autonomie, reconnaissant l'autorité
d'un pouvoir unique dans certains secteurs et apparaissent comme un seul Etat
sur le plan international »1
Les Etat fédérés ne conservent leur
indépendance juridique sur le plan interne.
Le fédéralisme Etatique se forme de deux
façons : par association ou soit par dissociation.
- Par association : lorsqu'il passe par un
regroupement d'Etats par la fusion de ceux-ci pour en créer un seul qui
sera reconnu sur le plan international ; exemple : provinces au Canada
- Par dissociation : lorsqu'il passe par une
division interne d'un Etat qui auparavant était unitaire et qui accepte
que des entités deviennent des Etats fédérés ;
exemple Belgique en 1993.
2.3. LA CROISSANCE ECONOMIQUE
La croissance économique est un concept activement
utilisé dans les langages économiques.
Les économistes utilisent le terme croissance
économique conventionnellement pour expliquer l'augmentation de la
production sur le long terme.
? LA CROISSANCE
Dans le langage purement économique, nous comprenons
par croissance économique un processus fondamental des économies
contemporaines reposant sur le développement des facteurs de production
lié notamment à la révolution industrielle, à
l'accès à des nouvelles ressources minérales,
énergétiques ainsi qu'au progrès
techniques.2
1 MOLENGA LINGOTO W. idem, p19
2
Www. Wikipédia.
Com/Croissance économique
20
? LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Elle désigne la variation positive de la production des
biens et des services marchands dans une économie sur une période
donnée, généralement une période longue.
En pratique, l'indicateur le plus utilisé pour mesurer
la croissance économique est le produit intérieur brut (PIB).
Pour Jacques GARELLO et Jean-Yves NAUDIT, ils précisent
en 1991 que « la croissance économique se caractérise par
une augmentation durable de la production et des principales grandeurs
économiques comme le PIB »1
Ainsi défini par nos prédécesseurs, nous
remarquons que, pour que cette croissance réponde aux aspirations du
développement, elle doit être orientée dans certains
secteurs touchant directement la vie sociale.
Ayant passé à cette phase de
compréhension de différents concepts de base et connexes qui nous
ont poussés d'avoir une idée sur quoi sera ou portera ce
présent travail dans ce premier chapitre, force nous ait d'annoncer le
second chapitre qui portera sur l'analyse du milieu de travail (ex-province du
Katanga/Haut Katanga) qui nous permettra de savoir comment et sur quoi est
appliqué le découpage et la décentralisation
territoriale.
1 Jacques GARELLO et Jean-Yves NAUDIT, Cité
dans wikipedia, de wikibaral
21
CHAPITRE II. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE : PROVINCE
DU HAUT-KATANGA
Ce présent chapitre nous le subdivisons en cinq
sections, dont la première portera sur la présentation de la
province du Haut-Katanga, la deuxième sur la situation
géographique, la troisième sur l'organisation politique et
administrative du Haut-Katanga, le troisième sur l'organisation
socio-économique dans le Haut-Katanga, et enfin la dernière sur
brève historique du découpage en rd Congo.
SECTION 1. PRESENTATION DE LA PROVINCE DU
HAUT-KATANGA
La province du Haut-Katanga est l'une des provinces issues du
découpage territorial tel que prévue dans la constitution de la
république démocratique du Congo du 18 février 2006 en son
article21 et dans la loi portant programmation du découpage
territorial déterminant l'installation des nouvelles provinces,
promulguée par le chef de l'Etat joseph KABILA le 28 février
20152.
La province du Haut-Katanga fut l'un des districts que
comptait l'ex-province du Katanga avant son découpage et qui
était créé par l'ordonnance portant le n°411/AIMO/47
du 15 Décembre 1947 du gouvernement Congo-Belge3.
SECTION 2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU HAUT-KATANGA
2.1. PRESENTATION GEOGRAPHIQUE
Avec une superficie de 132.443Km2 4et une
population estimée à 2.928.000 habitants en 2006, la province du
Haut-Katanga partage ses limites avec la Zambie et trois provinces de la
république démocratique du Congo5
:
- Au nord par la province du Tanganyika ;
- A l'ouest par la province de Lualaba et Haut-lomami ;
- A l'est et au sud par la Zambie.
1 Constitution de la république
démocratique du Congo, article 2, p6.
2 WWW. Journal LE POTENTIELONLINE. Cd.
3 Rapport annuel du district du Haut-katanga, p.1.
4 Bibliothèque virtuelle de la RDC online
5 WWW.Wikipedia Haut-Katanga. Article.Cd
22
Son climat est du type tempéré au sud, et chaud
au nord et sa température moyenne varie entre 10 et 40°C.
Elle compte deux saisons : la saison de pluie et la saison
sèche.
Le relief du sol dans cette province, est
caractérisé par des chaines des montagnes telles que celle de
Mitwaba au nord-ouest et Kundelungu au nord-est et le plateau d'Upemba.
Le sol est sablonneux dans l'hémisphère nord et
argilo sablonneux au sud et son sous-sol contient en grande partie des minerais
immenses.
Sur le plan hydrographique, la province du haut-Katanga est
constituée d'un principal lac (Moéro), ainsi que des cours d'eau
: Luapula, lufira, Luvua qui relie le lac Moero au fleuve Congo.
Avec l'estimation ci-haut de la population Haut-Katangaise en
2006 qui est estimée à 2.928.000 avec une densité de
22Hab/Km2 1 cette province compte à son sein comme
principales ethnies et tribus : Luba, Sanga, Bemba, Bakunda, Balomotwa et
Kaonde2.
2.2. VOIES DES COMMUNICATIONS ET ECHANGES
La province du Haut-Katanga dispose d'un réseau
routier relativement développé.
Les principaux axes sont les suivants :
KASUMBALESA-LUBUMBASHI, LUBUMBASHI-KIPUSHI et LUBUMBASHI-KASENGA.
Le réseau ferroviaire placé
sous la responsabilité de la Société Nationale des chemins
de fer du Congo, SNCC, relie les centres commerciaux de la province à
d'autres des provinces voisines: LUBUMBASHI, LIKASI, KOLWEZI, DILOLO, KAMINA,
KALEMIE, BUKAMA, KABONGO, KANIAMA et KONGOLO. Il relie également
1 WWW.Wikipedia Haut-Katanga., op.cit.
2 J KAIMBI, op.cit.
23
La Province est dotée également d'un
aéroport International de (LUANO) aéroport
impérativement réhabilité et modernisé.
SECTION 3. ORGANISATION POLITIQUE ET ADMINISTRATIVE DU
HAUT-
KATANGA.
3.1. ORGANISATION POLITIQUE
La province du haut-Katanga dans son organisation et son
fonctionnement en ce qui concerne sa gestion sur le plan local est dotée
d'une autonomie politique.
De ce fait, nous trouvons d'une part la présence d'un
gouvernement provincial ou local qui est dirigé par un gouverneur de la
province Mr. Jean-Claude KAZEMBE MUSONDA secondé par son vice Bijoux
MUSHITU et son gouvernent est composé de Dix ministres provinciaux, et
d'autre part ; nous trouvons la présence d'une assemblée
provinciale ou locale dirigé par l'honorable KABULO qui est
composée des députés provinciaux (30 députés
provinciaux) qui y siègent et qui votent des édits.
De toute façon, c'est la présence de ces deux
organes locaux (gouvernement local et assemblée provinciale) qui
démontre l'existence d'un pouvoir politique ou l'autonomie au niveau
provincial.
3.2. ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Dans son organisation administrative, la province du
Haut-Katanga est subdivisé en 6 territoires (Kipushi, Kambove, Kasenga,
Mitwaba, Pweto et Sakania) et 7 Chefferies, 21 secteurs, 82 groupements, 8
Cités, 39 quartiers, 23 postes d'encadrement et villages1.
? TERRITOIRES2
- Territoire De Pweto : il est situé sur
la rive nord-ouest du lac
Moero au nord-est de la province de Haut-katanga.
1 Rapport du Haut-katanga, 2008, p.2.
2 WWW.Wikipedia Haut-Katanga. Op.cit.
24
- Territoire De Kipushi : est une ville
située tout proche de la
frontière avec la république Zambienne et dont
l'activité principale est l'industrie minière. Il compte deux
communes : Katapula et Kipushi
- Territoire De Mitwaba : il est situé
au nord-ouest de la province du Haut-katanga et compte 47
localités.
- Territoire De Kasenga : il se trouve dans
à l'ouest de la province et compte 26.000 ménages agricole et
11.319 pêcheurs. C'est la région principale de production agricole
pour les grandes villes de sud de la province. Il compte 21
localités.
- Territoire De Sakania : comparé
à une botte de la province, il se trouve au sud-est de la province du
Haut-katanga. Il compte 13 localités à son sein.
- Territoire De Kambove : Il est situé
à 22Km de la ville de Likasi (province de Lualaba) et compte 26
localités.
Tableau explicatif des territoires du
Haut-Katanga1
Territoire Superficie Habitant Langue Secteur
PWETO 22.673 Km2 259.725 (2004)
Kiswahili · Moero
· Muenge
· Pweto
· Kiona-nzini
KIPUSHI 12.059 Km2 174.000 Hab.
Kiswahili · Bukanda
· Kaponda
· Kinyama
· Musoshi
1 WWW. Bibliothèque virtuelle de la RDC
Online
25
MITWABA
|
25.676 Km2
|
155.821 (2003)
|
Kiswahili
|
·
·
|
Balomotwa Ba weshi
|
|
|
|
|
·
|
Kiona-ngoie
|
KASENGA
|
26.676 Mk2
|
208.716 (2003)
|
Kibemba
|
·
|
Kafira
|
|
|
|
|
·
|
Balamba
|
|
|
|
|
·
|
Baushi
|
|
|
|
|
·
|
Makambo
|
SAKANIA
|
21.675 Km2
|
166.291 (2003)
|
Kiswahili
|
·
|
Bolola
|
|
|
|
|
·
|
Balamba
|
|
|
|
|
·
|
Baushi
|
|
|
|
|
·
|
Makambo
|
KAMBOVE
|
22.466 Km2
|
181.417 (2003)
|
Kiswahili
|
·
|
Lufira
|
|
|
|
|
·
|
Basanga
|
26
PRESENTATION CARTOGRAPHIQUE DE LA PROVINCE DU
HAUT-KATANGA1
1 Www. District de haut katanga cartographie
27
SECTION 4. ORGANISATION SOCIO-ECONOMIQUE
A. ORGANISATION SOCIALE
Comme souligné dans les lignes
précédentes, la province du Haut-Katanga a une population
estimée à 2 928 000 Habitants et une densité de 22
Habitants/Km2 (2006), la population du Haut-katanga est
constituée des : Lamba, Sanga, Bemba, Bakunda, Balomotwa,
Kaonde.
Mais à son sein, nous trouvons la présence
d'autres tribus des différentes provinces que compte la
république démocratique du Congo telle que : Bashi, Batembo,
Lega, Nande, Bahavu, etc.
B. ORGANISATION ECONOMIQUE
Les principales activités tellement
fréquentées dans cette province sont : la pêche, le
commerce, les mines et l'agriculture.
? DISPONIBILITES EN RESSOURCES NATURELLES
Le Haut-Katanga dispose d'un potentiel important de ressources
minières, halieutiques, agricoles et énergétiques.
Le sol et le sous-sol recèlent d'importantes ressources
minières. On y trouve plusieurs gisements de cuivre et des métaux
associés (cobalt, zinc, plomb) ; de nombreux sous-produits tel que l'or,
l'argent, le platine, le cadmium, le germanium et le rhénium ; la
cassitérite et ses minerais associés (colombo-tantalite) dans le
Sud-ouest; les calcaires sont localisés partout au dans la province du
Haut-Katanga dans le KUNDELUNGU
L'organisation économique de la province du
Haut-Katanga est orientée dans divers secteurs dont les principaux sont
les suivants : mines, commerce, agriculture et la pêche.
28
- Secteur minier :
C'est le secteur le plus fréquenté par un grand
nombre de la population et les Minings et qui constitue l'exploitation des
ressources du sous-sol : or, cuivre, zinc, cobalt, manganèse, etc.
Les richesses en minerais du sous-sol cités ont fait du
Haut-Katanga le poumon économique de la R.D.C. Mais les
difficultés connues vers les années 1990 par la principale
société qui les exploitait, la GECAMINES, ont favorisé la
naissance, en joint-venture (société mixte) avec celle-ci, de
plusieurs sociétés d'exploitation minière, la
libéralisation de l'exploitation c'est ainsi que nous trouvons des
entreprises telle que (MCK, RUASHI MINING, etc.)
- Secteur commercial :
Dans ce secteur, la province du Haut-Katanga fait des grandes
exportations seulement dans le secteur minier que dans d'autres secteurs.
Nous pouvons noter que, suite à l'importation massive
de produits manufacturé de base au niveau local, la production dans
d'autres secteurs s'anéanties de plus en plus (tel que : la pêche,
l'agriculture et le petits commerces).
- Secteur agricole :
Le sol de la province du Haut-Katanga est potentiellement
riche comme son sous-sol, car toutes les cultures s'y adaptent facilement sans
l'utilisation des produits ou engrains chimiques.
La province est favorable aux cultures vivrières et
industrielles. Les principales cultures vivrières qui y sont
pratiquées sont les suivantes : maïs (base alimentaire pour la
grande majorité de la population), manioc, arachide, haricot, riz paddy
et patate douce.
Les cultures maraîchères sont pratiquées
aux alentours villes de LUBUMBASHI, et environs.
29
Les principales cultures vivrières de la Province
(maïs, manioc, haricot...)
- Secteur de pêche :
C'est celui qui est de moins en moins fréquenté
par les Haut-Katangais, mais il n'est pas tellement le moindre car par son
exploitation rationnelle, les simples pêcheurs de Kasenga et Luapula ses
retrouvent.
SECTION 5. BREVE HISTORIQUE DU DECOUPAGE EN RD
CONGO
Nous ne saurions parler du découpage en
république démocratique du Congo de nos jours, sans jeté
un regard dans son histoire pour nous éviter toute contradiction ou
confusion dans l'élaboration de ce travail.
Dans cette perspective, nous signalons également que,
nous allons présenter cette réforme politique et administrative
de manière très brève à des différentes
périodes saillantes qui ont marquées le découpage en de la
république démocratique du Congo partant Des années 1888
en 2006.
Dans sa réforme administrative de 1888, l'Etat
léopoldien repartit son domaine en district un peu flous au nombre de 11
et qui sept ans plus tard soit en 1895 seront au nombre de 15.
En 1914, le Congo-Belge se restructure en quatre grandes
province dont le : Congo-Kasaï, l'équateur, la province orientale
et le Katanga et plus de 22 districts existants et divisés en
territoires et ces derniers subdivisés en secteurs et secteurs
englobaient des chefferies1
En 1933, suite à la crise mondiale, cette
dernière causa une multiplication des demandes au niveau local, la
présence de autonomie de gestion au niveau local se fait sentir et
poussa au pouvoir centrale à passer le nombre des provinces de quatre
à six et ces provinces prennent le nom de leur chef-lieu et on aura :
par scission du Congo Kasaï (la province de Léopoldville et
Lusambo, de
1 J Claude BRUNEAU, « les nouvelles provinces de
la république démocratique du Congo : construction territoriales
et ethnicités », article, wikipedia, 2005, p3.
Inédit
30
coquilhatville (ex-équateur), Stanley ville et
Costermansville (par scission de la province orientale et enfin celle
d'Elisabethville (ex-Katanga).1
En 1947, ces provinces seront rebaptisées encore :
province Léopoldville, du Kasaï, de l'équateur, orientale et
du Katanga et le nombre des districts passa à 25.
Ce sont ces six provinces qui vont conduire le pays
jusqu'à son indépendance le 30juin 1960.
En 1962 sous la première république, le pays
assiste à la guerre civile qui causa un chaos et poussa directement le
nombre des provinces à 21 et que l'on appelait (des provincettes) qui
restaient toujours autonomes.
En 1965 sous la deuxième république, le
maréchal MOBUTU rebaptise non seulement le Congo qui devient Zaïre,
mais aussi les provinces en régions. Si l'équateur et le Kivu
gardent leurs noms, le Katanga et la province orientale deviennent chaba et
Haut-zaïre, la province de Léopoldville devient Kinshasa, du
bas-zaïre et du Bandundu, celle du Kasaï donne naissance encore avec
la création en 1988 à plusieurs sous-régions ou villes et
surtout celle du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et celle du Maniema en remplacement de
Kivu dans l'optique du futur découpage de tout l'ensemble du
pays.2
Le pays compte 11 régions et 40 sous-régions et
villes.
En 1997, l'arrivé de Mzee Laurent Désiré
KABILA ne changera ra pas grand-chose sur la charpente de la réforme
administrative ou du découpage territorial. Partant du canevas
territorial en place, Mzee se contente seulement à rétablir les
anciens intitulés (province, district et territoires) et à
restaurer quelques dénominations d'avant Mobutu : Zaïre devient
Congo et l'on voit renaitre le Bas-Congo, Katanga, province orientale.
1 J Claude BRUNEAU, idem, p.4.
2 J Claude BRUNEAU, op.cit., p.6.
31
C'est cette réforme de 11 provinces qui conduit le pays
jusqu'à la troisième république qui passe de 11 à
25 provinces plus la ville de Kinshasa.
Ces provinces sont : Bas-Uele, Equateur, Haut-Lomami,
Haut-Katanga, Haut-Uele, Ituri, Kasaï, Kasaï Oriental, Kongo central,
Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Kasaï Central, Mai-Ndombe, Maniema,
Mongala, Nord-Kivu, Nord-Ubangi, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tanganyika,
Tshopo, Tshuapa.
Kinshasa est la capitale du pays et le siège des
institutions nationales. Elle a le statut de province. La capitale ne peut
être transférée dans un autre lieu du pays que par voie de
référendum.1
Tableau démontant les nouvelles provinces de la
république démocratique
du Congo2
1 Journal Officiel - Constitution de la
République Démocratique du Congo, p.11
2 J Claude BRUNEAU, Op.cit., p.15.
32
Pour clore cette brève présentation historique,
notons que, la république démocratique du Congo a connue dans sa
réforme administrative cinq grandes périodes qui nous ont
touchées des près comme celle de :
- 1888-1895 : avec l'Etat léopoldien 11 { 15 Districts
;
- 1914 : avec l'Etat léopoldien 4 Provinces
;
- 1933 : avec le Congo-belge 6 Provinces ;
- 1062 : sous la première république 21 Provinces
;
- 1965 : sous la deuxième république 11 Provinces
;
- 2006 : sous la troisième république.
Ayant une compréhension brève sur le premier
chapitre sur les concepts de base et connexe et une vue sur la
présentation du milieu d'étude qui est le haut-Katanga dans le
second chapitre, force nous est de pousser notre réflexion sur
l'application du découpage et de la décentralisation dans le
Haut-Katanga pour chercher comment affirmer ou infirmer nos
précédentes hypothèses.
33
CHAPITRE III. DECOUPAGE ET DECENTRALISATION TERRITORIAL
: MOTEUR DU DEVELOPPEMENT SOCIOECONOMIQUE DANS LE HAUT-KATANGA
Dans ce présent chapitre divisé en deux sections
dont la première porte sur l'impact du découpage et de la
décentralisation territorial dans le haut-Katanga, la deuxième
sur le développement socioéconomique dans le haut-Katanga, nous
allons essayer de montrer tant soit peu comment par la libre autonomie de
gestion issue de la décentralisation que jouit la province du
haut-Katanga, cette dernière peut s'en procurer pour faciliter son
développement socio-économique.
SECTION 1. IMPACT DU DECOUPAGE ET DECENTRALISATION SUR
LE DEVELOPPEMENT SOCIOECONOMIQUE DANS LE HAUT-KATANGA
Dans cette section nous montrerons de manière
séparé et brève les conséquences qui
découlent de l'application de ces deux formes de gestion de la chose
publique dans la province du haut-Katanga en se basent surtout à la vie
sociale et économique de la population.
1. Découpage territorial et développement
socioéconomique dans le
Haut-Katanga.
Partant des différentes considérations que nous
avons eu à développer dans le premier chapitre sur le concept
découpage, il nous est important de le marier à l'actuelle
réforme administrative congolaise.
La province du haut-Katanga serait jusqu'à nos jours un
district de l'ancienne province du Katanga si la constitution du
18février 2006 à son article 3 ne l'avait pas donnée une
reconnaissance comme étant une province à part. Ça
s'explique par le fait que dans l'ancienne province du Katanga avec ses 4
districts `Haut-Katanga, haut-lomami, Tanganyika et Lualaba), tout était
géré et dirigé par un seul centre de décision au
niveau provincial (gouvernement et assemblée provinciale qui
était à Lubumbashi).
Cette gérance était caractérisée
par un non accès à des milieux profondément reculés
suite au manque des moyens financier, manque des
34
contacts directs entre gouvernants et gouvernés et
manque d'infrastructure de base (eau, électricité, école
et hôpitaux dans ces milieux) et manque de transparence dans la gestion
de la chose publique dans ces milieux.
Suite à l'ordonnance présidentielle portant la
« reformulation et organisation des entités territoriales
décentralisées en RDC », et la mise en place du
découpage et de la décentralisation, on procède par
l'application du dit découpage qui divise la province du Katanga en
quatre et les anciens districts deviennent désormais des provinces
autonomes.
Cette mesure permet d'élargir davantage le processus de
l'application de la décentralisation dans la mesure où elle donne
une large autonomie de gestion aux entités locales.
Pour la province du haut-katanga nous voyons que le
découpage territorial vient renforcer de plus en plus le
développement au niveau local en passant par la conscientisation des
populations locales et par fait que chaque entité territoriale dite
décentralisée veut se concentrer sur le développement de
son propre coin par l'engagement des autorités locales qui ont un compte
à rendre à leur dirigés.
Le découpage joue un grand rôle dans le
développement social et économique dans le haut-katanga car il
permet à cette province qui au paravent était centrée,
fermée et dirigée par un seul centre de s'ouvrir et d'être
gérée par les autorités locales qui sont en permanence au
niveau local et qui ont une oreille tout proche aux murmures de la population
locale.
Ainsi compris, par le découpage, la province du
Haut-Katanga se trouve bénéficiaire et jouit de la libre
autonomie de gestion en toute liberté.
2. Décentralisation territoriale et son impact sur
le développement socioéconomique dans le Haut-Katanga
La constitution congolaise à son article 3 reconnait
l'existence de certaines entités territoriales
décentralisées (ville, commune, chefferie et secteur). Ces
entités dans leur organisation et fonctionnement subissent un mode
décentralisé qui se fait par une élection des dirigeants
par la population locale.
35
Outre ces entités décentralisées elle
reconnait en ce même article la présence de celles qui sont
déconcentrées telles que : les territoires, les groupements, les
quartiers et villages.
Dans ces entités décentralisées
citées ci-haut nous constatons que l'application de la
décentralisation s'avère d'une importance non la moindre car avec
tout ce à quoi doit répondre une entité
décentralisée ne rien d'autre qu'aux aspirations du peuple qui
par lui-même choisit ses dirigeants qui connaissent la
réalité du milieu.
La décentralisation serait un mode de gestion des
affaires publiques ou du contribuable actuellement incontournable dans la plus
part des pays africains et d'ailleurs et qui est surtout
appréciée par le peuple car celle-ci lui donne la
possibilité de choisir librement ceux à qui il veut confier la
gestion de son entité.
La décentralisation ouvre le chemin aux programmes et
projets d'intérêts locaux. Elle décharger et met en place
des nouvelles infrastructures de base (bâtiments administratifs,
écoles, hôpitaux, ...)
Il est important de souligner que la décentralisation a
des impacts positifs sur le développement social et économique si
les principaux acteurs placés dans les entités
décentralisées en font usage d'imagination et de création
car le développement socioéconomique se vit par les actions.
Cela étant, le développement
socioéconomique du haut-katanga doit être perçu comme un
processus volontaire d'amélioration de la production des biens de
consommation de base dans le but d'accroitre le pouvoir d'achat et des
conditions de vie de tout citoyen.
Mais pour que tout ceci soit bien exécuté, il
faut l'application d'une bonne politique décentralisatrice qui se donne
à l'entité territoriale décentralisée une ou un
:
- Organe de décision ;
- Personnalité juridique ;
- Tutelle administrative ;
- Autonomie de gestion.
36
SECTION 2. DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DANS LE
HAUT-
KATANGA
Le développement socio-économique étant
comme un processus à long terme ou un idéal à atteindre et
qui se caractérise par la multiplicité des interventions de
l'Etat dans le domaine social et économique (Cfr. P15), celle-ci demande
non seulement l'implication de l'Etat mais aussi et surtout celle des citoyens
car ces derniers sont touchés de manière directe par ce
processus.
Pour le Haut-Katanga, le processus du développement
socio-économique peut s'expliquer par la croissance économique
qui passe par l'exploitation rationnelle de différentes ressources que
berge la province du Haut-Katanga.
1) DEVELOPPEMENT SOCIAL
Pour ce faire, le développement social passe par
plusieurs indicateurs notamment la santé, l'habitation, l'instruction,
la assurance, etc. cependant, pour ressortir l'impact du découpage
territorial sur le développement social, nous mettront un degré
des facettes susmentionnées et chaque indicateur sera
étudié dans un paragraphe spécifique.
? La santé
La santé telle que compris par un nombre de personne
comme étant un élément stimulateur qui permet à
tout individu de se sentir capable d'être et de faire quelque chose.
Dans cette logique en se préoccupant des situations
sanitaires de la population, nous pensons que les décideurs locaux
doivent s'intégrer directement par la multiplication des campagnes de
sensibilisations dans des entités territoriales
décentralisées et par la construction des infrastructures
sanitaires.
? Habitation
Il nous sera difficile de parler du développement
social sans faire un regard sur l'habitation ou logement de la population car
c'est l'un des éléments qui qualifie si une entité est
urbaine ou rurale.
37
Partant de ce qui précède, il sied de dire que
dans la province du haut-katanga les conditions du logement sont
précaires, dans le sens où la grande majorité des
habitants de cette province vit dans un état de voisinage effrayant qui
s'explique par l'absence des maisons érigées selon les conditions
urbanistiques. En conséquence, les fonctionnaires de l'Etat souffrent
des problèmes du logement dans la mesure où l'Etat qui est
l'employeur n'avait pas prévu les infrastructures pour un logement
décent. De ce fait, il se dégage un constat amer selon lequel bon
nombre d'agents et fonctionnaires de l'Etat vivent dans des maisons qui ne
réunissent pas les conditions confortables de logement.
Partant de notre démonstration ci-haut
développée, force nous est d'affirmer que c'est en vertu des
dispositions stipulées dans la constitution et lois portant sur la
décentralisation lesquelles disposition prônent le
découpage et la décentralisation territorial que la province du
haut-katanga serait en même de revoir les conditions de logement par et
à travers les recettes perçues par les services public
générateurs des recettes de la cette province.
? L'instruction
Le pouvoir public doit créer des écoles en
qualité et quantités suffisantes ; C'est-à-dire les
écoles ayant un personnel compétant qui a un savoir, savoir
être et le savoir-faire, bien rémunéré. Quant aux
écoles, celles-ci doivent être bien construites avec de
matériel adéquat, elles doivent répondre aux besoins du
milieu et faire participer toutes les forces vives de l'entité. Ceci
pour concurrencer les privés qui, souvent détournent la mission
de l'enseignement au profit du lucre. En plus, les autorités de la
future province doivent à l'éducation une grande enveloppe afin
qu'elle atteigne son objectif. Cela ne peut être possible que par et
à travers les larges prérogatives ou autonomies que la nouvelle
centralisation offre à toutes les entités territoriales
décentralisées.
? L'assurance
Comme la santé, l'habitation, l'instruction, la
assurance fait partie intégrante des missions régaliennes de
l'Etat.
38
De ce fait, tous ces éléments permettent aux
populations locales de vivre sans crainte. Ainsi, les pouvoirs Publics ont
l'obligation d'assurer la sécurité tant à
l'intérieure qu'à l'extérieure des entités
administratives pour permettre à la population de circuler sans
problème
Contrairement à la République
Démocratique du Congo en générale et le haut-katanga en
particulier, cette province est confrontée à des conditions qui
ne la permettent pas d'avancer d'une manière ou d'une autre sur le plan
sécuritaire. Cette insécurité est comme d'aucun n'ignore
l'oeuvre de certains compatriotes appelés Maï-Maï,
Bakatakatanga, et certains individus nos reconnus qui biaise la liberté
et la sécurité citoyenne par des guerres et viol.
Pour notre part, nous estimons que pour mettre fin à
cette insécurité, les gérants de la province du
haut-Katanga doivent faire de la sécurité leur priorité en
prenant la question de la sécurité comme un élément
stabilisateur du pouvoir et institutions locales qui doit permettre les bonnes
conditions de vie sociales.
2) DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
Contrairement au point précèdent dans lequel
nous avons montré comment on pourra amorcer le processus du
développement social, dans celui-ci nous montrerons comment suite
à la décentralisation dans les entités territoriales la
province du haut-katanga pourrait décoller par la mise en place d'une
bonne stratégie de développement.
Par stratégie du développement nous attendons
les voies, moyens, méthodes et techniques qu'un Etat ou une
entité met en place pour sa croissance.
En fait, pour bien expliquer l'incidence du découpage
et de la décentralisation territoriale sur le développement
économique de la province du haut-katanga, nous mettons en exergue les
aspects suivants, l'agriculture, l'infrastructure t l'industrie.
- L'agriculture ;
- L'industrie ;
- Le commerce.
39
A. L'AGRICULTURE
L'agriculture est l'activité économique qui a
pour but d'obtenir les végétaux utiles à l'homme, et en
particulier ceux destinées à son alimentation1.
Le haut-Katanga possède une potentialité non la
moindre dans son sol et sous-sol qui s'adapte à plusieurs cultures
végétales et animales.
L'agriculture étant une activité
économique, son exploitation doit être raisonnable pour qu'elle
réponde et favorise la croissance économique haut-Katangaise,
mais, pour qu'elle réponde aux aspirations ou attentes sociales, elle
doit suivre une ligne logique de la croissance économique
composée de : la production agricole, la consommation
agricole et le commerce agricole
a. La production agricole
Pour le dictionnaire petit la rousse illustré, la
production est l'action de produire, de créer ou d'assurer les
conditions de création des richesses économiques (biens et
services)2
Pour notre part nous définissons la production agricole
comme étant une activité ou une action économique qui se
consacre à l'agriculture.
La production agricole se fait de deux façons
:
- La production agricole est dite mécanique
: lorsqu'elle permet la mise en oeuvre de certaines
techniques de production sur n'importe quel terrain large ou restreint. Elle
est modernisée et orientée vers la production de masse et dont
les outils ou matériels sont modernes.
- La production agricole est dite traditionnelle :
lorsque celle-ci est faite de manière traditionnelle
(production vivrière) et qui est orientée dans la production
familiale ou d'autosuffisance alimentaire.
Ceci étant, pour la province du Haut-Katanga, nous
pensons pour notre part que cette production mécanique ou
mécanisée est un atout majeur pour l'exploitation et la
production pour couvrir un grand nombre de besoins de base.
1 MOLENGA LINGOTO W. Economie et développement,
G3 SPA, UNILU, 2015-2016, p53, inédit
2 Dictionnaire petit la rousse illustré,
op.cit., p826
40
b. La consommation agricole:
La consommation est une action de consommer, de faire usage de
quelque chose, mener à son terme1.
Dans nos investigations nous trouvons que le haut-Katanga a
une potentialité agricole pour s'auto- suffir sur le plan
alimentaire.
Pour l'année 2012-2013, le territoire de PWETO et
KASENGA jouissaient un grand rôle dans la production agricole (Le
maïs, qui était estimé à 20% dans la consommation)
De nos jours, la consommation Haut-Katangaise dépend de
la production extérieure de prix sur le marché.
c. Commerce agricole
Le commerce étant une activité qui consiste en
l'achat, la vente, l'échange de marchandise ou de service.
Le professeur Willy MOLENGA LINGOTO pour lui montre que le
marché agricole est à l'origine d'une demande des produits
manufacturés de tout type surtout si les revenus agricoles augmentent et
sa prospérité permet de fournir de débouchés
croissant à l'industrie2.
Le haut-Katanga avec son emplacement tel que
présenté dans le 2ème chapitre de ce présent
travail, nous le considérons comme étant un chemin de
départ par lequel certaines provinces voir même certains pays
voisins peuvent suivre pour s'approvisionner sur la plan alimentaire si on y
implique la politique rationnelle de la production que nous présentons
dans les fignes précédentes et ne doit pas être un chemin
d'arriver ou client privilégié d'autres provinces au pays voisins
sur le plan alimentaire.
Nous pouvons terminer ce point en s'appuyant à la
logique du ministère de l'agriculture qui compte organiser une
agriculture de masse en libéralisant le secteur agricole par
l'implication par exemple du parc agroalimentaire de BUKANGALONZO et au niveau
local la présence des minoterie et fermes tel que le village agricole JK
KABANGE, TWIGA et AFRICA MEALIN. L'agriculture joue un
1 Dictionnaire petit la rousse illustré, idem,
p252.
2 W MOLENGA LINGOTO, Economie et développement,
G3 SPA, UNILU, 2015-2016, p54, inédit
Le Haut-Katanga ne saura pas produire, consommer sans exporter
car l'exportation des produits permet l'entré des impôts aux
services de fiscs locaux
41
rôle non le moindre également dans
`économie et la vie sociale par le fait que celle-ci absorbe une main
d'oeuvre abondante qui s'explique par une diminution de chômage.
Bref, pour parvenir à une production, circulation,
vente et consommation de masse des produits agricoles dans le haut-Katanga,
nous demandons l'implication totale du pouvoir public et celle de la population
de base.
B. L'INDUSTRIE
L'industrie étant comme un ensemble des
activités économiques qui produisent des biens matériels
par la transformation et la mise en oeuvre de matière
premières.
Actuellement il nous sera difficile de parler du
développement sans faire intégrer la notion de l'industrie par
ses rôles trop influents qu'elle joue dans la création d'emplois
et qui procurent plus des revenues, permet de diversifier et moderniser
l'économie par l'introduction du progrès technique et permet un
meilleur équilibre entre les activités et une moindre
dépendance.
A l'instar de l'agriculture, l'industrie apparait clairement
comme un appui du développement économique dans la mesure
où elle permet aux gestionnaires de l'Etat pourrons résoudre
certains problèmes de la population. Dans le même optique
grâce à l'industrie, les à l'industrie, les dirigeants
politiques pourrons créer des centres accueillants, des écoles,
aménager les routes, les ponts...
Et, avec ce projet du découpage et la
décentralisation dans le haut-Katanga, on trouve des industries dans
certaines dans presque toutes les entités. Comme nous venons de le
démontrés précédemment, l'industrie est un agent du
développement économique comme les sont l'agriculture et les
commerces.
Ainsi, il incombe aux dirigeants haut-katangais de
créer les industries dans chaque entité administrative de cette
province pour éliminer le clivage entre le Katanga utile et unitile.
42
et met ensuite les produits locaux en concurrence sur le
marché international et cette concurrence d'une manière ou d'une
autre la production et l'amélioration des produits en qualité et
en quantité suffisante.
C. COMMERCE INTERNE ET EXTERNE DES PRODUITS
LOCACAUX
d. Le Commerce interne
Avec ses 6territoires (Cfr. chapII, 21), producteurs de
toutes ressources minières ou agricoles, le Haut-Katanga dans son
organisation et fonctionnement a tout intérêt de préserver
la production locale pour ne pas rester main à l'extérieur.
Le commerce interne se développera en s'appuyant sur
les principaux réseaux de communications et d'échanges tels que :
le réseau routier, ferroviaires et aériens qui favorisent des
transits d'output et des inputs entre populations des circonscriptions ou
entité voisines se trouvant dans cette province.
e. Le Commerce externe
Le commerce externe nous le définissons avec le prof
Molenga Lingoto comme étant un ensemble de flux de marchandise (biens et
services : transport, tourisme, ...) entre les espace économiques,
locaux, nationaux ou internationaux.
Avec ses différentes voies de communications et
échanges, le Haut-Katanga dispose des réseaux relativement et qui
le permet d'entrer en contact permanant avec d'autres provinces et pays
extérieurs en cas des échanges et commerce des marchandises.
(Cfr. chapII, p20).
Ainsi compris et suite aux différentes notions et
considérations soulevées sur ces trois concepts
(développement social et économique) dans le premier chapitre, en
ce qui est du haut-Katanga nous nous rendrons compte que pour cette province du
Haut-Katanga c'est en étant unie sur une même idéologie du
développement et ayant la même vision dans la gestion de la chose
publique par les autorités compétentes locales dans toutes les
entités territoriales décentralisées qui permettra la
production, circulation et la commercialisation des biens économiques
à tous les niveaux.
43
C'est en procédant à l'exploitation rationnelle
de ces différentes ressources de production locales (agriculture,
industrie et le commerce) qui embauchent un grand nombre de gens et qui
contribuent à l'équilibre social et qui de même sont des
éléments fondamentaux qui favorisent l'autosuffisance voire
même l'auto-dépendance alimentaire d'une entité pour les
biens de première nécessités que la province du
Haut-Katanga pourra se développer sur le plan
socio-économique.
De tout ce qui vient d'être démontré tant
soit peu dans ce troisième et dernier chapitre dans lequel nous avons
présenté de manière synthétique les
différentes stratégies qui pourront promouvoir le
développement socio-économique dans le haut-Katanga en se basant
sur les principaux éléments qui favorisent le processus du
développement suivants : l'agriculture, l'industrie et le commerce.
44
CONCLUSION
Ce présent travail portant sur le découpage et
décentralisation territoriale : frein ou moteur du développement
socioéconomique dans le haut-Katanga, vient clore notre premier cycle.
Certes, nous nous sommes trouvé préoccuper par la nouvelle
réforme administrative dont la république démocratique du
Congo est confrontée dans certaines de ses provinces et en particulier
la province du haut-Katanga. C'est ainsi qu'à notre tour nous essayons
de montrer comment avec cette nouvelle réforme (découpage)
accompagné à la décentralisation territoriale, les deux
seraient un moteur du développement socioéconomique dans le
haut-Katanga.
Pour y arriver, nous nous sommes posé deux questions
majeures :
- Est-ce le découpage marié à la
décentralisation territoriale peut entrainer ou freiner le
développement dans le haut-Katanga ?
- Comment par l'autonomie de gestion la province du
haut-katanga peut-elle favoriser la progression socio-économique ?
Pour ces deux questions du départ, nous avons
pensé que par le découpage marié ou accompagné
à la décentralisation territoriale, les deux seraient une forme
qui favoriserait le développement de l'entité territoriale
nouvellement démembrée, et ensuite par l'autonomie de gestion
dont cette entité sera bénéficiaire, serait un
élément moteur qui favoriserait son développement
socioéconomique.
Comme pour tout travail qui se dit scientifique et dans le
souci de découvrir la vérité, nous avons fait recours
à la méthode systémique elle qui nous a permis de faire
une analyse entre les différents éléments que compte le
haut-katanga et qui pourraient favorisés son développement d'une
part ; et d'autre part aux techniques qui ensuite nous ont permis de ramasser
un grand nombre des détails dont nous avions besoin pour
l'élaboration de ce présent travail scientifique.
45
Hormis l'introduction et la conclusion, le corps de ce travail
nous le divisons en trois chapitres et de chapitre en sections de sections en
points saillants.
Dans le premier chapitre nous avons démontré les
différentes considérations sur les concepts de base et
connexe.
Le deuxième chapitre pour sa part a été
consacré à la présentation du milieu d'étude qui
est la province du haut-katanga.
Le troisième et dernier, lui qui porte même les
résultats de nos investigations a été consacré au
découpage et décentralisation territoriale : moteur du
développement socioéconomique dans le haut-katanga.
De tout ce qui vient d'être soulevé dans ce
présent travail et suite aux réalités vécues
accompagnées de certaines comparaisons, nous pouvons affirmer nos
hypothèses du départ dans la mesure où c'est par
l'application des différentes stratégies du développement
que nous avons souligné dans le troisième chapitre, que la
province du haut-katanga pourrait parvenir à son développement
socioéconomique.
Pour clore, nous faisons juste un simple appelle à la
conscience des toutes les autorités compétentes qui sont
chargée en la prise de certaines décisions dans toutes les
entités territoriales décentralisées de la faire avec
âme et conscience dans l'intérêt général.
46
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. De SAINT MOULIN, les enjeux et les défis du
découpage administratif, in Congo-Afrique, n°432, 2009.
2. MULUMBATI NGASHA A., introduction à la science
politique, éd. Africa, 2010.
3. MULUMBATI NGASHA A., manuel de sociologie
générale, éd. Africa, 2010.
II. DICTIONNAIRES, ARTICLES ET RAPPORTS
1. Banque mondiale, développement social vue d'ensemble,
rapport actualisé le 31 mars 2014.
2. Bibliothèque virtuelle de la RDC Online.
3. CHEIK MOHAMED, « Petit manuel des entités
territoriales décentralisées », USA, USAID, 2009.
4. Dictionnaire DISCO ENCARTA version virtuelle,
français, 2009.
5. Dictionnaire petit la rousse illustré, Paris, 2000.
6. Dictionnaire petit ROBERT, éd. Société
du nouveau titre, le robert, paris, 1969.
7. J Claude BRUNEAU, « les nouvelles provinces de la
république démocratique du Congo : construction territoriales et
ethnicités », article, wikipedia, 2005.
8. Jacques GARELLO et Jean-Yves NAUDIT, Cité dans
wikipedia, de wikibaral
9. Journal LE POTENTIELONLINE. Cd.
10. Rapport annuel du district du Haut-katanga.
11.
WWW. Wikipedia.com
III. TEXTES LEGAUX
Constitution de la république démocratique du
Congo, Kinshasa, 2006.
47
IV. TFC ET MEMOIRES
1. ADJILANE ABDOUL, « Mémoire de Licence en
gestion », mémoire online, Mohamed Maroc1, 2006.
2. KABUNDI NDEBA, « découpage territorial :
attentes et défis à relever par l'administration publique »,
Mémoire de Licence SPA/Adm., 2007.
3. KAMWANGA KITENGE B., « découpage
territorial et tension interethnique au Katanga », travail de fin de
cycle, FSSPA, UNILU, 2014.
4. KISHIKO MAYUBA P., « décentralisation des
entités administratives et son impact dans l'administration Congolaise
et en particulier le Katanga », Travail de fin de cycle, FSSPA,
UNILU, 2013.
5. NGOY MAKEMA, « Du Découpage Territorial
Comme Facteur du Développement des Entités Administratives
Décentralisées, cas de la future province du Haut-Lomami »,
FSSPA, UNILU.
V. NOTES DE COURS
1. ASSUMANI SALIMINI, Cours d'aménagement du
territoire, UNILU, FSSPA, G3 SPA, 2016.
2. KITABA KITABA KY GHOANYS F, Cours d'initiation
à la recherche scientifique, ISC/L'shi, 2015.
3. MOLENGA LINGOTO W., Cours de droit constitutionnel et
institutions politiques, UNILU, FSSPA, G2 SPA, 2015.
4. MOLENGA LINGOTO W, Economie et développement, G3
SPA, UNILU, 2016.
5. NGOIE KIMPULWA B., Cours d'institution administrative du
Congo, G2SPA, 2015.
6. P. MPANGE, Cours d'initiation au travail scientifique,
UNILU, FSSPA, G1 Spa, 2014.
48
TABLE DES MATIERES
TPIGRAPHT I
DTDICACT II
AVANT-PROPOS III
INTRODUCTION 1
1. PRESENTATION DU SUJET 1
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2
- le plan personnel ; 2
- le plan scientifique ; 2
- et le plan social. 2
3. ETAT DE LA QUESTION 3
4. PROBLEMATIQUE 5
5. HYPOTHESES 5
6. METHODE ET TECHNIQUES 6
Observation Directe 8
? INTERVIEW 9
? INTERNET 9
7. DELIMITATION DU SUJET 9
a. DANS LE TEMPS 10
b. DANS L'ESPACE 10
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 10
CHAPITRE I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE ET CONNEXES 11
SECTION 1. CONCEPTS DE BASE 11
1.1. TERRITOIRE 11
1.2. DECOUPAGE 12
? DECOUPAGE TERRITORIAL 12
1.3. DECENTRALISATION 12
? LA DECENTRALISATION TERRITORIALE 13
1.4. DEVELOPPEMENT 14
1.5. DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE 15
5.1. DEVELOPPEMENT SOCIAL 15
5.2. DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 16
49
5.3. DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE 16
SECTION 2. CONCEPTS CONNEXES 17
2.1. ETAT UNITAIRE 17
A. ETAT UNITAIRE CENTRALISE 17
? LA CENTRALISATION 17
B. ETAT UNITAIRE DECENTRALISE 18
2.2. ETAT COMPOSE 18
A. CONFEDERATION D'ETAT 18
B. ETAT FEDERAL 19
2.3. LA CROISSANCE ECONOMIQUE 19
? LA CROISSANCE 19
? LA CROISSANCE ECONOMIQUE 20
CHAPITRE II. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE : PROVINCE DU
HAUT-KATANGA 21
SECTION 1. PRESENTATION DE LA PROVINCE DU HAUT-KATANGA 21
SECTION 2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU HAUT-KATANGA 21
2.1. PRESENTATION GEOGRAPHIQUE 21
2.2. VOIES DES COMMUNICATIONS ET ECHANGES 22
SECTION 3. ORGANISATION POLITIQUE ET ADMINISTRATIVE DU
HAUT-KATANGA. 23
3.1. ORGANISATION POLITIQUE 23
3.2. ORGANISATION ADMINISTRATIVE 23
? TERRITOIRES 23
PRESENTATION CARTOGRAPHIQUE DE LA PROVINCE DU HAUT-KATANGA
26
SECTION 4. ORGANISATION SOCIO-ECONOMIQUE 27
A. ORGANISATION SOCIALE 27
B. ORGANISATION ECONOMIQUE 27
? DISPONIBILITES EN RESSOURCES NATURELLES 27
SECTION 5. BREVE HISTORIQUE DU DECOUPAGE EN RD CONGO 29
CHAPITRE III. DECOUPAGE ET DECENTRALISATION TERRITORIAL
: MOTEUR DU DEVELOPPEMENT
SOCIOECONOMIQUE DANS LE 33
HAUT-KATANGA 33
SECTION 1. IMPACT DU DECOUPAGE ET DECENTRALISATION SUR
LE DEVELOPPEMENT
SOCIOECONOMIQUE DANS LE HAUT-KATANGA 33
1. Découpage territorial et développement
socioéconomique dans le Haut-Katanga. 33
2. Décentralisation territoriale et son impact sur le
développement socioéconomique dans le
Haut-Katanga 34
50
SECTION 2. DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DANS LE HAUT-KATANGA
36
1) DEVELOPPEMENT SOCIAL 36
? La santé 36
? Habitation 36
? L'instruction 37
? L'assurance 37
2) DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 38
A. L'AGRICULTURE 39
B. L'INDUSTRIE 41
C. COMMERCE INTERNE ET EXTERNE DES PRODUITS LOCACAUX 42
CONCLUSION 44
BIBLIOGRAPHIE 46
TABLE DES MATIERES 48
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