EPIGRAPHE
Le réchauffement climatique est le
défi du XXIème siècle
BAN KI-MOON
DEDICACE
A la merci de mon sauveur et
seigneur JESUS-CHRIST.
Que vos oeuvres sont grandes et
combien louables ! Recevez la gloire, l'honneur, la louange, l'adoration
profondes car vous êtes digne, nous sommes reconnaissant des bienfaits
car c'est à vous les mérites pour avoir mis tant des moyens que
volontés à notre faveur.
A mes parents biologique papa BERNARD EBENGO et maman BRIGITTE
MBOLI pour votre responsabilité, conseils, voilà le fruit de
votre fils, et nous nous réjouissons de l'être.
A la mémoire de tous ceux qui ont péris à
cause de non protection de l'environnement, aux naufrages, ouragans, nous vous
portons à coeur.
A la future dame, à qui nous nous
céderons entièrement jusqu'à la mort.
AVANT-PROPOS
Toute notre vie est l'oeuvre de Dieu tout puissant, enfin de
quoi, nous le remercions de nous avoir donné le souffle de vie,
l'intelligence, le salut jusqu'au siècle présent.
Le présent travail résume en effet,
l'évolution de notre savoir scientifique et sanctionne la fin du premier
cycle universitaire en sciences.
En effet, cette analyse porte sur la question à
jour ; celle de dégager les enjeux et perspectives de la
forêt de la RDC dans la question de lutte contre le réchauffement
climatique.
Seul, on ne ferait rien ; ce travail accuse la
participation de plusieurs personnalités, bien qu'il porte notre propre
signature.
A tout seigneur tout honneur, nos remerciements s'adressent au
Professeur Dr. Modeste KISANGALA, lui qui, en dépit de
ses multiples occupations a accepté la direction de ce travail,
soit honoré oh père scientifique ! Nous
sommes le fruit de vos entrailles scientifiques.
Nous remercions également monsieur l'assistant
Fidel PUELA en qualité d'encadreur, lui qui, en
dépit de ses multiples occupations, nous recevait sans aucun obstacle
dans son bureau ; les remarques et conseils nous ont été
bénéfiques dans l'élaboration de ce travail de fin de
cycle, nous devrions exprimer beaucoup des mots à son égard, mais
le condensons en un seul en disant merci.
A tous les professeurs, chefs des travaux et assistants de la
faculté des Sciences de l'université de Kinshasa en
général et ceux du département des Géosciences en
particulier pour votre dévouement et sens d'encadreur digne en nous
forgeant aujourd'hui tel que nous sommes devenus ; nous reconnaissons vos
oeuvres et mérites.
A mes frères et soeurs ; Blaise EBENGO,
Éric EBENGO, Yasmine EBENGO, Bénie EBENGO, Ruth EBENGO, Esther
EBENGO, Israël EBENGO, Kertys EBENGO, Souzy LIONZO et Junior ILANGA. Nous
vous remercions pour la patience, les bons et mauvais moments que vous aviez
passés afin de nous voir un jour cadre universitaire. Nous garderons
pour toujours la chaleur familiale que nous partageons ainsi qu'un sentiment
d'amours et d'affections.
A vous, cher(e) ami(e) et cousin ; Keurena WANI,
Reagan MPUTU, Deo MALUNDAMA, Aristote ETULA, Aristote MUNIABE, Dieudonné
KATEMBU, Péguy BILE, Robin KADIMA, nous vous reconnaissons une grande
part dans la finalité de notre cycle de graduat.
A mes camarades du campus Patrick N'LANDU, Dan KANDALA, Junior
KABUMA, Jesper SAMAKUNGU, Alegria MBATU, Jean-Jacques UZELE, Carlito BAMBA,
Gédéon BANGANGA, Andy NGALAMULUME, Nabel MUSAU, Sephora MPEYA,
Christian TOM'S, Daniel MITANGO, Zena ESSO, Jessica MAMBULU, Moise LOSEMBE,
Victoria PEMBA, Ruth KIMBUNGU, Benjamin MAYAKA, Bijoux SADIKI trouvent ici
l'expression de notre profonde reconnaissance.
Aux Frères et soeurs de la Paroisse Protestante de
l'université de Kinshasa(PPUKIN), merci pour votre encadrement et sens
de responsabilité que vous m'aviez offerte. Vos prières et
conseils nous a été profitable pour la finalité de ce
travail.
Toutefois ; nous n'oublierons jamais nos frères et
soeurs du département d'évangélisation de la PPUKIN pour
leurs soutient tant moral que spirituel à notre égard.
En effet, nous remercions tous ceux qui, de loin ou de
près ont contribué à la finalité de nos
études.
0.INTRODUCTION GENERALE
La République Démocratique du Congo, RDC, est un
grand pays au coeur de l'Afrique avec 2.345 410 km2 de superficie
dont plus de la moitié est couvert des forêts représentant
près de la moitié des forêts tropicales d'Afrique et 61%
des forêts du bassin du Congo (Eba'a, 2010). L'étendu de ce massif
et la diversification de ses facteurs tant écologiques que
paléogéographiques, lui confèrent une richesse biologique
exceptionnelle et une végétation forestière bien
diversifiée (BELESI, 2010).
Les forêts de la RDC ont été
considérées comme un patrimoine mondial impliqué dans la
diminution des gaz à effets de serre et de lutte contre le
réchauffement climatique (Conférence de Copenhague, 2009). Cas
cela ne tienne, ces forêts renferment des potentialités
énormes exploitables faisant d'elle une source importante des revenues
et d'emplois pour le bien être de populations congolaises qui,
jusqu'alors restent encore pauvres.
En RDC, pays post conflictuel, la mauvaise gestion et la
mauvaise gouvernance restent encore une monnaie courante. Pour assurer la bonne
gestion de ses potentialités forestières et environnementale, le
pays est doté de la loi N° 011/2002 DU 29 AOUT
2002portant code forestier et laloi N° 11/009 DU 09
JUILLET 2011portant principes fondamentaux relatifs à la
protection de l'environnement.
La déforestation et la dégradation des
forêts sont deux phénomènes qui sont à la base de la
mise en oeuvre d'un nouvel instrument d'incitation économique
adopté lors de la treizième conférence des Parties
(CdP-13) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements
climatiques, tenue à Bali en 2007 (UNFCC 2007). Ce mécanisme
initialement restreint à la seule déforestation, s'est
élargi à la dégradation forestière sous le sigle de
REDD (Réduction des émissions liées à la
déforestation et à la dégradation des forêts). La
COP-16, tenue à Cancún en 2010, qui marque la naissance formelle
de l'acte juridique de ce mécanisme a, quant à elle,
consacré une version de plus large échelle (REDD +) qui
intègre la gestion durable des forêts, les plantations et la
conservation des forêts.
La déforestation est définie comme l'affectation
de la terre forestière à une utilisation différente ou
encore la réduction à long terme du taux de couverture de la
canopée en dessous du seuil de 10 % (Kanninen et al. 2007).
Le développement de l'agriculture, les infrastructures
de transport, l'exploitation forestière, la production du charbon de
bois et l'industrie minière sont définies comme les facteurs
principaux de destruction de forêt à travers le monde. Cependant
le degré d'impact de chaque facteur varie d'un continent à un
autre.
La présente étude a pour but d'identifier les
causes actuelles et les conséquences futures de la déforestation
en République démocratique du Congo. Essentiellement
bibliographique, elle s'appuie sur des publications scientifiques et sur une
riche littérature grise faite de documents officiels, de
mémoires, de thèses, de rapports de recherche ou d'ateliers et de
compte-rendu de conférences.
0.1. Problématique
Dans le cadre de ce travail nous partons de l'observation
selon laquelle la régulation ou la lutte contre le réchauffement
climatique est l'une des préoccupations importantes auxquelles
s'intéressent les Etats et exige une nécessaire intervention dont
la forêt congolaise fait partie.
En effet, la forêt de la RDC ; espoir de
l'humanité toute entière suscite des enjeux dès lors que
la communauté internationale braque ses yeux sur les
potentialités forestières que regorgent la RDC.
Ces enjeux sont énormes d'autant plus que les
composants de l'environnement sont tous pollués.
Les eaux, l'air, la faune, la flore, la biodiversité,
et l'écosystème sont parmi tant d'autres composants de
l'environnement qui suscitent des problèmes, la superficie de la
forêt congolaise se rétrécie du jour au jour,
l'exploitation du pétrole et du bois dans la forêt
équatoriale. Tels sont des problèmes qui ont
éveillé notre curiosité scientifique sur
« l'état des lieux de la forêt congolaise et les
activités anthropique facteurs à la base du réchauffement
climatique ».
L'état de la question nous guidera pour l'aboutissement
heureux de ce travail d'autant plus qu'il est l'ensemble des
littératures lues, cela signifie que nous ne sommes pas le premier
à réfléchir sur la question du réchauffement
climatique, plusieurs auteurs s'y sont penché chacun en l'observant de
sa façon.
Parmi eux on peut citer : BARUTI NIMBA, dans son travail
de mémoire en géologie intitulé « l'impact
du réchauffement climatique sur les ressources en eaux
souterraines », note que le climat qui
constitue un facteur primordial pour tout développement
économique risque d'être controversé par les
activités anthropiques polluantes.
Son travail est venu balayer les impacts de l'un des issus de
ces activités anthropiques sur les êtres vivants, lesquels
constituent aussi les éléments de l'écosystème.
Ainsi, parmi les causes du réchauffement climatique, il cite les
émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, les
déforestations à différentes échelles,
émissions des automobiles et d'autres engins phares utilisant de
pétrole et d'autres partent de types de combustibles polluants.
Pour sa part ILUNGA AMBA Floribert, dans son mémoire
intitulé « Rôle de la RDC dans la lutte contre
le réchauffement climatique » note qu'en RDC, parmi les
causes de la déforestation dans la quasi-totalité du pays, la
population étant pauvre et n'ayant pas accès à
l'énergie électrique ou toute autre forme d'énergie, ce
peuple fit recours aux bois pour la fabrication des charbons. Les
réflexions de ces auteurs lues sont vraiment pertinentes.
Pour notre part, nous abordons cette question afin de
ressortir et analyser les enjeux que suscite la forêt congolaise sur ce
fléau à portée continentale et internationale à
matière de lutte contre le changement climatique ainsi que les
perspectives d'avenir.
0.2. Hypothèse de travail
Comme tentative de réponse à notre
problématique, nous pensons que des enjeux sont énormes. La
forêt équatoriale connait des dégradations, des
déforestations et celles-ci favorisent l'augmentation en quantité
de l'émission de dioxyde de carbone dans l'atmosphère qui est
responsable du réchauffement climatique.
Dans ces conditions, toute initiative visant à lutter
contre le réchauffement climatique doit impérativement prendre en
compte les forêts.
Soulignons en passant que les enjeux que suscitent la
forêt de la RDC sont d'ordre politique, environnemental, sanitaire,
économique et touristique.
0.3. Choix et Intérêt du Sujet
0.3.1. Choix du sujet
Le choix de ce sujet que nous décortiquons ne
relève pas du hasard ni de l'arbitraire dans la mesure où il
affecte premièrement notre sens entant que sujet et objet de la vie
sociale.
Les mutations qui s'opèrent sur la scène
internationale et la monté spectaculaire des effets du
réchauffement climatique, intéressent les chercheurs en science
de la terre. Certains auteurs l'abordent de leur façon, nous avons
été attirés par les enjeux que possède la
forêt congolaise à matière de lutte contre ce
phénomène.
0.3.2. Intérêt du sujet
L'intérêt de ce sujet se situe à deux niveaux, entre autres :
0.3.2.1. Intérêt scientifique
Ce n'est ne pas un fait fortuit que nous avons
opéré le choix de ce sujet. C'est pour le simple fait que le
secteur forestier constitue depuis un temps un centre d'intérêt
particulier pour la république démocratique du Congo.
C'est pourquoi, nous, étant que futur
géomaticien, avons porté notre choix sur ce sujet afin d'apporter
notre modeste contribution, étant donné que nous sommes
intéressés à cette question depuis un temps relativement
long. C'est ainsi que, nous appuyons sur les théories
Acquises pendant les années de formation en
géomatique, nous essayerons de saisir et de rapprocher les variables du
présent travail.
0.3.2.2. Intérêt social et pratique
Ce travail aidera ceux qui vont le lire à connaitre
l'évolution météorologique de ces dernières
années età comprendre la situation actuelle du
réchauffement climatique en RDC et son impact sur le climat, la
végétation, l'agriculture et sur la santé.
Tout travail scientifique part de l'observation d'un fait,
d'une situation ou d'une opinion quelconque dans la société et
que les chercheurs s'y intéressent pour comprendre et éclairer
l'opinion.
Ce travail s'enregistre dans ce cadre, nous sommes
motivés par le souci de bien vouloir aider la population à
protéger l'environnement car le réchauffement climatique en
dépend. Ceci vaut l'intérêt à la communauté
congolaise mais à l'effort consentis par tout le monde.
0.4. Objet du travail
0.4.1. Objectif globale
L'objet de ce travail est de vouloir connaitre les enjeux
qu'alimente la forêt congolaise sur le réchauffement climatique et
finir par dégager les perspectives qui en découlent.
0.4.2. Objectif spécifique
v Etudier, comprendre, et analyser les conséquences du
réchauffement climatique sur le plan météorologique,
sanitaire, économique, hydrologique, social, et agro-alimentaire.
v Analyser les activités humaines qui concourent au
réchauffement climatique.
v Suggérer des méthodes des préventions
et des luttes contre ce phénomène
0.5. Méthodologie et technique de recherche
A. Méthodologie du travail
En effet, pour appréhender la question de
réchauffement climatique qui fait l'objet de notre étude, nous
allons recourir à la méthode structuro-fonctionnelle. Nous
considérons la planète terre comme une structure au sein de
laquelle s'accomplit différentes activités pouvant bouleverser
soit stabiliser son fonctionnement et que la R.D.C faisant partie de la
communauté internationale peut arriver à stabiliser ce
bouleversement par et à travers sa forêt.
B. Technique de recherche
On recourt ainsi à la géomatique qui est
l'ensemble des sciences et techniques qui permettent de modéliser,
d'analyser, et de représenter l'espace géographique grâce
à l'acquisition et à l'exploitation de données spatiales.
Ceciavec le SIG et la télédétection nous permettra
à l'élaboration de cartes thématiques, à l'analyse
spatiale et au traitement des images satellitaires.
Dès lors on peut se poser la question : la
géomatique a-t-elle un apport dans la surveillance des
forêts ? On répond sans risque d'être contredit
« OUI ».
Notons que, les potentialités du SIG dans
l'étude du changement climatique résident dans le fait qu'il
permet dans un premier temps d'acquérir les données mais aussi de
pouvoir les conclure et d'extraire l'information dont nous avons besoin.
Pour ce qui est de la télédétection, ses
techniques permettent le traitement des images en vue d'élaborer la
cartographie de l'occupation du sol et de disposer de statistiques.
En outre, Nous avons opté la technique documentaire.
Ceci étant, la nature de notre investigation qui nous permettra à
avoir de données quantitatives sur l'évolution du climat.
0.6. Délimitation spatio-temporelle
0.6.1. Délimitation spatiale (champ
d'investigation)
Notre champ d'investigation est la forêt de la
république démocratique du Congo.
0.6.2. Délimitation temporelle
Nos analyses vont de 2002 ; l'année au cours de
laquelle la RDC à instaurer le code forestier comme document officiel de
gestion et d'exploitation forestière et nous nous limiterons à
l'année 2015, question de vouloir dégagez les perspectives
d'avoir qui découlent des enjeux qu'alimente la forêt de la
RDC.
0.7. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail comprend
quatre chapitres :
Premièrement, la généralité sur la
forêt de la RDC, deuxièmement, l'état des lieux de la
forêt congolaise, troisièmement les activités anthropiques
et la problématique du réchauffement climatique et pour finir le
quatrième chapitre se portera sur l'impact de la déforestation et
changement climatique en RDC.
CHAPITRE I. GENERALITE SUR LA FORET DE LA RDC
Dans ce chapitre, nous présenterons d'une
manière plus explicite notre champ d'investigation, la forêt de la
République Démocratique du Congo, et nous finirons par
dégager les potentialités forestières de la RDC.
SECTION 1.PRESENTATION DE LA ZONE
D'ETUDE
§1.1. Situation géographique
Avec sa superficie de 2 345 410 km2, la RDC est
l'un des plus vastes pays du monde, le deuxième en Afrique après
l'Algérie, et le premier au centre du continent Africain. Son territoire
se déploie de 5°30' de latitude Nord 13°50' de latitude Sud et
de 12°15' 31°15' de longitude Est.
Le pays est entouré de neufs pays voisins sur une
longueur, limites d'Etats, de 10 744 km.
v Au Nord : La RCA (1 577 km) et le Soudan du sud (628
km) ;
v Au Sud : La Zambie (1 930 km) et l'Angola (2 511
km) ;
v A l'Est : L'Ouganda (765 km), le Rwanda (217 km), le Burundi
(233 km) et la Tanzanie (473 km) ;
v A l'Ouest : la République du Congo (2 410 km).
Figure 1.La Zone d'étude
I. 2. Climat et végétation
I.2.1. Climat
La RDC possède une grande variété de
climats et de paysages. Généralement, toute la République
bouge sous la température moyenne annuelle généralement
élevée. Les influences de l'océan Atlantique, celles des
alizés, de l'océan Indien, celles de la zone équatoriale
et celles des régions montagneuses de l'est, principaux
éléments du climat congolais font bouger le paysage et le climat
du pays.
Dans le nord-est, l'est et le sud-est, régions de
plateaux et de montagnes, l'altitude modifie considérablement les
conditions climatiques. La température est en moyenne de25°C autour
de la cuvette, de26°C sur la côte, de 18 à20°Cà
l'altitude de 1 500 mètres, de 16 à17°Cà 2 000
mètres, de11°Cà 3 000 mètres et de6°C à 4
000 mètres.
Tableau 1. Répartition de la
température
ALTITUDES (m)
|
TEMPERATURES (°C)
|
Pourtour de la cuvette
|
25-26
|
1500
|
18-20
|
2000
|
16-17
|
3000
|
11
|
4000
|
6
|
Au-delà de 4000
|
0
|
La République démocratique du Congo
bénéficie, généralement, de deux saisons,
c'est-à-dire sèche et pluvieuse. La répartition des
saisons ne se répartit pas de la même façon dans tout le
territoire et n'est ni égale en termes de durée.
Dans la partie nord du pays, les saisons de pluies durent du
mois d'Avril à la fin du mois de juin et du mois de septembre à
la fin du mois d'octobre. Les saisons sèches durent de début
novembre à fin mars (grande saison sèche) et de début
juillet à fin août (petite saison sèche).
Au sud de l'Équateur, le rythme des saisons est
exactement inversé. Dans les régions montagneuses de l'est, les
deux saisons sèches ne durent qu'un mois, en janvier et en juillet. Dans
le sud et le sud-est du Katanga, la saison des pluies commence à la
mi-octobre et se prolonge jusqu'à la mi-mai. Dans le Nord- Katanga et le
Sud- Kasaï, les pluies commencent début octobre pour cesser fin
Avril, mais une petite saison sèche s'intercale au mois de janvier.
En général, la RDC dispose des trois types
principaux de climats : le climat équatorial, le climat tropical et
le climat de montagne.
- Dans les régions de l'équateur, règne
un climat chaud et équatorial tout au long de l'année. Cette
région correspond approximativement la cuvette centrale, couverte par la
grande forêt équatoriale.
- Le pourtour de cette cuvette est dominé par un climat
tropical.
- Dans le Nord-est et Sud-est, régions des plateaux et
de montagnes, règne un climat de montagne tempéré dont la
température s'abaisse au fur et à mesure que l'on prend de
l'altitude.
Ce qui caractérise également la RDC, ce sont les
précipitations en quantités suffisantes, doublées d'un
important réseau hydrographique et d'un large ensoleillement. Toutes ces
conditions font qu'il est possible de réaliser 3 à 4
récoltes annuelles pour ce qui concerne les cultures vivrières au
pays.
Source : Wikipédia
Figure 2. La répartition du climat par
zone
I.2.2. Végétation
La république démocratique du Congo occupe le 3e
rang mondial et la 1ère place en Afrique en ce qui concerne la surface
boisée. Elle occupe la partie la plus humide de la zone tropicale et
l'encercle presque entièrement.
La savane herbeuse se localise au fur et à mesure qu'on
s'éloigne de la forêt et de l'équateur vers le Nord-Est et
le Sud-Est, la savane se transforme en brousse et la végétation
s'éclaircit. De hautes herbes (3 à 4 m) s'étendent
à perte de vue. La monotonie est coupée par quelques arbustes de
petites tailles. Cela est dû au climat, mais aussi au relief. En terrain
plat, on rencontre des savanes arborées (étendues herbeuses
parsemées de bouquets d'arbres) où le temps est continuellement
brumeux.
La savane et la brousse congolaise sont le domaine des
herbivores : éléphants, antilopes, buffles et autres ; et les
grands carnassiers, principalement le lion y règnent en maître.
La végétation de montagne varie au fur et
à mesure qu'on monte vers le sommet. Par étage successifs, nous
rencontrons : la forêt, la savane, les bambous, les arbustes, les herbes,
puis la végétation de 4 000 m.
Figure 3. Carte de Végétation de la
RDC
Cette carte nous montre que la végétation
dominante de la RDC est la forêt équatoriale qui couvre à
en elle-même une superficie de 872.251, 16 Km2 soit 37% de la
superficie totale du pays.
I.3. Relief et géomorphologie
Le relief de la république démocratique du Congo
est nettement caractérisé. La cuvette centrale est une immense
dépression, drainée par le fleuve Congo et ses affluents. Elle a
une altitude moyenne de 400 mètres, son point le plus bas (340 m) est
situé dans la région des lacs Tumba et Mai-Ndombe.
Plutôt étroite, la plaine côtière
est formée par l'estuaire du Congo et les terres alluviales
déposées par ce fleuve, le deuxième d'Afrique par la
longueur. Sur le plan géologique, on note une prédominance de
roches gréseuses et calcaires. Elles ont été
abandonnées par la mer.
À l'Est, d'importantes chaînes montagneuses ou de
puissants massifs montagneux le long de grands lacs d'Afrique - notamment :
lacs Tanganyika, Kivu, Édouard et Albert - constituent la bordure
occidentale. En raison de séisme et de guerre, ce coin de la RDC est
moins peuplé que d'autres.
Cette partie montagneuse continue vers le Sud-Est du pays avec
des montagnes, comme l'Ougoma, les Virunga le long de la frontière
rwandaise dont certains sommets atteignent de 3 100 à 4 500
mètres. Dans la même partie sud-est, on dénombre de
bourrelet périphérique s'élevant au-dessus de 1 000
mètres, d'une part entre les rivières Kwango et Kwilu, d'autre
part au sud du Katanga où les monts Kundelungu, à l'ouest du lac
Moero, atteignent 1 600 mètres d'altitudes.
Figure 4. Carte
hypsométrique
SECTION 2. DESCRIPTION DE LA FORET CONGOLAISE
Les forêts de la RDC couvrent une superficie
estimée à 1.280.042,16 km2 (dont 99 millions d'ha de
forêts denses humides), soit 54,57 % du territoire national dont la
superficie est d'environ 2.345.410 Km2. Dans le bassin du fleuve
Congo se niche une immense forêt tropicale, la seconde plus vaste de la
planète.
La RDC abrite une des plus grandes forêts naturelles
intactes de la planète (La forêt équatoriale). Ces
forêts sont inestimables : au-delà de la richesse de leur
biodiversité et de leur rôle crucial pour atténuer le
réchauffement climatique.
1. ASPECT DEFINITIONNEL : la forêt quid ?
1.1. Etymologie
L'origine du mot forêt est complexe. Il est
attesté en français avant le XIIe siècle
sous la forme forest « vaste étendue de terrain peuplée
d'arbres ». L'anglais forest est un emprunt au français,
l'allemand Forst « forêt exploitée ».
1.2. Définition
Du point de vue
botanique, une
forêt est une
formation
végétale, caractérisée par l'importance de la
strate arborée, mais qui comporte aussi des
arbustes, des plantes
basses, des grimpantes et des
épiphytes.
Du point de vue de l'
écologie, la
forêt est un
écosystème
complexe et riche, offrant de nombreux
habitats
à des nombreuses espèces et populations animales,
végétales, fongiques et microbiennes entretenant entre elles,
pour la plupart, des relations d'interdépendance.
Du point de vue légal, le code forestier congolais
définit la forêt comme étant les terrains recouverts d'une
formation végétale à base d'arbres ou d'arbustes aptes
à fournir des produits forestiers.
Pour notre part, la forêt ou massif forestier est une
étendue boisée, relativement dense, constituée d'un ou
plusieurs
peuplements d'
arbres et d'espèces
associées.
2. TYPOLOGIES DES FORETS
Une large typologie de forêts existe ; L'affectation se
fait sur base d'une classification des forêts suivant des
procédures et techniques juridiques classique et selon les grands types
de forêts. Des forêts dites primaires, aux
forêts dites
urbaines, avec les gradients intermédiaires, des forêts
paysannes.
2.1. LES MODES DE
CLASSIFICATION
2.1.1. Classement paysager
Selon cette classification des
forêts ; celles-ci sont reparties en forêts claires et celles
denses ; c'est-à-dire selon la formation arbustralle des
forêts.
I. Forêts denses humides ou forêt
ombrophile tropicale
Il y a deux types :
a. Forets dense humides ou
ombrophile qui reçoit 1500 à 5000 mm de pluies par
an, sans saison sèche bien marquée ;
b. Forêts denses semi décidues ou
mésophile : ces forêts ont comme
précipitation 1200 à 1500 mm de pluies par an et à trois
mois de saison sèche marquée.
II. Les mangroves
C'est une forme particulière de forêt
dense humide qui colonise les rivages marins intertropicaux dont les eaux
saumâtres sont suffisamment chaudes, types de reptation confiné
aux régions exposées aux marins. La RDC présente les
mangroves sur une petite distance de la côte atlantique ; la
formation forestière de Muanda.
III. Forêts denses sèches ou forêts
dense tropophile
Elles répondent à un climat de type tropical,
une longue saison sèche (cinq à neuf mois), et la
pluviométrie souvent très irrégulière variant entre
400 et 1000 mm. Cette formation végétale est la plus
menacée au monde du fait qu'elle est sensible aux feux de brousse.
IV. Forêt de montagne tropicale
Les massifs montagneux les plus importants sous les tropiques,
avec des sommets culminants situent en Afrique de l'est (Kilimandjaro,
Ruwenzori, mont Kenya.
Forme biologique exclusive des hautes montagnes tropicales,
celles des stipes ligneux terminés par une rosette de feuille. Notons
à ce point que de telles forêts se trouvent à l'Est de la
RDC.
V.
Forêt claire
Comme le nom l'indique, la forêt claire est la
forêt où le paysage est clair. Les arbres et herbes ne sont pas
serrés. Ces forêts permettent une bonne aération des
êtres qui y vivent.
2.1.2. Classement juridique : selon le code
forestier
Le domaine forestier comprend les forêts
classées, les forêts protégées et les forêts
de production permanente.
a. Les forêts classées :
Les forêts classées font partie du domaine public
de l'Etat. Sont donc forêts classées :
Ø Les réserves naturelles intégrales ;
Ø Les forêts situées dans les parcs
nationaux ;
Ø Les jardins botaniques et zoologiques ;
Ø Les réserves de faune et les domaines de
chasse ;
Ø Les réserves de biosphère ;
Ø Les forêts récréatives,
Ø Les arborera ;
Ø Les forêts urbaines ;
Ø Les secteurs sauvegardés.
b. Forêts protégées :
Elles font partie du domaine privé de l'Etat et
constituent le domaine forestier protégé. Les produits forestiers
de toute nature se trouvant sur le domaine forestier protégé,
à l'exception de ceux provenant des arbres plantés par des
personnes physiques ou morales de droit privé ou par des entités
décentralisées, appartiennent à l'Etat.
c. Forêts de production
permanente :
Elles sont composées des concessions forestières
et des forêts qui, ayant fait l'objet d'une enquête publique, sont
destinées à la mise sur le marché. Elles sont quittes et
libres de tout droit. Elles sont instituées par arrêté
conjoint des ministres ayant les forêts dans ses attributions.
Voici le tableau synthétique des
types des formations végétales rencontrées en R.D. Congo.
Tableau 2. Types des Formations
végétales en RDC
FORMATION VEGETALE
|
SUPERFICIE (km2)
|
% FORET
|
% TERRITOIRE
|
FORET DENSE HUMIDE (Forêt sempervirente et
semi-décidue)
|
872.251,16
|
68.14
|
37.20
|
FORET DE MONTAGNE
- Forêt dense de montagne
- Forêt de bambous
|
38.612,39 1.666,72
|
3.01 0.13
|
1.65 0.07
|
FORET DENSE SECHE DEGRADEE
- Forêt dense tropophile
- Forêt claire (Miombo)
|
51.946,17 102.225,61
|
4.06 7.99
|
2.22 4.36
|
FORETSUR SOL HYDROMORPHE
|
88.614,05
|
6.92
|
3.78
|
GALERIES FORESTIERES
|
2500.08
|
0.19
|
0.11
|
FORET DE MANGROVES
|
555.57
|
0.04
|
0.02
|
FORET SECONDAIRE
|
121.670,70
|
9.54
|
5.19
|
MOSAIQUE FORET-SAVANE
|
165.838,83
|
|
7.07
|
PLANTATIONS
|
555.57
|
|
0.02
|
SAVANES HERBEUSES ET ARBUSTIVES
|
768.358,82
|
|
32.77
|
TOTAL FORET
|
1.280.042,46
|
100
|
54.57
|
Ce tableau nous renseigne que le pays compte plusieurs types
de forêt où nous nous rendons compte que celles denses humides
occupent une grande superficie forestière (37,20% de forêts que
regorge le pays), et une grande étendue du territoire national
(872.251,16 km2).
En effet, le Congo compte 1.280.042,16 km2 de
formations essentiellement forestières qui se répartissent
à travers les différentes régions du pays.
Soulignons tout au début que la forêt de la RDC a
des multiples fonctions dans la lutte contre le réchauffement
climatique. ; Ainsi le point suivant nous permettra d'aborder avec aisance
la portée de la fonction forestière.
Figure 5. Forêt dense humideFigure 6.
Savane herbeuse.
Figure 7. Mangrove
Figure 8. Végétation de montagne
3. FONCTIONS DE LA FORET
1.3. De l'importance pour l'équilibre de la
planète
Les forêts sont plus qu'un stock de bois ou qu'une
simple matière première (protection environnementale). Elles sont
un élément clé de la régulation du climat : elles
absorbent le dioxyde de carbone et libèrent de l'oxygène. Elles constituent d'immenses puits de carbone et leur
destruction dégage donc d'énormes quantités de
CO2. Une métaphore qualifie souvent la forêt de
« poumon de la planète ». Néanmoins, la
forêt a des fonctions essentielles
micro- et
macro-climatiques et pour la qualité de l'
atmosphère,
en termes d'équilibre thermo-hygrométrique et de pureté de
l'air.
Les forêts ont un rôle essentiel à la fois
pour l'environnement et le développement. Leur capacité à
piéger le carbone de l'atmosphère et à le stocker, en fait
un moyen essentiel de l'atténuation climatique. Tandis que leur
rôle en tant qu'habitat pour la biodiversité en fait
également une clé pour l'adaptation au changement climatique.
En dépit de cela, la forêt remplit quatre
fonctions essentielles :
écologique,
économique,
culturelleet
sociale.
1.4. Fonction écologique
La
ripisylve d'une
forêt équilibrée et non fragmentée protège
l'eau, l'air et le sol. La forêt abrite une grande part de la
biodiversité des continents, participe au contrôle naturel du
climat et desmicroclimats. Elles sont pour cette raison étudiées
et parfois classées en réserves biologiques, naturelles, etc.
Parmi les fonctions écologiques de la forêt on y
ajoute celles de :
Ø Protection contre certains
risques naturels (
avalanches,
inondations,
sécheresse, désertification) ;
Ø Production d'une quantité significative de
l'oxygène de l'air sur les continents, elle a une capacité
extraordinaire à fixer les poussières ;
Ø Protection des sols (lutte contre
l'érosion) : la forêt est un lieu de restauration du sol si
elle n'est pas surexploitée. Elle favorise l'écoulement vertical
de l'eau (infiltration).
1.5. Fonction économique
La forêt est la source de richesse (Économie
forestière), parfois surexploitée. Le bois compte pour une part
importante du
PIB de
la République Démocratique du Congo. L'emploi forestier (hors
industrie de transformation et emplois informels) décline
régulièrement relativement au tonnage extrait des forêts
qui lui n'a cessé d'augmenter. La première source de revenus, la
vente du bois, assure ce rendement, puisque la valeur d'un arbre et d'une
forêt augmente du seul fait de sa croissance biologique.
L'Europe est le premier importateur de bois en provenance
d'Afrique centrale, en l'occurrence la RDC. Afromosia, wengé, sapelli,
okoumé, iroko : ces essences très recherchées servent
à fabriquer les parquets, fenêtres, contreplaqués ou
meubles ; à qualité technique et durabilité
équivalentes.
1.6. Fonction sociale
Les forêts Congolaises sont d'habitats de l'homme, lieu
nourricier et cynégétique.
Plus d'un million d'humains vivent en
forêt ou à ses abords et en dépendent directement.
Même quand elle n'est plus habitée, elle reste un lieu
traditionnel de cueillette et de chasse (aux grands animaux surtout, qui ont
disparu ou régressé dans les plaines cultivées et
habitées).
La forêt constitue un enjeu d'avenir pour cette
république par son potentiel économique et social. Elle rend de
nombreux services à la société. En plus de ses fonctions
écologiques et économiques.
1.7. Fonction culturelle, symbolique :
Loisirs
Les forêts sont des lieux privilégiés de
loisirs, de
détente,
de
tourisme, de
découverte de la faune et de la flore et des paysages. Chaque
année, les forêts Congolaises reçoivent des centaines de
millions de visites.
SECTION 3.LES POTENTIALITES FORESTIERE DE LA RDC
Les potentialités de la forêt Congolaise et la
répartition de forêts par province sont autant de point que nous
allons analyser dans cette section.
§.1. LES POTENTIALITES DE LA FORET CONGOLAISE
La RDC est un scandale géologique disait Jules
CORNET ; il est un pays nanti des ressources minières dans
la quasi-totalité de ses provinces. Aux ressources minières
s'ajoute les ressources forestières dont il n'existe pas encore un
inventaire exhaustif, même s'il est de bon d'afficher quelques produits
phares, liés à l'exportation, figurant parfois dans les
statistiques.
a) De la flore
Après l'Afrique du Sud, la RDC possède la flore
la plus riche du continent, avec plus de 11.000 espèces de plantes
supérieures dont 3.200 espèces endémiques (29%). Des 30
centres d'endémisme végétal identifiés en Afrique,
12 sont situés partiellement ou entièrement en RDC, 8
coïncident avec des parcs nationaux.
Cette diversité est liée à la grande
diversité des conditions climatiques et des formations
végétales, mais elle est inégalement répartie : les
zones les plus riches sont celles qui bordent le Rift Albertin à l'est,
tandis que la Cuvette centrale serait plus pauvre. Cette
inégalité est probablement réelle et trouve son origine
dans les grandes variations de l'extension des forêts et des savanes
liées aux variations climatiques des deux derniers millions
d'années.
Par ailleurs, moins de 10%
des 500.000 plantes recensées sur la planète ont
été étudiées en vue d'une utilisation
médicale. Or, les deux tiers des 3.000 plantes ayant des effets actifs
en pharmacologie proviennent des forêts Congolaise. Un arbre comme le
Moabi est par exemple employé dans plus de cinquante utilisations
médicinales. L'homme n'a fait qu'entrouvrir une porte sur ce savoir
inouï. En détruisant ces forêts, on
détruit aussi la pharmacie de demain.
b) De la faune
Les forêts congolaises comptent 415 espèces de
mammifères, 11.000 sortes de plantes, 1.117 espèces d'oiseaux et
près de 1.000 variétés de poissons d'eau douce. Gorilles,
bonobos, chimpanzés, éléphants de forêts et okapis
sont parmi les espèces les plus emblématiques de cette
extraordinaire biodiversité.
La diversité en primates est la plus haute après celle du Brésil avec 37
espèces. En effet, les forêts congolaises sont par
définition les forêts des grands singes : elles sont
l'habitat de quatre espèces de grands primates : le bonobo Pan
paniscus (endémique de la Cuvette centrale), le chimpanzé, le
gorille de l'ouest et le gorille de l'est. Le
rhinocéros blanc, qui n'existe qu'en RDC (parc national de la Garamba),
mais dont la survie est actuellement gravement menacée.
Elles abritent également 14 autres espèces de
singes ; la savane est le domaine des grands herbivores comme l'antilope
et de carnassiers tels que le lion, le léopard, etc.... qui attiraient
non seulement des touristes, mais aussi les scientifiques de la planète.
Tout cela constitue un atout indéniable pour l'essor de l'industrie du
tourisme Congolais.
Figure 9. L'OkapiFigure 10. Le
bonobo
§2. REPARTITION DES FORETS PAR PROVINCES
La République Démocratique du Congo regorge
d'énormes forêts. Traitant de la forêt congolaise, nous
allons dans ce paragraphe présenter d'une manière brève la
répartition des forêts en RDC. En dépit de la grande
forêt équatoriale, cette république regorge d'autres
forêts par exemple celle de Miombo au Katanga, le plateau d'Ibi
Batéké au Bas-Congo.
Tableau 3. Répartition des superficies
forestières par province.
PROVINCES
|
SUPERFICIE FORESTIERE (km2)
|
SUPERFICIE TERRITORIALE (km2)
|
Bandundu
|
120.000
|
295.658
|
Bas-Congo
|
10.000
|
53.855
|
Equateur
|
402.000
|
403.292
|
Kasaï-Occidental
|
40.000
|
156.967
|
Kasaï-Oriental
|
100.000
|
168.216
|
Katanga
|
10.000
|
496.865
|
Kinshasa
|
-
|
9.965
|
Nord, Sud Kivu et Maniema
|
180.000
|
256.662
|
Province Orientale
|
370.000
|
503.239
|
TOTAL
|
1.280.42,16
|
2.345.410
|
Ces différentes formations forestières
constituent le principal habitat de nombreuses espèces animales. Elles
représentent 54,57 % du territoire national.
La province de l'équateur est le poumon forestier de la
RDC, elle regorge en elle-même 99,7% de formation forestière, sur
403.292 km2 de l'espace totale de la province, 402.000
km2 n'est que forestiers. Elle est suivie par la province orientale
(73,5%), du Kasaï orientale (59,4%), Bandundu (40,6%), Kasaï
occidental dont 25,5%, et les autres suivent.
CONCLUSION PARTIELLE (Chapitre
I)
Dans ce premier chapitre que nous avons intitulé
« Généralités sur la forêt de
la RDC » notre objectif était de
présenter d'une manière générale la forêt
congolaise. Ici nous avons commencé par
présenterl'écosystème congolais, nous avons défini
la forêt, ses fonctions dans la régulation du climat. Nous avons
présenté les potentialités que regorges ces
forêts.
L'étendue forestière de la RDC couvre 54,57% de
l'espace national, la forêt équatoriale est la plus grande du
pays, elle abrite 11.000 espèces de plantes supérieurs (grande
hauteur), sa faune est plus riche, elle comprend des espèces diverses
adaptées chacune aux conditions climatiques. 1.117 espèces
d'oiseaux, des gorilles de montagnes chimpanzés, éléphants
(espèces rares).
La communauté internationale à des
considérations plus espérées sur la forêt de la RDC.
L'Europe est le centre de commercialisation des bois forestiers de cette
république.
La forêt équatoriale considérée
aujourd'hui de bien public de l'humanité. Ceci à cause de la
problématique du réchauffement climatique.
En dépit de ceci, la République
Démocratique du Congo est le possesseur originaire de sa forêt.
Elle se trouve sur son étendue nationale, elle est régie par le
code forestier qui est le document officiel ayant à sa charge la
gestion, le mode d'exploitation... de la forêt congolaise.
Ceci nous pousse à aborder le chapitre suivant qui
portera sur l'état de lieux de la forêt congolaise.
CHAPITRE II. ETAT DES LIEUX DES FORETS EN RDC
Dans notre contexte, un état des lieux est un
inventaire, une description détaillée d'un corps ou d'un
espace.
Ce chapitre présente l'état du couvert
forestier, du niveau de déforestation, de dégradation des
forêts, ainsi que de la contribution de ce secteur dans le
développement durable de la RDC.
En effet, il est question de l'impact des activités
humaines, de la gestion et de l'exploitation forestière en RDC.
SECTION 1. ETAT DES LIEUX DE GESTION ET EXPLOITATION
DES FORETS
§1. DE LA GESTION FORESTIERE EN RDC
1. I.
Fondements du code forestier
Le code de 2002 s'appuie sur deux éléments qui
en constituent la clé de voute : il s'agit d'une part du principe
d'aménagement durable (maintien de la ressource par une exploitation
durable) et du principe d'adjudication de la valorisation de la forêt
pour une meilleure gestion, qui devient la règle pour l'attribution des
concessions.
En effet, la notion d'exploitation durable introduit de
nouvelles charges liées à la préparation et à la
mise en oeuvre des aménagements forestiers. L'aménagement
forestier durable est un élément du développement durable.
Aucun de ces deux concepts ne saurait être considéré comme
un état ou une condition.
1. II. Du champ d'application du
régime forestier et sa nature
La loi du 29 août 2002 portant code forestier institue
un régime forestier applicable à la conservation, à
l'exploitation et à la mise en valeur des ressources forestières
sur l'ensemble du territoire. Il s'applique « également
à la sylviculture, à la recherche forestière, à la
transformation et au commerce des produits forestiers ».
1. III. Cadre institutionnel de
gestion forestière
En matière de conservation, le ministère de
l'Environnement, Conservation de la Nature et du Tourisme gère les aires
protégées ainsi que l'Institut National pour la Conservation de
la Nature (INCN) qui devint l'Institut congolais pour la Conservation de la
Nature (ICCN). L'institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo
(IJZBC) est quant à lui chargé de la conservation ex situ.
Il sied de noter que pour réussir la certification, il
faut compter avec les concessionnaires et la Société civile. Il a
souligné l'importance de la certification qui est un moyen de
sécuriser, à long terme, les forêts de la RDC.
§2. DE L'EXPLOITATION DE FORET
2. I. L'exploitation
Au Congo, l'exploitation forestière de bois d'oeuvre se
déroule selon la méthode sélective. Elle consiste à
récolter les belles tiges des essences commerciales recherchées,
laissant derrière une forêt écrémée. Le
risque d'épuisement de ces espèces prisées est donc
permanent dans ce type d'exploitation, surtout lorsqu'elle est
répétitive.
Elle provoque un déboisement annuel de l'ordre de 6.000
hectares. Toutefois, les superficies définitivement
déboisées, représentées par les routes ouvertes,
les beach (parcs à bois), les camps et autres ouvrages d'exploitation
sont estimées à 2.000 hectares par an. Une telle exploitation
n'est en soi que peu préjudiciable à l'écosystème
forestier.
Les conséquences de l'exploitation de ces forêts
sur la conservation des ressources de la biodiversité sont de plus en
plus évidentes, étant donné l'existence des interrelations
étroites entre le monde végétal et le monde animal. Ainsi,
les conséquences néfastes de cette exploitation se manifestent
sur la faune sauvage à la suite de la disparition d'arbres nourriciers
et d'arbres refuges.
2. II. La
régénération
La régénération forestière,
c'est-à-dire la reproduction des arbres se fait selon deux approches,
soit par :
v Rejets (ou drageons) : cette
méthode exploite la capacité de nombreuses
essences de
feuillus à rejeter à partir d'une souche. Elle est surtout
utilisée pour les
taillis ;
v Semences : cette
méthode nécessite, au moins pour certaines
essences un
niveau d'éclairement suffisant du sol, ce qui justifie des coupes
d'éclaircies pour les uns et de larges coupes pour d'autres.
§3. IMPACT DES ACTIVITES HUMAINES
Les activités anthropiques ayant un impact sur
l'écosystème congolais concernent la récolte du
combustible ligneux, l'agriculture, l'exploitation forestière, la
récolte des produits forestiers non ligneux, l'exploitation
minière, la chasse et la pêche.
3.1.a. Impact de la récolte des combustibles
ligneux
L'énergie-bois représente environ 88 % de la
consommation totale d'énergie dans les secteurs domestiques, industriels
et de transport face aux autres formes d'énergie (pétrole,
électricité et charbon). Au regard des potentialités
forestières énormes du Congo, on serait porté à
croire qu'il ne peut y avoir une pénurie d'énergie-bois.
3.1.b. Impact de l'agriculture
Près de 60 % de la population congolaise seraient
constitués des ruraux. Ces derniers pratiquent essentiellement une
agriculture de subsistance. Pour ce faire, le milieu forestier leur procure un
meilleur rendement que les conditions de savane. Par ailleurs, plusieurs
cultures destinées à l'exportation ou au marché
intérieur (café, cacao, palmier, etc.).
L'agriculture extensive est préjudiciable au maintien
des forêts, surtout en zones de forte densité où le
raccourcissement de la période de jachère ne permet plus à
la forêt de se reconstituer.
Cette pratique appauvrit les sols et oblige les agriculteurs
à chercher de nouvelles terres en forêt. Les pratiques agricoles
modernes s'imposent de plus en plus en faisant appel à des
variétés cultivées mises au point par la biotechnologie,
au détriment des variétés locales mieux adaptées.
L'usage de plus en plus répandu d'engrais biologiques et chimiques pour
accroître les rendements des cultures ainsi que l'utilisation des
pesticides peuvent entraîner la contamination des sols, des cours
d'eau et des nappes phréatiques et provoquer des problèmes de
santé chez les populations.
Par ailleurs, le surpâturage et la transhumance des
troupeaux provoquent une dégradation rapide des sols spécialement
sur les terrains accidentés. Cette situation est particulièrement
grave dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Bas-Congo, la province orientale et le
Katanga.
3.1.c. Impact de l'exploitation
forestière
Au Congo, l'exploitation forestière de bois d'oeuvre se
déroule selon la méthode sélective.
Elle consiste à récolter les belles tiges des essences
commerciales recherchées, laissant derrière une forêt
écrémée. Le risque d'épuisement de ces
espèces prisées est donc permanent dans ce type d'exploitation,
surtout lorsqu'elle est répétitive.
Elle provoque un déboisement annuel de l'ordre de 6.000
hectares. Toutefois, les superficies définitivement
déboisées, représentées par les routes ouvertes,
les Beach (parcs à bois), les camps et autres ouvrages d'exploitation
sont estimées à 2.000 hectares par an. Une telle exploitation
n'est en soi que peu préjudiciable à l'écosystème
forestier.
Le bois couvre environ les trois-quarts des besoins
énergétiques de la République Démocratique du
Congo. En termes de charbon de bois, par exemple, les besoins annuels
estimés pour Kinshasa sont de l'ordre de 400 à 500 000 tonnes. Cette situation entraîne un déboisement aigu
dans les régions périurbaines et provoque une surexploitation des
espèces préférées par les producteurs de charbon de
bois.
3.1.d. Impact des autres
formes
Les formes de pression que subissent les ressources naturelles
ne sont pas les moindres du point de vue de la conservation des ressources de
la biodiversité. Elles sont ainsi regroupées simplement par le
fait d'un manque de données chiffrées, fiables pour rendre compte
de leurs impacts.
a. De la récolte des produits forestiers non
ligneux
Les produits forestiers non ligneux comprennent tous les
produits tirés de la forêt à des fins autres que
l'utilisation conventionnelle de la matière ligneuse. Ces produits,
servant tant à la pharmacopée traditionnelle qu'à
l'alimentation humaine, sont parfois localement exploités
b. De la pratique des feux de brousse
Le feu est l'outil privilégié des agriculteurs
traditionnels pour l'installation de leurs champs après
défrichement de la forêt. Pour l'éleveur, l'utilisation de
feu favorise l'apparition des jeunes repousses des graminées vivaces
très appréciées par le bétail.
Les principaux effets de ces feux de brousse sont
l'accélération de l'érosion, particulièrement en
zones accidentées et à forte pluviosité, la destruction de
l'humus conduisant à la perte de la fertilité des sols et
l'appauvrissement de la flore par la destruction des graines des plantes
annuelles.
c. De la chasse et pêche
Au Congo, on estime qu'environ 75 % des protéines
animales proviennent de la chasse, régulièrement pratiquée
autour des villages et le long des voies de communications. La chasse de
subsistance est moins nocive et participe même à la
préservation de la ressource cynégétique dont la
forêt constitue la réserve, en autant que la pression
démographique ne soit pas forte.
L'importance de conserver la diversité biologique est
indéniable en vue de pérenniser les ressources biologiques
indispensables au développement socio-économique durable du
pays.
Tableau 4. Conséquences des
activités humaines sur l'écosystème.
ACTIVITES HUMAINES
|
CONSEQUENCES SUR L'ECOSYSTEME
|
Impact de l'agriculture intensive
|
Dégradation du sol.
|
Impact de l'exploitation forestière
|
Pertes des essences forestières, disparition de
certaine espèce animale, changement climatique...
|
Impact de la chasse et de la pêche excessive
|
Pertes de la biodiversité.
|
Impact de feux des brousses
|
Infertilité du sol, sécheresse,
érosion.
|
Impacts de la récolte des combustibles ligneux
|
Diminution de l'essence forestière
|
Impact d'utilisation des engrains inorganiques
|
Pollution du sol et de l'eau, maladie...
|
SECTION 2. DE LA CONVOITISE A LA MENACE
La multiplicité des acteurs et de leurs interventions
rend le nouveau jeu international plus que jamais interactif. Cette
hétérogénéité s'exprime tout
particulièrement à travers la gouvernance mondiale dont il
conviendra de préciser le concept usant de développement
l'exemple de l'environnement.
Pour bien aborder cette question de menace contre la RDC
à base de ses réserves forestières, examinons les
particularités de la forêt congolaise.
§1. LES PARTICULARITES DE LA FORET CONGOLAISE
Les forêts Congolaises s'étalent sur une
superficie de 1.280.042,16 km2, 400 espèces de
mammifères, 10000 espèces de plante, elles sont un
véritable sanctuaire écologique. C'est le second massif forestier
de ce type dans le monde après celui d'Amazonie au Brésil. Un
poumon vert gigantesque, grand ; trois fois que la France, et cinquante
fois la Belgique.
1. I.
DE L'OR VERT ET PARADIS TERRESTRE
Les forêts tropicales humides du bassin du Congo sont un
grand espace vert, beau à voir. Elle fournit le
bois d'exploitation au-delà des enjeux locaux et régionaux
immédiats qui s'y attachent, les Forêts fournissent une gamme
variée de services environnementaux dont les bénéfices
débordent largement les frontières de la RDC. Tout d'abord elle
participe à la purification et au recyclage de l'eau, de même
qu'à l'approvisionnement eu nutriment.
Les aires
protégées couvrent 10% de la superficie du pays, (23.454,80
km2) et comprend 60 aires protégées dont 8 parcs
nationaux et 5 sites du patrimoine mondial.
Figure 11. Carte des aires
protégées
SECTION 3. CHANGEMENT
D'AFFECTATION ET OCCUPATION DU SOL
L'occupation du sol, c'est la couverture biophysique de la
surface des terres émergées et donc le type d'usage (ou de
non-usage) fait des terres par l'Homme.
Le sol recèle un trésor vivant
insoupçonné. Le sol est le support des cultures, il est donc
support de la vie terrestre. Son utilisation varie selon le type de domaine. A
titre d'illustration :
Ø Pour un ingénieur civil, le sol est un support
sur lequel sont construites les routes et sont fondés les
bâtiments.
Ø Pour un ingénieur d'assainissement, le sol est
un récipient d'égouts domestiquées et municipaux.
Ø Pour un hydrologue ou un hydrogéologue, le sol
est un manteau vivant et végétalisé permettant le cycle de
l'eau.
Ø Pour un écologiste, le sol est un
habitat...
On aperçoit clairement que le sol est le centre des
nombreux investissements anthropiques. Mais à des fois, ces
investissements constituaient un préjudice à la fois pour l'Homme
et pour le sol lui-même.
Le développement de l'agriculture, les infrastructures,
l'exploitation forestière, et l'industrie minière sont
définies comme les facteurs principaux de destruction de forêt
à travers le monde. Cependant le degré d'impact de chaque facteur
varie d'un pays à un autre.
Pour ce qui concerne la RDC, le changement de la surface
boisée a évolué crescendo dus à la production du
charbon, à l'exploitation des bois et à l'exploitation
minière.
Source : CCNUCC
La figure 12 nous permet de constater que la
déforestation a occasionné le changement d'affectation de la
surface forestière, d'où la perte de la biodiversité.
· Pour la période 2000 à 2009, 7.632.029
hectares déboisés correspondant à un taux annuel de
0,52%.
· Pour la période 2010 à 2015, 7.005.535,30
hectares déboisés correspondant à 0,57% soit une
augmentation de près de 11% du taux annuel de déforestation.
Donc, au total, entre 2000 et 2015, 14 millions d'hectares de
forêt ont été perdus, soit environ 1 million par an.
En faisant de calcul : = 14,1%
Nous pouvons conclure en disant qu'en durée de 15ans,
la forêt congolaise a perdu 14,1% de sa superficie qui est estimée
à 99 millions d'ha.
La ville de Kinshasa par exemple, a connu de
déboisement à différente échelle dus à
l'urbanisation et à l'habitat. Une grande surface de la forêt
congolaise est utilisée ou convertie en d'autres images.
L'urbanisation dans la ville de Kinshasa en est une
illustration prouvant le changement d'affectation du sol comme nous pouvons
constater les images LANDSAT ci-dessous de deux années
différentes.
Figure 13. Image LANDSAT (composition
colorée 543) Kinshasa 2002
Figure 14. Image LANDSAT (composition
colorée 543) Kinshasa 2015
Figure 15. Carte de l'occupation sol Kinshasa en
2002
Figure 16. Carte de l'occupation du sol Kinshasa
2015
3.1.DISCUSSION
La figure 17 nous permet de constater que l'urbanisation a
occasionné le changement d'affectation du sol, d'où la perte de
la végétation.
Pour la période 2000 à 2015, 17.181,954 hectares
d'espace vert de la ville de Kinshasa déboisés dus à
l'urbanisation et à l'habitat.En effet, l'homme pour se procurer
l'habitat, il exerce la coupe des arbres pour avoir les matériaux de
construction ou pour implanter un bâtiment soit tracer une route.
L'élargissement du boulevard Lumumba à Kinshasa en est
l'exemple.
CONCLUSION PARTIELLE (CHAPITRE II)
L'état des lieux des forêts congolaises ;
tel a été le titre de ce chapitre.
Il a été question de cerner l'impact des
activités humaines et ses conséquences sur
l'écosystème congolais.
L'homme par ses diverses interventions participe au changement
de l'affectation du sol, l'urbanisation et l'habitat sont deux principaux
facteurs qui poussent l'homme à la destruction de la forêt.
En effet, pour une durée de 15ans, la RDC a perdu 14
millions d'hectares, soit environ 1 million d'hectares par an.
CHAPITRE III.LES ACTIVITES ANTHROPIQUES ET LA
PROBLEMATIQUE DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
La généralité sur le réchauffement
climatique, le gaz à effet de serre et le protocole de Kyoto ;
lequel est le cadre officiel sur le réchauffement climatique sont des
points essentiels qui constituerons ce chapitre.
SECTION 1. GENERALITE SUR LE RECHAUFFEMENT
CLIMATIQUE
La problématique du réchauffement climatique ne
passe outre de l'entendement de tous les Etats car l'humanité tout
entière en souffre ; ses effets sont pour ce siècle de temps
palpable. Le souci remonte après les accords de Kyoto qui est un
traité international visant la réduction des émissions de
gaz à effet de serre, dans le cadre de la convention-cadre des Nations
Unies sur les changements climatiques dont les pays participants ont
renoncé de tous. Signé le 11 Décembre 1997, il est
entré en vigueur le 16 Février 2005 auquel la RDC en a
ratifié le 23 Mars 2005.
§1. LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE QUID ?
1. I.
Le réchauffement
Le réchauffement est l'action de chauffer, rendre plus
chaud ce qui s'est refroidi. La planète elle, est
un système composé d'éléments variés
intimement reliés entre eux et fonctionnant comme un tout complexe puis
planétaire ce qui dépasse les frontières.
Partant de là, nous pouvons définir le
réchauffement planétaire comme étant la modification du
climat de la terre caractérisé par un accroissement de la
température moyenne à sa surface.
1. II.
Le réchauffement climatique
Le réchauffement climatique, également
appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement
global, est un phénomène d'augmentation de la
température
moyenne des
océans et de l'
atmosphère,
mesuré à l'échelle
mondiale sur
plusieurs décennies, et qui traduit une augmentation de la
quantité de chaleur de la surface terrestre. Dans
son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au
réchauffement
global observé depuis le début du
XXe siècle.
Selon le GIEC (Groupement Intergouvernemental sur
l'Évolution du Climat ou IPCC en anglais) le réchauffement
climatique, se définit comme étant l'augmentation de la
température moyenne des océans et de l'atmosphère,
à l'échelle mondiale et sur plusieurs années.
Les projections des modèles climatiques indiquent que
la
température de
surface du globe est susceptible d'augmenter de 1,1 à
6,4 °C supplémentaires au cours du
XXIe siècle.
Les différences entre les projections proviennent de l'utilisation de
modèles ayant des sensibilités différentes pour les
concentrations de
gaz à
effet de serre et utilisant différentes
estimations
pour les émissions futures.
Pour nous, le réchauffement climatique est
l'augmentation en outrance de la chaleur sur la surface de la terre entrainant
des conséquences négatives sur la vie des êtres vivants.
§2. LES SIGNES ET CAUSES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
2. I. LES SIGNES DU RECHAUFFEMENT
CLIMATIQUE
Parmi les gestions assez difficiles à assurer s'ajoute
aujourd'hui la gestion du climat. Plusieurs changements ont été
observés dans le monde qui semble cohérent avec l'existence d'un
réchauffement planétaire. Ce sont entre autres les modifications
du climat et la fonte des glaces. Le premier est évidemment ; la
hausse globale de la température (de l'atmosphère ainsi que des
océans). Voici les signes le plus observés :
a. Le dérèglement du
climat
Le climat "devient fou". Sécheresses anormales dans
certaines régions du globe, pluies diluviennes entraînant des
inondations, augmentation de la fréquence des ouragans et tempêtes
tropicales en sont de nombreuses manifestations. Certaines régions
connaissent un refroidissement, tandis que d'autres un réchauffement.
L'on ne rencontre presque plus des grands icebergs de la nature de ceux qui ont
fait couler plusieurs navires tel que le Titanic en 1912.
En Afrique, le phénomène est pur explicable ; la
sécheresse du lac Tchad nous prouve de modèle des effets de ce
fléau, la diminution des eaux dans le fleuve Congo où le courant
produit à base du barrage Inga est baissé car l'eau n'est plus
à la hauteur, diminution de la profondeur au bijoux lac Tanganyika, la
monté du désert de Kalahari vers le nord, etc.
b. Elévation du
niveau de la mer et réchauffement des
océans :
On a pu observer une augmentation de 10 à 20
centimètres du niveau au cours du 20ème siècle dû
à la fonte de glace. Sans s'attarder sur ces signes, ces faits sont
indiscutables et augurent des défis qui attendent l'humanité
entière si le phénomène continue à s'amplifier.
c. Modification de la
répartition géographique de la faune et de la
flore
Certaines espèces animales et
végétales ont tendance à migrer vers le nord ; à la
recherche de l'abri. En RDC l'on constante l'invasion de l'espèce rare
« okapi » qui cherche refuge ailleurs alors que sa
condition propre de vie est seulement favorable aux montagnes de la RDC.
2. II. LES CAUSES DU RECHAUFFEMENT
PLANETAIRE
Le réchauffement climatique en lui-même est un
phénomène naturel. Car bien avant la révolution
industrielle les sociétés ont dû faire face à
des changements graduels ou abrupts du climat durant des millénaires.
Les variations de températures de l'atmosphère
sont généralement liées à différents
facteurs comme les fluctuations de l'activité du soleil ou la vitesse de
la terre. Mais la cause majeure du réchauffement actuel de la
planète est un phénomène, appelé
« effet de serre » qui arrive
à perforé la couche d'ozone laquelle sépare le soleil de
la terre.
a. LES CAUSES
NATURELLES
L'effet de serre est un phénomène naturel de la
basse atmosphère, qui contribue à retenir une partie de la
chaleur solaire à la surface de la terre, par le biais du pouvoir
absorbant de certains gaz.
En effet le rayonnement solaire, émis sous forme de
courtes longueurs d'ondes, dont 30% sont faiblement réfléchies
par l'atmosphère et 70% parviennent à la surface de la terre, ce
qui provoque un réchauffement de cette dernière.
En réponse à cette absorption de chaleur, la
surface terrestre émet un rayonnement de grandes longueurs d'onde
(infrarouge) en direction de l'espace par certains gaz de l'atmosphère
dits « gaz à effet de serre » qui
renvoient une partie de ce rayonnement vers la terre.
Ces gaz empêchent ainsi le refroidissement de la terre mais permettent
son réchauffement voir aussi les éruptions volcaniques influentes
également sur l'atmosphère en émettant de grandes
quantités de poussières et de composants soufrés qui
participent activement à l'effet de serre.
Figure 18. Réchauffement planétaire
naturel
b. LES CAUSES HUMAINES
Le réchauffement climatique est
largement attribué à un effet de serre additionnel dû aux
rejets de gaz à effet de serre et principalement des émissions de
CO2, à cause des activités humaines. Ceci est
certainement dû à la combustion des énergies fossiles
telles que le charbon, le gaz naturel, le pétrole, des rejets polluants
issus des industries et des transports routiersainsi que de la destruction de
grandes forêts équatoriales.
Au nombre des prétextes économiques, nous
voulons évoquer d'abord l'exploitation abusive des ressources naturelles
renouvelables par les activités des industries et de l'agriculture.
Cette façon délibérée d'épuiser ces
ressources du sol et du sous-sol favorisent l'émission des gaz à
effet de serre.
La déforestation permanente crée aussi des
déséquilibres et peut augmenter l'effet de serre de plusieurs
façons. Que les arbres abattus soient brûlés ou qu'ils se
décomposent naturellement, ils émettent du CO2 Mais si
on ne replante pas d'arbres, il n'y aura rien pour absorber le carbone
émis par les arbres coupés, et ceci fera augmenter les
quantités de CO2 dans l'atmosphère.
Figure 19. Activités humaine
polluante
§3. LES CONSEQUENCES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Le réchauffement climatique a plusieurs
conséquences dans la biodiversité auquel est
abritée l'humanité; nous citons les plus importantes
d'où :
3. I.
LES CONSEQUENCES AUTOMATIQUES
a. Hausse du niveau de la
mer et réchauffement des océans
Le niveau moyen des mers s'est élevé de 10
à 20 cm. A mesure que les eaux de surface des océans se
réchauffent, l'eau se dilate et le niveau de la mer
s'élève ceci à cause de la fonte de glacier. Les grandes
réserves glacières s'effondrent à cause du niveau
élevé de la chaleur sur l'étendue de la surface
terrestre.
On estime que les océans ont absorbé à ce
jour 80 à 90 % de la chaleur ajoutée au système
climatique. Ce réchauffement contribue pour 30 % à une
montée du niveau de la mer par dilatation thermique des océans,
60 % de cette montée étant due à la fonte des glaces
continentales (dont la moitié provient de la fonte des calottes
polaires) et 10 % à un flux des eaux continentales vers les
océans.
b. Accroissement des
températures mondiales moyennes
La hausse des températures se répercute sur les
schémas de production. La croissance et la santé des plantes se
trouvent parfois avantagées par la diminution des périodes de
froid et de gel. L'humanité souffre d'une hausse des
températures, surtout si elle se conjugue à des pénuries
d'eau. Certaines mauvaises herbes risquent de se propager vers des latitudes
plus élevées.
c. Changements graduels du
régime des précipitations
Parmi les gestions les plus difficiles à exercer, on ne
peut pas épargner la gestion du climat. On remarque une augmentation de
la fréquence, de la durée et de l'intensité des
périodes sèches et des sécheresses, une variation de
l'époque, du lieu et de l'abondance des chutes de pluie et de neige.
d. Recul des glaciers de montagne
Changement de l'accumulation des neiges au sommet du
Kilimandjaro où
cette montagne bijoux de l'Afrique a perdu 82 % de son glacier durant le
XXe siècle et celui-ci pourrait avoir disparu en 2020.
Pour certains climatologues, ce recul est dû à une diminution des
chutes de neige depuis le
XIXe siècle.
e. Conséquences négatives pour
l'humanité.
De nombreuses contraintes sont à prévoir pour
l'homme :
- Un déplacement des populations dû à
l'augmentation du niveau des mers (risques d'inondations)
- Un développement des maladies.
- Des difficultés à se procurer de l'eau et de
la nourriture à cause de l'augmentation de la sécheresse.
- Une augmentation des catastrophes naturelles (cyclones,
sécheresse, inondations...).
3. II. CONSEQUENCES EN RDC
En ce qui concerne la RDC, l'élévation de
température risque d'augmenter le nombre de
canicules (grandes
chaleurs) d'ici 2020. Alors que le nombre de jours de canicule est actuellement
de 3 à 10 par an, rendant banale la canicule exceptionnelle de 2003.
Le changement de saisons est une autre conséquence
néfaste pour la RDC car la pluie n'est plus abondante comme jadis dans
la cuvette centrale, la température moyenne était de 15°,
aujourd'hui, le service météorologique nous renseigne que la
température moyenne en RDC est désormais 20°C.
Au Katanga les températures moyennes changent suite aux
activités minières, les feux de brousse de la forêt de
Miombo, la baisse de niveau d'eaux dans le fleuve Congo (variation de
débit du fleuve).
Des conséquences sanitaires des
phénomènes climatiques sont redoutées :
« la mortalité associée à la chaleur, les
vecteurs de maladies infectieuses dans diverses provinces, le paludisme et les
allergies aux pollens aux latitudes moyennes et élevées de
l'hémisphère nord » ou l'émergence de
maladies
infectieuses. Les changements climatiques pourront modifier la distribution
géographique de nombreuses maladies infectieuses.
3. III. LES REGIONS PLUS VULNERABLES
Les plus vulnérables sont les plus touchés. Ce
sont les communautés les plus pauvres qui sont le plus
exposées aux impacts des changements climatiques, car elles disposent
moins de ressources pour investir dans la prévention et
l'atténuation de leurs effets. Certaines des
populations les plus à risque sont les paysans pratiquant l'agriculture
de subsistance, les populations autochtones et celles qui vivent le long des
côtes ; en ceci on en tire la conclusion suivante :
Ø Petits États
insulaires : Ceux-ci sont particulièrement
vulnérables aux changements climatiques, leur petite taille les exposant
plus aux catastrophes naturelles et aux chocs extérieurs, en particulier
la montée du niveau de la mer et les menaces qui pèsent sur leurs
ressources en eau douce ;
Ø Afrique : cette
région est aussi vulnérable aux changements climatiques et
à la variabilité du climat à cause d'une pauvreté
endémique, de la faiblesse de ses institutions et de catastrophes et
conflits complexes. La sécheresse s'est
étendue et aggravée depuis les années 1970 et le Sahel et
l'Afrique australe ont déjà connu un climat plus sec au cours du
XXème siècle ;
Ø Arctique : les
températures moyennes de l'Arctique ont crû près de deux
fois plus vite que la moyenne mondiale. L'étendue annuelle moyenne de la
glace arctique a rétréci de 2,7 % par décennie et de
larges superficies de l'océan arctique pourraient perdre leurs glaces
pérennes d'ici la fin du XXIème siècle si les
émissions humaines se situent dans la moyenne supérieure des
estimations actuelles.
L'Arctique a une importance particulière parce que les
changements qui s'y produisent ont des répercussions planétaires
à cause de sa grande réserve de glace qui risque de se fondre et
suscitera l'augmentation du niveau de l'océan et la perte des certaines
biodiversité tels que : L'ours polaire, le pingouin etc. ;
Ø Asie : le Pays du
soleil levant ; le Japon illumine le monde par son industrialisation, le
continent asiatique regorge d'énormes industries qui bouleversent la
climatologie. D'ici 2050, plus d'un milliard d'individus pourraient subir le
contrecoup d'une diminution des ressources en eau douce, en particulier dans
les grands bassins fluviaux.
Ø Amérique : les
changements climatiques limiteront les ressources en eau déjà
lourdement grevées par la demande croissante des secteurs agricole et
industriel et des villes.
Entendu que le réchauffement climatique a comme source
l'activité humaine, ce dernier produit du gaz à effet de serre;
analysons-en brièvement.
SECTION 2. LE GAZ A EFFET DE SERRE
Dans cette section, trois points essentiels seront
traités, entre autre : la définition et source de gaz
à effet de serre, les différents gaz à effet de serre puis
les pouvoir du réchauffement climatique où nous nous attellerons
sur les grands pollueurs de la planète.
§1. DEFINITION ET SOURCE DE GAZ A EFFET DE SERRE
1. I. DEFINITION
a. Aperçu définitionnel
L'effet de serre est l'effet naturel de la basse
atmosphérique (troposphère) qui contribue à retenir une
partie de la chaleur solaire à la surface de la terre, par le biais du
pouvoir absorbant de certains gaz.« Sans le gaz
à effet de serre, la température moyenne à la surface de
la terre serait de -3°C ».(Médard NTOMBI
KABEYA)
Les gaz responsables de l'effet de serre d'origine anthropique
sont le gaz carbonique (C02), le méthane (CH4),
l'oxyde nitreux (N2O), l'ozone troposphérique
(O3), les CFC et les HCFC, gaz de synthèse responsables de
l'attaque de la couche d'ozone, ainsi que les substituts des CFC : HFC,PFC et
SF6
Figure 20. Cycle du réchauffement de la
terre.
Les gaz à effet de serre sont naturellement très
peu abondants. Mais du fait de l'activité humaine, la concentration de
ces gaz dans l'atmosphère s'est sensiblement modifiée ;
ainsi, la concentration en C02, principal Gaz à effet de
serre, a augmenté de 30% depuis l'ère préindustrielle.
2.1. SOURCES DE GAZ A EFFET DE SERRE
Le réchauffement climatique est dit ipso facto par la
multiplicité des gaz à effet de serre car ces derniers augmentent
la température dans l'atmosphère. Lorsque nous utilisons des
énergies fossiles, telles que le charbon, le pétrole ou le gaz,
nous brûlons du carbone, ajoutant ainsi du C02 dans
l'atmosphère.
Notons qu'il y a plusieurs gaz à effet de serre qui
accablent le monde aujourd'hui et qui ont connu un développement il y a
plusieurs années. La suite de ce paragraphe nous éclairera
davantage.
§2. DIFFERENTS GAZ A EFFET DE SERRE
2. I. PRINCIPAUX GAZ A EFFET DE SERRE
Voici les gaz à
effet de serre désignés par le protocole de Kyoto ; document
cadre de nations Unies portant certification officiel sur le
réchauffement climatique :
1. Le
dioxyde
de
carbone(CO2) : le
gaz carbonique ou dioxyde de
carbone
provient essentiellement de la
combustion
des
énergies
fossiles et de la
déforestation ;
2. Le
méthane
(CH4) : c'est l'autre gaz à effet de
serre dont la concentration a doublé depuis la révolution
industrielle. Les sources "humaines" sont les rizières, les
décharges d'ordures, les élevages bovins, les fuites sur les
réseaux de gaz et l'exploitation charbonnière. L'oxyde nitreux,
ou protoxyde d'azote (N2O) est un autre gaz à effet de serre,
qui provient de certaines industries et des excès d'épandages
d'engrais, les exploitations pétrolières et
gazières ;
3. L'
hexafluorure
de soufre (SF6) :
utilisé par exemple dans les
transformateurs
électriques ;
4. Les
hydrofluorocarbures
(HFC) : sont les gaz réfrigérants
utilisés dans les systèmes de
climatisation
et la production de froid, les gaz
propulseurs
des
aérosols ;
5. Les
per
fluorocarbures (PFC) ou
hydrocarbures per fluorés.
6. Le protoxyde d'azote ou oxyde nitreux
(N2O) : ceci provient de l'utilisation des
engrais azotés et de certains procédés chimiques.
Les deux principaux gaz à effet de serre sont le
gaz carbonique, qui contribue à l'effet de serre
à une hauteur de 60 % et le méthane. Cependant,
le gaz méthane n'a qu'une faible durée de vie dans
l'atmosphère, le gaz carbonique y demeure pendant plus d'un
siècle. C'est pourquoi l'attention se focalise aujourd'hui sur la
réduction des émissions de gaz carbonique.
Tableau 05. Principaux gaz polluants de
l'atmosphère
NOM
|
GAZ
|
REACTION
|
Particules en suspension.
|
Gaz d'échappement; industries; incinération des
déchets; production de chaleur et d'électricité;
réactions des gaz polluants dans l'atmosphère.
|
Doses admissibles : 75 mg/m3 sur un an; 260
mg/m3 en 24 h (composés de carbone, nitrates, sulfates, le
plomb, le cuivre, le fer et le zinc).
|
Plomb (Pb)
|
Gaz d'échappement; fonderies
|
Doses admissibles : 1,5 mg/m3 sur 3 mois
|
Oxydes d'azote (NO, NO2)
|
Gaz d'échappement; production de chaleur et
d'électricité; acide nitrique; explosifs; usines d'engrais.
|
Doses admissibles : 100 mg/m3 (0,05 ppm) sur un
an.
|
Oxydants photochimiques (principalement ozone - O3
- et également nitrate de péroxyacétyle et
aldéhydes).
|
Formés dans l'atmosphère par réaction des
oxydes d'azote, des hydrocarbures et de la lumière.
|
Doses admissibles : 235 mg/m3 (0,12 ppm) en 1 h.
|
Hydrocarbures autres que le méthane (éthane,
éthylène, propane, butanes, pentanes, acétylène)
|
Gaz d'échappement; évaporation des solvants;
procédés industriels; élimination des déchets
solides.
|
Réagit avec les oxydes d'azote et la lumière
pour former des oxydants photochimiques.
|
Gaz carbonique, ou dioxyde de carbone (CO2)
|
Toute forme de combustion.
|
Nocif pour la santé à des concentrations de plus
de 5 000 ppm pendant plus de 2 h; le taux atmosphérique est passé
d'environ 280 ppm il y a un siècle à plus de 350 ppm aujourd'hui;
cette tendance pourrait contribuer à l'augmentation de l'effet de
serre.
|
L'écosystème Congolais est pollué par
plusieurs gaz dont le plus imminent est le gaz carbonique. Il s'agit ici de
dire que différents gaz, notamment le gaz carbonique ou le
méthane, influent sur ce mécanisme en retenant une partie des
radiations solaires, ce qui, à long terme, provoque un
réchauffement de la Terre. Les techniques d'analyse chimique
de l'environnement peuvent être mises à profit afin de
déterminer les teneurs des polluants de l'environnement dans
l'atmosphère.
Le dioxyde de carbone serait l'un des polluants
majeurs de notre environnement. Selon certaines théories encore
controversées, l'augmentation des quantités de ce gaz dans
l'atmosphère, depuis la révolution industrielle, serait
responsable du réchauffement de la planète. Cela ne signifie pas
que le réchauffement général de l'atmosphère soit
inévitable.
2. II. LA COUCHE D'OZONE
Il convient de bien distinguer la question du changement
climatique de celle du "trou" dans la couche d'ozone : il s'agit de deux
phénomènes différents dont les causes sont
dissociées.
L'ozone est une molécule présente dans
l'atmosphère et de manière plus concentrée dans la
stratosphère (entre 8-18 km et 50 km d'altitude) où elle forme
une "couche". Cette couche joue un rôle important car elle protège
la terre contre les rayons ultra-violets dangereux (UV-B).
Les chlorofluorocarbures (CFC), qui comptent parmi les
substances responsables de l'appauvrissement de la couche d'ozone et qui sont
donc à ce titre régis par le Protocole de Montréal, sont
également des gaz à effet de serre. Les négociations
actuelles sur le climat portent donc sur la limitation et la réduction
des émissions des autres gaz à effet de serre car ce dernier
affecte la couche d'ozone.
Certains pays sont des véritables pollueurs de la
planète, ils développent plus d'industries lesquelles sont
parvenu à aggraver la situation alors que les autres ne subissent que
les conséquences auxquelles ils ne sont pas causals.
§3. LES GRANDS POLLUEURS DE L'ENVIRONNEMENT
Les grands pollueurs de l'environnement sont les Etats Unis et
la Chine. On y ajoute le reste des pays composant le G8, les grands
émergents (Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud, Mexique) ainsi
que la Corée du Sud, l'Indonésie et l'Australie. Ces pays
représentent 80% des émissions mondiales des gaz à effet
de serre (GES).
Les
émissions
de CO2 de la Chine ont dépassé celles des
États-Unis en 2007 alors qu'elle ne produit que 5,4 fois moins de
richesses que l'Union européenne ou les États-Unis, et elle
n'aurait dû, en théorie, atteindre ce niveau qu'aux alentours de
2020. En 2007, la Chine est le premier producteur et consommateur de
charbon, sa première
source d'énergie, qui est extrêmement polluante. De plus,
l'augmentation du niveau de vie accroît la demande de produits
« énergivores » tels que les
automobiles ou
les climatisations.
Plusieurs conférences ont déjà
réuni les Etats où la lutte contre le réchauffement
climatique, mais celle de Kyoto fut adoptée comme cadre officiel.
SECTION 3. LE PROTOCOLE DE KYOTO : CADRE OFFICIEL
SUR LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Le protocole de Kyoto est un traité international
visant la
réduction
des émissions de gaz à effet de serre, dans le cadre de la
Convention-cadre
des Nations unies sur les changements climatiques dont les pays
participants se rencontrent une fois par an depuis 1997. Signé le 11
décembre 1997 lors de la 3e conférence annuelle de la
Convention (COP 3) à
Kyoto, au
Japon, il est entré en
vigueur le 16 février 2005 et a été ratifié par 168
pays lors de sa négociation, aujourd'hui il réunit 195 Etats
membres. Ce protocole visait à réduire, entre 2008 et 2012, de
6 % par rapport au niveau de 1990 les émissions de six gaz à
effet de serre: dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote et trois
substituts des chlorofluorocarbones.
3.1. FORCES ET FAIBLESSE DE
KYOTO
a. Forces
Sa force réside dans les objectifs de réduction
d'émissions de gaz à effet de serre qui lui donnent une forte
lisibilité politique. Néanmoins, le processus de fixation de ces
objectifs, l'absence de prise en compte des circonstances nationales et un
traitement indifférencié des secteurs soumis à la
concurrence internationale constituent ses principaux talons d'Achille.
Le protocole de Kyoto est également
caractérisé par une innovation majeure, les mécanismes de
flexibilité, concrétisés par la mise en place d'un
marché de permis à l'échelle internationale mais aussi par
de nombreux marchés nationaux ou régionaux
développés dans de nombreux pays.
Il est pourtant important de rappeler que le protocole de
Kyoto est une première solution certes imparfaite, mais qu'il faut
remplacer dans une démarche d'apprentissage et dans un contexte
où les incertitudes scientifiques étaient encore relativement
moins nombreuses. Il a été construit de façon à
pouvoir évoluer : c'est pourquoi la première période
d'engagement avait une durée de seulement cinq ans (2008-2012).
De plus, la Convention climat et le protocole de Kyoto ont
permis d'élaborer un tableau de bord d'indicateurs concernant le climat
au niveau international et dans chaque pays, via notamment les rapports
réguliers qui sont requis dans la Convention climat qui n'existait pas
auparavant. Cette information est nécessaire pour piloter des politiques
publiques.
b. Faiblesse : l'après-Kyoto :
La communauté internationale a négocié un
nouvel accord international; cet accord a été trouvé de
juste lors de la Conférence de l'ONU sur le climat à Doha (2012),
les Etats signataires se sont assignés l'objectif de reporter les
objectifs de Kyoto vers 2020. La Russie, le Japon et le Canada se sont
cependant retirés, ne laissant plus que les pays qui représentent
15% des émissions de gaz à effet de serre ; quel malheur une
fois encore. En l'absence d'accord, le Protocole de Kyoto, qui oblige les pays
industrialisés signataires à réduire leurs gaz à
effet de serre, aurait expiré le 31 Décembre 2012.
CONCLUSION PARTIELLE (Chapitre
III)
Les activités anthropiques et la problématique
du réchauffement climatique ; tel a été le titre de
ce chapitre.
Il a été question de cerner la
problématique du réchauffement climatique, ce fléau qui
fait rage au siècle présent (XXIème
siècle) où aucune partie de la planète terre n'est
épargnée ; l'humanité toute entière est donc
touchée. Nous avons présenté l'histoire du
réchauffement climatique, les signes et causes voire les
conséquences qui découlent des effets de ce fléau.
L'homme par ses diverses activités participe au
dérèglement du climat, la pollution due à la combustion
des énergies fossile, la déforestation, l'émission de
CO2, l'industrialisationetc. sont définies comme les facteurs
à la base du réchauffement planétaire.
L'effet de serre, est la principale cause du
réchauffement climatique ; du fait qu'il parvient à
créer le gaz à effet de serre, un gaz carbonique terrible qui est
parvenu à trouer la couche d'ozone laquelle nous préserve du
rayonnement solaire. Une fois perforée, les rayons ultraviolets
parviennent à l'humanité et causent d'énormes
dégâts (cancer de la peau, etc.).
Le protocole de Kyoto nous a servi de cadre dans la
compréhension des soucis qu'ont prouvé les Etats de lutter contre
le réchauffement climatique où jusqu'aujourd'hui 192 Etats en son
signataires, néanmoins celui-ci n'a pas eu le plein succès car
ces derniers n'ont renoncé à l'industrialisation qui
exagère aussi et réchauffe de plus la planète terre.
CHAPITRE IV. IMPACT DE LA DEFORESTATION ET CHANGEMENT
CLIMATIQUE EN RDC
L'impact de la déforestation en RDC, le changement
climatique et la solution au problème du changement climatique sont des
grands points auquel nous allons exploités durant ce chapitre.
SECTION 1. L'IMPACT DE LA DEFORESTATION EN RDC
Avant d'attaquer ce point, il est important de connaitre le
sens du mot « déforestation ».
§1. ASPECT DEFINITIONNEL : Déforestation
quid ?
1. I. étymologie.
Le mot « déforestation » tire son
origine de l'anglais « deforest » qui signifie déboiser
ou arracher le bois.
1. II. Définition
a) Déforestation
Selon le dictionnaire LAROUSSE, la déforestation est
l'action de détruire la forêt.
Kanninen et al. (2007) définit la déforestation
comme étant l'affectation de la terre forestière à une
utilisation différente ou encore la réduction à long terme
du taux de couverture de la canopée en dessous du seuil de 10 %.
b) Dégradation forestière
La dégradation forestière est un processus tout
à fait différent de la déforestation. Plusieurs organismes
internationaux en ont proposé des définitions.
Le rapport de la FAO (2011) souligne que la définition
de l'OIBT est la plus exhaustive en comparaison à celle proposée
par le GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du
climat), qui met l'accent sur le carbone.
Cependant, la définition proposée par la FAO
(2011) retient que la dégradation des forêts est la
réduction de la capacité de la forêt à fournir des
biens et des services. Dans le contexte de la REDD +, elle peut être
définie comme la perte partielle de la biomasse due à
l'exploitation forestière ou à d'autres causes (Kanninen et al.
2007).
§2.Les causes actuelles de la déforestation et
de la dégradation des forêts en RDC
Le Bassin du Congo affiche un taux historique de
déforestation relativement bas en comparaison à d'autres zones de
la planète. Cependant, il a déjà amorcé une
tendance vers la hausse, qu'il convient de maîtriser. Si l'on
considère de nombreuses pressions qui s'exercent sur les espaces
forestiers et vont croissantes, suite aux demandes de plus en plus pressantes
en terres agricoles, exploitations minières et autres, il est important
de déterminer les causes actuelles de la déforestation et de la
dégradation, afin de proposer des options et des compromis efficaces et
réalistes, visant à mieux protéger les
écosystèmes forestiers sans constituer une entrave aux objectifs
de développement
2.1.Les causes immédiates de la
déforestation et de la dégradation
Geist et Lambin (2001) ont identifié quatre grands
groupes de facteurs qui peuvent être considérés comme les
causes immédiates de la déforestation et la dégradation de
la forêt, c'est-à-dire les facteurs qui agissent directement sur
elles. Il s'agit principalement :
Ø De l'extension des infrastructures ;
Ø De l'expansion de l'agriculture ;
Ø De l'extraction du bois ;
Ø Des autres facteurs.
§2.1.1. L'extension des infrastructures et
l'expansion urbaine
En termes d'infrastructures, on peut citer, entre autres, les
routes, le chemin de fer, les barrages hydroélectriques et les lignes de
transport de l'énergie électrique. Il est important de mentionner
que l'ouverture d'une route a un double impact sur le couvert forestier. Tout
d'abord, pour ouvrir la route, on est obligé de détruire la
forêt. D'autre part, la route ouverte donne de nouvelles
opportunités aux agriculteurs, éleveurs et aux chasseurs
d'accéder à des parties de la forêt jadis inaccessibles. Ce
qui entraîne de nouvelles conversions des surfaces forestières.
C'est le cas pour le chemin de fer et les autres formes d'infrastructures.
L'expansion urbaine est essentiellement motivée par
l'explosion démographique dans les grandes cités. Le rapport RPP
Congo avance le taux de croissance démographique de 3,6 %. Le taux
annuel de croissance urbaine est passé de 6,6 % dans la
période allant de 1960 à 1974 à 6,8 % dans celle de
1974-1984, soit une hausse de près de 3 % (Tati 1987). Cependant,
nos connaissances actuelles sont limitées, car aucune donnée
actuelle disponible ne permet d'actualiser cette statistique.
§.2.1.2. L'expansion de l'agriculture
Kissinger et al. (2012) ont montré que l'agriculture
paysanne est la principale cause de déforestation dans les zones
tropicales Elle contribue à 35 % à la destruction de la
forêt en Afrique, 65 % en Amérique latine et un peu plus de
30 % en Asie du Sud-est. L'idée selon laquelle l'agriculture
itinérante sur brûlis est responsable d'une déforestation
irréversible.
§2.1.3. L'extraction du bois
L'extraction du bois semble être la principale cause de
dégradation des forêts, tant en Asie du Sud-est, en
Amérique latine qu'en Afrique. L'exploitation forestière
contribue à plus de 80 % à la dégradation
forestière en Asie du Sud-est, à plus de 75 % en
Amérique latine, contre environ 32 % en Afrique (Kissinger et al.
2012). En RDC, on distingue Trois types d'extraction du bois :
Ø L'exploitation industrielle ;
Ø Le sciage artisanal ;
Ø Le bois énergie.
2.1.4. Les autres facteurs
Ce sont des facteurs différents de ceux qui sont
classés si haut. Ils concernent principalement :
Ø Les prédispositions environnementales ;
Ø Les facteurs biophysiques ;
Ø Les événements sociaux tels que :
les guerres, les révolutions ;
Ø Extension des
infrastructures
- Transport
- Marché
- Peuplement
- Services publics
- Entreprises Publics
Extraction du bois
- Charbon de bois
- Bois de chauffage
- Production de charbon de bois
Expansion de l'agriculture
- Agriculture itinérante
- Agriculture permanente
- Elevage extensif
Facteurs démographiques
Accroissement naturel
- Migration
- Densité
Facteurs technologiques
- Facteurs de production
agricole.
- Applications dans le secteur.
Facteurs politiques
- Mauvaise gestion
- Climat politique
Facteurs culturels
- Comportement des individus
- Attitudes
Autres facteurs
- Facteur biophysique
- Guerre
L'exploitation des minerais, etc.
Facteurs économiques
- Croissance du marché et
commercialisation
- Structure économique
- Urbanisation et
industrialisation
Figure 21. Causes de la déforestation et
dégradation forestière.
Sources : Extrait de Geist et Lambin
(2001).
§3. IMPACTS DE LA DEFORESTATION
La déforestation a de nombreuses conséquences
sur les écosystèmes naturels et cela pose de sérieux
problème à savoir :
Ø La perte de la biodiversité ;
Ø L'aggravation des catastrophes naturelles ;
Ø La diminution en ressource en eau ;
Ø Le changement climatique.
3.1. La perte de la biodiversité.
Les forêts congolaises comptent 415 espèces de
mammifères, 11.000 sortes de plantes, 1.117 espèces d'oiseaux.
Gorilles, bonobos, chimpanzés, éléphants de forêts
et okapis sont parmi les espèces les plus emblématiques de cette
extraordinaire biodiversité. C'est pourquoi, la déforestation est
une catastrophe aussi bien pour l'homme que pour les animaux, en
détruisant ces forets les conditions de vie de ces espèces
deviennent défavorables. A cause de ceci, certaines espèces
animale émigrent pour vivre ailleurs et d'autres encore meurent.
3.2. L'aggravation des catastrophes naturelles.
Les forêts sont indispensables à la
qualité des sols. En effet, la présence d'une forêt sur un
sol tend à rendre ce sol plus riche en matière organique, mais
aussi plus résistant aux intempéries ou à
l'érosion. De ce fait lorsqu'un espace forestier est détruit, le
sol se fragilise peu à peu et rend l'écosystème plus
vulnérable aux catastrophes naturelles telles que : le glissement
de terrain et les inondations.
3.3. La diminution des ressources en eau.
Les forêts aident à reconstituer les nappes
phréatiques essentielles pour l'eau potable. Ainsi, les ¾ de l'eau
accessible proviennent de bassins versants forestiers, ceci en filtrant et en
retenant l'eau, protègent les bassins versants qui fournissent de l'eau
douce purifiée aux rivières.
La déforestation entraine l'envasement de cours d'eau,
ce qui réduit l'accès à l'eau potable ; à la
fois en quantité et en qualité.
3.4. Le changement climatique.
La déforestation a aussi un impact très fort sur
le changement climatique. En effet, les arbres stockent du
CO2 ; moins d'arbres, c'est moins de CO2
absorbés et donc plus d'effet de serre.
SECTION 2. LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EN RDC
2.1. ASPECT DEFINITIONNEL
?Le changement climatique est une modification durable et
globale des paramètres climatiques et météorologiques de
la Terre due aux émissions anthropiques de GES.
?Les émissions de GES d'origine anthropiques depuis la
révolution industrielle résultant principalement de la combustion
des fossiles et au déboisement des forêts ont fait augmenter
considérablement le niveau de GES dans l'atmosphère.
2.2. LA PERCEPTION DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES PAR LA
POPULATION.
La perception des problèmes des changements climatiques
par la population en RDC a fait l'objet de deux séries d'enquêtes.
Dans un premier temps, seule la ville province de Kinshasa a été
ciblée en 2018 en interrogeant 100 personnes en prenant en
considération la période 2006 - 2015. Ensuite, l'investigation a
couvert le reste du territoire national en se référant sur
l'actualité des médias.
Le questionnaire des enquêtes a porté sur les
cinq thèmes principaux suivants :
Ø Identification de la personne enquêtée
en termes d'âge et de sexe ;
Ø Problèmes relatifs aux deux variables
climatologiques de référence (pluies et température) ;
Ø Problèmes relatifs aux ressources en eau ;
Ø Problèmes relatifs aux activités
agricoles et pastorales ;
Ø Problèmes relatifs à l'équilibre
environnemental naturel face aux catastrophes dus au climat (inondations,
éboulements, coupures des routes, érosions, et maladies). Le
dépouillement des fiches a été facilité grâce
à l'utilisation du logiciel EXCEL.
2.3. RESULTATS
2.1.1. Résultats de l'inventaire des
émissions des GES en 2015
Il s'agit d'abord des résultats concernant les 3
principaux gaz à effet de serre, à savoir le CO2, le
CH4 et le N2O. Les valeurs sont exprimées en giga
grammes ou 109 grammes.
Tableau 6. Emissions de trois principaux
GES.
Type des Gaz
|
Emissions brutes des GES en (Gg)
|
Absorption de GES
|
Emissions nettes des GES
|
Emissions nettes (enGg- Equivalent CO2)
|
CO2
|
415 585,54
|
597 578,99
|
- 181 992,45
|
- 181 992,45
|
CH4
|
2 215,70
|
|
2 215,70
|
46 529,70
|
N2O
|
10,86
|
|
10,86
|
3 155,18
|
TOTAL
|
|
|
|
- 132 307,57
|
Source : A.N.C.R.
Il ressort du tableau 7 que les émissions brutes des
GES, exprimées en Equivalent CO2 sont les plus abondantes en
CO2, suivies de celles du CH4 et du N2O. De
façon globale, le bilan entre les émissions réelles et
l'absorption des GES, aboutit à un imposant puits de
séquestration par les forêts de la RDC.
La deuxième ventilation des GES concerne les
émissions brutes agrégées par source.
Tableau 7. Emissions brutes de
GES.
Source d'émission
|
Emissions brutes
|
%
|
Emissions nettes
|
Energie et procédés industriels.
|
3 621,37
|
0,7
|
3 621,37
|
Agriculture.
|
34 854,50
|
7,4
|
34 854,50
|
Forêts et changements d'affectation des sols.
|
420 738,91
|
90,4
|
-176 840,08
|
Déchets.
|
6 056,64
|
1,5
|
6 056,08
|
Total
|
465 271,42
|
100
|
- 132 307,57
|
Il découle du tableau 8 que le secteur Forêts et
changements d'affectations des sols constitue le plus grand «
émetteur » des GES avec plus de 90 % du total. Les secteurs
Agriculture, et Energie et procédés industriels sont faiblement
émetteurs de GES en RDC. Cependant, la réalité est que les
émissions nettes des GES du secteur Forêts et changements
d'affectation des sols présentent au total une valeur négative,
ce qui signifie que, la capacité d'absorption des GES par ce secteur
l'emporte de loin par rapport à sa force d'émission.
2.1.2. La perception des changements climatiques par
la population
Ø Age moyen des personnes enquêtées : 53,4
ans ;
Ø 42 % des femmes et 58 % des hommes ;
Ø 94 % attestent que les changements climatiques sont
perceptibles dans leurs milieux ;
Ø 83 % évoquent une « pénurie »
en ressource en eau ;
Ø 90 % ont déjà connu au moins une
catastrophe naturelle d'origine climatologique dans leurs milieux de
vie ;
Ø 81 % disent que les événements
climatiques influent sur la santé ;
Ø 74 % parlent d'une augmentation de la
fréquence des fortes pluies ou tornades/ouragans ;
Ø 52 % parlent d'une diminution de la quantité
des pluies par saison ;
Ø 73 % disent que le nombre des jours de pluies en
saison des pluies est en baisse ;
Ø 93 % constatent que la saison des pluies commence en
retard mais se termine trop tôt ;
Ø 94 % attestent une augmentation de la
température (chaleur sensible) ;
Ø 94 % souhaitent s'abreuver avec de l'eau pour se
rafraîchir ;
Ø 94 % déplorent le manque ou les interruptions
de la fourniture électrique, ce qui rend leurs nuits pénibles,
surtout pendant la saison des pluies.
2.4. PROBLEMES LIES AUX CHANGEMENT CLIMATIQUE EN RDC
Le changement climatique a de nombreuses conséquences
sur les écosystèmes naturels et cela pose de sérieux
problème à savoir :
Ø L'aggravation des maladies (Asthme, paludisme, cancer
etc.)
Ø Faiblesse du rendement agricole ;
Ø Risques naturelles (Inondation, glissement de
terrain, ravinement) ;
Ø Pertes de vies humaines ;
Ø Pénurie des ressources en eau
Ø Dégâts matériels...
Tableau 8. Inventaire des risques climatiques les
plus courants.
Risques
|
Impact
|
Pertes en vies humaines
|
Durée (jours)
|
Etendue(Km2)
|
Fréquences(%)
|
Tendance
|
Pluies intenses
|
5
|
2
|
3
|
4
|
3
|
|
Sècheressesaisonnière
|
2
|
1
|
2
|
6
|
3
|
|
Inondations riveraines
|
3
|
2
|
2
|
2
|
2
|
|
Crises caniculaires
|
3
|
2
|
2
|
4
|
3
|
|
Erosion côtière
|
5
|
1
|
2
|
2
|
2
|
|
Légende
Impacts : 1 = $1 per capita ; 2 = $
10 ; 3 = $ 100 ; 4 = $ 1000 ; 5 = $ 10.000
Pertes en vies humaines : 1 = 1 personne par
événement, 2 = 10 personnes,
3 = 100 personnes, 4 = 4.000 personnes
Durée : 1 = 1 jour ; 2 = 2
jours ; 3 = 100jours (une saison) ; 4 = 1.000 jours (plus d'un an)
Etendue spatiale: 2 = 10Km2 ;
3 = 100 Km2 ; 4 = 1.000 Km2 ; 6 = 10.000
Km2
Fréquence : 1 = 1% de
probabilité (certaines années), 2 = 10 % de probabilité, 3
= 100 % de probabilité (annuelle)
Les indicateurs de tendance : Augmentation
importante ;
Augmentation moyenne.
Tableau 9. Bilan climatique annuel des villes de
la RDC en 2003
Nom de la ville
|
T° moyenne (°C)
|
Précipitation (mm)
|
Ensoleillement (Heures)
|
Kinshasa
|
24
|
1413
|
4
|
Lubumbashi
|
19
|
1266
|
5
|
Gemena
|
24
|
1683
|
6
|
Kisangani
|
24
|
1897
|
5
|
Goma
|
18
|
1271
|
4
|
Tableau 10. Bilan climatique annuel des villes de
la RDC en 2008
Nom de la ville
|
T° moyenne (°C)
|
Précipitation (mm)
|
Ensoleillement (Heures)
|
Kinshasa
|
24
|
1406
|
4
|
Lubumbashi
|
19
|
1258
|
5
|
Gemena
|
24
|
1680
|
6
|
Kisangani
|
24
|
1894
|
5
|
Goma
|
18
|
1288
|
4
|
Tableau 11. Bilan climatique annuel des villes de
la RDC en 2015
Nom de la ville
|
T° moyenne (°C)
|
Précipitation (mm)
|
Ensoleillement (Heures)
|
Kinshasa
|
25
|
1387
|
5
|
Lubumbashi
|
20
|
1240
|
5
|
Gemena
|
24
|
1654
|
8
|
Kisangani
|
24
|
1894
|
6
|
Goma
|
19
|
1265
|
5
|
Les changements actuels qui affectent les cycles saisonniers
et d'autres paramètres agro-climatiques, menacent directement la
production alimentaire de base pour les communautés rurales et ont, par
extension, de graves implications potentielles pour la sécurité
alimentaire, déjà précaire, de l'ensemble de la population
congolaise.
L'agriculture congolaise qui constitue la source de revenus
pour 90% de la population du pays continue d'être exclusivement pluviale
et/ou transhumante. Avec le changement de pluviométrie, notamment
à travers des saisons de pluies écourtées, une
variabilité prononcée au cours des saisons de pluies, ou avec
l'augmentation de la température moyenne du sol (affectant ainsi la
croissance de cultures), les récoltes sont menacées et les
populations rendues vulnérables, aussi bien dans les villes que dans les
campagnes.
Tout porte à croire que les changements climatiques et
leurs effets sur les tendances pluviométriques et les
températures finiront par accroître la vulnérabilité
des populations rurales en RDC ; des populations qui dépendent presque
exclusivement de l'agriculture pluviale et des trois principales denrées
de base comme sources de revenus.
Cette incertitude croissante combinée avec la faible
capacité à gérer les risques climatiques et le nombre
limité de mécanismes d'adaptation disponibles pourrait constituer
des obstacles supplémentaires à l'atteinte de la
sécurité alimentaire et du développement social parmi les
populations pauvres et particulièrement dans les communautés
rurales. A cela, il faut ajouter :
v La navigation de plus en plus saisonnière sur
l'Ubangi ;
v Le rétrécissement des Lacs (Albert et Tumba)
;
v La réduction des précipitations et du
régime des pluies, avec entre autres comme conséquences la
réduction du taux d'infiltration et donc de la recharge des nappes
aquifères ;
v La fonte de neige sur le Ruwenzori ;
v La confusion dans le cycle de reproduction de certaines
plantes...
Depuis quelques décennies, le fleuve Congo qui arpente
le pays ne cesse de perdre ses eaux. Ce plus long fleuve d'Afrique connait des
étiages sévères avec des conséquences
négatifs sur plan socioéconomique du pays.
Ce phénomène est amplifié entre autres
par la réduction des précipitations sur le bassin versant et
l'ensablement du fleuve de suite de la déforestation.
Si rien n'est fait, la RDC risque de connaitre, à
l'avenir, les pires moments de son histoire à cause des effets du
changement climatique.
2.5. L'ARBRE A PROBLEME DU CHANGEMENT CLIMATIQUE EN
RDC
Renforcement des inversions de température plus
particulièrement en hivers (Saison sèche)
Augmentation des gaz à effet de serre (GES)
Causes
Problème Effets
Mauvaise gestion des essences forestières :
- Déboisement abusif
- Déforestation
Augmentation du forcing thermique (d'où la canicule)
CHANGEMENT CLIMATIQUE
Perturbation du régime pluviométrique:
-Raccourcissement de la saison des pluies et allongement de la
saison sèche ;
- Rareté des pluies ;
- Réduction du nombre des jours de pluie ;
- Augmentation des pluies intenses (d'où les
inondations) ;
- Diminution des eaux dans les aquifères ;
- Intensification du ruissellement ;
- Dégradation des terres ; - Erosions ravinantes ;
- Envasement du réseau hydrographique.
Grande concentration de la population/ mauvaise urbanisation
Mauvaises affectations et utilisations des terres et des sols
Procédés industriels non appropriés
Faibles institutions de suivi
Faibles lois politiques et cadres habilitants
Mauvaises pratiques de gestion des terres et des
déchets
Perturbation du cycle hydrologique
Faiblesses de l'éducation du public et de la
sensibilisation
Perturbation des écotopes - Consumation des
forêts (feu) ;
- Intensification des phénomènes
météorologiques extrêmes.
2.6. IDENTIFICATION DES PARTIES PRENANTES AUX CHANGEMENTS
CLIMATIQUES EN RDC
Qui ? Nom de la Partie Prenante
|
Quoi ? Les Responsabilités et les Intérêts
des parties prenantes
|
Pourquoi ? Raison de leur participation
|
Comment ? Rôles possibles et techniques de
participation
|
Quel est le degré de leur intérêt ?
|
METTELSAT
|
Acquisition des données.
|
Institution publique habilitée à fournir des
données météorologiques sur toute l'étendue de la
République.
|
Suivi des changements du climat.
|
Elevé
|
RVF
|
Acquisition des données spécifiques.
|
Voies fluviales navigables.
|
Suivi des données hydrologiques.
|
Elevé
|
RVM
|
Acquisition des données spécifiques.
|
Voie maritime littorale.
|
Suivi des données hydrologiques et de
dégradation spécifique.
|
Elevé
|
Les universités
|
La formation.
|
Expertise.
|
Formation.
|
Elevé
|
RVA
|
Acquisition des données spécifiques.
|
Voies aériennes.
|
Suivi des données aérologiques.
|
Moyen
|
Exploitants agricoles
|
Acquisition des données spécifiques.
|
Partenaires clés dans la lutte contre la
pauvreté.
|
Suivi des données sur la perturbation des cycles
végétatifs.
|
|
Le Gouvernement et les médias
|
Acquisition des données spécifiques.
|
Conscientisation de la population.
|
Planification en tenant compte des changements des cycles
climatiques et/ou saisonniers.
|
Elevé
|
Les ONG
|
Acquisition des données spécifiques.
|
Vulgarisation de l'information.
|
Sensibilisation des communautés.
|
Elevé
|
2.7. INVENTAIRE DES CAPACITES THEMATIQUES A RENFORCER
Atténuer le changement climatique et s'y adapter sont
les deux voies indispensables pour réduire les risques que
génère le changement climatique. Ainsi nous proposons 15
manières de lutter et d'atténuer le changement climatique
d'origine anthropique.
2.1.3. Au plan Institutionnel
Ø Renforcer le rôle du Comité National des
Changements climatiques en définissant clairement sa mission, en le
structurant judicieusement et en `associant aux prises de décisions
impliquant le climat;
Ø Introduire des cours de météorologie,
climatologie et hydrologie générales dans les filières
d'enseignement supérieur et universitaire des sciences naturelles ;
Ø Introduire des émissions audio-visuelles des
thèmes climatiques dans des grilles des programmes ;
Ø Participer régulièrement et
efficacement à toutes les rencontres internationales sur le
climat ;
Ø Mettre en place les techniques de la
géomatique pour la surveillance des forêts.
2.1.4. Au plan Communautaire
Ø Evaluer régulièrement la
vulnérabilité aux changements climatiques par provinces ;
Ø Sensibiliser les communautés de bases au sujet
des changements climatiques surtout sur ceux les concernant plus directement
;
Ø Organiser des sessions de formations
thématiques en faveur des groupes cibles ;
Ø L'aménagement forestier, le reboisement et
l'augmentation des espaces forestiers.
2.1.5. Au plan Individuel
Ø Améliorer la capacité des individus
à gérer et à protéger l'environnement ;
Ø Changer les mentalités, la connaissance, le
comportement et les actions des individus ;
Ø Créer des « environnements propices
» pour une meilleure gestion de l'environnement dans tous les secteurs de
la société ;
Ø Sensibiliser régulièrement les
individus sur des questions liées aux changements climatiques de leurs
milieux.
Ø Réduire la consommation de combustibles
fossiles (pétrole, gaz et charbon) pour le chauffage, le transport et
l`électricité, et adopter à la place des sources
d`énergie renouvelables - énergie éolienne, énergie
solaire et énergie hydraulique mettre en place des mesures
d`économie d`énergie chez les particuliers et dans
l'industrie.
CONCLUSION GENERALE
L'état de lieux de la forêt congolaise et les
activités anthropiques facteur du réchauffement climatique de ;
Tel est le sujet qu'a porté ce volume que nous venons de
présenter.
Pour parvenir aux résultats entendus, notre question de
base en guise de problématique était celle de savoir les enjeux
qu'alimentent la forêt de la R.D.C dans la lutte contre le
réchauffement climatique et quelles perspectives en découlent.
Ainsi donc, la forêt que regorge le pays suscite des divers enjeux entre
autres les enjeux environnementaux, les enjeux sanitaires, les enjeux
économiques, les enjeux géopolitiques.
La nature de notre investigation nous a obligés
à recourir aux techniques de la géomatique avec le SIG et la
télédétection, ainsi, notre champ spatial était la
République Démocratique du Congo.
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail a
été décortiqué sous quatre chapitres lesquels
comportent chacun trois sections et trois paragraphes par chacune des
sections.
Premièrement, la généralité sur le
forêt de la RDC où nous avons eu à noter sur
l'écosystème Congolais ; le rôle et fonction de la
forêt et les sortes des forêts trouvées en R.D.C
Deuxièmement, l'état de lieux des forêts
en RDC où nous nous sommes rendus compte que l'expansion urbain,
l'extension des infrastructures, l'exploitation des bois et des minerais sont
les principaux facteurs qui poussent l'homme au déboisement. A cet
effet, en durée de 15ans (2000 à 2015) la RDC a perdu 14 millions
d'hectares de son étendu boisée.
Le troisième chapitre a porté sur les
activités anthropiques et la problématique du
réchauffement climatique où nous nous sommes rendus compte que la
pollution de l'atmosphère est causée par la production
industrielle à outrance ; ainsi, l'oxygène émis par la
forêt de la RDC viendrait à la rescousse de cette pollution.
Enfin, nous avons fini par décortiquer le
quatrième chapitre qui était le dernier intitulé l'impact
de la déforestation et changement climatique en RDC, Où nous
avons dégagé les conséquences liées au changement
climatique notamment : l'aggravation des maladies, la pénurie en
ressource en eau, la perte de la biodiversité. Ainsi, la RDC
n'échappe pas face à ce fléau, l'ensablement du
rivière Ubangi et le rétrécissement du lac Albert en est
l'exemple.
Les forêts congolaises ont un bilan positif dans la
lutte contre le réchauffement climatique. Elles sont importantes du fait
qu'elles approvisionnent plus en enrichissant les cours d'eaux, elles offrent
une source constante de nutriments pour le plancton marin en aval, lequel
produit 80% de l'oxygène que nous respirons et qui constitue un
important puits de carbone.
La forêt joue le rôle crucial en matière
d'épuration physique et physiologique, et préalablement
biologique de l'air et de l'eau. La santé humaine dépende en
dernier ressort de la capacité de la société à
gérer l'interaction entre les activités humaines et
l'environnement physique. La plante absorbe le C02 pour le
déroulement de la réaction de la photosynthèse (dont elle
a besoin pour sa survie), en libérant de l'oxygène. Le gaz
détruisant l'oxygène est à ce niveau absorbent par la
plante, elle freine, diminue les effets de ce gaz nuisible de
l'atmosphère. Retenons que sur les endroits où il n'y a pas des
plantes, le C02 va vite passer ou rejeter dans l'atmosphère
pour amorcer le phénomène d'effet de serre.
L'être vivant à besoin de l'oxygène pour
sa survie, sans cette substance l'homme ne peut vivre, il l'aide donc pour sa
survie. L'homme libère aussi un peu de C02 à l'absence
des forêts l'humanité souffrirait car elle lutte efficacement
contre les effets pervers du réchauffement climatique.
Les flores forestières limitent ce bouleversement
climatique, les végétaux utilisent principalement la partie rouge
de spectre solaire pour réaliser la photosynthèse. A ce niveau,
la chaleur du soleil qui entre dans l'atmosphère est bloquée
(l'effet de serre).
Le secteur forestier constitue un atout majeur, car on a
à faire à des potentialités énormes qui n'ont pas
encore joué chacun son rôle respectif. Ces forêts se
caractérisent par une très grande
hétérogénéité de son potentiel.
Le réchauffement climatique est le défi
environnemental du XXIème siècle. D'où les acteurs
illustrent l'importance de l'environnement. La mise en place du marché
de permis d'émission de C02 soulève des nombreuses
questions économiques. C'est ce qui prouve l'implication
financière de plusieurs acteurs enviant la RDC. La participation dans la
lutte contre le réchauffement climatique de la RDC reste et est
active.
La représentation de la RDC (54,57% des forêts de
son territoire national) la qualifie d'un espace toujours menacé par les
autres Etats n'ayant quasiment pas des réserves forestières, il
est donc parmi autant des facteurs puissants ; une puissance forestière
du monde.
L'aggravation de problème des menaces et des drames
fait qu'on agit pour une part dans l'urgence : dans un certain nombre des
domaines, des interventions d'urgences planétaires s'imposent, la
société congolaise bloquée dans sa gestion de l'instant,
l'urgence tend à occuper une place importante. L'aménagement
forestier, le reboisement, réduire la consommation de combustibles
fossiles (pétrole, gaz et charbon) pour adopter à la place des
sources d`énergie renouvelables - énergie éolienne,
énergie solaire et énergie hydraulique sont autant des
réponses que nous avons proposées.
En outre, mettre en place les techniques de surveillance des
forêts par satellites(Télédétection) ce qui
permettra le contrôle de l'espace forestier.
C'est dans ces efforts que nous avons présenté
ces analyses en ce qui concerne les enjeux et perspectives de la forêt
Congolaise face au réchauffement climatique. Que tous ceux qui nous
lirons ne nous tiennent pas rigueur et loin de nous l'idée de clore nos
recherches.
BIBLIOGRAPHIE
I. TEXTES LEGAUX
1. Loi n° 011/2002 du 29 août 2002
portant code forestier de la RDC
2. Protocole de Kyoto : convention cadre
des Nations Unies sur les changements climatiques, signé en 1997
3. Loi n°11/009 du 11 juillet 2011 portant
principes fondamentaux relatifs à la protection de l'environnement
II. OUVRAGES
1. ACOT PASCAL, Histoire du climat,
Perrin, 2009
2. ALMOND ET POWEL, Développement
économique, Paris, Ed. Economica, 3ème
édition, 1984
3. ARQUES P., La pollution de l'air :
causes, conséquences ; solution, Paris, Ed. Armand collins,
1998
4. AURELIE VIEILLEFOSSE,
Le
changement climatique, Etudes de La Documentation
française, Paris, Ed. Armand collin, 2009
5. BALENT G.,
La
forêt paysanne et l'aménagement de l'espace rural, Paris,
Ed. Harmattan, 1996
6. BORNER B., Progrès dans la
connaissance géographique de la forêt, annales de
géographie, Paris, Ed. Armand Colin, 1984, P261
8. CHEZEAUX BROCHES, Particularité de
la forêt congolaise, Paris, Ed. Découverte, 2003
9. COLLINS W., Réchauffement
climatique, le temps des certitudes, Bruxelles, Ed. Perrin, 2007
10. CROISER CLAUDE, L'avenir des forêts
tropicales, Bruxelles, Ed. Perrin, 2007
11. Dictionnaire le petit Robert, Paris, Ed.
Dalloz
12. EBA'A Richard A., Les forêts de la
RDC en 2008, Kinshasa, PUK, 2008
13. GIVADIONOVIC P, Comment rédiger
des notes et rapports, Paris, Ed. Venich, 1987
III. REVUES
1. ANCIA PHILIPPE, Gestion des sols
pollués, séminaire, mai 2010, Kinshasa
2. DANJOU François, Environnement: les
Etats-Unis et la Chine sont les deux grands pollueurs, Revue trimestrielle,
Avril 2008, p30
3. GABRIELA SIMONET, La conférence
climatique de Durban : l'enjeu de la mesure des flux de carbone
forestier, cahier de la chère économie du climat, , N°
12, Novembre 2011
4. GALOCHET Marc, «
Le massif forestier du dehors et du
dedans, marges et discontinuités de l'espace forestier ,
Revue Géographique de l'Est, in
http://rge.revues.org/1917 ,
2012
5. KASULU Vincent, Le processus REDD en RDC,
objectifs et perspectives d'avenir de la forêt en RDC, Kinshasa, Ed.
Ministériel, 2008
6. KITOBO W. et FRENAY J., Valorisation et
dépollution des rejets de l'ancien concentrateur de Kipushi au Katanga
en RDC, annales du pôle mines-géologie, UNILU
7.RWATARARA Adrien, La forêt en RDC
post conflit, analyse d'un agenda prioritaire, CIFOR,CIRAD, woldbank, revue
de presse, juillet 2012
8. SIMONET Gabriel, Conférence
climatique de Durban, revue ; Novembre 2011
IV. NOTES DE COURS
0. F. NZUZI LELO, Cours d'initiation à la recherche
scientifique, 2017.
2. F. NZUZI LELO, Cours d'écologie
générale et développement durable Internationales.
3.M.K. NTOMBI .,Cours de climatologie
générale, UNIKIN, 2016
4.M.M. KISANGALA, Cours d'hydrologie
générale, Faculté des sciences, UNIKIN, 2016.
5.MAKANZU IWANGANA., Cours d'analyse
spatiale, UNIKIN, 2018.
6. YINA NGUNGA., Cours de géographie
physique, UNIKIN 2016.
V. THESES ET MEMOIRES
1.AKPOKI MONGEZO Albert., L'exploitation et
développement durable de l'écosystème forestier ;
analyse critique du code forestier de la RDC, mémoire, L2 RI
université protestante de Kinshasa, 2007
2. BARUTI NIMBA, L'impact du
réchauffement climatique sur les ressources en eaux souterraines,
mémoire en géologie ; UNILU, 2010
3. BUHOHELA EMMANUEL, Comprendre les enjeux
de la forêt équatoriale à Durban, analyse environnementales
sur la foret, mémoire en agronomie, UOB, 32011
4. ILUNGA TSHONDO, Rôle et place de la
RDC dans la lutte contre le réchauffement climatique, L2 RI UKIKIN,
2010,
5.JAAP SCHROORL, L'importance de la
forêt congolaise à l'aire de la mondialisation du
réchauffement climatique, mémoire de D.E.A. en
géologie, université de Liège, 2008
6.KIPOYO A, Le GIEC dans lutte contre le
réchauffement climatique, mémoire de licence en
géographie, UNILU, 2009
7.M. K. Ntombi, Les changements climatiques
en RDC : état de lieux et perception par la population, Ann. Fac.
Scies UNIKIN
8.MUSANGWA J, Prépondérance de
l`exploitation du bois, du pétrole soit de la protection de
l'environnement, L2 Economie, UNILU, 2006
9. NSHIMBA SEYA Hippolyte., Etudes
floristique, écologique et phytosociologique des forêts de l'ile
Mbiye à Kisangani, RD Congo, Bruxelles, ULB, 2011
VI. SITES INTERNET
1.
www.conforc.org.
2.
www.giec.org
3.
www.dsrp-rdc.org
4.
www.radiookapi.net
5.www.encyclopedie-environnement.org
|